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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 21:45
Mali: nouvelle attaque contre le camp de l’ONU à Kidal, un Casque bleu tchadien tué

Des Casques bleus près de Ber, au nord-est de Tombouctou, au Mali (Marco Dormino/MINUSMA)

 

17 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Kidal, dans l’extrême nord-est du pays, a été samedi la cible d’une nouvelle attaque au cours de laquelle un Casque bleu tchadien a été tué, a indiqué à l’AFP une source à la Minusma.

 

Tôt samedi matin à Kidal, le camp de la Minusma a été attaqué par les terroristes. Ils ont d’abord lancé un camion piégé vers une entrée du camp. Ensuite, ils ont attaqué. Les soldats de la Minusma ont riposté. Malheureusement, un soldat tchadien de la Minusma a été tué, un autre blessé, a déclaré cette source, travaillant à la Minusma dans cette ville à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako.

 

C’est la première fois que les forces de la Minusma interviennent aussi énergiquement pour faire repousser une attaque, a-t-elle souligné. Plus de dix obus, selon cette source, ont été tirés contre le camp lors de l’assaut.

 

Un habitant de Kidal joint par l’AFP a affirmé avoir entendu samedi matin des coups de feu nourris vers le camp de la Minusma, avec des tirs et des +contre-tirs+, sans être en mesure d’en identifier les sources. Ces échanges de tirs poussaient les résidents à rester calfeutrés chez eux.

 

La Minusma, qui a pris en juillet 2013 le relais d’une force panafricaine pour contribuer à la stabilisation du Mali, a perdu ces derniers mois plusieurs Casques bleus dans les attaques, qui ont également causé de nombreux blessés dans ses rangs.

 

Le 9 janvier, sept Casques bleus sénégalais avaient été blessés lorsque leur véhicule a sauté sur un engin explosif à Kidal, selon la Minusma, qui avait dénoncé une attaque terroriste contre ses forces.

 

Le 4 janvier, six soldats nigériens de l’ONU avaient aussi été blessés par un engin explosif entre les localités de Ménaka et Ansongo, dans la région de Gao, au sud de Kidal.

 

Les violences, qui étaient généralement localisées dans les trois régions administratives formant le Nord, sont également été enregistrées depuis début janvier dans des régions du centre du pays.

 

Vendredi, des jihadistes ont attaqué la ville de Ténenkou, dans la région de Mopti, où l’armée malienne a riposté. Au moins deux militaires maliens y ont été tués, selon une autorité locale et une source au sein de la Minusma.

 

La semaine dernière, des combattants islamistes avaient tenté sans succès d’attaquer Ténenkou mais avaient réussi à frapper d’autres localités de la région voisine de Ségou: une garnison à Nampala, le 5 janvier, la mairie de Dioura dans la nuit du 6 au 7 janvier. Au moins onze soldats maliens ont péri à Nampala, et un civil a été tué près de Dioura, d’après des sources concordantes.

 

L’attaque contre la garnison de Nampala avait été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans des déclarations à l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.

 

Le centre du Mali se situe à la frontière d’une zone où opèrent les groupes armés, dans le vaste Nord ayant été contrôlé pendant près de dix mois – entre 2012 et début 2013 – par divers mouvements dont certains liés à Al-Qaïda.

 

Les groupes jihadistes ont été chassés en grande partie de ces régions par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France à travers l’opération Serval, ensuite rejointe par des troupes de plusieurs pays.

 

Des islamistes restent cependant actifs dans ces zones, où opèrent également diverses bandes armées qui se sont également affrontées entre elles dernièrement.

 

Serval a cédé la place en août 2014 à Barkhane, dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 21:45
Boko Haram crisis: African Union to discuss multinational force

 

16 January 2015 BBC Africa

 

Ghana's President John Mahama has said he and other African leaders will discuss plans next week to "deal permanently" with Boko Haram militants.

 

He said he wanted African Union (AU) countries to produce a "specific plan of action" for tackling the Nigeria-based Islamist group collectively.

"This has to end. We have to make this terror end," he said.

Boko Haram has seized control of many towns and villages in north-east Nigeria in a six-year insurgency.

It has also begun threatening Nigeria's neighbours and earlier this week launched a raid on a military base in northern Cameroon.

 

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 21:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

16 janvier 2015 BBC Afrique

 

L'Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi à l'unanimité l'envoi de soldats tchadiens au Cameroun et au Nigeria pour lutter contre la secte islamiste Boko Haram.

 

Les insurgés ont, à plusieurs reprises, procédé à des incursions en territoire camerounais.

Ce qui a conduit le président camerounais, Paul Biya, à solliciter cette semaine une aide militaire internationale pour les combattre.

Ces dernières semaines, la secte islamiste a été particulièrement active à Baga, ville stratégique à la frontière tchado-nigériane.

Selon l’Agence France Presse, une colonne de plusieurs dizaines de blindés tchadiens a quitté vendredi N'Djamena en direction du sud pour rejoindre le Cameroun.

Ces blindés, arborant le drapeau tchadien, ont emprunté le pont qui enjambe le fleuve Chari pour prendre la route du sud vers Bongor.

C’est à partir de ce secteur que les soldats tchadiens pourraient traverser la frontière camerounaise et se diriger vers l'ouest, en direction de la frontière nigériane.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 08:55
Les flottilles 21F et 23F reçoivent la croix de la valeur militaire pour leurs actions à Serval

Le contre- amiral Bruno Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale a remis la croix de la valeur militaire avec palme aux flottilles 21F et 23F

 

16/01/2015 Sources :  Marine nationale

 

Jeudi 15 janvier 2015, le contre- amiral Bruno Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale a remis la croix de la valeur militaire avec palme aux flottilles 21F et 23F, pour leur engagement au cours de l’opération Serval au Mali.

 

Lors de la cérémonie, le contre-amiral Thouvenin a rappelé le professionnalisme, la réactivité et la détermination du personnel volant et technicien, ayant permis au plus fort de l’opération le déploiement  sur le continent africain de  5 aéronefs et de plus de 200 personnels de la composante patrouille maritime.

 

Dès les premières heures de l’opération en  janvier 2013, les équipages des 2 flottilles sœurs se sont relayés sans relâche au-dessus du territoire malien, totalisant ainsi plus de 3000 heures de vol en 509 jours d’opération. Les 306 missions opérationnelles ont permis le guidage de plusieurs dizaines d’avions de chasse et hélicoptères de combat, ainsi que pour la première fois dans l’histoire de la patrouille maritime, la délivrance par l’Atlantique 2 de  bombes guidées laser.

 

Les fanions des flottilles 21 et 23F arborent désormais leur deuxième croix de la valeur militaire, ces 2 unités ayant déjà été décorées pour leurs faits d’arme lors de l’opération Harmattan, en Libye.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 08:45
Entretien avec le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali

 

16/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 16 janvier 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a reçu monsieur Mongi Hamdi en France en tant que représentant spécial du secrétaire général des Nations unies (RSSGNU) au Mali.

 

En réservant son premier déplacement à la France et en rendant visite au CEMA, Monsieur Hamdi, précédemment ministre des affaires étrangères de la Tunisie, a tenu à marquer le lien étroit entre l’action conduite par nos forces et celle de l’ONU dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroriste (GAT) au Mali et au Sahel.

 

Cette rencontre a été l’occasion d’évoquer plus spécifiquement la situation au Mali, où les forces françaises sont engagées en soutien et en appui de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Ils ont évoqué les actions de terrain engagées avec les forces armées maliennes. Cette rencontre a également permis de faire le point sur la situation opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne (BSS), où la force Barkhane agit en soutien aux pays de la région dans le cadre de la coopération régionale pour lutter contre les GAT.

 

Le CEMA et le RSSGNU se sont félicités de la bonne coordination établie sur le terrain par les forces françaises et celles de l’ONU. Ils ont toutefois rappelé que pour relever le défi sécuritaire dans cette région, l’action militaire seule ne suffisait pas et qu’elle devait être complétée par les piliers politiques, juridiques et économiques. A ce titre, ils ont évoqué les négociations d’Alger dont la prochaine réunion planifiée en février 2015.

Entretien avec le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali
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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 08:45
ALAT : renforcement du dispositif en Afrique

Le Tigre HAD est déployé en République centrafricaine depuis la fin 2014. photo EMA

 

16/01/2015 par Yann Cochennec – Air&Cosmos

 

Dans son numéro 2436, Air & Cosmos annonce que l'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) va accroître son engagement en Afrique en 2015. Actuellement, une quarantaine d'hélicoptères y sont déployés. Le dispositif sera renforcé par dix autres hélicoptères dont six Tigre au profit de l'opération Barkhane......

 

Rendez-vous dans les kiosques (numériques ou pas) dès aujourd'hui, ce vendredi 16 janvier 2015, pour en savoir plus sur les défis opérationnels et techniques du déploiement actuel et de son renforcement.

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 17:30
Can ISIL be copied?

 

16 January 2015 Florence Gaub Brief - No1 -  EUISS

 

While al-Qaeda made a frightening return with its attack in Paris last week, 2014 was very much marked by a different, yet equally menacing form of terror: the rapid ascent of the Islamic State of Iraq and the Levant organisation, known as ISIL or ISIS (Daech in Arabic). Now running a proto-state, ISIL has been elevated from a mere terrorist group to something far more ambitious. Whereas al-Qaeda and its outlets conduct terrorist attacks as trained commandos with pre-identified, high-profile targets, ISIL encourages suicide bombings and ‘lone wolf’ actions, as also the two Paris attacks (however coordinated) showed.

Yet ISIL’s aspirations to forge a state based on extremist interpretations of Islam run even higher. A key question therefore is not only whether ISIL can be contained but can other groups replicate its achievements?

 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 13:45
Boko Haram crisis: Chad sends troops to help Cameroon

 

16 January 2015 BBC Africa

 

Cameroon says Chad will send a large contingent of troops to help it fight incursions from the Nigeria-based militant Islamist group, Boko Haram.

 

The announcement came a day after Chad said it would "actively support" its neighbour against the militants.

No detail was given about how many troops would be sent, or when.

On Tuesday, Cameroon said it had killed 143 Boko Haram militants who attacked one of its army bases at Kolofata near the Nigerian border.

It said one soldier had died during the assault, which led to a gun battle lasting five hours.

It was the first major attack on Cameroon since Boko Haram threatened the country's leader in a video posted online earlier this month.

The militant Islamist group has seized control of towns and villages in north-east Nigeria in a six-year insurgency.

 

President visits

 

A French-led initiative has called for Nigeria, Niger, Cameroon and Chad to contribute 700 troops each to a multinational force against Boko Haram, but no country has taken steps to implement the plan.

Niger and Cameroon have both criticised Nigeria for failing to do more to confront Boko Haram.

Chad previously had some troops based in Baga, a Nigerian town seized by Boko Haram earlier this month, but they had been withdrawn before the attack.

Correspondents say Nigerian politicians appear more focused on campaigning for elections next month than on security issues, and senior figures rarely comment on the insurgency in the north-east.

On Thursday, President Goodluck Jonathan made an unannounced visit to the area, his first for nearly two years.

He told displaced people in the biggest city of Borno state, Maiduguri, that he was "working very hard" to help them return to their homes.

Mr Jonathan's visit came as the human rights group Amnesty International released satellite images of towns attacked by Boko Haram, suggesting widespread destruction and a high death toll.

The pictures showed about 3,700 structures damaged or destroyed in Baga and neighbouring Doron Baga last week, the rights group said.

Amnesty's before-and-after satellite images were taken on 2 and 7 January.

Nigeria's government has disputed reports that as many as 2,000 people were killed in and around Baga, putting the number of dead at no more than 150.

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 13:45
L'armée tchadienne bientôt au Cameroun

 

16.01.2015 BBC Afrique

 

"Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, annonce que (...) M. Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad, a décidé d'envoyer un important contingent des forces armées tchadiennes pour venir en appui aux forces armées camerounaises qui font face avec courage, détermination et une vaillance reconnue de tous aux attaques répétées de la secte terroriste Boko Haram" sur le sol camerounais, a indiqué jeudi soir un communiqué du porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary.

 

Le communiqué ne précise ni les effectifs du contingent tchadien, ni la date de son déploiement au Cameroun.

 

Au Cameroun, la passivité du Nigeria et de la communauté internationale face à la progression de Boko Haram est très critiquée, suscitant un sentiment d'isolement grandissant.

 

L’une des attaques les plus meurtrières lancées par la secte Boko Haram a fait récemment plus de 2.000 morts à Baga, localité située au nord-est du Nigeria, selon Amnesty International.

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 12:35
Entrée au bassin pour la frégate de surveillance Nivôse

 

15/01/2015 Sources : Marine nationale

 

En arrêt technique délocalisé à l’Ile Maurice, la frégate de surveillance Nivôse, des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), est entrée le  11 janvier 2015 au bassin du chantier naval de l’océan Indien (CNOI).

 

Le Nivôse est arrivé à Port Louis avec son équipage le matin du 6 janvier après 24 heures de remorquage depuis l’île de la Réunion, son port base.

 

L’approche du cyclone Bansi, toujours en évolution dans l’océan Indien, a conduit à avancer la date d’entrée au bassin pour mettre en sécurité le bâtiment. L’opération délicate s’est réalisée sans encombre découvrant ainsi les œuvres vives du navire.

 

Construit en 1992, le bâtiment a été fortement endommagé lors d’un incendie dans son compartiment machine le 30 septembre 2014, entraînant une période d’indisponibilité prolongée. En plus des réparations proprement dites, les travaux anticiperont les opérations de maintenance initialement prévues lors des arrêts techniques de 2015 et 2017. De nombreuses améliorations et quelques innovations contribueront à donner au Nivôse un nouvel essor.

 

La mise au bassin ouvre une période d’intense activité industrielle qui mobilisera l’équipage du Nivôse pendant plusieurs mois, période qui sera ponctuée par la remise à flot du navire en avril puis par un transit retour sous remorque vers La Réunion en juin ou juillet. La pleine disponibilité technique du Nivôse devrait être recouvrée au cours du dernier trimestre 2015.

Entrée au bassin pour la frégate de surveillance Nivôse
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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 08:45
La stratégie américaine en Afrique

 

15.01.2015 Sous la direction de Maya Kandel * - IRSEM

 

Cette étude présente une analyse de la stratégie américaine en Afrique. À partir de contributions d’universitaires, experts et opérationnels français et américains, elle analyse les acteurs, processus et modalités de la présence militaire américaine en Afrique. Elle s’intéresse en particulier aux caractéristiques et aux coûts de l’approche indirecte privilégiée par les États-Unis. Le continent africain constitue en effet le laboratoire d’un aspect déterminant de la réorientation stratégique engagée par le président Barack Obama à travers le concept d’empreinte légère (light footprint). Plus récemment, il a même été érigé en modèle de la lutte contre-terroriste et source d’inspiration pour d’autres régions, notamment le Moyen-Orient. Enfin, la coopération franco-américaine resserrée et inédite dans certaines régions africaines justifie également que l’on étudie la stratégie américaine en Afrique, son évolution récente, sa mise en oeuvre et le bilan que l’on peut en tirer.

 

Les dogmes de la stratégie américaine en Afrique, sont constants depuis le début des années 2000, voire les années 1990 :

- l’Afrique n’est pas une priorité stratégique ;

- l’empreinte au sol doit rester minimale (d’où le rôle des forces spéciales) ;

- pas d’engagement direct pour les militaires américains, ou alors secret ;

- leadership en retrait et intervention par partenaire interposé ;

- même dans ce dernier cas, les États-Unis ne doivent pas apparaître comme un cobelligérant ;

- sur le long terme, le mot d’ordre est « solutions africaines aux problèmes africains ».

 

Les priorités américaines sont logiquement la protection des personnels et intérêts américains sur place, puis par ordre décroissant en termes régionaux, l’Est de l’Afrique, suivi par le Nord et le Sahel, enfin le reste du continent et les littoraux.

 

Les principales conclusions de l’étude illustrent les risques du light footprint, en particulier celui de traiter les symptômes et non les causes en privilégiant l’efficacité à court terme contre les objectifs à long terme, alors même que l’analyse de la menace s’est considérablement affinée du côté des militaires américains où l’on a beaucoup appris des expériences d’Irak et d’Afghanistan. L’une des problématiques essentielles de cette étude réside dans le dilemme, qui n’est pas propre aux États-Unis d’ailleurs, entre les intérêts à court terme de la lutte contre-terroriste et les intérêts à long terme – soit la résolution des causes du terrorisme.

 

Plusieurs articles s’intéressent aux réactions africaines à la politique américaine : à partir d’études de cas (Kenya, Éthiopie, Ouganda, Djibouti notamment), ces analyses mettent en évidence les « coûts cachés » du choix de combattre par procuration, en particulier le risque d’instrumentalisation par des pouvoirs locaux aux agendas différents, et la possibilité de conséquences négatives, voire contre-productives, à long terme. Ils illustrent également, dans certains cas, le chemin parcouru en quelques années par certains chefs d’Etat en Afrique, de la réticence à collaborer avec les États-Unis à l’enthousiasme, voire à la volonté d’une collaboration plus étroite encore. Enfin, l’étude explore à travers plusieurs exemples un autre aspect du light footprint, l’approche par les partenariats, ouvrant des pistes encore inexploitées de collaborations possibles.

 

Maya Kandel * est responsable du programme sur les États-Unis à l’IRSEM et chercheure associée à l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle (CREW/CRAN)

 

Etudes de l'IRSEM n°36 - 2014

 

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : focus sur la ville Boda

 

15/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 janvier 2015, la chef d’état de transition, Madame Catherine Samba Panza, s’est rendue dans la ville de Boda, accompagnée du commandant de la force Sangaris, afin de réaffirmer l’autorité de l’Etat et d’annoncer les prochaines consultations populaires.

 

Une délégation officielle centrafricaine comprenant plusieurs ministres, les autorités locales et les représentants administratifs de la ville, étaient présents, samedi 10 janvier, pour accueillir la chef de l’Etat de transition (CET), madame Catherine Samba-Panza, à Boda, préfecture située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Bangui. En appui de la MINUSCA, la force Sangaris (GTIA Picardie), a participé à la sécurisation de l’événement aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI).

 

Depuis le 2 octobre 2014, la force Sangaris a transmis la sécurisation de la ville de Boda aux forces de l’ONU. Des services administratifs de proximité, des mairies, une cour d’appel, une gendarmerie, des écoles, fonctionnent aujourd’hui dans la préfecture de la Lobaye. Si la concorde n’est encore pas entièrement revenue entre les musulmans, situés au nord de la ville, et les chrétiens, installés dans le centre ville, la réhabilitation de l’administration a permis une évolution vers un climat plus apaisé.

4 000 personnes (écoles et lycées de Boda, communauté chrétienne et musulmane) étaient ainsi réunies sur la place centrale de la ville pour accueillir la chef de l’Etat de transition et applaudir son discours rassembleur. Mme Catherine Samba-Panza a profité de son audience pour annoncer les prochaines consultations populaires qui seront conduites sur l’ensemble du territoire centrafricain. Ces consultations ont pour but de faire remonter les thèmes qui seront traités durant le forum de Bangui, rendez-vous politique qui conduira vers des élections.

 

Le déplacement de la CET en province est un signal fort pour la Centrafrique. Le climat apaisé de la ville de Boda illustre les résultats obtenus par les efforts conjugués de l’Etat centrafricain et de son administration, des forces internationales dont Sangaris, et de la population.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur la ville Boda
Sangaris : focus sur la ville BodaSangaris : focus sur la ville Boda
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:45
Public Hearing on the Sahel region - SEDE

 

15.01.2015 SEDE

 

The Subcommittee will hold a public hearing with experts on "Sahel: a high risk area for the security of the EU".

 

When: 21 January 2015

 

Further information

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 16:45
photos Armée de Terre - ECPAD

photos Armée de Terre - ECPAD

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation poursuit son amélioration progressive à Bangui tandis qu’elle demeure tendue dans l’Est du pays.

 

A Bangui, la force Sangaris a commencé la réhabilitation de la « maison des jeunes » du quartier Bea Rex, avec la participation active de la population. Ce projet constitue un bon indicateur de reprise de la vie dans ce quartier autrefois épicentre de toutes les violences intercommunautaires. Quatre écoles primaires ont également ré-ouvert dans le 3e arrondissement, confirmant ce signal encourageant.

 

 A l’ouest de la capitale, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a appuyé la sécurisation du déplacement de Madame Samba Panza, chef de l’Etat de transition, vers Boda le samedi 10 janvier. Celle-ci s’y rendait afin d’y réaffirmer l’autorité de l’Etat et annoncer les prochaines consultations populaires. Il s’agissait du premier déplacement en province de la chef de l’Etat de transition, dans une ville autrefois symbole de confrontations intercommunautaires mais aujourd’hui en voie de normalisation.

 

 En province, la semaine écoulée a été en demi-teinte : des progrès en termes de normalisation ont été obtenus dans la région de Grimari mais la situation à Dékoa et Bambari demeure instable. A Bria, l’Etat peine à assoir son autorité face au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) qui cherche à s’implanter au nord de la ville. La situation y est rythmée par des vagues de tension. Ces incidents sont temporisés grâce à l’action de la MINUSCA ainsi qu’au dialogue que la force de l’ONU maintient avec les acteurs locaux.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 15 janvier 2015Sangaris : point de situation du 15 janvier 2015
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 15:45
Le CPA 20 s’entraîne à Djibouti

 

15/01/2015 Armée de l'air

 

Du 5 au 13 janvier 2015, le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) a réalisé une période d’instruction (PI) sur le sol djiboutien au côté des escadrons de transport (ET) 1/64 « Béarn » et 2/64 « Anjou ».

 

Au programme pour les parachutistes : posés d’assaut dans la région de Grand Bara avec appui chasse de l’escadron 3/11 « Corse », posés d’assaut sur la piste de Chabeley, largages de parachutistes ainsi que des manœuvres d’appui aérien.

 

En milieu de PI, tous les participants se sont retrouvés autour d’un exercice majeur et intense mené de nuit. Les CPA se sont infiltrés par patrouille motorisée et ont participé aux missions d’appui aérien. Les transporteurs ont, quant à eux, effectué des posés tactiques sur terrain sommaire en C160 Transall.

 

Le CPA 20 s’entraîne à Djibouti
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 15:45
Barkhane : point de situation du 15 janvier 2015

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la poursuite des mouvements de relève dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que par la poursuite des opérations sur les fuseaux Ouest et Est de la zone d’action.

 

Le 9 janvier 2015, à Gao, le colonel Bruno Helluy, chef de corps du 1errégiment de chasseurs parachutistes (1erRCP), a succédé au colonel Ivan Martin à la tête du GTD-Ouest, bras armé de la force Barkhane sur le fuseau Ouest. Le groupement As de Trèfle, armé par le 35erégiment d’infanterie (35eRI), a ainsi laissé place au groupement Rapace, armé par le1erRCP. Depuis le mois de septembre, le GTD-Ouest a conduit des opérations quotidiennes sur une vaste zone allant de la frontière nigérienne à la frontière algérienne, jusqu’au lac Faguibine, à l’ouest de Tombouctou. Ce mandat a été particulièrement marqué, durant le mois de décembre, par des opérations de fouilles au nord de Gao qui ont permis la découverte, la saisie et la destruction de plusieurs tonnes d’armes, de munitions, d’explosifs, aboutissant au démantèlement d’un plot logistique et de deux ateliers de fabrication d’engins explosifs improvisés.

 

 Parallèlement à ces mouvements de relève, les opérations se poursuivent dans l’ensemble de la bande sahélo-sahérienne.

 

 Dans le fuseau Ouest, la force a fourni un appui renseignement aux forces armées maliennes (FAMA) suite à l’attaque de Nampala, qui a causé la mort de plusieurs soldats maliens. Des vols de Show of presence ont ainsi été réalisés les 5 et 8 janvier.

 

Du 12 au 14 janvier, en vallée de l’Amettetaï, quatre actions aériennes ont permis la destruction de caches et de sites de stationnement des groupes armés terroristes. Ces actions, conduites grâce au renseignement acquis dans la durée, s’inscrivent dans la continuité des opérations récentes menées dans le massif du Tigharghar visant à priver les groupes armés terroristes de leurs capacités logistiques.

Barkhane : point de situation du 15 janvier 2015Barkhane : point de situation du 15 janvier 2015
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 13:45
Barkhane : remerciements et vœux 2015 des soldats en OPEX

 

14/01/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Pour montrer aux soldats en OPEX qu’ils pensaient à eux, plusieurs personnalités des médias et du spectacle, des habitants des villes de garnison ainsi que certains de leurs frères d’armes avaient tenu à leur envoyer des messages de soutien pendant les fêtes de fin d’année qu’ils ont passées loin de leurs proches.

 

Plusieurs militaires de l’opération Barkhane, parmi les 8 000 projetés sur les différents théâtres d’opérations extérieures (OPEX), ont répondu à ces nombreux messages de soutien.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 08:55
Contre-attaque

14 janvier 2015 par Michel Goya

L’Histoire tend à montrer que ce n’est bien souvent que lorsque la Patrie est en danger que la France consent à se transformer, comme s’il lui fallait obligatoirement toucher le sol pour pouvoir rebondir plus fort et casser les freins qui l’empêchaient de s’élever. L’épreuve qu’elle subit aujourd’hui, épisode le plus violent sur notre sol d’une guerre qui dure depuis maintenant plus de vingt ans et durera sans doute au moins aussi longtemps, est au moins le révélateur de certaines forces et faiblesses de notre nation. Il peut être aussi le début d’une transformation, sans doute obligatoire si nous voulons vraiment triompher de ce fléau.

Suite de l'article

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 17:55
De Serval à Barkhane : quelles évolutions du dispositif français au Sahel ?


Rencontre avec un journaliste de terrain

Thomas Hofnung - Ancien journaliste à Libération

Jeudi 29 janvier 2015 - 19h30 à 21h00

École militaire - Amphithéâtre Desvallières



Informations : afrique@anaj-ihedn.org


À l’opération Serval lancée au Mali le 11 janvier 2013 pour « appuyer l’armée malienne face à l’agression terroriste qui menace toute l’Afrique de l’ouest » a succédé, le 1er août 2014, dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, l’opération Barkhane. Dans le cadre de cette opération, 3 000 soldats français, répartis sur cinq États, sont déployés et conduits par un poste de commandement unique basé au Tchad. L’opération Barkhane marque une véritable rupture avec Serval dans la mesure où elle prend en compte la dimension régionale du terrorisme. Les forces françaises sont ainsi amenées à travailler en étroite coopération avec les armées burkinabé, malienne, mauritanienne, nigérienne et tchadienne.

Thomas Hofnung, ancien journaliste chargé de l’Afrique au service étranger de Libération, qui s’est rendu dans la région à plusieurs reprises, nous offre un témoignage d’observateur sur les enjeux de l’opération Barkhane quelques mois après sa mise en place, examinant à la fois ses succès et ses limites. Ce sera également l’occasion de s’interroger sur le rôle du journaliste de terrain qui se doit d’informer et d’éclairer ses lecteurs sur les enjeux d’une opération extérieure française ainsi que sur les conditions dans lesquelles un journaliste travaille dans une zone encore en proie à une certaine instabilité.

Informations : afrique@anaj-ihedn.org
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:45
FAZSOI : l’Escadron de Transport 50 « Réunion » au secours des Glorieuses

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 janvier 2015, des militaires des forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien (FASZOI) ont réalisé une mission de dépannage sur l’île Glorieuse, située à 2 000 kilomètres de l’île de la réunion.

 

Une avarie générale des générateurs électriques en place sur l’île Glorieuse a nécessité l’intervention de techniciens depuis l’île de La Réunion. Ils ont été mis en place par avion Transall du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » et le personnel de l’Escadron de Transport 50 « Réunion ».

 

Cette mission était de première importance puisque, privés d’électricité, le personnel militaire en place ne pouvait plus assurer la conservation des denrées de première nécessité ainsi que la mise en œuvre des osmoseurs fournissant l’eau potable. Egalement limités aux batteries de secours du téléphone satellite, il fallait donc réagir dans les plus brefs délais pour éviter un total isolement de l’île.

 

Ce petit bout de territoire français fait partie du 5ème district des Terres Australes et Antarctiques Françaises, plus communément appelé Iles Eparses. Une quinzaine de militaires (14 légionnaires affectés au Détachement de la Légion étrangère de Mayotte et 1 gendarme) en relève tous les 45 jours, sont installés sur l’île Glorieuse pour y assurer la mission de souveraineté de la France.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:45
Les casques bleus chinois prennent l'avion pour l'Afrique: un AN-124 de Maximus Air


13.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Les premiers soldats chinois du bataillon d'infanterie destiné à la mission onusienne au Soudan du Sud ont quitté la Chine. Quelques photos officielles, relayées par le blog China Defense, montrent 24 de ces soldats et leurs équipements chargés, le 8 janvier, dans un AN-124 de Maximus Air.

Cette société est installée aux EAU et elle dispose de 8 gros porteurs (1 AN-124, 2 IL-76 et 5 A-300).

Sur cette mission chinoise et ses moyens, voir mon précédent post  du 30 décembre ici.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:30
Oman : future pièce maîtresse de la stratégie américaine dans le Golfe et l’océan Indien

 

13/01/2015 Pierre RAZOUX Notes de Recherche Stratégique de l'IRSEM

 

Si à court terme, l’avenir du sultanat d’Oman est empreint d’incertitudes liées à la crise de succession qu’engendrerait la disparition du sultan Qaboos (malade et sans héritier), la valeur géostratégique d’Oman est indubitablement en forte hausse à moyen et long termes, justifiant une plus grande attention des milieux de la recherche stratégique.

 

Note de recherche stratégique n°15 - 2015 (pdf - 1,3 Mo)

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:45
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 décembre 2014, après plusieurs mois de travaux réalisés par le 25e régiment du génie de l’air (RGA) et le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO), les militaires français de la plateforme de Niamey ont accueilli pour la première fois un avion ravitailleur C135.

 

Les travaux de réfection du taxiway militaire qui ont débuté en avril 2014, se sont achevés à la mi-décembre. Le 25eRGA a entièrement réhabilité le taxiway, permettant ainsi aux aéronefs de circuler sur une plateforme répondant à toutes les normes aéronautiques en vigueur. Ils ont également réalisé un parking temporaire pour l’accueil du C135. Le plot C135 est toujours en chantier et sera livré dans le courant du premier semestre 2015. Récemment, le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) a assuré l’installation des infrastructures qui accueillent aujourd’hui les locaux du Groupement de ravitaillement en vol (GRV).

 

L’opération Barkhanebénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena. L’ensemble des flux conduisent ensuite aux divers sites dont Gao ou vers les détachements isolés, tels que Tessalit, ou le Nord Niger (Madama). Dans le cadre des missions opérationnelles réalisées par les détachements chasse de Niamey (Mirage 2000D) et de N’djamena (Rafale), la possibilité d’accueil du C135 sur l’APOD de Niamey est une vraie plus-value qui permet de réduire les délais d’alerte mais accroit également les élongations du Boeing. Le rayon d’action au profit des avions de combat engagés dans l’opération Barkhane en est alors grandement optimisé.L’action des C135 est indispensable pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Les avions ravitailleurs C135 assurent quotidiennement des missions de ravitaillement en vol mais aussi de transport stratégique de fret, ou d’évacuation sanitaire. Souvent sollicité dans des délais très brefs, le GRV répond immédiatement à la mission essentielle qui lui est confiée : renforcer le dispositif Barkhane pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la BSS.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 15:45
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert ouest (GTD-O)

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 9 janvier 2015, à Gao, le colonel Bruno Helluy, chef de corps du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), a succédé au colonel Ivan Martin, chef de corps du 35e régiment d’infanterie (35eRI), à la tête du Groupement tactique désert Ouest (GTD-O). Le GTD-O As de Trèfle porte désormais le nom de GTD-O Rapace.

 

Le mandat du GTD-O As de Trèfle a été marqué par une fréquence, une durée, et une réactivité volontairement accrues afin d’accentuer la pression sur les groupes armés terroristes, notamment en perturbant leurs flux logistiques. Entre septembre 2014 et janvier 2015, le GTD-O a mené une quinzaine d’opérations, dont quatre opérations majeures, pouvant mobiliser plus de 400 soldats dans le Tigharghar, à près de 500 kilomètres de Gao. C’est au cours de l’une d’elles que l’adjudant Thomas Dupuy est mort au combat, dans la nuit du 28 au 29 octobre.

 

Ces opérations ont conduit le GTD-O de la frontière nigérienne, au sud, à la frontière algérienne, au nord, jusqu’au lac Faguibine, à l’ouest de Tombouctou, près de la Mauritanie. A ces opérations s’ajoutent les missions de surveillance du grand Gao et les patrouilles quotidiennes menées par les détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO), conjointement avec les forces armées maliennes (FAMa) et la MINUSMA. Enfin, le GTD-O a réalisé 35 actions et projets d’aide à la population : rénovation de deux écoles, don de motopompes, aide médicale, distribution de kits scolaires, sensibilisations au danger des mines, etc.

 

Ce mandat a été particulièrement marqué, durant le mois de décembre, par des opérations de fouilles au nord de Gao qui ont permis la découverte, la saisie et la destruction de plusieurs tonnes d’armes, de munitions, d’explosifs, aboutissant au démantèlement d’un plot logistique et de deux ateliers de fabrication d’engins explosifs improvisés. Ces fouilles, les plus importantes depuis le lancement de l’opération Barkhane, ont porté un coup direct aux capacités de combat des groupes armés terroristes.

 

Fort de près de 600 soldats, le GTD-O Rapacese compose d’une compagnie d’infanterie (1er RCP), d’un escadron d’aide à l’engagement (1er RCH), d’une compagnie de commandement et de logistique (1er RCP), d’un sous-groupement aéromobile (SGAM - 1er RHC puis 3e RHC), et d’une section du génie (17e RGP). Il comprend également quatre DLAO, répartis auprès de la MINUSMA et des FAMa à Tombouctou (3e RG), Tessalit (CPA 20), Kidal (1er RCP) et Ansongo (1er RCP).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert ouest (GTD-O)
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert ouest (GTD-O)
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 13:55
Squarcini : «Légaliser les opérations spéciales» pour surveiller les djihadistes

 

12/01/2015 à 20:03 Par - LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - L'ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au temps de Sarkozy préconise d'autoriser la pose de micros et de caméras directement dans les lieux de vie ou de réunions conspiratives et plaide pour une loi-cadre sur le contre-terrorisme.

 

Ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au temps de Sarkozy, le préfet Bernard Squarcini expose les attentes du contre-terrorisme après les drames.

 

LE FIGARO - Que manque-t-il au Renseignement pour être encore plus efficace?

 

Bernard SQUARCINI - En termes pratiques, il faut renouer en urgence la coopération avec la Tunisie, l'Égypte, la Turquie, qui fluctuent, et, plus encore, la Syrie et le Maroc, pays avec lesquels les liens sont totalement rompus. Derrière le Maroc, par exemple, il y a la Mauritanie, à l'instabilité extrême. Comment frapper des cibles sans renseignement opérationnel en Syrie, par exemple? Comment tenir à jour la liste des djihadistes sans l'appui des Syriens? Même si la diplomatie a sa logique, il faut au moins permettre à la communauté du renseignement de fonctionner, avec le maintien d'un canal de secours constitué de nos correspondants des services sur place.

 

Que manque-t-il encore pour détenir un arsenal idéal?

Il faut absolument un projet d'ensemble, une loi-cadre pour harmoniser au mieux les dispositifs et en exposer les fondements. Jusqu'à présent, il n'y a eu que du rapiéçage. Avec des oublis énormes.

 

Un exemple?

Il faut légaliser les opérations spéciales. En amont du travail judiciaire, il faut autoriser administrativement les balises et les sonorisations, c'est-à-dire la pose de micros et de caméras directement dans les lieux de vie ou de réunions conspiratives, pour savoir ce qu'ils se disent. Car, on l'a bien vu avec les frères Kouachi, les écoutes téléphoniques en phase administrative ne donnent pas toujours.

 

Pourquoi?

Parce que ces gens ont appris à se méfier des cellulaires. Et pour cause: leurs conversations au téléphone leur ont valu d'être repérés au temps des filières irakiennes en 2005, puis de la tentative d'évasion de Belkacem en 2010. Ils ont appris de leurs erreurs. Il faut donc s'approcher de plus près pour entendre les terroristes murmurer… D'autant qu'ils apprennent en prison toutes les techniques pour échapper à la police.

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Le Figaro de mardi ou dès à présent dans l'Espace abonnés du Figaro.fr.

 

Note RP Defense : lire Le renseignement intérieur français réorganisé : Priorité à la lutte antiterroriste

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