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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

10.05.2015 Crédit : État-major des armées / Armée de Terre

 

Cet événement mémoriel est l’occasion de faire le point sur l’engagement des armées françaises depuis le 8 mai 2014.

Les armées ont été fortement sollicitées depuis mai 2014. Environ 19 000 hommes sont déployés hors métropole dont plus de 7 000 engagés en OPEX. En opérations et à l’étranger, les militaires français participent à la résolution des crises, à la protection des populations civiles et de nos ressortissants, à la protection de nos intérêts.

 

Reportage photos

 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/05/2015 Sources EMA

 

Le 29 avril 2015, la force Sangaris à mené une opération de reconnaissance conjointe avec les forces pakistanaises de la MINUSCA sur l’axe Kaga Bandoro - Mbres, dans le « couloir central » de la Centrafrique.

 

Le but de l’opération, à laquelle un détachement du groupement tactique interarmes (GTIA) Turco participait en appui des troupes de la MINUSCA, consistait à montrer à la population que les forces de la MINUSCA présentes à Kaga Bandoro sont pleinement opérationnelles et impliquées dans leur mission de sécurisation de la région.

 

Au cours de cette mission de reconnaissance, les Pakistanais ont organisé deux réunions avec la population. La première a eu lieu à N’Denga, en présence du général Amin, commandant le secteur Centre de la MINUSCA, et du général Gillet commandant la force Sangaris. Cette rencontre avec les autorités du village a permis de recueillir leurs préoccupations et de les rassurer sur l’action des forces internationales. La deuxième réunion, qui a eu lieu dans le village de Doukouma, a répondu aux mêmes objectifs.

 

Le 28 avril 2015, la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA a été officiellement déclarée. Le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais autour du principe d’une force de réaction au profit de la MINUSCA, avec un GTIA déployé dans Bangui, le « couloir central » et l’est du pays, et un second déployé selon les besoins, en appui des forces internationales.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo MinDefFr

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07/05/2015 Céline Limousin  - DICoD

 

Jeudi 7 mai 2015, Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013 sort en librairie. Son auteur, le général Bernard Barrera, commandait les 4 000 hommes de la composante terrestre de la brigade Serval venue libérer le Mali de la menace terroriste. Durant les cent premiers jours de cette opération, il a tenu un journal de guerre, dans lequel il décrit les combats sans merci, les embuscades, les enfants-soldats… Rencontre.

 

Dans votre livre Opération Serval, notes de guerre*, vous racontez les 100 jours de libération du Mali sous la forme d’un carnet de notes. Pour quelles raisons ?

J’ai voulu écrire cette histoire sous la forme d’un carnet de bord qui collait à la réalité pour expliquer ce qu’il s’est passé sur le terrain. Tous les jours, pendant mes quatre mois d’opération, j’ai tenu à écrire brièvement les événements importants et des histoires d’hommes. Quand l’idée d’écrire ce livre a germé, je me suis dit que la meilleure solution était de l’écrire au présent, en simplifiant les explications pour rendre cette opération accessible à tous et faire découvrir au lecteur le quotidien des soldats, leurs doutes, leurs difficultés, leurs joies, pour expliquer aussi ce que ressent un chef militaire, comment il vit avec ses hommes, comment il raisonne (sans trahir de secret évidemment). Je l’ai écrit pour témoigner, rendre hommage à mes soldats et faire découvrir une extraordinaire aventure humaine et opérationnelle vécue ensemble, loin de notre pays.

 

Pouvez-vous nous parler de l’opération Serval ?

L’opération Serval a eu lieu en Afrique, au Mali. Elle a été déclenchée en janvier 2013, lorsque les terroristes sont partis du Nord Mali pour foncer vers Bamako. Ils ont été arrêtés, dans un premier temps, par l’armée de l’Air et les forces spéciales à partir du 11 janvier. Très rapidement, les forces terrestres, arrivées de France et des bases africaines, ont protégé Bamako et ont pris l’offensive pour libérer le pays, la boucle du Niger d’abord (Tombouctou, Gao), puis les confins du Nord (Tessalit, Aghelok, Kidal) et de l’Est (Ménaka) jusqu’aux frontières algériennes et nigériennes. Après les premières libérations, nous avons connu une période de recherche de l’ennemi début février, l’heure des harcèlements par roquettes et des premiers kamikazes, l’heure du « brouillard de la guerre » dans un pays grand comme deux fois la France. Nous les avons finalement trouvés dans leurs sanctuaires éloignés, surchauffés et bien préparés pour des combats défensifs, dans le massif minéral de l’Adrar des Ifoghas au Nord, dans les grands oueds d’épineux à l’Est de Gao et autour de Tombouctou. Il s’en est suivi deux mois de combats, de février à début avril, sur trois zones éloignées chacunes de plus de 500 km.

 

le général Bernard Barrera - photo MinDefFrle général Bernard Barrera - photo MinDefFr

le général Bernard Barrera - photo MinDefFr

 

Serval est-elle l’opération la plus importante depuis la guerre d’Algérie ?

Cette opération est intervenue alors que nos armées terminaient le repli d’Afghanistan. Serval a été une opération nationale, déclenchée en quelques jours à peine, une « entrée en premier » aussi appelée « ouverture de théâtre » mettant en œuvre toutes les capacités interarmées et interarmes pour libérer un pays, détruire l’ennemi et permettre le retour à un processus démocratique. L’action des forces terrestres que je commandais a été menée en liaison étroite et permanente avec les forces aériennes, les unités maliennes disponibles, la force d’intervention tchadienne et les contingents africains qui rejoignaient le Mali au fil des semaines. Dans les états-majors, Serval est considérée comme l’opération la plus importante depuis l’Algérie en termes d’effectifs et de capacités engagées.

 

Comment s’est déclenchée l’opération Serval ?

Début janvier, je commandais la 3e brigade à Clermont-Ferrand, une des 8 brigades interarmes de l’armée de Terre. Composée de 5 000 hommes, elle était d’alerte Guépard pour une durée de six mois. Guépard est un dispositif français unique qui consiste à projeter sur un très court préavis jusqu’à plusieurs milliers d’hommes pour contrer une menace majeure. À ce titre, ma brigade a été projetée pour devenir la composante terrestre de l’opération Serval, avec son poste de commandement (PC), ses bataillons et les nombreux compléments de l’armée de Terre. L’opération était commandée depuis Bamako par le général Grégoire de Saint-Quentin et la composante Air par le général Jean-Jacques Borel depuis son PC de Lyon Mont-Verdun.

 

De quels moyens disposiez-vous ?

Au plus fort de l’engagement en février, je disposais d’environ 4 000 hommes, de deux PC de brigade, de cinq bataillons, de plusieurs centaines de véhicules blindés, des camions, des pièces d’artillerie, d’une trentaine d’hélicoptères. Cet ensemble aéroterrestre était appuyé en permanence par des chasseurs bombardiers, des drones de l’armée de l’Air, des patrouilleurs de la Marine nationale. Je travaillais également en liaison avec les forces spéciales, et quotidiennement avec nos amis africains, principalement les forces maliennes qui ont libéré le pays avec nous, et les forces tchadiennes durement engagées dans le Nord du Mali. Articulée autour de la Brigade Monsabert (la 3ebrigade légère blindée), la brigade Serval était en fait un concentré d’armée de Terre, comprenant en plus de son PC et de ses Africains le PC allégé de la 11e brigade parachutiste, de son 2e régiment étranger de parachutistes (REP) renforcé de rapaces du 1e régiment de chasseurs parachutistes (RCP) et d’autres  paras, mais aussi d’unités colos et légionnaires des 6e et 9e brigades, des pilotes d’hélicoptères et des combattants des brigades spécialisées, du renseignement, de la logistique, des transmissions, sans parler des soutiens extérieurs et indispensables : services de santé, des essences, d’infrastructure, du commissariat pour ne citer qu’eux. À l’exception des chars Leclerc, pratiquement toutes les capacités de nos forces terrestres étaient représentées et utilisées, tous unis sans guerre de clochers. Dans l’adversité, celle de l’ennemi, de la chaleur, des conditions de vie difficiles, nous étions terriblement soudés, décidés et fiers de mener cette campagne exceptionnelle.

 

Un fait vous a-t-il particulièrement marqué ?

La libération de Tombouctou est un des faits marquants de cette campagne, car elle s’est traduite par une explosion de joie. Enfant, j’avais lu les aventures de René Caillé jusqu’à Tombouctou. Je m’étais promis d’y aller un jour, mais jamais je n’aurais imaginé libérer cette ville à la tête d’une brigade après un raid de 1 000 km. Jamais, je n’aurais pensé y entrer de nuit entouré de commandos parachutistes pour découvrir la maison de l’explorateur, applaudis par des femmes et des enfants terriblement reconnaissants. Ces petites histoires, que j’ai vécues pendant 4 mois avec mes hommes, méritaient d’être racontées, d’être connues du grand public. Des histoires heureuses, des histoires malheureuses aussi comme la perte de nos camarades, la découverte des enfants-soldats, des combats très durs pour libérer le pays, mais aussi des histoires plus anciennes qui permettent de bien comprendre notre Armée et ses hommes à travers les opérations qu’elles mènent depuis un siècle.

 

Que retiendrez-vous de cette opération ?

Nous avons une armée qui sait se battre, des hommes courageux et généreux, des chefs qui commandent, des unités unies derrière leurs colonels, leurs capitaines, aguerries par les dernières opérations, notamment en Afghanistan. Nos matériels sont vieillissants, mais certains récents nous ont permis de faire la différence (VBCI, Caesar, Tigre, réseaux numérisés), malgré une logistique tendue à l’extrême. Cette campagne n’avait rien à voir avec la Guerre Froide de mes premières années d’officier en Allemagne. Notre armée s’est sans cesse adaptée pour battre « ceux d’en face », des blindés du pacte de Varsovie aux Djihadistes du Sahel, et pourtant nos valeurs sont les mêmes. Pour ma part, cette opération a été l’occasion de restituer 30 ans d’études, de commandement, d’expériences et de convictions sur le combat interarmées et interarmes. Elle a renforcé ma certitude dans la primauté de l’approche capacitaire dénuée de tout dogmatisme et de tout corporatisme, l’importance du feu, de la manœuvre, de la surprise et de l’imagination. Elle m’a confirmé la puissance des forces morales, le rôle des chefs, la cohésion, lorsque loin de tout, il faut poursuivre les attaques et les assauts malgré les pertes humaines.

Je retiendrai la joie des Maliens libérés, le courage des Tchadiens, la fraternité d’armes avec nos camarades africains, la capacité d’adaptation et le professionnalisme de nos unités et de nos PC tactiques, les appuis (Artillerie, Génie) qui écrasent l’ennemi et qui sauvent la vie des fantassins, la précision de nos « anges gardiens » les pilotes de l’armée de l’Air et de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), le dévouement de nos tringlots, maintenanciers, transmetteurs, l’esprit de corps, l’esprit de famille de nos régiments, la dignité des familles face à la mort. Comme mes capitaines, je retiendrai tout cela et surtout cette lueur de Victoire qui brillait au fond des yeux de leurs hommes fatigués, déshydratés mais vainqueurs, la Victoire, symbole des Africains depuis la libération de 1944, symbole de la brigade Serval et de nos forces armées.

 

*Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013, Editions du Seuil, préface du général Henri Bentégeat, ancien chef d’État-Major des armées, 448 pages

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA

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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la conduite de deux opérations bipartites et simultanées au Mali, du 27 au 30 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane. Elles visaient toutes deux à entraver les flux logistiques terroristes.

 

La première a été menée sur l’axe Ansongo-Menaka, pour effectuer un contrôle de zone jusqu’à la frontière nigérienne. Simultanément, une mission de reconnaissance a été conduite sur les rives du lac Faguibine, dans la région de Tombouctou. Ces deux opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes (FAMa), ont permis d’affirmer la présence des forces de sécurité maliennes sur leur territoire dans un contexte marqué par des tensions intérieures. Du reste, un seul point logistique terroriste a été découvert dans la région Nord de Tombouctou au cours de ces reconnaissances.

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali. Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, lui rappelant la détermination des armées françaises à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du G5 Sahel et des forces multinationales. Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao et à Tessalit où il a retrouvé les militaires engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination des militaires engagés sur l’avant dans la lutte contre le terrorisme.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

07/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 avril 2015, les artilleurs et sapeurs issus du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) qui composaient la 6e compagnie d’appui (CA), ont achevé leur mission au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Ces cinq derniers mois, la 6e CA a intégré des unités d’artillerie et du génie provenant du 1er Régiment d’Artillerie (RA), du 3e Régiment d’Artillerie de Marine (RAM), ainsi que du 19e Régiment du génie (RG) et du 1er Régiment Etranger du génie (REG). Ces différentes unités ont permis à la 6e CA de mettre en évidence la variété des missions qu’elle est en mesure d’exercer.

 

Dès son arrivée à Djibouti, la section génie Travaux du 19e RG a réalisé trois chantiers majeurs, dont le plus marquant restera celui du site du Mont Bernard, dédié à la mémoire de l’administrateur Bernard mort héroïquement à Djibouti il y a 80 ans . La section y a créé une piste d’accès, une zone de stationnement et a réhabilité les lieux en souvenir de l’administrateur et des dix-sept gardes somaliens tombés à ses côtés.

 

La section génie combat du 1er REG a effectué un mandat très complet. Elle a systématiquement participé aux missions interarmes en appui des sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), notamment lors de l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants Wakri avec le BPC Dixmude. Elle a également participé à des chantiers d’espaces dédiés au tir. Les soldats ont notamment aménagé des bastion walls à la force des bras, au dépôt de munitions, et ont dépollué un pas de tir. Cela leur a permis de pouvoir réaliser différents tirs à l’explosif, validant des savoir-faire difficilement exécutables en métropole.

 

Enfin, la compagnie a terminé son mandat en effectuant des patrouilles nomades mixtes avec les forces armées djiboutiennes. Pendant son mandat, la 6e CA aura ainsi appuyé l’intégralité des unités du 5e RIAOM.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 7 mai 2015

 

La République Centrafricaine est actuellement plongée dans le forum de Bangui, qui a débuté le 4 mai 2015. La sécurité de ce grand rendez-vous de politique intérieure est assurée par les forces de sécurité du pays, appuyées par la MINUSCA, pleinement opérationnelle depuis la semaine dernière.

De façon générale, Sangaris constitue désormais une force de réaction mobile et souple, en mesure d’appuyer la MINUSCA si nécessaire, et dont le dispositif s’allègera progressivement dans les semaines à venir, comme cela est planifié depuis plusieurs mois.

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terre

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:30
Colloque du 21 mai 2015 "Des soulèvements au califat improvisé, les États arabes en question"



06/05/2015 par IRSEM

 

Colloque organisé conjointement par l’Université Paris-Sorbonne, l'Institut universitaire de France et l'IRSEM.

Les soulèvements de la société civile, la multiplication des groupes armés et les récentes évolutions de l’islam politique poussent à une véritable réflexion sur le devenir de l’État dans le monde arabe.

 

Les soulèvements de la société civile, la multiplication des groupes armés et les récentes évolutions de l’islam politique poussent à une véritable réflexion sur le devenir de l’État dans le monde arabe. Du Maghreb au golfe Persique, partout, la question de l’Etat se pose. Elle se pose du point de vue des institutions dans certaines régions (Maroc, Algérie, Tunisie, Liban) ; mais au problème des institutions s’ajoute celui du territoire –sa maîtrise, ainsi que celle de ses frontières– dans d’autres régions (Libye, Syrie, Irak, Yémen).

A travers une approche interdisciplinaire –mobilisant l’histoire, la géographie, le droit, la science politique et la sociologie–, il s’agira aussi bien de questionner la notion d’État que d’analyser les différents cas de figure, aussi bien au Maghreb qu’au Machrek. Si l’Etat n’a pas le monopole de l’organisation de la vie en société, sa disparition laisse souvent place à un chaos qui menace les régions voisines. De ce point de vue, la question dépasse le cadre initial que constitue le monde arabe.

 

Programme (Entrée libre)

Maison de la Recherche
Salle D035
28 rue Serpente
75006 PARIS

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:55
Eloge funèbre à M. Robert Maloubier, prononcé par M. Bernard Bajolet

 

Eloge funèbre à M. Robert Maloubier, prononcé par M. Bernard Bajolet, directeur général de la sécurité extérieure, le 29 avril 2015 aux Invalides

 

source

 

Seul le prononcé fait foi

 

Monsieur le Sénateur,

Mesdames et Messieurs les officiers, sous-officiers, officiers mariniers et militaires du rang,

Mesdames, Messieurs

 

C’est avec une vive émotion que je prends la parole devant vous, à l’ombre des gloires de notre pays, pour rendre au nom de la DGSE, mais plus largement encore au nom de notre pays, un dernier hommage à un homme qui croyait à la France, qui a contribué à lui redonner l’honneur qu’elle avait perdu en juin 1940 et qui a pris part à sa reconstruction.

Car c’est bien la France et l’idée qu’il s’en faisait qui ont guidé les pas de Bob Maloubier dans tous ses combats... Il les a menés avec éclat, avec une force physique et de caractère hors du commun.

Aujourd’hui, la DGSE est en deuil, elle pleure  Robert  Maloubier, celui que nous appelions tous affectueusement «Bob».

 

Bob, de là où vous êtes, vous devez nous observer avec votre inimitable regard amusé. En ce moment même, nous vous imaginons décrire ce que vous voyez sous vos yeux avec votre fine ironie, qui doit plaire aux camarades qui vous entourent.

J’ai eu le plaisir de vous recevoir une dernière fois, dans nos locaux, boulevard Mortier, à l’occasion de l’inauguration d’une exposition consacrée au SDECE en Indochine. C’était le 27 mars 2014. Vous aviez 91 ans.

Vous étiez venu au volant de votre propre voiture. Vous aviez cette prestance, cette élégance, cette vivacité d’esprit qui vous caractérisaient tant ! Je vois encore votre œil friser et vos 2 moustaches frémir à chaque trait d’humour que vous décochiez au cours de cette manifestation.

Il faut dire que vous étiez surpris et presque embarrassé. Vous ne vous attendiez pas à être reçu en invité d’honneur, entouré de l’admiration et de l’affection de vos successeurs à la DGSE. Avec votre talent habituel de conteur, vous avez su improviser un discours formidable, extrêmement bien charpenté, vivant, agrémenté d’humour de bon aloi, d’émotion et de souvenirs d’un ancien du SDECE en Asie du Sud-Est. En quelques secondes, nous étions avec vous, transportés sur les plateaux du Laos!

 

Bob Maloubier, votre vie est digne d’un roman d’aventure. C’est la vie d’un homme qui a trompé la mort à de multiples reprises –et vous avez su la tromper jusqu’à la semaine dernière.

Votre parcours est exceptionnel, votre destin est hors du commun.

Vous vous êtes mis en danger à de multiples reprises. Combien de fois avez-vous été blessé, recousu, réparé! Certains y verront une bonne fée, de la chance et surtout une condition physique exceptionnelle. Car dès le plus jeune âge, vous pratiquez le sport à haute dose.

Adolescent, vous vous rêviez pilote de chasse, certainement pas agent secret.

Pourtant vous en aviez déjà toutes les qualités: résistant, espiègle, ouvert au monde, patriote et polyglotte. Chez vous, l’on parlait six langues, dont l’anglais à la perfection.

Votre rêve de rejoindre l’armée de l’air se fracasse malheureusement en juin 1940. Comme Ulysse, votre odyssée connaît alors de nombreux rebondissements.

Vous rejoignez Bordeaux à bicyclette, où votre famille s’est repliée. Sous les bombardements des Stukas, vous assistez impuissant à la débâcle. Mais l’espoir renaît vite car vous entendez la voix du général de Gaulle qui appelle à continuer le combat depuis l’Angleterre.

C’est donc vers Londres que  se tournent vos yeux!

Dans une France occupée, le jeune lycéen que vous êtes cherche par tous les moyens à rejoindre les rangs de la France Libre. A Saint-Jean-de-Luz, vous tentez d’embarquer sous l’uniforme d’un soldat polonais. Un camarade, déguisé comme vous, le remarque et trahit votre identité. Vous voyez partir, depuis le quai, votre dernier espoir de gagner l’Angleterre, et décidez de rejoindre Marseille. Vous accumulez alors les déceptions, les échecs et les passages en prison, pour avoir traversé une fois de trop la ligne de démarcation.

En 1942, le gouvernement de Vichy forme l’armée d’armistice. Vous vous engagez dans l’aviation. Vous espérez pouvoir filer vers Malte ou Gibraltar dès votre premier vol. Mais cette armée d’armistice est sans avion et vous êtes affecté à la garde de l’aérodrome de Bizerte en Tunisie.

Vous espérerez le débarquement allié sur les côtes tunisiennes, et pourtant c’est à Alger, le 8 novembre, que les Alliés débarquent, tandis que l’Afrika Korps encercle la base de Bizerte.

Après avoir dérobé le vélo du colonel commandant la base, vous prenez la direction d’Alger. La fortune vous met rapidement au contact des services secrets britanniques. Vous êtes recruté par Jaques Vaillant de Guélisle dans le Special Detachment du SOE, à la section F. Vous y retrouvez un ami d’enfance, Fernand Bonnier de la Chapelle. Lorsque ce dernier assassine l’amiral Darlan, le 24 décembre 1942, les membres de la section F sont traqués. Vous quittez Alger et rejoignez Londres.

 

Au mois de janvier 1943, vous êtes détaché comme sous-lieutenant de l’armée britannique. Pendant huit mois, vous apprenez le métier d’agent au sein des nombreuses écoles du SOE. De l’école de démolition de Wanborough Manor, à celle de filature à New Forest, vous développez un savoir-faire remarquable: vous êtes formé au parachutisme, à la clandestinité et à toutes les techniques de sabotage. Vous êtes entraîné à la manipulation des armes, des explosifs et de la radio, au codage et à l’empoisonnement, aucune technique ne vous est étrangère.

Londres prépare le débarquement. Les agents du SOE ont pour mission d’affaiblir l’industrie de guerre de l’occupant et les fortifications du mur de l’Atlantique. Dans la nuit du 15 au 16 août 1943, vous êtes parachuté pour la première fois comme saboteur au sein du réseau Salesman.

Du Havre jusqu’à Fécamp, vous formez et menez une équipe de volontaires avec laquelle vous réalisez les plus grands coups du réseau. Vous participez au sabotage d’un ravitailleur de sous-marins allemand à Rouen. Vous détruisez l’usine Française des Métaux de Déville, fabriquant les trains d’atterrissage des chasseurs allemands, et mettez hors service la centrale électrique de Dieppedalle, privant de courant une bonne partie des industries rouennaises.

Vous avez à peine vingt ans, votre courage et votre détermination forcent déjà l’admiration.

En décembre 1943, filant dans la nuit sur l’Oiseau Bleu, la moto d’urgence du SOE, pour réceptionner un parachutage près d’Elbeuf, vous êtes arrêté par des Feldgendarmes mais vous parvenez à tromper la vigilance des Allemands et vous vous échappez. Les balles sifflent. Vous êtes touché. Traqué, dans un froid glacial, vous traversez un canal à la nage et parvenez à vous cacher. Au petit matin, enveloppé de givre, vous regagnez Rouen.

Récupéré par le SOE, qui voit en vous un agent d’exception, vous êtes à nouveau parachuté en France, au lendemain même du débarquement en Normandie.

L’Halifax, bombardier de la Royal Air Force qui vous transporte, survole le sillage des 7 000 navires alliés de l’opération Overlord.

Votre groupe doit fédérer la résistance du Limousin et l’armer pour ralentir la progression de la division Das Reich vers la Normandie. Les hommes de Georges Guingouin manquent d’armes. Le 25 juin 1944, vous coordonnez à Sussac, le plus important parachutage d’armes effectué en France. Le 21 août 1944, Limoges est libéré, la guerre se termine. Vous n’avez que 21 ans.

 

Vous rejoignez alors le BCRA à Londres au mois d’octobre 1944. Dès 1945, vous êtes affecté d’office à la DGER (direction générale des études et de la recherche), comme «capitaine, chargé de mission de 1ère classe».

En Extrême-Orient pourtant, la guerre se poursuit. Vous êtes naturellement volontaire et reprenez les armes. Vous intégrez la Force 136 du SOE. Et en parallèle, la France vous nomme gouverneur provisoire de la province de Trans Hoa dans le sud du Tonkin. Parachuté au Laos comme chef de mission, commandant de région et de compagnies de guérillas, vous êtes blessé et fait prisonnier par les Japonais. Lorsque le Japon capitule, la Force 136 est dissoute, la guerre d’Indochine commence.

Pour vous et vos hommes, c’est le début d’une lutte éprouvante et d’une longue errance. Encore une fois, vous échappez à la mort.

A votre retour à Saigon, vous êtes cité le 12 février 1946 à l’ordre du corps d’armée pour votre conduite exemplaire au cours des missions de renseignement périlleuses que vous avez effectuées.

Vous quittez alors l’armée britannique décoré du prestigieux Distinguish Service Order, avec le grade de capitaine. Par ailleurs, le 23 août 1947, vous êtes élevé par décret au grade de chevalier de la Légion d’honneur pour votre sang froid et votre remarquable dynamisme au Laos, où, bien que blessé, vous avez continué le combat.

Au terme de votre mandat dans la péninsule indochinoise, vous revenez en France le 18 août 1946.

Les conditions de votre retour sont bien différentes de celles qui vous avaient amenées en Extrême-Orient.  Vous montez à bord d’un confortable DC4 d’Air France qui relie alors Saigon à l’aéroport du Bourget en moins de trois jours, en passant par Rangoon, Karachi, Bassorah, Le Caire et Tunis...

 

Le SDECE qui succède à la DGER vous apparaît également très confortable. Et pour cause, puisqu’il occupe à cette époque un somptueux ensemble d’immeubles au carrefour de la Muette, et dont les façades sont encore couvertes de peinture marron, verte et noire, un camouflage choisi par la Kriegsmarine qui occupait ces bâtiments pendant l’occupation.

Jacques Morlane, créateur du service action du SDECE vous recrute immédiatement. Avec votre expérience incomparable, vous aurez pour mission de former les nouvelles recrues destinées à constituer le 11ème bataillon parachutiste de choc.

 

A Arzew en Algérie, aux côtés de Claude Riffaud, vous créez l’école des nageurs de combat. Pendant plusieurs années, vous travaillez au développement de cette section et vous vous attachez à la doter des capacités les plus modernes et les plus discrètes.

En 1953, l’école est transférée à Saint-Mandrier. En 1954, vous créez le groupement autonome des nageurs de combat du SDECE à Aspretto. Après bien des aventures - vous êtes à l’origine d’opérations secrètes de premier plan et la Nation ignore encore aujourd’hui ce que vos nageurs ont fait pour elle - vous quittez le SDECE en 1960.

Les nageurs, partis de rien disposent alors d’équipements de pointe allant du scaphandre de grande autonomie, aux propulseurs sous-marins ou encore à la mythique Fifty Fathoms, montre étanche que vous avez-vous-même dessinée, construite spécialement par l’horloger Blancpain et adoptée par les Navy Seals américains.

Vous devenez forestier au Gabon, où vous formez la garde personnelle du président Léon M’Ba, tout en travaillant auprès de Jacques Foccart, conseiller aux affaires africaines du général de Gaulle. Vous êtes ensuite recruté par la Shell puis par Elf  pour prospecter au Nigéria. Vous assistez alors à la rébellion du Biafra. Vous achevez votre carrière professionnelle au Moyen Orient en tant que Représentant des Français de l’étranger et Conseiller du commerce extérieur.

 

Mais vous restez un familier du Service. Vous êtes un membre des Bagheera, l’association des anciens du 11ème choc et ne manquez pratiquement aucune fête de la Saint-Michel à Aspretto, puis à Quelern, au centre parachutiste d’entraînement aux opérations maritimes.

Vous considérez vos camarades du Service Action comme votre famille. Vous les entourez de vos précieux conseils et ne manquez jamais de relater une anecdote pour détendre ces hommes et ces femmes d’exception, souvent sous tension et aujourd’hui très sollicités, comme vous pouvez vous en douter.

Le 23 juillet dernier, vous étiez revenu à Saint-Mandrier pour remettre à un jeune capitaine du CPEOM le 1000e brevet de nageur de combat.

Vous étiez heureux et fier de voir que la formidable aventure des nageurs se poursuit, de savoir que ces soldats d’élite continuent d’être aux avants postes de toutes les opérations clandestines du Service Action. Vous aviez vu dans le regard des huit nouveaux certifiés, marins et terriens, leur fierté d’inscrire leurs pas dans les vôtres, d’entrer dans une filiation de héros dont Claude Riffaud et vous êtes les pères fondateurs.

 

Aujourd’hui, Bob, collègue fidèle et compagnon des heures heureuses et moins heureuses de la DGSE, c’est vous qui nous quittez. Vous laissez à chacun d’entre nous une part de l’histoire de notre pays, que vous évoquez avec brio dans vos mémoires. A travers vos ouvrages, vous livrez en filigrane une histoire des services secrets français mais aussi une histoire du SOE,  longtemps ignorée en France.

Vous nous quittez aussi avec quelques secrets, les secrets des services de renseignement pour lesquels vous avez œuvré: SOE, BCRA, DGER, SDECE, DGSE...

 

Sans jamais vous renier, sans jamais oublier, vous êtes toujours resté fidèle à vous-même, au Service et à la France.

Vous avez été un homme de devoir et de convictions, d’enthousiasme et d’ironie, de force de caractère et de traits d’humour fulgurants

Vous avez été un camarade exceptionnel et êtes un héros pour les plus jeunes générations.

En juin 2014, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du débarquement, Sa Majesté la Reine d’ Angleterre, qui n’oublie pas ses soldats, vous remet l’ordre de l’Empire britannique.

La France vous rend aujourd’hui un dernier hommage.

Cher Bob, je veux rassurer les membres de votre famille et leur dire qu’à la DGSE, nous ne vous oublierons jamais!

Vive la République!

Vive la France!

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:45
photo DLEM - Légion Etrangère

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04-05-2015 DLEM  Réf : 129 | 542

 

Comme il est de tradition partout dans le monde, la Légion honore les héros de CAMERONE. Le DLEM n'a pas failli et c'est de jour au milieu de la population Mahoraise que la prise d'armes a rendu hommage aux hommes du capitaine DANJOU.

 

Le 30 avril reste pour les Légionnaires la fête de tradition (la seconde est celle de Noel). Dés 8h30 sous un soleil radieux, les pionniers avec leur hache et tablier de cuir se présentent au public parcouru déjà d'un premier frisson de fierté et d'honneur d'assister à cette prise d'armes.

 

La CCL aux ordres du CNE VANNINI rentre en scène avec son traditionnel chant "en Afrique"suivi de la 1°compagnie qui ne démérite pas et assure avec des voix graves et un pas légion rapidement maitrisé.

 

Le décorum est en place avec les cadres sans troupe et les amicales toujours fidèles au rendez-voous. Après la présentation au LCL(ta) de MESMAY les honneurs sont rendus à l'étendard au son juste des clairons. Second frisson pour le public déjà conquis. Les autorités civiles (monsieur le préfet MORSY) et militaires (GBR REIGNIER commandant les FAZSOI) saluent l'étendard et rejoignent la tribune officilelle particulièrement garnie des principales personnalités de Mayotte.

 

Après une remise de décorations (dont une médaille militaire à un caporal chef du 2°REI en MCD pour 4mois) le moment tant attendu arrive avec l'émouvant récit du combat de CAMERONE prononcé avec passion et justesse par le CNE MARTINET (officier à titre étranger)

 

Cette magnifique cérémonie est bien sûr cloturée par un défilé dans la rue principale de DZAOUDZI LABATTOIR au son du traditionnel boudin. C'est bien connu la rue appartient à celui qui y descend.  "PERICULA LUDUS"

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 06:45
Deux islamistes armés tués en Algérie

 

03 mai 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Deux islamistes armés ont été tués par l'armée à Ain Defla, à une centaine de kilomètres à l'ouest d'Alger, et Bouira, 100 km à l'est d'Alger, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.

 

Un détachement de l'ANP (Armée nationale populaire) a abattu un terroriste ce matin du 3 mai 2015, au niveau de la localité de Sidi Khlifa (préfecture de Ain Defla), affirme le ministère dans un communiqué publié sur son site internet.

 

L'opération a permis de saisir un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et trois chargeurs de munitions, selon le communiqué.

 

Cette opération fait suite à une autre déclenchée samedi par l'armée dans la même localité, et qui avait permis d'éliminer un terroriste et de récupérer un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et deux chargeurs de munitions.

 

L'armée, citée par l'agence APS, a annoncé dimanche soir avoir tué un second islamiste armé à Bouira, à l'est d'Alger, dans une autre opération.

 

Les violences impliquant des islamistes armés, qui ont ensanglanté l'Algérie durant la guerre civile des années 1990, ont considérablement baissé mais des groupes restent actifs notamment dans le centre-est du pays, où ils s'en prennent généralement aux forces de sécurité.

 

Depuis le début de l'année, l'armée a tué 31 islamistes armés en incluant ceux de dimanche.

 

Plus de 100 islamistes armés ont été tués durant l'année 2014, selon l'armée.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale


02/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le samedi 2 mai 2015, le patrouilleur de haute mer de la Marine nationale « Commandant Birot » a porté assistance à trois embarcations signalées en détresse en haute mer, au nord des côtes libyennes. Cette mission de sauvetage était conduite sous la responsabilité du Centre de coordination des opérations de sauvetage de Rome (MRCC Rome - Maritime rescue coordination center).

 

Arrivée sur zone, le « Commandant Birot » a porté secours à plusieurs dizaines de naufragés en détresse et intercepté deux présumés « passeurs ». Au bilan, 217 hommes ont été recueillis par l’équipage de la marine. Deux naufragés ont été pris en charge par le médecin et les infirmiers militaires français à bord.

Le patrouilleur de haute mer de la marine fait actuellement route vers un port italien qui sera désigné par le MRCC Rome.  À leur arrivée à terre, les personnes secourues et les passeurs seront remis aux autorités italiennes.

Depuis la décision du Conseil européen  le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, la France à mis à disposition de l’agence FRONTEX un bâtiment de la Marine nationale. Le Commandant Birot a rejoint le 27 avril la zone de l’opération Triton où il patrouille dans un secteur s’étendant du sud de la Sicile au sud de l’Italie.

 

REPÈRES

 

FRONTEX : créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les États membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux États membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des États membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.

 

OPERATION TRITON : lancée le 1ernovembre 2014 et dirigée depuis l’ICC (International Coordination Center - centre de coordination international) de FRONTEX à Rome, cette opération navale a pour objectif de surveiller et de contrôler les flux migratoires en direction de l’Italie et des autres Etats de l’Union européennes. En cas de détresse en mer, les opérations de sauvetage sont coordonnées par le MRCC de Rome.

 

LE COMMANDANT BIROT : ce patrouilleur de haute mer assure des missions de surveillance de nos approches maritimes (Posture permanente), de service public (sauvetage, police des pêches), d’escorte de bâtiments en zone de crise (lutte contre les trafics, la piraterie et le terrorisme maritime) et des déploiements opérationnels plus lointains (Océan indien, Golfe de Guinée…).

 

LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE : ces actions s’inscrivent dans un cadre interministériel (Action de l’État en mer) et  international pour ce qui est des opérations coordonnées par l’agence européenne FRONTEX. Cette lutte est prioritairement dirigée contre les réseaux criminels qui exploitent la situation des migrants et qui les mettent en danger. Les opérations de lutte contre l’immigration illégale s’apparentent le plus souvent à de véritables actions d’urgence de sauvetage en haute mer, compte tenu de l’état des embarcations dans lesquelles naviguent les migrants. Elles revêtent par ailleurs une dimension humanitaire à laquelle les équipages de la Marine nationale sont formés et entraînés.

En 2014, la Marine nationale a intercepté près de 170 embarcations  et  170 passeurs et porté secours à près de 2 900 immigrants clandestins.

 

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire autour de Gao reste particulièrement tendue. Les groupes armés terroristes, réduits par l’action des forces internationales, cherchent à mener des actions d’éclat à l’encontre de la population pour marquer les esprits et poursuivre leur politique de terreur. 

 

Du 15 au 27 avril 2015, une opération tripartite de reconnaissance de la frontière nigéro-tchadienne a été menée au Sud-Est de Madama, au Niger. L’objectif était d’affirmer la présence des forces armées nigériennes et tchadiennes à leur frontière commune, de dissuader toute action terroriste dans la zone, ainsi que de favoriser le travail conjoint des forces armées régionales.

 

Cette opération aura été marquée par l’excellence des relations et la qualité du travail collaboratif des représentants de chaque nation. Pour cette opération, la force Barkhane était impliquée à hauteur de 100 militaires, alors que les forces partenaires (Niger et Tchad) étaient majoritaires avec plus de 200 soldats engagés.  Sur le terrain, les unités mixtes déployées ont contrôlé 50 véhicules légers et 700 personnes, démontrant ainsi l’intensité du trafic routier entre le Niger et le Tchad. Au bilan, 38 fûts d’essence ont été détruits,  une centaine de munitions et un pick-up saisis.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
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30.04.2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de la poursuite du déploiement de la MINUSCA en province, la force Sangaris a rétrocédé, le 25 avril 2015, l’emprise française de Dékoa. Une cérémonie présidée par le colonel Espitalier, commandant le groupement tactique interarmes (GTIA) Turco, en présence de la préfète de la région de Kémo et du maire de Dékoa, a officialisé le transfert de la base opérationnelle française aux militaires de la MINUSCA récemment déployés à Dékoa. Le désengagement de Dékoa ne signifie pas un retrait de Sangaris de la région. Le GTIA Turco poursuivra ses patrouilles dans la zone, à partir de Sibut.

 

La semaine a été marquée par la visite du Secrétaire général adjoint des Nations Unies, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, monsieur Hervé Ladsous.  Le 28 avril 2015, il a présidé une cérémonie marquant la déclaration de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA.

 

Le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais autour du principe d’une force de réaction au profit de la MINUSCA, avec un GTIA déployé dans Bangui, le couloir central et l’est du pays, et un second déployé selon les besoins, en appui des forces internationales.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:45
photo MinDefFR

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30/04/2015 Ministère de la Défense

 

Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le ministère de la Défense ont été saisis à la fin du mois de juillet 2014 de témoignages d’enfants centrafricains accusant d’agressions sexuelles des militaires français de l’opération SANGARIS.

 

Ces témoignages, recueillis par un agent du BINUCA (Bureau Intégré de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique) assisté de personnels de l’UNICEF, et consignés dans un rapport de la MINUSCA (Mission des Nations Unies en Centrafrique), retracent des faits qui auraient été commis sur une dizaine d’enfants, sur le site de l’aéroport de M’Poko, en Centrafrique, entre décembre 2013 et juin 2014.

 

Au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l’extrême gravité des faits allégués, le ministre de la Défense a alors réagi en prenant toutes les mesures nécessaires pour que les faits et les éventuelles responsabilités pénales et disciplinaires puissent être établis au plus vite. Une enquête de commandement a été immédiatement conduite. Elle sera transmise au Parquet dès lors qu’il en fera la demande.

 

Le jour-même de la réception du rapport du BINUCA le mardi 29 juillet 2014, le ministre de la Défense a saisi le Parquet de Paris sur le fondement de l’article 40 du Code de procédure pénale. Le Parquet de Paris a pu ouvrir immédiatement une enquête préliminaire, toujours en cours. Celle-ci est confiée au commandement de la gendarmerie prévôtale dont des agents se sont rendus en Centrafrique, dès le 1eraoût, pour commencer les investigations.

 

Le ministre de la Défense a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour permettre la manifestation de la vérité. Si les faits étaient avérés, il veillera à ce que les sanctions les plus fermes soient prononcées à l’égard des responsables de ce qui serait une atteinte intolérable aux valeurs du soldat.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:45
Militaires français sous enquête pour des viols d'enfants en RCA

 

29.04.2015 Romandie.com (ats)

 

La justice française enquête sur des accusations de viols d'enfants par des militaires français déployés en Centrafrique. Elles ont été dénoncées dans un rapport interne de l'ONU et révélées mercredi par le quotidien britannique "The Guardian".

Les faits auraient été commis sur une dizaine d'enfants entre décembre 2013 et juin 2014 dans le camp de réfugiés de l'aéroport de M'Poko, à Bangui, qui accueille des personnes déplacées.

L'enquête a été ouverte à Paris le 31 juillet 2014 pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, a déclaré mercredi le ministère français de la Justice. Elle est assortie de demandes d'entraide à l'international. "L'enquête est en cours, nous n'avons pas de commentaire à faire", ajoute le ministère de la justice.

Dans un communiqué, le ministère de la Défense indique avoir été saisi, avec le Quai d'Orsay (ministère français des affaires étrangères), à la fin du mois de juillet 2014 par le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU (HCDH).

 

Lanceur d'alerte suspendu

Selon le quotidien britannique "The Guardian", le document des Nations unies aurait été transmis aux autorités françaises par un membre suédois du HCDH, Anders Kompass, choqué par l'inertie de sa hiérarchie. Haut responsable, il est le directeur des opérations du Haut Commissariat.

"La version préliminaire a été fournie de manière non officielle par un membre de l'équipe aux autorités françaises fin juillet avant même d'être transmise à la direction du bureau du Haut commissaire aux droits de l'Homme", a confirmé a confirmé le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.

"Cela constitue un manquement grave au protocole", ajoute-t-il dans un communiqué. Selon le quotidien britannique, Anders Kompass a été suspendu de ses fonctions la semaine dernière et fait l'objet d'une enquête interne qui pourrait aboutir à son licenciement. Le porte-parole de l'ONU et le conseiller juridique du ministère suédois de la Justice, Anders Rönquist, ont confirmé ces informations.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:45
Combats entre rébellion et armée malienne, deux militaires et un enfant tués dans une attaque

 

29 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bamako - Des combats ont opposé mercredi rebelles et armée malienne, pour la première fois depuis 2014, quelques heures après une attaque surprise tuant deux militaires et un enfant, également imputée à la rébellion par l'ONU et le gouvernement.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé à une cessation immédiate des hostilités, se disant dans un communiqué profondément préoccupé par les graves violations du cessez-le-feu qui ont eu lieu au Mali ces derniers jours, à un moment critique dans le processus de paix.

 

Selon M. Ban, qui mentionne la prise lundi par des groupes pro-Bamako de positions rebelles, mercredi des éléments de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg, NDLR) ont attaqué des baraquements de la Garde nationale à Goundam (région de Tombouctou) tuant deux gardes nationaux et un enfant.

 

La veille, le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) Mongi Hamdi avait déclaré le processus de paix en danger après la reprise des hostilités entre les groupes progouvernementaux et la rébellion, qui a fini par annoncer son intention de parapher l'accord d'Alger, près de deux mois après le camp gouvernemental.

 

Dans un communiqué, le ministère malien de la Défense a affirmé que le MNLA, le HCHUA et leurs alliés terroristes, après avoir assassiné ce matin le chef peloton de Goundam, son adjoint et une innocente fillette, viennent de s'attaquer cet après-midi, à visage découvert, aux forces du Mali régulièrement stationnées à Léré (centre), près de la frontière mauritanienne.

 

La CMA avait prévenu mardi soir qu'il ne lui restait d'autre choix que celui d'user de son droit à l'exercice de la légitime défense pour protéger les populations civiles, ses hommes et ses positions après la prise lundi de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.

 

Elle incriminait des éléments de l'armée malienne et de ses milices des accusations rejetées par le gouvernement qui a assuré lundi soir avoir appris avec une grande surprise et une forte préoccupation les affrontements à Ménaka.

 

- 'Ni vainqueur ni vaincu' -

 

A Léré, un colonel de l'armée malienne joint par l'AFP a fait état d'une attaque lancée depuis 16H00 (locales et GMT) par les groupes de rebelles touareg armés, précisant que les assaillants étaient arrivés à bord de véhicules par l'ouest de la ville, du côté de la frontière.

 

Un élu local interrogé par l'AFP au téléphone a confirmé les affrontements. Nous sommes sous les balles. Tout le monde est caché à la maison. Les rebelles tirent, l'armée malienne aussi, a-t-il affirmé dans l'après-midi.

 

Les combats avaient cessé dans la soirée, une source de sécurité étrangère indiquant qu'il n'y avait ni vainqueur ni vaincu, les rebelles contrôlant le sud-est de la ville et les militaires maliens plusieurs de leurs positions à Léré.

 

Dans la matinée, deux membres de la garde nationale, ainsi qu'un enfant, ont été tués plus au nord-est, à Goundam, par des assaillants non identifiés lors d'une attaque surprise vers 05H00 (locales et GMT) contre le camp de cette composante de l'armée, selon une source militaire malienne dans la région.

 

Les assaillants seraient venus de l'Est. Il étaient en voiture. Ils ont également enlevé un véhicule dans le camp des gardes, a souligné une source de sécurité au sein de la Minusma.

 

M. Hamdi avait adjuré mardi les protagonistes de ne pas dilapider les fruits de mois de négociations intenses, soulignant avoir rencontré dimanche à Nouakchott les représentants de la rébellion qui ont confirmé leur intention de parapher l'accord d'Alger, avalisé le 1er mars par Bamako et ses alliés.

 

Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

 

Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle de Bamako.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:45
Denel finishes acquisition of BAE Systems Land Systems South Africa

 

29 April 2015 by defenceWeb

 

State-owned defence conglomerate Denel has now acquired Land Systems South Africa (LSSA) from BAE Systems, with BAE yesterday announcing the sale of its 75% stake in LSSA.

 

Denel took over the majority ownership stake for R641 million ($53 million) in cash. The complete acquisition cost Denel R855 million, as it also bought the remaining 25% stake from BAE Systems’ partner DGD Technologies.

 

Speaking to defenceWeb last week, Denel Group CEO Riaz Saloojee said that with the acquisition of LSSA, the whole landward mobility capability of the South African National Defence Force will once again be invested in the state. LSSA, Denel Land Systems, Mechem and LMT will be under one roof.

 

Regarding the future of LSSA, Saloojee said Denel plans to grow the division to produce more vehicle capacity than there is at present. LSSA will be focused on the international market, particularly in areas like the Middle East and Africa.

 

“This proposed divestiture will further focus our portfolio on our core capabilities and strong franchise positions in tracked, combat, and amphibious vehicles and weapon systems which represent markets where we possess strong franchise positions and discriminating capabilities,” said Erwin Bieber, president of BAE Systems’ Platforms and Services sector, when the deal was initially announced. “We also recognise that the LSSA employees have made a significant contribution to BAE Systems over the last 10 years, and we believe that transitioning ownership to Denel will better position the LSSA business to achieve its full potential working with a strong South African company.”

 

BAE Systems and Denel signed an agreement to proceed with the sale in August last year, which was anticipated to conclude during the fourth quarter after receiving regulatory and other approvals.

 

LSSA has comprised three business segments employing approximately 500 people. The LSSA business specialises in the design and manufacture of military tactical-wheeled vehicles, mechanical driveline products, precision-machined components and gears, fire directing systems, and remote weapon launching platforms, subsystems and products.

 

LSSA already works with Denel, supplying commander and gunner sights for the Badger 8x8 infantry fighting vehicle being developed by Denel Land Systems for the South African Army.

 

The deal comes as BAE sells off various divisions, such as its Safariland protective clothing and body armour business for $124 million, commercial armoured vehicle activities for $10 million and a small unmanned aerial vehicle business.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:45
Algerian army kills five militants

 

29 April 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Algeria's army killed five militants on Tuesday in the region of Tizi Ouzou east of Algiers, the Defence Ministry said.

 

The militants were ambushed in Akerrou village some 100 km (60 miles) to the east of the capital, the ministry said in a statement. Weapons and ammunitions were seized in the operation.

 

The ministry gave no further details but the region is home to Islamic State's local branch known as Jund Al Khilafa, whose leader Abdelmalek Gouri was killed there in December.

 

Algeria, recovering from more than a decade of violence in the 1990s, is a key U.S. ally in its fight against militants in the Sahel.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 09:45
 [Documentaire] Serval, une brigade au combat


29 avr. 2015 Ministère de la Défense

 

Pendant 52mn, une plongée au cœur de l'opération Serval au Mali.
Près de 5 000 hommes, des centaines de véhicules blindés, des dizaines d'avions de combat et de transport, d'hélicoptères d'attaque et de manœuvre se lancent à la reconquête du territoire malien pour détruire les groupes armés terroristes. Début 2013, la brigade Serval a mené durant quatre mois un combat intense.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:45
NATO and the Djibouti consolidate their cooperation

 

24 April 2015 by NATO Support and Procurement Agency

 

NATO and the Republic of Djibouti have enhanced their cooperation, by concluding on 22 April an agreement to establish a NATO liaison office in Djibouti in support of the Alliance's counter piracy operation, Ocean Shield, in the Gulf of Aden.

 

NATO Deputy Assistant Secretary General for Operations, Ambassador Francesca Tardioli, and the Republic of Djibouti's Minister of Foreign Affairs, H. E Mahmoud Ali Youssouf, signed the agreement.

 

The establishment of a liaison office will facilitate greater operational, logistical and administrative coordination. It will also provide the basis for further dialogue between NATO and the Republic of Djibouti on potential partnership activities in areas of common and mutual interest, including the maritime dimension, NATO said. Djibouti is an active regional partner in the international efforts to prevent and deter the threat of piracy. It is also a strong supporter of the NATO Ocean Shield operation.

 

Ocean Shield was first established in August 2009 and has been subsequently renewed. The current mandate will run until the end of 2016. Since the launch of Ocean Shield, NATO has been working in close cooperation with other actors in the region including the European Union’s Operation Atalanta, the US Combined Task Force 151 and individual country contributors. No successful pirate attacks have been conducted in the area of operation of Ocean Shield since May 2012.

 

The President of Djibouti, H.E. Ismail Omar Guellah visited NATO HQ on 5 March 2014 and met with former NATO Secretary-General Anders Fogh-Rasmussen.

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