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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:45
Accord de défense avec la France : Bientôt la signature

 

5 juin 2014 maliactu.net

 

Le point presse du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication a été aussi l’occasion pour Mahamadou Camara d’annoncer aux hommes de médias que l’accord de coopération militaire avec la France sera signé dans les prochaines semaines.

 

Selon lui, cet accord va beaucoup aider notre pays dans le domaine militaire, et non le contraire, pour la simple raison que « le chef de l’Etat est très pointilleux sur la question de souveraineté nationale ».

 

Cet accord, s’il venait à être signé, pourrait sûrement détendre un tant soit peu le climat sombre entre les autorités maliennes et françaises, suite aux derniers évènements survenus à Kidal.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:45
EFS : le ministre de la Défense en visite à Dakar

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 11 mai 2014, le ministre de la Défense (MINDEF), monsieur Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Dakar pour visiter les éléments français au Sénégal (EFS).

 

Le ministre, accompagné de l’ambassadeur de France au Sénégal et du général de brigade Louis Duhau, commandant les EFS, a rencontré le Président de la République du Sénégal, monsieur Macky Sall et le ministre de la Défense sénégalais, monsieur Augustin Tine. Au cours de ces entretiens, Jean-Yves Le Drian a évoqué la réorientation du dispositif militaire français en Afrique de l’Ouest. Cette réorientation maintient le rôle stratégique et majeur des éléments français au Sénégal (EFS) en soutien des opérations. Il a également évoqué  la pérennité et la densification des missions de « pôle opérationnel de coopération » (POC), exercées par les EFS.

 

Ensuite, le ministre de la Défense s’est rendu au poste de commandement des EFS où le général de brigade Louis Duhau a présenté les principales missions exercées par le POC: observation et évaluation de l’environnement sécuritaire zonal afin d’anticiper les crises potentielles, coopération opérationnelle régionale centrée sur la formation, entraînement et aide à l’engagement, etc.

 

Les EFS ont présenté au ministre l’étendue de leurs capacités et de leurs savoir-faire, mis à la disposition des pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Mauritanie. M. Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec des militaires des EFS qui ont eu à intervenir au Mali, dès les premières heures de l’opération Serval en janvier 2013.

 

La visite s’est achevée par une adresse du ministre aux EFS. Il a déclaré que ces derniers ont joué un rôle essentiel dans la réussite de l’opération Serval et que l’engagement au Mali avait permis de valider l’aptitude des EFS à constituer un socle de commandement opératif d’une opération régionale. Le ministre de la Défense a également précisé que les EFS sont désormais au cœur d’un dispositif régional au travers de quatre missions principales : accompagnement des forces locales, aide à la construction d’une capacité africaine de maintien de la paix, veille opérationnelle et aptitude à soutenir la montée en puissance rapide d’une opération.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:45
Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)

 

29/05/2014 Sources : EMA

 

Le 27 mai 2014, lors de sa visite officielle en Centrafrique, le général d’armée de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu à Bambari, à l’est de la République Centrafricaine, où est engagé le groupement tactique interarmes (GTIA) Scorpion.

 

Après le violent accrochage qui a opposé la force Sangaris à des éléments radicaux de l’ex-Séléka, le 24 mai à Bambari, le CEMA a décidé de se rendre sur cette zone de tension pour y conforter l’engagement des soldats du GTIA Scorpion.

 

Accueilli par le colonel Jean-Bruno Despouys, chef de corps du GTIA Scorpion, il a bénéficié d’un point de situation tactique qui lui a permis de mieux appréhender la complexité des rapports de force locaux. A cette occasion, il a mesuré l’extrême réactivité du dispositif, qui permet d’alterner détermination face aux éléments radicaux et dialogue dans la mise en œuvre des mesures de confiance. Sans ne jamais rien concéder face à la violence, l’objectif de Scorpion lui est clairement apparu comme: « convaincre plutôt que contraindre ».

 

Très vite après ce point de situation, le CEMA s’est porté à la rencontre des soldats qui sont déployés dans cette région depuis la fin du mois de mars 2014. Lors des différents échanges qu’il a provoqués, il a pu mesurer d’une part leurs difficultés, faites parfois de contraintes matérielles évidentes, mais surtout  leur détermination et la faculté d’adaptation dont ils font preuve face à des situations mouvantes et souvent délicates. Avant d’embarquer dans un avion CASA à destination de Bangui, il leur a rendu un hommage appuyé en leur disant combien « leur maîtrise de la force et leur professionnalisme » font honneur aux armées et au pays tout entier.

 

Lors de ce déplacement à plus de 400km de Bangui, le CEMA a également souligné l’immense effort logistique accompli par la force pour lui permettre de contrôler cette zone reculée avant l’arrivée de la saison des pluies. L’exécution de ce déploiement, en à peine deux mois, constitue un exploit en réponse à l’objectif qu’il avait fixé au général Soriano lors de sa dernière visite.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)
Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:45
Selon le ministère de la Défense du Cameroun, la menace Boko Haram est «difficile à juguler»

 

30/05/2014 Par Journalducameroun.com

 

En cause, la facilité des membres de Boko Haram à se fondre au sein de la population

 

Moins de deux semaines après le Sommet de Paris sur la sécurité au Nigéria, au cours duquel le chef de l’Etat camerounais avait déclaré « la guerre » à la secte Boko Haram, l’armée reconnait avoir déployé d’importants moyens humains et matériels dans la partie septentrionale du pays. Dans une interview accordée à la presse publique de ce 30 mai 2014, le chef de la division de la Communication au ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Didier Badjeck, explique: « Le chef de l’Etat a pris une décision à un niveau stratégico-politique avec ses pairs. Ceci est pour nous une instruction et nous la traduisons au niveau stratégico-militaire […] Vous savez aujourd’hui que Boko-Haram a des moyens importants, c’est la raison pour laquelle nous n’allons pas rentrer dans le détail de notre déploiement sur le terrain ». Détail apporté pour démontrer l’engagement de l’Etat, l’installation des commandants des 31e et 32e Brigades d’infanterie motorisée (BRIM) à Ngaoundéré et à Maroua ainsi que la création d’une 11ème BRIM à l’Est.

 

Malgré la logistique, le ministère de la Défense reconnait toutefois qu’il s’agit d’un combat difficile à mener à terme. « Dans le cas actuel, vous avez des adversaires qui n’ont pas de base, vous ne savez pas d’où ils viennent. Il leur suffit d’un simple renseignement sur nos positions et ils attaquent en fonction des éléments de notre présence. Cette menace est difficile à juguler. Il est important ici que la collaboration soit efficace entre les forces de défense et la population. Parce que ces éléments de Boko Haram vivent parmi nous. Il est très difficile de faire la différence entre un élément de ce mouvement et un compatriote vivant dans cette partie du pays », reconnaît-le Lieutenant-colonel Didier Badjeck.

 

Au cours de cet entretien, le porte-parole du ministère de la Défense a reconnu qu’il n’y a pas encore à ce jour de mutualisation des moyens avec le Nigéria voisin. « Chaque pays défend son territoire », a-t-il affirmé. Néanmoins, des projets existent dans ce sens avec la République du Tchad dont le président s’est rendu au Cameroun du 22 au 23 mai dernier. De source militaire, à l’occasion de cette visite, le ministre camerounais de la Défense et son homologue tchadien ainsi que les experts des deux pays, se sont rencontrés afin de voir dans quelle mesure il pourrait y avoir une mutualisation des forces. « Il y aura une bonne coordination dans ce sens », confirme-t-il.

 

A propos du moral des troupes qui ont déjà vu une dizaine des leurs tomber sur le front ces derniers mois, le porte-parole du ministère de la Défense assène : « Nous sommes en guerre et nos forces sont préparées à cela. Des moyens conséquents sont mis en place. Il peut y avoir des risques, nous y sommes préparés […] A travers cette guerre, tout le monde doit prendre conscience des vertus de la paix », recommande le lieutenant-colonel Didier Badjeck.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:45
FREMM-Maroc Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

FREMM-Maroc Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

 

30.05.2014 par Samir Elouardighi - medias24.com

 

Le Maroc et l’Algérie renouvellent leurs flottes respectives en multipliant les acquisitions navales. Le voisin de l’Est s’est lancé dans une course aux armements tous azimuts alors que le Royaume a préféré mettre l’accent sur la qualité de ses unités navales pour affirmer sa présence régionale.

 

Ci-dessous, une image plutôt insolite, celle qui montrait les commandos marine des forces marocaines et algériennes courant ensemble au secours des victimes d'un accident, durant un exercice d'évacuation organisé en Grèce, durant la phase sur terre de l'exercice Phoenix Express 2014. L’exercice multinational organisé du 24 mai au 2 juin a vu la participation des marines militaires marocaine et algérienne, en plus de l’US Navy et des forces navales de plusieurs pays européens.

 

 

Maroc- Algérie, la nouvelle donne navale

 

Cet exercice parrainé par les Etats Unis d’Amérique qui en est à sa huitième édition a pour but d’accroître la sécurité et la sûreté maritime dans la mer Méditerranée.

 

La rivalité navale entre le Maroc et l’Algérie qui se basait sur des enjeux militaires d’ordre tactique se déplace désormais sur le terrain diplomatique. La collaboration sécuritaire des deux marines avec celles de l’Otan et des pays européens en Méditerranée est devenue un moyen plus efficace de se distinguer au niveau régional.

 

La course aux armements navals de l’Algérie

 

Le voisin de l’Est a commencé en 2006 à moderniser sa flotte afin de rattraper son retard en équipements navals. La plupart de ses bâtiments d’origine soviétique datant des années 80 étaient devenus obsolètes.

 

La participation de l'Algérie à des missions avec l'Otan et l’Union européenne nécessitait aussi une standardisation de ses équipements afin de faciliter l’interopérabilité des forces de coopération.

 

Le vieillissement de sa flotte a justifié une frénésie d’achat. Alors que leurs patrouilleurs lance-missile OSA, leurs corvettes Nanuchka et leurs frégates Koni réclamaient une simple modernisation, l’Algérie s’est lancé dans des acquisitions.

 

Ainsi, deux frégates allemandes de type Meko A200 d’un tonnage de 3600 tonnes ont été acquises avec une option d’achat non encore confirmée pour deux autres. Ces bâtiments de guerre sont dotés de 8 missiles RBS-15 d’une portée de 200km, de 16 missiles anti-aériens, de 6 hélicoptères ASM Wildcat de dernière génération et de torpilles MU90.

 

Ces frégates ont coûté la somme de 2.2 milliards d’euros. La frégate FREMM Mohamed VI jugée plus opérationnelle et plus puissante, plus sophistiquée aussi, n’a coûté que 500 millions d’euros au Maroc.

 

La marine algérienne a aussi commandé trois corvettes chinoises de type C28A, d'un tonnage de 2800T dotées d’un système de combat «Tacticos» équipant déjà les frégates marocaines SIGMA. Les experts militaires s’accordent à dire que leurs qualités furtives sont d'un niveau inférieur à celles des corvettes marocaines.

 

L’achat d'un bâtiment italien de soutien logistique (9000 tonnes) capable de transporter 440 soldats, 15 véhicules blindés et jusqu'à 5 hélicoptères légers ou 3 lourds suscite des interrogations. Au regard de son utilité première, ce choix est étrange car l’Algérie n'a jamais eu vocation à se projeter dans des zones de conflits extérieures, du moins selon la doctrine officielle.

 

L'achat le plus conséquent de la marine algérienne (QBJ) reste l’acquisition récente de 2 sous-marins s’ajoutant aux 2 autres équipant déjà sa flotte et en attendant la livraison de 2 submersibles en 2016. Si la possession de sous-marins confère un avantage stratégique majeur en cas d’attaque en mer, la question se pose de savoir à quelle menace particulière sont censés répondre ces achats pléthoriques.

 

La montée en puissance spectaculaire répond certainement à une option stratégique de jouer un rôle de puissance régionale.

 

Le Royaume met l’accent sur la qualité opérationnelle

 

Le Maroc s’est engagé dans une politique qualitative pour conserver intacte sa capacité opérationnelle navale. Même s’il ne dispose pas des capacités financières algériennes et que ses commandes navales sont plus modestes, ses bâtiments de guerre sont plus récents et mieux entretenus que ceux du voisin de l’Est.

 

Le Maroc a acheté la frégate Mohammed VI et 3 corvettes Sigma faisant passer sa flotte de 2 navires à 6 bâtiments de combat. Il enregistre cependant un retard pour compléter son dispositif de lutte anti-sous marine (ASM) car pour lutter contre un sous-marin, la seule alternative est de disposer de ses propres submersibles.

 

Selon des experts marocains, la visite de l’amiral Laghmari aux chantiers espagnols de fabrication de sous-marins et aux installations de formation de sous-mariniers annonce la prochaine implication de la marine royale dans l’aventure sous-marine.

 

Après les attentats du 11/9/2001, l’Otan a initié l’opération «Active Endeavour» pour assurer une protection maritime déterminante pour les pays du Maghreb et d’Europe. Rappelons que le Maroc avait été le 1e pays à s’engager en 2004 dans cette voie en s’associant à cette opération de l’Otan.

 

La nouvelle donne impose désormais de se poser en puissance maritime disposant d’unités navales modernes à même d’assurer la sécurité et de se transformer en partenaires stabilisateurs de la région en collaboration avec l’Otan et l’Union Européenne.

 

Pour le Maroc, la marine est stratégique :

-la position du Royaume à l’entrée de la Méditerranée

-l’existence de deux mers et la longueur des côtes

-l’implication dans des exercices internationaux en Méditerranée et en Atlantique

-l’affirmation du rôle marocain sur le flanc ouest de l’Afrique, complémentaire à son engagement économique dans cette région.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Raid commandos pour le 3e RG

Raid commandos pour le 3e RG / Crédits : 3e RG

 

28/05/2014 J. SEVERIN  Armée de Terre

 

Du 26 au 28 mai 2014, le 3e régiment du génie a réalisé un exercice d’aguerrissement, entre Charleville-Mézières et Sedan.

 

600 acteurs sur le terrain, répartis en 3 compagnies de combat, appui, plastron et PC régimentaire. Deux aéronefs « gazelle » du  3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain, ont également été réquisitionnés pour l’occasion.

 

L’exercice WOINIC II fait suite à celui déjà réalisé en 2013, dans l’optique d’aguerrir les combattants. Lors de la précédente édition, les sapeurs devaient effectuer une marche d’exfiltration de 80 kilomètres, en groupes, sans se faire détecter par l’ennemi.

 

Cette année, l’exercice est joué au niveau compagnie et s’appuie sur la mise en œuvre des techniques commandos. C’est en rase campagne que se situaient les différents objectifs : prendre un pont, récupérer un village aux mains de l’ennemi et lui tendre une embuscade.

 

Un exercice d’enseignement complet, puisque celui-ci a nécessité le déploiement des composantes opérationnelles, logistiques, sanitaires, mais aussi de renseignements.

 

Un entraînement dans le cadre de la préparation aux futures projections du régiment, en République Centrafricaine, à Djibouti, en République de Côte d’Ivoire ou encore en Polynésie Française.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Serval : point de situation du mercredi 28 mai

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 65 sorties, dont une quarantaine dédiées aux missions de transport. Une dizaine de sorties ont été réalisées par les avions de chasse et une quinzaine de sorties ont été dédiées aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

A Kidal, la journée du 21 mai a été marquée par des combats entre des unités des forces armées maliennes (FAMa) et les groupes armés touaregs.

 

Pour les forces françaises, ces évènements ont conduit au report de la bascule du PC de Serval vers N’Djamena. Par ailleurs, afin de faciliter les actions de relève de la force Serval qui étaient en cours, un détachement de la force Licorne en provenance d’Abidjan a été déployé au Mali.

 

La relève entre les mandats Serval 3 et Serval 4 s’est effectuée conformément à la planification le 26 mai. Le GT-Vercors, armé par la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne, a cédé la place à Gao au nouveau GT-DIO, armé principalement par la 2e Brigade Blindée.

 

Le GT-DIO tire son nom du Général Louis Dio qui a été le 1er chef de corps du Régiment de marche du Tchad, créé en 1943. Il était présent sur les rangs lors du serment de Koufra prononcé par le Maréchal Leclerc.

 

Le 7e BCA et le 4e RCH, qui armaient les compagnies de combat du GT Vercors, ont été respectivement relevées par le RMT et le 12e RC.

 

Les cinq DLAO ont eux aussi effectué leur relève sur leur site respectif : à Tessalit, le DLAO 1 armé par la 27e BIM a été relevé par le 40e RA, et le DLAO 5 armé par le CPA a été relevé par le CPA 30 et des renforts ; à Kidal, le DLAO 2 armé par GCM de la 27e BIM a été relevé par le 1er RI ; à Ansongo le DLAO 3 armé par la 27e BIM a été relevé par le 1er REC ; enfin à Tombouctou le DLAO 4 armé par le 1er RA et le 4e RD a été relevé par le 16e BC.

 

Les éléments d’appui ont également été relevés. Le 2e REG a ainsi cédé sa place au 13e RG.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 mai
Serval : point de situation du mercredi 28 mai
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 22 au 27 mai 2014.

 

La force Sangaris est déployée à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, dans l’Ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA Dragon, et dans l’Est, de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion. La semaine a été marquée par la visite du général d'armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, les 26 et 27 mai.

 

A Bangui, le calme qui prévaut depuis plusieurs semaines dans la capitale demeure fragile. Quelques tensions sont en effet réapparues dans le 3èmearrondissement. Ces incidents ont nécessité une action coordonnée entre l’EUFOR-RCA et Sangaris. Cela n’a pas entaché la poursuite de la reprise économique, puisque la totalité des centres de santé sont toujours ouverts (33), 24 marchés sont actifs et les écoles continuent d’ouvrir leurs portes (79). Le 26 mai, le détachement de gendarmes français a intégré l’EUFOR-RCA.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon continue d’assurer la sécurisation de la main supply road(MSR). Leurs patrouilles quotidiennes permettent d’afficher la présence de la force et de rassurer les populations. Quelques incidents isolés ont été reportés, mais ces derniers n’entravent pas la circulation sur la MSR. Cette semaine, près de 300 véhicules, dont 220 poids lourds, sont entrés dans le pays. La moitié d’entre eux n’ont pas demandé d’escorte par la MISCA ou Sangaris.

 

Dans l’est,la ville de Bambari a été le théâtre d’une épreuve de force liée au refus de l’application des mesures de confiance, les 22 et 24 mai. Les 21 et 23 mai, le GTIA Scorpion, dont le poste de commandement est installé à Bambari depuis près d’un mois, a été pris à partie par une foule instrumentalisée et par des individus armés. A son contact, les hommes du GTIA ont fait preuve d’une grande maitrise de la force, refusant d’entrer dans le piège de l’affrontement qui leur était tendu.

 

Le 24 mai, une vingtaine d’hommes à bord de trois pick-up armés ont lancé une attaque délibérée sur une position de Scorpion située à l’ouest de la ville. L’intensité des combats a nécessité de recourir à des tirs de mortier et d’un missile HOT à partir d’une Gazelle.

 

A chaque fois, Scorpion a maintenu le contact avec les autorités locales pour expliquer l’action de Sangaris et les impliquer dans la stabilisation des relations intercommunautaires. Ces évènements ont trouvé un écho à Bria, où les unités déployées ont observé un regain de tension, sans incident particulier.

Sangaris : point de situation du 28 mai 2014Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 mai 2014, l’équipe TACP (Tactical air control party) du détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n°4 basé à Tombouctou a mené une instruction sur la création d’une zone de poser d’hélicoptère (ZPH) au profit du bataillon burkinabè de la MINUSMA.

 

Appuyé par le FAC (Forward Air Controller) de l’équipe TACP, le chef de mission burkinabè a étudié la cartographie et pris en compte les différents facteurs environnementaux et tactiques afin de déterminer la zone la plus propice au décollage et à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre.

 

Une fois la ZPH balisée et sécurisée, un hélicoptère MI-8 de la MINUSMA s’est annoncé par radio pour la validation pratique de la zone. L’échange radio en anglais entre le chef de section burkinabè et le pilote s’est parfaitement déroulé, sous l’expertise du FAC du DLAO 4. L’hélicoptère a pu se poser et redécoller sans difficulté.

 

Le désert malien est connu pour ses élongations et la mauvaise praticabilité de ses pistes. Savoir créer une ZPH de circonstance est donc nécessaire, notamment en cas d’urgence médicale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabèMali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est rendu en visite officielle au Tchad.

 

Cette visite a été marquée par une série d’entretiens destinés à prolonger la dynamique de coopération militaire bilatérale entre le Tchad et la France. 

 

Les discussions ont porté sur l'installation prochaine à N’Djamena du poste de commandement des opérations dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que sur les missions conjointes qui seront conduites  par les armées partenaires dans le cadre de cette régionalisation des opérations de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT).

 

C’est dans ce cadre que le général d’armée Pierre de Villiers s'est longuement entretenu avec son homologue, le général de division Mahamat Brahim Seid, chef d’état-major général des armées tchadien (CEMGA), avant de rencontrer son excellence Madame Evelyne Decorps, ambassadeur de France au Tchad. Lors de ce dernier entretien, les discussions ont porté plus largement sur la coopération opérationnelle en Afrique.

 

Cette visite visait également à décorer les militaires tchadiens qui se sont engagés aux côtés des soldats français dès les premières semaines de l’opération Serval au Mali, notamment dans l’Adrar de Ifoghas.

 

Lors d'une cérémonie à l’état-major des armées, le général de Villiers a promu le général de division Mahamat Brahim Seid au grade d’officier de la Légion d’honneur. Il a également décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil le général de division Idris Déby Itno Mahamat, commandant adjoint des forces armées tchadiennes d’intervention au Mali (FATIM), le général de brigade Youssouf-Miri Abderaman, officier général chargé des opérations de la FATIM et le général de brigade Misse Nassoure Tdijiani, officier général chargé des opérations  et premier adjoint de la FATIM. Enfin, le général de brigade Mahamat Djoui Moussa, commandant de la Force Tchadienne au Mali a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

 

Dans le discours qu'il a  prononcé à l'issue de la prise d'armes, le général  de Villiers a souligné qu’au travers de cette cérémonie, la France rendait hommage à l'engagement de l'ensemble des soldats  tchadiens au Mali. Il a ainsi rappelé que lors des combats de l'hiver 2013, soldats français et tchadiens ont partagé des valeurs communes de courage, d'audace, d'excellence et de fraternité d'armes, autant de vertus qui doivent continuer à les animer dans la perspective des engagements à venir.

Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au TchadLe général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) était en visite au Tchad le 26 mai 2014.

 

Après une série d’entretiens officiels, il s’est rendu sur la Base aérienne « Adji Kosseï » à N’Djaména, pour y mesurer l’avancée des travaux qui permettront la bascule prochaine du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) à partir duquel seront conduites l’ensemble des opérations françaises dans la bande sahélo-saharienne.

 

Après une visite des installations, il s’est adressé à l’ensemble des militaires présents sur la base. Il a tout d’abord replacé les efforts actuellement consentis dans leur finalité opérationnelle. Rappelant l’impact des opérations en cours dans sur lutte contre les groupes armées terroristes (GAT), il a souligné la nécessité d’en prolonger les effets en renforçant la sécurité sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne. A ce titre, il a réaffirmé le caractère régionale de cette manœuvre, rappelant qu’elle était conduite  en liaison étroite « avec nos frères d’armes engagés au Mali, au Niger ; aux côtés de nos amis africains, avec l’appui de nos alliés américains et européens ».

 

Il a ensuite tenu à saluer la qualité du travail accompli pour rendre possible la bascule : « En quelques semaines seulement, vous avez conduit l’adaptation de notre dispositif au Tchad, avec la préparation de l’installation d’un nouveau PC, à N’Djamena, et la réorganisation de nos capacités de combat et de soutien ». Grâce à ce travail collectif, les forces françaises sont désormais prêtes à basculer leur poste de commandement de Bamako vers N’Djamena.

 

Enfin, le général de Villiers est allé à la rencontre des militaires de la force Epervier pour recueillir directement auprès d’eux leur appréciation du terrain.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)
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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 07:45
Atalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américain

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 22 mai 2014, dans le golfe d’Aden, la frégate de surveillance Floréal, engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a été ravitaillée à la mer par le pétrolier américain USNS Tippecanoe.

 

Dans le cadre des accords militaires entre les pays de l’OTAN (standard agreements- STANAG), et sans être engagés dans la même opération, les bâtiments français ont la possibilité de se ravitailler en mer auprès des bâtiments de l’Alliance. Ces dispositions permettent au Floréal d’allonger la durée de sa présence en mer et de pouvoir rejoindre à tout moment une nouvelle zone de patrouille.

 

Après s’être positionnée sur l’arrière du bâtiment américain, la frégate française s’est glissée le long des 206 mètres de coque du ravitailleur. Conformément à la procédure, les deux bâtiments ont ensuite adopté une route parallèle, à moins de 40 mètres l’un de l’autre, puis ils se sont liés grâce à un câble permettant le transfert des tuyaux d’approvisionnement de bord à bord. Ils ont alors procédé au ravitaillement en combustible de navigation et en carburant pour aéronef. Au total, plus de 100 m3 de gasoil (100 000 L) ont été délivrés au Floréal en une vingtaine de minutes.

 

C’est le deuxième ravitaillement en mer opéré par le Floréal depuis son déploiement dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante le 18 avril 2014. La première opération de ravitaillement avait été réalisée le 2 mai dernier par l’USNS Big Horn.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américainAtalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américain
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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 07:45
Corymbe : interaction du « Commandant Blaison » avec le bâtiment belge « Godetia »

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mai 2014, au large du Bénin, l’aviso « Commandant Blaison » a réalisé un entraînement à la mer avec le bâtiment belge « Godetia ».

 

Planifiée lors d’une escale simultanée des deux bâtiments à Cotonou (Bénin), cette journée leur a permis aux deux bâtiments de mener ensemble des exercices de manœuvre : transfert de personnes par embarcation rapide, entraînement à l’évolution et au ravitaillement en mer, transfert de charges légères entre les deux bâtiments. Au terme de la journée d’exercices, les navires se sont séparés pour poursuivre leur mission dans le golfe de Guinée.

 

Les deux bâtiments mènent, entres autres, des actions de coopération avec les marines régionales pour consolider les capacités de surveillance et d’intervention maritime. Le « Commandant Blaison », en particulier, participe dans le cadre de la mission Corymbe, à l’exercice NEMO 14.3 (Navy’s Exercise for Maritime Operations) avec les marines béninoise et togolaise.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Les shebab somaliens revendiquent l'attentat contre un restaurant de Djibouti

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mogadiscio - Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué mardi soir dans un communiqué l'attentat perpétré par deux kamikazes samedi soir dans un restaurant de Djibouti, qui a fait un mort et au moins une vingtaine de blessés.

 

Dans le cadre de la guerre sainte contre la croisade menée par l'Occident contre l'islam, les forces des shebab ont mené une opération couronnée de succès samedi soir contre la coalition croisée occidentale basée à Djibouti, déclarent les shebab.

 

Ils expliquent avoir visé un restaurant fréquenté surtout par des croisés français et leurs alliés de l'Otan, affirmant avoir visé les Français pour leur complicité dans les massacres de musulmans en Centrafrique et pour leur rôle actif dans la formation et l'équipement des troupes djiboutiennes en Somalie ainsi que leur intervention croissante dans les affaires (des) terres musulmanes.

 

Les islamistes somaliens enjoignent ensuite le président djiboutien Ismail Omar Guelleh de retirer les troupes djiboutiennes de Somalie et d'expulser les croisés de Djibouti. Cette attaque n'est qu'un début et ce qui va bientôt suivre, si vous refusez (...) sera bien pire, avertissent-ils.

 

En acceptant les termes du contrat avec Barack Obama dans la guerre contre l'islam et en autorisant l'accès à votre pays et à vos installations aux croisés, vous avez volontairement signé un pacte avec le diable, poursuivent les shebab.

 

Outre les deux kamikazes - un homme et une femme dont l'identité et la nationalité restent inconnues selon les autorités djiboutiennes -, l'attaque a tué un Turc et fait une vingtaine de blessés, dont sept français, quatre Allemands, trois Espagnols et six Néerlandais.

 

C'est le premier attentat revendiqué par les shebab à Djibouti depuis que ce pays a déployé en décembre 2011 un contingent au sein de la Force de l'Union africaine (Amisom), qui combat les islamistes en Somalie.

 

Djibouti fournit environ un millier de soldats à l'Amisom, déployée depuis 2007 en Somalie et dont les effectifs ont récemment été portés à 22.000 hommes. L'Ouganda, le Burundi, l'Ethiopie et le Kenya sont les principaux pays contributeurs en troupes.

 

L'ancienne colonie française abrite en outre une importante base militaire américaine, la seule sur le sol africain, notamment utilisée pour des opérations contre les groupes armés islamistes au Yémen, en Somalie et dans le reste de l'Afrique.

 

La France maintient également un contingent militaire à Djibouti, dont le port sert en outre de base aux opérations maritimes internationales contre la piraterie somalienne dans l'océan Indien.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Niger : un accord avec Areva

 

26 mai, 2014 - BBC Afrique

 

Selon un communiqué officiel, le groupe français Areva a renouvelé son contrat d’exploitation de deux mines d’uranium au Niger par la signature d’un accord avec le gouvernement local après 18 mois de négociations.

 

Le principal point de désaccord entre Niamey et le géant français du nucléaire était l’application d’une loi minière de 2006 portant révision à la hausse de la taxation sur le minerai extrait.

 

Selon le communiqué, cette nouvelle fiscalité sera désormais appliquée aux sociétés Somaïr et Cominak en charge de l'exploitation dans une grande partie du Nord du Niger depuis plusieurs années mais elles seront exemptées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

 

La fiscalité sur le minerai extrait passe désormais de 5,5 à 12% selon le texte rendu public par les autorités Nigeriennes.

 

Les deux parties respectivement représentées par Luc Oursel, président du directoire d’Areva et Omar Hamidou Tchiana, ministre nigérien des Mines, reconnaissent à cet accord initialement prévu pour dix ans, le côté "équilibré" et l’engagement sur "le long terme" dans "le respect mutuel."

 

Le communiqué a également annoncé que l'exploitation du gisement d'Imouraren à nouveau reportée, "dépendra de l'amélioration des conditions du marché"; les prix actuels de l'uranium ne permettant pas sa rentabilité.

 

Les parties ont décidé de la mise sur pied d’un comité qui devra analyser périodiquement le marché en vue d'établir la possibilité de relancer l’exploitation d’Imouraren.

 

Plusieurs travaux sont envisagés au Niger dans le cadre de cet accord.

 

Il s'agit notamment du financement des travaux de la route dite "de l'uranium" au Nord du pays à hauteur de 59 milliards de FCFA, ainsi qu'un programme de développement agricole pour plus de 12 milliards de FCFA.

 

L’ensemble des sociétés nigériennes liées aux activités d'Areva seront désormais regroupées au sein d’un siège unique que le groupe français s’engage à construire de même qu’il devra privilégier la nomination de "directeurs généraux de nationalité nigérienne" aux conseils d'administration des sociétés Somaïr et Cominak cette année et en 2016.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:45
La France va-t-elle caler à Kidal?

 

26 mai 2014 - JDD

 

AUTOUR DU MONDE - Les accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 étaient clairs. C’est à Kidal qu’auraient dû être cantonnés avec leurs armes les combattants touareg du MNLA, en attendant qu’un compromis soit trouvé avec le gouvernement de Bamako sur le degré d’autonomie accordé à cette vaste étendue du nord, aux frontières du Niger et de l’Algérie. Mercredi, après plusieurs jours d’affrontements, le MNLA s’est emparé de la ville. Il y a eu des morts et des prisonniers.

 

En apprenant la nouvelle dans l’avion qui le ramenait d’Alger, Jean-Yves Le Drian a lu sur son téléphone portable l’e-mail que lui envoyait son directeur de cabinet : "IBK nous a dupés." Une formule raccourcie pour rappeler que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, avait juré de ne pas lancer d’offensive sur Kidal et qu’il avait assuré par la suite n’avoir agi qu’en état de légitime défense face au MNLA. Un discours à l’identique de celui des rebelles touareg, qui prétextaient s’être mobilisés dans le seul but de se défendre face aux 1.500 hommes de troupes envoyés par Bamako.

 

"IBK n’aurait jamais dû lancer ses hommes si loin de leur base sur un terrain qu’ils ne connaissent pas pour y affronter des groupes qui s’y battent depuis des générations!", souligne un officiel français proche du dossier. À Paris, on tire de cet épisode deux leçons : la première, c’est qu’il va falloir rester encore un peu plus longtemps. Pas tellement en effectifs, car il ne reste que 1.000 soldats français au Mali sur les 4.500 engagés au plus fort de l’opération Serval. Mais le commandement de la lutte contreterroriste qui devait être déployé à N’Djamena ces jours-ci devra attendre "quelques semaines" que la situation se calme au Mali. Raison pour laquelle la France a salué l’initiative de médiation du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un cessez-le-feu entre le pouvoir malien et le MNLA à Kidal.

 

"La mission de la France au Mali est quasiment accomplie"

 

Le président de l’Union africaine avait reçu il y a quinze jours à Nouakchott le ministre français de la Défense et, plus récemment, à Kidal, la France s’est activée grâce à l’appui décisif et des plus discrets de l’ambassadeur français à Bamako, Gilles Huberson, un ancien officier spécialiste du terrorisme. Un diplomate-officier dans la crise Pourquoi pas davantage de visibilité pour la France? "Parce que notre mission au Mali est quasiment accomplie, répond-on au ministère de la Défense. Nous ne sommes plus sur place que pour faire du contre-terrorisme." La deuxième leçon, c’est qu’une solution politique doit désormais devenir la priorité.

 

Jean-Yves Le Drian a été ravi d’apprendre à Alger que les diplomates et militaires algériens souhaitaient rapidement inviter les parties à venir dialoguer. "Mais pas ceux qui refusent l’intégrité du Mali ou les partisans du terrorisme", souligne un ministre algérien au JDD. Il faut faire vite. D’autres foyers brûlent : la Centrafrique, où les ex-Séléka n’ont pas dit leur dernier mot, et la Libye, où la traque lancée contre Mokhtar Belmokhtar par les Français et les Américains continue. Kidal était jusqu’à présent un abcès de fixation. Son éruption doit être soignée sous peine de gangrener l’un des rares succès de la politique étrangère de François Hollande.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris : la maintenance en province

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Déployés du 3 au 18 mai 2014 dans le nord-ouest de la Centrafrique, les éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon », ainsi que le matériel ont été mis à rude épreuve. Les conditions climatiques et l’intensité des opérations ont rappelé l’importance du soutien pour la réussite de la mission.

 

Pour le sergent Christopher, chef des éléments légers d’intervention (ELI) du GTIA « Dragon », son groupe « doit être en mesure de réagir immédiatement face aux pannes ». En liaison permanente avec la chaîne de maintenance opérationnelle du théâtre, « les commandes de pièces sont effectuées au plus vite, dès la fin du diagnostic afin de maintenir la disponibilité technique opérationnelle (DTO) à son plus haut niveau lors d’une opération ».

 

Sous l’autorité du CPCO, c’est toute une chaîne logistique qui est en permanence apte à répondre aux sollicitations du théâtre. Cette chaine mobilise notamment des militaires spécialistes de la maintenance, du soutien technique, des flux logistiques et des acheminements.

 

C’est ainsi que l’ELI a récemment fait livrer par voie aérienne des pièces de rechanges au GTIA « Dragon ». Lors de cette manœuvre, une Gazelle et un Puma du 1er et 3e régiment d’hélicoptères de combat ont déposé à Nana-Bakassa et à Markounda les matériels commandés, directement sur le lieu d’engagement du GTIA « Dragon ». Un câble d’embrayage, des roues de véhicule de l’avant blindé (VAB) : le matériel livré a immédiatement été monté, permettant la poursuite de la mission.

 

Les « maintenanciers » de l’ELI auront travaillé jour et nuit pendant toute la durée de l’engagement du GTIA « Dragon ». Grâce à la manœuvre logistique interarmées combinant les moyens terrestres et aériens, la force Sangaris aura déposé des moyens pour assurer sa mission.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : la maintenance en provinceSangaris : la maintenance en province
Sangaris : la maintenance en province
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:45
Menaces Boko Haram: le Cameroun déploie d'importants renforts militaires à la frontière nigériane

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Maroua (Cameroun) - L'armée camerounaise a commencé à déployer d'importants renforts de troupes dans la région de l'extrême-nord, frontalière du Nigeria, pour faire face à la menace des islamistes nigérians de Boko Haram, a déclaré mardi à l'AFP une source policière.

 

Le déploiement des troupes a démarré. Dès ce jour (mardi), le dispatching des militaires en direction des zones frontalières a commencé, a affirmé sous couvert d'anonymat un commissaire de police établi dans la région, faisant état de 3.000 hommes envoyés en renfort.

 

Dans les réunions de sécurité, il a été fait état de 3.000 hommes au total qui vont être déployés en renfort sur le terrain sur l'ensemble de la région pour contrer les Boko Haram, a-t-il expliqué.

 

C'est un chiffre significatif puisque le nombre de militaires et gendarmes en poste actuellement dans la région n'atteint pas 1.000, a-t-il commenté.

 

Jointe par l'AFP, l'armée camerounaise n'a pas voulu confirmer ces chiffres.

 

Les soldats sont en train d'arriver par groupes. Les blindés qui seront déployés sur le terrain sont encore en route vers l'extrême-nord, a assuré un responsable régional de la gendarmerie.

 

Nous avons pris des dispositions extrêmement importantes avec du matériel (de guerre) lourd, l'objectif étant de faire face à un éventuellement repli des Boko Haram chez nous en cas d'action de l'armée nigériane, a indiqué pour sa part un responsable de l'armée ayant requis l'anonymat.

 

Tout ce qui se fait actuellement est collaboration avec le Tchad et le Nigeria. Nous ne pouvons pas en dire plus, a-t-il assuré avant de conclure: on est en guerre.

 

Mardi, un avion militaire a survolé la ville de Maroua, le chef-lieu de la région de l'extrême-nord, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Le déploiement de l'armée camerounais intervient moins de deux semaines après le sommet de Paris du 17 mai consacré à la lutte contre Boko Haram, qui a réuni les présidents nigérian, tchadien, camerounais, nigérien et béninois, ainsi que des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union européenne.

 

La rencontre de Paris avait débouché sur l'adoption d'un plan de guerre contre Boko Haram, qualifié de secte terroriste et de menace majeure pour la région, établissant une large coopération militaire.

 

Le Cameroun qui partage plus de 2.000 km de frontière avec le Nigeria subit de plus en plus d'attaques ciblées du groupe islamiste armé.

 

Boko Haram est suspecté d'avoir enlevé 10 Chinois dans la nuit du 16 au 17 mai dans l'extrême-nord du pays.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:45
Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2014, un hélicoptère Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) a rejoint la flotte aéromobile des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Engagé dans l’opération Serval, au Mali, l’aéronef a été relevé début mai par un hélicoptère Cougar nouvelle génération.

 

Son convoyage a été assuré par le C160 Transall de l’escadron de transport (ET) 88 Larzac depuis Gao au Mali, vers la base de Djibouti. Ce transfert a été réalisé dans le cadre de la relève opérationnelle et selon la logique de bascule d’efforts qui prévaut entre les forces françaises déployées en Afrique. Les FFDj mettent actuellement deux de leurs hélicoptères Puma à disposition de l’opération Sangaris, en République centrafricaine.

 

Pour convoyer par avion cet hélicoptère de près de 5 tonnes, les mécaniciens du peloton de soutien du DETALAT des FFDj ont procédés au démontage minutieux de l’aéronef. La poutre de queue, le MRP (Moyeu Rotor Principal) et la cellule (habitacle et soute) ont été démontées puis chargées, une à une, dans la soute du Transall. Les points sensibles de l’hélicoptère, barque (partie inférieure du Puma) et moteurs notamment, ont fait l’objet d’une attention rigoureuse, car ils ne doivent pas toucher la structure de l’avion pendant le chargement, au risque d’endommager l’un ou l’autre, voire les deux aéronefs.

 

A leurs côtés dans cette manœuvre délicate, les mécaniciens navigants de l’escadron de transport ont apporté leur soutien et leurs savoir-faire sur le chargement et la répartition des parties de l’hélicoptère dans la soute du C160.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:47
Mali: « une cinquantaine » de soldats tués lors des combats à Kidal (ministre de la Défense)

 

25.05.2014 maliactu.net

 

Les forces maliennes ont enregistré dans leurs rangs « une cinquantaine de morts » lors des récents combats à Kidal (extrême nord-est) contre les groupes armés, qui contrôlent la ville depuis quatre jours, a indiqué dimanche soir le ministre malien de la Défense.

 

« Du point de vue du bilan » des affrontements des 17 et 21 mai, « nous avons une cinquantaine de morts, malheureusement, et une quarantaine de blessés – 48 blessés. De l’autre côté, on ne connaît pas leur bilan, on sait qu’eux aussi ont eu des pertes », a déclaré le ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, sur la télévision publique ORTM captée à Dakar.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46
Fortes pressions sur Alger pour l’impliquer militairement dans le Sahel

 

25.05.2014 Par : Djamel Bouatta - liberte-algerie.com

 

La récente visite à Alger du ministre français de la Défense est la partie émergée des pressions qui s’exercent sur notre pays pour qu’il s’implique militairement dans la région.

 

Avant lui, le secrétaire d’État américain avait fait le voyage dans notre pays la veille de la présidentielle du 17 avril pour se satisfaire de la convergence de vue entre Alger et Washington sur la lutte antiterroriste dans le Sahel saharien et solliciter d’avantage de coopération de la part de l’ANP, décrite par les médias américains comme la plus puissante dans la région. Pour le moment, les autorités algériennes s’en tiennent au principe de non-ingérence dans les affaires d’autrui, à plus forte raison dans le voisinage, et à la conduite qui a toujours été la sienne de ne pas envoyer l’ANP hors des frontières. Cette neutralité, si elle a eu pour elle le respect des principes, a néanmoins atteint ses limites avec les menaces extérieures - de plus en plus évidentes - qui sourdent à nos  portes. À l’Ouest : la poudrière sahraouie et le trafic à large échelle de la drogue. Au Sud : le volcan nord-malien rallumé par la reprise des hostilités entre le pouvoir et la rébellion targuie du MNLA. À côté : le Niger en passe de devenir, lui aussi, un chaudron. Et le danger le plus éminent : le chaos libyen contre lequel l’ANP a tout de même massé, à la frontière de 1 000 kilomètres, à titre préventif, un important contingent. La posture de l’Algérie sur cette question militaire n’est pas restée figée puisque des fuites en France ont laissé entendre que la récente neutralisation d’une dizaine de terroristes d’Aqmi par l’ANP à la frontière avec le Mali a été le fait de renseignements livrés par la France et suite à son opération dans l’Adrar des Ifoghas, région nord malienne investie par les forces spéciales françaises de l’opération Serval. L’hôte français du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major a émis le souhait de voir notre pays s’impliquer beaucoup plus et pas seulement pour des raisons stratégiques. Le ministère français de la Guerre est menacé par de nouvelles restrictions budgétaires, au point que ses chefs d’état-major ont frappé sur la table, arguant les missions de leurs armées à l’étranger, notamment en Afrique. La France a revu de fond en comble son dispositif militaire en Afrique. Dans le sens d’un véritable maillage.

 

Le président socialiste français a, de la sorte, revu à la hausse la fonction de “gendarme” de l’Afrique avec, cette-fois, la bénédiction de son homologue américain lequel, bien que son opinion soit hostile à toute intervention des GI’S à l’étranger, est également fortement impliqué dans le nouveau puzzle en construction sur le continent que tous les prospectivistes ont annoncé comme le marché du troisième millénaire.

 

Le frémissement diplomatique autour de l’Algérie, l’évolution des situations sécuritaires à ses frontières et le renforcement de bases françaises et américaines de façon discrète, présagent-ils de nouvelles interventions occidentales dans le Sahel pour une autre lutte contre le terrorisme ? L’option pour Paris n’est pas à exclure. François Hollande n’a-t-il pas réuni récemment chez lui cinq chefs d’État du Sahel et leur homologue de la première puissance économique africaine, le Nigeria, incapable de venir à bout de Boko Haram, une secte qui a muté en organisation djihadiste et qui s’inscrit désormais dans la dynamique de l’Aqmi et d’Al-Qaïda ? Le décor est donc déjà assez bien implanté pour des remakes d’interventions occidentales comme en Libye en 2011, ou au Mali deux années plus tard, et où l’armée malienne n’est pas encore en mesure de normaliser la situation sécuritaire. Un rapport de John Brennan, le conseiller principal du président Barack Obama en matière de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme, est aussi révélateur de cette option. Et, bien sûr, que derrière cette cause de lutte contre le terrorisme islamiste, les soupçons d’un intérêt occidental pour les richesses du Sahel, entre autres, uranium, fer et pétrole, sont très forts. L’Occident, selon des analystes autres que les théoriciens du complot néo-impérialiste, irait même jusqu’à alimenter l’instabilité de la région pour pouvoir intervenir plus vite. Les révélations récentes par le quotidien français Le Parisien, bien informé par les services français, sur le subventionnement par le Qatar de groupes terroristes dans le Sahel et son cercle stratégique qui court jusqu’en Somalie en passant par le Nigeria et le Kenya, alimentent cette explication. Une information qui prend son entière dimension quand on connaît les liens entre le Qatar, la France et les États-Unis comme illustrés dans la guerre de l’OTAN en Libye, puis dans la guerre civile en Syrie. Pour revenir à notre pays, ce n’est plus un secret aujourd’hui : des bases militaires françaises et américaines sont installées autour de ses frontières.

 

La France dispose de toute la région en question. En outre des points d’appui stationnés plus dans Tessalit l’Adrar des Ifoghas et à Gao, au nord au Mali, une grande base au Tchad, à N’djamena où sont installés des avions de combat Mirage 2000 et Rafale appuyés par des ravitailleurs et des forces terrestres sous le commandement de l’état-major qui dirige les opérations au Sahel, au Niger, à Niamey où sont domiciliés des drones de renseignement Reaper achetés aux États-Unis. Outre une forte présence de bâtiments de guerre en Méditerranée, eux aussi ont installé, dans la discrétion, des bases notamment à Ouagadougou d’où décollent les U 28 A pour surveiller le Sahel, appuyés par des drones également de surveillance de l’Afrique du Nord, à Niamey au Niger.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46
Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 16 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a conduit une patrouille nomade autonome (PNA) entre Bambari et Bria.

 

Une PNA est une patrouille de plusieurs jours, sur une longue distance, avec le niveau nécessaire de vivres, d’eau et de munitions pour garantir son autonomie. Elle a pour objectif de mailler le terrain afin de dissuader toute incursion de groupes armés, de garantir la libre circulation des personnes et des biens, rassurer les habitants et de recueillir du renseignement..

 

Sur une distance d’environ 200 km de pistes parfois difficilement praticables entre Bambari et Bria, le GTIA « Scorpion » a organisé de multiples rencontres avec les autorités locales et la population : le dialogue et l’implication des responsables locaux sont essentiels pour expliquer la mission de la MISCA aux côtés de la force Sangaris, et véhiculer des messages d’apaisement. Au contact des différentes communautés, les hommes du GTIA « Scorpion » ont pu convaincre de l’impartialité de leur engagement et enrichir leur expérience humaine.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA ScorpionSangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion
Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA ScorpionSangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:45
RCA : Soutien des EFS à la force Sangaris

 

20/05/2014 Sources : EMA

 

Dans le cadre du soutien apporté à l’opération Sangaris, les éléments français au Sénégal (EFS),  ont assuré l’acheminement de sept véhicules de l’avant blindé (VAB).

 

Cet acheminement de VAB au profit de la force Sangaris s’inscrit dans le cadre du renfort de ses capacités motorisées suite à l’étirement de sa zone d’action vers l’Est et dans le Nord-Ouest du pays.

 

Prélevé sur la ressource du parc GUEPARD des EFS stationné à Dakar, ces VAB ont été préparé le détachement maintenance des matériels terrestres (DMMT).

Le 26 avril, à 5h00 du matin, les sept VAB pilotés par du personnel de l’unité de coopération régionale (UCR) étaient à l’escale aérienne militaire (EAM) en attente du gros porteur. A 7h50, la colonne de véhicules faisait mouvement vers la zone d’embarquement sur l’aéroport Léopold Sedar Senghor.

 

Après la pesée, les 70 tonnes de matériel ont été chargées à bord de l’Antonov AN-124 par l’équipage de l’aéronef en collaboration avec la section transit aérien (STA). Deux heures ont été nécessaires pour charger et arrimer le fret.

 

L’Antonov124 a décollé dans la nuit du 27 au  28 avril, afin de livrer dans les délais fixés les sept VAB à la force Sangaris.

 

Cette mission, qui a engagé plusieurs entités des EFS, illustre la parfaite coordination interarmées et la capacité de réaction des EFS en soutien des opérations en cours en Afrique.

RCA : Soutien des EFS à la force SangarisRCA : Soutien des EFS à la force Sangaris
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:45
18 mai 1978, opération Bonite au Zaïre

 

Source La Chronique de la semaine - CESA

 

Le 13 mai 1978, des unités de guérillas katangaises (4 000 hommes) s’emparent de la ville minière de Kolwezi, au sud du Zaïre, où travaillent quelques 2 500 Européens (parmi lesquels de nombreux ressortissants français), qu’ils prennent en otages. La situation dégénérant, le président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing, ordonne une opération militaire en liaison avec les troupes zaïroises afin de « rétablir la sécurité et l’ordre à Kolwezi ». Jouant de l’effet de surprise, les hommes du 2e régiment étranger de parachutistes reprendront les quartiers résidentiels avant de s’emparer du terrain d’aviation situé à 6 kilomètres de la ville...

 

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:45
Corymbe : le « Commandant Blaison » patrouille dans le golfe de Guinée

 

20/05/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 5 mai 2014, l’aviso Commandant Blaison a débuté le 125e mandat de la mission Corymbe.

 

Ce début de mandat a été marqué par plusieurs rencontres en mer avec des bâtiments de différentes marines européennes. Des exercices ont été menés avec le groupe école allemand composé des Hamburg, Frankfurt-am-Main et Oldenburg, la corvette espagnole Infanta Elena puis la frégate portugaise Bartholomeu Dias.

 

Les escales de Dakar, du 5 au 8 mai, et à Cotonou, du 13 au 17 mai, ont été consacrées à des actions de coopération et de formation au profit des marines sénégalaise et béninoise. Le Commandant Blaison a notamment réalisé des exercices à la mer avec le patrouilleur sénégalais Ferlo et des essais techniques avec le sémaphore béninois de Grand Popo.

 

A la mer, le Commandant Blaison participe à la connaissance de la situation maritime locale qu’elle soit commerciale, pétrolière, militaire ou liée à la pêche. L’aviso se tient prêt à intervenir pour protéger les intérêts français.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, qui est en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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