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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 16:45
Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

 

Le 14 avril 2014, le groupe amphibie « Jeanne d’Arc » composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, de sa force de réaction embarquée et de la frégate légère furtive (FLF) La Fayette a achevé le 124e mandat de l’opération Corymbe.

 

Depuis le 21 mars, les deux bâtiments ont parcouru près de 2300 nautiques pour le Mistral et 3800 nautiques pour le La Fayette.

 

Ce mandat a été marqué par plusieurs exercices de grande envergure, conduits en mer et à terre, avec les forces armées locales.

 

Du 24 au 26 mars, au Sénégal, le Mistral et sa force de réaction embarquée ont participé à « Mistral d’Emeraude », un entraînement de débarquement et de manœuvres tactiques mené conjointement avec les Forces Armées Sénégalaises dans la région de Thiès à 70 kilomètres de Dakar.

 

Le 1er avril, au large du Togo et du Bénin, la frégate La Fayette a conduit la 2e édition 2014 de l’entraînement NEMO (Naval Exercise for Maritime Operations) avec des patrouilleurs togolais et béninois.

 

Du 5 au 9 avril, en Côte d’Ivoire, le groupe amphibie a participé à un exercice de débarquement, de tirs et de manœuvres terrestres, baptisé « Mistral d’Ivoire » en coopération avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et la Force Licorne. Un sous groupement tactique interarmes (SGTIA) composé pour moitié de marsouins du 2e Régiment d’Infanterie de Marine (2eRIMa) et pour l’autre de militaires ivoiriens a participé aux manœuvres avec le groupe tactique embarqué du groupe « Jeanne d’Arc ».

 

Enfin, à chaque escale, au Sénégal, au Bénin, au Togo, en République de Côte d’Ivoire, les équipages des deux bâtiments ont dispensé des périodes d’instruction opérationnelle au profit des marines locales. Ils ont ainsi formé plus d’une centaine de marins africains dans différents domaines : conduite nautique, détection, lutte contre les sinistres, opération de contrôle de bâtiments suspects, maintenance et maniement des armes.

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, qui est en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir tout type d’opérations dans la région à tout moment.

Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »
Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »
Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 11:45
Sangaris : visite sénatoriale à Bangui

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 14 avril 2014, une délégation de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale du Sénat s’est rendue à Bangui, en République Centrafricaine.

 

Du lundi 14 au mardi 15 avril 2014, les sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale se sont rendus dans la capitale de la RCA afin de se faire présenter les opérations conduites par la Force Sangaris et rencontrer les soldats présents sur le terrain.

 

La délégation sénatoriale composée de Messieurs Jean-Pierre Chevènement, Jean-Marie Bockel, Jacques Berthou, Christian Cambon et Mesdames Michèle Demessine et Kalliopi Ango Ela a effectué deux jours de visite à Bangui. Elle a été accueillie par l’ambassadeur de France en Centrafrique et par le général Soriano, commandant la Force Sangaris.

 

Les sénateurs ont bénéficié d’un briefing politique et militaire avant de se rendre auprès de l’état-major de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Après une journée de rendez-vous officiels dans la capitale et de rencontres des populations banguissoises, les sénateurs ont rejoint le camp militaire pour assister au point de situation quotidien présenté par les officiers du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT). Opérations en cours, planification, évènements de la journée, missions et disponibilités des moyens aériens, les sénateurs étaient au cœur de l’action de la Force Sangaris. Un focus détaillé sur l’amélioration des conditions de vie leur a aussi permis d’apprécier les efforts réalisés dans ce domaine. La délégation sénatoriale a dîné ensuite avec une représentation de soldats déployés en RCA, ce fut un moment de convivialité et d’échanges avec les hommes et les femmes de Sangaris. Le lendemain, les six sénateurs ont visité un quartier de Bangui où opèrent quotidiennement les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite sénatoriale à Bangui
Sangaris : visite sénatoriale à Bangui
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:32
RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »

 

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Les  7 et 8 Avril  2014, la force Licorne a effectué un exercice tactique interarmes et interarmées « Mistral d’Ivoire » à Toumodi, ville située à environ 40 km de Yamoussoukro.

 

Plus de 300 militaires ont pris part à cette manœuvre. Ils ont formé un Etat-Major tactique et deux sous groupements tactiques interarmes (S/GTIA), l'un issu du groupement terrestre embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral (en escale à Abidjan du 4 au 10 avril) et l'autre composé d'une force mixte entre soldats de la force républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) et militaires de la force Licorne.

 

Cet exercice, qui a duré 48 heures, a permis à la force Licorne et aux militaires des FRCI de mettre en application leurs savoir-faire tactiques et opérationnels tel que l’héliportage, l’infiltration, la mise en place de points de contrôle, la prise d'objectif et leur fouille, ou encore les premiers soins aux blessés.

 

Cette opération grandeur nature a engagé une cinquantaine de véhicules tout terrain (Véhicules de l'avant blindé, Chars AMX 10 RC, véhicules blindés légers,…) ainsi que des hélicoptères Puma et Gazelle du 5e régiment d’hélicoptère de combat (5e RHC), et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

 

La Force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle apporte par ailleurs et ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires, à l’image de la distribution de kits scolaires menée conjointement avec les marins du BPC Mistral le 7 avril dans l’école primaire SELMER Commissariat de Port-Bouët.

RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:28
Sangaris : un détachement de gendarmes déployé sur Bria

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2014, un détachement de gendarmes a rejoint le GTIA Scorpion à Bria, dans l’Est de la République Centrafricaine.

 

Quelques heures après leur arrivée en RCA, une dizaine de gendarmes ont été engagés aux côtés du groupement tactique interarmes Scorpion, stationné dans la ville de Bria, à 600km au Nord-Est de Bangui. Le détachement de gendarmerie vient renforcer  le GTIA Scorpion, déployé depuis le 28 mars 2014 dans l’est de la RCA, pour lui apporter des capacités supplémentaires en gestion de foule.

 

Déployé à Bambari par voie aérienne militaire (C130 Hercule), le détachement a ensuite rejoint Bria par la route, 200km plus à l’est.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:20
Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Du 27 mars au 2 avril 2014, sur la base aérienne 188 de Djibouti, l’escadron de chasse 3/11 « Corse » des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice aérien, en coopération avec un détachement des US Marines de la 22th Marine Expeditionary Unit (MEU).

 

La première partie de cet exercice, baptisé « Monfreid », avait pour objectif d’entrainer les équipages aux vols longs avec convoyage aller-retour.

 

Dans un second temps, les pilotes français et américains se sont entrainés à une série de missions conjointes :

    Air Interdiction (AI), c’est-à-dire pénétration en territoire hostile ;

    Close Air Support (CAS) désigne l’utilisation d’avion d’attaque au sol ou d’hélicoptères d’attaque pour appuyer des troupes ;

    Personnel Recovery (PR) ou récupération de personnel ;

    Composite Air Operations (COMA), lorsqu’un dispositif complexe d’aéronefs différents réalise des missions à plusieurs objectifs.

 

Un C135 a assuré le ravitaillement en vol des quinze aéronefs participants, avec parfois jusqu’à deux à trois ravitaillements sur un même vol.

 

La diversité des thèmes de l’exercice « Monfreid » et l’environnement particulier de Djibouti ont permis aux équipages français et américains d’approfondir leurs connaissances et leurs techniques respectives, de parfaire la coordination et la coopération entre les éléments, et enfin, d’évaluer leurs capacités dans des missions longues et exigeantes.

 

Les FFDj effectuent régulièrement des exercices conjoints avec les forces américaines présentes à Djibouti. Ainsi, les militaires américains peuvent profiter des installations d’entraînement des FFDj, notamment le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Enfin, les états-majors des FFDj et de la Combined Joint Task Force – Horn of Africa (CJTF-HOA) se réunissent régulièrement afin de coordonner l’ensemble de leurs activités à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : exercice aérien franco-américain
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:45
Serval : acheminement de deux hélicoptères

 

 

15.04.2014 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 avril, un hélicoptère Tigre et un hélicoptère Gazelle ont été débarqué d’un avion de transport Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou. Ils ont rejoint Gao dès le lendemain. La Gazelle a été acheminée en avion de transport C160 alors que le Tigre a relié Gao par ses propres moyens. L’arrivée sur le théâtre malien de ces deux hélicoptères a pour objectif de renforcer le soutien aéromobile de la force Serval.

 

Album photos

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:45
photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

 

15.04.2014 Gendarmerie Nationale

 

Nom de code : Sangaris

Théâtre d'opération : Bangui, République centrafricaine

Moyens : un détachement de 55 militaires de la gendarmerie

Missions : contribuer à restaurer la sécurité des personnes et l'ordre public

 

Placé sous commandement de la force Sangaris, le détachement gendarmerie déployé en République Centrafricaine est désormais pleinement opérationnel depuis la mise en œuvre des premières patrouilles de sécurisation dans les rues de Bangui.

Depuis le 8 avril dernier, les gendarmes français opèrent des patrouilles conjointes de sécurité publique avec les unités de l'armée française et les forces de sécurité intérieure centrafricaines.

 

Album photos

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:45
Tchad : Immersion dans l’atelier de maintenance hélicoptère

 

15/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er  avril 2014, à N’Djaména, sur la base du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) de la force Epervier, l’atelier de maintenance hélicoptère a ouvert ses portes pour une visite guidée.

 

A 7h00, le lieutenant Nicolas, chef du peloton maintenance aéronefs, a exposé le rôle du DETALAT présent au sein de la Force.  « La mission principale du DETALAT est d’assurer l’alerte SATER (alerte sauvetage terrestre). Concrètement, en cas de crash d’avions ou d’éjection d’équipage, il s’agirait de faire décoller un hélicoptère PUMA et de récupérer l’équipage de l’avion au sol. Pour ce faire, nous devons constamment avoir un hélicoptère opérationnel. »

 

Une équipe entière, en alerte permanente, permet aux hélicoptères présents à N’Djaména d’effectuer leurs missions dans les meilleures conditions. Une dizaine de spécialistes s’activent autour des appareils présents dans le hangar de maintenance : « Ici, nous avons des professionnels qualifiés, répartis dans plusieurs domaines de spécialité : cellule et moteur, avionique (radio communication & navigation et armement), contrôleurs et documentalistes techniques. Tous utilisent de l’outillage très spécifique. Tous ont un rôle bien défini et indispensable à la réussite des missions. En aéronautique, strictement rien ne s’invente et tout respecte des normes fixes. »

 

Ces opérations de maintenance sont minutieuses et réactives : « Quand une machine arrive dans notre hangar, elle est soit en visite préventive, soit en entretien curatif. Cette gestion demande une collaboration sans faille entre le chef d’atelier et le chef de piste. Nous devons constamment revoir notre disponibilité technique opérationnelle pour répondre au mieux aux besoins de la force. Après chaque opération de maintenance, il y a une succession de procédures avant de pouvoir délivrer le certificat de remise en service de l’aéronef. Rien n’est laissé au hasard, nous procédons toujours à un  double contrôle. »

 

Rigueur, goût pour les métiers techniques, esprit d'équipe et grande disponibilité sont les qualités premières de ces techniciens aéronautiques.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:45
Cubic to supply P5 combat training system to Moroccan Air Force

A USAF personnel puts the automatic air collision avoidance system data cartridge into the P5 Combat Training System at Edwards Air Force Base, US. Photo: courtesy of Christian Turner.

 

15 April 2014 airforce-technology.com

 

Cubic Defense Systems has received a contract to supply its P5 combat training system (P5CTS) to the Royal Moroccan Air Force.

 

Under the terms of the $5m contract, awarded by the US Air Force (USAF), the company will supply P5CTS system for use by Moroccan pilots who fly the recently-delivered F-16 Fighting Falcon aircraft.

 

With the contract, Morocco joins the US Air Force, Navy, and Marine Corps, along with a number of international air forces, in using the P5CTS to support high-fidelity, TOPGUN-style live and post-mission training.

 

Cubic Defense Systems president Dave Schmitz said the contract is a demonstration of the company's commitment to the air combat readiness of one of the US' allies.

 

"Cubic is dedicated to provide and develop best-in-class, cost-effective, advanced flight training for pilot mission readiness," Schmitz said.

 

"All foreign air forces that fly fighter or attack jets or conduct joint exercises and training with the US should have a P5 system to maximise their training capabilities."

 

Cubic will be the prime contractor responsible for performance in all areas of systems engineering, and for development / integration / installation of the ground instrumentation subsystem.

 

The company has also subcontracted DRS Training & Control Systems for design, development, production and aircraft integration of the P5CTS airborne instrumentation subsystem.

 

The P5 combat trainer is designed to provide real-time training for air-to-air, air-to-ground and surface-to-air combat missions by recording mission data, relay time, space and positioning information between participating aircraft during training sorties.

 

Key components of the fifth-generation system include GPS-enabled aircraft-mounted airborne instrumentation packages and ground stations, which will help aircrew to conduct, monitor and control air combat training and post-flight debriefing in addition to the flexibility to carry out anywhere, anytime training capability.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 12:45
En RCA, la Seleka apparaît divisée

 

15.04.2014 par RFI
 

Alors que les Tchadiens ont retiré leur contingent de la Misca et ont quitté le nord et l'est de la Centrafrique où ils étaient déployés ; alors que Sangaris se déploie à son tour dans cette zone, bastion de l'ex-Seleka, l'ancienne rébellion connaît des remous en son sein. Les événements de Bria ces derniers jours en sont une illustration. Il semble que les deux branches, militaire et politique, de la Seleka aient du mal à se parler.

 

A Bria, pour faire entendre raison aux ex-rebelles rétifs au désarmement, Mohamed Dhaffane, président par intérim de la Seleka, fait le voyage le mercredi 9 avril. Mais le lendemain, les tensions repartent de plus belle. Trois jours plus tard, c’est un autre Seleka, le général Issa Issaka, se rend sur place à son tour. Issa Issaka est le coordinateur d'un « comité militaire de crise » constitué d'une douzaine de hauts responsables Seleka, cantonnés à Bangui. Des généraux qui se sentent oubliés par leur branche politique et par le gouvernement

Signe du divorce, quand il y a quelques jours ces généraux signent un communiqué soutenant le désarmement, Mohamed Dhaffane n'est pas au courant. « J'ai commencé à perdre des officiers », explique-t-il. Des officiers lassés, selon lui, de devoir se soumettre au cantonnement alors que les anti-balaka sont toujours libres de leur mouvement.

 

A (RE)LIRE : RCA: profondes divisions chez les ex-Seleka

 

A ces deux tendances, il faut ajouter les francs-tireurs. C'est le cas d'Arda Hakouma, opposé au processus politique, partisan d'un départ des soldats français, et qui affirme protéger les populations musulmanes dans une zone située entre Kaga Bandoro et Ndélé.

Il y a aussi Abakar Sabone, ancien proche conseiller de Djotodia, celui qui le premier avait évoqué une possible partition du pays. Il revendique 5 000 hommes dans la Vakaga et rejette l'initiative du « comité militaire » en faveur d'un processus de paix. « Ces généraux comme Issa Issaka ne commandent rien », déclarait-il à Jeune Afrique il y a quelques jours. « Il n'y a pas un seul homme à lui dans la Vakaga », lui répond Moustapha Abakar, le porte-parole du comité.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:45
Mission Jeanne d’Arc : Séminaire action de l’État en mer à bord du BPC Mistral

 

14/04/2014 Marine nationale

 

Les 7 et 8 avril 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, en escale à Abidjan dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc », a accueilli un séminaire de haut niveau sur l’action de l’État en mer (AEM) et les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée organisé par la Direction de la coopération  de  sécurité  et  de  défense (DCSD) du ministère des affaires étrangères.

 

Réunissant plus d’une centaine de participants différents, les échanges se sont déroulés en présence de SEM Georges Serre, ambassadeur de France en République de Côte d’Ivoire (RCI) et du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, préfet maritime de l'Atlantique, commandant la zone maritime Atlantique, commandant la région maritime Atlantique, commandant l'arrondissement maritime Atlantique.

 

Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement du sommet de Yaoundé tenu les 24 et 25 juin 2013. Consacré à la sécurité et à la sûreté maritime, ce sommet avait réaffirmé la nécessité pour les États riverains du golfe de Guinée de s’organiser pour lutter contre les actes de violence, de piraterie et les trafics en tous genres.

 

Au cours de la première journée, les travaux se sont concentrés sur l’organisation de l’action de l’État en mer en République de Côte d’Ivoire, organisée et coordonnée par un récent décret de février 2014, en présence de l’ensemble des services et acteurs étatiques ivoiriens concernés et de représentants de l’AEM française qui ont partagé leur expérience.

 

La deuxième journée a été consacrée à l’état des lieux des menaces et des dispositifs de sécurisation maritime mis en place aux niveaux nationaux et régionaux de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), notamment, en présence des responsables des composantes navales et « coast guards » des Etats riverains du golfe de Guinée et de représentants de la CEDEAO.

 

Ouvert par S.E.M. Ahmed Bakayoko, ministre d’État, ministre de l’Intérieur représentant le Premier ministre, le séminaire a été clôturé par SEM. Paul Kofi Kofi, ministre auprès du Président, chargé de la Défense, qui a salué le franchissement d’une étape fondamentale dans la prise en compte des enjeux inhérents à la sécurité maritime dans la zone.

 

Le BPC Mistral et le FLF La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Ce dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:45
source BBCAfrica

source BBCAfrica

 

15.04.2014 par RFI
 

Selon plusieurs sources sécuritaires, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar,Mokhtar Belmokhtar, l’un des terroristes les plus recherchés du nord du Mali, se serait réfugié en Libye. Le Sud libyen reste une zone aux frontières très poreuses que les extrémistes et tout autre trafiquant peuvent aisément traverser.

 

En janvier, le chef d’état-major français des armées, l'amiral Edouard Guillaud, évoquait une opération internationale dans le Sud libyen pour éviter la formation d'un « nouveau centre de gravité du terrorisme ».

Pourtant, pour le chercheur Wolfram Lacher, la présence extrémiste demeure un phénomène marginal dans le Sud. Les places fortes du salafisme jihadiste en Libye se trouvent en effet tout au nord, à Derna et Benghazi à l’est, Syrte et Misrata au centre, et Sabratah à l’ouest. Selon plusieurs chercheurs et sources locales, le Sud servirait davantage de zone de passage. Toutefois sur place, des habitants s’inquiètent de la présence de ces groupes aux idées radicales.

Mais les véritables sources de conflits voient s’opposer des hommes armés sur des bases tribales, ethniques, politiques et pour le contrôle des richesses issues des trafics transfrontaliers. Depuis janvier et de violents combats entre différentes milices, l’aéroport de Sebha, la grande ville du Sud, est fermé. Les affrontements qui avaient eu lieu entre tribus rivales se sont apaisés.

Mais selon un diplomate, le Sud n’est pas l’abri d’une nouvelle flambée de violences. Les autorités centrales ont envoyé des unités du Bouclier de la Libye, sous autorité, officiellement, du ministère de la Défense. Mais le gouvernement de Tripoli a très peu d’emprise sur le Sud. Il manifeste un manque d’intérêt pour la région et ne dispose pas de forces neutres sur place.

 

→ (RE)LIRE : Le Sud de la Libye, nouveau sanctuaire des jihadistes

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:50
Military Spending 2004-2013 - SIPRI.org

Military Spending 2004-2013 - SIPRI.org

 

14.04.2014 Romandie.com (AWP)

 

Stockholm (awp/afp) - Les dépenses militaires ont diminué en 2013, tirées à la baisse par la réduction des budgets des armées occidentales et en particulier américaine, a annoncé lundi le Sipri, un centre de recherche suédois.

 

En 2012, ces dépenses avaient, pour la première fois depuis 1998, baissé, de 0,4%, mais le recul s'est accéléré, atteignant 1,9%, selon les calculs de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm.

 

Toutefois, "l'augmentation des dépenses militaires dans les pays émergents et en développement se poursuit sans relâche", a souligné dans un communiqué le directeur de recherche sur les budgets militaires, Sam Perlo-Freeman.

 

"Même si dans certains cas elle est la conséquence naturelle de la croissance économique ou une réponse à des besoins de sécurité réels, dans d'autres cas elle représente une dilapidation des revenus tirés des ressources naturelles, (est) le fait de régimes autocratiques, ou (de) l'apparition de courses régionales à l'armement", a-t-il ajouté.

 

Le monde a dépensé 1750 mrd USD (plus de 1250 mrd EUR) pour ses armées en 2013, relève le Sipri. L'évolution en pourcentage de ces dépenses tient compte de l'inflation.

 

Les États-Unis, pays qui a le plus gros budget consacré à la défense, l'ont abaissé de 7,8%, avec la fin des opérations en Irak, le début du retrait d'Afghanistan, et les coupes automatiques dans les dépenses adoptées par le Congrès en 2011.

 

Les trois suivants (Chine, Russie et Arabie saoudite) font en revanche partie des 23 pays qui ont plus que doublé leur budget depuis 2004.

 

Pékin a dépensé 7,4% de plus en 2013, et les différends territoriaux avec la Chine ont incité certains de ses voisins à accroÎtre les crédits accordés aux militaires.

 

"Les inquiétudes du Japon quant à la puissance militaire croissante de la Chine, s'ajoutant à la politique nationaliste du gouvernement nippon, ont amené Tokyo à mettre fin à la baisse de longue date et progressive de ses dépenses militaires", a expliqué M. Perlo-Freeman.

 

En Asie également, l'Afghanistan a connu la plus forte hausse, 77%, dans la perspective du retrait de la plupart des soldats étrangers de son territoire fin 2014.

 

En Europe, la France se distingue car elle a, "malgré sa croissance économique faible, largement maintenu ses dépenses militaires pendant la crise économique mondiale, avec des dépenses en 2013 inférieures de seulement 4% à celles de 2008", a noté le Sipri.

 

Au Moyen-Orient, les budgets se sont accrus de 4% en 2013. Cette estimation reste sujette à caution, aucun chiffre n'étant disponible pour les Émirats arabes unis, l'Iran, le Qatar et la Syrie.

 

"Et même là où elles sont disponibles les données ne couvrent peut-être pas toutes les dépenses militaires", d'après M. Perlo-Freeman.

 

L'Arabie Saoudite a dépassé en 2013 aussi bien la France (tombée à la 5e place) que le Royaume-Uni (6e). Le Sipri a expliqué le bond de 14% de ses dépenses par les tensions avec l'Iran et les craintes de révolte.

 

En Afrique, les dépenses ont augmenté de 8,3%, dopées par les revenus pétroliers de pays comme l'Algérie et l'Angola.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:45
IUCTS March 2013

IUCTS March 2013

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAKAR - Une présence en Libye du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, dont un groupe a occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, serait une menace pour la paix, a estimé lundi à Dakar le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Dimanche, des sources sécuritaires jointes par l'AFP depuis Bamako avaient affirmé que Belmokhtar, ancien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et qui a créé son propre mouvement, Les Signataires par le sang, s'est retiré en Libye d'où il entend désormais contrôler tout le Sahel.

 

Si cela était vrai, il est évident que ce serait une menace. Je crois que c'est un personnage assez connu et pas de la plus belle des façons, a indiqué M. Keïta, interrogé sur ce sujet, lors d'une conférence de presse avec le président sénégalais Macky Sall.

 

Si cet individu (...) dont on nous avait (annoncé) la disparition que personne n'a regrettée, resurgissait quelque part, ce ne serait pas pour la paix, hélas, a dit le chef de l'Etat malien, en visite d'Etat au Sénégal de dimanche à mardi.

 

On ne souhaite jamais la mort d'un homme mais il en est qui ne sont pas de compagnie tout à fait souhaitable, a-t-il affirmé.

 

Appelé Belawar (le borgne en arabe) ou Khaled Abou al-Abbas, Belmokhtar avait été donné pour mort, tué par l'armée tchadienne au Mali le 2 mars 2013, une information ensuite démentie par Al-Qaïda.

 

Ancien combattant en Afghanistan contre les troupes soviétiques, Belmokhtar a ensuite intégré les rangs des islamistes algériens avant de devenir un chef d'Aqmi.

 

Il avait en 2012 fait scission d'avec Aqmi et créé Les Signataires par le sang, groupe avec lequel il a mené la prise d'otages sanglante d'In Amenas, en Algérie, en janvier 2013.

 

Cette attaque, au cours de laquelle 38 otages et 29 assaillants ont été tués, avait eu un retentissement planétaire en raison de la présence de nombreux étrangers parmi les otages.

 

Le 3 juin 2013, la tête de Belmokhtar, recherché par plusieurs pays, a été mise à prix par les Etats-Unis pour cinq millions de dollars.

 

En août 2013, Les Signataires par le sang a fusionné avec une partie du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) - un des groupes qui avaient occupé le nord du Mali en 2012 - sous le nom de Al-Mourabitoune.

 

Interrogé au sujet de l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, réfugié au Sénégal depuis deux ans et menacé de poursuites au Mali, M. Keïta a affirmé: C'est une question d'ordre judiciaire. Je n'ai pas de commentaire sur les affaires judiciaires en cours dans mon pays.

 

Général à la retraite élu président du Mali en 2002, puis réélu en 2007, M. Touré avait été renversé le 22 mars 2012 par des militaires qui l'accusaient d'incurie dans la lutte contre les groupes armés menant alors une offensive dans le nord du pays.

 

M. Touré est menacé d'un procès pour haute trahison par le régime du président Keïta, qui a pris ses fonctions en septembre 2013. Fin décembre 2013, le gouvernement malien l'a notamment mis en cause pour avoir, pendant son mandat, laissé le Nord tomber aux mains de groupes armés.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:45
RCA: les gendarmes commencent leur mission de mentoring des forces de sécurité locales


14.04.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense
 

Les gendarmes mobiles français ont commencé leur mission de mentoring des forces de sécurité centrafricaines. Depuis vendredi, avec un appui des chasseurs du 13e BCA lors de leurs sorties dans la capitale, les "moblos" encadrent et conseillent les gendarmes centrafricains (photos AFP).

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En patrouille dans Bangui.

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La double mission des gendarmes français: contribuer au maintien de l'ordre et mentorer les forces de sécurité locales.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:45
Les soldats tchadiens ont déjà quitté le sol centrafricain

 

14-04-2014 par RFI

 

L'intégralité du contingent incorporé à la Misca a passé la frontière et regagné son pays. C'est ce que déclare le général Martin Tumenta Chomu, commandant militaire de la force africaine (Misca). Le Tchad se retire donc de République centrafricaine, comme il l'avait annoncé il y a une semaine.

 

Ndjamena avait dénoncé une campagne malveillante, après des critiques formulées contre les agissements de son armée dans ce pays.

 

La force africaine perd ainsi quelque 850 hommes qui étaient déployés dans le Nord, dans les villes de Bossangoa, Bouca, Batangafo, Kaga Bandoro, Ndélé, Kabo et Dekoa.

 

Du coup, la Misca a redéployé 215 de ses hommes, en coordination avec les forces françaises de l'opération Sangaris. Un dispositif d'urgence, explique le général Tumenta Chomu, qui souhaiterait obtenir rapidement du renfort : « Nous espérons au moins un bataillon supplémentaire. Nous en avons besoin. Mais tout dépendra des négociations avec les pays donateurs. »

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. »

 

« C'est un redéploiement dans l'urgence, mais ce n'est pas du rafistolage », ajoute le général. Le commandant militaire de la Misca a dû néanmoins faire avec les moyens du bord.

 

Les 215 hommes ont été pris dans les contingents camerounais, gabonais et de la République démocratique du Congo.

 

Ils sont répartis par petites unités d'une vingtaine à une cinquantaine d'hommes, en fonction également des positions tenues par les Français de Sangaris.

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. Nous savons faire preuve de flexibilité », explique le général Tumenta. Néanmoins la Misca se retrouve amputée d'une partie non négligeable de ses effectifs, considérés comme très aguerris.

 

Cérémonie de retour

 

Une cérémonie d'accueil sera organisée mercredi à Sarh, dans le sud du Tchad, pour les soldats de retour au pays. « Ensuite ils retourneront dans leurs unités respectives », explique le ministre tchadien de la Communication Hassan Sylla qui regrette les critiques adressées au contingent malgré une mission remplie selon lui, avec brio.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
Un drone réalisé à Oran grâce au partenariat université-industrie

 

 

10-04-2014 letempsdz.com -Sciences

 

Un drone à usage environnemental a vu le jour à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (USTO-MB) qui signe sa première réalisation dans ce domaine en partenariat avec le secteur industriel, a indiqué jeudi le responsable du laboratoire compétent de cet établissement d'enseignement supérieur.

 

Porté par une thèse de recherche en post-graduation, ce prototype "made in Algeria" matérialise "la première opération de partenariat avec le secteur économique", a précisé à l'APS le Professeur Bachir Imine, directeur du Laboratoire d'aéronautique et systèmes propulsifs (LASP) de l'USTO-MB.

 

Des appareils de même type ont été déjà produits au niveau de ce laboratoire de recherche créé en 2009, mais le nouveau modèle est "le premier à marquer la contribution de l'USTO-MB au titre de la coopération avec l'industrie aéronautique algérienne", a fait valoir le Pr Imine.

 

Le drone en question a pour vocation essentielle "le vol de reconnaissance pour diverses missions à caractère environnemental", a-t-il expliqué, citant, entre autres applications, la surveillance des forêts (prévention d'incendies), le contrôle de la pêche et les prévisions météorologiques.

 

Grâce aux images transmises par le biais d'une caméra embarquée, cet appareil fournira des informations utiles à la gestion des secteurs cités et d'autres encore comme la régulation du trafic routier et les mesures cartographiques. Ce nouveau prototype qui peut être catapulté à la main du fait de sa légèreté (3 kg) et de sa petite envergure (1,40 m), se distingue également par

ses spécificités techniques lui permettant de voler jusqu'à 400 m d'altitude avec une durée d'autonomie estimée à une heure.

 

En outre, une nouvelle impulsion est escomptée au plan de la recherche à la faveur de la prochaine acquisition, par ce même Laboratoire, d'un équipement de pointe appelé "soufflerie", qui consiste en un canal d'essai permettant d'expérimenter l'effet du vent sur l'appareil.

 

Cette dotation soutenue par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) offrira "une meilleure précision des résultats expérimentaux", a souligné le Pr Imine.  Par ailleurs, une équipe de chercheurs de ce laboratoire effectuera un séjour académique en mai prochain à la faculté de l'aérospatiale de l'Université nationale technique de l'Ukraine, au titre d'une convention signée en ce sens en novembre dernier à l'USTO-MB.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
TCHAD : visite du GDA Philippe Boussard à N’Djaména.

 

14/04/2014 Sources : EMA

 

Du 28 au 30 mars 2014, le général de division aérienne (GDA) Philippe Boussard, commandant le centre multimodal du transport (CMT), s’est rendu sur la base « Kosseï » de N’Djamena pour rencontrer les unités de l’armée de l’air engagées au sein de la force Epervier.

 

Le GDA Boussard s’est rendu sur le théâtre tchadien afin d’effectuer un point de situation dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la BSS. Cette régionalisation fera de N’Djamena le nouveau centre de gravité de la zone. A terme, les flux logistiques (munitions, nourritures, carburant,…) seront ainsi centralisés sur la capitale tchadienne.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
Quatre tués dans le crash d'un hélicoptère militaire de l'armée namibienne

 

12.04.2014 Romandie.com (ats)

 

Un hélicoptère militaire Z-9 de l'armée namibienne s'est écrasé vendredi au décollage de l'aéroport de Grootfontein (nord-est), faisant quatre tués et six blessés graves, a dit samedi le ministère de la Défense. Une enquête a été ouverte pour établir les causes du drame.

 

Selon des sources militaires, l'appareil, qui s'est écrasé en bout de piste avant de brûler, devait se rendre à Windhoek, la capitale, pour prendre le ministre de la Défense Nahas Angula et l'emmener à une cérémonie.

 

"Cela n'a aucune importance, le fait de savoir si oui ou non il devait passer me prendre. Le fait est que l'hélicoptère était en service pour des raisons officielles", a réagi le ministre. L'une des victimes est un garçon de trois ans, décédé à l'hôpital des suites de ses brûlures.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:45
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Du 15 février au 21 mars 2014, les instructeurs des éléments français au Sénégal ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, trois actions d’instruction auprès de militaires nigériens, sénégalais et béninois.

 

Niger

 

Du 15 février au 7 mars 2014, sept instructeurs des éléments français au Sénégal (EFS) se sont rendus à Tondibiah, au nord de Niamey, pour réaliser un stage de tir au combat au profit de 50 élèves officiers d’active (EOA) de l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN).

 

L’objectif de ce stage était de former les tireurs à la maîtrise de leur arme en toute circonstance et de les entrainer au tir de combat de 5 à 15 mètres et de 25 à 200 mètres.

 

La cérémonie de remise des diplômes clôturant le stage a été présidé par le colonel-major, commandant la formation des FAN. Ce dernier a rappelé le très grand intérêt que porte le Niger au soutien des EFS dans le cadre de la formation initiale de ses jeunes officiers.

 

Sénégal

 

Du 24 février au 7 mars, un détachement d’instruction opérationnelle  des EFS, s’est rendu au centre d’entraînement tactique n° 2 (CET 2) de Dodji. Dans un cadre semi-désertique, cette action de formation avait pour objectif de procéder à la mise en condition avant projection (MCP) du centre opération (CO) d’un bataillon sénégalais appelé à relever un bataillon actuellement déployé au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce stage a permis de préparer les stagiaires sénégalais de manière réaliste à leur engagement sur le théâtre malien.

 

Durant cette formation, les stagiaires ont reçu la visite chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise. Ce bataillon sénégalais rejoindra, début avril, Sévaré ou Kidal en République du Mali pour une mission d’un an.

 

Bénin

 

Du 8 au 21 mars 2014, un détachement  d’assistance opérationnelle (DAO) « feux  dans la profondeur » (FDP) des EFS s’est rendu au Bénin pour conduire une action de formation dans le domaine de l’artillerie. Cette mission de coopération, qui  s’est déroulée à Kana, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Porto Novo, consistait à former une section de mortiers lourds du 1er bataillon d’artillerie mixte des forces armées béninoises (FAB).

 

La première semaine a été dédiée aux savoir-faire artillerie spécifiques et la deuxième à la manœuvre de la section mortier. Un exercice de synthèse a concrétisé ces deux semaines de formation.

 

Lors de l’exercice de synthèse, la présence d’un représentant du chef d’état-major de l’armée de terre des FAB et de l’attaché de défense a montré toute l’importance donnée par le Bénin à cette nouvelle formation artillerie.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:45
Tchad : le GAAO en renfort à N’Djaména.

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 14 mars 2014, une quarantaine de militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) sont arrivés sur la Base aérienne de N’Djaména pour préparer l’installation du futur poste de commandant des opérations dans la BSS.

 

Basés à Bordeaux, ces militaires sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. Ils ont pour mission d’appuyer le déploiement des forces aériennes et de participer au soutien du stationnement des forces, en particulier sur les théâtres d’opérations. Dans cette optique, ils sont déployés sur N’Djaména pour préparer à la fois les structures qui permettront d’accueillir le nouveau dispositif de commandement de la bande sahélo-saharienne et pour mettre en place un abri avion, des bungalows et des tentes.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont le terme sera marqué par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 05:45
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Les 9 et 10 avril 2014, à l’issue de sa participation à la réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel » à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu auprès des soldats français de l’opération Serval stationnés au Niger et au Mali.

 

Le général de Villiers s’est rendu au contact des militaires français de l’opération Serval, engagés dans la lutte contre les groupes armés terroristes (GAT). Accompagné du général de division Foucault, il a successivement rendu visite au détachement air stationné sur la base aérienne 101 de Niamey, puis aux militaires du GTIA Vercors stationnés sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao au Mali, et enfin au détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) stationné à Assango (Mali).

 

A chaque étape, le CEMA a présenté l’évolution du dispositif de l’opération Serval dans la bande sahélo-saharienne.

 

Il a tout d’abord rappelé que le succès de l’opération Serval, « salué par tous les alliés de la France », a permis, face à une situation d’urgence, de mettre fin à l’organisation industrielle des groupes terroristes au Mali. Les autorités maliennes ont ainsi pu reprendre le contrôle sécuritaire et administratif de leur territoire. En ce sens, la bataille a été gagnée.

 

Il a ensuite souligné que la menace terroriste régionale n’a cependant pas disparu dans l’ensemble de la région. Elle conserve en effet un caractère transfrontalier, essentiellement lié à la nature désertique de la zone d’action sahélienne. Le CEMA a donc présenté aux soldats de l’opération Serval l’intention de la France qui, en accord avec les Etats africains de la région, a décidé de s’engager dans une approche régionale de la lutte contre les GAT.

 

Les moyens français déployés dans la zone seront ainsi engagés à partir du Mali, du Niger et du Tchad. Fin 2014, les forces françaises dans la région représenteront un volume de près de 3000 hommes. Elles seront commandées depuis N’Djamena par un commandant unique.

 

Enfin, le général de Villiers a rappelé qu’il tire toute sa fierté et son honneur d’être sur le terrain à la tête d’une armée combattante, professionnelle, aguerrie et sachant s’adapter en toutes circonstances, malgré la difficulté des combats, la chaleur épuisante et les conditions de vie très rustiques.

Mali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:45
BSS : participation du CEMA au « G5 du Sahel »

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 09 avril 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne, sur invitation de ces derniers.

 

Le « G5 du Sahel » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

 

Le 9 avril, à Niamey, les chefs d’état-major des pays membres se sont pour la première fois réunis dans ce cadre afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont souhaité, pour l’occasion, inviter le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises.

 

Dans son discours d’ouverture du G5, le général de division Garba, chef d’état-major nigérien et hôte du sommet, a souhaité souligner la place particulière de la  France qui  « constitue un partenaire stratégique ayant toujours soutenu les pays du Sahel dans leurs actions de lutte contre le terrorisme ».

 

Dans le communiqué final de cette rencontre, les chefs d'Etat major du « G5 du Sahel » ont convenu de la nécessité de conjuguer leurs efforts pour « apporter une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires actuels liés aux menaces des groupes armés terroristes » tout en se félicitant de l’appui et du soutien apporté par la communauté internationale.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:45
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014

 

11/04/2014 Sources EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, depuis le 2 avril 2014.

 

Cette semaine, les éléments de la force Sangaris ont axé leurs efforts sur l’Est de la République Centrafricaine ainsi que sur l’accueil et l’engagement du détachement de gendarmerie intégré au groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie à Bangui. A l’Est, le GTIA Scorpion a poursuivi sa progression, atteignant la ville de Bria.

 

Bangui

 

Dans la capitale, la force a poursuivi ses opérations de contrôle de zone, en axant ses efforts dans les 3e et 5e arrondissements de la capitale, ainsi qu’à PK 12.

 

Le 2 avril, une opération de fouille a été conduite dans le 4e arrondissement en coopération avec la MISCA et les forces de sécurité intérieures centrafricaines. Celle-ci a permis de confirmer l’absence d’armement et de groupes armés dans la zone.

 

Le 4 avril, le contingent tchadien de la MISCA a quitté Bangui, suite à l’annonce faite la veille par le Tchad de sa décision de retrait de ses troupes de la MISCA. Aucun incident n’a été relevé par la force Sangaris au cours de ce mouvement.

 

Le 5 avril, le GTIA Savoie a appuyé la MISCA dans la sécurisation de l’aéroport et de la ville lors de la visite de M. Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies, auprès de la chef d’Etat de transition et des représentants des différentes communautés de Bangui.

 

Le 8 avril, les unités de la gendarmerie nationale, arrivées sur le théâtre trois jours auparavant, ont conduit leur première patrouille sous contrôle tactique de Sangaris.

 

En province, les GTIA Dragon et Scorpion, déployés respectivement dans l’Ouest et dans l’Est du pays, ont poursuivi leurs efforts pour appuyer la MISCA dans la sécurisation de la zone.

 

Dans l’Ouest, la situation est calme mais elle reste fragile, notamment à Boda où une véritable fracture existe entre les communautés, malgré l’amélioration des conditions matérielles et une action conjointe des forces Sangaris et de la MISCA. Le 5 avril, sous la protection des éléments du GTIA Savoie déployés dans la ville de Boda, le programme alimentaire mondial (PAM) a pu réaliser sa première distribution alimentaire au profit de la population.

 

Dans cette partie du pays, Sangaris poursuit aux côtés de la MISCA la sécurisation de l’axe routier qui relie le Cameroun et Bangui, tout en contrôlant l’application des mesures de confiance. Des forces de sécurité centrafricaines (gendarmes, policiers, brigade des mines etc.) ont été déployées cette semaine le long de cette Main Supply Road(MSR) avec le soutien de Sangaris. Cette présence participe à la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

 

Sur la MSR, cinq convois ont été réalisés par la force Sangaris afin de permettre l’acheminement d’environ 160 poids lourds sur l’axe routier. D’autres camions ont été escortés par la MISCA ou ont réalisé le trajet sans escorte militaire.

 

Dans l’Est, depuis le 3 avril, les opérations de déploiement conjoint de la force Sangaris et de la MISCA se sont poursuivies jusqu’à Bria, dans laquelle les contingents congolais (RDC) de la MISCA ont pris en compte la sécurisation de la zone. Les actions successives de la force au cours de la semaine ont consisté en des actions offensives (opérations héliportées), visant à démontrer la détermination de la force à faire appliquer les mesures de confiance, des actions de contrôle de zone, et enfin des actions visant à expliquer et faire accepter ces mesures par l’ensemble des acteurs locaux.

 

Ainsi, le 4 avril, la journée a été marquée par la visite du commandant de la force Sangaris (COMANFOR), le général Soriano, à Bambari et Grimari, pour réaffirmer la position de la force et son engagement à protéger les populations. Le 7 avril, le COMANFOR s’est également déplacé à Ndélé où il s’est entretenu avec les autorités locales.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Sangaris : Un C27 lituanien en appui des forces françaises en Centrafrique

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 7 avril 2014, un avion militaire C27-SPARTAN lituanien s’est posé sur l’aéroport de Bangui. Il s’agissait d’une mission d’appui logistique au profit de la Force Sangaris déployée en province. En moins d’une heure, du fret et du carburant ont été embarqués.

 

Opérant depuis la base aérienne de N’Djamena, le C27 lituanien est mis à la disposition de la force Sangaris pour effectuer des missions de transport de fret (nourriture, matériel logistique). Sa mise en œuvre opérationnelle est assurée par le JFAC / AFCO de Lyon Mont-Verdun (commandement de la composante air de de l’Afrique centrale et de l’ouest).

 

Le C27 lituanien est en mesure d’effectuer des rotations air sur l’ensemble de l’AOR (area of responsibility) de Sangaris en République Centrafricaine pour assurer le soutien logistique des groupements tactiques interarmes (GTIA).

 

Il constitue un moyen supplémentaire, en soutien à la force Sangaris, aux côtés d’un C130 espagnol opérant depuis Libreville et d’un C130 polonais opérant depuis la base aérienne 123 (BA 123) d’Orléans Bricy. D’autres nations avaient précédé et apporté un soutien aérien à la France en Centrafrique, comme le Royaume-Uni, qui a mis à disposition un C17, et la Belgique, avec un C130 et un A330.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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