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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 21:45
photo A. Roiné ECPAD-EMA

photo A. Roiné ECPAD-EMA

 

13.05.2014 Gendarmerie Nationale

 

Le détachement gendarmerie déployé en République Centrafricaine dans le cadre de l'opération Sangaris a pris ses marques.

Les gendarmes centrafricains bénéficient désormais d'un encadrement opérationnel réalisé par leurs homologues français .

Cette mission particulière dite de « mentoring » consiste à partager avec les forces centrafricaines nos savoir-faire et nos techniques de rétablissement de l'ordre, de sécurisation de zone ou encore de contrôle de véhicule.

Des patrouilles mixtes sont donc organisées, avec pour missions : contrôle routier, prise de contact avec les postes des divers arrondissements de Bangui, recherche de renseignements et progression en profondeur dans le quartier de Ngouciment, théâtre de plusieurs exactions.

Cet accompagnement, dont les bénéfices sont déjà perçus par la population, aboutit à la remise d'un diplôme validant la formation de ces forces de sécurité locales.

 

Reportage photos

photo Jonathan BLOCH

photo Jonathan BLOCH

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 16:45
Sangaris pour les Bleus du 2e REG

 

14-05-2014 2e REG - Réf : 550 | 1404

 

Projetés entre le 16 mars et le 22 mars 2014 en République de Centre Afrique au sein de l’opération SANGARIS, la 1ère compagnie du 2ème régiment étranger de génie n’aura eu que peu de temps pour prendre en compte les consignes de relève et se préparer à la mission.

 

Le GTIA SCORPION

 

Dès son arrivée, la 1ère compagnie a été détachée au sein du GTIA SCORPION composé de l'EMT et du TC2 du 5°RIAOM, de la 1ère compagnie du 5°RIAOM (92°RI), d'un escadron du 4°Rch, d'une demi-SAM du 93°RAM. Rapidement, la mission confiée au GTIA SCORPION a été claire : appuyer le déploiement de la MISCA dans l'est du pays afin d'y assurer conjointement la sécurité des populations et y faire appliquer les mesures de confiance visant à restaurer l'autorité de l'Etat dans cette région du pays.

 

Mais dès les premiers jours de présence sur la base française de M'POKO à BANGUI, les sections sont intervenues afin de dégager, le 25 mars, une rue où des barricades avaient été érigées par la population. EGRAP et EGAME en appui des légionnaires ont ainsi déblayées 4 barricades dans un climat particulièrement tendu.

 

La route vers l'Est

 

Les distances à parcourir afin de se déployer sont impressionnantes et tout comme en montagne, il ne faut pas raisonner en nombre de kilomètres mais en temps estimé en fonction de l'état des pistes. Ainsi, il aura fallu sur les premiers jours plus de 12h00 pour franchir un tronçon de 200km tant l'état des pistes est mauvais. Les ornières, trous remplis d'eau et fossés sans oublier la poussière omniprésente impose une cadence moyenne de 15-20 km en convoi. Si la plupart des ponts sont en bon état, l'étroitesse de certains impose de rouler au pas lors de leur franchissement. Et la saison des pluies qui débute fin avril n'a pas encore détériorée davantage les pistes...

 

Premières missions

 

Installées dans un premier temps sur la ville de BAMBARI, les sections génies se sont rapidement mises à l'ouvrage : travaux de remise en état des abords de la piste d'un aérodrome en vue de ravitaillement par air, travaux de force protection, reconnaissance de la traficabilité des axes secondaires, patrouilles en ville et dans les villages au contact des populations, réfection de petits ponts/passerelles au profit des populations... Autant de missions aussi diverses que variées propres à susciter l'imagination et les compétences des légionnaires.

 

En parallèle de ces missions en appui du GTIA SCORPION, un groupe travaux est stationné provisoirement sur le camp français de BANGUI pour poursuivre les travaux de force protection (postes de combat, postes d'observation, mise en place de Bastion-Wall sur les sites occupés par les unités de SANGARIS dans la ville...), de zones de dépôt de munitions, de réfection de toitures...

 

Dans les prochaines semaines, le rythme ne faiblira pas pour les légionnaires du 2e REG prêts à remplir les missions génie à travers tout le pays.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 13:45
photo EMA

photo EMA

 

14.05.2014 maliactu.net avec RFI.fr
 

Les autorités françaises ont ainsi confirmé avoir tué fin avril le chef du mouvement jihadiste al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar : l’émir Aboubakr al-Nasri, un quasi inconnu dans la nébuleuse jihadiste sahélo-saharienne.

D’al-Mourabitoune, on connaît surtout la figure emblématique : Mokhtar Belmokhtar, un ancien du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le progrès) devenu l’un des piliers d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avant d’en être exclu en 2012 par le chef Abdelmalek Droukdel. Sa tête est aujourd’hui mise à prix par les Américains pour 5 millions de dollars.

Il est recherché par tous les services de renseignements présents au Sahel. On ignorait jusque-là le nom du chef des Mourabitoune : l’émir Aboubakr al-Nasri.

Cet Egyptien a été tué mi-avril par les forces spéciales françaises. Al-Nasri est l’un des nombreux lieutenants de Belmokhtar tués ces derniers mois au cours d’opérations antiterroristes menées par les Français : le plus connu du grand public reste Oumar Ould Hamaha dit « barbe rouge », de la communauté arabe des Bérabiches.

Selon une source proche des services français de renseignements, al-Mourabitoune aurait enregistré de nombreuses pertes et compterait aujourd’hui moins d’une centaine de combattants, avant tout des Maliens. Ils sont touaregs, arabes, mais aussi peuls et des songhaïs.

On note des Algériens parmi les cadres, des Tunisiens, quelques Nigériens de la communauté Daoussak, mais peu de Nigérians et de Mauritaniens. Leur zone d’action s’étendrait dans le nord du Mali, de la région de Timétrine, au sud de Tessalit, à la Vallée du Telemsi, jusqu’à Ansongo, avec des connexions jusqu’en Libye.

« Aujourd’hui, les groupes qui interviennent dans la zone sahélo-saharienne sont à la recherche de contact avec la mouvance jihadiste internationale», explique un bon connaisseur du dossier, « et la connexion se fait dans l’Est libyen, en Cyrénaïque : Benghazi, Derna, c’est là que tout se passe actuellement ».

C’est là que Belmokhtar est parti recruter et qu’il s’est rapproché d’un autre groupe d’al-Qaïda, Ansar al-Charia. Aqmi semble avoir, lui aussi, tenté un rapprochement avec Ansar al-Charia.

 

Frémissement d’une nouvelle organisation

Depuis 2012, Aqmi et Al-Mourabitoune sont des concurrents sur le terrain sahélien : depuis son éviction d’Aqmi, Belmokhtar est à la recherche d’une identité propre. Récemment, une nouvelle signature est apparue aux côtés de Mokhtar Belmokhtar : « Grand Sahara islamique », un nom qui sonne comme une nouvelle franchise d’al-Qaïda. En avril dernier, l’Algérien a réaffirmé son allégeance au successeur d’Oussama Ben Laden, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri.

Du côté d’Aqmi, la campagne de la force Serval dans le Tigharghar, dans le massif des Ifoghas, a mis à mal l’organisation du mouvement jihadiste. La mort d’Abdelhamid Abou Zeid lors d’une attaque française fin février 2013 a obligé à une réorganisation des katibas sahéliennes du mouvement jihadiste.

« Désormais on compte quatre katibas sahéliennes sous le commandement de l’émir Abou Yaya el-Houmam », précise un spécialiste du contre-espionnage français : la katiba Tarik Ibn Ziad , dirigée jusqu’à sa mort par Abou Zeid ; la katiba al-Fourkan ; la katiba al-Ansar d’Abdelkrim el Targui, un proche de Iyad ag Ghali ; et plus récemment la katiba Youssef Ibn Tachnin, composée de Touaregs de Kidal, dont Sinna ag Hitta. « Aqmi compte de plus en plus de Touaregs dans ses rangs », précise notre spécialiste du contre espionnage. « Leur zone d’influence s’étend au nord de Kidal dans la région frontalière algérienne dans les contreforts est de l’Adrar des Ifoghas ».

 

La guerre contre les jihadistes se poursuit

L’élimination des barons d’Aqmi reste un des objectifs prioritaires des forces françaises qui confirment avoir abattu Haroun Saïd (Abou Jemal) fin avril lors d’un raid aérien dans le Tigharghar. Personnage important du mouvement jihadiste malien Ansar Dine de Iyad ag Ghali, il est présenté comme l’un des cadres les plus radicaux du mouvement. Expert en arme, il était chargé des relations avec la katiba d’Abdelkrim el Targui.

« Il faisait partie du premier cercle de Iyad ag Ghali », assure-t-on chez les Français. Iyad ag Ghali, officiellement désigné par les Américains comme terroriste depuis février 2013, apparaît comme un élément majeur dans la mouvance jihadiste malienne. « Il représente un potentiel énorme de nuisance dans toute la région », analyse un agent français du renseignement qui confirme qu’il est avec Mokhtar Belmokhtar, l’un des hommes les plus recherchés actuellement au nord du Mali.

 

Qui était Aboubakr al-Nasri ?

Aboubakr al-Nasri a été tué par les militaires français entre le 10 et le 17 avril dernier dans la région de Timetrine au nord-est du Mali au cours d’une opération anti terroriste. D’origine Egyptienne, al-Nasri était depuis août 2013 l’émir du mouvement al-Mourabitoune. Il avait été nommé par Mokhtar Belmokhtar à ce poste au moment de la création du mouvement composé de ses propres brigades « les Signataires par le sang » et du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest d’Ahmed el Telemsi.

Selon des sources françaises de renseignement, Aboubakr al-Nasri a été choisi pour être l’émir d’al-Mourabitoune en raison de son pedigree « international ». D’origine égyptienne, cet ancien militaire a combattu en Afghanistan aux côtés des talibans. Cet expert en armement a été instructeur dans un camp d’entraînement d’al-Qaïda à Benghazi en Libye. « C’est là que Belmokhtar l’a recruté », indique un agent du renseignement français. Nous sommes alors à l’automne 2011. Les deux hommes vont retourner au nord du Mali où ils prépareront la prise d’otage d’In Amenas en Algérie, début 2013.

Aboubakr al-Nasri prétendait entretenir une relation directe avec le chef d’al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri. Une filiation importante pour Belmokhtar. Ce dernier, ancien cadre d’Aqmi avait été évincé du mouvement en 2012 . Il était devenu l’ennemi intime d’Abou Zeid, qui sera tué, lui aussi, par la force Serval fin février 2013. Depuis son éviction, Belmokhtar était à la recherche d’un adoubement direct auprès d’al-Qaïda. Aboubakr al-Nasri a pu jouer les relais entre le jihadiste algérien et l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, le successeur d’Oussama Ben Laden.

 

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 12:15
Camille Lepage, Photographe de guerre

 

14.05.2014 Laurent Marchand - Tout un monde

 

Le site de Camille Lepage, jeune photographe assassinée en République Centrafricaine, c'est ici

 

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
U.S. deploys surveillance aircraft over Nigeria to find girls

 

 

13 May 2014 defenceWeb

 

The United States has deployed manned surveillance aircraft over Nigeria and is sharing satellite imagery with the Nigerian government to find more than 200 schoolgirls abducted by Islamist insurgents, a senior Obama administration official said on Monday.

 

Washington has sent military, law-enforcement and development experts to Nigeria to help search for the missing girls who were kidnapped by Boko Haram militants from a secondary school in Chibok in remote northeastern Nigeria on April 14.

 

"We have shared commercial satellite imagery with the Nigerians and are flying manned ISR (intelligence, surveillance and reconnaissance) assets over Nigeria with the government's permission," the U.S. official said.

 

State Department spokeswoman Jen Psaki told a news briefing on Monday that the U.S. was providing intelligence, surveillance and reconnassance support. She said U.S. teams on the ground "are digging in on the search and coordinating closely with the Nigerian government as well as international partners and allies." Two U.S. officials, speaking on condition of anonymity, said the United States was also considering deploying unmanned, drone aircraft to aid the search.

 

One of the U.S. officials told Reuters the United States had been carrying out the manned surveillance flights “for a few days” but did not elaborate. Last week, U.S. Undersecretary for Africa Linda Thomas-Greenfield told Reuters in an interview that Nigeria had requested surveillance and intelligence from the United States.

 

Nigerian President Goodluck Jonathan has said he believes the girls are still in Nigeria. The leader of Boko Haram has offered to release them in exchange for members of its group being detained, according to a video posted on YouTube on Monday.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
NCACC approved contracts worth R79.8 billion in 2013

A Casspir APC

 

13 May 2014 by defenceWeb

 

The National Conventional Arms Control Committee (NCACC) approved 288 contracting permits for South African manufacturers worth R79.8 billion last year, which was a significant drop from the previous year.

 

Figures released to parliament showed the permits applied to about 70 countries. The NCACC also approved 2 110 import permits that included 195 machineguns worth R172 473 from Zimbabwe. Export permits of R3.1 billion were approved last year.

 

Last year’s figures are down significantly compared to 2012, when 398 contracting permits worth R171 billion were approved. 3 663 export permits worth R10.6 billion were approved in 2012.

 

Last year exports to the United States fell from R5.1 billion to R600 million, most likely as a result of their withdrawal from Iraq and Afghanistan and the subsequent oversupply of armoured vehicles on the global market.

 

Some of the exports last year included an order worth R71 million from the United Nations for Casspir armoured personnel carriers; an order from Sweden for 161 RG-32 Scout vehicles, and an order for 12 armoured combat vehicles valued at R42.3 million from Equatorial Guinea.

 

NCACC chair, Justice Minister Jeff Radebe, said armoured personnel carriers and other armoured vehicles were exported to countries such as Benin, Finland, Ghana, Malawi, Sierra Leone and Nigeria. Radio equipment and computers to the value of R18.7 million were exported to Egypt.

 

Bombs and rockets were supplied to Botswana, Denmark, the Philippines, Turkey and the United Arab Emirates (UAE), and ammunition was exported to Botswana, Chad (7 100 rounds of 90 mm ammunition, to the value of R25.9 million), Lesotho, Malaysia, Oman, Pakistan, Peru, Turkey the UAE and Zambia, reports Business Day.

 

The NCACC report noted that a Crusader Mk VI tank was donated by the Department of Defence to Jordan.

 

Radebe, in a letter to parliament, said the annual report covering January 1, 2013, to December 1, 2013, for the first time provides more detail about arms sales as required by the amended NCAC Act, reports Business Day.

 

"We welcome the NCACC’s new enhanced annual reports, which now disclose significantly more information on conventional arms transfers to Parliament. These reports will go a long way to improve levels of transparency and accountability of the defence industry in SA," said opposition Democratic Alliance party shadow defence minister David Maynier, who cautioned that the numerous “highly questionable conventional arms transfers” needed to be scrutinised.

 

In 2011 the NCACC issued 369 contracting permits worth R32.59 billion and3 672 export permits worth R9.18 billion. For 2010, the NCACC issued 345 contracting permits worth R27.7 billion and 3 536 export permits worth R8.3 billion. It approved contracting permits worth R82.5 billion for the calendar year 2009, which was over four times more than the R19.586 billion for the 2008 calendar year.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
France to start training Libyan police in coming weeks

 

13 May 2014 defenceWeb

 

France said on Tuesday it would begin training Libyan policemen in the coming weeks, more than a year after pledging to do so as part of efforts to help restore security in the North African state.

 

Paris is worried by the situation in energy producer Libya which, more than two-and-a-half years after the fall of Muammar Gaddafi, is struggling to contain violence between militias and Islamist militants who are gaining ground in the south.

 

Paris agreed in February 2013 to initially train 1,000 Libyan police in counter-terrorism with another 1,500 after that, but, with Libya's parliament paralysed by rivalries and brigades of heavily armed former rebels, Western countries have been reluctant to interfere in the internal political situation.

 

"This training will start. We are examining the extra requests made by the Libyans," foreign ministry spokesman Romain Nadal told reporters. "It's a question of weeks."

 

French officials have said the training, which had been due to begin in March, had been delayed because Tripoli was not providing financial guarantees to pay for the mission. Defence Minister Jean-Yves Le Drian said in April it could not start because there were not enough Libyan volunteers.

 

"They have requested more detailed and technical training in a number of fields and we are adjusting to that," Nadal said, without saying who would pay for the mission.

 

France also plans to deploy 3,000 troops, currently in Mali, across the Sahel region along the southern edge of the Sahara Desert, to fight Islamist militancy, including with a new base in northern Chad.

 

A French offensive last year ousted Islamist insurgents from northern Mali, scattering them across the region.

 

Militias and armed protesters have seized ports and oilfields over the last few months to press demands on the central government, squeezing state finances in a country where oil and gas exports are the overwhelming source of revenue.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
Falco photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

Falco photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

 

 

13 May 2014 defenceWeb

 

The United Nations has shelved plans to deploy surveillance drones as part of its peacekeeping mission in Ivory Coast due to improved security, but is now seeking a company to provide the unarmed aircraft for its peacekeeping mission in Mali.

 

The United Nations wants to expand its use of unmanned aerial vehicles after it successfully deployed the aircraft for the first time in December - to aid U.N. peacekeepers in Democratic Republic of Congo.

 

It has called for companies to submit expressions of interest to provide surveillance drones for Mali, based in the northern towns of Timbuktu and Gao. The deadline is Wednesday, according to the request by the United Nations.

 

"It is expected that contracts will be for a period of 3 years," it said. "UAV capability should provide long endurance and be able to fly long range to a point of interest, loiter on patrol and return to base."

 

Al Qaeda-linked fighters hijacked a rebellion by Tuareg separatists in the Mali's desert north after a 2012 army coup.

 

France began an intervention more than a year ago which scattered the insurgents across Mali and into neighboring countries, but in recent months the Islamist groups have stepped up their operations.

 

A U.N. peacekeeping force, known as MINUSMA, assumed authority on July 1 from a U.N.-backed African force in Mali. But while the U.N. Security Council mandated a 12,600-strong force, there are only some 7,500 troops on the ground.

 

In Ivory Coast the United Nations is gradually reducing the size of its peacekeeping force. The world's top cocoa grower is emerging from a decade of political turmoil that ended in a brief post-election civil war in 2011 when former president Laurent Gbagbo rejected the victory of rival Alassane Ouattara.

 

"The deployment of UAVs in (Ivory Coast) may no longer be warranted due to changed operational requirements and an improved security situation," said one U.N. peacekeeping official familiar with the issue.

 

"Their deployment has been put on hold until further notice and consultations with the government continue," he said.

 

The West African country had asked the United Nations to consider deploying drones along its border with Liberia to offset the planned reduction in peacekeepers. Western Ivory Coast had been the target of deadly raids blamed on supporters of Gbagbo.

 

Ivory Coast's defense minister, Paul Koffi Koffi, told Reuters that a final decision on the deployment of the surveillance drones by the United Nations would likely be made in June.

 

"There were some differences of opinion, but it is still in discussion," he said.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
US military training Nigerian Rangers

 

13 May 2014 by defenceWeb / USARAF

 

United States Army Africa has sent personnel to Nigeria to train a Ranger Battalion in a first of a kind move to prepare Nigerian forces for full spectrum warfare. In the past the US military has mainly trained African soldiers for peacekeeping operations.

 

The US Army Africa (USARAF) team, along with Special Forces and general purpose forces from the National Guard, are being sent to Nigeria at the request of the Nigerian government. They will train a 650-strong ranger battalion, according to USARAF.

 

"What we're doing with the Nigerian Army is helping them take a ranger battalion that already exists and provide infantry skills to enable them to go counter a threat within their country, and it is not peacekeeping -- it is every bit of what we call decisive action, meaning those soldiers will go in harm's way to conduct counter insurgency operations in their country to defeat a known threat, and it's all purely funded by the Nigerians," said Col. John D. Ruffing, chief of USARAF's Security Cooperation Division. "So, they asked us for assistance, and we tailored a package that we agreed on and they influenced and help us put in parameters to work with."

 

In September 2013, Maj. Liam Connor, West Africa Desk Officer escorted the Nigerian Directorate of Training to the U.S. Army Ranger School at Fort Benning, Georgia. "Following the visit, the Nigerian Army came back to us with a Ranger Training/Advanced Infantry Training request," Connor said. "We worked for several months to come up with a program of instruction that stayed within the limitations of the almost $400,000 the Nigerian Army would provide us. This training was specifically requested to take them out of a peacekeeping mission set putting them more in a decisive action set to defeat and counter terrorist Boko Haram.

 

In two weeks’ time a team of 12 people will head to Africa for 35 days to train the ranger unit on basic and advanced infantry tactics at the Nigerian Army Training Centre. The Nigerian Army has allocated 40 of its officers and non-commissioned officers to serve as cadre.

 

"We will provide fundamentals of patrolling, small unit tactics, ambush/raid attack, movements of contact, night operations as opposed to the more traditional UN focused peace keeping tasks like patrolling, cordon and search, and establish checkpoints," said Lt. Col. Vinnie Garbarino, USARAF's International Military Engagements Officer. "We want these soldiers to take the fight to Boko Haram in the restricted terrain and really eliminate the threat within their borders so they can get back to peacekeeping operations."

 

"We're looking at future opportunities with this training centre because they're looking at roughly 7 000 Nigerian soldiers between now and September rotating through," Garbarino said.

 

Part of training will ultimately be aimed at developing a cross-border capability for Nigeria and its neighbours to combat Boko Haram threats. This will involve sharing information and coordinating operations.

 

Meanwhile, on Friday eight US military personnel arrived in Abuja to help with tracking down more than 200 schoolgirls kidnapped by Boko Haram militants last month. Pentagon Press Secretary Rear Adm. John Kirby said that “their principal job is to advise and assist” Nigerian authorities while “providing gap analysis” for any additional help or resources they may need to conduct the mission, Defense News reports.

 

Also on Friday the US Marine Corps Africa completed a three-week long training course for 100 Nigerian soldiers who were schooled in amphibious and riverine warfare at the Amphibious Training School in Calabar, according to the News Agency of Nigeria.

 

“Over the past decades, a few challenges facing the nation have been a threat to oil exploration and economic activities in the Niger Delta area. This is as a result of the activities of criminals, and some misguided elements,” said Maj.-Gen. Bamidele Ologundudu, Director of Training, Army Headquarters.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:45
[Vidéo] Drones Reaper de l’armée de l’air au Sahel
 
13/05/2014 Opérations
 

Livrés fin 2013 à l’armée de l’air, les drones de surveillance américains MQ Reaper sont entrés en action mi-janvier dans le Sahel, en renfort des drones Harfang déjà déployés. Bien que capables d’emporter de l’armement, la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

 

Ce reportage est un extrait du magazine TV «Journal de la Défense» d’avril 2014, intitulé «100% innovation dans les armées».

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
Côte d'Ivoire : la lutte contre la piraterie au coeur du salon Shield Africa

 

09/05/2014 Par Vincent Duhem, à Abidjan - Jeuneafrique.com

 

La deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure, s'est achevé jeudi [dernier] à Abidjan. Pendant trois jours, la question de la sécurité maritime fut au cœur des discussions entre la quarantaine d'exposants présents et les quinze délégations ministérielles africaines.

 

Comment juguler la piraterie maritime du golfe de Guinée ? C'est à cette question qu'ont tenté de répondre des professionnels de la sécurité et une quinzaine de délégations ministérielles présentes à la deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure. Plusieurs conférences et des rencontres bilatérales entre les ministres de la sous-région ont notamment eu lieu.

 

>> Côte d'Ivoire : le salon Shield Africa 2014

 

Pour la plupart des experts et acteurs de la région, la sécurité maritime est devenue l'une des priorités des gouvernements. Et pour cause : depuis 2010,  près de 20 000 tonnes de produits pétroliers, d'une valeur de 100 millions de dollars, ont été détournés. Les attaques de navire déclarées par les armateurs (elles seraient en réalité trios fois plus nombreuses) se montent à 154 en 2013, soit une hausse de 30 % en un an.

Dans une région qui abrite l'un des grands gisements de pétrole en haute mer (24 milliards de barils, 4,5 % des réserves mondiales) et où circulent d'importants flux maritimes, cette situation est aujourd'hui l'objet de toutes les intentions.

Les attaques de navire déclarées par les armateurs ont augmenté de 30% en un an.

Car pour les gouvernants de la région les pertes sont importantes. Plus de 80 % des activités économiques des pays du golfe de Guinée dépendent des ports. Et en 2012, le contenu des cargaisons de pétroles volées a été évalué entre 34 et 101 millions de dollars.

 

 

Suite de l'article

 
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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
FFDj : visite d’une délégation japonaise

 

12/05/2014 Sources : EMA

 

Le 28 avril 2014, le capitaine de vaisseau Koji Tachikawa, commandant la force de projection de surface pour la lutte anti-piraterie (DSPE) de l’armée japonaise a été reçu par le général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le capitaine de vaisseau Koji Tachikawa a succédé au capitaine Tajiri devenant ainsi le 18e commandant de la DSPE.

 

Au cours de cette rencontre, le commandant de la DSPE a tenu à remercier les forces françaises pour la coopération mise en œuvre entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre la piraterie.

 

La DSPE est constituée de deux destroyers lance-missiles et de deux avions de patrouille maritime P3-C Orion. Son action s’est plus particulièrement illustrée les 17 et 18 janvier 2014, dans le cadre du soutien aérien apporté à  l’état-major embarqué d’Atalante  : la DSPE avait alors mis à disposition un avion de patrouille maritime qui a permis de pister un boutre suspecté de constituer une « base arrière » pour des attaques de piraterie.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être rapidement projetées en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
photo EMA

photo EMA

09.05.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Rien de bien neuf pour ceux qui suivent ces affaires ou lisent régulièrement ce blog mais voici mon papier de synthèse sur la réorganisation en cours, paru [le 9 mai] dans La Voix du Nord...

 

Le déploiement français évolue actuellement dans toute la bande sahélo-saharienne, de la Mauritanie au Tchad, en passant par le Mali et le Niger. On ne parlera plus cet été des Serval, Épervier ou Sabre mais d’une seule opération, d’un commandement unique depuis N’Djamena pour trois mille militaires français, engagés dans une mission globale et régionale de contre-terrorisme (appellation d'origine contrôlée Jean-Yves Le Drian).

Les frontières immenses, désertiques et poreuses, les connexions entre les différents groupes armés terroristes, radicaux religieux et/ou trafiquants, la fragilité même des États africains concernés par la menace (ajoutons la Libye voire la Tunisie au tableau général) commandent cette adaptation.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait semble-t-il pris de court ses grands muets de militaires en décrivant la future réorganisation, dès le 24 janvier lors d’une visite à Washington.

L’opération sera commandée depuis N’Djamena avec des bases opérationnelles de réaction rapide à Gao au Mali (forces terrestres), au Tchad (forces terrestres, détachement air, ex-Épervier), à Niamey au Niger (drones, renseignement) et à Ouagadougou au Burkina Faso (forces spéciales, ex-Sabre). Ces derniers, plusieurs centaines du 1er RPIMa (parachutiste infanterie de marine), du 13e RDP (dragons parachutistes), des fusiliers-commandos de la marine et des commandos de l’air, n’entrant probablement pas dans le décompte des trois mille soldats car comme il est de rigueur à l’état-major des armées, « les forces spéciales, on n’en parle pas ».

 

Un dispositif de réaction rapide exigeant

Il faut ajouter des postes avancés à Atar en Mauritanie, à Tessalit au Mali, à Agadez et Arlit au Niger, à Faya-Largeau et Abéché au Tchad.

Ce dispositif exigeant s’appuiera sur deux bases arrières à Abidjan en Côte d’Ivoire et à Djibouti, deux « réservoirs » de forces pour officier dans la durée et servant l’indispensable logistique. Ces deux ports permettent aussi de mener les missions de sûreté maritime et de lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée et dans celui d’Aden.

Deux pôles de coopération, c’est-à-dire de conseil et de formation des armées africaines, seront installés à Dakar au Sénégal et à Libreville au Gabon. Ceci concrétise les conclusions du sommet France–Afrique de l’Élysée en décembre 2013 qui promet de former 20000 soldats africains par an et d’aider à constituer une capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC).

Selon Jean-Yves Le Drian, les militaires français resteront « le temps qu’il faudra », sans date limite, dans la bande sahélo-saharienne.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé (5 mai) - Video


7 mai 2014 FORCESFRANCAISES

 

Le 5 mai 2014, dans l'après-midi, en République Centrafricaine, à environ 450 km au Nord-Ouest de Bangui, la force Sangaris a été attaquée par un groupe lourdement armé, d'un volume d'une quarantaine d'individus qui étaient engagés dans un raid entre Bémal, au Nord du pays, et de Boguila. Une partie du groupe armé qui composait cette colonne adverse a été détruite, d'autres attaquants se sont repliés. Il n'y a pas de blessé parmi les soldats français.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
BelgianDefense photo Sedeyn Ritchie

BelgianDefense photo Sedeyn Ritchie

 

9/05/14 - 7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge a dépêché deux petits groupes d'instructeurs en République démocratique du Congo (RDC) où ils doivent poursuivre l'encadrement de la formation d'unités de l'armée gouvernementale, ragaillardie par sa victoire l'an dernier sur la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), a annoncé vendredi le ministère de la Défense.

 

Quatorze instructeurs sont ainsi arrivés fin avril à Kananga (Kasaï occidental, centre), le siège de l'académie militaire des Forces armées de la RDC. Ils doivent y assurer durant quatre semaines la formation d'instructeurs congolais qui dispenseront à leur tour des cours aux soldats des FARDC selon le modèle "Train the Trainers" (TTT), a indiqué un porte-parole de la Défense au cours de son point de presse hebdomadaire.

 

Suivra une période de "coaching" des instructeurs (CTT) de cinq semaines, dispensée en juin par un plus petit nombre de militaires belges (neuf), a-t-il ajouté.

 

Deux autres militaires - un officier et un sous-officier - sont également présents à Kananga, mais sur une plus longue période, comme conseillers du commandant de l'académie formant les futurs officiers congolais.

 

Dans la province du Katanga (sud-est), huit autres instructeurs sont arrivés le 30 avril à Likasi, à 120 km au nord-est de Lubumbashi, le chef-lieu de la province, pour une mission de formation au profit de l'école de génie des FARDC. Elle doit durer deux mois, selon le porte-parole.

 

Une poignée de militaires belges se trouve enfin toujours à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est), où la Belgique a formé trois bataillons commando (les 321ème, 322ème et 323ème), considérés comme des unités d'élite et qui ont été engagés contre plusieurs rébellions.

 

Après la formation de ces trois bataillons, entre 2008 et 2013, l'armée belge a assuré jusque fin mars celle d'un état-major devant les chapeauter.

 

L'armée belge s'est aussi attelée à encadrer la formation d'un état-major de brigade qui doit "coiffer" trois bataillons URR.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
Nigeria: les équipes de recherche occidentales sur le terrain


10.05.2014 par RFI
 

Au Nigeria, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l’enlèvement des quelque 200 lycéennes nigérianes par le groupe islamiste Boko Haram, les recherches se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée des équipes promises par les pays occidentaux.

 

Des habitants de Chibok indiquaient jeudi après-midi 8 mai avoir vu des groupes d’étrangers dans l’Etat de Borno. Les chancelleries occidentales ont confirmé leurs présences au Nigeria. Ce vendredi, le porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis à Abuja a déclaré que les équipes étaient arrivées, sans préciser où elles se trouvaient dans le pays.

D’après l’annonce faite par Washington en début de semaine, ces équipes seraient composées de moins de dix militaires, de spécialistes du département américain de la Justice et de membres du FBI. De son côté, le Foreign Office britannique a annoncé dans un communiqué que ses experts étaient également arrivés sur place.

 

Redorer le blason

Quant aux militaires nigérians, très fortement critiqués pour leur incompétence, ils essaient de se dédouaner et de redorer leur blason.

Lors d’une conférence de presse ce vendredi à Abuja, le général Chris Olukolade, porte-parole du ministère de la Défense, a sous-entendu que les recherches étaient ralenties sur le terrain par de mauvaises informations. Il a toutefois assuré que cela ne remettait pas en cause la collaboration avec les populations et a fait savoir que les forces nigérianes menaient des opérations jour et nuit pour retrouver les quelque 200 lycéennes.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Insécurité au Sahel: Dakar, pôle de coopération et stratégique du dispositif français (ministre)

 

 

2014-05-11 aps.sn

 

Dakar, 11 mai (APS) – La France a jeté son dévolu sur la capitale sénégalaise qui va abriter le pôle de la coopération française et la stratégie du commandement d’anticipation dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, a indiqué dimanche le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian.

 

‘’Nous souhaitons que ce soit à partir d’ici (Dakar) et à partir de Libreville (Gabon) que se fasse la stratégie du commandement d’anticipation pour le contrôle du périmètre régional. C’est à partir d’ici que se fait la coopération et c’est également à partir de Dakar que se préparent sur l’ensemble de la région les interventions si nécessaire’’, a dit M. Le Drian au sortir d’une audience avec son homologue Sénégalais Augustin Tine.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était en visite au Sénégal ce dimanche, dans le cadre d’un déplacement en Afrique de l’Ouest qui le conduira en Côte d’Ivoire et en Mauritanie. A l’issue d’un entretien avec le ministre des Forces armées du Sénégal, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la coopération entre Dakar et Paris en matière de défense.

 

‘’Notre présence à Dakar est historique, elle est maintenue et même renforcée qualitativement dans le nouveau schéma d’organisation des forces françaises en Afrique. Nous avons décidé que ce nouveau schéma donne un rôle stratégique aux Eléments français au Sénégal (EFS)’’, a-t-il expliqué.

 

Depuis avril 2012, Dakar et Paris sont liés par un nouvel accord de coopération militaire qui institue les Eléments Français au Sénégal et remplace celui de 1974. Les 1200 militaires qui composaient les anciennes Forces françaises du Cap-Vert ont fait place aux EFS avec un effectif de 350 hommes.

 

Interrogé par les journalistes, il a souligné que son déplacement à Dakar entre dans le cadre ‘’d’une affirmation de la bonne coopération’’ entre Paris et Dakar, surtout en matière de défense. ‘’S’il y a des risques aussi (lié au terrorisme notamment) c’est à partir de Dakar que se préparent les opérations de prévention. Nous pouvons dire que c’est la pérennité de notre présence à Dakar’’, a-t-il insisté.

 

A Dakar Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

 

Il a ensuite rencontré les personnels des Eléments français au Sénégal pour une présentation du dispositif de coopération militaire français dans la sous-région.

 

La nouvelle convention entre Paris et Dakar ne prévoit plus que la France intervienne pour aider le Sénégal en cas d’agression extérieure ou de crise armée interne. Elle se base sur une relation d’échange d’information concernant les menaces à la sécurité dans la sous-région et au plan international. Il intègre également un volet formation des soldats sénégalais par les militaires français présents au Sénégal.

 

Pour mieux lutter contre les groupes djihadistes actifs dans la zone sahélienne, Jean-Yves Le Drian a dévoilé, jeudi dernier, le nouveau dispositif militaire français. Il est articulé autour de quatre pôles dans la région du Sahel: N’Djamena (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso).

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

11/05/2014 afriquejet.com (Pana)

 

Une réunion des attachés de défense et des conseillers en sécurité des pays du Sahel membres du Processus de Nouakchott s’est déroulée vendredi 9 mai au siège de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Bamako, a appris la PANA samedi, de source officielle.

 

Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel et l’évolution du processus de Nouakchott et les prochaines étapes.

 

La rencontre a aussi encouragé les attachés et les conseillers en matière de défense et de sécurité à servir d’interface entre la MISAHEL, les services de sécurité des pays et les partenaires opérationnels.

 

Les participants se sont préoccupés de la situation en Libye, au Nord du Mali et du Nigeria. Ce contexte, selon eux, nécessite d’accélérer la mise en place d’un mandat d’arrêt africain pour les personnes accusées d’actes terroristes.

 

La réunion a préconisé la mise sur pied de patrouilles mixtes sur le modèle de ce qui se fait déjà à la frontière entre le Tchad et le Soudan.

 

Cette réunion des attachés de défense et de conseillers en sécurité est préparatoire à la réunion des ministres de la Défense des pays de la bande sahélienne prévue dans les jours à venir.

 

Enclenché en mars 2013 par l’Union africaine, le Processus de Nouakchott vise à renforcer la coopération sécuritaire et l’échange de renseignements dans la bande sahélienne.

 

Onze pays sont partie prenante de ce Processus : l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée , La Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Tchad.

 

Cette rencontre de Bamako a regroupé les représentants de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Libye, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad, ainsi que des représentants de la CEDEAO, des forces de défense maliennes, de la Force Serval et de la MINUSMA.

 

Réunis en février dernier à Niamey, les chefs de renseignements des pays de la sous-région ont fait le constat que l’échange d’informations entre services prenait parfois du retard et qu’il fallait communiquer plus vite les informations de terrain urgentes grâce aux meilleurs outils techniques et à l’instauration d’une plus grande confiance entre tous les acteurs.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le ministre francais de la Défense en visite lundi en Mauritanie

 

11/05/2014 mauritanie-web.com

 

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, est attendu lundi à Nouakchott , la capitale mauritanienne, dernière étape d’une tournée sous-régionale en Afrique de l’Ouest, qui l’a déjà conduit en Côte d'Ivoire et au Sénégal, a appris dimanche la PANA.

 

Cette visite intervient dans un contexte marqué par un regain des activités des groupuscules terroristes au Mali, frontalier de la Mauritanie sur environ 2000 km, notent les observateurs.

 

Ainsi, on évoque un redéploiement des forces françaises de l’opération "Serval" qui avait permis, à partir de janvier 2013, la libération du Nord-Mali occupé par des mouvements djihadistes issus de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).

 

Dans cette perspective, la Mauritanie, à l’instar de quelques autres pays de la sous-région du Sahel, devrait être sollicitée, croient savoir les observateurs.

 

La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, rappelle-t-on, forment le G5 du Sahel, considéré comme la ligne de front de la lutte contre le terrorisme islamiste.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

 

10 mai, 2014 – BBC Afrique

 

L'ancienne coalition rebelle Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 a nommé vendredi et samedi à Ndélé (nord-est) un nouvel état-major.

 

Le nouveau chef d'état-major est le "général" Joseph Zoundéko. Son adjoint est le "général" Al Khatim.

 

Une centaine d'officiers de l'ex-Séléka ont participé à la réunion, parmi eux figuraient les "généraux", Nourreddine Adam et Mohamed Moussa Dhaffane, les anciens numéros 2 et 3 du régime de Michel Djotodia, premier président musulman qui a pris le pouvoir à Bangui à la tête de cette coalition le 24 mars 2013.

 

Au début de cette année, les ex-Séléka ont été contraints de quitter Bangui par les forces internationales.

 

Les participants à cette réunion de réorganisation de l'ancienne coalition, espère que cet état-major pourra canaliser ses anciens éléments éparpillés dans le pays et à l'étranger, assurer le contrôle de chaque groupe et assurer la sécurité du peuple.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Lycéennes enlevées: des experts français au Nigeria

 

11 mai 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Une équipe spécialisée dans le renseignement «humain et technique» a été dépêchée par l'Elysée pour participer aux recherches des 223 jeunes filles enlevées.

 

Une équipe d’experts français spécialisés dans le renseignement «humain et technique» est arrivée samedi au Nigeria pour participer aux recherches des plus de 200 lycéennes enlevées par la secte islamiste Boko Haram.

 

Selon l’Elysée, «cette mobilisation d’experts français, pointus dans ces domaines, répond à la demande faite par le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, lors de son échange téléphonique avec le président de la République le 7 mai».

 

François Hollande avait alors assuré que la France allait renforcer son aide au Nigeria pour lutter contre les exactions de la secte islamiste. Il avait fait part de «sa volonté d’intensifier la coopération avec le Nigeria en matière de renseignement, en y associant les pays de la région, pour que ce groupe terroriste ne puisse plus mener de telles actions».

 

Boko Haram avait attaqué un lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et enlevé 276 adolescentes, dont 223 sont toujours captives, selon la police.

 

Après une relative indifférence initiale des autorités et à l’étranger, la mobilisation des familles et la revendication lundi dernier du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui en a fait des «esclaves» et veut les «vendre», ont fini par susciter l’émotion et la solidarité internationales.

 

Des experts américains et britanniques sont déjà arrivés dans le pays pour participer aux recherches. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

 

11 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré le président sénégalais Macky Sall, dimanche à Dakar, estime qu’"il peut y avoir des risques de contagion" du groupe islamiste présent au Nigeria vers d’autres pays africains.

 

"S’il y a quelque part un vide sécuritaire, les terroristes peuvent y trouver" l’occasion de dérouler leurs activités, a-t-il averti.

 

L’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria par Boko Haram "a provoqué l’indignation de la communauté internationale", a-t-il fait remarquer Le Drian, soulignant "la nécessité d’agir" contre le terrorisme en Afrique.

 

"Le terrorisme en Afrique est une menace globale. Ce qui se passe au Nigeria, avec Boko Haram, est horrible. C’est le retour de l’esclavage assumé", a ajouté le ministre français.

 

En parlant d’esclavage, il a fait allusion à la décision du chef du groupe islamiste armé, Abubakar Shekau, de "vendre" les filles enlevées depuis le 14 avril dernier comme "des esclaves".

 

Jean-Yves Le Drian effectue, depuis plusieurs jours, une tournée africaine. Il est déjà allé en Côte d’Ivoire. Après le Sénégal, il se rendra en Mauritanie.

 

La France a positionné des troupes dans plusieurs pays africains, où elle dit vouloir combattre le terrorisme.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:45
Comment Boko-Haram s'est procuré des véhicules blindés légers ?

 

11 Mai 2014 par Alwihda Info

 

Un Panhard VBL français pour certains, un Cobra Otokar turque pour d'autres, ce qui est sûr, Boko-Haram n'a pas fabriqué tout seul les deux véhicules blindé léger qu'on aperçoit dans la dernière vidéo diffusée par le groupe terroriste, revendiquant l'enlèvement des centaines de lycéennes au Nigeria. Abubakar Shekau, le chef est même adossé sur l'un des deux. Les blindés semblent bien fonctionner puisqu'on aperçoit les pivotements du tourelleau armé.

 

Le Panhard VBL est un véhicule blindé léger permettant d'effectuer des reconnaissances ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques NBC (arme soit nucléaire, soit biologique, soit chimique ou radiologique). Il est aérotransportable, hélitransportable, parachutable et amphibie. Il a été développé à partir des années 1980 par la société française Panhard General Defense. Il est entré en service dans l'armée de Terre française en 1990. Ce véhicule ne peut être vendu qu'avec l'autorisation du gouvernement français.

 

Le VBL est en service dans 16 armées. Parmi les pays africains, le Nigeria en dispose 72, le Cameroun 5, le Niger 7, le Bénin 10, le Gabon 12, Djibouti 17 et le Rwanda 16.

 

En 2009, vingts deux VBL ont été fabriqués en avance pour la force épervier, "prêts à être livrés rapidement pour des opérations de maintient de la paix au Tchad", précise le constructeur.

 

Le Cobra est un véhicule blindé fabriqué par Otokar, en utilisant de nombreux composants de l'American HMMWV1,2. Le premier Cobra a été livré à l'armée turque en 1997.

 

L'armée nigériane a abandonnée à plusieurs reprises du matériel militaire lors de débandades suite à des combats contre Boko-haram qui en fait désormais la collection. Il n'est pas exclut aussi que des soldats nigérians coopèrent avec Boko-Haram.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 16:45
La Légion retrouve l'Adrar des Ifoghas

 

11-05-2014 2e REG - Réf : 549 | 1789

 

Les unités du Groupement tactique désert Vercors déployées dans le cadre de l'opération SERVAL ont mené, du 16 mars au 10 avril 2014, des actions d'envergure au Nord Mali. Le détachement des sapeurs-légionnaires du 2°REG a été engagé quasiment au complet pour cette opération baptisée JORASSES, afin d'appuyer les cavaliers du 4e RCh et les fantassins du 7e BCA dans leur missions.

 

Dans les pas de leur frères d'armes légionnaires

Sous une chaleur torride proche de 50°C, progressant en tête de la colonne, les légionnaires sapeurs d'assaut ont ouvert la route longue de 550km à l'ensemble des unités ; cet axe reliant la PfOD de Gao à la PfDR de Tessalit est essentiel pour la force car il est emprunté pour toutes les opérations. Ensuite, durant près de 3 semaines menées tambour battant, se sont succédées les missions d'ouverture d'itinéraire dans les montagnes de l'Adrar des Ifoghas, de fouilles opérationnelles ou de manœuvres de force afin de dégager les véhicules ensablés. Le massif de Tirghar Ghar, axe d'effort du GTD Vercors, a conduit les sapeurs légionnaires à fouler les collines et les routes empruntées quelques mois plus tôt par leurs frères d'armes des unités de Légion de la 6e BLB et de la 11e BP.

 

La sueur épargne le sang

Le climat du Mali a néanmoins mis à rude épreuve les légionnaires lourdement équipés, progressant souvent à pieds afin de reconnaitre les axes, d'approcher les caches et de sécuriser les zones d'installation des unités. Grâce à leur préparation exigeante menée dans les mois précédant le déploiement, les légionnaires ont pu démontrer une fois encore que l'aguerrissement des unités légion n'est pas une légende et que l'entrainement paie une fois sur le terrain.

En ouvrant la route aux unités engagées à la tête du GTD Vercors, en appuyant les unités la 27e Brigade d'infanterie de montagne qui le compose et en mettant à jour plusieurs caches de matériel logistique, les sapeurs légionnaires du 2 ont, dans le plus pur esprit légionnaire, été fidèle à l'article 6 de leur code d'honneur : « la mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout » .

Parallèlement, ceux qui été chargés d'appuyer les unités de la PfOD de Gao n'ont pas chômé en poursuivant les travaux de FP (Force Protection), les interventions sur les UXO (Unidentified Explosive Object) et la mission d'appui génie des patrouilles dans le grand Gao.

La PfOD de Gao à peine rejointe, les légionnaires du plateau d'Albion se préparent déjà à la quitter pour de nouvelles missions d'appui génie.

Rien n'empêche !

 

Lexique :

PfOD : plate-forme opérationnelle désert.

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:45
Réorganisation au Sahel : les opérations Serval, Epervier et Sabre réunies sous un même nom et un commandement unique

07.05.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Pour l'heure, la réorganisation du déploiement de 3 000 soldats français dans la bande sahélo-saharienne reste sous le commandement de l'opération Serval et du général Marc Foucaud. Mais la future répartition entre quatre pôles d'intervention régionaux à Gao au Mali (Serval), N'Djamena au Tchad (détachement air, Epervier), Niamey au Niger (drones, renseignement), Ouagadougou au Burkina-Faso (forces spéciales pour Sabre) devrait entraîner la fin des opérations Serval, Epervier et Sabre, du moins sous ces noms-ci

 

L'opération globale, consacrée officiellement au contre-terrorisme (confère le discours de Washington de Jean-Yves Le Drian le 24 janvier), changera de nom et son commandement unique sera positionné au Tchad. La base logistique sera installée à Abidjan en Côte d'Ivoire.

 

Nous sommes là dans le symbolique même si l'on sait que le choix des noms des opérations fait toujours l'objet du plus grand soin à l'état-major des armées, avec propositions, validations...

 

Si vous avez des idées pour le nom de cette opération, n'hésitez pas à avancer des pistes en commentaires... ;)

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