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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
DIO à Madagascar (Nov 2014)

 

10-12-2014 source DLEM  Réf : 123 | 477

 

Dans le cadre des accords de coopération militaire liant la France et Madagascar, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte a mené du 17 au 28 novembre 2014 un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) aguerrissement nautique auprès du 2ème  Régiment des Forces d’Intervention (2e RFI) de l’Armée Malgache (Tafika Malagasy) basé à Diego Suarez.

 

Aux ordres du chef de BOI, le détachement composé de l’encadrement expérimenté du Centre d’Instruction et d’Aguerrissement du Nautique (CIAN) et de Légionnaires de la CCL soutenu par le médecin chef et le Padré du DLEM s’est appliqué à dispenser une instruction de qualité, réaliste et adaptée aux moyens des soldats malgaches. L’objectif qui était de montrer tout l’intérêt de la coopération militaire après une longue interruption a été atteint. Pour le DLEM, fidèle à ses origines, il s’agissait aussi de reprendre pied sur DIEGO SUAREZ cher au cœur des anciens.

Anciens Légionnaires dont certains sont toujours présents et magnifiquement représentés par l’Adjudant-chef (ER) GALVEZ, l’Adjudant-chef (ER) FEUGUEUX et le Caporal-chef (ER) ALY MOHAMED qui ont accueilli, guidé et facilité le séjour du détachement avec chaleur et générosité.

Installé sur le camp de la Base Navale (BANA) de RAMENA à 20 kilomètres de DIEGO, au cœur des anciennes fortifications françaises toujours visibles qui défendaient la baie de DIEGO, juste à côté de l’ancien centre d’instruction des snipers du 3e REI, ce DIO rustique et éprouvant a pu se dérouler conformément au programme fixé malgré les difficultés dues à la chaleur, à l’isolement du site d’instruction, au manque de véhicules, aux difficultés pour déporter l’alimentation et assurer le logement des stagiaires sur le camp de RAMENA. Il est permis d’espérer que la reprise de la coopération permettra de réhabiliter une partie des bâtiments de l’ancien camp militaire d’ORANGEA et/ou CAP DIEGO.

60 officiers, sous-officiers et fusiliers marins de la 2ème compagnie et de la compagnie de commandement régimentaire (CCR) du 2e RFI ont suivi pendant 10 jours tout d’abord avec méfiance puis intérêt et enfin enthousiasme cette formation à dominante nautique qui leur a permis de revoir les actes élémentaires et réflexes individuels et collectifs jusqu’au niveau groupe sur terre et à partir de la mer en travaillant la natation utilitaire, le palmage, l’école de rame, le changement de milieu, le balisage de jour et de nuit, l’abordage de plage, le combat par appui mutuel, l’ISTC, le tir, le secourisme au combat (niveau SC1) et les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR).

Bien commandés et structurés, les soldats malgaches ont confirmé qu’ils étaient disciplinés, rustiques, physiques et volontaires. Fiers de montrer leurs capacités lors du VIP day de clôture du stage, ils ont eu à cœur de restituer impeccablement les différents procédés et savoirs faires appris dans les différentes démonstrations dynamiques présentées aux autorités civiles et militaires : abordage de plage après mise en place par zodiac et palme, balisage, techniques de déplacement et camouflage sur mer, progression sous le feu ennemi, extraction d’un chef rebelle, relève d’un blessé sous le feu, séquence TIOR…

Ainsi, le commandant des forces d’intervention, le Général RABETOKOTANY venu spécialement d’Antananarivo pour la circonstance, le général commandant la région militaire n°7, le Colonel (R) PETITJEAN représentant l’attaché de défense et la coopération de défense française, le Lieutenant-colonel de MESMAY chef de corps du DLEM et tous les responsables militaires de la garnison d’ANTSIRANANA venus nombreux pour la cérémonie ont pu apprécié le travail effectué et sont repartis favorablement impressionnés par ce qu’ont été capables de montrer les fusiliers marins du 2e RFI.

Ce premier DIO réalisé par le DLEM à Madagascar depuis deux ans et demi sur un nouveau théâtre inconnu pour la majorité des encadrants et instructeurs, s’il a été dense et délicat à mener est une réussite totale. Il devrait marquer les esprits, car si les Légionnaires sont repartis fiers du travail accompli et émerveillés par les paysages enchanteurs (et toujours chantés) de la baie de DIEGO, du côté Malgache cette action devrait aider à prendre en compte et améliorer la formation, l’entraînement, l’équipement, le logement et l’aptitude opérationnelle du 2ème RFI.

Le DLEM retournera à Madagascar dès le début de l’année 2015 pour mener un second DIO aguerrissement nautique au profit des 1re et 3ème compagnies du 2e RFI. « Adieu Diego …» nous reviendrons !

 

Reportage photos

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
DIO COMORES (Oct 2014)


10-12-2014 Source DLEM Réf : 121 | 186

 

Du 23 au 30 octobre 2014, dans le cadre des accords de coopération militaire liant la France et les Comores, le DLEM a effectué un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) Mise en Condition avant Projection (MCP) au profit de la Compagnie d’Intervention et de Projection (CIP) de la Force Comorienne de Défense (FCD) au camp d’ITSOUNDZOU sur l’île de Grande Comore.


Une montée en puissance progressive

La Compagnie d’Intervention et Projection (CIP) est née en septembre 2013 de la volonté du CEMA Comorien, le Colonel YOUSSOUF IDJIHADI, conscient des enjeux militaires et internationaux liés à la participation d’une unité de la FCD à une opération extérieure qui conférerait une dimension internationale à l’Armée Nationale de Développement comorienne. Le BOI du Détachement de Légion étrangère de Mayotte avait été associé à la réflexion et à la mise sur pied de cette compagnie dès l’origine.

Il avait alors été proposé que cette compagnie soit formée par les meilleurs soldats des six compagnies de combat de Forces Comoriennes de Défense (FCD) sélectionnés au cours du DIO OMP mené sur le camp d’ITSOUNZOU du 20 au 28 novembre 2013 qui avait validé la fin d’une longue période de formation cadres comptant 97 stagiaires élèves caporaux et élèves sous-officiers organisée par l’AND. Au cours de ce DIO, les stagiaires après avoir été formés sur la réglementation militaire et le droit des conflits armés, la mise en pratique de procédés particuliers liés aux opérations de maintien de la paix (patrouille, point de contrôle routier, techniques d’intervention opérationnelle rapprochée - TIOR) avaient été évalués individuellement en tactique (connaissance des actes élémentaires et individuels du combattant, cadres d’ordres simples), en sport (tests d’aptitude parachutistes français et parco
Les 50 meilleurs sous-officiers, caporaux et soldats issus de la FCD ont immédiatement enchaîné sur un DIO aguerrissement organisé du 29 novembre au 10 décembre 2013 à MALOUDJA qui a permis de former les deux premières sections de la CIP. Au cours de cette seconde formation, les stagiaires ont travaillé les savoir-faire « commando » : franchissement vertical et horizontal de coupures sèches et humides, natation utilitaire, palmage en mer, navigation en zodiac, techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR)… mais ils ont aussi été formés en instruction sur le tir de combat (ISTC) et en secourisme.

Cette compagnie a ensuite été regroupée du 24 février au 09 mars 2014 pour effectuer un DIO combat à MORONI puis sur le camp d’ITSOUNZOU où elle a pu être formée en commandement (cadres d’ordres), en combat, et en tir. Ce DIO combat avait intégré une vingtaine de soldats supplémentaires pour former la 3ème section de la CIP.


Finalisation de la préparation

Le dernier Détachement d’Instruction Opérationnel Mise en Condition avant Projection (MCP) effectué par le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) aux Comores du 23 au 30 octobre 2014 sur le camp d’ITSOUNZOU en Grande Comore avait pour objectif de finaliser la préparation de la Compagnie d’Intervention et Projection (CIP) en vue de sa projection sur le continent africain courant 2015 dans le cadre d’une Opération de Maintien de la Paix (OMP). Alignée à 150 personnels issus de toutes les compagnies FCD de Grande Comore, Moheli et Anjouan répartis en trois sections de combat à 40 soldats plus une section de commandement, le commandement de cette compagnie a été confié au capitaine AZAD, bien connu des Légionnaires français pour avoir été l’officier de liaison de la plupart des DIO depuis 3 ans.

L’instruction de cette dernière formation a priorisé les missions se rapportant à la défense d’un quartier général dans le cadre d’une opération de maintien de la paix :
- le combat : apprentissage des missions liées à la protection d’un quartier général (tenir un point, la patrouille, le point de contrôle routier et piéton, l’escorte de convoi, le procédé particulier « garder une emprise », la sensibilisation au danger IED-engins explosifs improvisés) ;
- le tir : révision de l’Instruction Sur le Tir de Combat, tir au fusil d’assaut « AK 47 » sur le champ de tir d’ITSOUNDZOU ;
- le secourisme de combat : une demi-journée d’instruction en secourisme de combat et une séquence évaluation ;
- la réglementation militaire et l’application du Droit des conflits armés par les forces terrestres (devoirs du militaire en opération, droit international humanitaire, conventions de Genève).

L’effort a porté sur le commandement en cherchant à impliquer systématiquement les chefs tant pour l’instruction que lors des restitutions et la tactique en plaçant chaque séance d’instruction ou de tir dans un cadre opérationnel.

Ce DIO aux ordres du CES RHONE, adjoint au BOI du DLEM, fort de 23 instructeurs légionnaires et militaires français du DLEM (3 officiers, 9 sous-officiers, 11 caporaux chefs et caporaux) était le cinquième effectué par le DLEM aux Comores en 2014.


Une compagnie évaluée très opérationnelle

Contrôlée le 12 novembre 2014 par le brigadier général soudanais Ibrahim Mohamed, chef de liaison de la force Est africaine (EASF) venu évaluer si l’armée comorienne était prête à être engagée dans les pays en crise de la partie est du continent Africain, la CIP n’a pas démérité. Dans son intervention au moment de remettre au chef de l’Etat Comorien le document officiel d’évaluation, le brigadier général Ibrahim Mohamed n’a pas tari d’éloges déclarant être à la fois « surpris » et « impressionné par la démonstration » que la compagnie a exécuté. A l’entendre, après 10 années de préparation pour les composantes devant former l’EASF dont l’élément de police, l’élément civil et l’élément militaire « aujourd’hui, nous sommes arrivés à un stade où nous pouvons dire que l’EASF est prête pour ses missions ».

 

Reportage photos

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
 «Boko Haram n'est plus une secte, mais un groupe insurrectionnel islamiste»

 

12/01/2015 Par Eugénie Bastié – LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - Pour l'islamologue Mathieu Guidère*, Boko Haram, qui sème la terreur dans le nord-ouest du Nigeria, a mis en place «une stratégie de massacre et de propagande par l'acte». Explications.

 

LE FIGARO - Certains parlent de Boko Haram comme d'une «secte», d'autres évoquent un mouvement insurrectionnel islamiste. Comment peut-on qualifier ce mouvement dirigé par Aboubakar Shekau?

 

Mathieu GUIDERE -Boko Haram a été une secte à ses débuts, de 2002 à 2009, année de la mort de son fondateur Muhammad Yussuf. Après une période de luttes internes pour sa succession, c'est l'actuel leader Aboubacar Shekhau qui en a fait un groupe islamiste insurrectionnel, usant des méthodes terroristes à large échelle. Parallèlement, la qualification juridique du groupe a évolué dans le temps, y compris au Nigeria. Aujourd'hui, il est quasi unanimement perçu comme terroriste et inscrit sur la liste des organisations terroristes.

 

Suite de l’interview

 

* Mathieu Guidère est islamologue, il enseigne à l'université de Toulouse 2 où il est titulaire de la chaire d'islamologie et pensée arabe depuis 2011. Il a écrit de nombreux ouvrages sur le monde arabe et l'islam dont le dernier Monde arabe - Monde musulman, collection (Éditions De Boeck, 2013).

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Contre les djihadistes, la Libye veut de l'aide

 

 

12.01.2015 BBC Afrique

 

Le gouvernement libyen se plaint d'être abandonné tout seul à combattre les djihadistes à l'intérieur de ses frontières.

 

L'exécutif à Tripoli exhorte alors la communauté internationale à lui venir au secours.

Dans un entretien à l'Agence France Presse, le Premier ministre Abdallah Al-Thenni souligne que son pays ne reçoit aucune aide, tandis qu'il y a une offensive internationale contre les djihadistes en Syrie et en Irak.

La Libye est en proie à un chaos alimenté par des factions hostiles depuis la chute du colonel Kadhafi en octobre 2011.

La Libye est dirigée par deux gouvernements qui se disputent le pouvoir à distance.

L’équipe reconnue par la communauté internationale et chapeautée par Abdallah Al-Thenni siège à Al-Baïda dans l'est du pays.

L'autre gouvernement, proche des miliciens de Fajr Libya (Aube de la Libye), contrôle Tripoli, la capitale.

"Nous craignons une infiltration en Libye des membres de l'Etat islamique si l'étau se resserre autour d'eux en Syrie et en Irak," a déclaré le Premier ministre Thenni.

La campagne de l'Otan qui a conduit à la chute de Kadhafi a été emmenée par la France.

Mais récemment, le président François Hollande a écarté l'idée d'une intervention militaire de son pays en France.

"La France n'interviendra pas en Libye parce que c'est à la communauté internationale de prendre ses responsabilités," commente le Premier ministre libyen.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le caporal-chef Christophe est conducteur avitailleur au sein du service des essences des armées (SEA). Engagé volontaire, il a été recruté au sein du SEA en 1997, a effectué un changement d’armée en 2005 au profit de l’armée de Terre qu’il connaissait bien pour y avoir fait son service militaire, puis, 4 ans plus tard, a réintégré le service des essences en 2009. Il a participé à 5 opérations extérieures sur 3 théâtres d’opérations : le Tchad en 1999 et en 2011, le Kosovo en 2001 et 2004, et la Côte d’Ivoire en 2006.

 

Depuis 2013, au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), sa mission principale est d’approvisionner en carburant l’escadron de transport (ET 88) et l’escadron de chasse (EC 3/11) de la Base Aérienne 188 ainsi que le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). L’avitaillement d’aéronefs militaires français de passage à Djibouti est également possible. Pour accomplir cette tâche, le suivi journalier des prévisions de vols garantit une préparation des missions adaptée aux besoins. L’avitaillement s’effectue directement sur les pistes aéronautiques et, selon le débit désiré, par le biais d’un accrocheur directement branché sur le réservoir de l’appareil ou simplement avec un pistolet comme on peut le faire pour sa voiture à la station essence.

 

Plusieurs types d’opérations existent. Traditionnellement, les aéronefs peuvent avoir besoin de faire le plein ou de compléter le réservoir. Inversement, le conducteur avitailleur peut devoir reprendre du kérosène en cas d’évolution de la mission de l’avion ou de l’hélicoptère (distance à parcourir moins longue, plus de fret à transporter…). Enfin, le « defuelling » ou transfert de carburant d’un aéronef à l’autre autorise une projection plus rapide et plus lointaine. Toutes ces missions sont éprouvantes physiquement à Djibouti avec les fortes chaleurs.

 

Le caporal-chef Christophe exerce son métier en priorité sur le tarmac de la base aérienne qui est utilisée par l’Escadron de chasse, l’Escadron de transport et également le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre. Toutefois, lors des exercices en particulier, il est amené à se déplacer en dehors de Djibouti-ville sur les champs de tir aériens et sur le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD).

 

Dans son métier de soldat du pétrole, le caporal-chef Christophe apprécie particulièrement la variété des tâches car au-delà de l’avitaillement, il doit suivre scrupuleusement un protocole de sécurité en testant quotidiennement la qualité du carburant. Il garde bien en tête que la qualité de son travail à des conséquences sur les missions des pilotes. Voilà , un exemple concret du travail interarmées.

Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
La menace Boko Haram au centre des débats

 

12.01.2015 BBC Afrique

 

L'archevêque catholique de Jos, au centre du Nigeria, a accusé l'Occident d'ignorer la menace de la secte islamiste, Boko Haram.

 

Ignatius Kaigama a déclaré que la communauté internationale devait montrer plus de détermination pour freiner la progression du groupe au Nigeria.

Les dirigeants du monde entier doivent selon lui faire preuve du même esprit d'unité et d’engagement observé après les récents attentats en France.

Le secrétaire des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a également condamné des violences qualifiées de "perverses” qui ont cours au Nigeria. Il s’est dit consterné par les informations faisant état de centaines de morts dans l’Etat de Borno.

Cet avertissement intervient deux jours après des attaques à la bombe dans lesquels plus de 20 personnes ont trouvé la mort.

 

Suite de l’article

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 16:45
Centrafrique: le démenti de Sangaris (11 Jan. 2015)

 

11 janvier 2015 BBC Afrique

 

Selon leur porte-parole, Laurent Bastide, les soldats de cette opération militaire française basés à quelque 600 kilomètres de Bangui n’ont pas tiré en direction de la foule venue protester samedi près de leur base.

 

"Dans la matinée (samedi), une foule s’est approchée de la base où sont stationnés les éléments français présents à Bria", a dit Bastide lorsque BBC Afrique l’a joint par téléphone.

"Nous avons compté des jets de pierre et un jet de grenade venus de cette foule. Il n’y a eu aucun tir venu de Sangaris. (…) Aucun tir", a-t-il soutenu.

 

Des "remous depuis quelque temps"

 

Interrogé sur les raisons des manifestations hostiles aux soldats français, Laurent Bastide a répondu : "Nous n’avons pas de réponse à donner. Il faudrait demander cela aux manifestants."

Bastide signale qu’"il y a des remous depuis quelque temps, à Bria".

Plusieurs sources contactées par BBC Afrique ont fait état samedi de la mort d’une personne, lors d’une manifestation hostile aux soldats français, à Bria.

Les manifestants voulaient se rendre en masse sur le site de Sangaris, à l’aérodrome de la ville, mais ils ont été repoussés par des tirs des soldats de l’opération militaire française, selon des habitants de Bria.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:45
Sénégal : DIO au Burkina Faso

 

09/01/2015 Sources EMA

 

Du 1er au 13 décembre 2014, deux détachements des éléments français au Sénégal (EFS) composés de cadres de l’unité de coopération régionale, se sont rendus au groupement d’instruction des forces armées burkinabé (GIFA) à Bobo Dioulasso.

 

Ces actions de formation consistaient à la préparation d’une partie de l’encadrement du GIFA à la pédagogie militaire et à la pratique du sport en vue de l’incorporation, au cours du mois de janvier 2015, de plus de mille nouvelles recrues.

 

Le premier détachement d’instruction opérationnelle (DIO) a permis de former vingt-cinq stagiaires à la pédagogie militaire et à l’exercice de l’autorité. Les stagiaires ont été réceptifs à l’instruction qui leur a été dispensée malgré les moyens pédagogiques très limités dont dispose le GIFA. Durant la deuxième semaine de stage, les stagiaires ont pu mettre en pratique leurs connaissances nouvellement acquises en préparant  un cours théorique ou pratique. Ces restitutions notées, ont été l’occasion de constater les progrès effectués au cours de ces deux semaines de stage.

 

Le deuxième DIO, centré sur la pratique de l’éducation physique militaire et sportive (EPMS), a permis de former vingt-trois stagiaires. Les sous-officiers formés sont maintenant capables de prendre en main et d’animer une séance d’EPMS en s’appuyant sur des militaires du rang en aides-moniteurs. Les formateurs se sont attachés à expliquer comment mener des séances de sport collectif, d’aguerrissement ou de course à pied.

 

Quarante-huit stagiaires ont bénéficié de la formation. Ces deux semaines ont été conclues par la traditionnelle remise d’attestations, présidée par le chef de corps du GIFA et le chef de détachement des EFS.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:45
Tanzania flying Seeker observation aircraft

 

12 January 2015 by defenceWeb

 

Images have emerged confirming the Tanzania People’s Defence Force Air Wing as an operator of the Seabird Seeker light surveillance aircraft.

 

An article in Aero Australia magazine noted that by 2009, “Seekers had flown some 11 000 hours including 5 000 on surveillance and patrol duty, and were operating in Australia, Azerbaijan, Jordan, Iraq, South Africa, Tanzania, the United Arab Emirates and the USA.”

 

However, it was not clear how many aircraft were flying in Tanzania and it was only after a music video appeared last year that a Tanzanian Seeker was seen for the first time, in the music video entitled Jeshi La Wananchi Tanzania by Jay Moe, Juma Nature and Professor Jay.

 

The video shows SB7L-360 Seeker JW-9704, which, according to IHS Jane’s Defence Weekly, could indicate that four aircraft have been delivered. Wescam’s MX-10 video/infrared sensor turret has been demonstrated on the Seeker and appears to be fitted to the Tanzanian example.

 

The Seeker is produced by Seabird Aviation in Australia and Seabird Aviation Jordan.

 

In 2006 a Jordanian example was supplied to South Africa (JY-SE1). In September 2004 the Paramount Group ordered five Seeker SB7L-360 surveillance aircraft from Seabird Aviation Jordan, with options for a further five units. In September 2006 Jane’s information group reported that Seabird Aviation Jordan had appointed Paramount as the exclusive distributor of the Seeker SB7 observation aircraft in western, central, southern and east Africa and central Asia.

 

It is believed that four of the aircraft sent to South Africa were subsequently supplied to the Ghana Police Service. The fifth aircraft was set to remain with the Paramount Group in South Africa as a demonstrator aircraft representing Seabird Aviation Jordan in the central and southern African region but it appears it is this aircraft that was donated to SANParks to combat rhino poaching in the Kruger National Park in late 2012.

 

Paramount confirmed to defenceWeb that it did not supply Seekers to Tanzania. The aircraft most likely come from Jordan.

 

The Seeker is powered by a 168 hp Lycoming engine driving a pusher propeller and features a pod and boom layout with excellent visibility from the cockpit to support its surveillance role. It has good low speed and loiter capabilities, as it can loiter at a speed of 120 km/h. Maximum speed is 200 km/h. Endurance is up to six and a half hours.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 08:45
Sénégal : DIO artillerie au Togo

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 17 novembre au 06 décembre 2014, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au Togo pour conduire 3 semaines de remise à niveau au profit de sous-lieutenants, chefs de section issus de diverses unités d’infanterie des forces armées togolaises (FAT) et de la batterie de canon de 105mm HM2 du régiment de soutien et d’appui de Lomé.

 

Les deux premières semaines du stage à Lomé ont été consacrées à la révision des bases et à des exercices de drill, dans les domaines de la préparation du tir, de la reconnaissance topographique, de l’observation et du réglage des tirs et du service de la pièce.

 

Cette période a été l’occasion pour les instructeurs et leurs stagiaires togolais de redécouvrir un matériel légendaire pour tous les artilleurs : le canon 105 HM2. En effet, ce canon rustique et « increvable » a été de tous les combats, des batailles de la Seconde Guerre mondiale, en passant par l’Indochine ou l’Algérie.

 

La dernière semaine du DIO s’est déroulée en brousse, dans la région d’Akaba. La batterie a pu se déployer sur le terrain et effectuer deux tirs parfaitement en place sous les yeux du chef d’état-major général des forces armées togolaises et du chef d’état-major de l’armée de terre togolais.

 

A l’heure du GPS et de la numérisation quasi-totale de la chaine feux, les DIO en Afrique sont une occasion unique pour les artilleurs de pratiquer les fondamentaux de l’artillerie que sont :

- la préparation calculée des tirs ;

- les procédés topographiques ;

- les tirs avec pour seuls outils, la boussole, la carte et le sens du terrain.

 

Ce stage a été une parfaite réussite, tant sur le plan technique artillerie, que dans le domaine du rayonnement de la France dans le pays hôte. Les relations de fraternité d’arme entre artilleurs togolais et instructeurs français tout au long du stage, ainsi que le repas de la Sainte Barbe (fête des artilleurs), offert en fin de stage par le général Kadang au détachement, sont autant de témoignages du succès de cette mission.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Sénégal : DIO artillerie au TogoSénégal : DIO artillerie au Togo
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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:45
Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) à Bambari

9 janv. 2015Crédit : Etat-major des armées / ECPAD

19 décembre à Bambari Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) pour un vol de reconnaissance au-dessus de Bambari.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En Guinée, un détachement interarmées de militaires français construit le futur centre de traitement des soignants (CTS). Il accueillera, mi-janvier, une centaine de militaires français, dont 70 soignants du Service de santé des armées (SSA). Un mois a suffi au détachement pour construire cette structure inédite.

 

Un défi logistique

 

Les 50 femmes et hommes du détachement sont arrivés au bout de leur mission : « construire une structure médicale autonome en électricité et en eau qui respecte tous les standards de sécurité »explique le LCL Lion, chef du détachement. Début décembre, le CTS doit être bâti sur une dalle en béton sur la base aérienne principale de Conakry et dans le hangar attenant. Tout est à construire. Les travaux débutent le 8 décembre.

 

Chaque jour sur « la dalle » les équipes s’activent pour déployer trois zones distinctes : une zone verte, nécessaire au fonctionnement, dont une pharmacie, une zone orange qui comprend les sas d’habillage et de déshabillage et un laboratoire, puis l’unité d’hospitalisation de 10 lits en zone rouge, soit une trentaine de tentes sur une surface de 1 500 m2 au sol, climatisées et reliées par réseau Wi-Fi ainsi qu’un espace communautaire pour l’accueil des familles. Car l’équipe médicale met un point d’honneur à la prise en charge spécifique des soignants. Alors que les centres de traitements Ebola accueillent la population guinéenne sous tente collective, le CTS propose aux soignants contaminés une hospitalisation en chambre individuelle à usage unique, spécialement conçue et réalisée sur place. Brevetée par le service de santé des armées, elle intéresse d’ailleurs de nombreux organismes de lutte contre Ebola. L’objectif : que chaque patient puisse vivre sa maladie dans la dignité et dans l’intimité, car les soins seront faits au lit du patient.

 

L’ensemble du matériel arrive de France, par plusieurs rotations, à bord de bâtiments de la Marine nationale française et néerlandaise avant d’être dédouané, transporté puis stocké par le détachement du 2e régiment de dragon. L’équipe du régiment médical décharge ensuite chaque container, monte les tentes et déploie le matériel et le mobilier : lits, tables, chaises, chevets, lampes, kits hygiènes, masques chirurgicaux ainsi que de nombreux accessoires pour le confort du patient. Les colis de médicaments sont vidés puis soigneusement rangés dans la tente ou se déploie une pharmacie de plus de 200 m2. L’équipe du 31e régiment de génie s’active pour fournir l’éclairage, la climatisation et l’alimentation en eau. Celle du 53e régiment de transmission déploie le réseau informatique Wi-Fi.

 

Les travaux de gros œuvre sont externalisés vers une dizaine d’entreprises locales, notamment la réalisation d’une dalle pour accueillir les tentes, soit 2 000 m2 de béton. Plus de 250 ouvriers sont mobilisés sur le chantier, 7 jours sur 7, coordonnés par le conducteur de travaux et un ingénieur du Service d’infrastructure de la défense. Pour fonctionner de manière autonome, le CTS nécessite l’installation d’une centrale électrique, la réalisation d’un forage et d’une zone d’incinération. Un kilomètre de clôture est posé pour sécuriser les différentes zones. Le suivi budgétaire et la passation des marchés sont assurés par le commissaire.

 

Deuxième objectif : créer, dans le hangar de la base, une zone vie capable d’accueillir, dans les meilleures conditions, les soignants du SSA et le détachement de soutien. Là encore, l’objectif est atteint en quelques semaines après le déploiement de trente-cinq tentes, de 120 lits et armoires par les équipes du régiment de soutien du combattant puis la remise aux normes des sanitaires, les raccordements d’eau, l’éclairage et la climatisation.

 

Un travail de bâtisseurs, mais pas seulement. Le détachement a créé un vrai réseau de relations avec les entreprises locales, les autorités de la base aérienne mais aussi les acteurs locaux de la lutte contre Ebola afin que le centre accueille ses futurs patients dans les meilleures conditions possibles. « L’investissement de chacun est remarquable et nous a permis de tenir les délais » souligne le commandant du détachement français.

 

Prochaine étape : l’arrivée de soignants, la semaine prochaine.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi
Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi
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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines en République centrafricaine ont été marquées par une situation sécuritaire stable et par des visites d’autorités civiles et militaires auprès des soldats engagés dans ce pays.

 

Le 23 décembre, le chef d’état-major des armées s’est rendu aux côté des soldats déployés à Sibut et à Bangui, rappelant que le déploiement progressif de la force de l’ONU devrait permettre d’ici à la fin mars 2015, de décroitre l’effectif de la force Sangaris. La visite du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël a également visé à saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre, tant au sein de la force Sangaris qu’au sein de l’EUFOR.

 

Sur le plan sécuritaire, la période des fêtes de fin d’année a été particulièrement calme à Bangui.

 

Dans l’Est du pays, la zone d’action du GTIA Korrigan était relativement calme en fin d’année. Une tension reste néanmoins perceptible dans le triangle Sibut / Dekoa / Bambari. A partir du 19 décembre, une reconnaissance a été conduite entre Sibut et Damara afin d’agir contre des groupes armés susceptibles de sévir le long de l’axe routier. Le 24 décembre, des éléments de Sangaris engagés dans un mission de reconnaissance du village de Féré ont été pris à partie par un groupe d’une dizaine d’individus équipés d’armes de chasse et d’AK47. Après avoir riposté et manœuvré contre ces individus installés en défensive, la force Sangaris a réussi à rétablir la sécurisation de l’axe, sur lequel est observé une augmentation de la circulation des marchandises.

 

Le 16 décembre, le général Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union européenne, EUFOR RCA. Il a relevé le général Lion, qui a commandé cette mission depuis son lancement le 1er avril 2014. L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés. La France est nation cadre de cette mission, commandée par le général de division français Philippe Pontiès. Elle y participe à hauteur de 260 militaire sur un effectif total de 700 hommes en provenance de 14 Etats.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 20:45
Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines, la force Barkhane a poursuivi les opérations transfrontalières, tant sur les fuseaux Ouest que Est, avec les partenaires régionaux.

 

Du 20 au 27 décembre, le GTD Est de la force Barkhane a pris part à une opération de contrôle de zone au nord du Niger et du Tchad, de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. Cette opération, conduite avec les forces armées tchadiennes et nigériennes, était commandée depuis la base de Madama par un poste de commandement tripartite. Il s’agissait de la première opération transfrontalière dans cette zone depuis la création de la base de Madama.

 

Du 20 au 22 décembre, le DLAO 3 du GTD Ouest a participé à une opération en appui des forces armées maliennes dans la région d’Ansongo. Cette opération s’est effectuée en coordination avec les forces armées nigériennes engagées simultanément de l’autre côté de la frontière.

 

Parallèlement, la force Barkhane a poursuivi jusqu’au 30 décembre les opérations de fouille dans les régions de Bourem d’Almoustarat, qui avaient déjà abouti sur de nombreuses découvertes mi-décembre. Ces opérations ont permis la saisie d’un important stock d’armement, de munitions et d’explosifs disséminés dans différentes caches.

 

Enfin, à l’initiative de la France s’est créée une cellule de coordination et de liaison (CCL) entre les pays du Lac Tchad (Niger, Cameroun, Nigéria, Tchad) engagés dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. Cette structure de coordination et d’échange de renseignement est géographiquement localisée à N’Djamena, au sein de l’emprise militaire française, depuis décembre 2014. La mission de cette cellule est double :

    favoriser l’échange de renseignements et d’information entre les pays partenaires (Niger, Nigéria, Tchad, Cameroun)

    et faciliter la coordination dans l’appréciation de situation que constitue cette menace.

 

Dix militaires français sont engagés dans cette cellule aux côtés des officiers de liaison tchadiens, qui devraient être rejoints sous peu par des officiers de liaison nigériens, camerounais et nigérians.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015
Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:45
Libyan Air Force receives four new Su-27 fighter jets

 

7 January 2015 airforce-technology.com

 

The Libyan Air Force has reportedly taken delivery of four new Russian-made Su-27 Flanker fighter aircraft from an undisclosed country.

 

An unnamed Libyan official was quoted by official pro HoR LANA news agency as saying that informed military sources in the Libyan National Army (LNA) confirmed on 5 January that four new Sukhoi fighter jets effectively joined the squadrons of the Libyan Air Force.

 

The aircraft are capable of covering a distance of 3,530km with a maximum speed of 2,500kph. It is also claimed they are capable of staying airborne for a long duration, and can manoeuvre and re-attack up to three times.

 

They are expected to augment LNA's capabilities in the fight against extremist and terrorist militias across the country.

 

As Libya is not listed as an official buyer of the Sukhoi Su-27, it is believed to have acquired second-hand or refurbished fighters from other countries.

 

However, the LNA did not disclose whether the jets were new, or loaned from neighbouring states or allies, or an addition of upgraded old aircraft to the existing Air Force squadrons.

 

Meanwhile, Libya Herald reported that there is no independent confirmation of the delivery of the fighters.

 

The delivery comes as the Libyan Armed Forces pledge to intensify airstrikes on all vital infrastructure in the city of Misrata.

 

General Khalifa Haftar spokesman colonel Mohamed Hejazy was quoted by the Financial Times as saying: "Misurata's ports are used to transfer terrorist and extremist elements, whether Libyan or foreign.

 

"Misurata is the most dangerous threat to the Libyan state today.

 

"Therefore, all institutions in Misurata, whether its ports or airport, constitute threats against Libyans."

 

According to Libya Herald, the Libyan Air Force already threatened to shoot down any Sudanese or Turkish Military or civilian aircraft that enters its airspace.

 

This warning came a day after bombing a Greek-operated oil tanker, killing two crew members.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 16:58
Cates des Opex (source EMA 17 dec. 2014)

Cates des Opex (source EMA 17 dec. 2014)

 

07/01/2015 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Si la France est une cible des terroristes, c'est en partie parce qu'elle est engagée dans une véritable guerre contre le terrorisme.

 

Il aura fallu la fusillade meurtrière contre Charlie Hebdo pour qu'une réalité s'éclaire brutalement: la France mène une véritable guerre contre le terrorisme et, comme on le redoutait, celle-ci se répercute maintenant sur le territoire national. Si l'Hexagone est une cible, c'est que la France est engagée en première ligne depuis août dernier dans la coalition internationale contre l'État islamique - ou Daech - conduite par les États-Unis en Irak et en Syrie. Elle mène en outre ses propres opérations militaires au Mali pour repousser les groupes islamistes armés qui menaçaient de prendre le contrôle du pays. Son dispositif antiterroriste, l'opération «Barkhane», s'étend sur cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad).

 

Un porte-avions pourrait être déployé dans le Golfe

Contre Daech en Irak, la France fait décoller ses avions de chasse depuis la base d'al-Dahfra, à Abou Dhabi, et celle d'Azrak, en Jordanie, plus proche du «théâtre» irakien. Un autre «signal» pourrait être donné prochainement avec le déploiement du porte-avions Charles-de-Gaulle dans la région du Golfe, si le chef de l'État en décide ainsi. Un départ en exercice du navire amiral de la marine française dans l'océan Indien était prévu depuis plusieurs mois «sans ordre de participation à Chammal (l'opération militaire française contre Daech, NDLR) et surtout sans aucun lien avec l'histoire du jour», faisait-on valoir mercredi dans l'entourage du ministre de la Défense. La veille de l'attentat, le site Internet spécialisé «Mer et marine», généralement bien informé, indiquait que le Charles-de-Gaulle et son groupe aéronaval (GAN) se préparaient à appareiller pour le Golfe, où ils devraient être engagés dans les combats contre Daech.

La mission du GAN devrait être officiellement précisée lors des vœux annuels aux armées que le président François Hollande présentera le 14 janvier, à bord du porte-avions au large de Toulon, son port d'attache. Mardi, l'Élysée a confirmé que le «Charles» transitera effectivement par le Golfe, «entamant le 12 janvier un déploiement opérationnel qui le conduira jusqu'en Inde où il participera à un exercice à la mi-avril». Selon plusieurs sources, la mission du bâtiment et des navires qui l'accompagnent, dont un sous-marin nucléaire d'attaque, devrait durer jusqu'à la mi-mai.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 08:45
Notes de veille "Afrique" de l'IRSEM


 05/01/2015 IRSEM

 

Les notes de veille « Afrique » de l’IRSEM proposent une sélection des analyses de chercheurs sur l’actualité africaine du mois écoulé en matière de sécurité et de défense.
Elles sont réalisées par Sonia le Gouriellec, chargée d’études Afrique à l’IRSEM.

 

Note de veille "Afrique" n°4 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Forum pour la Paix et la Sécurité en Afrique

Note de veille "Afrique" n°3 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Politique étrangère

Note de veille "Afrique" n°2 - 2014

- Relations bilatérales
- Violence, conflits et terrorisme
- Enjeux du secteur de la sécurité

Note de veille "Afrique" n°1 - 2014

- Maintien de la paix
- Violence, conflits et terrorisme
- Transition politique
- Virus Ebola

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense

 

06/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 décembre 2014, près de 2 tonnes de colis ont été réceptionnées à Bangui. Associés à sa famille et à son « chez soi », le courrier et les colis reçus en opération sont essentiels au moral du soldat. Le service postal interarmées de la défense participe aux attentions portées à la condition du personnel et de l’environnement humain en opération.

 

« En cette période de fêtes de Noël, il y a énormément de colis qui sont arrivés », témoigne l’adjudant-chef Thierry, vaguemestre de la force Sangaris. Ces dernières semaines ont été bien chargées pour le bureau postal du camp de M’Poko. Quelques milliers de colis ont transité depuis le service fret de l’aéroport jusqu’en brousse pour être distribués. Par exemple, le 31 décembre, près de 2 tonnes de colis ont été réceptionnées à Bangui.

 

Le bureau postal du camp de M’Poko ventile le courrier pour tous les militaires des éléments français en Centrafrique, aussi bien ceux de Sangaris que ceux de Eufor. Après avoir réceptionné les sacs postaux, « nous distribuons rapidement les colis à nos collègues des détachements par le biais des « référents compagnie ».  Ceux qui sont sur M’Poko ont leur colis le soir même et ceux qui sont sur les postes avancés (Bambari, Sibut..) les auront un peu plus tard »,  explique l’adjudant-chef Thierry. Répartis sur plusieurs emprises, les militaires français reçoivent le courrier et les colis réacheminés via les convois routiers logistiques ou par les liaisons aériennes internes théâtre.

 

Deux fois par semaine, le vaguemestre va récupérer le fret postal. Parallèlement à cela, il propose d’autres services : « Nous vendons les timbres français et les colissimo, réceptionnons et distribuons les colis. ». Des forfaits tarifaires existent pour faciliter aux familles l’envoi des courriers et colis. « Le lien avec les familles au travers le courrier est essentiel. », c’est pourquoi ces dernières ne paient qu’au tarif France leurs courriers et frais postaux. Les délais d’acheminement sont relatifs. Il y a toujours quelques erreurs d’aiguillage, mais la venue du colis fait oublier ce détail.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défenseSangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 17:45
Zimbabwe gets record $380 million defence budget for 2015

 

07 January 2015 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

The Zimbabwe finance ministry has defended the record US$380 million budget it allocated to the ministry of defence this year saying the money is required to fund the recruitment and training of more soldiers and acquisition of essential military equipment including new aircraft for the air force.

Responding to opposition calls for a downward review of the budget, which is the highest ever allocated to a single ministry in the history of the country, Finance minister Patrick Chinamasa said the defence forces need to recruit and train thousands of new soldiers to ensure that the army is strong enough to deter internal and external security threats.

 

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 13:45
Ebola : former pour mieux lutter

 

05/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Une des actions françaises de lutte contre l’épidémie Ebola consiste à former les soignants guinéens qui œuvrent chaque jour dans les différents centres de traitement. À Manéah, un centre de formation des soignants (CFS) prépare à exercer en conditions réelles. Un médecin et un infirmier du Service de santé des armées supervisent la formation.

 

Dans l’enceinte de l’école militaire de Manéah, une vingtaine de stagiaires se pressent vers l’ancien gymnase. Aménagé en plateau technique réaliste par les sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile (UIISC7), il accueille une session de 24 stagiaires par semaine depuis son inauguration le 2 décembre. Le but : préparer les soignants guinéens aux conditions difficiles d’exercice en CTE (centre de traitement Ebola). « On leur donne les bonnes pratiques, car toute erreur peut être fatale, pour les patients, pour les soignants puis pour leur famille lorsqu’ils rentrent chez eux »explique le médecin en chef Miloche, coordonnateur pédagogique. Le médecin assure la partie théorique du stage, tandis que l’infirmier gère la partie administrative et logistique. « On fait tout pour que les soignants soient formés dans les meilleures conditions » explique l’ICS Griotto.

 

Le programme est chargé et s’adresse aux médecins, infirmiers et hygiénistes qui exerceront demain dans les différents centres de traitement de Guinée : cinq jours de formation, dont une partie théorique sur l’histoire du virus, les modes de contamination et l’utilisation du chlore, puis la pratique sur un plateau technique qui reproduit parfaitement les conditions de terrain. Les stagiaires apprennent les procédures d’habillage et de déshabillage, le suivi des différents cas suspects, possibles ou confirmés et acquièrent les habitudes et les réflexes de sécurité nécessaires lors du cheminement dans le centre : ne pas revenir sur ses pas et passer dans les pédiluves entre chaque zone.

 

Sept médecins guinéens ont été spécialement formés pour assurer les travaux pratiques sur le plateau technique. Après avoir exercé en CTE et avoir vu mourir certains de leurs confrères contaminés, ils ont choisi de livrer le combat différemment, en devenant formateurs. En effet, « beaucoup de soignants sont contaminés car ils manquent de connaissance sur la transmission du virus et n’ont pas les bons réflexes, surtout lors du déshabillage » explique le docteur Dian Sow. Avec ses confrères, ils forment une équipe rigoureuse et investie. Ils dispensent aujourd’hui la formation de manière autonome, sous l’œil avisé du médecin et de l’infirmier militaires français. Ils répètent inlassablement les gestes du déshabillage. « Le retrait de la combinaison et des gants est souvent source de contamination. » Pour y remédier, le lavage des mains est systématique entre chaque étape. 

 

Ebola : former pour mieux lutterEbola : former pour mieux lutter

Le savoir-être est également testé lors de mise en situations délicates, telles que le malaise d’un équipier ou l’aggravation du patient. Cette instruction, sanctionnée par une attestation de formation de niveau 1, est complétée par un stage d’immersion lors de l’arrivée du soignant en CTE.

 

La formation est, au même titre que le soin aux malades, un volet essentiel du plan d’action global de la France dans lutte contre l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola. 95 stagiaires ont été formés. Deux autres sessions de formation sont prévues dans les prochaines semaines. Le centre de traitement des soignants, en cours de construction à Conakry, sera inauguré le 17 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 12:45
Djibouti to receive ex-US C-23 cargo aircraft

 

07 January 2015 by defenceWeb

 

The United States has donated military equipment to Djibouti in the past and has now earmarked two ex-US Army C-23B+ cargo aircraft for the Djibouti Air Force. They will be donated as Excess Defence Articles after being retired as a cost cutting measure.

The Shorts C-23 Sherpa was retired from US Army National Guard service in January 2014 after two decades in service. Some of the 35 retired aircraft will be donated to foreign countries. In December US Army Security Assistance Command spokeswoman Kim Gillespie said that the Djibouti Air Force is set to receive two while the Philippines Army is set to receive two and the Philippines Coast Guard another two.


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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
EFS : DIO aguerrissement à Toubacouta

 

27/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 4 au 13 novembre 2014, le détachement d’assistance opérationnelle commando de l’unité de coopération régionale (UCR) des éléments français au Sénégal (EFS) a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces armées sénégalaises à Toubacouta.

 

La première semaine était dédiée à une action de formation au profit des forces armées sénégalaises. Le centre d’entraînement tactique n° 3 a sollicité l’aide des EFS pour le stage commando de deux compagnies devant être projetées en République de Côte d’Ivoire dans le cadre de l’ONUCI en février 2015. Le détachement commando a plus particulièrement pris en charge la compagnie du 5ème bataillon d’infanterie en délivrant à une centaine de militaires des instructions en TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée), en ISTC (instruction sur le tir de combat), en secourisme de combat, en techniques de survie et en combat en localité.

 

La deuxième semaine, le détachement s’est consacré à des activités dans le cadre de l’unité de coopération régionale au profit d’un groupe de la section PROTERRE. Au cours de cette instruction, les militaires des EFS ont organisé des séances de tir pirogue et de tir layon. Le détachement des EFS a également entretenu ses savoir-faire propres en effectuant un déroulé sur la piste mangrove et une sortie en kayak.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
RCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriens

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 15 au 19 décembre, les soldats français engagés en Côte d’Ivoire ont encadré deux stages de formation militaire au profit d’une centaine de militaires ivoiriens.

 

Pendant toute une semaine, 90 militaires des forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), du soldat au chef de section, ont été encadrés et formés par les soldats de la force Licorne. Les formateurs ont proposé aux stagiaires une formation au combat d’infanterie avec d’un côté l’instruction des chefs de section et de l’autre celle des chefs de groupe et soldats. Le but était de faire progressivement monter en puissance les différentes sections et d’amener, au fil des jours, les chefs de section à conduire de manière autonome des missions et à commander tous leurs hommes.

 

En marge de ce premier stage, une douzaine d’officiers et de sous-officiers ivoiriens spécialistes des transmissions ont été sensibilisés à l’importance des systèmes d’information et de communication (SIC) lors d’un engagement opérationnel. A l’instar de leurs camarades fantassins, les officiers ont travaillé sur la planification du déploiement des réseaux informatiques, phase indispensable avant l’installation d’un poste de commandement. De leur côté, les sous-officiers se sont entraînés à déployer un réseau informatique de 12 postes informatiques, nécessaire au bon fonctionnement d’un centre d’opérations (CO).

 

Ces interactions permettent aux stagiaires de bénéficier d’un socle de connaissances mobilisable à tout moment. En douze années, des milliers de soldats ivoiriens ont pu bénéficier des savoir-faire des soldats de Licorne.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises feront de la future force une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

RCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriensRCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriens
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
Immersion en brousse avec le 3e RIMa en République centrafricaine

 

30/12/2014 Armée de Terre

 

 Alors que la force SANGARIS vient de fêter Noël, la mission continue pour nos soldats. Notre caméra les a suivis à Bambari, où est basée une partie du groupent tactique interarmes Korrigan, notamment armé par le 3e RIMa. Plongez dans leur quotidien au sein de la population centrafricaine à travers cette interview illustrée de leur colonel.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
RCI : Licorne assure le soutien logistique de l’opération Barkhane

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 22 décembre 2014, les éléments du plot logistique de la force Licorne ont accueilli 23 camions transportant plus de 246 tonnes de matériel, notamment des véhicules militaires et des containers, désengagés de l’opération Barkhane depuis Niamey au Niger.

 

Escorté par les gendarmes maliens, nigériens, burkinabés, puis ivoiriens, ce convoi a parcouru plus de 1 800 km avant d’arriver au camp militaire de Port-Bouët, point d’entrée et de sortie logistique des forces armées françaises engagées sur la façade ouest-africaine. Ce fret logistique sera ensuite acheminé en France par voie maritime pour être remis en condition.

 

Pour le maréchal des logis chef Vincent, responsable du transit de surface, « c’est un flux logistique permanent qui transite depuis le camp de Port-Bouët que ce soit par voie terrestre, aérienne ou bien maritime. En effet, le camp sur lequel est installée la force Licorne bénéficie d’une très grande capacité d’accueil et de stockage et la Côte d’Ivoire dispose également d’infrastructures portuaires et aéroportuaires de qualité permettant aux soldats, aux véhicules et au matériel opérationnel d’être acheminés ou désengagés rapidement depuis n’importe quel point en Afrique de l’Ouest ».

 

La force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Au même titre que les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), les forces française en Côte d’Ivoire (FFCI) constitueront alors la seconde base opérationnelle avancée sur la façade ouest-africaine.

 

Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises en feront ainsi une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

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