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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
Barkhane : Point de situation au 9 avril

 

09/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 avril, les forces spéciales, avec l’appui de la force Barkhane, ont conduit une opération au Nord-Est du Mali, qui a permis la libération vers 5h00 (heure de Paris) d’un otage néerlandais.

 

Lors de cette intervention, deux terroristes ont été tués lors des combats et deux autres se sont rendus. Cette opération a également permis la récupération d’armes et de matériels. L’otage, libéré et en bonne santé, a alors été évacué puis mis en sécurité sur une base française au Mali, avant d’être pris en charge par l’ambassade néerlandaise.

 

Les forces françaises de l’opération Barkhane, déployées pour appuyer les forces de sécurité des Etats du Sahel et la mission des Nations Unies au Mali, poursuivent la traque des groupes armés terroristes responsables de la déstabilisation de la bande sahélo-saharienne.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
Conférence d’ouverture de l’exercice “Obangame Express 2015″

Conférence d’ouverture de l’exercice “Obangame Express 2015″

 

7 avril 2015 par Aviso CDT Bouan

 

Dans le cadre de la mission Corymbe, l’aviso « Commandant Bouan » a participé du 20 au 26 mars 2015 à l’exercice multinational « OBANGAME EXPRESS 2015 ». Planifié par les forces navales américaines, cet exercice dont l’objectif est de renforcer la sauvegarde maritime dans le Golfe de Guinée a rassemblé treize pays de l’Afrique de l’Ouest, les États-Unis, le Brésil et six états de l’Union Européenne dont la France.

 

Articulé autour de différents scénarios, « OBANGAME EXPRESS 2015 » a été l’occasion pour tous les participants d’échanger sur leur méthodes de travail et d’augmenter le niveau d’interopérabilité dans la lutte contre les trafics illicites (pêche, piraterie, narcotrafic, etc.).

 

Dans ce cadre l’aviso « Commandant Bouan » a plus particulièrement coopéré avec les forces armées de Sao Tomé et Principe et les forces navales gabonaises. En effet trois officiers mariniers des gardes côtes de Sao Tomé et Principe ont embarqué pendant 36 heures à bord du « Bouan » pour y découvrir le concept français d’action de l’Etat en mer, puis, au large de Port Gentil, le « Bouan » a mené un exercice d’opération de visite croisée avec l’équipage du patrouilleur gabonais « OMBOUE ».

 

Par ailleurs, le « Commandant Bouan » a mis à profit cette période pour partager ses connaissances de la zone avec les frégates belge « Leopold I », allemande « Brandenburg » et espagnole « Vencedora » et mener différents exercices de tir et de manœuvre.

Exercice de visite au profit des garde-côtes de Sao Tomé et Principe

Exercice de visite au profit des garde-côtes de Sao Tomé et Principe

Exercice avec la frégate belge « Leopold I »

Exercice avec la frégate belge « Leopold I »

Exercice de transfert de courrier avec la frégate espagnole « Vencedora »

Exercice de transfert de courrier avec la frégate espagnole « Vencedora »

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:45
Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

09.04.2015 CLES : Notes d'Analyse Géopolitique

 

Le chaos en Libye menace directement l’Europe

 

Moins de quatre ans après le renversement par l’OTAN du régime de Mouammar Kadhafi, l’heure n’est plus à la désillusion, mais à la franche inquiétude. Instabilité politique et affrontements armés entre factions rivales ont plongé la Libye dans un indescriptible chaos.

La sécurité publique ne cesse de s’y dégrader, et le pays semble plus que jamais au bord de l’implosion, tandis que le ralliement de groupes armés à l’Etat islamique fait craindre le pire, comme le souligne une étude publiée dans la dernière lettre bimensuelle géostratégique La Vigie (28/03/2015).

Déjà fragilisées, les frontières méridionales de l’Europe sont directement menacées. La question n’est plus de savoir s’il va falloir de nouveau intervenir, mais quand, comment, et surtout pour quelle solution politique. Pour ne surtout pas reproduire l’erreur de 2011.

« Toute réflexion quant à l’avenir de la Libye nécessite de revenir sur les événements ayant conduit à la disparition de Kadhafi », prévient dans Le Monde diplomatique Patrick Haimzadeh, diplomate français en poste à Tripoli de 2001 à 2004.

« Huit mois d’un conflit fratricide, doublé de l’implication directe d’une coalition étrangère, ont abouti à l’écroulement du régime. Cette chute, seul objectif politique consensuel des insurgés de l’époque, peut au mieux être qualifiée d’‘issue révolutionnaire’. Mais aucun ordre sociopolitique stable ni à plus forte raison aucun État n’a pu émerger. Cela tient au retour en force des ‘identités primaires’, façonnées et définies par les appartenances locales et les particularismes propres à chaque groupe, ou sous-groupe, ethnique ou tribal ». Comment réunir de nouveau ce qui a ainsi explosé, métastasé ?

 

Un « pays mosaïque » au bord de l’explosion

Pour l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leon, l’objectif est d’aboutir à une réconciliation entre les deux principales coalitions politico- militaires: « Aube de la Libye », d’une part, qui tient Tripoli et son parlement, s’inscrivant dans l’héritage de la « Révolution » anti-Kadhafi, et d’autre part le gouvernement réfugié à Tobrouk, reconnu par la communauté internationale et proclamant sa volonté d’éradiquer les « milices extrémistes et terroristes ».

Le général Khalifa Haftar, un ex-officier du régime de Kadhafi entré en dissidence à la fin des années 1980, soutenu par l’Egypte voisine, domine l’appareil militaire du gouvernement de Tobrouk, dont il souhaite faire l’embryon d’une force authentiquement nationale, à même de désarmer les milices et autres gangs qui sévissent dans le pays depuis l’intervention occidentale.

Vue sous cet angle, la situation se bornerait à une querelle de légitimité politique, à la gestion de ce que les Américains nomment le Nation Building. Ce serait oublier, non seulement la dynamique jihadiste à l’œuvre, ainsi que l’ancienneté de l’ancrage islamiste, mais aussi la fragilité intrinsèque de la « nation » libyenne.

Lorsqu’elle accède à l’indépendance en 1951, la Libye regroupe trois grandes régions historiquement et culturellement très hétérogènes. La Cyrénaïque, colonisée par les Grecs dès leVe siècle av. J.-C., qui a longtemps appartenu à l’Egypte hellénistique avant d’être rattachée à l’Empire romain, et regarde naturellement vers Le Caire. La Tripolitaine, anciennement romaine et de nouveau italienne en 1912 puis de 1923 à 1943, dont l’ouest (Zentan et jebel Nefusa) reste dominé par les Berbères.

Le « Grand Sud » enfin, avec notamment le Fezzan, où Touareg et Boutou contestent l’autorité des Arabes de la côte… Les Frères musulmans, établis dans le pays depuis 1935, sont particulièrement influents, en particulier autour de leur fief de Benghazi. Soutenu par Londres, c’est d’ailleurs le chef de la confrérie qui est intronisé à l’indépendance sous le nom d’Idriss 1er.

Parvenu au pouvoir à l’issue d’un coup d’État militaire en 1969, qui dépose Idriss, Kadhafi met en place une structure étatique d’apparence moderne. Mais elle ne repose en fait que sur des alliances temporaires avec les principales tribus du pays.

« En échange de leur fidélité, il leur octroyait des postes au sein de l’armée, de l’administration et leur redistribuait une partie des ressources d’hydrocarbures », expliquent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville dans une analyse publiée par la La Vigie (28/03/2015).

« L’État libyen se superposait en réalité sur les appartenances tribales qui avaient l’essentiel du pouvoir. En 27 ans de pouvoir, la base de soutien tribal de M. Kadhafi s’est progressivement réduite. En intervenant militairement en 2011, la coalition dirigée par la France et le Royaume-Uni a fait s’écrouler ce fragile équilibre tribal et a contribué à relancer l’opposition islamiste radicale muselée par M. Kadhafi. »

 

La menace islamiste

Dans une récente tribune pour Le Monde (31/03/2015), Jean-Marie Guéhenno, PDG de l’International Crisis Group et Issandr El Amrani, son directeur de projet pour l’Afrique du Nord, soulignent « la réalité d’un enjeu stratégique de premières importances »: « Si l’État libyen n’est pas préservé, c’est un croissant jihadiste, de Boko Haram au Nigeria à l’Etat islamique en Syrie qui se dessine aux portes de l’Europe ».

Et d’estimer que « diplomatie, retenue militaire et patience sont les seuls remèdes pour la Libye », avec l’engagement de négociations politiques sous l’égide de l’ONU. Sauf que, loin de s’apaiser, la situation ne cesse de se dégrader sur le terrain.

Les deux auteurs n’écartent d’ailleurs pas le risque que l’EI, qui ne représenterait aujourd’hui qu’un millier de combattants autour de quelques villes (Derna, Benghazi, Syrte et Sabratha), « puisse attirer des individus en mal de protection, d’autres groupes islamistes, des criminels, des anciens fidèles de Kadhafi ou des membres de tribus qui ont perdu leur influence après 2011. Des combattants étrangers se sont réfugiés dans des villes comme Derna, où des campements d’entraînement jihadistes ont été implantés. Des groupes radicaux venus des pays du Sahel ont été repérés au sud-ouest de la Libye. »

Le danger est de voir s’opèrer une jonction entre les combattants de l’EI, au Nord, et ceux d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), implantés aux confins du Niger et de l’Algérie, et dont l’action vers le Sud est pour partie entravée par le déploiement de la force militaire française Barkhane.

Sachant que bien d’autres bandes « islamo-mafieuses » à recrutement tribal opèrent sur le territoire, comme le Groupe islamique de combat libyen (GICL), fondé en 1995 par des moudjahidins de retour d’Afghanistan, ou Ansar al Charia, proche d’Al Qaida.

La « Libye utile » étant concentrée sur la côte, c’est dans cette région que se joue pour une bonne part l’avenir du pays. Notamment en Cyrénaïque, devenue « à la fois le point d’aboutissement de tous les trafics transsahariens et la plaque tournante de leurs exportations à destination de l’Europe, dont celui de la cocaïne qui, venant d’Amérique du Sud, transite désormais par le Bénin et le Nigeria avant d’être transportée vers le Nord par les islamistes de Boko Haram puis par les jihadistes qui tiennent le sud libyen. Ces mêmes réseaux islamo-mafieux contrôlent le flux de l’immigration clandestine qui aboutit à Malte et à Lampédusa » (L’Afrique réelle n°50, 02/2014).

 

Vers une nouvelle intervention militaire…

Vaste et sous-peuplée (1759540 km2 pour 6,5 millions d’habitants), à 90 % désertique, la Libye est un couloir traditionnel d’échanges entre l’Afrique subsaharienne et la Méditerranée. Ce sont en particulier les enjeux migratoires qui avaient permis au régime khadafiste de renouer avec l’Europe (accord de lutte contre l’immigration irrégulière avec l’Italie en 2003, instauration d’un visa libyen pour les étrangers en 2007…).

L’afflux de migrants sur les côtes italiennes depuis la chute de Kadhafi (231314 ces 7 dernières années, dont 170000 rien qu’en 2014, et encore 3 528 pour le seul mois de janvier 2015), les drames qui en résultent souvent, témoignent de l’urgence à agir.

« À la question sécuritaire des islamistes s’ajoute celle, centrale, du trafic transsaharien, notamment dans le couloir entre Niger et Libye », confirment Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville.

La situation est d’autant plus explosive que les puissances régionales interfèrent déjà dans les conflits tribaux et religieux. La Turquie et le Qatar soutiennent le gouvernement de Tripoli. Le Soudan est soupçonné de livrer des armes à l’Etat islamique et aux Frères musulmans.

Et l’Egypte arme le gouvernement de Tobrouk pour sécuriser sa frontière. Elle est d’ailleurs déjà intervenue militairement le 16 février 2015, à la suite de l’assassinat de 21 Coptes égyptiens par l’EI.

En cas d’échec de la médiation de l’ONU, la dégradation de la situation sécuritaire au nord de la Libye rend pratiquement inévitable une intervention étrangère. Vraisemblablement via une coalition régionale (Niger, Tchad, Égypte, Algérie) soutenue par des États occidentaux (France, Royaume-Uni, Italie, États-Unis).

Reste qu’une telle intervention nécessite la définition préalable d’une solution politique acceptable, tant par les Libyens que par les puissances régionales aux intérêts divergents. « Si une personnalité consensuelle n’était pas trouvée, le pays risque immanquablement d’éclater en plusieurs morceaux, préviennent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville. L’Égypte aura alors tout intérêt à créer une zone tampon en Cyrénaïque, de même que l’Algérie dans sa zone frontalière, tandis que la côte de Tripoli à Syrte risquera de se transformer en un émirat islamiste de non-droit sur le modèle de la Somalie. »

Et pouvant fédérer des groupes islamistes jusqu’alors antagonistes, réalisant le risque que toutes les puissances cherchent à éviter.

 

Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

Pour aller plus loin :

  • « Quelle solution à la crise libyenne ? », par Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville, note du groupe Synopsis publiée par La Vigie n°13, www.lettrevigie.com, 28/03/2015 ;
  • « En Libye, ce n’est pas le chaos, c’est la guerre », par Patrick Haimzadeh, Le Monde diplomatique, avril 2015 ;
  • « Libye : Jusqu’où peut aller la dissociation territoriale ? », L’Afrique réelle n°50, février 2014.
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:45
Barkhane : portrait d’un coordinateur tactique drone du Detair de Niamey

 

09/04/2015 Sources : EMA

 

Le lieutenant Nicolas est déployé au sein du détachement air (Detair) de Niamey dans le cadre de l’opération Barkhane. En qualité d’officier renseignement, il est un élément indispensable de l’équipage drone. Son rôle est déterminant pour chacune des missions confiées à son escadron.

 

Issu d’une famille de militaires et curieux de nature, sa passion pour l’histoire, la géopolitique, les cultures étrangères l’amène très rapidement à choisir le renseignement. Après une « prépa » scientifique il entre à l’École de l’air pour trois ans d’études. Son classement lui permet d’être pris dans la spécialité à laquelle il aspirait et de passer un an au centre de formation interarmées au renseignement de Strasbourg. Pour sa première affectation, il intègre l'escadron de drones 1/33 Belfort à Cognac.

 

Déployés sur la bande sahélo-saharienne, les drones stationnés sur le Detair de Niamey réalisent des missions d'appui renseignement aux opérations de la force Barkhane. Au sein d’un équipage composé d’un pilote, d’un opérateur capteur et d’un opérateur image, le lieutenant Nicolas est le responsable tactique de la mission et le référent renseignement. « Mon rôle est de mettre en musique la mission en articulant les capacités du drone avec la demande des unités opérationnelles en matière de renseignement. La base d’interprétation, acquise à travers ma passion de recherche constante sur les civilisations étrangères et leur culture, associée à l’expérience tactique acquise au fil des missions me permet de mettre ces connaissances en action. »

 

Lors d’une mission, le lieutenant Nicolas et le détachement drones du Detair de Niamey sont présents à chaque phase. Leur contribution majeure  permet de fournir des renseignements en amont pour affiner la préparation mais aussi d’avoir un rôle tactique d’appui aux forces terrestres durant l’opération. « Nous avons pour rôle de surveiller, informer et aider à acquérir la meilleure connaissance de l’environnement possible pour l’intervention. »

Barkhane : portrait d’un coordinateur tactique drone du Detair de Niamey
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:30
La France prend le commandement de la Task Force 150

 

9 Avril 2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 avril 2015, le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a pris le commandement de la Task Force 150, succédant ainsi au commodore canadien Brian Santarpia. La passation de commandement entre les états-majors canado-australien et français s’est déroulée à bord du bâtiment et de ravitaillement (BCR) Var, au large de Manama, au Royaume de Bahreïn.

 

La cérémonie était présidée par le vice-amiral d’escadre John Miller, commandant la 5ème flotte américaine et les Combined Maritime Forces (CMF), en présence des ambassadeurs français et canadien à Bahreïn. Pour la neuvième fois depuis sa création en 2001, la France assurera le commandement de la TF 150, avec un état-major embarqué à bord du BCR Var.

 

Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF 150a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont une source d’instabilité dans ces régions traversées par de grandes routes commerciales.

 

Durant son mandat, la France sera à la tête d’une force navale multinationale répondant à cette mission. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participeront à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduiront des opérations de sécurité maritime. La France est aussi la seule nation à assurer le commandement de la force depuis la mer. Le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a rappelé au cours de la cérémonie de passation : « L’une de nos principales préoccupations doit être d’assurer la sécurité et la protection des voies de communication maritimes stratégiques contre de potentielles attaques terroristes. La Task Force 150 assure cette mission avec succès depuis plus d’une décennie, et la France y apporte une contribution récurrente. »

 

L’opération Enduring Freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001, rassemble une coalition de nations dont la mission est de lutter contre le terrorisme et le trafic d’armes. Les différents Etats membres de la coalition fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. La TF 150est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain. La première, la TF 151,concerne la lutte contre la piraterie, et la deuxième, la TF 152, la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont dix-huit participent à la TF 150.

La France prend le commandement de la Task Force 150
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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:45
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

 

02/04/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

La frégate Léopold I prenait part à l’initiative américaine Obangame Express 15 du 17 au 28 mars dernier dans le Golfe de Guinée. Les 150 membres d’équipage formaient les marines locales à lutter contre les pratiques illégales dans la région.  

 

 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Vidéo : Clint Soete

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:45
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense


07.04.2015 europe1.fr
 

Le général Grégoire de Saint-Quentin, chef du commandement des opérations spéciales, est revenu sur l'opération de l'armée française qui a conduit à la libération de l'otage néerlandais lundi au Mali.

 

Rare dans les médias, le chef du commandement des opérations spéciales (COS), Grégoire de Saint-Quentin, a raconté au micro d'Europe 1 les coulisses de l'opération ayant abouti à la libération de l'otage néerlandais, Sjaak Rijke, lundi dans le nord du Mali.

 

Comment s'est préparée l’opération ? "C'est une grande fierté et une grande satisfaction. L'opération, qui a eu lieu cette nuit, a été précédée d'une phase de renseignement. Il faut savoir que localiser le campement sur lequel l'otage était détenu a été extrêmement long. Ce sont des opérations qui nécessitent énormément de moyens et qui mobilisent notamment la direction du renseignement militaire et de la DGSE. Une fois que nous avons eu une bonne vision de la zone, nous avons déclenché l'action."

 

Comment s'est-elle déroulée ? "Cet otage était détenu dans un endroit extrêmement reculé, loin de tout, au milieu d'une zone désertique. C'est donc une manœuvre extrêmement complexe d'y amener des moyens et des capacités militaires, car il faut rester discret jusqu'à la fin pour avoir la meilleure finesse possible dans l'action. Ceci a donc nécessité un certain nombre de moyens d'infiltration sophistiqués pour amener l'équipe d'assaut au plus près, sans qu'elle soit dévoilée par les preneurs d'otage, qui sont extrêmement déterminés dès lors qu'ils sont menacés."

 

Combien d'hommes mobilisés ? "Une vingtaine d'hommes a été mobilisée pour donner l'opération. Dans cette situation, on cherche à encadrer l'objectif en s'infiltrant le plus discrètement possible sans être dévoilé. C'est ce qu'il s'est passé, même si dans les dernières dizaines de mètres, une équipe de sentinelles des preneurs d'otage a ouvert le feu sur nos hommes, engageant une riposte. Nos hommes ont tué deux preneurs d'otage, deux autres se sont rendus, et l'otage a été libéré. Tout cela s'est passé en quelques secondes.

Il faut leur rendre hommage, car ce sont des opérations très complexes qui mettent en oeuvre énormément de moyens. Il ne s'agit d'ailleurs pas que des moyens des forces spéciales, mais aussi des armées. Il y a finalement peu de pays capables de conduire de telles actions, je crois que nous pouvons en être fiers."

 

Quelle a été la réaction de l'otage ? "L'otage nous est tombé dans les bras, il nous paraît en bonne santé mentale et physique. Il a réussi à garder le cap, malgré 1.224 jours de détention. Il était placé à l'isolement, et n'avait que ses geôliers avec qui dialoguer. Il a un temps été détenu avec le Français Serge Lazarevic."

 

Que sait-on de sa détention ? "Pour l'instant, nous savons encore peu de chose. Mais il nous a dit assez spontanément que ce qui l'avait aidé à tenir, c'est d'avoir tous les jours imaginé refaire sa maison, pierre par pierre et brique par brique. Voire même, quand il le pouvait et avec les matériaux qu'il trouvait dans le désert avec le peu de liberté de mouvement qu'il avait, d'en faire la maquette dans le sable pour se concentrer sur ce qui lui était cher. Il refaisait comme ça sa maison et son jardin, tous les jours, jour après jour."

 

Ces opérations sont-elles dangereuses ? "C'est toujours dangereux. Encore une fois, nous cherchons à protéger la vie de l'otage jusqu'au dernier moment. Nous concevons le risque, et sommes donc conscients d'être exposés à une réaction de l'ennemi."

 

Que sait-on des preneurs d'otage ? "Nous ne savons pas à quel groupe ils appartiennent. Je pense que les différents débriefing, et notamment celui de l'otage, apporteront davantage d'informations. Ils étaient puissamment armés, ils avaient un véhicule pour transporter leur otage et étaient discrètement installés.

D'où l'importance des moyens de renseignement pour pouvoir les trouver. Il faut imaginer que le Nord du Mali fait la taille de la France : cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin si les moyens de renseignement ne sont pas suffisamment étoffés."

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 11:45
Juan de Nova, 45 jours d’autarcie

 

05/04/2015 SCH Beltran  - armée de Terre

 

Surveiller pendant 45 jours l’île déserte de Juan de Nova. Il ne s’agit pas d’un nouveau programme de téléréalité, mais bien d’une mission confiée aux soldats de l’armée de Terre.

 

Les militaires du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa) ont la charge d’assurer la souveraineté française de ce petit territoire situé dans le canal du Mozambique. Coupés du monde, les parachutistes amorcent leur mission par une relève minutieuse et détaillée. S’en suivent 45 jours d’autonomie pendant lesquels les militaires participent à l’entretien des infrastructures et au soutien des programmes scientifiques.

 

Aperçu de la mission en images.

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 11:45
Centre d’aguerrissement tropical de la Réunion

 

05/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Le centre d’aguerrissement tropical de la Réunion (CATR) offre aux militaires de l’armée de Terre les moyens d’entretenir et de développer leurs capacités opérationnelles.

 

Placé sous l’autorité du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, le centre forme les unités tournantes déployées sur l’île de la Réunion. Les stages, intenses et pédagogiques, durent 3 semaines et renforcent la cohésion des soldats.

 

Description.

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

06/04/2015 Sources : État-major des armées  

 

Le 6 avril, les forces spéciales françaises, avec l’appui de la force Barkhane ont conduit une opération dans le Nord-est du Mali qui a permis la libération vers 5H00 ce matin (heure de Paris) d'un otage néerlandais, Sjaak RIJKE, retenu par des groupes terroristes sahéliens depuis son enlèvement à Tombouctou en 2011.

 

Lors de cette intervention délibérée, 2 terroristes ont été neutralisés et 2 autres se sont rendus aux soldats français.

 

L'otage a alors été évacué puis mis en sécurité sur une base française au Mali. Il est actuellement en bonne santé. Cette opération a également permis la récupération d’armes et de matériels.

 

Les forces françaises de l’opération Barkhane, déployées pour appuyer les forces de sécurité des Etats du Sahel et la mission des Nations Unies au Mali, poursuivent la traque des groupes armés terroristes responsables de la déstabilisation de la bande sahélo-saharienne.

 

photo EMA

photo EMA

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 mars 2015, le nouveau commandant (COMANFOR) de la force Sangaris, le général Pierre Gillet, a rendu visite aux soldats du groupe tactique interarmes (GTIA) Turco, déployés sur la base opérationnelle de Bambari en république Centrafricaine.

 

Pour ce premier passage dans la ville de Bambari, le nouveau COMANFOR de la force Sangaris a rencontré les acteurs principaux de la ville, dont le maire de Bambari, monsieur Matchipata, le responsable du bureau de la MINUSCA politique, Monsieur Mayoyo et la responsable des droits de l’homme de l’ONU, madame Hoffman. Ces entretiens ont permis d’évoquer la préparation du forum de Bangui et la tenue des prochaines élections présidentielles.

 

Lors de cette visite, le général Gillet a bénéficié d’un point de situation sur l’environnement sécuritaire dans la ville de Bambari. Il s’est en effet entretenu avec le colonel Espitallier, commandant le GTIA Turco, sur les capacités opérationnelles de la force Sangarisdans cette région et les missions qui lui sont confiées, dont l’appui à la MINUSCA, la sécurité de la population et le contrôle de zone sensibles.

 

Avant de quitter la base opérationnelle, le général a visité les différentes installations de la force française et a rencontré l’ensemble du personnel militaire engagé sur Bambari.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération SANGARIS, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération SANGARIS vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 07:45
photo EMA / FFCI

photo EMA / FFCI

 

03/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 27 mars 2015, un détachement des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a conduit une mission de présence dans le département de Tumodi au nord d’Abidjan.

 

Ce détachement était composé de deux sections d’infanterie du 1er régiment de tirailleurs et d’une section du 3e régiment de Génie, d’une équipe des transmissions et d’une équipe médicale. Cette mission de présence, réalisée en étroite collaboration avec les autorités locales et traditionnelles, avait pour objectif  de permette la prise de contact avec la population.

 

Accueillis chaleureusement, les militaires des FFCI se sont installés au cœur des villages de Bofia, Konankokorekro et Afotobo, dans des bâtiments prêtés par les villageois. Insérés dans la vie locale, ils ont patrouillé, pris contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières, et nouer des liens avec la population tout en renforçant leur connaissance du terrain.

 

Cette mission de présence a également été l’occasion de réaliser des actions civilo-militaires simples au profit des habitants de la région. Les fantassins et sapeurs français ont ainsi réparé une pompe à eau, dégagé un sentier obstrué par des arbres tombés pendant un orage, et distribué une centaine de kits scolaires au profit de chaque école primaire des villages. L’équipe médicale a quant à elle reçu en consultation une centaine d’adultes et d’enfants des villages alentours. Elle a pu ainsi dispenser de nombreux soins dans le cadre des actions d’aide médicale à la population.

 

Les forces françaises stationnées en Côte d’Ivoire (FFCI) constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Ouest de l’Afrique et un réservoir de forces. Base de soutien logistique aux forces engagées dans la bande sahélo-saharienne, elles agissent dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Côte d’Ivoire et la France en assurant des missions de coopération militaire avec les forces armées ivoiriennes. Par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, elles assurent la protection des ressortissants, si nécessaire.

photo EMA / FFCI

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

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03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 29 mars, dans le cadre de l’exercice WAKRI 15, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe Jeanne d'Arc ont conduit un exercice amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées. Les forces américaines basées au Camp Lemonnier ont également participé à cet entraînement.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent alors des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

L’exercice s’est axé autour du regroupement, de la protection et de l’évacuation de ressortissants français en voyage touristique dans un pays fictif. Les chalands du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ont embarqué des militaires du 5e régiment interarmées d’Outre-mer, qui formaient un Groupement Tactique Embarqué (GTE). Ils ont organisé un état-major à bord du Dixmudepour conduire l’opération d’évacuation des ressortissants puis, par la suite, les militaires français ont débarqué sur les côtes pour aller récupérer les ressortissants. Un sous groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre a également participé à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et deux hélicoptères Gazelle, afin d’appuyer les troupes au sol.

 

Les militaires mobilisés ont multiplié les manœuvres pour rechercher et sécuriser les touristes, qui ont pu être évacués des zones sensibles et embarqués sur le Dixmude. Pour réussir cette mission, il a fallu conduire des actions de recherche de renseignements, réaliser des évacuations sanitaires, faire face à des embuscades, dans un contexte réaliste simulé pour l’exercice.

 

Militaires français et américains ont ainsi confronté leur savoir-faire et leurs procédures de combat avec le souci permanent de remplir la mission. Au terme de l’exercice, le groupe Jeanne d’Arc a alors pu observer une relâche de deux jours avant de poursuivre sa route vers la mer du Japon.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo EMA / Marine Nationale

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03/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’exercice Wakri, l’enseigne de vaisseau Romain se remémore, lors de sa séance d’acclimatation nécessaire à la préparation physique face aux conditions climatiques difficiles de Djibouti, les propos du capitaine de vaisseau de Briançon, commandant le BPC Dixmude et le groupe Jeanne d’Arc. Ce nageur de combat et ancien commandant du commando Hubert avait en effet demandé aux marins "Où étiez-vous dans votre tête quand vous courriez sur le pont d'envol ? Moi, quand je me prépare à aller à Djibouti, dans la tête j'y suis déjà, je suis sur le terrain avec mes hommes"

 

Ces propos résonnent dans la tête de Romain et dans celle des marins présents. Issu de la promotion 2012 de l’Ecole Navale, Romain est aujourd’hui sur le sol de Yellowland, et cela fait des heures qu’il marche avec son groupe sous un soleil de plomb et qu’il subit la rudesse des éléments. Habitué à celle de la mer et à l’épreuve de la tempête, la réalité du terrain djiboutien s’impose à lui, et cela ne se prépare pas à la légère.

 

"Il faut vous demander comment vous réagiriez face à un événement. Se mettre en situation, avant une action, c'est vital pour bien se préparer moralement". Ces phrases prennent tout leur sens lorsque plus tard, en plein milieu de nuit, Romain et son groupe sont pris à partie dans une embuscade. Ils sont dans un virage dans une zone découverte. Les premiers coups de feu détonnent. Les forces adverses, simulées pour l’exercice, sont à un point de positionnement en hauteur et avaient une vue idéale sur la progression du groupe de Romain. Cela dure dix minutes interminables avant de pouvoir décrocher vers un point de repli à 200m de là. Dix minutes pendant lesquelles des hommes de son groupe ont été blessés.

 

Après une longue attente en silence, la marche reprend vers une zone identifiée à 5 km de là. L’objectif est de pouvoir établir un bivouac et surtout de pouvoir effectuer au lever du jour une évacuation sanitaire des blessés via hélicoptère. La progression est longue, il fait nuit noire maintenant, la lune a disparu depuis une heure. Romain a tout le temps de méditer les paroles du commandant. "Avez-vous déjà pensé à ce qui peut vous arriver en tant que militaire ? Aller au combat, risquer sa peau et celle de ses hommes, donner la mort. Vous êtes de futurs chefs. Etre militaire, c'est se sacrifier, et quand je dis se sacrifier, je ne parle pas que de l'aspect "donner sa vie", je parle aussi du sacrifice quotidien. Vous devez vous y préparer". Après cette première journée d’exercice, ces paroles prennent tout leur sens.

 

L’exercice se poursuivra avec une seconde mission pour Romain et son groupe, mais déjà la réalité du terrain aura marqué les esprits et rappelé à tous leur métier premier. "L'exercice Wakri : 4 jours pour montrer que vous êtes militaires, 4 jours pour réfléchir à votre condition de militaire".

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 07:45
South African continental peacekeeping deployments extended for another year

 

01 April 2015 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

President Jacob Zuma wearing his SA National Defence Force (SANDF) commander-in-chief hat has committed South Africa to more than R1,4 billion in expenditure over the next 12 months on three separate out-of-country military deployments.

 

None of the three – to the Democratic Republic of Congo (DRC), Sudan and in the Mozambique Channel – are new. All three see South African airmen, medics, sailors and soldiers stand alongside uniformed counterparts from Africa and other parts on the world in either peace support or peacekeeping missions (DRC and Sudan) and keeping territorial waters safe from pirates (Mozambique).

 

Zuma yesterday (March 31) informed Parliament of the “extended employment of troops” according to a statement issued by the Presidency.

 

A total of 1,388 SANDF members will find themselves in the DRC between now and March 31 next year serving “in fulfilment of international obligations of the Republic of South Africa towards the United Nations”. The Presidential statement indicates all will be part of the Force Intervention Brigade (FIB), operating under the MONUSCO umbrella in the strife-torn central African country. According to the UN there are currently 1,322 uniformed South Africans in the overall MONUSCO mission.

 

The cost of the DRC deployment is R909,687,562.

 

The SANDF will between now and March 31 next year ensure 850 SANDF members find themselves in Darfur, Sudan, as part of the hybrid AU/UN UNAMID force. This deployment is also “in fulfilment of international obligations” and will cost R369,079,895 for the 12 months.

 

South Africa’s third and final military commitment outside own borders is the Southern African Development community (SADC) counter-piracy tasking Operation Copper.

 

“Two hundred and 20 members of the SANDF were employed to monitor and deter piracy and other related illegal maritime activities along the Southern African coast of the Indian Ocean. They were employed for the period for the period April 1, 2014 to March 31, 2015 and the employment has now been extended to March 31, 2016,” the statement said.

 

South Africa is the lead country in this deployment supplying a naval platform as well as aerial support and the associated manpower. The next 12 months of Operation Copper cost R 127,027,773.

 

The UN mission in the DRC – MONUSCO - is the largest of its 16 peacekeeping missions internationally with troop, police and military expert contributions coming from 55 countries. There are currently 21,067 of these in the DRC at present according to the latest UN statistics. Countries are literally an A (Algeria) to Z (Zambia).

 

In Sudan, South Africans find themselves alongside soldiers, police and military experts from 43 other countries in a total combined AU/UN force of 15,863. UN statistics indicate there are currently 783 South African soldiers in the country.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:45
photo EMA

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02/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 mars 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Groupement de transport opérationnel (GTO) basé sur le détachement air (DETAIR) de Niamey au Niger, a réalisé une mission tactique de transport au sein de la bande Sahalo-saharienne. L'objectif de la mission était d’effectuer un « largage gravité » en vivres et matériels au-dessus du Nord Mali, dans la région de Terz, afin de ravitailler des unités du fuseau Ouest de Barkhane stationnées ponctuellement dans cette région.

 

Par ailleurs, la force poursuit l’exploitation du renseignement collecté lors des dernières opérations conduites. Du 28 mars au 2 avril 2015, Barkhane a procédé à des fouilles de points d’intérêt dans la région de Timétrine, à environ 200 km au SO de Tessalit. Ces points d’intérêt ont été identifiés grâce à des renseignements collectés dans le Tigharghar courant mars. Leur investigation, a permis de saisir un stock important d’armement et munitions, incluant près de 15 000 munitions, 450 obus, 10 roquettes de 122mm, mais également 1,4 tonnes de matière explosive (nitrate d’ammonium). Ces caches, qui pourraient dater de plusieurs années, laissent penser qu’elles ne sont pas l’aboutissement de mouvements récents dans la région. Ces opérations permettent à nouveau d’affaiblir les capacités d’action des terroristes.

 

Enfin, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) ont poursuivi quotidiennement leurs patrouilles aux côtés des forces maliennes et de la MINUSMA sur leurs quatre points d’appuis au Mali : ils ont ainsi appuyé une quinzaine de patrouilles cette semaine à Tessalit, Kidal, Ansongo et Tombouctou.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMAphoto EMA

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:45
photo EMA / Armée de Terre

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02/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 mars, le général Gillet(6ème BLB) a succédé au général Bellot des Minières (1èreBM) à la tête de Sangaris.

 

Après avoir sécurisé Bangui et permis son ravitaillement, avec l’extension progressive du contrôle de l’Ouest du pays, en particulier jusqu’à la frontière camerounaise, le mandat du général Soriano s’était  achevé par l’engagement de la force Sangaris vers l’Est du pays. Capitalisant sur cette ouverture, le mandat du général Bellot des Minières aura été marqué par trois points majeurs :

-          le contrôle progressif et systématique de la zone Est, souvent dans des conditions marquées par l’opposition de groupes armés hostiles au processus de réconciliation nationale ;

-          l’accompagnement du déploiement de la MINUSCA, poursuivant en cela pleinement le rôle de « bridging force » de l’opération Sangaris ;

-          l’appui au processus des consultations qui ont constitué le préliminaire au Forum de Bangui.

 

Le général Bellot des Minières quitte la Centrafrique à la veille de ce forum qui constituera une étape majeure dans le processus de reconstruction et qui ouvre plus largement le champ au développement des piliers politiques, économiques et judiciaires qui seuls permettront d’envisager un règlement de la crise dans la durée.

 

Sur le terrain, la situation est restée calme cette semaine dans le pays. Les autorités de transition poursuivent leurs efforts de restauration de la sécurité publique. En province l’effort porte sur Bambari ainsi que sur l’axe Bangui-Sibut pour lutter contre les groupes armés et coupeurs de route qui y sévissent.

 

La semaine précédente avait été marquée par la visite de la chef d’Etat de transition à Ndélé, samedi 21 mars, afin de réaffirmer l’autorité de l’État dans cette ville. La délégation était composée du nouveau préfet de Ndélé, de 19 professeurs, et de 6 gendarmes. Cette visite a permis de rassurer les habitants et de lancer un message fort notamment au groupe armé FPRC qui s’oppose encore aux autorités de transition. La dernière visite d’un chef d’État centrafricain sur Ndélé remontait à 2011.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:50
Defence spending 2014: the big picture

 

According to the 2015 Military Balance, published recently by the International Institute for Strategic Studies (IISS), global defence expenditure hit historic highs in 2014. With a total of $1.604 trillion spent, the overall increase is largely attributable to three regions: Asia, the Middle East and North Africa (MENA), and Russia and the post-Soviet space.

This growth has been accompanied by more assertive, if not overtly belligerent actions by some states in their respective environments, in turn triggering military build-ups at regional level.

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:45
Nigeria: Violent accrochage entre Boko Haram et coalition régionale après la reprise d’une localité stratégique

 

1 avril 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Un violent accrochage s’est produit mercredi matin entre les islamistes de Boko Haram et les armées du Tchad et du Niger après la reprise par la coalition régionale de Malam Fatori, une localité stratégique du nord-est du Nigeria, a-t-on appris mercredi de source militaire nigérienne.

 

Le violent accrochage s’est produit entre Malam Fatori et la ville nigérienne frontalière de Bosso, a indiqué un haut gradé nigérien, sans plus de précision.

L’armée nigérienne devrait publier prochainement un communiqué du bilan des combats, a-t-il ajouté.

Une source humanitaire a fait état de nombreux blessés côté tchadien et nigérien, des ambulances faisant depuis 12H00 locales (11H00 GMT) la liaison vers l’hôpital de Diffa, la capitale du sud-est nigérien.

Des morts et des arrestations sont à attendre parmi les combattants de Boko Haram, a-t-elle poursuivi.

Un responsable civil de Diffa a indiqué à l’AFP avoir vu des blessés civils et militaires dans une ambulance, sans autres précisions.

Les armées du Tchad et du Niger ont repris mardi Malam Fatori aux insurgés islamistes de Boko Haram.

Malam Fatori est tombée depuis hier (mardi) soir, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée nigérienne, Moustapha Ledru.

La ville est sous notre contrôle. On est en train de faire du ratissage, s’est félicité un gradé nigérien. Les éléments de Boko Haram ont fui, il n’y a pas eu de résistance hormis quelques accrochages avec des éléments isolés, finalement neutralisés, faisant une dizaine de morts parmi les islamistes, a-t-il poursuivi.

Les combattants en fuite de Boko Haram se sont dirigés une partie vers le lac Tchad (voisin), une partie vers le sud, a-t-il dit.

La prise de Malam Fatori est importante pour la coalition régionale, qui poursuit son offensive contre le groupe armé nigérian. Cette ville frontalière du Niger avait été identifiée comme le principal lieu de repli des combattants de Boko Haram après plusieurs défaites.

L’armée nigériane, qui a repris depuis quelques semaines une offensive contre Boko Haram, affirme à l’inverse que Malam Fatori est sous son contrôle.

Depuis leur entrée le 8 mars dans le nord-est du Nigeria, les troupes tchadiennes et nigériennes avaient fait de Malam Fatori un objectif majeur.

Après la capture rapide de la ville nigériane de Damasak, les militaires de la coalition sont allées d’ouest en est, sur un axe qui longe la frontière nigérienne, reprenant les localités de Gachagar, Talagam, Abadam, puis Malam Fatori.

Des milliers de soldats nigériens et tchadiens sont impliqués dans l’offensive au nord-est du Nigeria. Le Tchad, qui intervient de part et d’autre du lac Tchad, est également actif sur un second front plus au sud, en territoires camerounais et nigérian

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:35
Denel signs MoU with Strand Aerospace Malaysia

 

01 April 2015 by defenceWeb

 

In line with ongoing defence collaboration between South Africa and Malaysia, Denel Aerostructures has signed a memorandum of understanding with Strand Aerospace Malaysia covering knowledge transfer and possible subcontracting work.

 

The agreement was signed on 17 March during the Langkawi International Maritime and Air Defence Show (LIMA) in Malaysia. Under the agreement, Denel staff will help Strand strengthen is technical capabilities in the area of Finite Element Analysis (FEA), through engineer mentoring and knowledge provision. Denel is also considering giving Strand design and engineering work packages.

 

The collaboration is part of the number of defence and high-technology indirect offset initiatives between South African and Malaysian companies, managed by Malaysia Industry Group for High Technology (MIGHT) and the Technology Depository Agency (TDA).

 

In 2011 Denel Land Systems signed a contract to supply a range of turrets and integrated weapon systems to be fitted onto the Malaysian Army’s Pars 8X8 armoured vehicles. The major portion of this contract is being implemented in Malaysia over a seven year period.

 

Denel said it has already started with a programme of direct technology transfer and is meeting its commitment to build high-tech capacity in the Malaysian defence sector.

 

It flows from the strong diplomatic and trade relations between South Africa and Malaysia since the democratic transition in 1994. The President of the Republic of South Africa, Jacob Zuma, visited Malaysia in 2013 during which bilateral relations including the offset initiatives resulting from the Denel contract were discussed.

 

Following Zuma’s visit, Denel signed a memorandum of understanding with Strand Aerospace (SAM) to explore opportunities for technology transfer. “We are proud to work with a world-class Malaysian entity which is at the cutting edge of technology and has identified Denel as a useful strategic partner in the future,” said Riaz Saloojee, Denel Group Chief Executive.

 

In terms of the new agreement a senior technical specialist from Denel Aerostructures will spend at least a year at Strand Aerospace Malaysia near Kuala Lumpur to build capacity within the company, mentor emerging engineers and provide guidance on the company’s efforts to enter the global supply chains of major aerospace manufacturers.

 

The programme will include on the job training to at least 10 engineers employed by SAM; formal classroom training and professional mentoring; professional advice and guidance to other engineers; ongoing technical support and the development of tools and processes to support project delivery.

 

Saloojee said Denel will continue to support SAM’s human capital development programme and provide professional advice based on its own extensive experience in manufacturing and design engineering. This cooperation and knowledge-sharing will also contribute to the growth of indigenous South African aerospace industry.

 

The relationship between South Africa and Malaysia goes back a long way, but was formally established in 1993. Malaysia was the first country to invest in South Africa in 1994, and is still the largest investor from South East Asia in the country. Total trade between both nations rose from $1.4 billion in 2008 to $2.3 billion in 2012, fostered by the creation in 1997 of the South Africa- Malaysia Business Council by former president Nelson Mandela and former Prime Minister Mahathir Mohamad.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:30
President: Sudan Launches Strikes in Yemen

 

April 1, 2015 By Awad Mustafa – Defense News

 

ABU DHABI — Sudanese Air Force precision bombers have participated in coalition operations in Yemen, Sudanese President Omar al-Bashir told crowds in a rally in the western city of Zalingey, Sudan, on Wednesday.

 

According to a statement released by the Sudanese Armed Forces, al-Bashir saluted Air Force service members on their efforts to support operation Decisive Storm and that they are bombing Houthi targets and patrolling the Yemeni skies.

 

Sudan's participation with four Su-24 "Fencer" supersonic precision bomber aircraft was confirmed on Tuesday as images of the planes prepped on the tarmac of the King Khalid Air Force Base appeared in videos released by the coalition command.

 

The statement released Wednesday by the Sudanese Armed Forces, however, did not specify the type of mission the Fencers conducted.

 

Coalition spokesman Brig. Gen. Ahmad al-Assiri Wednesday did not confirm or deny the participation of the Sudanese Air Force in strikes. Yet coalition member United Arab Emirates stated on its news agency WAM that it participated in sorties targeting Houthi groupings in Yemen on Tuesday.

 

The Sudanese Air Force acquired 12 Su-24 aircraft from Belarus in 2013, according to the Satellite Sentinel Project, which follows development of Sudanese armed forces operations in Darfur.

 

The aircraft have been modified to the Su-24M export model by Belarus, according to the end-user certificate issued, and are fitted with two external fuel pods that would extend the range and loiter time over a target area.

 

The operational range of the Fencer is a little over 600 kilometers.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 17:45
Le Ministre de la Défense Nationale M.Farhat Horchani avec le directeur du Centre M.Terry A.Wolff

Le Ministre de la Défense Nationale M.Farhat Horchani avec le directeur du Centre M.Terry A.Wolff

 

30 mar 2015 directinfo.webmanagercenter.com (TAP)

 

La coopération établie entre le ministère de la Défense nationale et le Centre américain des études stratégiques pour le Proche-Orient et l’Asie du sud (NESA) et les moyens de la développer notamment dans le domaine de la formation et des études stratégiques, ont été au centre de l’entretien qu’a eu, lundi à Tunis, le ministre de la Défense nationale Farhat Horchani avec le directeur du Centre Terry A.Wolff.

 

A cette occasion, le ministre de la Défense s’est félicité de la coopération établie entre son département et le Centre NESA (Near East South Asia Center for Strategic Studies), qui, a-t-il dit, contribue régulièrement à l’enrichissement des sessions de formation organisées par l’Institut de défense nationale en faveur de hauts officiers, civils et cadres supérieurs de l’Etat.

 

Le ministre a souligné la nécessité de tirer profit de l’expérience du Centre américain notamment au niveau de la formation et de la mobilisation de chercheurs spécialisés dans ce domaine et dans l’organisation des workshops.

 

M. Horchani a indiqué que la Tunisie fait face actuellement à des défis sécuritaires ; ce qui commande, selon lui, d’intensifier la coopération avec les différents centres d’études stratégiques spécialisés dans les dossiers sécuritaire et militaire à caractère stratégique dont en premier lieu le Centre NESA.

 

« La Tunisie est déterminée à combattre le terrorisme » a- t-il assuré, à travers une approche globale qui prend en considération les dimensions économique, sociale, culturelle, éducative et juridique.

 

De son côté M. Wolff a fait part de la disposition du Centre NESA à poursuivre la coopération avec l’Institut de défense nationale et à en promouvoir les mécanismes, saluant les niveaux de qualification atteints par les stagiaires de la 32ème promotion de l’Institut qui étaient en visite au Centre américain au mois de février 2015.

 

Ces derniers, a-t- il ajouté, étaient conscients des enjeux sécuritaires et militaires stratégiques ainsi que des défis sécuritaires que connaît la Tunisie et la région. Il a affirmé son soutien à la cellule de recherche et d’études stratégiques relevant de l’Institut de défense nationale à travers l’échange d’expériences et de visites et le renforcement de la formation en faveur du personnel y opérant.

 

M. Wolff a également fait part de la disposition du Centre NESA en coordination avec l’Institut de défense nationale, à contribuer à l’organisation d’une conférence régionale sur la stratégie de sécurisation des frontières face aux défis sécuritaires qui se posent avec la participation des pays de la région et de plusieurs experts.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:45
Defense Minister Chang Wanquan with Namibia's President Hage Geingob in Windhoek, Namibia, March 30, 2015. (photo Xinhua - Wu Changwei)

Defense Minister Chang Wanquan with Namibia's President Hage Geingob in Windhoek, Namibia, March 30, 2015. (photo Xinhua - Wu Changwei)

 

01 April 2015 by defenceWeb

 

China’s defence minister Chang Wanquan has visited Namibia, where he announced the donation of N$58 million worth of military equipment to the Namibian government.

 

Wanquan was accompanied by a delegation comprising 15 army, navy and air force officials. He said the decision to donate the equipment is part of an effort to improve defence cooperation with Namibia.

 

Wanquan said suggestions that China plans to establish a naval base in Namibia were just rumours and that rumours “can destroy a country”.

 

Namibian President Hage Geingob met Wanquan in the capital Windhoek on 30 March, saying the two countries are “all-weather” partners with solid cooperation in political, economic and military affairs.

 

Namibia is willing to make joint efforts with China to push forward state and military relations between the two countries and the two militaries, Geingob told his Chinese guest, Xinhua reports.

 

Also on Monday, Wanquan visited Sam Nujoma, the founding president of Namibia, and held talks with his Namibian counterpart.

 

Last week Wanquan visited Zimbabwe as part of a goodwill visit to Namibia and Zimbabwe.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:45
Une frégate française s’approche du Léopold I pour un exercice de formation. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

Une frégate française s’approche du Léopold I pour un exercice de formation. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

 

24/03/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

À quelque 30 kilomètres de la côte de l’Afrique de l’Ouest, des militaires ghanéens prennent d’assaut la frégate belge Léopold I. Du 19 au 27 mars, le navire fait office de plateforme d’entraînement pour les marines locales. Sous le nom d’Obangame Express 15, notre pays et d’autres tentent d’améliorer la sécurité du Golfe de Guinée.

 

« Il est midi et nous nous trouvons dans le Golfe de Guinée, à 5.184 km de la Belgique », annonce l’officier de garde dans l’interphone de la frégate belge. Le navire séjourne depuis près d’un mois dans la région avec pour objectif d’enrayer la piraterie, la pêche illégale et le trafic de drogues. « Les pirates sont plus violents ici que sur la côte est de l’Afrique », précise l’officier de garde après avoir raccroché l’interphone. « Les otages n’ont aucune valeur, les pirates ne s’intéressent qu’au butin. »

 

Pendant Obangame Express, chaque jour un exercice d’abordage a lieu en présence d'un pays qui veut lutter contre la piraterie dans ses eaux : le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Le scénario est chaque fois différent. Parfois la frégate fait office de navire à conteneurs fictifs avec des drogues à bord. Une autre fois, il s’agit d’un bateau de pêche qui a obtenu illégalement une prise. Les spécialistes du Léopold I suivent et évaluent scrupuleusement chaque exercice. « Nous jugeons, entre autres, la communication du bateau de patrouille africain avec notre pont », affirme l’un des spécialistes. « Mais nous contrôlons aussi si ces hommes fouillent et traitent correctement l’équipage. »

 

Le 20 mars, la frégate a quitté le quai de la ville béninoise de Cotonou pour entamer l’exercice Obangame Express. À bord, figurent aussi huit officiers et des sous-officiers congolais. Pendant une semaine, ils ont navigué avec les formateurs belges qui les ont immergés dans le monde maritime. Leurs leçons de premiers soins, de lutte contre les incendies et de communication cadrent dans le programme international African Partnership Station. En fin de parcours, ils reçoivent un diplôme et peuvent transmettre les connaissances acquises à leurs propres hommes.

 

Comme troisième et dernière tâche, l’équipage du Léopold I surveille nuit et jour le radar et les horizons. Si un navire est détourné dans les environs ou si un bateau suspect apparaît, ses membres peuvent directement intervenir. Ces patrouilles constantes doivent décourager les pirates dans la région.

 

Le vendredi 27 mars, le Léopold I mettra à nouveau le cap sur la côte. Espérons que cette mission parviendra à faire du Golfe de Guinée un lieu sûr.

 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:45
Corymbe: le « Siroco » en patrouille avec un bâtiment espagnol dans le golfe de Guinée

 

31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 au 30 mars  2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, le navire de transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco a réalisé une patrouille conjointe avec le patrouilleur hauturier espagnol Vencedora, dans le golfe de Guinée.

 

Pour cette patrouille, le Siroco a retrouvé au large des côtes gabonaises la Vencedora pour une navigation commune parmi les très nombreuses plates-formes pétrolières du golfe de Guinée. Cette zone, première région pétrolifère d’Afrique, représente 4.5% des réserves mondiales et 25% des importations d’hydrocarbure des Etats européens.

 

Le Siroco et la Vencedora ont réalisé cette manœuvre dans les zones économiques exclusives des Etats côtiers, parmi les plates-formes où une forte activité est constamment observée : liaisons aériennes avec le centre de soutien à terre, liaisons maritimes entre plates-formes, et navigation des navires de soutien.

 

Au terme de cette patrouille conjointe, le Siroco a fait route au Nord pour se rendre au Ghana. Depuis son déploiement au sein de l’opération Corymbe le 8 février 2015, il assure la permanence maritime de la France en Afrique de l’Ouest, en vue notamment de garantir la sécurité de ses ressortissants et de ses approvisionnements.

 

La mission Corymbe, assurée depuis 1990, est l'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée ; elle y assure la présence d’au moins un bâtiment de la Marine nationale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays côtiers. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces prépositionnées dans la région.

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