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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:55
Ils ont passé les fêtes en Opex (Témoignages)


31/12/2014  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Déployés en opérations extérieures (Opex), à des milliers de kilomètres de leur cocon, de nombreux aviateurs célèbrent les fêtes de fin d’année loin de leur famille. Alors que l’armée de l’air participe aux opérations Barkhane, Sangaris et dernière en date, Chammal, ces hommes et ces femmes ont fait le choix d’être déployés loin de leur pays.

 

Sergent Éléonore, secrétaire du détachement « chasse », opération Chammal

Affectée sur la base aérienne 133 de Nancy, à la cellule communication, Éléonore se porte volontaire pour remplacer une secrétaire de la 3e escadre en Opex, si le besoin se faisait ressentir. « On m’a proposé un départ pour le mois de novembre, m’explique-t-elle. Malgré les fêtes en perspectives, j’ai dit oui ». Mariée et mère de deux enfants, Eléonore s’assure au préalable que son mari, commando de l’air, pourra bénéficier d’horaires adaptés à ceux de ses enfants. Le commandement accepte. Ni une, ni deux, Éléonore, paquetage sur le dos, arrive en Jordanie, un mois seulement après le début de l’opération Chammal. « Après huit ans de service sur plusieurs bases aériennes, je ressentais le besoin de connaître le côté opérationnel », confie-t-elle. Sur place, pour sa première Opex, elle n’est pas déçue. Elle vit de très bons moments et parfois quelques coups de blues lorsqu’elle pense à sa famille. « On m’avait prévenue mais les collègues voient vite quand quelque chose ne va pas et vous aident à passer ces mauvais moments », raconte-t-elle. Et puis, certains ont plus l’habitude que d’autres, je parle des mécanos, des pilotes, des chefs … ils veillent sur nous ». À la veille des fêtes de Noël, Éléonore a appris que le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), venait à la rencontre des aviateurs engagés en Jordanie. « Je suis très agréablement surprise, souligne-t-elle. Nous sommes flattés de voir que le CEMAA en personne se déplace pour venir passer les  fêter de Noël en notre compagnie ». Éléonore n’oublie pas aussi de citer le commandant du détachement « Air », le colonel Stéphane G., son second ainsi que le commandant du détachement « chasse » : Eux non plus n’oublient pas le côté humain de notre engagement en nous organisant des moments festifs pour cette fin d’année loin de la métropole ».

 

Adjudant Régis, vidéaste, opération Chammal

Volontaire pour partir au Mali ou au Tchad à l’été 2014, Régis est finalement déployé le 11 octobre 2014 aux Émirats arabes unis (EAU). Il rejoint ensuite la Jordanie le 27 novembre, lieu de renforcement de l’opération Chammal.  C’est la troisième opération extérieure pour l’adjudant, dont la dernière en date remonte à 2012, au Tchad, lors de l’opération Épervier. Marié et père de deux enfants, il confie : « je supporte l’éloignement grâce au travail quotidien ». En effet, équipé de sa caméra, d’un enthousiasme sans faille, Régis récolte les images du détachement « Air », de jour comme de nuit, selon l’activité des opérations. « Un métier qui change de mon affectation au centre de formation Rafale de Mont-de-Marsan  où je réalise des vidéos au profit de l’instruction des équipages », souligne-t-il. Pour la première fois, Régis passera les fêtes de fin d’année loin de ses proches. « Mes enfants l’ont bien pris car ils étaient préparés à mon départ », ajoute-t-il. Dernièrement, Régis a eu l’occasion de partager une fête de Noël avec des pays membres de la coalition (cf. encadré ci-dessous). Une expérience enrichissante qui vous fait sortir de votre routine selon ses dires. Et de conclure : « Même en opérations, il y a ce côté festif qui n’est pas oublié et qui donne l’opportunité aux aviateurs de se changer les idées ou de garder le moral »

 

Les aviateurs français fêtent Noël avec la coalition 

Le 22 décembre 2014, des aviateurs du détachement « Air » de l’opération Chammal, en Jordanie, ont fêté Noël avec des pays membres de la coalition luttant contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

Les forces aériennes royales jordaniennes ont rassemblé des militaires américains, belges, hollandais et les aviateurs français autour d’un agréable repas. Dans un magnifique décor rouge et blanc, sans oublier le traditionnel sapin décoré, les aviateurs ont pu échanger avec les autres nations et célébrer la fête de Noël.

Les invités ont tenu à saluer l’effort de leurs hôtes pour leur offrir ce moment convivial.

L'armée de l'air vous souhaite une excellente année 2015 !

 

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:45
Barkhane : Création d’une aire aéronautique et logistique

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Alors que le soleil se couche sur le Tchad, les 60 sapeurs du détachement du 25e régiment du génie de l’air (RGA) stationnés à N’Djamena se mettent à l’œuvre afin de réorganiser la zone aéroportuaire et logistique.

 

La réalisation d’un parking pouvant accueillir l’A400M représentait la première phase de ce chantier et s’est déroulée de la fin 2013 à l’été 2014. La seconde phase, entamée en octobre 2014, consiste à réaliser une zone logistique, laquelle permettra début 2015 le déménagement du détachement de transit interarmées. La 3e phase consistera à effectuer les raccords des différents taxiways à la piste.

 

Les équipes se succèdent jour et nuit pour optimiser le travail et éviter les interférences entre les différentes machines. La journée, les sapeurs de l’air terrassent la zone afin que, dès la nuit tombée, ils puissent produire et mettre en œuvre le béton.

 

Pour ce faire, ils utilisent la machine « Wirtgen » qui met en place des bandes de béton de 200 mètres de long sur 5 mètres de large et 20 centimètres d’épaisseur. Chaque nuit la machine est capable de produire jusqu’à 40 mètres de béton par heure. Douze heures plus tard les hommes du 25e RGA peuvent marcher sur ces bandes pour finaliser le travail de consolidation.

 

Spécialisé dans la réalisation et le maintien en condition des plateformes aéronautiques, le 25e RGA intervient en France et sur les théâtres d’opérations extérieures. Il est rattaché à la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) du commandement de soutien des forces aériennes (CSFA). Doté d’une capacité unique d’expertise des terrains revêtus et de maintien en condition des terrains sommaires pour avions, il entretient les savoir-faire du génie aéronautique en appuyant toutes les opérations aériennes de l’armée française. Cette pluralité de compétences permet ainsi d’aborder n’importe quelle situation. « Entreprendre pour aboutir », telle est la devise du génie de l’air.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Création d’une aire aéronautique et logistiqueBarkhane : Création d’une aire aéronautique et logistique
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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:20
Espagne: les USA veulent rendre permanente leur présence militaire

 

MADRID, 5 janvier – RIA Novosti

 

Les Etats-Unis veulent amender leur accord de coopération militaire avec l'Espagne de manière à augmenter leurs effectifs déployés sur la base aérienne de Moron de la Frontera, en Andalousie, et à obtenir l'autorisation d'utiliser cette base en permanence afin de "réagir aux crises en Afrique".

 

Washington souhaite renégocier son accord avec Madrid signé en 1988 en vue de "faire de Moron de la Frontera une base permanente", rapporte lundi le quotidien El Pais.

 

Cette base permettrait au Pentagone de "réagir aux crises en Afrique", ajoute le journal, précisant que le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a déjà adressé une proposition ad hoc aux autorités espagnoles.

 

Aux termes des ententes intervenues en mars dernier, la base de Moron de la Frontera compte actuellement 850 militaires américains, mais leur nombre pourrait être porté à 1.100 personnes en cas de nécessité.

 

Le journal suppose, citant ses propres sources, que le contingent américain pourrait atteindre 3.000 personnes en cas de crise.

 

Conformément à l'accord de coopération militaire en vigueur entre les Etats-Unis et l'Espagne, les effectifs américains doivent quitter la base en avril 2015.

 

Le Pentagone cherche à conclure un nouvel accord avec Madrid avant les élections parlementaires prévues en Espagne à la fin de l'année, car si l'opposition socialiste remporte le scrutin, Washington aura beaucoup plus de mal à négocier un nouveau statut pour ses troupes en Andalousie.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 17:45
FAZSOI : visite du préfet de la Réunion sur la FS Floréal

 

 

27/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 décembre 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal de retour de mission de surveillance maritime dans la zone de responsabilité permanente des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), a accueilli à la mer le Préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain, qui exerce les fonctions de délégué du gouvernement pour l’action de l’état en mer (DGAEM).

 

Il était accompagné du général Franck Reignier, commandant supérieur (COMSUP) des FAZSOI, du capitaine de vaisseau Jacques Luthaud, commandant de zone maritime et de monsieur Denis Mehnert, directeur de la mer en zone Sud de l’océan Indien. Le Préfet a pu découvrir in situ le Floréal et ses missions.

 

Héliportés par Panther, l’hélicoptère embarqué du Floréal, les autorités ont assisté à une présentation du bilan de mission  au cours de laquelle le Floréal a intercepté quatre embarcations pêchant illégalement dans les zones économiques exclusives (ZEE) des îles Eparses. Les nombreuses patrouilles analogues régulièrement effectuées dans la zone par les bâtiments des FAZSOI ou des autres administrations ont déjà permis de diminuer sensiblement la pêche illégale dans les zones économiques exclusives (ZEE) françaises de la zone Sud de l’océan Indien.

 

La visite s’est achevée par une démonstration « type » d’intervention à bord d’un navire de pêche mettant ainsi en avant, de façon dynamique, les procédures d’échange avec les autorités dans le cadre de l’Action de l’Etat en Mer (AEM), ainsi que le matériel utilisé.

 

En tant que délégué du gouvernement, le préfet exerce l’autorité sur l’AEM au nom du premier ministre dans la zone. Il est assisté du commandant de zone maritime pour la coordination des moyens des administrations. Les FAZSOI assurent le contrôle opérationnel des bâtiments de guerre. Le directeur de la mer assure, lui, entre autres, la tutelle sur le CROSS, centre de contrôle des activités de pêche. Le passage de ces autorités sur le Floréal témoigne de la qualité de la collaboration entre les acteurs contribuant à l’AEM à La Réunion.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : visite du préfet de la Réunion sur la FS FloréalFAZSOI : visite du préfet de la Réunion sur la FS Floréal
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 13:45
Photos R. Veron - CECAD

Photos R. Veron - CECAD

 

25/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 novembre au 8 décembre 2014, des officiers éthiopiens ont effectué un stage d’aguerrissement en milieu désertique au Centre d’Entraînement et d’Aguerrissement au Désert (CECAD) à Djibouti.

 

Trois officiers et six cadets militaires éthiopiens, aux côtés de leurs camarades français et djiboutiens, ont suivi les différents modules proposés par les douze instructeurs du CECAD : sauvetage, combat, topographie, vie en campagne… Plus particulièrement, les modules de vie en campagne adaptés au milieu désertique ont été enrichissants et appréciés. Par exemple, l’apprentissage des techniques de collecte de l’eau et d’allumage du feu qui satisfont les besoins primaires.

 

L’élément « eau » est en effet primordial. 6 à 12 litres d’eau par personne et par jour sont nécessaires en milieu désertique, d’où la nécessité d’être formé pour le collecter. A Djibouti, faute de rosée matinale, l’eau est récupérée par condensation, grâce à la méthode de l’alambic, puis filtrée par un système d’entonnoir avec du sable. Et pour la garder « fraîche », rien de tel qu’une chaussette mouillée pour envelopper le contenant.

 

Le feu est également vital notamment pour cuire les aliments. Plusieurs possibilités d’allumage de feu existent : la technique de la loupe qui capte les rayons solaires, utilisation la limaille de fer sur la batterie d’un téléphone portable…

 

Les instructeurs du CECAD sont issus du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM). Ils connaissent l’environnement semi-désertique et y sont acclimatés. Afin de former les stagiaires, ils s’inspirent de techniques ancestrales employées par les nomades et utilisent également des moyens modernes utilisés par tous.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
Dans la peau d’un laborantin du SEA sur le Détair de Niamey

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le brigadier-chef Yohan est laborantin au service des essences des armées (SEA) du détachement air (DETAIR) de Niamey. Il est le spécialiste de la sécurité et de la qualité du carburant de tous les dépôts SEA de l’opération Barkhane.

 

En France, il est affecté au laboratoire du SEA situé à Marseille. Entré dans l’armée en 2001, le brigadier-chef Yohan a déjà effectué plusieurs missions en opérations extérieures, notamment au Kosovo, en Afghanistan et actuellement au Niger. Il a également été détaché deux ans en Guyane.

 

Depuis septembre 2014, c’est au sein du laboratoire mobile du SEA de Niamey que le brigadier-chef Yohan fait ses analyses. Tout le carburant utilisé par les armées sur la bande sahélo-saharienne est issu de raffineries locales. C’est pourquoi avant d’être utilisé, des échantillons sont prélevés à chaque livraison et acheminés par avion vers le laboratoire du DETAIR.

 

Si la logistique de l’opération Serval nécessitait une manœuvre d’ampleur, depuis août 2014, celle de l’opération Barkhane triple les besoins en liaisons à travers des espaces gigantesques au climat exigeant pour les hommes, comme pour les matériels.

 

L’opération Barkhane bénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena dont les flux conduisent à la plateforme opérationnelle de Gao, sur les cinq sites isolés, ou vers les détachements opérationnels avancés de Tessalit, et à l’avenir du Nord Niger.

 

Les besoins en carburant sont considérables pour répondre aux besoins opérationnels et aux élongations. Le SEA a pour mission d’approvisionner, stocker, distribuer et analyser les différents carburants de toute l’opération Barkhane.

 

Chaque semaine, ce sont plusieurs caisses d’échantillons qui arrivent pour être vérifiés et testés. C’est seulement suites aux analyses effectuées par le laborantin, que le SEA donnera son feu vert ou non, pour l’utilisation des carburants sur les différentes emprises de l’opération Barkhane.

 

Un des fers de lance du brigadier-chef Yohan est la détection d’eau dans le carburant. En effet, comme l’eau retombe au fond des cuves de carburant, des bactéries peuvent se développer à l’interphase entre l’eau et le carburant et générer une pollution. « L’eau est notre ennemie, elle ramène le carburant à la vie » explique le laborantin.

 

Afin de prévenir une éventuelle pollution dans le carburant, le brigadier-chef Yohan effectue une distillation des échantillons qu’il reçoit. La pollution d’un carburant peut se traduire par une présence d’eau, de métaux ou encore d’autres carburants mélangés. « Il est possible de trouver des traces de gasoil ou d’essence dans du kérosène, si par exemple les cuves servant au stockage ou au transport ont été mal nettoyées », détaille-t-il.

 

Les pollutions dans le carburant sont dangereuses pour tous les types de véhicules. Qu’il s’agisse de véhicules terrestres ou d’aéronefs, elles peuvent provoquer des avaries sur les moteurs, des incendies ou encore des explosions. Autre danger propre aux aéronefs, le risque de gel. En effet, à une température de -47°C, les particules d’eau, si elles sont suffisamment nombreuses, pourraient geler et ainsi provoquer des cristaux de glace dans les réservoirs, obstruant ainsi l’arrivée de carburant vers les moteurs. « Pour prévenir ce risque, un additif anti-glace est ajouté aux carburants destinés aux aéronefs » explique le brigadier-chef Yohan.

 

Les missions et les tâches du brigadier-chef Yohan sont aussi variées qu’essentielles à la sécurité du personnel et au maintien en condition opérationnelle du matériel militaire.

 

Muni de ses éprouvettes, tubes, balances et autres instruments de mesure, le brigadier-chef Yohan joue un rôle primordial, garant de la qualité et de la sécurité du carburant. En trois mois, il a réalisé plus de 120 analyses. Au sein du SEA, cinq militaires détiennent actuellement les compétences requises pour armer un laboratoire mobile en opération extérieure.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
FFDj : les futurs médecins djiboutiens en stage à l’hôpital Bouffard

 

 

25/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 décembre 2014, 6 externes djiboutiens ont achevé un stage de formation à l’hôpital médico-chirurgical Bouffard.

 

En 2010, le service de santé des armées (SSA) français et le ministère de la Santé djiboutien ont signé une convention autorisant les étudiants en médecine djiboutiens à effectuer des stages à l’hôpital Bouffard. Ce protocole avait été ratifié par le biais du chef de la direction interarmées des services de santé des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le Doyen de la faculté de médecine de Djibouti. Ces périodes d’apprentissage s’intègrent dans le cursus de formation des médecins de la République de Djibouti. La validation de ces stages est indispensable pour être autorisé à passer les examens permettant d’atteindre le niveau supérieur d’étude. Cette année, 30 externes auront été formés en 6 périodes de stage de 4 à 5 semaines.

 

Les étudiants en médecine peuvent également participer à des stages optionnels l’été pour approfondir leurs connaissances. Différents services sont concernés : otorhinolaryngologie, urgences, réanimation, médecine et chirurgie. Lors de ces périodes, chaque externe suit un médecin de l’hôpital Bouffard dans ses activités professionnelles quotidiennes. Il est ainsi amené à observer la prise en charge du patient et à étudier le cas concret.

 

L’instruction dispensée par le Service de Santé des Armées français fait partie intégrante de la formation de la future génération des médecins djiboutiens. Les premiers médecins djiboutiens ainsi formés à la faculté de médecine de Djibouti et à l’hôpital Bouffard seront diplômés en 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : les futurs médecins djiboutiens en stage à l’hôpital Bouffard
FFDj : les futurs médecins djiboutiens en stage à l’hôpital Bouffard
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
Sangaris : dans la peau d’un maître de chien

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

L’adjudant William, 33 ans, est déployé en République centrafricaine (RCA) depuis le mois d’octobre pour une durée de quatre mois. Chef de chenil sur le camp de M’Poko de Bangui, il commande en plus de son propre chien une équipe de quatre maîtres de chien.

 

Affecté au 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT) basé à Suippes, il y exerce le métier de maître de chien depuis 2008. Auparavant, il a servi au 1er Régiment de Tirailleurs (1er RT)  pendant 6 ans, puis au 526e bataillon du train (526e BT) durant 2 ans.

 

Entré en service en 2000, en qualité de sous-officier, il a tout d’abord suivi la formation initiale à St Maixent avant de se spécialiser dans l’infanterie, à Montpellier. Au terme de ces formations de base, il a rejoint Suippes pour y suivre durant 6 mois une formation spécifique pour devenir maître de chien.

 

A bientôt 15 ans de service, l’adjudant William travaille aujourd’hui avec son 7e « binôme ». Cette expérience lui permet d’en faire un allié très performant : « Haixer », un berger allemand âgé de 3 ans, est capable de faire des bonds de près de 2,5 mètres sans élan pour intercepter un individu hostile !

 

Au camp de M’Poko de Bangui, il encadre une équipe de quatre autres maîtres de chien. « Une journée type du groupe cynotechnique se décline selon le programme suivant : le matin, alimentation des chiens à 6h00, ensuite nettoyage du chenil à 8h00, à l’issue entrainement des chiens en fonction de la journée. » L’entretien des chiens par leur maître est minutieux et l’intervention du vétérinaire du théâtre est très rare. Les conditions de vie rustiques et difficiles sont anticipées par les maîtres de chien. Ainsi, pour une opération extérieure de quatre mois, une semaine d’acclimatation sur le théâtre suffit aux chiens. Leur régime alimentaire est identique à leurs habitudes françaises : croquettes et bouteilles d’eau (3 bouteilles/ jour/ chien) pour leurs repas. Ils rajoutent en plus, chaque jour, un cachet de Doxycycline car le chien peut également être victime du paludisme.

 

Sur le théâtre d’opération, l’adjudant William nous explique que « la plus-value d’une équipe cynotechnique pour l’infanterie est : l’appui au combat débarqué, être utile sur des reconnaissances d’objectifs, la dissuasion avec principalement de la protection contre la foule». Très fier de son chenil, l’adjudant est impliqué dans la gestion de ses équipes et appliqué dans l’exécution des missions qui lui sont confiées. Signe de la réussite de leur intégration parfaite au sein de la force Sangaris, ils sont toujours très bien acceptés dans les patrouilles avec les sections.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : dans la peau d’un maître de chienSangaris : dans la peau d’un maître de chien
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Le ministre de la Défense visite le cœur de l’opération Barkhane pour la fin d’année


03/01/2015 Sources EMA

 

C’est le 31 décembre dernier que Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, est arrivé au Tchad. Il s’est entretenu dans un premier temps avec le président Tchadien Idriss Déby.

Il s’est ensuite rendu sur le camp Kosseï à N'Djamena au Tchad, au centre de commandement de l'opération Barkhane où le commandant de l’opération, le général Palasset, lui a présenté un point de situation.

Le ministre a ensuite effectué plusieurs visites dont la Cellule de coordination et de liaison (CCL) Boko Haram et le Centre opérationnel interarmées (COIA). Pour clore cette première journée, il a réveillonné avec les militaires français de l’opération Barkhane, sans oublier de rendre visite aux militaires français retenus par le service.

 

Le lendemain, le ministre de la Défense s’est rendu dans l’extrême nord du Niger à la frontière libyenne sur la base avancée « temporaire » de Madama d’où il a appelé la communauté internationale à se mobiliser pour endiguer le développement du terrorisme en Libye.

Jean-Yves Le Drian s’est envolé le 2 janvier pour Niamey au Niger où il a rencontré le Président de la République du Niger Mahamadou Issoufou au palais présidentiel puis il a rendu visite aux éléments français sur place.

Jean-Yves Le Drian s’est ensuite rendu à Gao au Mali pour y rencontrer les forces françaises et visiter notamment le nouveau centre des opérations. A cette occasion, il s’est entretenu avec des officiers du commandement des Forces Maliennes et de la Minusma (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali). Il a ensuite présidé une cérémonie de recueillement aux morts de l’opération Serval.

C’est à Bamako, le 3 janvier, que le ministre a conclu son séjour en rencontrant le président Malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Lancée le 1er août, 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Les missions de la force Barkhane consistent à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes et à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région. L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires, une vingtaine d’hélicoptères, 200 véhicules de logistique, 200 blindés, 6 avions de chasse, 3 drones et une dizaine d’avions de transport.

 

Plus d’informations sur l’opération :  http://www.defense.gouv.fr/operations/sahel/dossier-de-presentation-de-l-operation-barkhane/operation-barkhane

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

2/1/15 – laCroix.com (AFP)

 

Les armées françaises ne jurent plus que par lui au Sahel : pour pouvoir repérer et traquer les jihadistes sur des milliers de kilomètres, dans l'uniformité du désert, le drone devient de plus en plus irremplaçable et convoité.

 

Venu visiter la base française de Niamey, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé vendredi qu'il commanderait trois nouveaux drones américains Reaper en 2015, pour livraison en 2016-17, afin de renforcer les capacités de renseignement de la France.

 

"Deux Reaper sont (déjà) ici en fonctionnement. Le troisième sera opérationnel avant la fin du premier trimestre, au mois de mars 2015", a-t-il également précisé devant les militaires français.

 

La base de Niamey, d'où décollent les drones qui partent survoler le nord du Mali et du Niger, à la recherche de groupes armés terroristes descendant de Libye, disposera donc au printemps de trois "oiseaux" Reaper et deux Harfang euro-israéliens. S'y ajoutent plusieurs Reaper de l'armée américaine, qui fournit aussi du renseignement aux Français.

 

La France - qui ne dispose par ailleurs que de deux autres Harfang - a fait de l'acquisition des drones une priorité pour gagner en autonomie par rapport à ses partenaires. Au total, la loi de programmation militaire prévoit l'acquisition de douze Reaper d'ici 2019.

 

"Les drones plus on en a, plus on en a besoin. C'est la clef des opérations en Afrique. Au Levant, les identifications de (cibles) hostiles se font via les drones", relevait dernièrement le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Sur la base de Niamey, les deux Reaper et deux Harfang stationnés au côté des Mirage 2000 font l'objet de toutes les attentions à chaque visite de responsables ministériels.

 

Énigmatiques avec leur cockpit aveugle, sans hublot, et leurs airs de grands cormorans - le Reaper se déploie sur 20 mètres d'envergure et 11 mètres de long - ils décollent pourtant comme des avions, empruntant la piste dans un ronronnement de moteur et une odeur de kérosène.

 

Leur véritable œil, c'est une boule optronique, dotée d'une grosse caméra, placée sous la carlingue. Pendant tout le temps du vol, un équipage - pilote et navigateur - commande l'appareil depuis un poste installé au sol.

 

- 'Un drone, c'est un marathonien' -

 

"C'est comme un cockpit d'avion, vous avez une place à gauche, une à droite, des appareils pour voir tous les paramètres de vol, une manette de gaz, un manche. La seule différence, c'est que vous avez beaucoup plus d'ordinateurs", explique le capitaine Guillaume, pilote d'avion reconverti dans les drones après une formation aux Etats-Unis.

 

Les Reaper partent pour des missions qui peuvent durer jusqu'à 15 heures, soit plus longtemps que des avions de reconnaissance. Ils sont aussi moins rapides - 400 km/h en vitesse de croisière - pour un rayon d'action de 1.850 km.

 

"Un Mirage, un Rafale, c'est taillé pour la performance, c'est un sprinter. Un drone, c'est un marathonien", résume le capitaine Guillaume.

 

A Niamey, les équipages de drones suivent les ordres venus de Lyon (centre-est de la France), d'où les opérations sont dirigées. "On nous donne des zones spécifiques, des objectifs, bâtiments, véhicules à surveiller", explique l'officier.

 

Assis dans le poste de pilotage, un interprétateur photo décrypte chaque image qui arrive, à la recherche de mouvements suspects et de cibles. Il s'appuie aussi sur des informations fournies par les radars qui, à la différence du drone, peuvent opérer indépendamment des conditions météorologiques.

 

"C'est parfois un boulot très intéressant", lâche le sergent Vincent, qui n'en dira guère plus sur ses missions, même si ce sont des drones qui ont aidé à localiser et à neutraliser dernièrement un chef jihadiste, Ahmed el Tilemsi, au Mali.

 

"On peut aussi passer des heures et des heures à surveiller une maison sans savoir s'il y a quelqu'un dedans. Mais au final, je suis payé pour regarder des trucs pour lesquels beaucoup de gens paieraient cher !", lance-t-il en souriant.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
BA6 Class G - Mercedes-Benz

BA6 Class G - Mercedes-Benz

 

04-01-2015 A. Mohamed - letempsdz.com

 

La première partie des véhicules tout-terrain (4x4) BA6 Class G de marque Mercedes-Benz fabriqués par la Société algérienne de fabrication des véhicules de marque Mercedes-Benz  a été livrée hier aux unités de l'ANP, selon le communiqué du ministère de la Défense nationale parvenu hier à notre rédaction. Cette opération se terminera le 15 du mois en cours, par la réception par le biais des services de la Direction centrale du matériel du ministère de la Défense nationale, de plus de 200 véhicules inscrits au titre du programme 2014.

 

Cette société aux capitaux mixtes entre l'Epic-Etablissement de développement de l'industrie des véhicules du ministère de la Défense nationale et l'EPE/Société nationale de véhicules industriels ainsi que le partenaire technologique allemand Daimler et le Fonds d'investissement émirati Aabar a été inaugurée, le 26 octobre 2014, par le général de corps d'armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire.

 

La fabrication de ces véhicules sera suivie, à compter du mois de mars 2015, par le lancement sur le même site, à Tiaret, de la fabrication des fourgons Sprinter de marque Mercedes-Benz dans ses diverses versions (transport de personnel, ambulance, marchandise…).

 

Cette réalisation s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme de relance économique initié par le président de la République, qui a pour objectif de redynamiser l'industrie nationale et reflète l'intérêt que porte le haut commandement de l'Armée nationale populaire au développement des potentiels industriels militaires, pour pourvoir aux besoins de nos forces armées et contribuer au développement national.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 16 décembre dernier, le général Jean-Marc Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union Européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA). Il a relevé le général Thierry Lion, qui a guidé l’EUFOR RCA au cours des huit premiers mois de l’opération.

 

« Les objectifs et l’esprit restent inchangés » a déclaré le général Bacquet, « EUFOR sera centrée sur la population, dans la perspective du transfert de notre zone d’opérations à la Mission onusienne MINUSCA en mars 2015, et de la préparation d’une nouvelle initiative européenne de conseil aux futures Forces Armées Centrafricaines ».

 

L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés.

 

Européenne et multinationale, EUFOR RCA comprend trois composantes complémentaires : un bataillon d’infanterie multinational, une force de gendarmerie et une unité de forces spéciales. Auxquels s’agrègent des éléments d’appui et de soutien ; l’ensemble étant aux ordres d’un poste de commandement (PC) de théâtre.

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Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 19 au 30 décembre 2014.

 

Ces derniers jours étaient partagés entre une ambiance relativement festive en république Centrafricaine avec les différentes organisations de rassemblements et de distributions de cadeaux à la population par les autorités locales et une ambiance tendue avec des regains de tension. Malgré tout, les missions de la force Sangaris se poursuivent afin de maintenir un niveau minimal de sécurité sur le territoire.

 

A Bangui, les militaires partis plusieurs jours sur une mission de reconnaissance d’axe entre Bangui et Bossembélé (au nord-ouest de la capitale) sont bien rentrés le 22 décembre au camp de M’Poko. Au-delà de la sécurisation de l’axe et de leur rôle de dissuasion sur les bandits coupeurs de route, les soldats français ont également participé, avec les forces de sécurité intérieures (FSI) locales et les soldats de la MINUSCA, à des réunions de prise de contact avec les autorités locales. En parallèle, les sapeurs du GTIA Picardie ont œuvré sous les yeux admiratifs de la population à la réhabilitation d’un pont à Bossembélé.

 

A l’Est, la situation s’améliore malgré la tension ambiante liée à la présence de brigands qui agissent ponctuellement dans la zone. Les réunions et échanges quotidiens entre les représentants des anti-balaka, des ex-séléka et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris se poursuivent et stabilisent la région. Toutefois, plusieurs prises à partie de la force par des groupes armés ont eu lieu dans des quartiers de Bambari.

 

La dernière semaine de l’année 2014 a été marquée par les visites du chef d’état-major des armées le 23 décembre et du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël en République centrafricaine. Les autorités ont pu saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre : la force Sangaris et l’EUFOR, à Bangui comme en province (Bambari et Sibut).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Opération Barkhane : point de situation du 30 décembre 2014

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 26 décembre 2014 au 2 janvier 2015.

 

Dans le fuseau Est, la force Barkhane a conduit la première opération tripartite impliquant les forces tchadiennes et nigériennes depuis le lancement de l’opération Barkhane. Il s’agissait également de la première opération majeure au Nord Niger depuis la montée en puissance de la base avancée temporaire (BAT) de Madama.

 

Cette opération de contrôle de zone, qui s’est située au nord du Niger et du Tchad, de part et d’autre de la frontière entre les deux pays, était commandée depuis la base avancée temporaire de Madama par un poste de commandement (PC) tripartite. Elle a engagé pour la partie française le groupement tactique désert Est (GTD-E) ainsi que des moyens d’appui aérien et de renseignement. Le détachement de liaison et d’appui  n° 1, basé à Dirkou, y a également pris part. Plusieurs compagnies, ainsi que de nombreux véhicules blindés, tchadiens, nigériens et français ont conduit cette opération majeure.

 

Après une mise en place préliminaire par voie routière entamée au début du mois de décembre depuis N’Djamena, l’opération a débuté le 20 décembre par la jonction des compagnies française, nigérienne et tchadienne à la frontière nigéro-tchadienne.

 

Le cœur de l’opération a consisté en un contrôle de zone du 23 au 27 décembre, les unités opérant dans des régions distinctes, entre Madama et la frontière libyenne pour les unités française et nigérienne, et au Nord du Tchad pour la compagnie tchadienne.

Située dans une zone constituant un point de passage potentiel de groupes armés terroristes (GAT) et de divers trafiquants, cette opération tripartite a permis l’interpellation de plusieurs trafiquants de drogue et orpailleurs et a conduit à la saisie d’armes, de munitions, de deux tonnes de drogue et de matériel de communication. Cette opération s’inscrit pleinement dans le cadre du partenariat tel que défini par le G5 Sahel et illustre la pertinence de l’action transfrontalière.

 

Les chefs d’états-majors des différents pays participants, le général d’armée Pierre de Villiers et les généraux de division Brahim Seïd Mahamat et Seyni Garba, ainsi que le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane, ont profité de cette opération pour réaliser une visite à leurs unités déployées, marquant ainsi symboliquement la volonté partagée de combattre les groupes armés terroristes.

 

Dans le fuseau Ouest de la bande sahélo-saharienne, du 26 au 30 décembre 2014, le groupement tactique désert Ouest (GTD-O) a poursuivi les opérations de fouilles débutées le 10 décembre, au Nord Mali dans la région d’Almoustarat. Ces fouilles ont été menées conjointement par la force Barkhane et une section des forces armées maliennes (FAMa). Elles ont permis de saisir et détruire des composants servant à fabriquer des IED, des munitions, des obus, des roquettes et diverses ressources. Dans la continuité des actions précédentes, ces nouvelles découvertes portent un coup direct aux capacités de combat des GAT.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
Côte d’Ivoire : visite du général de corps d’armée Servera (DRHAT) aux militaires de la Force Licorne

Le général de corps d’armée SERVERA et le colonel Nicolas Chabut passent en revue les troupes de la Force Licorne à l’occasion d’une cérémonie des couleurs. Crédit : EMA

 

30/12/2014 Armée de Terre

 

A l’occasion des fêtes de fin d’année, le général de corps d’armée SERVERA, directeur des ressources humaines de l’armée de Terre (DRHAT) s’est rendu en Côte d’Ivoire du 24 au 26 décembre pour passer Noël avec les militaires de la force Licorne.

 

Ce déplacement de 48h avait pour but de soutenir les militaires engagés en opérations extérieures loin de leurs familles et de leurs proches.

 

Au cours de ces 3 journées, il a pu s’entretenir avec les soldats de la force, qu’ils soient sur le camp de Port-Bouët ou bien au détachement d’instruction lagunaire (DIL), engagés dans la défense du camp ou encore sur les missions permanentes de l‘opération Licorne. Cette visite est symbolique à double titre. Premièrement, c’est la dernière fois qu’une autorité militaire rencontre les militaires français engagés en Côte d’Ivoire sous mandat Licorne puisque l’opération prendra fin au 1erjanvier 2015. Deuxièmement, c’est la dernière fois que le DRHAT partage une fête de Noël avec des soldats en opération : il quittera l’institution dans le courant de l’année 2015.

 

Après les visites des différents détachements et unités, le général de corps d’armée Servera s’est s’adressé aux 450 militaires de la force Licorne à l’occasion d’une prise d’armes. Pendant son allocution, il a insisté sur l’importance de la mission sur laquelle les militaires sont employés et a déclaré : «  Nous avons bien conscience de l’abnégation avec laquelle vous vous acquittez de votre mission. (…) Votre présence au sein de l’opération Licorne n’est pas sans lien avec la défense directe de notre pays ». Et d’insister sur les relations fortes et amicales qui unissent la Côte d’Ivoire et la France, à quelques jours du passage de flambeau entre la force Licorne et les Forces Françaises en Côte d’Ivoire : « La France et la Côte d’Ivoire sont deux pays amis dont les liens historiques, politiques et économiques sont très étroits (…) : vous devrez rester prêts et continuer à être vigilants ».

 

Et de conclure : « je veux vous exprimer ma fierté et ma reconnaissance pour m’avoir permis d’être l’un des vôtres pour quelques heures. Je salue l’état d’esprit exceptionnel qui anime les futures Forces Françaises en Côte d’Ivoire».

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
EFS : formation logistique au Niger

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 18 au 27 novembre 2014, un instructeur des Eléments français au Sénégal (EFS) a mené pour la première fois à Niamey, au Niger, un stage conjoint aux forces armées et de sécurité nigériennes centrée sur les besoins logistiques d’un déploiement de niveau bataillon.

 

Cette session a regroupé des officiers des forces armées et des officiers des forces de sécurité nigériennes (police, gendarmerie et garde nationale) pouvant être engagés soit dans le cadre d’opération de maintien de la paix, comme la MINUSMA, soit dans celui de missions civiles, comme EUCAP SAHEL. La formation commune de ces unités a été initiée par la mission de coopération militaire de Niamey et la mission politique de sécurité et de défense européenne EUCAP SAHEL. Elle entend répondre à un besoin commun aux interventions réalisées conjointement ou en étroite coordination par les forces armées et les forces de sécurité déployées sous mandat de l’ONU en région sahélo-saharienne.

 

Au total, 22 officiers ont suivi les cours dispensés par l’instructeur logistique des EFS. Les stagiaires sont venus des quatre coins du Niger, certains allant jusqu’à faire 1 500 km pour y participer. L’objectif de cette formation était d’enseigner aux stagiaires les fondamentaux pour occuper les fonctions de chef de cellule logistique au sein du poste de commandement (PC) d’un groupe tactique interarmes (GTIA).

 

La qualité des stagiaires, tous affectés dans des postes traitant de la logistique dans des domaines très différents, a permis d’aborder la dimension globale de la logistique opérationnelle moderne.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
 Opération Sangaris : Un an d'existence

 

22/12/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Un an après le lancement de l’opération SANGARIS, plongez dans le quotidien des militaires français en République centrafricaine.

 

Après 12 mois d’intervention, un niveau de sécurité minimal a été rétabli, permettant aux soldats de recentrer leur dispositif sur les zones les plus sensibles. Ils interviennent en soutien de la MINUSCA, la force de l’ONU qui poursuit l’effort de stabilisation dans tout le pays. Notre caméra a suivi les soldats français du 1er régiment d’infanterie (1er RI) qui arment actuellement le groupement tactique interarmes Picardie à Bangui.

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 17:45
Une cellule de coordination sur Boko Haram au camp Kosseï de N’Djamena.

 

02.01.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Son installation a commencé il y a un tout petit mois. "Début décembre, explique le colonel Frédéric, son chef, la cellule de coordination et de liaison s’est installée à N’Djamena. Elle est adossée Barkhane, sans en dépendre".

 

La mission de cette CCL-Boko Haram est double. D’abord faciliter les échanges d’informations et de renseignements entre les pays affectés par Boko Haram : le Nigéria bien sûr mais aussi le Cameroun et le Tchad qui, outre faire face aux menaces armées, doivent aussi gérer des déplacements de population. Ensuite, coordonner l’appréciation de la menace posée par la secte islamiste.

 

Six Français sont affectés à cette cellule, ainsi que deux officiers tchadiens et deux Nigériens (les deux Nigérians ne vont pas tarder à arriver). Par ailleurs, la France va aussi déployer de petits détachements de liaison dans les trois pays africains.

 

La phase de rodage, de prise en mains et de travaux préparatoires est toujours en cours. Mais l’effort régional pour sécuriser la zone du lac Tchad est désormais en marche. Avec le soutien bienveillant de la France dont les avions effectuent « régulièrement » des vols ISR au-dessus des zones à risques (les zones d’intérêt » dans la rhétorique officielle de Barkhane).

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:45
Stabiliser le Sahel: Paris propose un "Appui à la coopération transfrontalière" au profit du Mali, du Niger et du Burkina


29.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le Liptako Gourma? Jusqu'à ce que le doigt de l'amiral Marin Gillier, le patron de la Direction de la coopération de sécurité et de défense, ne se pose sur la carte de l'Afrique, je ne connaissais pas. Il s'agit de la région dite des trois frontières, 370 000 km2 quand même, à cheval sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Et c'est là que va être lancé un projet, plutôt innovant, qui allie sécurité et développement et qui a été baptisé ACTS (pour "Appui à la coopération transfrontalière au Sahel").

ACTS part du principe que quand les financements se tarissent, il faut éviter les doublons et mutualiser efforts et capacités.

 

Projet dual. ACTS, c'est d'une part un volet sécuritaire qui vise le développement de capacités de renseignement (via les populations locales) "sur ce qui se passe, et sur ceux qui passent, dans cette zone", de capacités d'intervention et de capacités de traitement judiciaire pour renforcer l'Etat de droit.

ACTS, c'est d'autre part, un volet développement associant la population ("les communautés" dirait l'amiral), proposant des alternatives aux trafics qui génèrent des revenus, accroissant la sécurité humaine (santé, éducation, alimentation) et permettant de développer des réseaux

L'idée développée par la DCSD, c'est de travailler à 3 niveaux:
- au niveau local, en mettant en synergie les différentes administrations nationales (police, douanes, santé, éducation etc) et en faisant remonter des informations vers les trois capitales concernées
- au niveau régional en multipliant les échanges bi/tri latéraux (pour éviter des doublons et mieux utiliser les ressources financières),
- au niveau international dans le cadre d'un projet collaboratif.

 

Mutualiser les soutiens. L'originalité de ce projet tient aussi dans la coordination des projet existants ou à venir. Si, pour l'heure, la réponse de Bruxelles est en cours d'élaboration, d'autres institutions internationales ont déjà chaleureusement accueilli l'idée; c'est la cas du PNUD, de l'UNDC et de la Banque mondiale (qui mène des produits pastoraux dans cette zone). L'UNCTED (contre-terrorisme) et le Département des opérations de maintien de la paix de l'Onu soutiennent aussi l'ACTS.

Des pays comme le Japon, la Canada, les USA, le Danemark, les Pays-Bas et bien sûr la France vont être associés, tout comme des ONG (on parle du Danish Demining Group) et des fondations (EDF pourrait être associé).

 

Le tempo d'ACTS. Le premier temps fort doit avoir lieu en février à paris, avec un séminaire de lancement.

Puis suivra un trimestre d'audits pour confirmer les besoins, percevoir le ressenti des populations etc. Trois autres mois permettront aux autorités des trois pays frontaliers de juger des priorités et de dresser la liste des projets à lancer dans la zone d'expérimentation initiale (voir la carte ci-dessus). Fin 2015, des microprojets seront mis en œuvre, avant le démarrage des chantiers plus lourds en 2016.

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 17:45
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014

Fouille et découverte de caches de munitions de guerre et de matériel logistique au cours d'une mission de contrôle de zone dans la région Nord Mali, au Nord de Gao.

 

27/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 19 au 25 décembre 2014.

 

Cette semaine, la force Barkhane a poursuivi ses opérations au Nord Mali, avec une combinaison d’actions terrestres, aériennes et héliportées, destinées notamment à reconnaître des points d’intérêt, à fouiller des caches et à appuyer les forces armées maliennes (FAMa).

 

Du 9 au 18 décembre, 300 soldats français et 100 véhicules du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) étaient déployés au Sud de Tessalit afin de mener des actions de reconnaissance, de contrôle, de surveillance et de fouille. Ces actions avaient pour but de perturber les flux logistiques des groupes armés terroristes (GAT) pouvant transiter par la région, point de passage important, et traditionnelle zone refuge des terroristes. Les militaires français ont également pris contact avec les habitants des campements nomades, auxquels ils ont apporté des soins de proximité.

 

Le 18 décembre, le GTD-O a basculé à l’Ouest d’Almoustarat, au nord de Bourem, afin de poursuivre les fouilles de caches découvertes au cours des actions de la semaine passée. Au bilan ces actions ont permis de mettre à jour d’importantes quantités d’armements, de munitions, d’explosifs, de matériel sanitaire et de pièces détachées. Parmi les découvertes les plus significatives, le GTD-O a trouvé dans le sable une tonne de Home Made Explosive (HME) servant à fabriquer des IED, un pick-up, une moto, un mortier de 82 mm, et deux missiles SA7 non complets. Le 20 décembre, trois officiers des FAMa et trois officiers de la gendarmerie malienne ont pris part aux fouilles. Ces actions récentes démontrent la capacité de la force Barkhaneà basculer rapidement d’un point à un autre pour y mener des actions d’opportunité ou planifiées.

 

En parallèle, un détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) du GTD-O a participé à une opération de contrôle de zone en appui des FAMa dans la région d’Ansongo, du 20 au 22 décembre. Cette opération s’est effectuée en coordination avec les forces armées nigériennes engagées simultanément de l’autre côté de la frontière. Le DLAO, renforcé d’éléments du GTD-O, a effectué des patrouilles aux côtés de cinq sections maliennes sur l’axe reliant Ansongo à la frontière nigérienne, puis dans la forêt de Sorori. A chaque étape de leur parcours, français et maliens ont réalisé des actions au profit de la population : distribution de kits scolaires, de nourriture et de produits d’hygiène, consultations médicales. Les habitants de cette région au Sud de Gao ont réservé un excellent accueil à ces patrouilles, qui contribuent directement à leur sécurité. Cette opération bipartite était commandée depuis un poste de commandement (PC) composé d’officiers maliens et français, situé dans le camp de la MINUSMA à Ansongo, et un PC nigérien. Un officier de la force Barkhaneétait inséré au sein de ce dernier afin d’appuyer la coordination des forces en présence.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:45
Abdelmalek Gouri abattu, un coup dur pour le jihadisme algérien

 

24-12-2014 Par RFI

 

L’armée algérienne a confirmé avoir abattu le chef du groupe jihadiste Jund al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, notamment responsable de la mort du Français Hervé Gourdel. La disparition de cet ancien bras droit d'Abdelmalek Droukdel, chef d'Aqmi, porte un coup dur au jihadisme dans cette région.

 

Abdelmalek Gouri a été tué dans la nuit de lundi à mardi, avec deux autres djihadistes près d'Alger, lors d'une opération de l'armée dans la ville d'Isser, à 60 km à l'est de la capitale, en Kabylie. Le ministère de la Défense a indiqué que cette opération a été déclenchée grâce « à des renseignements et à une filature d'un dangereux groupe terroriste circulant à bord d'un véhicule ». Une opération qui a également permis de récupérer des armes du groupe et des téléphones mobiles.

 

À 37 ans, Abdelmalek Gouri était l'émir de Jund al-Khalifa, la dissidence d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a fait allégeance à l'organisation Etat islamique, l'été dernier. De son vrai nom Khaled Abou Souleimane, Gouri avait également fait partie d'une katiba d'Aqmi, à l'origine des attentats suicide contre le palais du gouvernement et un bâtiment de l'ONU en 2007 à Alger.

 

Procès par défaut

 

Il était activement recherché depuis la mort d'Hervé Gourdel, dont il avait revendiqué l'enlèvement et l'exécution en septembre dernier et devait être jugé par défaut lors d'un procès retentissant lundi, finalement reporté au 16 février. Ce procès devait également juger en son absence Abdelmalek Droukdel, le chef d'Aqmi, dont Gouri avait été l'un des bras droits.

 

Le groupe Jund al-Khalifa est en effet composé essentiellement d'anciens membres d'Aqmi, actifs dans la région d'Alger et en Kabylie. Avec la mort de Gouri, le groupe encaisse un sérieux revers, et l'armée algérienne peut célébrer une victoire certaine contre les groupes jihadistes.

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:40
Le destroyer russe Severomorsk photo Alexandra Kamenskaya RIA Novosti.

Le destroyer russe Severomorsk photo Alexandra Kamenskaya RIA Novosti.

 

MOSCOU, 23 décembre - RIA Novosti

 

Le destroyer russe Severomorsk fait route vers la Somalie où il luttera contre les pirates, a annoncé mardi à Moscou le porte-parole de la Flotte du Nord Vadim Serga.

"Le destroyer Severomorsk commencera à remplir sa mission en mer Rouge dans quelques jours. Il garantira la sécurité des bateaux civils dans le golfe d'Aden et au large de la Corne d'Afrique", a indiqué M.Serga.

Le Severomorsk remplacera le patrouilleur russe Iaroslav Moudry qui participe à la lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden depuis septembre.

Le Iaroslav Moudry a déjà quitté cette région pour rejoindre l'escadre russe déployée en mer Méditerranée. Pendant sa mission en Afrique, le Iaroslav Moudry a escorté une quarantaine de bateaux civils russes, grecs, panaméens, libériens, thaïlandais et autres.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Cinq équipes de maîtres-chiens sont présentes sur le théâtre centrafricain et accomplissent chaque jour des missions d’intervention au profit de la force Sangaris. Leur participation aux opérations représente une force de dissuasion et de protection parfaitement intégrée. C’est un véritable appui à la réussite des missions.

 

Entraînées quotidiennement, les équipes cynotechniques participent à la surveillance des emprises de la force et aux missions planifiées, comme ce fut le cas lors d’une opération dans le quartier de Boy Rabe au Nord de Bangui. La force Sangaris en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI) et de la MINUSCA, assurait une mission de contrôle de zone. Les investigations avec les chiens ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions. Pendant cette opération, des soldats de la force Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés. La riposte des militaires français a permis de neutraliser plusieurs d’entre eux. « Le chien est habitué aux tirs car nous y travaillons pendant l’entrainement ; le chien est paré à évoluer dans ce type de situation  », nous explique l’adjudant William, chef des équipes cynotechniques du théâtre.

 

Cinq équipes de maîtres-chiens, originaires du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132eBCAT) de Suippes, sont présentes sur le théâtre centrafricain. Les équipes cynotechniques présentes à Bangui sont un atout indéniable dans la réalisation de la mission de la force Sangaris. Les chiens d’intervention de la force ont pour missions d’assurer une permanence d’intervention rapide (QRF), de participer à la protection du camp M’Poko, d’être en appui au combat débarqué, de faire de la sécurisation de zone, ou encore de faire du pistage d’individus.

 

L’adjudant William explique que « l’équipe est utile en protection contre la foule, et le chien a un effet dissuasif sur la population. Nous travaillons à la fois à la sécurisation et au préventif ».

 

En France, les équipes cynotechniques peuvent intervenir sur des missions Vigipirate. Tout au long de l’année, les binômes poursuivent leur préparation opérationnelle et leur travail de fond avec le chien.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en CentrafriqueSangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Fin de la mission Corymbe pour le Jacoubet et début de mission pour le Lavallée


 23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 11 décembre 2014, lors d’un TRALER (transfert de charges légères) avec l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet a quitté la mission Corymbe, laissant le flambeau à son « sistership », sous le commandement du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre.

 

La mission de deux mois et demi a permis au Jacoubet de mener des actions de la coopération, au travers des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) avec des pays riverains du Golfe comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal, et d’autre part d’assurer la présence française quasi-permanente dans une zone stratégique. Les deux actions civilo-militaire et l’accompagnement du BPC Tonnerre pour son acheminement en Guinée de matériel destiné au centre de traitement des soignants du dispositif de lutte contre Ebola, ont aussi été des moments forts de la mission du Jacoubet, dont l’équipage sera de retour au port de Toulon pour fêter Noël en famille.

 Appareillé de Brest le 1er décembre 2014, le Lavallée a relevé quelques jours plus tard son sistership toulonnais le Jacoubet le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest.

Compte tenu des programmes d’activités chargés des deux bâtiments, cette relève s’est effectuée à la mer, au large du Sierra Leone, et a été l’occasion de réaliser un TRALER, opération assez rare entre avisos.

Le Lavallée est désormais opérationnel pour conduire le 127e mandat de la mission Corymbe dans le golfe de Guinée, en escorte du BPC Tonnerre.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 16:45
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 14 décembre, afin de vérifier la stabilité de la sécurité sur l’axe Bangui-Boali, une unité de la force Sangaris a mené, aux côtés de la MINUSCA, une mission de reconnaissance entre les deux villes. C’était ainsi l’occasion pour la force de rencontrer de nouveau les autorités locales de Boali.

 

Un convoi composé de deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a pris la direction de la ville de Boali. La veille, la route avait été reconnue par voie aérienne. Plus de 75 km ont été parcourus en 2h30 avant d’atteindre la ville centrafricaine située au Nord-Ouest de Bangui. Arrivée sur place, la force composée d’une section d’infanterie du 1errégiment d’infanterie (1erRI) et d’un peloton du 1errégiment étranger de cavalerie (1erREC), a été chaleureusement accueillie par la population locale et a été invitée à assister à un match de football organisé par la ville.

 

 Le jour suivant, la force Sangaris a profité de sa présence pour rencontrer les autorités locales de Boali. Une réunion s’est tenue à la mairie, en présence du sous-préfet, du maire de Boali et du chef de la gendarmerie locale. Madame le sous-préfet a fait part de sa joie quant à la venue de la force, notamment en raison du sentiment de sécurité qu’elle a procuré à la population. La réunion s’est terminée par la remise de bottes et de ballons par la force Sangaris à la mairie, qui permettront d’améliorer les conditions de travail dans les champs et d’apporter un peu de loisirs aux enfants.

 

 Durant le trajet, la force a eu l’occasion de constater que l’axe Bangui-Boali était sécurisé : aucun barrage n’a été détecté. Le climat sécuritaire semble donc permettre le retour des déplacés chez eux et le travail des organisations internationales et des ONG pour la distribution de l’aide humanitaire.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
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