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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:45
Atalante: Le Floréal rejoint la force européenne de lutte contre la piraterie

 

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Le 18 avril 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal a rejoint l’opération Atalante.

 

La mission principale de la frégate Floréal est de fournir une protection aux navires affrétés par le programme alimentaire mondial (PAM) ou par l’African Union Mission in Somalia (AMISOM), dont dépend une large partie de la population somalienne, ainsi qu’aux navires marchands. Elle doit également recourir aux moyens nécessaires, y compris l'usage de la force, pour dissuader, prévenir et intervenir face à tout acte de piraterie sévissant dans la région. Enfin, la frégate Floréal contribue à la formation des acteurs locaux et coopère avec les marines locales afin de leur donner les moyens de lutter elles-mêmes contre la piraterie maritime.

 

L’action des bâtiments de la force Atalante, en coopération avec les autres forces maritimes engagées, la mise en œuvre des bonnes pratiques de dissuasion (Best Management Practices) par les armateurs eux-mêmes et la création d’un couloir sécurisé, l’International Recommended Transit Corridor (IRTC), dans le golfe d’Aden ont permis d’endiguer la menace de la piraterie dans la zone, faisant de l’opération un véritable succès européen.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F. Du 6 décembre 2013 au 6 avril 2013, elle a assuré le commandement de cette opération européenne aux ordres du contre-amiral Bléjean embarqué, avec son état-major, sur le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco.

Atalante: Le Floréal rejoint la force européenne de lutte contre la piraterie
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:45
RCA : le défi logistique

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Toutes les opérations de la force Sangaris, conduites sur une zone d’action désormais étirée sur plus de 1 000 km d’Ouest en Est, nécessitent une manœuvre logistique importante.

 

Elles se réalisent dans un environnement particulièrement contraint : pays enclavé situé à 1 500 km de la côte et dont M’Poko est le seul aéroport à pouvoir accueillir des gros porteurs, et infrastructures routières sommaires et propres à un pays en difficulté. Face à ces contraintes, l’engagement des logisticiens sur le terrain est fondamental : chaque semaine les camions logistiques parcourent plus de 1000km de piste chacun pour ravitailler les unités déployées dans le pays. Le détachement distribue chaque semaine plus de 150m3 de carburant, 100 000 bouteilles d’eau, 15 000 rations de combat, 10 000 repas chauds. Les aéronefs français et alliés permettent de compléter le ravitaillement de nos unités. Le camp de M’Poko quant à lui accueille à la fois Sangaris, la MISCA, les forces centrafricaines, et des milliers de déplacés. Un village de toile est sorti de terre pour accueillir en quelques jours jusqu’à 1 200 Français dans un camp qui en accueillait seulement 200 auparavant. Malgré de fortes contraintes, on observe une évolution constante à la hausse sur le camp M’Poko : infrastructures, repas à l’ordinaire, eau, énergie, par exemple.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 11:55
Mali : 500 heures de vol pour le détachement Reaper

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 31 mars 2014, deux mois et demi après sa mise en service,  le détachement Reaper a passé le cap des 500 heures de vol au profit de l’opération Serval.

 

Quelques jours après son arrivée sur le sol africain, le 16 janvier dernier, le drone français réalisait ses premières missions opérationnelles dans le ciel malien. Dès lors, les missions se sont succédées à un rythme soutenu, et les équipages, constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers renseignement et d’interprétateurs d’images, ont été très largement mis à contribution. Le Reaper aura fait au cours de ces quelques semaines la démonstration de ses capacités et se sera imposé comme un élément clé des moyens ISR (identification, surveillance, reconnaissance) mis en œuvre par les armées françaises.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:45
Mali : libération de cinq otages maliens le 17 Avril dernier

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 16 au 17 avril, les forces françaises au Mali ont conduit une opération dans la région nord de Tombouctou sur une cible mobile identifiée comme étant un groupe armé terroriste.

 

Les moyens aéromobiles et terrestres ont permis de libérer cinq personnes qui étaient retenues en otage et de neutraliser une partie du groupe terroriste.

 

Ces ex-otages sont des employés maliens du comité international de la Croix Rouge (CICR) qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:45
Côte d’Ivoire : Opération de présence dans la région de Divo

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 21 mars 2014, un élément de la force Licorne a mené une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans la région de Divo, à 200 km au nord-ouest d’Abidjan.

 

Le peloton d’éclairage et d’investigation (PEI) de l’escadron « Alpha » de la force Licorne composé d’une trentaine de militaires et accompagné d’une section du 1er Bataillon de Commandos Parachutistes (1er BCP) des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a effectué des patrouilles pendant quatre jours à Divo et à Grand Lahou, situés à environ 100 km au sud de la ville et à 150 km d’Abidjan.

 

Les OPMD ont pour objectifs de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du terrain. A Divo, les militaires français ont distribué une cinquantaine de kits scolaires au profit des élèves et professeurs des établissements scolaires de la ville, ainsi qu’une cinquantaine de livres pour enrichir la bibliothèque d’un lycée.

 

Enfin, tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe santé a reçu en consultation cent-vingt adultes et enfants, a réalisé de nombreux soins, et a distribué des médicaments dans le cadre des actions d’aide médicale à la population (AMP).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:45
Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135

 

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2014, sur la plateforme de N’Djaména, les pilotes et les avions (Rafale) du détachement de chasse en mission depuis deux mois et un C-135 ravitailleur, en mission depuis un mois au Tchad, ont été relevés.

 

Durant quelques heures, les personnels du soutien technique se sont relayés pour configurer les avions. Ce détachement, comme son prédécesseur, participera de jour comme de nuit, à des missions d’appui feu et de renseignement au profit des opérations Serval au Tchad et au Mali, et Sangaris en Centrafrique.

 

Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Afrique Centrale et de l’Ouest) contrôle, depuis la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun, tous les moyens aériens français dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA), hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre.

Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
photo SGC Kévin Congini - Armée de l'Air

photo SGC Kévin Congini - Armée de l'Air

 

30/04/2014 Sources EMA

 

Le 23 avril 2014, le général de brigade Joël Rode, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a rencontré Madame Ursula von der Leyen, ministre de la Défense en Allemagne.

 

Lors de cette rencontre sous le hangar allemand de la base aérienne des FFDj, le COMFOR, accompagné du commandant de la BA 188, le colonel Sabéné et du chef de l’état-major des FFDj, le colonel Jovanovic, s’est entretenu avec la ministre allemande. Le général lui a rapidement présenté l’organisation et les missions des FFDj, les nombreux domaines de coopération franco-allemande à Djibouti et souligné les possibilités de renforcer encore la relation bilatérale. Le soutien logistique et opérationnel apporté par les FFDj aux moyens allemands engagés dans l’opération Atalante a été largement souligné par Madame von der Leyen.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Sangaris : escorte d’un convoi de l’OIM

 

28/04/2014 Source EMA

 

Le 21 avril 2014, la force Sangaris a escorté un convoi de l’OIM (organisation internationale pour les migrations) de 90 musulmans, peuls, essentiellement femmes et enfants souhaitant quitter Bangui pour rejoindre Bambari, d’où ils sont originaires.

 

L’appui de la MISCA a facilité la sortie de Bangui et le franchissement de PK 12 qui se sont déroulés sans difficulté. Le travail préparatoire qui avait été réalisé à Bambari par la MISCA, les forces de sécurité centrafricaines, les autorités de la ville et le GTIA SCORPION a permis un très bon accueil de ces peuls par la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : escorte d’un convoi de l’OIM
Sangaris : escorte d’un convoi de l’OIMSangaris : escorte d’un convoi de l’OIM
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Mali : Désengagement du radar GIRAFFE

 

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 3 avril 2014, le système radar GIRAFFE a été désengagé du Mali après avoir servi pendant huit mois la force Serval.

 

Ce système de détection et de contrôle tactique (SDCT) a assuré la sécurité du volume d’approche et la régulation du trafic aérien de l’aéroport de Gao entre les mois d’août 2013 et de mars 2014, contrôlant près de 4000 mouvements. Il a également permis d’assurer, en toutes circonstances, dans son volume de détection, la sécurité des aéronefs de l’ONU et des organisations humanitaires vis-à-vis du trafic militaire engagé dans les opérations aériennes.

 

Interconnecté par liaisons de données tactiques aux centres de conduites des opérations aériennes métropolitains et de théâtre, ainsi qu’au centre de management de la défense dans la 3edimension (CMD3D) co-localisé, il a également contribué à l’accomplissement d’une centaine de missions aériennes de reconnaissance et d’appui aux opérations terrestres et à la remontée des informations de situation aérienne en temps réel vers les centres de décision.

 

Mali : Désengagement du radar GIRAFFE

Opéré par un personnel aguerri, le radar GIRAFFE a entre autre démontré son aptitude réactive à la projection par aérotransport et sa capacité à mettre à disposition de la conduite des opérations aériennes militaires et de gestion des crises des capacités de détection, de surveillance, de conduite, de coordination et de contrôle tactique remarquables.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA. Simultanément, la force Serval conduit son allègement, en coordination avec les FAMA et la MINUSMA, et devrait atteindre les 1000 hommes à la fin du printemps 2014.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Le 24 avril 2014, sur le camp M’Poko, une équipe de techniciens de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) du sous-groupement aéromobile (SGAM) a effectué le contrôle technique d’un hélicoptère Puma.

 

Cette opération de type « 300 heures » (appelée ainsi car elle est réalisée toutes les 300 heures de vol) est conséquente car elle demande l’entretien de toutes les parties tournantes de l’aéronef (rotor, moteurs). Par le contrôle de chaque élément elle garantit la sécurité des vols. « Cette opération de maintenance est la plus lourde qu’on puisse réaliser sur le théâtre, précise le lieutenant Fabien, elle demande environ une semaine d’entretien mécanique. Demain nous procèderons aux vols techniques».

 

En France, ce type d’entretien est plus long. Mais sur un théâtre d’opérations les impératifs opérationnels ne permettent pas de prendre ces délais, c’est pourquoi une équipe se consacre à cette mission à temps complet. Cinq personnes travaillent sur l’aéronef : deux « avio » (avionique, radiocommunication et navigation) et trois « cell-mot » (cellule et moteur). Il faut y associer les techniciens sans qui l’équipe ne pourrait travailler : une équipe d’approvisionneurs, chargée entre autres de fournir les pièces de rechange, un chef d’atelier, un contrôleur, qui s’assure que les opérations de maintenance sont faites dans les règles de l’art, et un documentaliste, qui tient à jour le « carnet d’entretien » de l’aéronef qui le suit tout au long de son emploi dans les forces. Lorsque l’opération de maintenance est terminée, le lieutenant Fabien signe l’approbation pour remise en service. « Ma signature libère la machine et je peux ensuite la rendre au pilote ».

 

Affectés au 3e régiment d’hélicoptères de combat à Etain, les vingt-cinq mécanos travaillent chaque jour à la maintenance des six hélicoptères Puma et des deux Gazelle de l’armée de terre qui composent le SGAM de l’opération Sangaris. Ces techniciens sont un rouage essentiel dans le maintien en condition opérationnelle des capacités aéromobiles de la force.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAMSangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM
Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAMSangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 10:45
EUFOR RCA : une compagnie du 152e RI arme la force de l’UE

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Le 30 avril, la France a engagé une compagnie de combat d’infanterie au sein de la mission européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA). Cette unité provient du GTIA Savoie de la force Sangaris, comme cela avait été initialement planifié.

 

Les effectifs français au sein de EUFOR RCA sont désormais de 160 hommes. A terme, les armées françaises contribueront à cette mission à hauteur de 450 militaires.

 

Parallèlement, le 30 avril, l’Union européenne a déclaré la capacité opérationnelle initiale de l’EUFOR RCA.

 

Le 1er avril, l’Union Européenne a annoncé le lancement de la mission EUFOR RCA, dont la France est nation cadre. Elle est commandée par le général de division Philippe Pontiès.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:45
Serval : point de situation du mercredi 30 avril

 

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours des six derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une dizaine effectuées par les avions de chasse. 25 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Au cours de la semaine dernière, les forces françaises ont conduit une opération ayant abouti à la neutralisation d’un groupe armé terroriste. Cette action d’opportunité a été conduite au Nord de Kidal contre un groupe identifié comme hostile. Elle a permis de neutraliser, c’est-à-dire de mettre hors d’état de nuire, les membres de ce groupe, dont un combattant qui a été tué et deux individus, qui ont déposé les armes et ont été remis à l’UNICEF. De façon générale, les opérations conduites par la France au Mali impliquent aussi bien les forces conventionnelles que les forces spéciales, avec une combinaison de moyens terrestres, aéromobiles et aériens. Pour ce qui est de cette action, elle a été conduite majoritairement par des éléments des forces spéciales. L’exploitation de cette action se poursuit actuellement.

 

L’action des détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA a quant à elle permis de poursuivre l’accompagnement des forces africaines dans leur sécurisation de la zone. Cette semaine, les DLAO ont notamment participé à trois actions bien représentatives de ce qui est fait aujourd’hui au Mali.

 

Le 22 avril, à Tessalit, dans le cadre d’une mission de sécurisation dans la ville de Tessalit, un détachement du GTIA Siguides forces armées maliennes, appuyé par le DLAO1, a mené des patrouilles dans les divers secteurs de la ville afin de sensibiliser les populations sur les dangers des IED et d’affermir la présence des FAMA dans la ville.

 

Le 28 avril 2014, le DLAO1 s’est rendu aux abords de l’Adrar de Tiraouanine afin de détruire des restes de munitions non explosées, qui avaient été découvertes par le GTIA Elou. Les équipes EOD et le DLAO1 se sont rendus sur place pour éliminer les déchets, afin que ces munitions ne représentent plus aucun danger pour la population.

 

Enfin, le 24 avril, lors d’une opération dans la région de Kidal, le DLAO 2 a découvert une cache d’armes dans le désert. Après reconnaissance de la zone, les recherches ont permis de mettre à jour des munitions prêtes à être utilisées comme engins explosifs improvisés. Il s’agissait de 7 munitions de type obus de 122 mm et d’obus de mortiers de 120 mm. Ces munitions ont été détruites par l’équipe EOD du DLAO 2.

 

La montée en puissance des forces maliennes et de la MINUSMA dans l’appropriation de ces missions illustre le changement de phase de nos opérations dans la région.

 

L’intervention militaire française au Mali a permis de mettre fin à l’organisation industrielle du terrorisme au Mali grâce à une stratégie en trois temps : arrêt(de la descente des terroristes vers la capitale), neutralisation(destruction des sanctuaires terroristes), et transfert(à nos partenaires maliens, aux pays du champ, mais aussi à l’ONU et à l’UE). Aujourd’hui, au Mali, un président puis un parlement ont été élus démocratiquement. Peu à peu, l’État malien se reconstruit. Progressivement, la vie économique reprend son cours.

 

Pour frapper encore plus efficacement la menace, les armées vont progressivement poursuivre la pression au-delà des frontières maliennes sur l’organisation terroriste régionale, en régionalisant les opérations dans la bande sahélo-saharienne, afin de ne laisser ni impunité ni liberté de mouvement à ces groupes qui menacent l’ensemble des pays du Sahel. Il s’agit de la suite logique des opérations conduites au Mali.

 

Ce processus vise à entrer progressivement dans une logique régionale de la conduite des opérations. Ce changement de phase sera marqué par la mise en place du commandement de cette opération à Ndjamena, au Tchad. Cette bascule a déjà été marquée par des étapes intermédiaires.

 

Depuis le 31 mars, les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne sont regroupées sous un commandement unique, celui du général de division Foucault.

 

Le 09 avril 2014, le CEMA s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne (BSS) : ces derniers s’y réunissaient pour la première fois afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne.

 

La mise en place de cette régionalisation se poursuit, notamment avec les travaux d’aménagement à N’Djamena qui devront permettre d’accueillir fin mai le poste de commandement unique de ces opérations, qui basculera ainsi du Mali au Tchad.

 

Dimanche 27 avril, le général de brigade Patrick BRETHOUS, chef du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), accompagné d’une délégation, est arrivé au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 30 avril
Serval : point de situation du mercredi 30 avril
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:45
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014



30/04/2014 Source EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 23 au 29 avril 2014.

 

La force Sangaris est déployée en appui de la MISCA sur le territoire centrafricain. Les éléments du dispositif Sangaris sont engagés à l’Ouest du pays, de Beloko à Bangui, avec le GTIA Dragon, à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, et à l’Est du pays de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion.

 

A Bangui

Dans la capitale centrafricaine, la situation reste globalement calme, ce qui se traduit par une reprise des activités économiques. Ainsi cette semaine, 79 établissements scolaires sont ouverts, soit 5 de plus que la semaine précédente. Parallèlement, 33 centres de santé sont aujourd’hui opérationnels, de même que 18 marchés actifs. 80 vols ont été réalisés par des compagnies aériennes au mois d’avril, contre 40 au mois de janvier, la force Sangaris continue d’appuyer la MISCA dans la sécurisation de la ville, et principalement dans les 3ème et 5ème arrondissements, ainsi qu’à la sortie nord de la capitale (quartier PK12).

Ce calme relatif a été altéré, cette semaine, par la résurgence de tensions principalement dans le 3e arrondissement. Dans la nuit du 24 au 25 avril dernier, en particulier, un accrochage a eu lieu dans le 3e arrondissement à proximité du PK5. Des éléments français qui observaient une maison suspecte ont été pris à partie par plusieurs individus armés. Les militaires français ont immédiatement riposté et manœuvré. Avec l’aide de renforts, ils ont pu réduire cette résistance et sécuriser le quartier après plusieurs heures d’accrochage.

Le GTIA Savoie a poursuivi l’application des mesures de confiance dans Bangui. La détermination et l’impartialité affichées ont permis le démontage de check-points illégaux et la saisie d’armements.

Enfin, le 30 avril, un élément du GTIA Savoie a basculé au sein de la force européenne EUFOR RCA, comme cela avait été initialement planifié. Les effectifs français au sein de cette force européenne sont désormais de 160 hommes.

 

Dans l’ouest

La mission principale de la force Sangris dans l’Ouest reste le contrôle de l’axe logistique Béloko-Bangui qui relie le Cameroun à la capitale.

Environ 300 véhicules ont emprunté cette semaine la Main Supply Road (MSR). La moitié de ces camions ont choisi de circuler sans protection, signe de l’amélioration du sentiment de sécurité sur cet axe. La part de la MISCA dans l’escorte des convois est également en augmentation par rapport à la force Sangaris qui n’a escorté que 65 véhicules cette semaine. Le bon acheminement de ces véhicules jusqu’à Bangui est primordial car il permet le ravitaillement de la capitale qui abrite le quart de la population centrafricaine.

La situation est donc stable, même si le GTIA Dragon reste confronté à quelques groupes armés résiduels, notamment dans la région de Beloko.

Ainsi, le 23 avril, la force Sangaris y a sécurisé une distribution alimentaire au profit de la population, menacée par un petit groupe de pilleurs. Le 26 avril, la force Sangaris a dû intervenir contre un groupe d’une vingtaine de coupeurs de route qu’elle a délogés. Depuis, les opérations de contrôle de zone et les opérations héliportées se poursuivent pour maintenir la stabilité de la zone.

Les forces françaises sont encore présentes à Bossangoa mais sont en cours de relève par un contingent camerounais de la MISCA.

 

Dans l’est

Dans l’Est du pays, la force Sangaris a basculé son centre de gravité vers Bambari, afin de prendre en compte les zones de frictions concentrées dans le triangle Sibut / Dekoa / Grimari. Cette bascule a permis le démontage de plusieurs check points illégaux, participant ainsi au rétablissement de la libre circulation dans cette zone. A Grimari, la situation se stabilise, malgré quelques accrochages, le 29 avril, entre groupes armés. Le GTIA s’est interposé afin de ramener le calme dans la ville et apaiser les tensions.

A Bambari, la visite du général Soriano, commandant la force Sangaris, a permis de réunir les autorités militaires et les responsables locaux. Toutes les parties présentes ont réaffirmé leur confiance mutuelle et leur détermination à poursuivre l’application des mesures de confiance.

La situation reste calme entre Grimari et Bria.

Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 19:45
EUFOR RCA en charge de la sécurité à l'aéroport de Bangui

 

Bruxelles, le 30 avril 2014 EEAS ref 140430/02

 

À partir d'aujourd'hui, l’opération EUFOR RCA prend en charge la sécurité et la protection de l’aéroport de Bangui, en relève de la force française Sangaris. Ce transfert d’autorité est intervenu à midi, heure de Bangui, et fait suite à la déclaration par le général Philippe Pontiès, Commandant de l'opération, de la capacité initiale opérationnelle de la force.

 

Ce même jour, les premiers éléments du contingent estonien sont arrivés à Bangui, consolidant ainsi le déploiement européen en République Centrafricaine. La montée en puissance se poursuivra jusqu’au mois de juin pour atteindre la pleine capacité opérationnelle.

 

Lancée par le Conseil de l’Union européenne le 1er avril 2014, cette opération s’inscrit dans le cadre de la résolution 2134 du Conseil de sécurité des Nations Unies et vise, en appui de la force de l’Union Africaine MISCA, à contribuer au rétablissement d’un environnement stable et sécurisé dans la ville de Bangui. Elle permettra par ailleurs aux organisations internationales et non gouvernementales de consolider leur action au profit des populations les plus vulnérables ainsi que la poursuite des projets humanitaires et de développement soutenus par l’Union européenne dans la capitale centrafricaine.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:45
Défense : la carte des pays africains qui dépensent le plus

 

25/04/2014 Par Rémi Carayol - Jeuneafrique.com

 

Dans les pays développés, la course aux armements s'essouffle. C'est loin d'être le cas en Afrique, où les budgets militaires enflent, voire explosent.

 

C'est un constat du Sipri, l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, qui fait référence en la matière : pour la deuxième année consécutive, les dépenses militaires sont en baisse dans le monde (- 0,4% en 2012, - 1,9% en 2013). Le jour où le concert des nations décidera d'en finir avec la course aux armements n'est cependant pas arrivé. Car si les pays développés, atteints par la crise, ont revu pour la plupart leurs budgets de défense à la baisse - dont les États-Unis (- 7,8% en 2013), il n'en va pas de même pour les pays du Sud.

Le dernier rapport du Sipri, publié le 14 avril, note que là où l'on se développe, en Asie, en Amérique latine, au Moyen-Orient ou en Afrique, les dépenses augmentent. Voire explosent, comme en Arabie saoudite, passée en un an du septième au quatrième rang mondial.

 

>> Lire aussi : Armement en Afrique : un business en plein boom

 

L'Afrique n'est pas en reste. Selon le Sipri, c'est le continent où la hausse est la plus forte (+ 8,3 % en un an). En 2013, les États africains ont affecté 44,9 milliards de dollars à leurs armées. C'est très loin des dépenses mondiales (1 747 milliards) et même en deçà du seul budget militaire de l'Inde, mais l'effort est tout de même spectaculaire. En 2013, l'Algérie est ainsi devenue le premier pays africain à avoir franchi le seuil des 10 milliards de dollars (+ 8,8 % en un an) et l'Angola, en deuxième position sur le continent avec 6,1 milliards, a vu son budget de défense croître de 36 %. Le pays lusophone dépasse l'Afrique du Sud (4,1 milliards) : une première.

 

>> Lire aussi : Afrique du Nord : course aux armements et leadership algérien

 

Mais la palme de la plus forte hausse revient au Ghana, et de loin : il a triplé ses dépenses en un an ! Il est vrai qu'Accra partait de très bas (109 millions de dollars en 2012). L'institut suédois relève qu'entre 2004 et 2013, cinq pays africains - l'Algérie, le Ghana, l'Angola, la Namibie et le Swaziland - ont doublé ou triplé leurs budgets militaires et constate que dans la plupart des cas, en Afrique comme ailleurs, l'explosion des moyens alloués aux forces de défense est liée à la découverte de richesses dans les sous-sols.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 17:45
source BBCAfrica

source BBCAfrica

 

25-04-2014 mosaiquefm.net

 

Le ministre français  des affaires étrangères Laurent Fabius a confirmé l'évolution des accords avec le ministère  tunisien de la  défense pour l'apport de la France d'aides techniques notamment des avions militaires et soutenir la Tunisie sur le plan sécuritaire afin d'assurer les frontières tuniso-libyennes et lutter contre le terrorisme.

 

La signature des accords dans ce contexte se feront lors de la visite en France  du chef du gouvernement Mehdi Jomaâ le 28 et 29 avril 2014.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:45
Le Soudan et le Tchad affirment la stabilité de la situation sur leur frontière commune

 

4/27/2014 Xinhuanet

 

Soudan  - Le Soudan et le Tchad ont réitéré dimanche que la situation sécuritaire sur leur frontière commune était stable grâce aux efforts des forces de sécurité conjointes déployées depuis 2010.

 

Une délégation militaire tchadienne de haut niveau dirigée par le ministre de la Défense Benaindo Tatola a procédé, dimanche avec le ministre soudanais de la Défense Abdul-Rahim Mohamed Hussein, à l'évaluation des performances des forces de sécurité conjointes des deux pays.

 

"Nous réitérons la stabilité de la situation sécuritaire sur la frontière grâce aux efforts des forces conjointes", a indiqué M. Hussein lors d'une conférence de presse organisée en commun avec son homologue tchadien dimanche à Khartoum.

 

"Depuis leur formation, les forces conjointes ont contribué à la stabilité de la situation et à la prévention des troubles en matière de sécurité, en plus de leur apport des solutions aux conflits armés le long de la frontière", a-t-il poursuivi. Les forces conjointes ont également contribué à la mise en place des projets de développement sur la frontière, qui ont permis de transformer un théâtre de conflits armés en une zone de coopération et d'échanges, a-t-il conclu.

 

De son côté, le ministre tchadien a fait remarquer que "les missions accomplies par les forces conjointes au cours de la période passée ont contribué à sécuriser la frontière commune des deux pays et à résoudre de nombreux problèmes frontaliers".

 

"Nous répétons que la frontière commune est maintenant sécurisée et stable et s'est transformée en une zone d'échanges commercial et culturel entre les deux pays", a affirmé M. Tatola.

 

Le Soudan et le Tchad ont déployé en 2010 des forces conjointes fortes de 3 000 soldats sur leur frontière avant d'élever le nombre de militaires à 5000. Les forces comprennent 12 unités militaires, soit six unités par pays. Elles ont été créées en vertu d'un protocole sur la sécurité en commun pour assurer la normalisation pratique des relations entre les deux pays, contrôler la frontière et mettre fin à la présence des groupes armés dans leurs pays respectifs.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:45
Marrakech Air Show 2014 - Clôture par un show aérien des plus grandioses

Fière de sa réputation mondiale en tant que l'une des équipes de voltige les plus expérimentées dans le monde, l'équipe «Marche verte» a présenté des démonstrations époustouflantes. Ph : rdv-marrakech.com

 

27 avril 2014 - lematin.ma (MAP)

 

Des appareils qui ont exécuté magistralement des figures acrobatiques époustouflantes lors du show aérien de clôture, où des milliers de personnes ont afflué au Salon pour voir de près les dizaines d’avions civiles et militaires exposés.

 

La 4e édition du Salon international de l'aéronautique et du spatial, «Marrakech Air Show 2014», a pris fin samedi à la Base Ecoles des Forces Royales Air (FRA) de la cité ocre avec un show arien des plus grandioses.

 

Lors de cette dernière journée ouverte au grand public, des milliers de personnes ont afflué au Salon pour voir de près les dizaines d'avions civiles et militaires de différents types exposés en statique, mais surtout les appareils qui ont exécuté magistralement des figures acrobatiques époustouflantes lors du show aérien de clôture.

 

L'assistance a pu apprécier ainsi l'équipe de voltige «Marche verte» des FRA, plusieurs avions des Forces Royales Air, ainsi que la Patrouille Aguila, l'équipe de voltige de l'Armée de l'Air espagnole.

 

Fière de sa réputation mondiale en tant que l'une des équipes de voltige les plus expérimentées dans le monde, l'équipe «Marche verte» a présenté des démonstrations époustouflantes sous forme de loopings, de retournements et de renversements, qui lui ont valu les applaudissements du public emporté par le grand talent et le professionnalisme confirmé de ces maîtres de l'acrobatie aérienne.

 

Les pilotes marocains chevronnés ont mené de main de maître leurs appareils, dessinant dans les airs de beaux tableaux et effectuant des manœuvres et acrobaties aériennes à couper le souffle. Cette équipe a gratifié l'assistance avec sa figure qui lui a permis de remporter plusieurs prix et trophées dans le monde, «La boucle en miroir».

 

Ce show aérien a connu plusieurs autres moments forts, comme les figures acrobatiques exécutées par la Patrouille Aguila de l'armée de l'air espagnole qui a réalisé une figure inédite en effectuant un atterrissage en groupe.

 

Le public a contemplé aussi des canadairs des FRA en train de simuler un largage d'eau sur un incendie, une opération de ravitaillement en carburant d'avions F5 des FRA, des F16 des FRA en pleine action, ainsi que les parachutistes de l'équipe Atlas.

 

Signe visible du nouveau positionnement du secteur de l'aéronautique, «Marrakech Air Show 2014» s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Royaume visant à développer et à consolider le secteur de l'aéronautique, notamment en termes d'investissement industriel et de transfert de technologie.

 

Après le succès éclatant des trois premières éditions, «Marrakech Air Show» atteint sa vitesse de croisière et confirme sa place parmi les grands rendez-vous mondiaux constituant sur la rive sud de la Méditerranée, un meeting international d'échange d'expériences et d'expertises entre décideurs, opérateurs et professionnels du secteur de l'aéronautique.

 

«Marrakech Air Show 2014» a été donc l'occasion pour les décideurs politiques et les opérateurs de l'aéronautique de partager leur vision à court, moyen et long terme du développement de la Plateforme Aéronautique de l'Afrique, propice aux industriels internationaux soucieux d'établir une tête de pont au Maroc dans la conquête des marchés africains.

 

Pour cette quatrième édition, le «Marrakech AirShow» a abrité le Salon africain de l'aviation d'affaires. Première manifestation du genre sur le continent africain, ce salon, organisé en partenariat avec l'Association africaine de l'aviation d'affaires (AfBAA), a réuni l'élite de l'industrie de ce type d'aviation, ainsi que les sociétés de services et les fournisseurs qui lui sont liés.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:45
Visite du ministre de la défense tchèque au Mali pour renforcer la coopération militaire

 

 

28 avr 2014 - A. DIARRA L’essor

 

Le ministre de la Défense de la République tchèque Martin Stropnický, a rendu visite vendredi au contingent de son pays en séjour au Mali dans le cadre de la Mission de formation militaire de l’Union Européenne (EUTM). Ces 34 militaires ont participé à l’entraînement des 4 bataillons (Waraba, Elou, Sigui et Balanzan) de l’armée malienne. Parmi la trentaine de militaires tchèques au Mali, quatre experts travaillent avec les soldats maliens au camp de Kati, situé à une quinzaine de km de Bamako.

 

Au mois de janvier 2013, la France avait lancé l’intervention militaire Serval, dirigée contre les djihadistes, qui avait occupé le nord du Mali en 2012. L’Union européenne a par la suite rejoint la zone avec une mission de formation. Les soldats tchèques avaient tout d’abord protégé le commandement européen à Bamako, puis participé à la formation des militaires maliens. Il est prévu que la présence  des Tchèques au sein de l’EUTM se poursuive jusqu’à la fin de l’année.

 

C’est à la suite de cette visite du ministre Martin Stropnický que la République tchèque décidera ou non d’amplifier son engagement au sein de la mission de l’UE au Mali et de porter son effectif à 50 hommes.

 

A l’issue de sa visite, Martin Stropnický a donné un avis favorable à la prolongation de la participation de son pays à l’EUTM. «Nos soldats resteront chez vous, j’en suis sûr », a-t-il assuré, après avoir été reçu en audience par son homologue, Soumeylou Boubèye Maiga.

 

Pour le ministre Maïga, le mémorandum existant entre les pays devraient être transformé en accord de coopération axé sur l’équipement et la formation. Par le passé, beaucoup de soldats maliens ont été formés à l’Université militaire de la République tchèque.

 

Outre le Mali, la République tchèque a déployé des soldats sur les théâtres d’opérations en Afghanistan et bientôt en Centrafrique.

 

L’armée de la République tchèque est forte de 22 261 soldats et 8 303 civils en 2014. En 2004, l’armée tchèque s’est transformée en une organisation entièrement professionnelle et la conscription a été abolie. À la suite de la crise économique de 2008-2009, 4 500 postes seront supprimés à partir de 2010.

 

Son budget était de 2,84 milliards de dollars en 2008 et la part du PIB, 1,15 % en 20113. En tant que membre de l’OTAN, de l’ONU et de l’UE, la République tchèque participe à plusieurs missions internationales. Depuis 1990, elle a envoyé 13 500 soldats qui  participent à différentes missions de maintien de la paix à travers le monde. Elle a ainsi déployé jusqu’à 1 100 soldats au sein de l’UNCRO en Croatie.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:45
Des nouvelles du détachement de contre-ingérence en RCA

 

27/04/2014 DPSD

 

Le DET CI déployé en République centrafricaine pour l'opération SANGARIS donne de ses nouvelles...

 

Le détachement de contre-ingérence déployé à Bangui a vu évoluer les conditions de sa mission depuis le début de l'opération, avec une dégradation rapide de la situation sécuritaire dans la capitale centrafricaine, suivie de près par celle de la province.

 

Ces changements ont modifié les conditions de travail. En effet, les violences perpétrées au quotidien par les factions en présence ont eu un impact non négligeable sur les conditions de déplacement du personnel du Service, également assujetti aux restrictions de sortie du camp.

 

Néanmoins, le DET CI a continué à mener ses investigations sur le terrain et s'est attaché à entretenir une certaine qualité relationnelle avec ses interlocuteurs traditionnels, à la fois bénéfique pour le Service et pour l'ensemble de la force SANGARIS.

 

Parallèlement, le détachement a dû composer avec une situation sécuritaire complexe du fait du regroupement de milliers de réfugiés aux abords immédiats du camp base de l'aéroport de M'Poko, et de la présence à l'intérieur même du camp des forces étrangères de la mission internationale de soutien en Centrafrique.

Le service a su consolider sa crédibilité dans toute la chaîne renseignement de théâtre sans négliger sa mission traditionnelle de sensibilisation du personnel sur les menaces, de conseil au commandement et de gestion des affaires de subversion interne.

 

Enfin, à l'occasion des nombreuses visites d'autorités couvertes par le détachement, le personnel du Service a eu l'opportunité de mettre en avant, au plus au niveau, la contribution de la DPSD à la mission SANGARIS.

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 16:45
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014



25/04/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 22 avril 2014.

 

L’effectif de la force Sangaris n’a pas évolué : 2 000 hommes, avec 3 GTIA et des moyens de soutien à leur disposition.
Le GTIA savoie est concentré sur Bangui, le GTIA Dragon porte son effort sur la partie Ouest de la Centrafrique avec un centre de gravité à Bouar, le GTIA Scorpion est pour sa part déployé dans l’Est entre Sibut et Bria.

 

Bangui

Dans la capitale, la situation est aujourd’hui relativement calme. La vie reprend dans Bangui : 33 centres de santé sont désormais opérationnels, 74 établissements scolaires ont rouvert, 18 marchés sont actifs, le trafic aérien a augmenté de 50 % et 300 véhicules arrivent par semaine du Cameroun.

Dans la ville, les éléments français sont déployés principalement sur la sortie nord (PK12) ainsi que dans les 3e et 5e arrondissements. La responsabilité de Bangui incombe essentiellement à la MISCA que la Force Sangaris est en mesure d’appuyer si nécessaire.

 

Le 21 avril, la force a escorté un convoi de l’OIM (organisation internationale pour les migrations) de 90 musulmans, peuls – essentiellement femmes et enfants - souhaitant quitter Bangui pour rejoindre Bambari, d’où ils étaient originaires. L’appui de la MISCA a facilité la sortie de Bangui et le franchissement de PK 12 qui se sont déroulés sans difficulté. Le travail préparatoire qui avait été réalisé à Bambari par la MISCA, les forces de sécurité centrafricaines, les autorités de la ville et le GTIA Scorpion a permis un très bon accueil de ces peuls par la population.

 

Province Ouest

L’effort est porté sur la Main Supply Road (MSR), un axe essentiel pour la vie économique centrafricaine. Un tiers des 300 véhicules qui ont emprunté cette route cette semaine l’ont fait sans demander d’escorte. Cela montre l’efficacité des missions permanentes de contrôle de zone menées par la MISCA et Sangaris pour garantir la liberté de mouvement dans le pays.

Ponctuellement, la force est encore confrontée à des groupes armés (coupeurs de route principalement) et à une zone de tensions à Boda. Dans cette ville, Sangaris protège la population musulmane qui reste sous la pression de groupes violents et déterminés.

 

Est

La situation à Bria est désormais apaisée. Les mesures de confiance sont comprises et acceptées par l’ensemble des acteurs.
A Grimari, la situation reste fragile. Une partie de la population musulmane avait été l’objet la semaine précédente de tentatives d’exactions par des groupes armés. Le 20 avril vers 06 heures du matin, une dizaine de leurs habitations ont été brûlées. Sur renseignement, les militaires français ont alors conduit une mission de reconnaissance dans la ville. Ils ont décelé des groupes d’hommes armés, une vingtaine au total, qui les ont pris à partie à plusieurs reprises, de façon coordonnée, et à partir de différentes positions. Les militaires français ont systématiquement riposté à ces attaques et ont permis un retour au calme vers midi. Au bilan, 7 individus ont été neutralisés (5 tués et 2 blessés) dans ces combats.

 

Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 24 avril

 

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 35 sorties, dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

L’action de la force Serval reste inchangée : elle mène une action militaire contre les groupes armés terroristes (GAT). Elle continue à frapper directement l’ennemi lorsqu’il se dévoile, et indirectement en maintenant une pression sur ses flux logistiques.

 

Les opérations conduites cette semaine l’illustrent.

 

Dans la nuit du 16 au 17 avril, au nord-ouest de Tombouctou, un groupe d’une dizaine de terroristes circulant sur deux pick-up ont été décelés. Une action combinée a permis de neutraliser ce groupe particulièrement déterminé et de libérer 5 personnes. Ces ex-otages sont des employés maliens du CICR qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.

 

Le vendredi 18 avril, pour marquer cette libération, une cérémonie s’est déroulée au Gouvernorat de Gao en présence de l’ambassadeur de France, du GBI Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force Serval, du ministre de la Défense, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et du ministre de l’action humanitaire. Le ministre de la Défense malien a souligné le professionnalisme avec lequel les otages ont été libérés et les efforts coordonnés et entrepris par l’ensemble des forces Serval, MINUSMA et FAMA pour ramener paix et quiétude au Mali. Il a aussi rappelé la nécessité pour la population de coopérer avec les forces partenaires pour y parvenir. La cérémonie s’est poursuivie avec la remise symbolique des ex otages au responsable du CICR et l’organisation d’un point de presse. Avant son départ pour Bamako, le ministre de la Défense malien s’est arrêté quelques instants sur la PfOD de Gao pour remercier la force Serval.

 

Dimanche 20 avril, sur renseignement, le DLAO 4 a réalisé une opération de fouille d’une zone de caches située à 25 km au Nord-Ouest de Tombouctou. Une cinquantaine de roquettes (type RPG et AP) ont été découvertes. Ce même DLAO, alors qu’il était en appui du bataillon burkinabé, a découvert le 23 avril quatre rampes de lancement dont deux étaient encore équipées de roquettes de 122 mm.

 

Les DLAO 2 et 5 ont aussi conduit des opérations de reconnaissance et de fouille, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal pour le premier, à Tessalit pour le second.

 

Mercredi 23 avril à Kidal, un véhicule de la MINUSMA a été la cible d’un IED. Un blessé léger est à déplorer. Cette nouvelle attaque confirme la volonté des groupes armés terroristes de marquer les esprits par des actions symboliques.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 09 au 15 avril 2014.

 

En appui de la MISCA, la force Sangaris a poursuivi son déploiement vers l’est en capitalisant sur les progrès effectués dans la capitale (Bangui) et dans l’ouest du pays. Le dispositif Sangaris est positionné  à l’ouest avec le GTIA Dragon, à Bangui avec le GTIA Savoie et à l’est avec le GTIA Scorpion. Ce dispositif est complété sur Bangui par les forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines appuyées par un détachement de gendarmes français (DETGEND).

 

A Bangui, la Force a continué ses opérations de contrôle de zone et a poursuivi toute la semaine ses patrouilles aux côtés de la MISCA et des FSI.

Les 10, 12 et 13 avril, des actions de fouilles et de saisies d’armement se sont déroulées dans le 5e arrondissement et autour de PK12.  Le 12 avril, 3 check-points sauvages entre PK19 et PK26 ont été démantelés par le GTIA Savoie.

 

L’ensemble de ces actions contribue au retour de la vie économique. C’est le cas, en particulier, du trafic aérien civil qui a progressé de 50 % entre janvier et mars.

Parallèlement, les gendarmes centrafricains profitent du « mentoring » des gendarmes français déployés dans le dispositif du GTIA Savoie. L’action des forces centrafricaines contribue à la restauration de la souveraineté de l’Etat centrafricain et à la prise en compte de la sécurité du pays par ses propres forces de sécurité.

 

Le 14 avril, le général Soriano a accueilli une délégation sénatoriale française qui était en visite à Bangui.

 

Dans l’ouest du pays, la force Sangaris s’est désengagée de la ville de Carnot pour rejoindre Bossangoa, que les forces tchadiennes avaient quitté le 10 avril. Le 11 avril, dans l’ouest, une reconnaissance majeure a eu lieu entre Bossembele et Bossangoa afin de contrôler le secteur de Bossangoa, où le GTIA Dragon est maintenant installé. Dans cette ville, la situation reste calme.

C’est également le cas dans les autres villes où est la force Sangaris. Cette situation reste cependant fragile, notamment à Boda et à Yaloke.

 

Sur la Main Supply Road, 140 poids lourds en 4 convois ont été escortés par les soldats français cette semaine. Dans la ville de Bouar, à l’extrême-Ouest du pays), les gendarmes centrafricains ont repris leurs patrouilles avec le soutien de la MISCA et des forces françaises. Le chef de corps du GTIA Dragon a participé à la prise de fonction du préfet à Bouar. Cette invitation souligne le rôle reconnu à la Force Sangaris quant au retour à l’état de droit et démontre la confiance apportée par les autorités locales au GTIA.

 

Dans l’est du pays, des tensions avaient été observées les 9 et 10 avril à Bria : la frange la plus jeune de la population était instrumentalisée afin de rejeter les forces internationales et de les provoquer. Le 11 avril, une rencontre a été organisée entre le général Soriano, la MISCA, le général Issaka (autorité militaire des ex-Séléka) et les autorités locales afin d’apaiser la situation. L’importante mobilisation des notables locaux qui ont multiplié les réunions d’information au cours de la semaine a permis un relatif apaisement de la situation à Bria.

 

En revanche, d’autres zones de la région restent fragiles. A Sibut, le 14 avril, les éléments français présents ont été témoins d’un pillage d’un camion du programme alimentaire mondial et sont intervenus pour le faire cesser. A l’ouest de Grimari, dans le secteur de Poumale, le 15 avril, une concentration d’hommes armés a été observée par la force Sangaris. Ceux-ci ont refusé le contact et se sont enfuis dans la brousse dès l’arrivée des hélicoptères.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 17 avril

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 10 avril, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées a rencontré les unités de la force Serval sur les sites de Gao et d’Ansongo. A cette occasion, il a pu prendre contact avec les forces partenaires en présence du chef d’état-major général des Armées (CEMGA) malien.

 

Samedi 12 avril, alors que le DLAO 1 appuyait une section du GTIA malien « SIGUI » pour débuter un contrôle d’axes routiers sur 6 km à l’Est de Tessalit, un véhicule de l’avant blindé (VAB) a explosé sur un engin explosif improvisé occasionnant un blessé léger au sein de la force Serval. Le blessé a été évacué à Gao pour examens complémentaires.

 

Le lendemain, durant les opérations d’évacuation du VAB du DLAO 1, un second engin explosif a été détecté sur l’axe, à 150 mètres du premier. Il a été détruit par l’équipe EOD du DLAO.

 

Au cours des mois de mars et d’avril, des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone ont été conduites dans la région de l’Adrar des Ifoghas aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ces opérations permettent d’entraver la liberté de mouvement des groupes armés logistiques, de perturber leur logistique et de permettre aux FAMA de prendre pied dans cette zone.

 

Ce type d’action se poursuit en permanence : les DLAO, en soutien de la MINUSMA et des FAMA, ont participé à une dizaine d’opérations cette semaine. Le 14 avril, par exemple, une section du GTIA malien « ELOU », appuyée par le DLAO 2, a effectué une patrouille de reconnaissance de l’axe Kidal-Aguelhok sur une distance de 20 km.

 

Le 16 avril, le général de brigade Benoit HOUSSAY, général adjoint opérations (GAO) a rencontré le général TOURE, le CEMGA malien pour faire un point de situation sur les opérations en cours et aborder les projets d’évolution du dispositif des forces armées maliennes dans le Nord Mali.

 

Le 15 avril 2014, le Conseil de l’Union européenne a décidé de prolonger de deux années le mandat d’EUTM Mali (jusqu’au 18 mai 2016) et de créer une mission civile PSDC, dite EUCAP Sahel Mali, de soutien aux forces de sécurité intérieure du Mali.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 16:45
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique

 

18-04-2014 2e REG - Réf : 545 | 1549

 

Alors que les derniers éléments de la 1er compagnie ont quitté St Christol le samedi 22 mars pour la république de Centrafrique, les légionnaires sont déjà à pied d'oeuvre dans Bangui. Mardi 25 mars, la section du lieutenant L. avec un groupe de la section appui est intervenue dans la capitale afin de rétablir avec ses EGRAP (engin polyvalent du génie), la liberté de circulation pour la population sur un axe à 2km du camp français menant directement à l'aéroport. Des groupes armés avaient en effet dressé des barricades à l'aide d'arbres et de débris de toutes sortes

Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
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