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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:45
Mali: mise en place d’un Mirage 2000 D

 

23/06/2014 Sources : EMA

 

Le 22 juin 2014, un avion Mirage 2000D a rejoint le détachement air en mission dans la bande « Sahélo – Saharienne » (BSS), en remplacement de celui qui s’était abîmé le 9 juin dernier sur le territoire nigérien.

 

Le 9 juin dernier, un avion du même type s’était abimé en rentrant de mission. L’équipage, contraint à l’éjection avait pu être récupéré sain et sauf. Une mission de récupération des débris a permis de procéder au relevage de l’épave.

 

La mise en place de ce nouvel avion ainsi que d’un équipage de l’escadron 1-3 Navarre de Nancy redonne au détachement chasse, composé de trois Mirage 2000 et de trois Rafale équipages, sa pleine capacité opérationnelle.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:45
Derniers vols africains pour les Mirage F1 - video

 

02.06.2014 par Armée de l'Air

 

16 mars 2013, le Mirage F1 faisait ses adieux au continent africain, après presque 30 années de présence sur le théâtre.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:45
CEMA : entretien avec son homologue ivoirien

 

23/06/2014 Sources : EMA

 

Le 17 juin 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a reçu son homologue ivoirien, le général de corps d’armée Soumalia Bakayoko.

 

Lors de leur entretien, les deux CEMA ont évoqué la coopération militaire bilatérale mise en œuvre depuis la signature d’un accord de partenariat de défense en 2012. Cette coopération, qui vise à accompagner la réforme de l’armée ivoirienne, se concrétise par la réalisation de formations au profit des forces armées ivoiriennes (FRCI) et la réalisation d’entraînements conjoints, le plus souvent dans le cadre de l’ONUCI. En 2014, 45 actions de coopération ont ainsi été réalisées par les forces françaises.

 

La montée en puissance des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), qui remplaceront la force Licorne à partir du mois de janvier 2015, a été évoquée. Forces prépositionnées, les FFCI continueront à entretenir la coopération militaire bilatérale avec les FRCI et à maintenir une présence militaire pour assurer la protection des ressortissants français si besoin. En tant que base opérationnelle avancée, elles constitueront un important point d’appui sur la façade Ouest-africaine et formeront  un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région.

 

Le général de Villiers a ensuite présenté au général Bakayoko la réorganisation de notre dispositif en Afrique, dans le cadre, notamment, de la stratégie de régionalisation dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Enfin, le CEMA a salué la coopération opérationnelle visant à appuyer le déploiement des forces armées ivoiriennes dans des opérations de maintien de la paix. Ainsi, en mars 2013, la force Licorne avait mis en œuvre des détachements d’instruction opérationnelle permettant le déploiement d’une unité logistique ivoirienne au sein de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 20:45
Les 10 premiers véhicules ukrainiens KrAZ Shrek One ont été délivrés au Sénégal

 

22.06.2014 par Denys Kolesnyk - info-news.eu

 

Le premier lot de 10 véhicules blindés KrAZ Shrek One (Ukraine) a été délivré au Sénégal. En avril 2014, 10 véhicules blindés spéciaux KrAZ ont été délivrés à Dakar (Sénégal) du port Jabel Ali (EAU) par la compagnie « Dealex ».

 

Actuellement, on ne sait pas si le Sénégal est la destination finale de ces véhicules. Toutefois, ces véhicules sont adaptés pour une utilisation dans la région avec un risque accru d’utilisation d’EEI. Selon les tâches, KrAZ Shrek One est réalisé en trois versions : KrAZ Shrek One (véhicule de transport de troupes), KrAZ Shrek One RCV (véhicule utilisé pour le déminage), KrAZ Shrek One Ambulance.

 

Suite de l’article

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 18:54
Défense. Le Salon de l'armement bien morose

 

20 juin 2014 Philippe CHAPLEAU – Ouest-France

 

À Eurosatory, le Salon de l'armement terrestre, les exposants tentent d'ignorer la crise qui touche les budgets militaires.

 

La signature de deux ou trois beaux contrats très médiatisés ne doit pas cacher la réalité : le marché de l'armement et de la sécurité est touché de plein fouet par la crise économique et la fin des grandes opérations en Irak et en Afghanistan.

 

Eurosatory, qui se tient jusqu'à ce soir à Villepinte (Seine-Saint-Denis), est, à ce titre, une double vitrine : de la morosité budgétaire d'une part, de l'inventivité technologique et commerciale d'autre part. Ainsi, le fabricant américain de blindés Oshkosh a eu beau présenter son tout nouveau blindé M-ATV et sa variante destinée aux forces spéciales, il n'a pas réussi à faire oublier ses mauvais résultats et le licenciement de centaines d'employés.

 

Baisse du budget

 

Globalement, tous les fournisseurs d'équipements et de services américains sont en récession. La faute à la baisse du budget de la Défense, aux retraits d'Irak et d'Afghanistan qui font chuter les commandes des armées américaines. Face à cette crise, les industriels ont pris des mesures pour défendre leurs revenus et leur compétitivité : suppression d'emplois, ventes de filiales en mauvaise santé, fusions..., et recherches de nouveaux marchés.

 

Clairement, les ambitions sont dirigées vers l'Afrique et l'Asie, théâtres de crises en cours ou anticipées, ainsi que vers les opérations onusiennes de maintien de la paix. « Là, il y a encore de l'argent », résume l'un des dirigeants de SGF, entreprise française spécialisée dans la formation militaire. D'autres groupes tricolores ont créé des filiales à Washington pour être au plus près des centres de décisions. « Mais il n'y aura pas des contrats pour tout le monde », a prévenu le patron de DynCorp (17 000 employés), entreprise spécialisée dans le soutien militaire et sécuritaire.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 12:45
Côte d’Ivoire : fin du mandat 33 de la force Licorne

 

23/06/2014 Sources : EMA

 

Le 18 juin 2014, le mandat 33 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) du Mans, s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire.

 

Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le colonel Christophe Paczka a passé le témoin au colonel Paul Sanzey, chef de corps du 27e Bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy.

 

En présence des autorités politiques et militaires, le colonel Christophe Paczka a effectué une dernière revue des troupes avant de rendre les honneurs aux drapeaux puis de déposer une gerbe au monument aux morts du camp de Port-Bouët.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 33 de la force Licorne a participé à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 30 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 600 militaires ivoiriens dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance ou encore sauvetage au combat.

 

Plusieurs actions civilo-militaires ont également été conduites au profit de la population, en particulier dans le domaine de l’éducation : rénovation d’écoles, distribution de kits scolaires…. Ces actions favorisent l’intégration de la force dans son environnement humain et contribuent à l’accomplissement de ses missions

 

Le colonel Paul Sanzey est accompagné d'un état-major tactique, d’une compagnie d’infanterie et d’une compagnie de commandement et de logistique issues du 27e BCA, d’un escadron de combat armé par le régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers ainsi que de militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 11:45
Forces navales : Le navire-école La Soummam accoste à Kiel en Allemagne

Le navire école La Soummam, n°de bord 937, a accosté, jeudi, au port de Kiel en Allemagne, avec à son bord des élèves officiers en formation "LMD", de l'École supérieure Navire de Tamentfoust, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

 

21-06-2014 elmoudjahid.com

 

Lors de cette escale, qui entre dans le cadre de l'exécution de la campagne  d'instruction "Été 2014", le navire école représentera les forces navales à la manifestation des journées portes-ouvertes sur les marines, organisée par la marine allemande au port de Kiel, précise la même source. Cette manifestation sera suivie un programme culturel, touristique et sportif, afin d'enrichir les connaissances des élèves officiers et de l'équipage du navire école La Soummam, note le MDN. Il est indiqué, à cette occasion, que le haut commandement de l'Armée nationale populaire (ANP) vise, à travers cette campagne, la mise en application pratique des connaissances théoriques des élèves officiers, acquises lors du cursus de formation à l'École supérieure navale, et de leur permettre de s'adapter aux conditions de la navigation maritime durant le parcours du détroit de Gibraltar de l'océan Atlantique en passant par la manche, la mer du Nord et la mer Baltique. À noter que les élèves officiers et l'équipage du navire ont été accueillis  par l'ambassadeur d'Algérie en Allemagne, Aouam Nour-Eddine, accompagné de l'attaché de défense près de l'ambassade d'Algérie en Allemagne et des membres  du corps diplomatique algérien. Une visite de courtoisie sera rendue par le commandement du navire aux  autorités civiles et militaires de la ville Kiel, conclut-on.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:45
Mali: l’ONU veut déployer des drones

 

19 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des drones de surveillance devraient être utilisés par les Nations Unies dans le nord du Mali.

 

Le Conseil de Sécurité n'a pas encore voté et confirmé la décision, mais Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré que ces drones contribueraient grandement à la protection des civils et des soldats.

 

Environ 8000 Casques Bleus ont été déployés pour aider à stabiliser la région, après que les troupes françaises et africaines aient évincé les militants islamistes des principales villes en 2013. Les rebelles séparatistes Touaregs et les militants d’Al-Qaïda restent actifs dans le nord.

 

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré que le gouvernement souhaitait la mise en service des drones "dès que possible".

 

Après avoir combattu dans la région de Kidal, en mai, trois groupes rebelles Touaregs ont accepté un cessez-le feu avec le gouvernement du Mali. M. Ladsous a souligné l'importance des pourparlers de paix pour la stabilité et le besoin urgent de sécuriser la région de Kidal.

 

"Un processus politique réussi est essentiel", a-t-il affirmé. Malgré des "débuts prometteurs" il y a un an, "le gouvernement et les groupes armés ont fait peu de progrès vers un véritable dialogue de fond. "

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:45
Atalante : fin de mission pour la FS Floréal

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Le 16 juin 2014, la frégate de surveillance Floréal a achevé sa participation à l’opération Atalante.

 

Durant les deux mois de son intégration au sein de l’opération européenne de lutte contre la piraterie, le Floréal a  participé à l’ensemble des activités couvertes par l’opération Atalante.

 

Le bâtiment français a également contribué à sécuriser l’International Recommended Transit Corridor  (IRTC), couloir de navigation recommandé à tous les bâtiments souhaitant traverser le golfe d’Aden en sécurité.

 

Des actions de coopération et de formation ont en outre été menées auprès des forces seychelloises, omanaises et malgaches, renforçant ainsi les capacités d’intervention des marines riveraines de la zone d’opération d’Atalante, engagées elles aussi dans la lutte contre la piraterie et au service de la sécurité maritime.

 

Le Floréal a également effectué des friendly approaches. Ces entretiens avec les équipages de bateaux de toutes nationalités visent à renforcer la confiance mutuelle et mesurer notamment l’activité et le risque piraterie dans la zone d’opération d’Atalante.

 

Enfin, le Floréal a effectué une évacuation médicale d’urgence par hélicoptère au bénéfice d’un marin d’un porte-conteneurs libérien et assisté trois bâtiments de pêche en panne, au titre de la solidarité des gens de mer.

 

Ce déploiement dans le nord de l’océan Indien a également été marqué par la participation, dans le cadre de la coopération bilatérale franco-omanaise, à l’exercice international Kanjar Hadd aux côtés de 27 autres bâtiments et aéronefs omanais, américains et anglais, contribuant ainsi à renforcer l’interopérabilité avec ces nations.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement régulier d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : fin de mission pour la FS Floréal
Atalante : fin de mission pour la FS Floréal
Atalante : fin de mission pour la FS Floréal
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
La sécurité maritime en Afrique : un enjeu international

 

20/06/2014 Alexandre Sordet  - International

 

Le 15e forum de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) sur le continent africain (FICA) a eu lieu du 12 au 19 juin 2014 à l’École militaire (Paris). L'approche globale de la sécurité maritime en Afrique et de la nécessité d’un approfondissement de la coopération internationale en la matière était au programme.

 

Du 12 au 19 juin 2014, à l’École militaire à Paris, s'est déroulé le 15e forum de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) sur le continent africain (FICA) . Ce rendez-vous annuel a réuni des ministres, des responsables militaires et des civils représentant 37 pays africains et 5 organisations internationales dont l’Union africaine. Le forum animé par des conférenciers français et internationaux a proposé des éclairages divers sur la sécurité maritime en Afrique, sujet large et sensible.

 

Des groupes de travail étaient organisés pendant la semaine. Ils ont par exemple participé à des exercices de gestion d’une situation de prise d’otages en mer. Les comités ont également réfléchi aux risques de déstabilisation et aux incidences économiques liés à l’insécurité maritime. Autant d’éléments permettant aux participants de lutter ensuite plus efficacement face à des menaces venues de la mer.

 

La nécessité de se réunir pour aborder ces thématiques, sous l’axe sécuritaire, défensif et politico-économique, semble plus impérative que jamais. En effet, la piraterie au large des côtes africaines - principalement dans le golfe de Guinée et dans le golfe d’Aden - compromet l’équilibre et le plein potentiel du continent.

 

La sécurité maritime en Afrique : un enjeu international

 

Des rassemblements comme le FICA facilitent la mise en œuvre d’une réponse commune à la piraterie grâce à des coopérations supranationales entre les pays du continent africain, la France et également les États-Unis, présents au forum.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
EUFOR-RCA : les soldats européens se déploient dans Bangui

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Ayant désormais atteint sa pleine capacité opérationnelle, EUFOR RCA a pris en charge la sécurisation des 3e et 5e arrondissements de la capitale centrafricaine, en appui de la MISCA.

 

Le 14 juin 2014, à 08H00, les soldats européens ont pris le relais de ceux de la force Sangaris pour poursuivre, en appui de la MISCA, la mission de sécurisation de la population dans les deux arrondissements de Bangui.

 

Ce transfert de responsabilité à l’Union Européenne a été rendue possible grâce à l’arrivée d’un contingent géorgien au sein d’EUFOR RCA. Désormais composée d’une compagnie du 152e régiment d’infanterie, d’une compagnie de Géorgiens et de détachements estonien et letton, le bataillon multinational de l’EUFOR est en mesure de s’engager dans ce quartier difficile fort du travail accompli par Sangaris depuis le 5 décembre 2013. Le détachement de gendarmerie français de l’EUFOR poursuit également ses missions dans ces quartiers en appui de la gendarmerie centrafricaine. La force Sangaris sera en mesure de soutenir par une posture de quick response force (QRF) les forces internationales.

 

Aujourd’hui forte de 700 hommes, EUFOR RCA est composée de plusieurs nations incluant la France, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande la Géorgie, la Lettonie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne et la Roumanie. Actuellement, la France contribue à cette force à hauteur d’environ 250 hommes.

Le monté en puissance de la force de l’Union Européenne illustre la prise en compte de la problématique sécuritaire centrafricaine par la communauté internationale. Elle a été rendue possible grâce à l’engagement initial de la force Sangaris depuis le 5 décembre dernier.

 

Le 1er avril 2014, l’union Européenne a annoncé le lancement de l’opération EUFOR RCA. Celle-ci est commandée par le général de division Philippe Pontiès depuis l’Operational Head Quarters (OHQ) de Larissa en Grèce. L’opération européenne en RCA a atteint le 15 juin 2014 sa Full Operational Capability (FOC) par l’arrivée des dernières capacités. Sous les ordres du général Lion commandant la force sur le théâtre, les soldats européens sont désormais déployés en faveur de la stabilisation du pays et de la protection des populations civiles en vue de passer, le moment venu, le relais à la MINUSCA dont l’établissement a été autorisé par la résolution 2149 du Conseil de sécurité en date du 10 avril dernier.

EUFOR-RCA : les soldats européens se déploient dans Bangui
EUFOR-RCA : les soldats européens se déploient dans Bangui
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes

 

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 31 mai au 12 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) de type infanterie, au profit du bataillon Hiil 2 (BATHIIL 2) des forces armées djiboutiennes (FAD).

 

Cette instruction, réalisée par le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), s’inscrit dans le cadre de la préparation opérationnelle du BATHIIL 2, en vue de sa prochaine projection au sein de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Près de 500 militaires djiboutiens, articulés en 3 compagnies de combat, ont participé à cette action de formation de deux semaines, dans la région d’Arta-Plage et de Maryam-Koron à l’ouest de Djibouti.

 

La première phase du DIO, encadrée par près de 85 instructeurs issus de toutes les composantes interarmes du 5e RIAOM et de 30 instructeurs des FAD, était dédiée à l’instruction technique et tactique des 3 compagnies sous forme d’ateliers. L’effort portait sur la maîtrise des missions communes à l'armée de terre (MICAT) : escorte de convoi, contrôle de zone, réaction à une embuscade, mise en œuvre d’un check-point, fouille de personnel et de véhicule, ainsi que sur les savoir-faire du combat d’infanterie. Les soldats djiboutiens ont également suivi des instructions spécifiques telles que la lutte contre les IED (improvised explosive device), le sauvetage au combat de niveau 1 (SC1), ainsi que des cours d’aéromobilité ponctués par des opérations héliportées (OHP) du détachement d’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT).

 

La seconde phase, qui s’est déroulée sur 48 heures, a fait l’objet du contrôle opérationnel du BATHIIL 2. Les 12 sections engagées ont participé à un rallye, articulé autour de 6 ateliers. Tous les niveaux de commandement ont été évalués (du soldat au chef de section) au travers d’exercices tactiques, menés au plus proche des retours d’expérience des théâtres d’opérations extérieures en milieu désertique.

 

Son excellence monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti, accompagné d’autorités militaires djiboutiennes et françaises, s’était rendu sur ce rallye afin de rencontrer les stagiaires et apprécier le travail de coopération entre les deux nations.

 

Cette formation opérationnelle a été effectuée à la demande des autorités djiboutiennes, dans le cadre du traité de coopération en matière de défense signé en décembre 2011 entre la France et la république de Djibouti. Les FFDj participent aussi régulièrement à la formation des contingents burundais et ougandais de l’Union Africaine (UA), déployés en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes
FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennesFFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Le 8 juin 2014, pour marquer sa volonté de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain et en application des mesures de confiance, la chef d’état de transition (CET), Madame Catherine Samba-Panza, a appelé la population à déposer ses armes en circulation dans les mairies d'arrondissements de Bangui.

 

Sécurisés par les forces de sécurité intérieures et la MISCA, des points de collecte ont été installés dans tous les arrondissements de Bangui. La force Sangaris, renforcée par un groupe EOD (explosive Ordnance Disposal) finlandais de l’EUFOR, a appuyé cette opération en effectuant la récupération finale de l’armement. Cette action conjointe a démontré la bonne coordination entre l’ensemble des acteurs sécuritaires centrafricains et la communauté internationale, agissant pour le rétablissement d’un niveau de sécurité minimal.

 

A l’issue de la journée, les forces internationales ont acheminé une centaine de grenades anti-personnel, un stock important de munitions de RPG et des milliers de cartouches. La collecte s’est déroulée sans incident et l’ensemble de l’armement saisi a été entreposé sur le site de M’Poko en attendant l’inventaire et le rapport d’expertise des spécialistes des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : journée de désarmement volontaire à BanguiSangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:45
Tchad : déploiement d’hélicoptères de l’armée de l’Air

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Le 18 juin 2014, deux hélicoptères Caracal et un hélicoptère Puma de l’armée de l’air ont été acheminés sur la base aérienne de N’Djamena par gros porteur Antonov 124. Ces hélicoptères appartiennent à l’escadron 1/67 (EH 167) « Pyrénées » de la base aérienne 120 de Cazaux. Dans le cadre des relèves, ils sont déployés pour un mandat de 4 mois au sein de la Force Epervier. Un deuxième hélicoptère Puma, complètera prochainement ce dispositif.

 

Une cinquantaine d’aviateurs sont dès à présent sur le territoire tchadien pour relever les équipages du 3erégiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) qui sont arrivés au terme de leur mandat. Ils armeront deux hélicoptères Caracal et deux hélicoptères Puma « pirates » –équipés de canons de 20 mm.

 

Intégrés au groupement Air de la force Epervier, les équipages et les machines du ‘Pyrénées’, ils reprendront les missions d’évacuation sanitaire (EVASAN), de sauvetage aéroterrestre (SATER) et de soutien et d’appui aux forces déployées sur le théâtre. Ils participeront également aux deux missions permanentes du dispositif Epervier: la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, le soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Le 7 Juin 2014, une section du 3erégiment parachutiste d’infanterie de marine (3eRPIMa) du groupement tactique interarmes (GTIA) « de Boissieu » s’est engagée en reconnaissance d’axe depuis la base opérationnelle avancée (BOA) de Bouar vers la localité de Dongé, à une dizaine de kilomètres au sud.

 

Le GTIA « de Boissieu » est rapidement tombé sur une barrière tenue par des hommes armés. Ces derniers ont pris la fuite à l’arrivée des soldats de la force Sangaris. Les hommes du GTIA « de Boissieu » ont saisi des fusils et des armes blanches et ont démonté les check-points. Poursuivant leur progression vers Bessan, situé 20km plus loin, ils en ont démonté d’autres sans rencontrer de résistance.

 

L’accueil de la population a favorisé l’action de la force et les entretiens avec les différentes autorités locales ont permis au chef de section d’avoir une vision claire de sa zone d’action. Ce dernier a expliqué aux chefs de village la raison de la présence de la force Sangaris et l’intérêt de l’application des mesures de confiance. Les villageois ont été rassurés et les points de contrôle mis en place ont été favorablement perçus.

 

Les « paras » du 3eRPIMa ont rétabli la libre circulation des personnes et des biens ainsi que le retour à la normalité. En fin de journée, les conditions météorologiques devenant difficiles, la section s’est réarticulée et a repris sa progression vers Bouar, tout en restant vigilante.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »
Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:45
photos EMA / ECPAD

photos EMA / ECPAD

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Du 15 au 18 juin 2014, suite à une action préalable de renseignement, le groupement tactique interarmes (GTIA) « de Boissieu » a engagé une partie de ses éléments dans une action au nord-ouest de la République Centrafricaine pour reconnaître une zone fragilisée par la présence avérée de groupes armés.

 

Depuis sa base opérationnelle avancée (BOA) de Bouar, le poste de commandement (PC) du GTIA « de Boissieu » a déclenché le 15 juin avant l’aube, sur un très court préavis, une opération de reconnaissance offensive au nord-ouest du pays, près de la frontière tchadienne. L’opération a été menée par des éléments positionnés à Bossangoa, 250km plus au nord, sur ERC-90 Sagaie.

 

L’objectif pour la force Sangaris était de mettre fin aux agissements de milices armées dans la région, de prévenir toute exaction et de rassurer les populations. Progressant en direction de Boguila et appuyé par des moyens aéromobiles, le détachement a atteint la localité de Nana Bakassa après une longue progression sur des pistes difficiles. Après renseignement auprès des autorités locales rencontrées dans les villages, l'effort a été porté sur les localités de Kouki puis de Bodjobo, toujours plus au nord.

 

Après la fouille du dernier village, vidé de sa population qui s’était réfugiée en brousse, la force a procédé au désarmement de « miliciens » surpris par la rapidité de la manœuvre. Leurs armes ont été saisies et les soldats français ont poursuivi les investigations dans la localité en maintenant une posture de contrôle de zone.

 

Déclenchée sur renseignement, cette opération de plusieurs jours a permis de contraindre un groupe armé qui menaçait la population. Grâce à la rapidité de sa manœuvre, la force Sangaris a montré aux populations isolées sa détermination à lutter contre les zones de non droit.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCASangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCA
Sangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCASangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCA
Sangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCASangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCA
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du 19 juin 2014

 

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

La semaine a été marquée environ 60 sorties aérienne, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, 10 missions de ravitaillement et de renseignement, et 30 missions de transport. Le dispositif français reste inchangé avec deux points d’appui principaux à Gao et Bamako, et quatre plots avancés à Tessalit, Kidal, Tombouctou et Ansongo.

 

Du 11 au 13 juin, le GTD DIO a mené une opération de surveillance et de contrôle du grand Gao et de la région d’Almoustarat - Djebok. Cette opération a permis d’affirmer la présence de la force Serval dans la région sud de Gao. Divers contacts ont été pris avec la population et les forces en présence.

 

Du 6 au 14 juin, le convoi du nouveau bataillon logistique Salamandre (BATLOG Salamandre) a effectué sa première boucle avant de ravitailler des emprises des DLAO dans le Nord. Ce premier convoi a permis aux soldats du BATLOG de se confronter aux dures réalités des pistes sablonneuses et rocailleuses du Mali. Malgré les difficultés mécaniques imputées au terrain et grâce aux efforts déployés par les diverses équipes du BATLOG, le convoi a pu mener à bien sa mission et apporter le matériel nécessaire à l’ensemble des détachements de la force sur les emprises de Gao, Kidal et Tessalit.

 

Le 18 juin 2014, deux hélicoptères Caracal et un hélicoptère Puma de l’armée de l’air ont été acheminés sur la base aérienne de N’Djamena par gros porteur Antonov 124. Ces hélicoptères appartiennent à l’escadron 1/67 (EH 167) « Pyrénées » de la base aérienne 120 de Cazaux. Dans le cadre des relèves, ils sont déployés pour un mandat de 4 mois au sein de la Force Epervier. Un deuxième hélicoptère Puma, complètera prochainement ce dispositif. Intégrés au groupement Air de la force Epervier, les équipages et les machines du « Pyrénées », ils reprendront les missions d’évacuation sanitaire (EVASAN), de sauvetage aéroterrestre (SATER) et de soutien et d’appui aux forces déployées sur le théâtre. Ils participeront également aux deux missions permanentes du dispositif Epervier: la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, le soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

Serval : point de situation du 19 juin 2014
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : point de situation du 19 juin 2014



20/06/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 12 au 18 juin 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats.

Le 13 juin 2014, au terme de quatre mois de missions, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Savoie» a été relevé par le GTIA « Acier ». Commandé par le colonel Didier Leurs, chef de corps du 16ebataillon de chasseurs, le GTIA « Acier » est composé de l’état-major tactique et de trois compagnies de combat, dont une provenant du 7ebataillon de chasseurs alpins, ainsi que de renforts.

Le 17 juin, le général de brigade Eric Bellot des Minières a pris le commandement de l’opération Sangaris (COMANFOR Sangaris). Il relève le général de brigade Francisco Soriano qui a commandé les forces françaises engagées en République Centrafricaine depuis le 5 décembre 2013.

Le dispositif français en RCA est réparti sur trois zones d’action principales : la région de Bangui, l’ouest du pays entre Béloko et Bossembélé, et l’est entre Sibut et Bria.

Les effectifs d’EUFOR RCAsont désormais de 700 hommes ; ils incluent 250 militaires français. Le 15 juin 2014, l’Union européenne a déclaré la pleine capacité opérationnelle de EUFOR RCA. Peu après, cette force a pris le relai de la force Sangaris pour poursuivre, en appui de la MISCA, la sécurisation des 3eet 5earrondissements de la capitale centrafricaine. Ce transfert de responsabilité a été rendue possible grâce à l’arrivée d’un contingent géorgien au sein de EUFOR RCA. Forte de 700 hommes, la force européenne est aujourd’hui composée de plusieurs nations dont la France, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande la Géorgie, la Lettonie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne et la Roumanie. La contribution française s’élève actuellement à environ 250 hommes.

La montée en puissance et l’engagement de la force de l’Union Européenne marque une étape supplémentaire dans la prise en compte de la problématique sécuritaire centrafricaine par la communauté internationale. Cette prise en compte a été rendue possible grâce à l’engagement initial de la force Sangaris le 5 décembre dernier.

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

A Bangui, la semaine a été calme. Elle n’a été émaillée que par quelques incidents localisés au 3e  arrondissement et à PK12. Sans dommages pour la force, la réaction face à ces actes isolés a permis de parfaire les mesures de coordination entre le GTIA « Acier », la MISCA et EUFOR-RCA.

 

Dans l’ouest, le GTIA « de Boissieu » maintien la sécurité sur l’ensemble de l’axe routier reliant le Cameroun à Bangui. Au cours de cette semaine, 421 véhicules sont entrés en Centrafrique depuis la frontière camerounaise. Parmi ces véhicules, on compte près de 350 poids lourds, dont 180 ont circulé sans avoir demandé d’escorte à la MISCA ou à Sangaris.

Au nord-ouest de sa zone, le GTIA « de Boissieu » continue à faire face à une situation plus incertaine. Cette région fait en effet l’objet de fortes rivalités intercommunautaires et la population reste sous la menace de groupes armés. Du 15 au 18 juin 2014, suite à une action préalable de renseignement, le GTIA a engagé une partie de ses éléments dans une action de reconnaissance offensive pour faire cesser tout acte de violence et réaffirmer la détermination de la force Sangaris à faire appliquer les mesures de confiance. L’opération a été menée par des éléments positionnés à Bossangoa, 250km. Ils se sont engagés dans cette mission avec l’appui de blindés légers ERC-90 Sagaie.

L’objectif pour la force Sangaris était de mettre fin aux agissements de milices armées dans la région, de prévenir toute exaction et de rassurer les populations. Progressant en direction de Boguila et appuyé par des moyens aéromobiles, le détachement a atteint la localité de Nana Bakassa après une longue progression sur des pistes difficiles. Après renseignement auprès des autorités locales rencontrées dans les villages, l'effort a été porté sur les localités de Kouki, puis de Bodjobo, toujours plus au nord. Après la fouille du dernier village, vidé de sa population qui s’était réfugiée en brousse, la force a procédé au désarmement de « miliciens » surpris par la rapidité de sa manœuvre. Cette action a été suivie par une mission de contrôle de la zone. Déclenchée sur renseignement, cette opération de plusieurs jours a permis de contraindre un groupe armé qui menaçait la population.

 

Dans l’est, le GTIA Scorpion poursuit son déploiement dans le couloir central en direction de Kaga Bandoro qu’il a atteint le 17 juin. L’important travail de concertation et de dialogue mené par Sangaris auprès des acteurs locaux permet de faire appliquer les mesures de confiance sans rencontrer de résistance. La présence de la force, à Dekoa notamment, tend à rassurer les populations qui expriment clairement leur lassitude face aux agissements des groupes armés. Le repeuplement des villages de la zone se fait à un rythme rapide. La force poursuite son action de stabilisation, combinant patrouilles et réunions avec les autorités locales.

Parallèlement à ce déploiement, le GTIA Scorpion maintient son dispositif de sécurisation entre Sibut et Bria. Bambari demeure un point d’attention particulier suite aux incidents de la semaine passée et au regain de tensions que connaît la ville.

Le 17 juin 2014, la première « promotion » du CRIL (chantier de réhabilitation et d’intégration locale), a achevé sa formation à Sibut. Les ex-combattants qui ont choisi de déposer les armes et de participer à ces chantiers ont ainsi bénéficié d’un appui pour pouvoir amorcer leur réintégration dans le tissu économique local. Des cours ont été dispensés par les soldats du GTIA, ainsi que par la MISCA, qui ont mis leurs capacités au service de ce projet. La formation professionnelle dispensée aux « stagiaires » pendant un mois porte sur l’agriculture, la mécanique mais aussi le BTP (bâtiment travaux publics). Ce projet vise à favoriser la restauration de l’Etat, appuyer la réconciliation nationale et initier une reprise de la vie économique. Il renvoie à la nécessité pour la communauté internationale de mettre en œuvre au plus vite le processus de DDR (Désarmement Démobilisation Réinsertion).

Sangaris : point de situation du 19 juin 2014
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:57
Sahel : Premier vol du drone Harfang depuis Cognac

 

20/06/2014 Armée de l'air

 

Le mardi 17 juin 2014, l’équipe de marque drones du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), l’escadron de drones 1/33 «Belfort» et le détachement drones en bande sahélo-saharienne (BSS) ont conduit une expérimentation visant à valider la capacité de pilotage d’un drone Harfang décollé de sa base de déploiement en opérations extérieures, depuis un cockpit en France.

 

Ce vol est une première et valide le concept dit de Reachback ou de Remote Split Operations (RSO). D’une durée d’une heure environ, ce vol expérimental réalisé en condition opérationnelle, a consisté concrètement au transfert des fonctions de pilotage du drone et de mise en œuvre de son capteur principal, depuis le cockpit en BSS d’où il avait été décollé, à celui de Cognac, pourtant situé à près de 5000 Km de distance. À l’issue de ce créneau de vol assuré par le cockpit de Cognac, le détachement du théâtre a repris le contrôle du drone Harfang et terminé la mission.

Cette nouvelle capacité peut offrir des avantages pour la conduite de la manœuvre des drones. Elle permet en effet de disposer de la capacité d’augmenter l’offre ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance - renseignement, surveillance, reconnaissance) en cas de surge sur le théâtre sans quitter le territoire national. Elle permet aussi de maintenir une activité aérienne à Cognac dans le cas de contraintes techniques ou météo en France. En fonction de la bande passante et du potentiel disponible, il serait même envisageable de piloter ainsi simultanément deux drones basés à Niamey, un depuis Cognac, un autre depuis Niamey.

 

Cette opération s’est parfaitement déroulée et a pleinement donné satisfaction. Un C4I (Command, Control, Communications, Computers and Intelligence) robuste sur le plan cybernétique, dont le centre nodal pour l’armée de l’air est  le CNOA/JFACC*, assure la connexion entre le théâtre et le territoire métropolitain et a permis de réaliser cette expérimentation sans encombre.

Cette nouvelle capacité prometteuse doit cependant amener à développer les réflexions sur la notion de distanciation et ses conséquences, phénomène rencontré par nos alliés notamment. Dans ce cadre, la doctrine d’emploi de l’armée de l’air demeure le déploiement du plot drones au plus près de l’action et des troupes soutenues, gage d’efficacité et de réactivité.

Cette réussite technique et opérationnelle démontre une nouvelle fois la compétence technique et la maturité opérationnelle des équipages et mécaniciens dronistes de l’armée de l’air.

 

 

* Centre national des opérations aériennes / Joint Forces Air Component Command – Commandement de la composante aérienne des forces interarmées.

 

Le drone Harfang au décollage

Le drone Harfang au décollage

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:45
FS Floréal completes another successful counterpiracy operation with EUNAVFOR

 

19.06.2014 EUNAVFOR

 

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 11:45
FAZSOI : DIO au profit des forces burundaises

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Du 28 avril au 6 juin 2014, les Forces armées dans la zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de près de 850 militaires de la Force de défense nationale (FDN) de la République du Burundi.

Cette instruction, qui s’est déroulée au nord de Bujumbura, capitale du Burundi, avait pour objectif de former les stagiaires aux opérations de maintien de la paix.

 

Les formations au tir, aux techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) et au sauvetage au combat ont permis de donner à chaque soldat le « fond de sac » nécessaire à une projection sur un théâtre d’opération. L’entraînement tactique réalisé de façon progressive, du niveau du combattant jusqu’au niveau du bataillon, avaient pour objectifs l’acquisition des savoir-faire collectifs et la formation des chefs.

 

Tenant compte des retours d’expérience des opérations menées en Somalie dans le cadre de l’African Union Mission in Somalia (AMISOM), les FAZSOI ont fait effort sur les savoir-faire à mettre en œuvre lors d’une mission de contrôle de zone, la tenue de check points et les réactions face à une embuscade ou à des actions de harcèlement.

 

Ce détachement d’instruction opérationnelle a contribué à la préparation des soldats du 29ebataillon burundais avant leur projection en Somalie en septembre 2014, dans le cadre de l’AMISOM.

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Elles sont également chargées d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ; d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

FAZSOI : DIO au profit des forces burundaisesFAZSOI : DIO au profit des forces burundaisesFAZSOI : DIO au profit des forces burundaises
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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:45
Corymbe : exercice NEMO dans le golfe de Guinée

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Le 23 mai 2014, après une escale à Lomé, au Togo, l’aviso « commandant Blaison » a participé à l’exercice NEMO, avec les forces togolaises et béninoises.

 

Cet exercice vise à développer la coopération opérationnelle entre les marines togolaises et béninoises dans le domaine de la surveillance de leurs approches maritimes. L’étroitesse des façades maritimes du Togo et du Bénin rend nécessaire une action commune de ces deux Etats voisins pour la sécurisation de l’espace maritime.

 

La zone d’attente devant Lomé étant très fréquentée, les bâtiments au mouillage sont autant de cibles potentielles pour des actes de brigandage ou de piraterie. Dès le franchissement des passes, le scénario de l’exercice s’est mis en place.

 

Le « Commandant Blaison » a simulé un navire de commerce au mouillage devant le port de Lomé. Vers 10h30, l’alerte, fictive, est lancée. L’aviso est attaqué par des pirates et n’est plus en mesure de répondre par radio. Les patrouilleurs togolais ont alors relayé l’alerte vers les autorités à terre et engagé le pistage jusqu’aux eaux béninoises qui durera plusieurs heures. Le premier objectif a été atteint : le partage d’information opérationnelle s’est avéré efficace.

 

Au large du Bénin, le patrouilleur « Zou » attendait avec son équipe de visite, parée à intervenir. Au départ des pirates, une demande d’assistance pour sécuriser le bâtiment a été formulée.

 

Le 24 mai, les activités ont repris. Cette fois, l’alerte est donnée au large du Bénin et le « Blaison », de nouveau fictivement piraté, s’est dirigé à vive allure vers les eaux togolaises. Guidées par le centre de commandement de la marine béninoise, les vedettes de la marine et de la gendarmerie togolaise sont parées. L’intervention a été dynamique. Les pirates ont été rapidement appréhendés et le bord sécurisé. Trois présumés pirates ont été emmenés vers Lomé où ils ont été pris en charge par les autorités judiciaires du Togo, qui participaient également à l’exercice.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:45
Corymbe: escale à Lomé

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 mai 2014, lors d’une escale à Lomé (Togo), des membres des forces armées togolaises sont venus à bord de l’aviso « commandant Blaison » pour participer à une formation à la visite de navire.

 

L’un des objectifs de la mission Corymbe est le développement des capacités de surveillance et sécurité maritime des forces armées des pays riverains du Golfe de Guinée. A chaque escale, des formations sont ainsi délivrées par les marins du « Commandant Blaison » au profit de leurs homologues africains dans différents domaines : navigation, détection, sécurité incendie, plongée sous-marine, secourisme et protection défense.

 

Une « visite » consiste à envoyer une équipe à bord d’un autre navire afin de vérifier son identité, sa nationalité, celles de son équipage ou la conformité de sa cargaison, de rechercher les preuves d’un possible trafic ou bien de sécuriser le navire suite à un acte de piraterie. A bord du « Commandant Blaison », douze marins de toute spécialité sont formés et s’entraînent à mener ce type d’action.

 

Les togolais ont été accueillis par le capitaine d’armes qui, en tant que fusilier-marin, est chargé de l’instruction et de l’entrainement aux opérations de visite. Toutes les actions de base d’une visite ont été montrées et expliquées, puis les élèves sont passés aux travaux pratiques : déplacement en équipe à bord d’un bateau, palpations de sécurité, appréhension d’un suspect ou maitrise d’un individu récalcitrant.

 

Tandis que les exercices se sont enchaînés, les Togolais ont emmagasiné les connaissances avant de les restituer lors des phases d’application. Lorsque les gestes sont maladroits ou encore mal assurés, des membres de l’équipe de visite de l’aviso étaient là pour apporter les corrections nécessaires.

 

Le travail effectué à quai lors de l’escale va maintenant être éprouvé à la mer lors de l’exercice NEMO.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

Corymbe: escale à Lomé
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:45
Sangaris : objectif Dékoa

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Début juin 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a entamé sa progression dans le couloir central de la Centrafrique à partir de la ville de Sibut à 200 km de Bangui.

 

L’objectif du colonel Despouys, commandant le GTIA « Scorpion » était, dans un premier temps, d’atteindre la localité de Dékoa, située 70km plus au nord, où de fortes tensions entre milices rebelles ont été observées.

 

Dès leur arrivée, les premiers contacts avec la population ont permis aux éléments de tête d’analyser la situation et d’articuler le dispositif. Des KLE (key leader engagement) ont rapidement été organisées avec les autorités de Dékoa pour faire comprendre l’action de Sangaris.

 

A partir du 11 juin, des habitants qui avaient fui en brousse sont revenus, et la présence des soldats français a favorisé la réouverture du marché au cœur du village. La force s’est alors engagée dans le désarmement de nombreux miliciens tout en faisant observer leur cantonnement. Convaincre les chefs rebelles anti-Balakas et ex-Séléka de l’application des mesures de confiance tend à prévenir toute dégradation de l’environnement sécuritaire. En coordination avec les responsables locaux, le dispositif a été maintenu pour assurer le contrôle des abords et des axes principaux de Dékoa.

 

La détermination clairement affichée par le GTIA « Scorpion » est accompagnée d’un souci permanent du dialogue avec l’ensemble des acteurs en vue d’établir les conditions d’un retour à la normalité.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : objectif DékoaSangaris : objectif Dékoa
Sangaris : objectif Dékoa
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:45
Sangaris : avant la relève à PK12

 

18/06/2014 A. PHILIBERT - Armée de Terre

 

 Le groupement tactique interarmes (GTIA) « Savoie » est en charge d’appuyer la MISCA, de la sécurisation de Bangui, où une compagnie de la force Sangaris est déployée en permanence, au point nommé PK12.

 

Le capitaine Mickaël, commandant d’unité au 2erégiment d’infanterie de marine stationné au Mans, a passé 4 mois avec ses hommes au cœur de la capitale centrafricaine.

 

L’investissement des marsouins du 2e RIMa a permis de favoriser la reprise de la circulation et de la vie économique, la réouverture des écoles et des centres de santé au point PK12. Un point névralgique de Bangui, ouvrant sur la MSR (main supply road), empruntée par tous les convois de marchandises alimentant le plus grand marché de la capitale. Leur étroite coopération avec les forces de sécurité intérieures a également permis l’acceptation des forces internationales et le retour de la confiance au sein des communautés. Preuve en est, une diminution des actes de violence !

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