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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
Se sentant menacée par le Maroc, l’Espagne augmente son budget de la défense

 

16 juin 2014 - Par: Jalil Laaboudi - bladi.net

 

L’Espagne compte revoir à la hausse son budget défense au cours des cinq prochaines années, en raison de ses différends avec le Maroc autour des territoires marocains occupés par Madrid, notamment ceux de Sebta et Melilla révèle un rapport de Strategic Defence Intelligence, cité par le quotidien Al Massae.

 

La péninsule ibérique augmente son budget défense à l’horizon 2019, non seulement à cause de ses désaccords avec Rabat quant aux territoires marocains encore occupés par l’Espagne, mais aussi en raison des menaces sécuritaires représentées par des groupuscules terroristes.

 

Le budget de la défense espagnole estimée à 8 milliards de dollars en 2014, devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 1,76% par an. Le pays portera ses dépenses en armement à 8,2 milliards de dollars d’ici 2019. Ce budget sera plafonné ainsi à une moyenne de 0,51% du PIB.

 

Le rapport intitulé "L’avenir du marché de la défense espagnol", nous apprend que Madrid devrait acquérir au cours de cette période notamment l’avion de transport militaire A400M S-80. L’Espagne veut aussi acheter le chasseur bombardier Eurofighter Typhoon, des hélicoptères d’assaut "Tigre" (franco-allemands), et des chars de combat allemands "Leopard".

 

Le sous-marin d’attaque à propulsion de type S-80, produit par Navantia, Société espagnole de construction navale, des équipements de cybersécurité et des drones, figurent également dans le programme d’armement espagnol au cours des cinq prochaines années.

 

Les prospections pétrolières menées par les deux pays au large de l’Atlantique, ont poussé l’Espagne à renforcer sa présence militaire dans les Iles Canaries en 2013, de peur qu’un conflit éclate avec le Maroc, en cas de découverte de pétrole dans la zone non délimitée entre les deux pays.

 

Le projet du Maroc d’acheter le sous-marin russe à la pointe de la technologie AMUR 1650, pour renforcer sa présence dans les eaux du détroit de Gibraltar et de la mer d’Alboran, dérangerait également au plus haut niveau l’Espagne.

 

L’état major de la marine espagnole observe avec inquiétude la base navale de Ksar Sghir, située près du port Tanger Med. Les trois corvettes de type Sigma commandées par le Maroc, en plus de la frégate de la classe FREMM, expliqueraient également la crainte de l’armée espagnole.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:45
Crédit R. Connan  DICOD

Crédit R. Connan DICOD


10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Yves Fromion (député du Cher) et son homologue lorientais Gwendal Rouillard ont présenté mercredi 9 juillet leur rapport sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours". Ce rapport sera en ligne samedi sur le site de la commission mais on peut voir la vidéo de la séance de mercredi matin.

 

Les deux députés ont voulu dès leurs propos liminaires "tirer la sonnette d’alarme sur la déflation prévue à Djibouti". En effet, il est envisagé de réduire les effectifs de 1900 militaires actuellement à 950 dans ce qui va devenir, avec Abidjan, l’une des deux bases opérationnelles avancées d’Afrique. 950 hommes, avec une seule mission pour l’armée de l’air (la défense aérienne), pas d’Alat sur place et un RIAOM sans appuis lourds ! Donc, la moitié des moyens serait supprimée mais sans réduire le contrat opérationnel et sans réviser à la baisse les récents accords de défense signés avec le régime djiboutien.

Djibouti ne peut être une variable d’ajustement, estiment les rapporteurs qui préconisent que les effectifs soient fixés à 1 300 hommes (pas de détails sur la composition et l’équipement de cette garnison). Le contrat opérationnel serait alors "respectable" et la force disposerait de moyens limités mais lui permettant tout type de mission.

L’idée, soufflée par des militaires, semble "raisonnable" selon Gwendal Rouillard qui met en avant les menaces que font courir AQPA et les shebab somaliens sur la Corne de l’Afrique, la menace terroriste (concrétisée par l’attentat dans un restaurant) et la piraterie en mer rouge et dans le détroit de Bab-el-Mandeb.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:45
Le Frontier Services Group a ouvert son site web

 

04.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le site web du Frontier Services Group (dirigé par Erik Prince) est désormais actif.

 

Le sous-titre ("Africa's Premier Expeditionary Logistics Provider") en dit long sur les ambitions de l'ex patron de Blackwater et de ses associés chinois qui entendent devenir le prestataire de services numéro 1 en Afrique et proposer leurs services à des forces armées, des ONG, des entreprises et des organisations internationales

On jettera un coup d'œil en particulier aux pages "Our team" pour découvrir l'équipe qui dirige FSG, et "our services" pour voir les prestations dans les domaines de la logistique, de la sécurité, de l'aviation (en particulier via Phoenix Aviation qui dispose de 13 appareils et dont FSG détient 49%), de la construction et de l'humanitaire (caution morale oblige).

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 21:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Deux députés (Émilienne Poumirol et Olivier Audibert-Troin) rédigent actuellement un rapport parlementaire sur le suivi des militaires blessés en opérations (dont ceux qui souffrent de PTSD ou blessures invisibles). Leur rapport est attendu pour novembre.

Ils se sont rendus à Chypre, la semaine dernière, pour visiter le sas de Paphos. Ils sont arrivés mercredi soir juste à temps pour assister à l’arrivée de 140 soldats de retour de Bangui (via N’Djamena par manque de kérosène en RCA) et qui allaient passer deux jours dans l’île.

Les deux députés (dont l’une est médecin généraliste) ont décrit, devant leurs collègues de la commission de la défense, des "hommes épuisés moralement et physiquement", qui "travaillent sept jours sur sept", disposent de véhicules de patrouille dont "la moitié ne sont pas blindés". Certes 80 % des logements et bureaux de M’Poko sont désormais climatisés mais les conditions climatiques exigeantes se conjuguent à la précarité du quotidien et aux incidents endémiques (escarmouches, prises à parti par des miliciens des deux camps, colis pero de vivres qui n’arrivent pas, pertes d’effets personnels dans des tentes qui brûlent par négligences etc.).

Yves Fromion (député du Cher) qui présentait ce mercredi son rapport (conjointement avec le Lorientais Gwendal Rouillard) sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours" s’est aussi rendu à Bangui. Il a décrit des soldats qui, pour échapper à l’eau et à la boue, "font des planchers avec des planches et des clous qu’ils récupèrent". Vantant "la débrouillardise française" et les soldats français qui sont des "gens extraordinaires", Yves Fromion a rappelé que "ça ne veut pas dire qu’il faut tirer sur la ficelle".

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 20:45
Evaluation du dispositif militaire en Afrique et au suivi des opérations en cours - video Assemblée Nationale

10 juil. 2014 Assemblée Nationale

 

Présentation par Gwendal Rouillard et Yves Fromion de leur rapport de la mission relative à "l'évaluation du dispositif militaire en Afrique et au suivi des opérations en cours" le 9 juillet 2014 devant la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale

La commission de la défense a examiné le rapport de la mission d'information et en a autorisé, à l'unanimité, la publication.

 

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones

- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

- à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu,

- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.

 

Le GTIA Magenta, armé par le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), mais également par le 501e RCC et le RICM, est aux ordres du colonel Putz. Il succède GTIA Scorpion, armé par le 5e RIAOM et commandé par le colonel Despouys. Ce dernier s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à la fin du  mois de mars 2014 afin d’y désarmer les groupes armés et d’y faire accepter la mission des forces de la communauté internationale dans une région marquée d’importantes fractures intercommunautaires.

 

Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français. Pleinement opérationnelle depuis le 15 juin, EUFOR-RCA a pris le relais de Sangaris pour appuyer la MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

A Bangui, avec le GTIA Acier, la force Sangaris maintient des éléments aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la MISCA à la sortie nord de la ville, à PK12. D’une manière générale, elle est aujourd’hui en posture de réaction rapide (« quick reaction force » ou QRF), en mesure d’intervenir au profit des forces internationales déployées dans la capitale.

 

Dans la ville, la situation reste stabilisée. La vie a repris (33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires rouverts, 24 marchés actifs, 80 vols de compagnies aériennes), même si des pics de tension sont encore observés. Ce fut le cas vendredi 4 juillet sur l’axe routier qui conduit du centre-ville à l’aéroport international de M’Poko. Profitant d’un mouvement de foule initié et instrumentalisé par des anti-balaka en réaction à l’arrestation d’un de leur leader, des extrémistes ont lancé une grenade sur des soldats français d’EUFOR RCA. Trois militaires ont été blessés par des projections d’éclats et un quatrième touché par des jets de pierres. L’action du GTIA Acier en liaison avec EUFOR a permis de disperser la foule et de démonter les barricades entravant la circulation.

 

Les militaires français à Bangui ont par ailleurs accueilli la visite du ministre de la Défense les 7 et 8 juillet. Ce dernier a pris note de la stabilisation de la situation sécuritaire depuis sa dernière visite à Bangui au mois de mai et salué le sang-froid et le professionnalisme des soldats de Sangaris. S’adressant aux autorités politiques, il a mis en avant la nécessité de développer les piliers politique, économique et judiciaire.

 

Dans l’ouest, le GTIA de Boissieu poursuit son contrôle de zone en appui de la MISCA, mais aussi des forces de sécurité intérieures (FSI). De Bouar à la frontière camerounaise, la situation reste stable avec en particulier un phénomène de rejet des bandes de coupeurs de route par la population. Le trafic commercial sur l’axe routier reliant le Beloko à Bangui demeure toujours aussi important, avec près de 480 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 85% de poids lourds. La grande majorité de ces véhicules ont été escortés par Sangaris ou la MISCA.

 

Dans le nord et le nord-ouest de la RCA, des missions de reconnaissances sont régulièrement conduites, en particulier au-delà de Bossangoa, où persistent des signes de tension.

 

A l’ouest de la capitale, la ville de Boda continue de connaître quelques actes isolés de violence. Le GTIA Acier reste ainsi en appui de la MISCA chargée de contrôler la zone.

 

Dans l’est, la situation reste difficile. Depuis plusieurs semaines les tensions se sont cristallisées autour de la ville de Bambari.

 

Le 3 juillet, la force Sangaris s’est engagée en appui de la MISCA et des FSI, dans la partie ouest de Bambari. L’arrestation par les FSI d’un meneur anti-balaka a provoqué un mouvement de foule, vraisemblablement instrumentalisée, avec des jets de pierres sur la force. Au moment où les militaires français se désengageaient pour faire retombée la tension, des individus présents dans la foule ont lancé une ou des grenades. Sept militaires français ont été touchés par les éclats, sans gravité.

 

Le 7 juillet, suite à un renseignement faisant état d’une attaque entre chrétiens et musulmans dans le quartier de l’évêché, la force Sangaris s’est immédiatement déployée afin de s’interposer et de protéger la population. Arrivée sur zone, elle a été prise sous les tirs d’armes légères d’infanterie, auxquels elle a immédiatement riposté, infligeant des pertes au groupe armé à l’origine des tirs. Cette première intervention a provoqué un arrêt des hostilités dont la population a profité pour commencer à se réfugier auprès des camps tenus par les forces françaises et par la MISCA. Plus tard, les affrontements ont cependant repris à proximité de l’évêché. Sangaris a répondu avec l’engagement d’hélicoptères qui ont ouvert le feu sur des individus armés menaçant la population. Des éléments de combat du GTIA Scorpion ont par ailleurs été engagés en direction de l’évêché qu’ils ont contribué à sécuriser au cours de la nuit.

 

Dès le lendemain matin un retour au calme a été observé. Depuis, Sangaris poursuit son action de sécurisation de Bambari en appui de la MISCA. L’action du GTIA Scorpion se traduit par des patrouilles armées destinées à prévenir les heurts intercommunautaires, ainsi que par l’instauration d’un dialogue avec tous les acteurs locaux.

 

Plus au nord, à Dekoa, la force Sangaris est intervenue à deux reprises les 6 et 8 juillet pour prévenir des affrontements intercommunautaires. Dans ce secteur, un contrôle de zone renforcé permet de contenir la montée de tension.

Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Serval : point de situation du 10 juillet

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Serval sont de l’ordre de 1 600 soldats et le dispositif français reste inchangé. Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

Dans le domaine des opérations aériennes, la semaine a été marquée par une soixantaine de sorties air, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, autant de missions de ravitaillement et de renseignement, et autant de missions de transport.

 

Du 2 au 7 juillet 2014, le sous-groupement infanterie du groupement tactique Dio (GT-Dio) de la force Serval a conduit une mission de reconnaissance et de contrôle de zone sur la rive Est du fleuve Niger au nord de Gao. Le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) était composé de 3 sections de la compagnie d’infanterie du GT-Dio, de la section d’aide à l’engagement débarqué, d’un groupe génie et de la section environnement opérationnel. Dans un premier temps, la mission du SGTIA était de reconnaître des itinéraires et de trouver un accès jusqu’à la ville d’El Farat au nord de Gao. Appuyé par un élément du génie, la compagnie d’infanterie a aussi pu déterminer les accès à différents villages, entre Kokorum au sud et Forgho Sonrhai au nord. Précédé de la section environnement opérationnel dont la mission était d’évaluer et de favoriser l’acceptation de la force par la population, le sous-groupement s’est ensuite rendu au contact de celle-ci afin d’évaluer la situation sécuritaire dans la zone et de réaffirmer sa présence dans le nord de la région de Gao.

 

Parallèlement, les DLAO des forces françaises continuent d’accompagner les formations de l’armée malienne et de la MINUSMA. Le 3 juillet, le DLAO5 a ainsi appuyé une section du bataillon tchadien de la MINUSMA dans une mission de reconnaissance à l’ouest de Tessalit. Le DLAO4 a effectué des missions de reconnaissance en appui du bataillon burkinabé dans la région de Tombouctou dans la période de 3 au 7 juillet. Enfin le DLAO 1 a réalisé une mission d’assistance médicale aux populations à Amache, à proximité de Tessalit, le 4 juillet.

Serval : point de situation du 10 juilletServal : point de situation du 10 juillet
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 17:45
Mali / RCA: "Serval et Sangaris loin d'être finies"

 

09/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

Les conditions d'un retrait des troupes françaises du Mali et de Centrafrique "sont loin d'être réunies", selon des députés de la commission de la Défense de l'Assemblée, qui soulignent les difficultés rencontrées pour passer le relais à d'autres forces militaires. "Serval et Sangaris sont loin d'être finies", estiment Gwendal Rouillard (PS) et Yves Fromion (UMP), auteurs d'un rapport sur la présence militaire française en Afrique présenté mercredi en commission à l'Assemblée nationale.

 

Au Mali, où la France compte encore environ 1.800 soldats, le scénario de sortie de crise reste incertain pour deux raisons principales. D'une part, le "passage de relais" à d'autres forces "paraît pour le moins compliqué", en raison notamment de la lenteur de la mise en place de la Minusma, la force de l'ONU pour la stabilisation du pays, qu'ils ont constaté sur le terrain. La deuxième raison, c'est que "le processus de réconciliation entre Maliens piétine". Les rapporteurs mettent en particulier en garde contre "un arrangement politique mal ficelé", qui déboucherait "sur une paix fragile".

 

En Centrafrique, où la France comptent 2.000 hommes, la force de l'Union africaine (Misca), d'environ 5.800 soldats, doit intégrer mi-septembre la force de paix de l'ONU, la Minusca. "Mais là encore, quel que soit le dévouement de ces soldats et l'implication politique de l'Union africaine, il faut être lucide: ces forces manquent cruellement de moyens de commandement et de projection", notent-ils. Là encore, "comme au Mali, le scénario de sortie d'Opex (opération extérieure) est moins que clair".

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 15:45
Sangaris : destruction munitions

 

10.07.2014 FORCESFRANCAISES

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:45
Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

 

10 juillet 2014 Paul N’GUESSAN (Le pretoire) - maliactu.net

 

Ce réexamen, entamé depuis quelques années sur le continent par la France, a débouché sur la signature d’un nouvel accord dans plusieurs pays, tels que le Togo, la Côte d’Ivoire, le Tchad, Cameroun et la Guinée Conakry. Pour le cas du Mali, les choses trainent, car le contenu du futur accord n’a pas encore été rendu public.

 

Mais le nouveau texte – qui abroge l’ensemble des accords et arrangements conclus précédemment – exclurait désormais tout engagement de l’armée française pour soutenir les régimes en place. Il repose sur un principe de réciprocité des engagements pris par les deux parties.

 

Que prévoyait l’ancien accord de défense ?  

 

Un accord de défense «nouvelle génération» doit être signé  entre le Mali et la France, dont l’ancien «accord spécial de défense» avec Paris signé en 1985 était resté secret.

 

Signé le 6 mai 1985 entre la France et le Mali, cet accord, dont la teneur exacte était tenue secrète, structuraient les relations entre la France et le Mali. Paris s’engageait à défendre militairement le régime en place en échange de quoi, il bénéficiait d’un accès privilégié à leurs ressources naturelles et avoir le monopole des activités économiques. Mais le nouveau traité de coopération militaire prend beaucoup d’aspects en compte.

 

Quoi qu’il en soit, ce traité fixe les modalités d’une coopération militaire entre les deux pays. Il prévoit également des échanges d’informations relatives « aux vulnérabilités, risques et menaces à la sécurité nationale et régionale », des exercices conjoints, la mise à la disposition de Bamako de coopérants militaires français ainsi que des soutiens techniques et la « formation des membres du personnel malien par leur accueil ou leur admission en qualité d’élève ou de stagiaire dans les écoles de formation militaires françaises ou soutenues par la France ».

 

À ce sujet, l’EUTM Mali apporte déjà un appui significatif à l’armée malienne à Koulikoro.

 

Ce nouveau partenariat de défense indique que la circulation des forces françaises « est autorisée sur tout le territoire » malien, « tout comme les manœuvres et exercices nécessaires à l’entraînement et conduite des activités, après autorisation préalable».

 

Et le document d’ajouter : « S’agissant des installations mises à disposition, ces installations peuvent être reprises par la partie malienne sous réserve de mettre à disposition une installation équivalente ».

 

François Hollande et sa promesse de campagne

 

François Hollande « avait juré durant sa campagne électorale de jeter dans le placard de l’histoire la Françafrique de ses prédécesseurs. Au finish, il leur a emboîté le pas : deux interventions sur le continent noir rien que durant les deux premières années de son quinquennat. Evidemment, le président socialiste français a invoqué de bons arguments et de bonnes intentions : chasser les djihadistes qui menaçaient Bamako à partir du nord du Mali qu’ils occupaient, et rétablir l’ordre étatique à Bangui menacé de surcroît de génocides ethnique et religieux. Mais sa promptitude a laissé dubitatif, même s’il a associé intelligemment des pays africains, le Conseil de sécurité et les commissions de l’UE et de l’UA, ce qui lui permettent de claironner que la Françafrique, c’est du passé. En fait, rien de cela, car s’il n’est pas intervenu pour sauver des régimes, il l’a fait au nom d’intérêts géostratégiques de la France. Paris va, a-t-il affirmé à ses invités,  revoir sa politique africaine pour lui ôter ses fondements et relents néocolonialistes, pour instaurer enfin avec le continent des rapports gagnant-gagnant… »

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:45
photo EMA - FFDj

photo EMA - FFDj

 

09 Juillet Ouest-france.fr

 

Gwendal Rouillard, député de Lorient, présentait ce mercredi à Paris, son rapport d'évaluation du dispositif militaire en Afrique et de suivi des opérations en cours.

 

Cinq mois de travaux, dix pays visités pour évaluer le dispositif militaire en Afrique et prendre la mesure des opérations en cours : c'est le résultat de la mission réalisée par Gwendal Rouillard, député socialiste de la 5e circonscription du Morbihan, et Yves Fromion, député UMP du Cher.

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la force Licorne a mis en place un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « combat lagunaire » au profit d’une centaine de militaires des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif d’instruire les FRCI aux techniques de combat débarqué et de les initier au combat amphibie afin de les préparer à un éventuel déploiement.

 

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que le combat en pirogue, la reconnaissance et la prise d’une plage, les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), l’instruction sur le tir de combat (ISTC) et le secourisme de combat.

 

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’assistance militaire opérationnelle réalisée par la force Licorne au profit des FRCI.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:58
6e visite de Jean-Yves Le Drian en RCA

Le ministre de la Défense s'est rendu auprès des forces françaises présentes en RCA afin de saluer le sang-froid et le professionnalisme des troupes déployées dans le pays. - photo photo  J.Salles ECPAD

 

09/07/2014 Marine Picat

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu lundi en République centrafricaine (RCA) pour la 6e fois depuis le début de l’opération Sangaris lancée en décembre dernier. Objectif de cette visite de deux jours : soutenir les militaires engagés dans une opération complexe et dont plusieurs ont été blessés au cours des derniers accrochages et rappeler à l'opinion publique la nécessité de soutenir les troupes dans l'accomplissement de leur mission au service de la paix.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé à Bangui lundi pour une visite de deux jours en RCA. L'objet de son déplacement était de délivrer un message de confiance et de détermination aux troupes françaises présentes sur le sol centrafricain.

 

Ces derniers jours, les forces françaises ont été prises à partie à deux reprises par des éléments armés et incontrôlés, à Bambari et à Bangui. Lors de ces deux incidents, onze militaires français ont été blessés et le ministre a tenu à aller féliciter les personnels de l'antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés. Jean-Yves Le Drian a par ailleurs visité les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin dernier. Le ministre français s’est ensuite entretenu avec le Chef d’Etat de transition, Catherine Samba-Panza, afin d’évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

 

2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine pour soutenir les forces africaines. Les forces françaises, mandatées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, favorisent la rapide montée en puissance de la MINUSCA (Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine) et de son déploiement opérationnel afin qu'elle assure le contrôle sécuritaire dans le pays et facilite la transition politique.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:45
JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

 

08/07/2014 Par Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Dans l'inextricable écheveau centrafricain, où 11 soldats français ont été blessés ces derniers jours, le ministre souhaite une accélération du processus politique.

 

La situation est toujours très instable en République centrafricaine, où le ministre de la Défense est arrivé lundi et doit rester jusqu'à mardi soir. Jean-Yves Le Drian a évoqué la situation ce mardi matin sur RMC, où il a estimé que la situation très instable demeure en attente d'un véritable processus de réconciliation, plus de six mois après le début de l'opération Sangaris. Celle-ci compte aujourd'hui 2 000 militaires français, auxquels s'ajoutent les 5 800 soldats de la force de l'Union africaine, la Misca. Une force dépêchée par l'Union européenne compte actuellement 700 hommes, dont 250 Français, qui ont atteint leur pleine capacité opérationnelle le 15 juin dernier. Son mandat court jusqu'à la mi-octobre 2014.

 

Le ministre français de la Défense s'est réjoui que les militaires français aient été en mesure de contribuer à une baisse de la tension, qu'il devait illustrer en personne ce mardi matin en participant à une patrouille dans les rues de Bangui : "Nous avons pu atteindre deux des trois objectifs que l'on s'était fixés. On a pacifié la situation à Bangui (la capitale), qui est relativement stabilisée grâce à la lucidité et au sang-froid de nos militaires. On a ouvert et sécurisé la voie vers l'Ouest, qui permet l'approvisionnement et le lien avec le Cameroun et les réseaux portuaires. La troisième mission, c'est faire en sorte que l'est du pays puisse se pacifier, c'est la mission de nos soldats."

 

De sérieuses tensions se sont faites jour, notamment dans la région de Bambari (centre du pays) où sept soldats français ont été blessés le 3 juillet, dans un contexte particulièrement complexe. Dans cette ville dont la population est majoritairement chrétienne (60 %), de vifs incidents ont éclaté lorsque des troupes de la Misca sont allées arrêter un chef milicien anti-balaka. Présents en soutien, les soldats français ont été visés par un jet de grenade qui a blessé sept hommes. Deux d'entre eux ont été évacués vers la France, sans que leur vie ne soit en danger. Lundi 7 juillet, de nouveaux incidents ont éclaté dans cette ville, avant que la tension retombe.

 

Arrivée progressive de l'ONU

 

Par ailleurs, des mouvements de foule, faisant suite là encore à l'arrestation d'un chef milicien, ont dégénéré le 7 juillet à Bangui et ont provoqué des blessures pour trois militaires français après un jet de grenade et d'un autre après un jet de pierre. Jean-Yves Le Drian devait se rendre dans la journée à leur chevet.

 

Lors de son intervention sur RMC il a ajouté : "Notre tâche, c'est de faire en sorte que la mission de l'ONU qui va s'organiser à partir du mois de septembre puisse se faire du mieux possible, pour que cette force se substitue progressivement à notre armée. En six mois, nous avons pu aboutir à un processus de pacification qui est en cours. Nous diminuerons notre format au fur et à mesure que l'ONU arrivera. D'ici la fin de l'année, nous pensons que le format pourra être diminué à partir du moment où la mission des Nations unies arrivera et s'implantera."

 

Le ministre français a rencontré lundi Catherine Panza-Panza, présidente de transition qui "essaie qu'un cessez-le-feu soit possible". Il a émis l'espoir que le processus de réconciliation se poursuive avec succès lors d'une rencontre des responsables africains qui doit se tenir fin juillet à Brazzavile, ajoutant que "la solution ne sera que politique".

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:45
Les raisons de l'impuissance du Nigeria face à Boko Haram

 

07/07/2014  Par Tanguy Berthemet – LeFigaro.fr

 

Que fait l'armée nigériane?

 

Autrefois pilier du régime, qui fut une dictature militaire jusqu'en 1999, les Nigerian Defense Forces (NDF) essuient les critiques pour leur incapacité à localiser les jeunes femmes ou même à mener des opérations efficaces contre Boko Haram. Un effort sans précédent a pourtant permis de pousser le budget de cette armée de 625 millions de dollars en 2010, à 6,25 milliards de dollars depuis 2012. Avec plus de 100.000 hommes, les NDF disposent des effectifs nécessaires. Mais sur le terrain rien n'a changé. «On ne sait pas si l'argent n'a pas été débloqué ou s'il n'est pas arrivé, mais l'armée manque de tout», constate un diplomate. Lors d'un voyage à Abuja, l'Américaine Sarah Sewall, sous-secrétaire d'État pour la Sécurité des civils, a dénoncé «la corruption qui empêche des équipements basiques comme les munitions ou les véhicules de transport d'atteindre la ligne de front du combat contre Boko Haram».

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:45
FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Le 24 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les forces armées djiboutiennes (FAD) ont réalisé un exercice de défense aérienne (DAEX).

 

Cette entrainement conjoint s’est effectué sous le regard des hautes autorités politiques djiboutiennes, parmi lesquelles monsieur Mahamoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères, monsieur Moussa Ahmed Hassan, ministre de l’équipement, ainsi que monsieur Ahmed Ali Silay, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangèreschargé de la coopération internationale. La délégation était également accompagnée de monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti.

 

Deux scenarii de menaces aériennes avaient été imaginés. Le premier consistait au détournement d’un avion commercial civil par des pirates de l’air, le second à celui d’un appareil « lent », de type hélicoptère, par des terroristes désirant perpétrer une attaque suicide.

 

La délégation a suivi toute l’évolution de l’exercice depuis la « salle de contrôle et d’interception » de la base aérienne de Djibouti. Les autorités ont ensuite assisté à un décollage sur alerte puis à des démonstrations de vol réalisées par les MIRAGE 2000-5 et 2000-D de l’escadron de chasse et par le SA 330 PUMA de l’escadron de transport.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD).

FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:45
Aerostar Completes Overhaul and Upgrade of Mozambique AF MiG-21 Fighters

 

Jul 8, 2014 ASDNews Source : Aerostar S.A.

 

Aerostar S.A – the leading Romanian aerospace company – has announced the completion of an overhaul and upgrade programme for eight MiG-21 fighters for the Mozambique Air Force.

 

The contract under which this work was carried out was a complex package which also included the overhaul of an L-39 jet trainer and a full training programme for ground staff and pilots.

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 21:45
Plus de 20 morts à Bambari, Jean-Yves Le Drian annule sa visite

 

08/07/2014, LaTribune.fr

 

PARIS/BANGUI (Reuters) - Le ministre français de la Défense a annulé mardi un déplacement prévu à Bambari au lendemain de nouvelles violences meurtrières entre chrétiens et musulmans dans cette ville du centre de la Centrafrique.

 

Jean-Yves Le Drian, arrivé lundi à Bangui pour une visite de 48 heures, a préféré annuler son déplacement à Bambari pour permettre aux forces françaises de se concentrer sur leur mission de protection de la population et de rétablissement de l'ordre, a-t-on indiqué dans son entourage.

 

Déjà théâtre fin juin d'affrontements qui avaient fait plusieurs dizaines de morts en deux jours, Bambari a connu une nouvelle journée de violences lundi avec une attaque de combattants musulmans de l'ex-Séléka et de groupes armés contre la cathédrale Saint-Joseph où étaient réfugiées plusieurs milliers de personnes, en majorité chrétiennes.

 

"Ce matin, nous avons dénombré 24 morts et 32 blessés", a dit Felix Ndarata, un responsable de la Croix-Rouge dans la ville. La plupart des victimes sont mortes sur le coup, les autres ont succombé à leurs blessures un peu plus tard à l'hôpital, a-t-il ajouté.

 

Les tensions entre communautés restent vives dans le pays plus d'un an après le coup d'Etat de la Séléka, à dominante musulmane, en mars 2013, qui avait été suivi d'exactions commises contre les civils, notamment chrétiens.

 

Cette vague de violences a entraîné l'émergence des "anti-balaka", des milices d'autodéfense majoritairement chrétiennes, qui s'en sont pris en retour aux populations musulmanes.

 

"La situation globale reste très complexe et très fragile", a souligné Jean-Yves Le Drian sur RMC mardi matin, de Bangui. "Il y a des éléments positifs (...) La situation à Bangui est relativement stabilisée grâce à la lucidité et au sang-froid de nos militaires dans une tâche extrêmement difficile qui vise à éviter des affrontements entre deux communautés".

 

DEUX OBJECTIFS ATTEINTS

 

Depuis le lancement de l'opération française Sangaris le 5 décembre dernier aux côtés de la force africaine Misca, deux objectifs sur trois ont été atteints, a estimé le ministre de la Défense: la pacification globale de la capitale, "c'est chose faite" et l'ouverture de la voie vers l'Ouest, qui est sur le point "d'être atteinte".

 

Le troisième objectif, la pacification de l'est du pays, peine pour l'heure à être atteint.

 

Quelque 2.000 soldats français sont actuellement déployés en Centrafrique aux côtés de 5.800 hommes de la force africaine Misca et de 700 soldats de la force européenne Eufor-RCA, qui compte 250 Français dans ses rangs.

 

Nommée en janvier, la présidente de transition Catherine Samba-Panza n'est pour l'heure pas encore parvenue à instaurer un dialogue entre les deux camps malgré ses appels à la réconciliation et au rétablissement du système judiciaire.

 

"Malheureusement elle est un peu isolée et essaie avec beaucoup de force de faire en sorte qu'un cessez-le-feu soit possible", a estimé Jean-Yves Le Drian qui a rencontré la présidente lundi.

 

L'"initiative de réconciliation" proposée récemment par des chefs des Etats de la région pour aboutir à un cessez-le-feu puis entamer un processus politique constitue un espoir, a ajouté le ministre.

 

"Cette rencontre devrait avoir lieu à Brazzaville (République du Congo) avant la fin du mois de juillet. Le gouvernement français porte beaucoup d'espoir sur cette réunion qui devrait permettre d'aboutir à une situation plus pacifique".

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:45
Corymbe : le « Commandant Blaison » en « aviso-école » pour l’ENVR de Bata

 

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Du 23 au 26 juin puis du 30 juin au 1er juillet, l’aviso « Commandant Blaison », déployé dans le golfe de Guinée en mission Corymbe, a accueilli à son bord des élèves de l’Ecole Navale à Vocation Régionale (ENVR) de Bata en Guinée équatoriale.

 

L’ENVR a pour vocation de former les officiers de marine non seulement de la Guinée équatoriale mais aussi de différents pays riverains du golfe de Guinée. La France soutient cette initiative régionale, notamment à travers l’intégration de cadres français au sein de la direction de l’ENVR. Cette coopération s’illustre également par l’embarquement d’élèves à bord des bâtiments français déployés en mission Corymbe, au large de la Guinée équatoriale. En effet, l’ENVR ne dispose pas de navires pour la pratique de la navigation hauturière (navigation en haute mer).

 

La participation de l’aviso « Commandant Blaison » a permis à trois élèves d’être totalement intégrés à l’équipage pour chaque période de trois jours. En sus, chaque jour, huit élèves officier chef du quart et navigateurs-timoniers ont embarqué pour s’exercer à la navigation et à la manœuvre.

 

L’équipage a délivré aux élèves diverses instructions : lutte contre l’incendie, manœuvre d’homme à la mer, instruction au Scott (transmission par signaux lumineux) et aux signaux à bras, navigation et travail sur carte.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

Corymbe : le « Commandant Blaison » en « aviso-école » pour l’ENVR de Bata
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 14:45
à Bangui dans le quartier PK12 - photo MinDefFR

à Bangui dans le quartier PK12 - photo MinDefFR

 

07/07/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense saluera la détermination et le sang-froid des militaires français de la mission Sangaris

 

Le ministre de la Défense est arrivé à Bangui, en République centrafricaine, pour sa sixième visite depuis le déclenchement de l’opération Sangaris le 5 décembre dernier. Jean-Yves Le Drian adressera à la force française un message de confiance et de détermination. Il saluera le sang-froid et le professionnalisme des militaires déployés dans le pays.

 

Ces derniers jours, deux incidents violents sont survenus à Bambari et à Bangui. La force française y a été prise à partie par des éléments armés et incontrôlés qui ont fait onze blessés parmi nos militaires. Jean-Yves Le Drian ira notamment féliciter les personnels de l’antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés.

 

A l’occasion de son déplacement, le ministre de la Défense visitera les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui, ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin. Les 700 militaires européens, parmi lesquels 250 Français, ont pris le relais de Sangaris pour sécuriser l’aéroport M’Poko et appuyer la force africaine MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui. Le ministre de la Défense s’entretiendra enfin avec le Chef d’État de transition Catherine Samba-Panza pour évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

 

Mardi, Jean-Yves Le Drian doit se rendre à Bambari (280 km à l’est de Bangui) au contact des militaires français déployés dans la ville depuis les violences du 26 juin dernier. Le GTIA Scorpion était alors intervenu pour repousser plusieurs centaines de miliciens qui faisaient mouvement vers les quartiers musulmans à l’est de la ville. Depuis avril dernier, la force Sangaris est déployée à l’est de la Centrafrique pour contribuer à la sécurisation de l’axe Sibut-Bambari-Bria.

 

Dans quelques jours, lors de la célébration de la fête nationale du 14 Juillet, la présence du 8e  RPIMa rappellera l’engagement de notre pays pour rétablir la sécurité en Centrafrique. 2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine en soutien des forces africaines. Mandatées par le Conseil de sécurité des Nations unies, nos forces favorisent la montée en puissance rapide de la MINUSCA et permettent son déploiement opérationnel, afin qu’elle assure le contrôle sécuritaire de la situation et facilite la transition politique.

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 22:45
RCA - un peloton de Cavalerie vers Bodjobo

 

07.07.2014 Crédits EMA / ECPAD

 

15 juin 2014, 17h48, dans le nord-ouest de la République centrafricaine, un détachement du GTIA « de Boissieu », composé d’un peloton ERC-90 Sagaie et de véhicules P4, progresse vers le village de Bodjobo, pour repousser les groupes armés qui pourraient menacer la population.


Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 16:45
Paul Koffi Koffi, ministre de la Défense : “Nous sommes aptes pour les interventions internationales”

 

05.07.2014 news.abidjan.net


Le ministre en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi, a affirmé, hier à Akouédo, que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire disposent d’une capacité opérationnelle pour participer aux opérations de maintien de paix.

Les Forces républicaines de Côte d’Ivoires (Frci) disposent de rudiments nécessaires pour participer aux opérations de maintien de paix, selon Paul Koffi Koffi, ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense. Il a fait cette déclaration, hier, à la caserne militaire d’Akouédo, lors de la cérémonie de sortie de la 27ème promotion baptisée Guy Frédéric Assa, des élèves sous-officiers de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa). « Nous sommes aptes à participer au maintien de paix dans le cadre de la force internationale, onusienne ou régionale… Nous y sommes déjà au Mali et nous sommes prêts à aller ailleurs, si le besoin se fait sentir », a-t-il déclaré. A l’en croire, l’armée nationale a retrouvé ses marques après plus d’une décennie de crise sociopolitique. «  En trois ans, l’armée est en en train de se reconstruire, le commandement est assis et tout le monde est au travail. Tout cela grâce à la volonté du président de la République, Alassane Ouattara », a-t-il ajouté, devant de nombreuses personnalités politiques et militaires dont la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, le chef d’état-major, SoumaÏla Bakayoko et le commandant de la marine, le contre-amiral Djakaridja Konaté. Avant lui, le commandant de l’école, Dem Aly Justin, a rappelé les valeurs qui caractérisent les soldats. « Vous devrez défendre le drapeau, même au péril de votre vie. Affichez toujours dans la discipline et dans le respect votre dévouement pour le drapeau, même quand vient le sacrifice suprême », a-t-il exhorté. Soumaïla Bakayoko a, pour sa part, rappelé la mission régalienne de la Grande muette. « Vous devez  garantir la défense du territoire national, assurer la sécurité des Ivoiriens ainsi que leurs biens », a-t-il conseillé, en se félicitant de la baisse du taux de criminalité dans le pays. « Nous sommes heureux de constater que le niveau de sécurité s’est fortement amélioré», s’est-il félicité. Faut-il le préciser, cette promotion est composée de 261 élèves sous-officiers dont 8 filles portant le grade de sergent. Le public a eu droit, en marge de la cérémonie, à un exercice de méthode de neutralisation des actes de grand banditisme, notamment le terrorisme, le phénomène de coupeurs de route et le comportement des soldats dans le cadre des opérations de maintien de paix.
 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 12:45
AQIM network - source criticalthreats-org March 2014

AQIM network - source criticalthreats-org March 2014

 

06/07/2014 Par Mireille Duteil - Le Point.fr

 

Les djihadistes partisans du "grand" Maghreb seraient sur le point de se réunir en conclave pour élire leur émir, sur le modèle irakien ou syrien.

 

Les djihadistes maghrébins s'apprêteraient-ils, comme leurs "frères" d'Irak et de Syrie, à lancer l'organisation de l'État islamique du Maghreb el-Aqsa sur le modèle de l'État islamique en Irak et au Levant ? C'est du moins ce que croit savoir un des plus grands journaux marocains en arabe, Assabah. Des représentants des djihadistes du "grand" Maghreb (du Maroc à l'Égypte) et du Sahel (du Soudan au Mali, via le Tchad, le Niger, le nord du Nigeria) s'apprêteraient à se réunir en "conclave" pour élire leur émir. Le lieu de cette réunion serait encore secret et mettrait les services de sécurité de la région sur les dents, selon le site marocain Kiosque-360.

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 12:45
photo EMA

photo EMA

 

07/07/2014 Par Lefigaro.fr avec AFP

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé que le regain de tensions en Centrafrique est lié au fait que le processus politique pour stabiliser le pays "est en panne". M. Le Drian se rend aujourd'hui en Centrafrique pour une visite de deux jours, après qu'une dizaine de soldats français de la force Sangaris ont été blessés la semaine dernière lors d'accrochages avec des groupes armés.

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:45
Défilé des drapeaux Africains 14 Juillet 2010 - C.Fiard DICOD

Défilé des drapeaux Africains 14 Juillet 2010 - C.Fiard DICOD

 


07.07.2014 Leïla Beratto, correspondante RFI à Alger

En Algérie, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a confirmé ce dimanche 6 juillet que des soldats algériens défileraient bien sur les Champs Elysées pour le 14 juillet prochain. Annoncée par Paris il y a quelques jours, cette participation ne fait pas plaisir à tout le monde. Et la polémique pourrait bien prendre de l’ampleur.

 

C’est désormais officiel, mais pas sûr que la polémique se calme. Lorsque Paris annonce que 80 pays dont l’Algérie participeront au défilé du 14 juillet, les dents grincent. Aujourd’hui, les anciens combattants sont opposés à cette participation, la presse n'y est pas favorable non plus.

Premier problème : Paris veut remercier les nations qui l’ont aidé pendant la Première Guerre mondiale. Sauf qu’a l’époque, l’Algérie n’était pas un pays, mais un département français. Entre 1914 et 1918, près de 200 000 Algériens sont envoyés en France, certains le sont par la force.

 

Une lecture séquentielle de l’histoire

Deuxième problème : pour certains, si des Algériens se sont engagés, c’est parce qu’ils espéraient avoir plus de droits. Or ces droits, ils ne les ont pas obtenus à la fin de la guerre. Historiens, militaires et journalistes ne comprennent pas comment l’Algérie peut aller sur les Champs Elysées sans qu’un travail de mémoire plus profond ne soit fait.

Et le journal El Watan résume la polémique ainsi : « l’invitation française à Alger pour faire défiler des soldats de l’ANP le 14 juillet démontre que la France officielle n’a qu’une lecture séquentielle de l’histoire, de sa propre histoire d’ancienne puissance coloniale. »

 

→ À CONSULTER : Notre dossier consacré au centenaire de la Grande Guerre

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