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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le 17 mai 2014, un détachement du groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, de la force Sangaris, a effectué une patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui, en République centrafricaine.

 

Les soldats de la force Sangaris veillent, en appui de la MISCA, à l’application des mesures de confiance au rétablissement d’un niveau de sécurité minimal dans la capitale centrafricaine. Pour cela, des patrouilles sont effectuées quotidiennement sur l’ensemble des quartiers de Bangui.

 

Ce jour-là, c’est un détachement, composé de soldats du 13e bataillon de chasseurs alpins (13eBCA), qui a été déployé dans cet arrondissement. Les soldats ont d'abord couvert un ensemble de zone-clé à bord des véhicules de l’avant blindé (VAB) et de transport de troupes (GBC). Les « Alpins » sont ensuite allés à pied au contact des habitants des différents quartiers, afin d’assurer une présence marquée auprès des Banguissois. Les discussions avec les responsables de quartier et des différentes communautés ont permis à l’adjudant Gaëtan d’appréhender les demandes des habitants. Avec le temps, des relations de confiance se sont établies avec les acteurs locaux mais aussi avec la population qui adresse de nombreux signes de sympathie aux soldats français.

 

Après un contrôle de zone inopiné et approfondi, la patrouille a repris sa progression en véhicules vers l'église du quartier Fatima. La section de l’adjudant Gaëtan a achevé sa mission à la tombée de la nuit, en traversant le quartier Boeing. La mission s’est déroulée sans incident. Les efforts combinés de la MISCA et de la force Sangaris ont permis de réduire de manière significative le degré de violence et d’insécurité dans la capitale et de rétablir la vie économique.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de BanguiSangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui
Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 21 mai

 

 

21/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 21 mai 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2 000 hommes qui se répartissent dans trois zones : Bangui avec une extension vers Boda, l’Ouest le long de l’axe reliant le Cameroun à Bangui, et l’Est entre Sibut et Bria.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes et ceux d’EUFOR RCA de 200 hommes.

 

A Bangui, la situation reste calme. La reprise de la vie économique se poursuit avec cette semaine 24 marchés actifs (contre 18 la semaine dernière), 33 centres de santé opérationnels et 79 établissements scolaires ouverts. La semaine a été marquée par la visite du Ministre de la Défense dimanche 18 mai, qui a salué l’action de la force Sangaris et témoigné de sa satisfaction de l’engagement des militaires français sur ce théâtre difficile. Le GTIA Savoie a fait effort cette semaine sur le 3èmearrondissement avec des patrouilles quotidiennes menées conjointement avec la MISCA (contingent burundais). Celles-ci n’ont fait l’objet d’aucune réaction hostile de la part de la population. Le détachement de gendarmerie poursuit quant à lui ses patrouilles aux côtés des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

 

Dans l’Ouest, la semaine a été marquée par la fin de la mission de reconnaissance et de contrôle de zone dans le Nord-Ouest, qui visait depuis le 3 mai à appuyer la MISCA dans la sécurisation de cette région. Dans ce cadre, le GTIA Dragon s’est déployé de Nana Bakassa à Markounda, qu’il a atteint le 16 mai. Après sécurisation de la zone, le GTIA Dragon a entamé son désengagement du secteur pour rejoindre Bossangoa le 18 mai et se redéployer le long de la MSR, où se poursuivent les actions de sécurisation.

 

Sur la Main Supply Road, axe logistique reliant la capitale au Cameroun, le trafic de poids lourds ne diminue pas, témoignant d’une situation sécuritaire stable : près de 350 véhicules ont transité cette semaine sur cet axe, dont la majorité (167 véhicules) sans escorte, les autres étant escortés par la MISCA (130) ou pour une minorité par la force Sangaris (40).

 

Dans l’Est, en appui de la MISCA, le GTIA Scorpion continue la sécurisation de l’axe Sibut-Bria. La MISCA et le GTIA Scorpion maintiennent un dispositif visible et continuent à faire appliquer les mesures de confiance.

Sangaris : point de situation du 21 mai
Sangaris : point de situation du 21 mai
Sangaris : point de situation du 21 mai
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 11:45
Les artilleurs dans le désert djiboutien

Les artilleurs dans le désert djiboutien / Crédits : 68eRAA

 

15/05/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Durant le mois de mai, la batterie sol-air du 68e régiment d’artillerie d’Afrique a été projetée en mission courte durée à Djibouti, à l’occasion du partenariat entre le groupement d’application de l’école d’artillerie (EA) et le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5eRIAOM).

 

De nombreux moyens, français et américains, ont été déployés pour ce partenariat. Les sorties quotidiennes d’aéronefs - hélicoptères Gazelles, Puma, Super-Cobra, Blackhawk ou encore avions Mirage 2000 et AV-8 Harrier - ont fourni un plastron aérien actif. « Ce partenariat était une formidable opportunité de s’entraîner dans un cadre interallié car rares sont les exercices d’une telle ampleur », confie le lieutenant Yvelin, chef de section de la batterie sol-air du 68e RAA.

 

L’entraînement a été riche et varié de jour comme de nuit. Lors d’un raid blindé, le détachement sol-air a notamment « apporté la puissance de feu de son canon de 20 mm et une couverture anti-aérienne jusqu’au premier échelon du sous-GTIA blindé ».

 

Les deux sections ont également réalisé une opération héliportée Mistral. « Les pièces étaient déposées sur des pitons et déployées une défense sol-air au profit des unités amies dans un terrain difficile d’accès », précise le lieutenant Yvelin.

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 11:45
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Déployé dans le nord du canal du Mozambique depuis le 26 avril 2014, le bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière mène une mission de surveillance de la zone économique exclusive (ZEE) et des eaux territoriales françaises sous le contrôle opérationnel du commandant supérieur des forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien (COMSUP FAZSOI).

 

Dans la nuit du 2 au 3 mai, il a intercepté une embarcation légère pêchant sur le banc du Geyser. Ce récif est placé, comme les îles Eparses, sous l’administration des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ; la pêche y est interdite par un arrêté du 29 décembre 2010.

 

Déployée à l'aube du 3 mai, l'équipe de visite a interpelé l'embarcation et constaté les infractions dont les pêcheurs s'étaient rendus coupables.

 

Le Baracouda, esquif battant pavillon français bien qu'armé par un équipage comorien, équipé de deux moteurs de quarante chevaux et doté d'ingénieuses glacières pour la conservation du poisson, a  reconnu ses torts.

 

Après avoir appréhendé le produit de la pêche illicite et les apparaux de pêche, le La Grandièrea repris sa patrouille. Le Baracoudaa, quant à lui, fait route vers Mayotte ; il y est arrivé sans encombre et doit y être entendu par l’administration des affaires maritimes qui traitera les suites à donner.

 

Au cours de sa mission de surveillance dans le canal du Mozambique, le La Grandière a participé à l’acheminement du détachement de la Légion Etrangère de Mayotte (DLEM), déployé dans le cadre d’une mission d’instruction opérationnelle (DIO) sur l’île d’Anjouan, aux Comores.

 

Le 5 mai, à Mayotte, une vingtaine de militaires ont été embarqués avec leur matériel, grâce au concours du chaland de transport de matériel (CTM) basé sur place. Ils ont été débarqués le jour même au port de Mutsamudu. Une ambulance offerte par le centre hospitalier universitaire (CHU) de Mayotte au profit de l’hôpital d’Anjouan a été transportée par la même occasion. Lors de cette courte escale de quelques heures, une foule massive et amicale s’est présentée sur le quai pour accueillir le bâtiment.

 

Laissant à Anjouan le DIO, le La Grandièrea repris sa patrouille.

 

Une deuxième escale sur la « perle des Comores » a eu lieu les 13 et 14 mai afin de récupérer le personnel DIO et de le ramener sur Mayotte. Au cours de cette deuxième escale, le bateau a participé à la cérémonie de clôture de la période d’instruction, et reçu les autorités civiles et militaires à bord pour un cocktail offert par le consul, en compagnie des expatriés français présents sur l’île. Une rencontre a par ailleurs rassemblé à bord madame Degardin, première conseillère de l’ambassade de France, monsieur Bolero, directeur de cabinet de la présidence, qui est aussi en pratique le ministre de la défense, ainsi que le colonel de Mesmay, chef du corps du DLEM et le colonel Idjihadi, chef d’état-major des forces de défense comoriennes.

FAZSOI : Mission de surveillance dans le canal du Mozambique
FAZSOI : Mission de surveillance dans le canal du Mozambique
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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 11:45
Serval : point de situation du 21 mai

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont une trentaine dédiée aux missions de transport. Une quinzaine de sorties ont été effectuées par les avions de chasse et une quinzaine ont été dédiées aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Vendredi 16 mai, une délégation européenne, accompagnée par madame Annick Girardin, Secrétaire d’Etat chargé du Développement et à la Francophonie, s’est rendue à Tombouctou, en présence du Premier ministre malien et du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, M. Bert Koenders. De retour à Bamako, Mme Girardin s’est rendue au PCIAT Serval où elle s’est entretenue avec le général d’armée Marc Foucaud, commandant les forces Serval et Epervier.

 

A Kidal, la visite du Premier ministre malien Moussa Mara les 17 et 18 mai a provoqué des manifestations puis des affrontements armés dans la ville, principalement autour du gouvernorat. Dans la phase de préparation de cette visite, la force Serval était engagée dans une mission visant à empêcher toute action des groupes armés terroristes qui auraient pu chercher à se rapprocher de Kidal. En revanche, la sécurisation de la ville relevait comme d’habitude des forces de sécurité maliennes, appuyées par la MINUSMA.

 

La force Serval est également intervenue, à la demande des autorités maliennes, pour fournir une escorte armée à l’hélicoptère de la MINUSMA transportant le Premier ministre malien et de sa délégation. Cette escorte a été assurée le samedi 17 matin, par un hélicoptère Tigre, depuis Gao jusqu’au camp de la MINUSMA, situé aux sorties Sud Est de la ville de Kidal. Plus tard dans la soirée, les forces françaises ont de nouveau été sollicitées par le gouvernement malien qui leur a demandé de garantir la sécurité du Premier ministre et de sa délégation. Le 18 mai dans la matinée, la force a de nouveau escorté l’hélicoptère transportant la délégation officielle malienne sur son trajet retour vers Gao.

 

Au regard des circonstances, la bascule du PC de Serval vers N’Djamena, qui était planifiée fin mai, a été reportée. Par ailleurs, afin de faciliter les actions de relève de la force Serval qui débuteront dans les jours à venir, un détachement d’une centaine de militaires de la force Licorne a été déployé au Mali.

 

Le 21 mai, MM. les députés Lellouche et Loncle de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, accompagnés de M. Farcot, premier conseiller et M. Ferrari du service de coopération de l’ambassade de France au Mali, se sont rendus sur la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, afin de s’entretenir sur la situation sécuritaire au Mali et rencontrer les militaires de la PfOD.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du 21 mai
Serval : point de situation du 21 mai
Serval : point de situation du 21 mai
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 17:45
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval

 

19/05/2014 Sources : EMA

 

Le 2 mai 2014, le sous-groupement aéromobile (SGAM) du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Vercors » de la force Serval a conduit son dernier exercice d’entraînement du module d’intervention aéromobile (DIA) sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao pour être pleinement opérationnel après une période de relève.

 

Cet entraînement visait à mettre en œuvre les procédés d’exécution du détachement d’intervention aéromobile dont l’objectif est d’engager un module aérocombat pour des opérations coups de poing, combinant l’allonge et la puissance de feu des hélicoptères avec l’emploi au sol de commandos montagne.

 

Pour cet exercice, le DIA regroupait une patrouille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (HRA) avec un Tigre et une Gazelle et un module Assaut avec un Puma et un Cougar et deux groupes de commandos de montagne (GCM).

 

L’action était bâtie sur un scénario simple et réaliste : après un tir de sommation par le Tigre pour faire stopper le véhicule suspect fictif repéré au sol, le premier groupe de combat a débarqué en appui. Une fois l’appui en place, le deuxième groupe mis à terre a procédé à l’interception fictive du conducteur. Après contrôle du suspect et de son véhicule, il a été exfiltré en HM pour être interrogé.

 

Séquence brève de moins de trente minutes, cet exercice tactique a notamment permis de prendre en compte la contrainte particulière du terrain sur ce théâtre : le soulèvement de sable lors de l’approche du sol et du poser des hélicoptères.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
Mali : Exercice du détachement d’intervention aéromobile du SGAM de la force Serval
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 16:45
Sangaris : visite du ministre de la Défense

 

22/05/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mai 2014, le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur le camp de M’Poko, à Bangui, en République Centrafricaine. Le ministre a rencontré les soldats de l’opération Sangaris et a tenu à saluer l’action de la force qui poursuit sa mission « avec endurance et détermination ».

 

Le ministre de la Défense a été accueilli par l’ambassadeur de France et le général Soriano, commandant la force Sangaris, sur l’aéroport international de Bangui, dont la sécurité est assurée, depuis le 30 avril 2014, par une compagnie de la force européenne EUFOR RCA. Après que les honneurs militaires lui ont été rendus par un détachement du 13ebataillon de chasseurs alpins du groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, le ministre a assisté à un point de situation sur les opérations au poste de commandement de la force Sangaris.

 

Pour sa cinquième visite auprès des soldats de la force, le ministre de la Défense a témoigné de sa satisfaction de l’engagement des militaires français. Il a rappelé que l’action du début du mois de mai, à Boguila, dans le nord-ouest du pays, où le professionnalisme des soldats du GTIA Dragon s’est illustré, a été « remarquable et remarquée ». Le ministre de la Défense a également souligné les progrès réalisés aux côtés de la MISCA à Bangui, aujourd’hui « capitale apaisée ». L’engagement à l’est du pays du GTIA Scorpion lui a permis de rappeler la grande complexité de la manœuvre logistique due aux élongations.

 

Jean-Yves Le Drian a enfin souligné l’action internationale, avec le vote de la résolution des Nations Unies 2149 le 10 avril dernier, autorisant le déploiement d’environ 12 000 casques bleus, ou encore l’arrivée d’EUFOR RCA.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du ministre de la Défense
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 16:45
Tchad : Visite des députés membres de la Commission de la défense nationale.

 

22/05/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 11 mai 2014, une délégation de la Commission de la défense nationale s’est rendue à N’Djaména, au Tchad.

 

Deux députés de la Commission de la Défense nationale (messieurs Gwendal Rouillard et Yves Fromion) effectuent actuellement une étude sur le dispositif militaire en Afrique. Ils ont été accueillis le 09 mai par son excellence madame l’ambassadrice de France au Tchad, Evelyne Decorps, par l’attaché de défense, le colonel Michel de Mesmay et le colonel Paul Peugnet, représentant du COMANFOR Serval au Tchad.

 

Le 10 mai, les deux députés se sont rendus sur le site de Faya-Largeau pour faire un point de situation sur les missions dévolues au site. Les militaires français assurent le maintien en condition opérationnelle de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Faya afin d’assurer un point d’appui en cas de besoin, ils effectuent également des missions de présence et un soutien matériel et médical aux civils et militaires tchadiens. Le gouverneur de Faya-Largeau s’est également entretenu avec les autorités françaises sur le développement de Faya et des relations qu’ils entretiennent avec la force française.

 

Le 11 mai était consacré à une présentation des opérations en cours, des missions et disponibilités des moyens aériens. Un focus détaillé sur la régionalisation avec une visite des installations du futur poste de commandant des opérations dans la BSS a clôturé la visite.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

 

Tchad : Visite des députés membres de la Commission de la défense nationale.
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:45
Mali : Déploiement de deux hélicoptères Cougar pour la force Serval en provenance de Pau

 

16/05/2014 Sources : EMA

 

Début mai, les deux hélicoptères Cougar qui ont rejoint l’opération Serval ont effectué leurs premières missions opérationnelles. Ces deux hélicoptères sont arrivés à Gao le 26 avril, en provenance de Pau, en remplacement de deux hélicoptères Puma dans le cadre de la régénération de la flotte aéromobile de l’opération Serval.

 

Ces deux hélicoptères Cougar, dont un « rénové », ont rejoint en vol autonome le théâtre malien pour relever deux Puma : l’un a rejoint les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le deuxième quittera le théâtre pour rentrer en France mi-juin. En remplaçant deux Puma du SGAM Serval, ils permettent de débuter la régénération de la flotte aéromobile qui opère dans un environnement exigeant pour les machines.

 

Après une phase de mise en condition opérationnelle (pose des plaques de blindage, briefings, perceptions des équipages) et de vols d’accoutumance à partir de la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao. Le Cougar a réalisé son premier vol au Nord Mali entre Gao et Kidal.

 

L’hélicoptère Cougar a une capacité  d’emport de 9 tonnes avec une autonomie de 3h30. Il est armé de deux mitrailleuses (MAG 58) en sabord et peut réaliser des opérations d’aérocordage : en grappe, corde lisse ou rappel.

 

De nombreuses modernisations ont été appliquées sur l'hélicoptère Cougar de nouvelle génération. Le tableau de bord, analogique sur le Cougar ancienne génération, a été entièrement revu. Il est désormais numérique, comme son équivalent des forces spéciales, le Caracal. Le Cougar rénové est également équipé d’une caméra thermique qui permet de voir de jour comme de nuit ainsi que de détecteurs de radars et de départ missiles. Ses réservoirs bénéficient d’une capacité plus importante, ce qui rend sa projection particulièrement avantageuse sur un territoire étendu comme celui du Mali.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Déploiement de deux hélicoptères Cougar pour la force Serval en provenance de Pau
Mali : Déploiement de deux hélicoptères Cougar pour la force Serval en provenance de Pau
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 11:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Dimbroko

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 14 avril 2014, la force Licorne a conduit une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans les régions d’Akoupé et de Dimbokro, à environ 150 km au nord d’Abidjan.

 

Un détachement de la force Licorne, composé d’une quarantaine de militaires du 6e régiment du Génie (6e RG) a conduit cette mission en étroite collaboration avec une vingtaine de « bérets rouges » ivoiriens du 1er bataillon de commandos parachutistes (1er BCP). Ils ont patrouillé ensemble pendant cinq jours, dans cette zone où la force ne s’était pas déployée depuis plusieurs mois. Ils ont pu ainsi reprendre contact avec la population.

 

Au cours de cette mission, les soldats français ont partagé leurs savoir-faire avec les militaires ivoiriens en matière de combat, en particulier dans le domaine des missions de reconnaissance: adaptation à la cartographie, choix des itinéraires, recueil de renseignements, etc.

 

Tout en assurant la sécurité sanitaire du convoi, l’équipe médicale a reçu en consultation une centaine d’adultes et d’enfants à l’hôpital central d’Akoupé, ainsi que dans les villages alentours. Elle a pu dispenser de nombreux soins et distribuer des médicaments, dans le cadre des actions d’aide médicale à la population (AMP). A Dimbokro, une soixantaine de kits scolaires et sportifs ont également été distribués au profit d’une école primaire.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a assuré en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure de protéger les ressortissants français si nécessaire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Dimbroko
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 11:45
Coopération franco-marocaine pour la Somme et le La Motte-Picquet

 

16/05/2014 Sources : Marine nationale

 

En escale dans le port de Casablanca, du 8 au 14 mai, la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Piquet et le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme ont mené un PASSEX avec la frégate de type SIGMA, Allal Ben Abdellah,de la Marine Royale du Maroc.

 

L’entraînement commun entre les deux marines (PASSEX) qui s’est déroulé le mercredi 14 mai, a comporté plusieurs séquences. Il a débuté par des exercices couplés de lutte anti-aérienne (ADEX) et de lutte anti-sous-marine avec mise en œuvre d'une cible immergée (CASEX EMATT), une première pour la Marine marocaine.

 

Les bâtiments ont ensuite participé à des évolutions tactiques de groupe, suivies par la réalisation de manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer (PRERAM) par la frégate marocaine.

 

Pendant cette dernière phase, deux officiers marocains embarqués sur chacun des bâtiments français ont pu apprécier et évaluer la manœuvre de leurs compatriotes, « vue du ravitailleur ».

 

Pour clôturer cette journée riche en échanges, l’équipe de visite de la frégate marocaine est intervenue sur la Somme, pendant qu’une équipe de visite française se déployait à bord de la frégateAllal Ben Abdellah.

 

À 20h, la liberté de manœuvre a été donnée à tous les bâtiments sur zone.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:45
Libye: zone d’exclusion aérienne sur Benghazi

 

17 mai, 2014 – BBC Afrique

 

L’armée libyenne a déclaré une zone d’exclusion aérienne au lendemain d’attaques aériennes menées par un ancien colonel de l’armée contre des milices armées.

 

L’armée menacerait d’abattre tout avion survolant Benghazi affirment des médias étatiques qui citent le haut commandement de l’armée.

 

Reste à savoir si les militaires ont les moyens d’appliquer cette décision.

 

Khalifa Haftar, à l’origine de l’assaut de vendredi a déclaré qu’il continuera de se battre pour chasser ce qu’il appelle les groupes islamistes hors de Benghazi.

 

Il a participé à la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

 

Sous son commandement, des officiers et des pilotes de l'armée de l'air ont bombardé vendredi des positions de groupes d’ex-rebelles dont celui d'Ansar Asharia.

 

L’organisation est considérée comme un groupe terroriste par les Etats-Unis.

 

Benghazi, dans l’Est de la Libye, est le fief de milices lourdement armées qui affrontent régulièrement les militaires.

 

Dans un communiqué, l’armée a qualifié de tentative de coup d’état l’offensive du colonel.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:45
Sommet de l'Élysée : face à Boko Haram, la France a-t-elle les moyens de ses ambitions ?

 

 

17/05/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Traditionnellement peu présente au Nigeria anglophone, la France veut organiser la lutte contre Boko Haram. Elle a quelques idées sur le sujet.


 

La secte islamiste criminelle nigériane Boko Haram, que dirige Abubakar Shekau, sera samedi le principal sujet de discussion des chefs d'État africains qui se réuniront à l'Élysée à l'invitation de François Hollande. Autour de Goodluck Jonathan (Nigeria), officiellement le "demandeur" de cette réunion, se retrouveront Paul Biya (Cameroun), Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Déby (Tchad), Boni Yayi (Bénin), de même que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague, la secrétaire d'État américaine adjointe Wendy Sherman et un représentant de l'Union européenne. Côté français, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sera absent pour cause de déplacement à l'étranger, mais le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui a pris progressivement en charge le traitement des affaires africaines de sécurité, sera bien présent.

 

Crainte de la contagion

À Paris, on admet que le sort du Nigeria n'a jamais constitué une préoccupation stratégique, à tout le moins depuis la fin des années 1960 et le soutien à la sécession biafraise. Mais la situation qui prévaut depuis le développement des activités sanglantes de Boko Haram, singulièrement depuis l'enlèvement et la séquestration le 14 avril de 270 lycéennes de la ville de Chibok, localité du nord-est du Nigeria, a changé la donne.

Les Français craignent une contagion du phénomène, une extension des activités de ce groupe vers le Cameroun et le Tchad : "Le Nigeria n'est certes pas dans notre zone d'influence traditionnelle, mais la zone de fracture est inquiétante", estime un spécialiste du ministère de la Défense. Ajoutant craindre un rapprochement entre Boko Haram et d'autres groupes djihadistes. Dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram est un mouvement principalement national, visant essentiellement les intérêts de l'État nigérian et le système éducatif. Mais Ansaru, dans le nord-ouest du pays, est clairement lié à Aqmi, et ses modes d'action différents visent pour l'essentiel des Occidentaux.

 

Hypothétique jonction

Une source sécuritaire française note d'inquiétantes évolutions depuis début 2013 : "Boko Haram reçoit un soutien financier et des formateurs arabes ont été vus dans ses camps d'entraînement, qui apportent les recommandations doctrinales." Les armes sont livrées par des convois venant notamment de Libye, à travers le Niger et le Tchad. Et la crainte majeure actuellement évoquée à Paris concerne une hypothétique jonction de Boko Haram avec les Séléka de Centrafrique : "Les intérêts de l'Afrique sont en jeu, mais aussi ceux de l'Europe et au-delà", affirme-t-on au ministère de la Défense.

Les Français ont déployé de modestes moyens de renseignements sur place (une dizaine de spécialistes de la DRM - Direction du renseignement militaire -), mais d'autres moyens sont disponibles au Tchad (avions Rafale équipés de systèmes de reconnaissance, avions Atlantic de la marine) et au Niger (drones). Le principal enjeu, souligne-t-on à Paris, consiste à aider les ombrageux Nigérians à réaliser une meilleure coordination du renseignement satellitaire fourni par de nombreux pays (États-Unis, Royaume-Uni, Israël) : "Nous cherchons à créer une cellule de fusion du renseignement et à améliorer la coordination opérationnelle." Le respect des droits de l'homme par l'armée nigériane durant les opérations est également une sérieuse préoccupation à Paris, qui devrait proposer l'envoi de prévôts (gendarmes accompagnant les forces) et de coopérants civilo-militaires chargés des contacts avec la population.

 

À tort ou à raison, l'Élysée cherche donc à prendre le leadership du soutien militaire international au Nigeria. On entend "utiliser ce sommet pour créer une dynamique positive, y compris avec les Nigérians, confrontés à une violence considérable." Tout en préparant en grand secret une diminution des budgets militaires français. Comprenne qui pourra...

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:45
Air Force assisting search for missing girls in Nigeria

 

 

May. 16, 2014 - By Brian Everstine - .airforcetimes.com

 

The Air Force is flying manned MC-12W Liberty and unmanned RQ-4 Global Hawk surveillance sorties over Nigeria to assist in locating more than 200 girls kidnapped by militants.

 

The Nigerian government requested the flights, and the Defense Department is “focused on helping them find the school girls,” Pentagon spokesman Army Lt. Col Myles Caggins said Thursday.

 

“We will continue to deepen and widen our efforts in assisting them to locate these girls,” Defense Secretary Chuck Hagel said the same day during a visit to Saudi Arabia. “I have seen no intelligence come back that I’m aware of that shows that we’ve located those girls.”

 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 19:45
Boko Haram a "des liens avec Aqmi" selon l’Elysée

 

17/05/2014 Par Le Figaro.fr avec AFP/Reuters

 

François Hollande a affirmé aujourd'hui lors d'un mini-sommet africain sur la sécurité régionale que le groupe islamiste Boko Haram était devenu "une menace pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest et maintenant pour l'Afrique centrale avec des liens établis avec Aqmi et d'autres organisations terroristes".

 

"Nous connaissons la menace", a dit Hollande en mentionnant que l'Europe était une cible.

 

"Nous sommes ici pour déclarer la guerre à Boko Haram", a résumé le président camerounais Paul Biya.

 

Le président français réunissait les chefs d'Etat du Nigeria, du Niger, du Cameroun, du Tchad et du Bénin un mois après l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par Boko Haram au Nigéria. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l'Union européenne ont aussi été conviés à ce sommet.

 

François Hollande a également appelé à mettre en oeuvre un "plan global" visant "à échanger les informations, à coordonner les actions, à controler les frontières".

 

Boko Haram "doit être vaincu par les pays de la région avec notre soutien", avait déclaré avant l'ouverture du sommet le chef de la diplomatie britannique William Hague.

 

L'enlèvement massif le 14 avril dernier des 223 lycéennes à Chibok, dans l'Etat de Borno, et les vidéos terrifiantes du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, menaçant de marier de force les jeunes femmes ou d'en faire des esclaves, ont suscité un mouvement d'indignation mondiale et braqué les projecteurs sur une violence jusqu'alors peu médiatisée.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 11:45
Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le 3 mai 2014, une section du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Vercors »de la force Serval a conduit une patrouille conjointe avec une section du 3eélément tactique interarmes (ETIA 3) du GTIA Balanzan des forces armées maliennes (FAMa) autour de Gao, au Mali.

 

Cette patrouille a été l’occasion pour les soldats français et maliens de confronter leur savoir-faire respectif sur le terrain. Les militaires sont allés ensemble au contact des populations nomades du nord de Gao.

 

Cette patrouille commune s’inscrit dans le cadre d’un partenariat lancé fin avril entre le GTIA Desert « Vercors » et le GTIA Balanzan. Ce dernier vise à permettre la réalisation rapide d’opérations conjointes de lutte contre le terrorisme dans les alentours de Gao. Les deux formations sont engagées sur des missions ponctuelles permettant de mettre en œuvre des savoirs-faire spécifiques tels que la reconnaissance, la neutralisation des IED, les déplacements tactiques, le tir, etc. en vue d’engagements opérationnels futurs.

 

Quatrième bataillon formé par la Mission Européenne d’Entrainement au Mali (EUTM Mali), le GTIA Balanzan a rejoint le Nord-Mali au mois d’avril. L’ETIA 3 est installé dans le camp FAMa n°1, à côté de la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMaMali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa
Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 16:45
Sangaris : le rôle d’un PCIAT

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) est le « cerveau » d’une opération militaire. Il coordonne les opérations aériennes et terrestres combinées à la manœuvre logistique.

 

Un PCIAT regroupe les nombreuses compétences nécessaires à « la mise en cohérence, la conduite, le soutien et la planification des opérations » explique le colonel du Gardin, chef d’état-major interarmées (CEMIA). Le CEMIA est le garant de la fluidité de la circulation des informations dans une opération rendue complexe par son rythme élevé. Dans le cadre d’une approche globale de la résolution des crises, la force doit coordonner des effets à plusieurs niveaux. Les spécialités de chacune des cellules de l’état-major en assurent la convergence, depuis la gestion du personnel et les actions civilo-militaires, jusqu’à la combinaison des moyens terrestres, aériens et logistiques, en passant par le renseignement, la conduite des opérations, les transmissions, etc.

 

Le PCIAT de la force Sangaris assure, depuis Bangui, la conduite des opérations, sur l’ensemble du territoire centrafricain, en étroite coopération avec les autorités locales et en appui de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Face à l’urgence de la situation sécuritaire et humanitaire en République Centrafricaine, le PCIAT a d’abord été armé par l’état-major des forces françaises au Gabon (FFG) qui a conduit les opérations en partie depuis Libreville. Il s’est rapidement redéployé sur le camp M’Poko à Bangui.

 

Depuis décembre 2013, le rythme opérationnel du PCIAT cadence, dès le premier point de situation du matin jusqu’au point de situation tard dans la nuit, la conduite et la planification des opérations, sous l’autorité du général Soriano, commandant la force Sangaris. Le PCIAT est actuellement armé par l’état-major de la 2e brigade blindée (2eBB) d’Illkirch-Graffenstaden.

 

 Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le rôle d’un PCIAT
Sangaris : le rôle d’un PCIAT
Sangaris : le rôle d’un PCIAT
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 11:55
FFDj : Les lieutenants de l’artillerie à l’ « école du désert »

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 15 avril au 3 mai 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli les élèves-officiers de l’école d’Artillerie de Draguignan, dans le cadre de la formation « école du désert ».

 

L’objectif de cette formation était de mettre en situation de commandement les 40 lieutenants insérés dans des sections armées par le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), et de les plonger au cœur d’un dispositif interarmes, interarmées et interalliés, dans un environnement aux conditions climatiques extrêmes, proches des théâtres maliens ou encore tchadien.

 

Après une première phase de « mise en conditions », au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD), les lieutenants se sont essayés aux pistes d’audace et nautiques, ainsi qu’aux instructions à la survie en milieu désertique. La formation s’est poursuivie par un parcours de tirs interarmes. Les élèves ont réalisé de nombreux tirs d’artillerie en réel (canon de 155 TRF1, mortiers de 120 mm, pièces de mistral et milan), aux côtés des sections d’infanterie, des pelotons blindés AMX10 RC et du TC2.

 

Avec la contribution des hélicoptères des FFDj, les sections ont exécuté des « RAID ART » (Raid Artillerie). Les « RAID ART » sont des opérations aéromobiles visant à mettre en place des mortiers et des munitions pour effectuer, en zone d’insécurité, des tirs hors de portée de l’artillerie classique. Les stagiaires se sont également entraînés au guidage aérien, grâce à la participation des avions de chasse français et américains. La formation s’est achevée par un exercice de synthèse de quatre jours dans la région d’Ali Sabieh, à environ 10 km de la frontière éthiopienne.

 

Aux côtés des lieutenants, près de 400 militaires, dont 220 marines de la 22e marine expeditionary unit (MEU) américaine ont contribué jour et nuit à ces exercices, avec près de 120 véhicules mobilisés, plusieurs dizaines d’actions de tirs réel, et une trentaine d’actions 3D.

La formation de trois semaines s’est clôturée par une prise d’armes, présidée par le général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les FFDj, avec la remise des brevets « école du désert » à ceux qui avaient réussi toutes les épreuves.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

 

Reportage photos

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 11:45
Serval : point de situation du jeudi 15 mai

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours des quinze derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une moyenne hebdomadaire d’environ 60 sorties, dont une trentaine dédiées aux missions de transport, une quinzaine effectuées par les avions de chasse et autant aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Du 2 au 4 mai, à Tessalit, la force Serval a mené une action civilo-militaire auprès des habitantes Touaregs. Cette action visait à créer un contact privilégié avec une représentation féminine de la société touarègue, au sein de laquelle les femmes occupent une place éminente. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la situation sécuritaire, d’échanger sur leurs attentes et sur la mission des troupes françaises au Mali. Elle a permis d’appréhender les questions sécuritaires sous un autre angle et de nouer des contacts durables.

 

Dans la nuit du 7 au 8 mai, à l’Est de Tessalit, dans le massif du Tigharghar, un véhicule appartenant à un détachement conduisant une mission de renseignement a sauté sur une mine, blessant trois soldats français, dont un mortellement : le sergent-chef Kalafut, du 2e REP. Ce type de mission de renseignement constitue le quotidien de nos soldats au Mali : elle permet de s’infiltrer dans une zone donnée, préalablement à toute action.

 

Serval : point de situation du jeudi 15 mai

 

Samedi 10 mai, les honneurs militaires ont été rendus au SCH KALAFUT sur la PfOD de GAO, en présence du gouverneur de Gao, de représentants de l’ambassade de France, de la MINUSMA et des FAMA. Deux sections d’honneur du GTIA malien « BALANZAN » et du bataillon du génie néerlandais de la MINUSMA étaient notamment présentes sur les rangs.

 

Le 8 mai, un détachement du GTIA Vercors et une compagnie du GTIA Balanzan des forces armées maliennes ont conduit une mission de reconnaissance sur une cache d’armes potentielle dans la région d’Anefis et de Tabenkort. Ces fouilles, qui se sont poursuivies jusque dans la journée du vendredi 9 mai, se sont révélées infructueuses mais elles ont permis de marquer dans une zone peu fréquentée la présence du GTIA Balanzan, récemment arrivé dans la région après sa formation auprès d’EUTM Mali.

 

Serval : point de situation du jeudi 15 mai

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 10:45
Sangaris : point de situation du jeudi 15 mai

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 7 mai au 15 mai 2014.

 

Les 2 000 soldats français de l’opération Sangaris sont aujourd’hui déployés dans 3 zones :  à Bangui, dans l’Ouest le long de l’axe logistique Béloko-Banguy, et à l’Est entre Sibut et Bria. Depuis le 3 mai, des éléments sont par ailleurs déployés au Nord de Bossangoa entre Paoua et Bemal.

 

L’effectif des deux composantes (militaire et police) de la MISCA s’élève à 5800 hommes. Conformément à sa mission, la force SANGARIS appuie leur déploiement opérationnel.

 

Le contingent européen de l’opération EUFOR RCA compte actuellement un peu moins de 200 hommes. Sa capacité opérationnelle initiale a été prononcée par l’Union européenne le 30 avril 2014.

 

A Bangui, la situation demeure calme. Le GTIA Savoie poursuit son contrôle de zone dans les 3e et 5e arrondissements, ainsi qu’à PK12. Il n’y a pas eu d’incident majeur au cours des 10 derniers jours. La reprise des activités dans la capitale se poursuit : 33 centres de santé sont opérationnels, 75 établissements scolaires ont rouverts, 21 marchés sont actifs. Face à ce début de reprise de la vie, la ville est aujourd’hui confrontée à des questions de banditisme. Cette réalité prouve qu’aujourd’hui le problème n’est plus strictement militaire. Désormais, le rétablissement de la situation nécessite donc le développement des piliers judiciaires et de sécurité intérieure.

 

Dans l’Ouest, la mission de contrôle de l’axe logistique se poursuit. Cette mission permet d’assurer la continuité de l’approvisionnement de Bangui. Le flux hebdomadaire de trafic sur cet axe routier s’établit autour de 350 à 400 véhicules, dont près de 50 % qui empruntent aujourd’hui cette route sans demander de protection.

 

C’est sur cet axe, à hauteur du village de Fembélé à 60 km à l’ouest de Bouar, qu’un détachement de la force SANGARIS a découvert le 13 mai le corps de Camille Lepage à l’occasion d’un contrôle de véhicule. Lors de ce contrôle, dix hommes en armes (ALI et grenades) et cinq corps ont été découverts à bord du véhicule. Le corps de Camille Lepage a été ramené à Bangui. Les dix hommes armés ont été remis à Bangui aux unités de police de la MISCA et sont actuellement interrogés en présence de gendarmes français. Le Procureur de la République de Paris a diligenté une enquête judiciaire afin de déterminer les circonstances de la mort de Camille Lepage.

 

Plus au nord de la Centrafrique, le général Soriano a décidé d’engager de la force Sangaris au nord-ouest de Bossangoa où des exactions étaient rapportées. Des éléments du GTIA Dragon sont ainsi partis en reconnaissance vers Paoua, où ils ont retrouvé des troupes de la MISCA avant de poursuivre une progression commune vers Bemal. Le 5 mai, dans le village de Boguila, les troupes françaises ont été violemment prises à partie par une colonne d’individus lourdement armés à bord de pickups et de motos. Après plus de 3 heures de combat de jour, les membres du groupe armé ont été dispersés. Une dizaine d’assaillants ont vraisemblablement perdu la vie et une quinzaine de véhicules ont été détruits. La progression se poursuit actuellement sans encombre.

 

Dans l’Est, sur l’axe Sibut-Bria, les troupes françaises sont aujourd’hui principalement installées dans le triangle Sibut/Dekoa/Grimari. Cette zone reste perturbée par des groupes armés résiduels. La situation est globalement calme, mais demeure incertaine.

Sangaris : point de situation du jeudi 15 mai
Sangaris : point de situation du jeudi 15 maiSangaris : point de situation du jeudi 15 mai
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 3 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon » est engagé, en appui de la MISCA, dans le nord-ouest de la République Centrafricaine afin d’y ramener un niveau de sécurité minimal. Les hommes du GTIA « Dragon » conduisent dans la région des opérations de sécurisation et, si besoins, de désarmement conjointement avec les forces de l’Union Africaine dont ils facilitent le déploiement.

 

Arrivés tôt le matin du 9 mai 2014 à Paoua, le GTIA « Dragon » et les soldats de la MISCA camerounaise ont rapidement conduit des patrouilles motorisées de reconnaissance aux abords de la localité tandis qu’un groupe partait à la rencontre de la population au cœur de la ville, pour rassurer et recueillir du renseignement d’opportunité. Les chefs de détachements Sangaris et MISCA ont établi la liaison avec les autorités de sécurité locales. Ils ont ensuite planifié les missions à venir : identification des itinéraires et poursuite des patrouilles de jour comme de nuit.

 

Face aux actes de violences rapportées ces derniers jours au nord de Bossangoa, des éléments du GTIA Dragon ont quitté Bouar le 3 mai 2014 en direction du nord-ouest. Ils ont atteint Boguila le 5 mai, où ils ont été violemment pris à partie par un groupe lourdement armé décidé à entraver leur progression. Après avoir sécurisé la localité et ses environs, les hommes du GTIA Dragon ont repris leur mission de reconnaissance jusqu’à Paoua, pour réaliser la jonction avec les forces de l’Union Africaine. La Force Sangaris et la MISCA patrouillent désormais ensemble, afin d’étendre à cette région difficile d’accès l’application des mesures de confiance de protéger la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCASangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA
Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
Tchad : l’action du génie au profit de la force Epervier

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

La régionalisation des opérations dans la bande sahélo saharienne (BSS) fera de la base de N’Djaména le nouveau centre de gravité du commandement des opérations de la zone. Les travaux d’infrastructures engendrés sont donc conséquents.

 

Pour supporter un flux logistique de plus en plus important, la plateforme aéronautique militaire de N’Djaména, doit être entièrement refaite par le 25e Régiment du Génie de l’Air. Les 60 personnes du détachement « composante lourde de la force Epervier » ont pour mission de transformer une zone entièrement marécageuse en un parking pouvant accueillir de gros porteurs (type A400M).

 

Entièrement autonome, de la conception à la réalisation, le régiment du génie de l’air va œuvrer durant plus de 35 semaines pour réaliser cette plateforme.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont le terme sera marqué par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

Tchad : l’action du génie au profit de la force EpervierTchad : l’action du génie au profit de la force Epervier
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : visite du COMANFOR à Paoua

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le 10 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Dragon a accueilli le général Soriano à Paoua, où est installé le poste de commandement tactique avancé des forces internationales déployées dans le nord-ouest de la Centrafrique. Une opération conjointe MISCA-Sangaris a été déclenchée début mai avec pour objectif de faire cesser les violences qui étaient rapportées dans la région et de permettre aux acteurs humanitaires de poursuivre leurs activités dans la région.

 

Déposé par un Puma du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la force Sangaris, le COMANFOR a inspecté le dispositif engagé dans la localité situé à environ 500km de Bangui. Le chef de détachement de la MISCA camerounaise a dressé un point de situation en insistant sur l’accueil très favorable réservé par la population au déploiement des forces dans la région. Le colonel Wallaert, chef de corps du GTIA Dragon, a souligné les missions communes conduites avec les soldats camerounais. Patrouilles motorisées et à pied, dans la localité mais aussi aux proches alentours, contact avec les autorités locales de sécurité et dialogue avec les représentants des différentes.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du COMANFOR à PaouaSangaris : visite du COMANFOR à Paoua
Sangaris : visite du COMANFOR à PaouaSangaris : visite du COMANFOR à Paoua
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
EMA : visite du commandant du CPCO dans la BSS

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 27 avril au 1er mai 2014, le général de brigade Patrick Bréthous, commandant le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) a visité les pays de la bande « Sahélo-Saharienne » (BSS).

 

Dimanche 27 avril 2014, le détachement du CPCO s’est rendu au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Le 30 avril 2014, le chef du CPCO a poursuivi sa visite au détachement air de Niamey, au Niger, afin de s’assurer de sa montée en puissance dans le cadre de la régionalisation. Après avoir rencontré l’ensemble des chefs de détachement, la délégation a assisté à une présentation des capacités de ce détachement. Un point de situation sur le calendrier des chantiers en cours et futurs a également été présenté par le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) et par le service local constructeur (SLC). Le général s’est ensuite rendu sur le terrain pour visualiser l’avancée des travaux. Une visite complète des installations des drones Reaper et Harfang a clôturé cette journée.

 

Le chef du CPCO et sa délégation ont clôturé leur visite de théâtre des pays de la bande « Sahélo – Saharienne » par une visite à N’Djaména, le 1er mai 2014. La délégation a ainsi pu mesurer l’ampleur des chantiers d’aménagements et les problématiques rencontrées. Ils ont effectué un point de situation sur l’état des lieux des travaux du PCIAT ainsi que sur la transformation de la force avant d’effectuer une visite de terrain (PCIAT, zone vie logements, zone technico opérationnelle).

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique national, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 11:45
Sangaris : visite d’une délégation de l’Assemblée Nationale

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 7 au 9 mai 2014, deux députés de la commission de la défense nationale et des forces armées, messieurs Yves Fromion et Gwendal Rouillard, se sont rendus auprès de militaires français en République Centrafricaine.

 

A leur arrivée à Bangui, ils ont été accueillis sur le tarmac du camp de M’Poko par le général Soriano, commandant de la force Sangaris,  et par l’ambassadeur de France.

Après un point de situation sur les missions de la force Sangaris délivrées par le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT), les deux députés se sont rendus au Palais de la Renaissance pour une journée de rendez-vous officiels avec les autorités politiques du pays, dont la présidente Mme Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition.

 

Le 8 mai, la délégation a pris part aux cérémonies commémoratives, en présence d’anciens combattants de République Centrafricaine et d’une délégation de soldats de l’EUFOR RCA. Elle est ensuite allée à la rencontre des militaires de l’opération Sangaris sur le camp M’Poko. Les députés se sont entretenus avec les hommes et les femmes de l’opération Sangaris, pour mieux appréhender les conditions de réalisation de leur mission.

 

Dans l’après-midi, la délégation de l’assemblée nationale a visité le dispositif militaire français dans Bangui. Elle a ainsi pu mesurer les progrès sécuritaires accomplis depuis le lancement de l’opération Sangaris. Leur visite s’est achevée le 9 mai, à Bambari, par un déplacement auprès du GTIA Scorpion, engagé dans l’est depuis la fin du mois de mars 2014.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite d’une délégation de l’Assemblée Nationale
Sangaris : visite d’une délégation de l’Assemblée Nationale
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