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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Serval : point de situation du jeudi 10 avril

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Vendredi 4 avril, l’amiral Marin Gillier, Directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), a rencontré le général Marc Foucaud, commandant les forces Serval et Epervier, pour aborder la complémentarité de l’assistance militaire technique et opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne (BSS). L’amiral Gillier a présenté un projet établi en coopération avec les pays concernés et qui s’inscrit en parfaite complémentarité avec la régionalisation des opérations de lutte contre les groupes terroristes dans la BSS.

 

Samedi 5 avril, le Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel 2 (DLAO 2), a appuyé deux sections du GTIA malien « Elou » dans une mission de contrôle de zone dans le secteur d’Abeibara, dans la région de Kidal. Cette opération a permis de reprendre contact avec la population et de marquer de nouveau la présence des forces maliennes dans cette région. En parallèle, le DLAO 1 s’est rendu à Tessalit pour fournir une aide médicale à la population. Le DLAO 5, quant à lui, en appui du bataillon tchadien (BATCHAD), a poursuivit son contrôle de zone à Taghlit et a établi des contacts avec les autorités locales et la population. Enfin, le DLAO 4, en appui d’une section FAMA, a découvert une nouvelle cache d’armes, à 50 Km au Nord de Tombouctou. Une dizaine d’armes légères d’infanterie ainsi qu’une grenade défensive et un stock de 3000 munitions y ont été découverts. Cette nouvelle découverte contribue à maintenir la pression sur les flux logistiques des groupes armées terroristes.

 

Débarqués le dimanche 6 avril par Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou, un hélicoptère Tigre et une hélicoptère Gazelle ont été acheminés vers Gao dès le lendemain matin (en C160 pour la Gazelle et en vol pour le TIGRE) pour renforcer la capacité aéromobile de la force Serval. Ce renfort amène le sous-groupement aéromobile de la force à 13 aéronefs, incluant 12 hélicoptères et 1 avion Pilatus.

 

Le même jour, dans le cadre de la coordination et du suivi de la coopération régionale, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), accompagné du général Marc Foucaud, s’est rendu à Niamey, au Niger, pour participer à la réunion du G5 du Sahel. Composé des CEMA malien, burkinabais, nigérien, mauritanien et tchadien, le G5 a pour vocation de faire du Sahel un espace de paix, de prospérité et de concorde entre tous les peuples. La réunion a permis aux CEMA des pays membres du G5 du Sahel de convenir de la nécessité d’unir leurs efforts pour apporter une réponse régionale et coordonnée au défit sécuritaire actuel lié aux menaces des groupes armées terroristes. Le général de Villiers a poursuivi sa visite en rencontrant le détachement aérien français de Niamey, avant de rejoindre les bases militaires françaises de Gao et Ansongo dès le lendemain.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 10 avril
Serval : point de situation du jeudi 10 avril
Serval : point de situation du jeudi 10 avril
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Le général de Villiers s’entretien avec le président de la république du Niger

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 09 avril 2014 à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est entretenu avec monsieur Issoufou Mahamadou, le président de la république du Niger.

 

Cet entretien particulier réalisé en marge de la participation du CEMA à la réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel a été l’occasion de rappeler l’excellente coopération entre la France et le Niger, en particulier dans le domaine militaire.  Les deux hommes ont échangé leur point de vue sur la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne (BSS). A cette occasion, le général de Villiers lui a fait part des avancées et de l’appui que les armées françaises apporteront à la lutte contre le terrorisme à l’occasion de la mise en place du dispositif français destiné à couvrir l’ensemble de la BSS.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 13:45
Centrafrique: les forces internationales prises à partie, deux soldats africains blessés

 

 

11 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Deux soldats de la force africaine en Centrafrique (Misca) ont été blessés jeudi à Bria (400 km au nord-est de Bangui) lorsque les forces intertionales ont été prises à partie jeudi par des partisans de l'ex-rébellion séléka, ont indiqué vendredi des habitants et la force française Sangaris.

 

Des jeunes musulmans manipulés par la Séléka les ont accueillies à coup de pierres jeudi, a indiqué un enseignant, joint au téléphone par l'AFP depuis Bangui. Un jeune a été tué pendant ces accrochages, selon cette source, qui n'a pas précisé les circonstances du jeune homme.

 

Nous avons bien été pris à partie par un groupe armé malveillant, a confirmé à l'AFP le capitaine Benjamin Isern, officier de communication de Sangaris à Bangui.

 

Nous n'avons pas essuyé de pertes, mais deux soldats de la Misca ont été blessés, a-t-il indiqué, sans préciser la gravité de leur blessure. Il n'a rien dit sur les pertes éventuelles parmi les assaillants.

 

Selon lui, la situation reste complexe et volatile en raison d'une minorité qui refuse les mesures de confiance (désarmement) et qui instrumentalise des habitants.

 

Selon un employé de l'hôpital, situé dans le centre de la ville, les soldats de Sangaris et du contingent congolais de la Misca sont ensuite tombés dans une embuscade vers 19H00 (18H00 GMT) devant l'hôpital, alors qu'ils regagnaient leur base à l'aéroport.

 

Des échanges de tirs ont eu lieu pendant 30 minutes, selon cet employé sous couvert de l'anonymat.

 

La situation était tendue vendredi matin, avec des jeunes armés de couteaux, et les boutiques fermées, selon des habitants.

 

Une centaine de véhicules Sangaris sont déployés à l'aéroport de Bria, selon des habitants.

 

Après s'être déployées dans le sud et le centre, les forces internationales continuent leur avancée vers l'est et le nord, des territoires dans lesquels les ex-Séléka --en majorité des musulmans, chassés de Bangui après avoir pris le pouvoir en mars 2013-- , se sont repliés, vers les frontières du Soudan et du Tchad.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi le déploiement d'environ 12.000 Casques bleus en Centrafrique pour tenter de sécuriser un pays livré depuis un an à l'anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

 

Ces 10.000 soldats et 1.800 policiers formeront la Minusca -- Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine.

 

Ils prendront dans cinq mois la relève de 6.000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2.000 militaires français dans cette ancienne colonie française. Les Européens ont aussi promis 800 hommes.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:45
Tchad: le ministre de la Défense supervise le retrait des soldats tchadiens de RCA

 

09/04/2014 Par journaldebangui.com - Xinhua

 

Benaindo Tatola est arrivé à Bangui dans le cadre du retrait du contingent tchadien de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA)

 

Le gouvernement tchadien a décidé de retirer ses soldats en réaction, selon N’Djamena, à une campagne d’opinion consistant à ternir l’image des soldats tchadiens. Un premier groupe de 200 soldats a quitté vendredi la Centrafrique, où le Tchad déploie environ 850 hommes dans le cadre de la MISCA, qui compte au total 6.000 hommes. C’est dans ce cadre que le ministre tchadien de la Défense Benaindo Tatola est arrivé mardi à Bangui, la capitale centrafricaine, afin de superviser le retrait du contingent tchadien de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), entamé vendredi dernier. Cette force africaine déployée depuis le 19 décembre 2013 a pour tâche d’aider à restaurer la paix et la sécurité en Centrafrique, pays en proie à des troubles depuis décembre 2012.

 

Le ministre tchadien de la Défense a rencontré le chef de la MISCA, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, et son chef d’état-major, son homologue camerounais Martin Tumenta Chomu pour des échanges visant à «discuter des modalités du retrait de tous les soldats (tchadiens) de province», a fait savoir une source de la MISCA. Les soldats tchadiens sont accusés de complicité avec les ex- Séléka qui ont renversé François Bozizé le 24 mars 2013 et ont brillé par des pillages et des exactions à l’égard de la population.

 

De nouvelles accusations sont portées contre eux, à propos de la mise à sac de leur caserne de Kaga-Bandoro (Nord). «Ils ont tout emporté, les biens de l’Etat et ceux des particuliers, gardés là par mesure de sécurité», a confié à Xinhua une source de la municipalité jointe au téléphone. Des responsables de la MISCA contactés hésitent à se prononcer et se contentent d’assimiler les auteurs des actes déclarés à des éléments incontrôlés. D’après les témoignages, le bataillon tchadien de Batangafo (ouest) a mis un terme à ses patrouilles dans cette ville. Une partie du contingent tchadien de Bossangoa a commencé à se retirer de la ville, en attendant l’évacuation totale des autres, ont confié des sources concordantes.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:45
Coopération franco-germanique sur la politique de sécurité en Afrique

 

11/04/2014 Kassandra Chérubin -  International

 

A l’occasion du sommet Union européenne - Afrique à Bruxelles, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue allemand, Ursula von der Leyen, se sont exprimés le mardi 2 avril sur la convergence de la politique de sécurité des deux nations en Afrique.

 

Face à la grande fragilité de certains Etats africains et aux nombreuses crises qui ont éclaté ces deux dernières années au Mali et en République Centrafricaine (RCA), les ministres français et allemand de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Ursula von der Leyen, ont partagé leur souhait commun de placer la sécurité au cœur des discussions et décisions du sommet Union européenne – Afrique du 2 avril.

 

Les deux ministres ont mis en lumière l’importance d’une approche globale encadrée par des solutions politiques alliant sécurité et développement « permettant d’agir sur l’ensemble du spectre, en amont des crises ». « L’Union européenne (UE) doit aujourd’hui proposer des mesures durables et pertinentes pour accompagner les Africains dans le renforcement de leurs capacités propres de prévention et de réponse aux crises. »

 

Jean-Yves Le Drian et Ursula von der Leyen ont notamment proposé de mettre en place un transfert de compétences des membres de l’UE aux Etats africaines pour amener les pays en difficulté à pouvoir regagner et exercer leur souveraineté. C’est dans cet esprit là que la mission militaire de formation européenne (EUTM) a été lancée au Mali en 2013. La Brigade franco-allemande (BFA) y sera d’ailleurs projetée à compter du mois d’avril, resserrant ainsi la coopération de la France et de l’Allemagne sur la politique de sécurité en Afrique.

 

« Nous pensons que le modèle de mission type EUTM, qui combine effort de formation militaire mais aussi apprentissage des principes de l’Etat de droit, doit être étendu à d’autres théâtres et enrichi en le complétant d’un volet équipement quand cela est nécessaire, » ont expliqué Jean-Yves Le Drian et Ursula von der Leyen.

 

Le ministre et son homologue ont conclu leur tribune en rappelant la vision collaborative franco-germanique sur les rapports coresponsables que doivent entretenir les voisins européens et africains dans le domaine de la sécurité et du développement.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 10:45
photo EMA

photo EMA

 

11/04/2014 Ministère de la Défense

 

Message aux armées de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

 

Le 6 avril 1994, un drame, parmi les plus terribles que le vingtième siècle ait connus, commençait au Rwanda. Ce drame appartient à notre mémoire collective, celle de nos soldats qui se sont engagés dans ce pays pour tenter de mettre fin à l’horreur du génocide.

 

Vingt ans après, la France contribue au devoir de mémoire, dans le respect de la dignité du peuple rwandais, le souvenir des victimes et des récits, terribles pour la conscience humaine, des rescapés du génocide.

 

Ce respect que nous devons au Rwanda et aux indicibles souffrances que ce pays a traversées, c’est aussi celui de la vérité. A cet égard, les mots ont un sens et, dans ces circonstances, certaines accusations ne peuvent rester sans réponse.

 

L’honneur de la France et de ses armées, c’est d’avoir, avant d’autres, réagi au drame qui se déroulait sous le regard d’une communauté internationale paralysée.

 

Elle l’a fait dès le mois de mai 1994, en étant la première, par la voix courageuse d’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, à reconnaître dans ces tueries un génocide et à réclamer un sursaut de la communauté internationale.

 

Elle l’a également fait en incarnant elle-même ce sursaut. Au terme d’un intense combat diplomatique et d’un défi logistique considérable, l’armée française était déployée à Goma, aux portes du Rwanda, pour déclencher l’opération Turquoise dans le cadre d’un mandat des Nations unies. Cette opération, conçue dès l’origine pour une durée limitée à deux mois,  répondait à un but et un seul, celui de créer sur une partie du territoire rwandais, une zone humanitaire sûre, qui allait permettre de sauver des dizaines de milliers de vies humaines. Tel était l’ordre d’opération de Turquoise et telle fut la mission exécutée.

 

En demandant puis en portant ce mandat, la France, à l’initiative du Président François Mitterrand et  à travers son armée, a assumé un risque qu’aucun autre pays ne souhaitait alors prendre. Sauver un maximum de vies sans prendre parti dans la lutte pour le pouvoir qui était alors engagée : c’est le défi que beaucoup jugeaient impossible et  que les troupes françaises de Turquoise ont pourtant relevé. Cette action, au milieu d’événements tragiques, est à porter au crédit de la France.

 

Vingt ans après, nous assumons pleinement cette Histoire. Nous l’assumons d’autant mieux que la France ne s’est pas dérobée à son devoir d’introspection critique. La mission d’information sur le Rwanda de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, présidée par le député Paul Quilès, a questionné sans tabou, en 1998, les motivations et la réalité de l’engagement français au Rwanda. Les conclusions de la mission, indépendante et pluraliste, ne laissent aucune place aux accusations inacceptables qui ont été proférées à l’encontre de l’armée française ces derniers jours. En outre, depuis lors, le ministère de la Défense a fait preuve d’une transparence exemplaire lors des procédures judiciaires engagées à la suite du génocide : au total, ce sont plus de 1100 documents qui ont été déclassifiés.

 

Notre devoir de mémoire trouve aujourd’hui ses prolongements dans l’action, face au risque que l’Histoire se répète. L’armée qui est courageusement intervenue il y a vingt ans, c’est celle-là même qui a délivré le peuple malien de la violence terroriste, et qui s’engage aujourd’hui, aux côtés des Africains, et notamment de soldats rwandais, pour prévenir une nouvelle tragédie en Centrafrique.

 

Voilà l’honneur de la France et de ses armées que je continuerai à défendre.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: des gendarmes français de l'EUFOR-RCA  à Bangui

Les opérations de la force française Sangaris, engagée en République centrafricaine, se poursuivent alors que commencent à arriver les premiers éléments de la force européenne Eufor-RCA (photo Miguel Medina AFP)

 

10 avril 2014 45eNord.ca (AFP)

 

 

 

Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, sur fond de violences dans l’intérieur du pays, et dans l’attente du feu vert imminent du Conseil de sécurité pour le déploiement de 12.000 Casques bleus.

 

Par ailleurs, deux soldats français de la force Sangaris ont été légèrement blessés à la jambe mercredi après-midi à Bangui par une grenade lancée par un homme qu’ils contrôlaient, a annoncé à l’AFP le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet.

«Nos soldats contrôlaient un individu ivre, excité, avec une arme blanche, quand il a lancé une grenade. Deux hommes ont été blessés très légèrement à la jambe, il n’y a aucun souci pour eux», a précisé le colonel.

Les gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l’opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Il s’agit de leurs premières sorties» dans la capitale centrafricaine, «55 gendarmes sont arrivés», a expliqué le colonel Guillermet.

Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l’opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d’Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.

Vêtus d’uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l’armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

L’opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission.

Elle sera notamment chargée de sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l’intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.

Parallèlement, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter jeudi une résolution autorisant le déploiement en septembre d’environ 12.000 Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays, ont indiqué des diplomates.

Le texte prévoit l’envoi de 10.000 soldats et 1.800 policiers censés assurer la relève des 6.000 militaires africains de la Misca, la force de l’Union africaine oeuvrant en Centrafrique au côté des 2.000 militaires français.

Le déploiement effectif de ces Casques bleus est fixé au 15 septembre.

 

Une majorité de civils tués

Le temps presse, selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Vingt après le génocide du Rwanda, il avait appelé samedi, au cours d’une visite à Bangui, la communauté internationale à se mobiliser pour empêcher la réédition d’un drame similaire en Centrafrique, livrée à « une épuration ethnico-religieuse ».

Car exactions, pillages et meurtres n’ont pas cessé, surtout en province, et visent principalement la minorité musulmane, malgré le déploiement progressif des forces internationales dans l’ouest et l’est du pays.

Mardi, au moins 30 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka dans la région de Dékoa, à 300 km au nord de Bangui, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie locale.

«Les anti-balaka ont attaqué tôt le matin les positions des ex-Séléka [...] Mais les ex-Séléka ont fait appel à leurs compagnons d’armes basés à Kaga Bandoro qui sont arrivés dans quatre véhicules pour les appuyer. La plupart des victimes sont des civils fauchés par des balles perdues», a expliqué cette source.

«Les affrontements ont duré plus de quatre heures, faisant fuir les trois quarts des habitants» vers les localités voisines, a-t-elle précisé.

Largement affaiblis par l’intervention de l’armée française, une grande partie des ex-rebelles Séléka, mouvement majoritairement musulman au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014, se sont depuis repliés dans les provinces du nord et de l’est de la Centrafrique, dont beaucoup sont originaires.

Quant aux milices armées «anti-balaka», au départ formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les Séléka sur la population centrafricaine (composée à 80% de chrétiens), elles mènent des attaques répétées contre les anciens rebelles et les civils musulmans, qui fuient le pays en masse.

Selon l’ONU, la proportion des musulmans a chuté de 15% à 2% de la population totale de la Centrafrique depuis le début du conflit il y a un an.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 21:45
Le Conseil de sécurité déploiera 12 000 soldats en RCA

 

 

10.04.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi le déploiement d'environ 12'000 Casques bleus en République centrafricaine (RCA). Il tente de sécuriser un pays livré depuis un an à l'anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

 

Au terme d'une résolution adoptée à l'unanimité, sur proposition française, ces 10'000 soldats et 1800 policiers formeront la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en RCA). Ils prendront dans cinq mois la relève de 6000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2000 militaires français.

 

Les Européens ont aussi promis 800 hommes, dont des gendarmes français qui ont commencé à patrouiller mercredi dans Bangui. Le "transfert d'autorité" entre Misca et Minusca, soit le déploiement effectif des Casques bleus, est fixé au 15 septembre prochain et le mandat initial de cette nouvelle mission court jusqu'au 30 avril 2015.

 

Mais elle pourra dès maintenant recevoir une aide logistique (génie, moyens de transport). Il est prévu, comme au Mali, que "le plus grand nombre possible" de soldats africains deviennent Casques bleus après une sélection par l'ONU.

 

Budget annuel de 500 à 800 millions

 

Suite au retrait du Tchad, la Misca regroupe des contingents de sept pays (Burundi, Cameroun, Congo, RDCongo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda). Le chef de la nouvelle mission devrait être un Africain.

 

Les priorités de la Minusca, qui comprendra aussi des civils (administrateurs, ingénieurs, juristes), seront la protection de la population et des convois humanitaires, le maintien de l'ordre, le soutien à la transition politique, le respect des droits de l'homme ainsi que l'arrestation des auteurs d'exactions, dont les crimes de guerre passibles de la Cour pénale internationale.

 

La Minusca sera une des plus grosses opérations de maintien de la paix de l'ONU, avec un budget annuel évalué entre 500 et 800 millions de dollars, loin cependant derrière la Monusco en RDCongo.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 20:45
Chebelley Airfield cité dans un appel d'offres US: une première!


10.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'aérodrome de Chebelley (ou Chabelley) n'est plus un site connu de seulement quelques initiés ou militaires ayant séjourné à Djibouti. J'en avais parlé dans un post de septembre dernier (cliquer ici) puisque les drones US de Djibouti y ont été relocalisés, ainsi qu'en témoigne le cliché ci-dessous publié en février dernier sur le site Open Source Imint:

chabelley2.jpg

Pour la première fois, le nom de Chebelley Airfield apparaît dans un appel d'offres US, précisément dans un appel d'offres de la Navy daté du 8 avril. Le "contractor" retenu aura pour mission de mener à bien des chantiers de construction, rénovation, maintenance, démolition etc, à Djibouti et Chebelley. Le contrat envisagé aura une durée maximale de 5 ans et une valeur de 50 millions de dollars.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:45
Centrafrique : rencontre avec Ban Ki Moon

 

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Le 5 avril 2014 à Bangui, le général commandant la force Sangaris et le général commandant l’état-major de la force EUFOR RCA ont rencontré monsieur M. Ban Ki Moon à l’occasion de son déplacement dans la capitale centrafricaine.

 

Après s’être rendu auprès des différentes communautés de la capitale centrafricaine, M. Ban Ki Moon a reçu les responsables militaires des forces internationales stationnées en Centrafrique, dont le général Soriano, commandant la force Sangaris et le général Lion, commandant la force EUFOR RCA, présent depuis le 5 avril à Bangui après le lancement de cette mission par l’Union Européenne le 1er avril.

 

Le secrétaire général des Nations Unies a félicité l’action des forces internationales qui, « grâce à une action rapide, a pu à ce jour empêcher le pire et garantir un niveau de sécurité minimale dans le pays. » Le secrétaire général des Nations Unies a par ailleurs annoncé qu’il avait demandé que plus de contingents et d'unités de police soient immédiatement déployés pour renforcer l’action de Sangaris, EUFOR et à la MISCA. Il a demandé au Conseil de sécurité de permettre la transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:45
Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Le 6 avril 2014, le général Soriano, commandant la Force Sangaris, accompagné de membres du gouvernement et de responsables centrafricains, s’est rendu dans le Nord de la République Centrafricaine, pour y rencontrer les autorités locales de la ville de N’Délé.

 

Accompagné par les ministres de la sécurité publique et de l’aménagement du territoire, du directeur de la gendarmerie nationale centrafricaine, le général Soriano a expliqué l’action de la Force Sangaris dans le nord du pays, où les forces françaises agissent, en appui de la MISCA, sur l’ensemble du territoire.

 

Cette première visite à N’Délé des responsables politiques centrafricains, aux côtés des forces internationales déployées en RCA, vise à réaffirmer l’autorité de l’Etat et de son administration dans tout le pays.

 

La force Sangaris, en appui de la MISCA, soutenue par les populations, continue à favoriser le dialogue entre les communautés et à faire appliquer les mesures de confiance sur l’ensemble du territoire de la République Centrafricaine.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé
Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:45
La Belgique brillera par son absence en Centrafrique

 

 

10/04/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Pour la première fois dans l'histoire de la défense européenne, la Belgique brillera par son absence dans une opération militaire de l'UE, celle qui vient de démarrer en République centrafricaine, a admis le ministère belge de la Défense, en invoquant des raisons "budgétaires".

 

Sauf miracle - sous la forme d'une improbable contribution financière de l'UE -, aucun militaire belge ne participera à la force européenne en Centrafrique, l'Eufor-RCA, dont les premiers éléments, des gendarmes mobiles français, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de cette opération en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes. Elle vient appuyer les forces internationales - la française Sangaris et celle de l'Union africaine (UA), la Misca -, déjà présentes sur le terrain pour tenter de stabiliser la RCA, plongée dans une crise sans précédent avec des violences interreligieuses et des centaines de milliers de déplacés.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon son commandant, le général français Philippe Pontiès. Elle sera notamment chargée de sécuriser durant six mois l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui, avant un passage de flambeau aux Casques bleus de l'ONU d'ici fin septembre.

 

La France sera "nation cadre" de l'opération, à laquelle participent treize nations européennes. Et paradoxalement, c'est la Géorgie, un pays non membre de l'UE, qui fournit l'un des plus gros contingent, soit une compagnie de 150 soldats.

 

Mais la Belgique n'en sera pas, le gouvernement n'ayant pas réussi à s'accorder sur le financement de l'envoi d'un petit contingent - quelques dizaines hommes, dont des membres des forces spéciales. Le ministère de la Défense affirme ne pas disposer des moyens financiers nécessaires, arguant que cette opération n'avait pas été prévue lors de la confection du budget 2014. Il avait même espéré un "financement partagé" européen, une option qui a bien peu de chances de se concrétissr, selon les experts.

 

C'est donc la première fois que l'armée belge se retrouve totalement absente d'une opération militaire européenne depuis que l'UE s'est lancée dans des missions de "gestion de crise" en 2003, avec "Artemis" en République démocratique du Congo (RDC). Des militaires belges avaient ainsi été engagés dans deux Eufor précédentes (en RDC lors des élections de 2006 et au Tchad/Centrafrique en 2008-2009), tout comme dans l'opération "Althea" en Bosnie-Herzégovine.

 

La Belgique participe aussi régulièrement avec une frégate à "Atalanta", la première opération navale de l'UE, chargée de lutter contre la piraterie au large de la Corne de l'Afrique, et aux deux missions d'entraînement destinée à former les armées somalienne (EUTM-Somalie) et malienne (EUTM-Mali), dans ce dernier cas avec 75 personnes.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, avait pourtant émis le 27 mars dernier le souhait de voir se dérouler une opération militaire européenne "rassemblant les 28" Etats-membres, lors d'un colloque à Bruxelles.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:45
FFDj : exercice MEDICHOS

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Les 24 et 25 mars 2014, un exercice  de médicalisation a été réalisé au profit du personnel de santé des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de l’escadron blindé du 5erégiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), sur le site du centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) de Djibouti.

 

L’exercice de « MEDICalisation milieu HOStile » (MEDICHOS), avait pour objectif d’évaluer et de perfectionner le personnel médical des FFDj sur les techniques de prise en charge des blessés en situation tactique hostile (embuscades, prises à partie…). L’escadron blindé du 5e RIAOM, dans lequel les équipes médicales étaient insérées, a également tiré parti de cet exercice pour consolider la formation de ses équipages.

 

Durant la manœuvre, les militaires ont été confrontés à plusieurs incidents simulés, auxquels ils ont du répondre en restituant les savoir-faire du SC1 (secourisme au combat de niveau 1) : extraction du blessé sous les feux, diffusion de l’alerte, premiers gestes de secours et soutien du blessé jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale. Une EVASAN (évacuation sanitaire) par hélicoptère Puma a également été réalisée le dernier jour, afin de dérouler en réel toutes les étapes de la prise en charge d’un blessé.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:45
Centrafrique: déploiement des premières troupes de la mission européenne à Bangui

 

09 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Les premières troupes de la mission militaire européenne en Centrafrique (Eufor), composées de gendarmes mobiles français, ont commencé à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.

 

Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Encadrés par les forces françaises Sangaris, les gendarmes ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le quartier PK5, l'une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les milices armées majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

 

Toutefois, ils patrouillaient dans le cadre de l'opération Sangaris, en attendant le déploiement officiel de la force Eufor.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de son opération militaire en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes, en appui aux forces internationales française et africaine (Misca) déjà présentes sur le terrain.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui.

 

La France sera nation cadre de l'opération, à laquelle participent 13 nations européennes.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:45
L'armée libyenne affirme avoir pris le contrôle de deux ports pétroliers

 

09 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BENGHAZI (Libye) - L'armée libyenne a annoncé mercredi avoir pris le contrôle de deux ports bloqués depuis juillet, conformément à l'accord conclu avec les autonomistes qui se sont emparés des principaux terminaux pétroliers de l'est du pays il y a près de neuf mois.

 

Le porte-parole du chef d'état-major, le colonel Ali al-Chikhi, a annoncé mercredi soir la prise de contrôle du port de Zwitina et de celui d'Al-Hariga, d'une capacité totale d'exportation de 210.000 barils par jour.

 

Les ports de l'est libyen sont bloqués depuis juillet par des autonomistes membres des gardes des installations pétrolières, empêchant toute exportation de brut et provoquant une chute de la production à 250.000 barils par jour, voire moins, contre près de 1,5 million b/j en temps normal.

 

Les autorités libyennes et les autonomistes avaient annoncé dimanche soir être parvenus à un accord prévoyant la levée immédiate du blocage des ports de Zwitina et d'Al-Hariga.

 

Les deux parties se sont par ailleurs accordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports: Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j).

 

Selon le colonel al-Chikhi, le groupe d'Ibrahim Jodhrane (le chef des autonomistes, ndlr) s'est engagé à ne plus entrer dans le port d'Al-Hariga ou le bloquer.

 

Un responsable du port d'Al-Hariga, Abdelwahab Salem Omran, a indiqué que l'activité dans le port devrait reprendre en début de semaine prochaine (dimanche), lorsque la Compagnie nationale de pétrole (NOC) aura levé l'état de force majeure imposé depuis août sur les ports affectés par le blocage.

 

La force majeure permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non respect des contrats de livraison de pétrole si elle invoque des circonstances exceptionnelles.

 

Le leader des autonomistes, Ibrahim Jodhrane, avait, dans un premier temps, justifié le blocage des terminaux en accusant le gouvernement de corruption.

 

Mais les protestataires ont ensuite affiché leurs véritables intentions en réclamant l'autonomie de la Cyrénaïque (région orientale) et en annonçant la mise en place d'un gouvernement local, ainsi que d'une banque et d'une compagnie de pétrole.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:45
Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

 

09.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Miguel Medina, photographe de l'AFP, a fait la photo de ce gendarme mobile français en patrouille dans Bangui. "Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux", a déclaré le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Le gendarme en photo a toutefois encore sur le bras droit un patch "Sangaris". Pris de vitesse par EUFOR-RCA!

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 21:40
Syrie/Afghanistan/Afrique: regain d'activité des bandes terroristes (FSB)

 

 

SOTCHI, 9 avril - RIA Novosti

 

Les bandes terroristes en Syrie, à la frontière afghano-pakistanaise et en Afrique ont redoublé d'activité et renforcé leur potentiel de combat avec de nouveaux adeptes de l'islam radical, a indiqué mercredi le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie Alexandre Bortnikov.

 

"Malgré une certaine baisse d'activité du noyau d'Al-Qaïda, des groupes terroristes affiliés agissent de façon autonome et agressive, de sorte que le conflit armé en Syrie a éveillé les forces destructrices dans l'ensemble du Proche-Orient", a déclaré M.Bortnikov lors d'une réunion de chefs des services secrets, des organes de sécurité et de l'ordre des Etats étrangers partenaires du FSB qui se déroule à Sotchi.

 

Et d'ajouter que de nouveaux adeptes de l'islam radical venus d'Europe, d'Asie centrale, de Transcaucasie et de Russie complétaient les rangs de la clandestinité terroriste en Syrie.

 

"Après un stage d'entraînement, ces commandos s'engagent dans les hostilités", a indiqué le directeur du FSB.

 

Selon lui, une situation similaire s'observe à la frontière afghano-pakistanaise où des structures terroristes, notamment les Talibans, le Parti islamique du Turkestan et le Mouvement des talibans pakistanais ont notablement renforcé leur potentiel de combat.

 

"Compte tenu du retrait des forces de coalition d'Afghanistan cette année, le risque de déstabilisation des pays limitrophes augmente. Dans certains pays, notamment en Asie centrale, on constate un regain d'activité des bandes islamistes internationales", a souligné M.Bortnikov.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:45
Le ministre tchadien de la Défense à Bangui pour le retrait des soldats tchadiens

 

2014-04-09  xinhua

 

Le ministre tchadien de la Défense Benaindo Tatola est arrivé mardi à Bangui dans le cadre du retrait du contingent tchadien de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), entamé vendredi dernier.

 

Le gouvernement tchadien a décidé de retirer ses soldats en réaction, selon N'Djamena, à une campagne d'opinion consistant à ternir l'image des soldats tchadiens.

 

Un premier groupe de 200 soldats a quitté vendredi la Centrafrique, où le Tchad déploie environ 850 hommes dans le cadre de la MISCA, qui compte au total 6.000 hommes.

 

Cette force africaine déployée depuis le 19 décembre 2013 a pour tâche d'aider à restaurer la paix et la sécurité en Centrafrique, pays en proie à des troubles depuis décembre 2012.

 

Le ministre tchadien de la Défense a rencontré le chef de la MISCA, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, et son chef d'état-major, son homologue camerounais Martin Tumenta Chomu pour des échanges visant à "discuter des modalités du retrait de tous les soldats (tchadiens) de province", a fait savoir une source de la MISCA.

 

Les soldats tchadiens sont accusés de complicité avec les ex- Séléka qui ont renversé François Bozizé le 24 mars 2013 et ont brillé par des pillages et des exactions à l'égard de la population.

 

De nouvelles accusations sont portées contre eux, à propos de la mise à sac de leur caserne de Kaga-Bandoro (Nord).

 

"Ils ont tout emporté, les biens de l'Etat et ceux des particuliers, gardés là par mesure de sécurité", a confié à Xinhua une source de la municipalité jointe au téléphone.

 

Des responsables de la MISCA contactés hésitent à se prononcer et se contentent d'assimiler les auteurs des actes déclarés à des éléments incontrôlés.

 

D'après les témoignages recueillis par Xinhua, le bataillon tchadien de Batangafo (ouest) a mis un terme à ses patrouilles dans cette ville.

 

Une partie du contingent tchadien de Bossangoa a commencé à se retirer de la ville, en attendant l'évacuation totale des autres, ont confié à Xinhua des sources concordantes.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 16:45
Crédits La Marche Du Siecle / INA

Crédits La Marche Du Siecle / INA

 

09/04/2014 Jean Guisnel / Défense ouverte -  Le Point.fr

 

Jacques Hogard, chef du groupement sud de l'opération Turquoise à Cyangugu en 1994, démolit les accusations du capitaine Guillaume Ancel. Interview.

 

Lundi, jour de l'ouverture des commémorations du génocide tutsi de 1994 et au lendemain des accusations portées par le président rwandais Paul Kagame, un ancien officier de l'armée de terre, Guillaume Ancel, engagé dans l'opération Turquoise censée venir en aide aux victimes, en a contesté le caractère humanitaire, soutenant que les ordres de mission étaient clairement de s'opposer à la rébellion du FPR par des actions offensives : "Je suis parti avec l'ordre d'opération de préparer un raid sur Kigali, a-t-il notamment affirmé sur France Culture. Quand on fait un raid sur Kigali, c'est pour remettre au pouvoir le gouvernement qu'on soutient, pas pour aller créer une radio libre." À cette époque, Jacques Hogard était lieutenant-colonel de la Légion étrangère et commandait le groupement sud de l'opération Turquoise à Cyangugu, au sud-ouest du Rwanda. Il conteste vigoureusement ces accusations. Interview.

 

Le Point.fr : Le 7 avril, France Culture  a affirmé sur la foi des déclarations d'un ancien officier français, Guillaume Ancel, que durant l'opération Turquoise l'armée française avait programmé une attaque terrestre sur Kigali, accompagnée de frappes aériennes. Qu'en pensez-vous ?

 

Jacques Hogard : Tout d'abord, je me souviens bien de Guillaume Ancel. Il s'est en effet trouvé sous mes ordres au sein du groupement sud de Turquoise. Arrivé un peu après la mise en place du groupement au Rwanda, il en est parti quelque temps avant notre propre départ. Le capitaine Ancel n'était pas un officier de Légion. Saint-cyrien de la promotion "Cadets de la France libre", c'était un jeune capitaine détaché en renfort individuel du 68e RA (régiment d'artillerie) de la Valbonne. Il a été aussitôt affecté au DL (détachement de liaison, NDLR) humanitaire, dont la mission première, comme son nom l'indique, était d'établir la liaison et la coordination avec les ONG. Il n'a jamais été affecté au groupement sud en tant que "DL d'artillerie" comme il le prétend dans son interview. Il précise même qu'il était destiné à un emploi de TACP (chargé de l'appui aérien, NDLR). Or, l'organigramme du groupement sud n'a jamais comporté de DL d'artillerie ni de TACP, ni avant ni pendant l'opération Turquoise. Cette inexactitude, si elle est volontaire, est lourde de sens, alors que nous n'avons jamais disposé de telles équipes et qu'il n'en a jamais été question.

 

Suite de l'entretien

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 15:45
Décoration à titre étranger à la défense : 2 militaires français distingués

 

09 avr 2014 Le Guido

 

La nation malienne reconnaissante a distingué, à travers leur décoration à titre étranger, deux militaires français. Cela s’est fait par l’intermédiaire du Secrétaire Général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade, Yacouba Sidibé, le 3 avril 2014, lors d’une cérémonie dans la salle de conférence du département.

 

Le vice-amiral d’escadron Marin Gillier a été élevé au grade de commandeur de l’Ordre National du Mali et le lieutenant-colonel Piot au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali.

 

Durant trois années, jusqu’à l’été 2010, le vice-amiral Gillier a commandé la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO). Il a personnalisé au département de la Défense le soutien de son pays au nôtre : « la France est derrière ses amis maliens », avait-il coutume de dire.

 

Avant d’occuper les postes de conseiller d’enseignement militaire supérieur (coopération militaire), le lieutenant-colonel Christian Piot (EMIA,CID) a servi au Régiment de marche du Tchad (RMT) et au 23e Bataillon d’infanterie de marine.

 

Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade, Yacouba Sidibé, après cette sommaire présentation, a ajouté que « la nation malienne reconnaissante magnifie, à travers  cette reconnaissance le dévouement de ces valeureux officiers pour leur travail en faveur à la nation malienne depuis le déclenchement de la crise ».

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:45
Corymbe : exercice « NEMO 14.2 »

 

09/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er avril 2014, la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, engagée dans le cadre de la mission Corymbe dans le golfe de Guinée, a participé avec des patrouilleurs des marines togolaise et béninoise à l’exercice « NEMO 2014.2 »

 

L’objectif de cet exercice était d’appuyer la montée en puissance marines béninoises et togolaises dans leur lutte contre les trafics en tous genres et les actes de piraterie perpétrés dans le golfe de Guinée. NEMO 2014.2 (Navy’s exercise for maritime operations) s’est déroulé au large du Togo et du Bénin et a mobilisé 210 marins.

 

Le scénario de l’exercice prévoyait qu’un navire de commerce (rôle tenu par le La Fayette), supposé transporter de la drogue, soit inspecté par la marine béninoise, puis pisté par les radars et les centres de commandement de la zone avant d’être visité à son tour par la marine togolaise. De la phase de prise de contact aux sommations de s’arrêter, jusqu’à l’inspection de la cargaison ou encore le contrôle des documents administratifs et la fouille des membres d’équipage, les équipes de visites béninoises et togolaises ont pu mettre en œuvre, de façon très pratique, les techniques nécessaires à l’arrestation de personnes impliquées.

 

Les enseignements tirés de ces exercices permettront d’améliorer le déroulement des futurs contrôles de navires et de contribuer à la sécurisation de la zone. Au-delà du perfectionnement dans les modes d’action en mer, cet exercice NEMO 14.2 a aussi été l’occasion pour les centres de commandement de Cotonou et de Lomé de jouer leur rôle de commandement et de contrôle des moyens nautiques.

 

Le BPC Mistral et la FLF La Fayette participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 10:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

9 avril 2014  Le Democrate

 

Un séminaire international sur la sécurité maritime s’est ouvert lundi à bord d’un navire de guerre de la marine française en escale à Abidjan.

 

Le séminaire qui va durer deux jours réunit, sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) français "le Mistral", des experts ivoiriens, français et d’autres de pays ouest-africains et d’Afrique centrale.

 

Cette rencontre traduit "l’importance que le pays accorde à la sécurité maritime, dans le contexte de la flambée des actes de piraterie maritime dans le golfe de Guinée", a déclaré à l’ouverture des travaux, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

 

"C’est le symbole de la synergie d’actions et de la vision commue entre la France et la Côte d’Ivoire dans un domaine où les autorités ivoiriennes misent sur la coopération pour juguler les fléaux auxquels le pays doit faire face au niveau maritime", a-t- il ajouté.

 

Pour Hamed Bakayoko, "même si l’action de l’Etat en mer va au- delà de la sécurité maritime, celle-ci n’en constitue pas moins une problématique essentielle et épineuse pour le pays".

 

"C’est ensemble, dans le cadre d’une coopération agissante et avec l’aide de pays amis au nombre desquels la France, que nous relèverons les défis de la sécurité maritime dans notre pays", a poursuivi le ministre de l’Intérieur et la Sécurité.

 

Le représentant du Conseil national de sécurité, (CNS), Dr Kouassi Lenoir, a, pour sa part, fait l’état des lieux de l’action de l’Etat en mer, insistant sur la mise en place d’un Comité interministériel appuyé par deux préfets maritimes.

 

"Ce Comité vise une plus grande coordination de l’action des différentes administrations en vue de faire face à l’émergence des menaces multiples auquel est appelé à faire face le pays de par sa position économique dans la sous-région", a-t-il expliqué.

 

A en croire Dr Kouassi Lenoir, "cette réponse nationale d’adaptation aux menaces nouvelles s’intègre dans un dispositif régional à travers lequel la Côte d’Ivoire entend fédérer les différentes initiatives autour de ses capacités de commandement pour son rayonnement diplomatique".

 

Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d’actes de piraterie maritime, sont en escale d’une semaine à Abidjan depuis jeudi.

 

Arrivé jeudi, "le Mistral" a été rejoint dimanche par la frégate légère furtive (FLF) "la Fayette".

 

Les bâtiments sont actuellement engagés dans l’opération " Corymbe", dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l’Afrique, où ils participent avec les marines riveraines "à la surveillance et à la sécurisation" de cette zone maritime.

 

Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).

 

En Côte d’Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.

 

Outre le séminaire sur la sécurité maritime, l’équipage de " Mistral" accueillera à son bord des marins ivoiriens pour des " périodes d’instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d’aguerrissement".

 

Il est également prévu des exercices militaires comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu’en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 16:45
source JD Merchet

source JD Merchet

 

08/04/2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique



Un dispositif plus resserré et plus efficace pour les forces françaises en Afrique. C’est le redoutable chantier que le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian mène depuis fin 2013. « L’idée est de passer d’une organisation héritée de l’ère coloniale à un système qui permet de mener au mieux les opérations , explique-t-on au ministère de la défense. Les forces françaises au Mali, au Niger, au Burkina-Faso et au Tchad seront placées sous l’autorité d’un seul commandement régional. » L’objectif est aussi de pouvoir répondre au défi de la zone grise du sud libyen, où de nombreux combattants djihadistes se sont retranchés après l’opération Serval au Mali.

 

En gros, le dispositif français s’articule sur quatre grands pôles spécialisés : un pôle renseignement au Niger, avec notamment les drones Reaper et Harfang ; un pôle chasse à N’Djamena (Tchad), avec des Mirage 2000 et des ravitailleurs C-135 ; un pôle avancé à Gao (Mali), doté notamment d’hélicoptères d’attaque Tigre ; et un pôle forces spéciales à Ouagadougou (Burkina-Faso), où le COS est déjà présent depuis plusieurs années. Ces pôles seront complétés par des bases avancées au plus près des zones chaudes, comme Tessalit, au nord du Mali, ou Faya-Largeau, au nord du Tchad. Cet aéroport, idéalement situé à 350 km de la frontière libyenne, peut être utilisé par l’aviation de chasse et les gros porteurs français.
 

N’Djamena sera le siège de cet « Africom à la française », en référence au nom du commandement unifié des forces américaines en Afrique, qui devrait intégrer environ 3.000 hommes. Les effectifs français devraient ainsi y passer à 1.200 hommes, contre 950 il y a quelques mois. Le « point d’entrée logistique » est Abidjan, port ivoirien qui est aussi un nœud ferroviaire et routier appréciable. Abidjan et Djibouti serviront aussi de bases opérationnelles avancées (BAO), aptes à fournir des réserves d’hommes et de matériels pour les opérations, comme l’avait expliqué le blog Lignes de défense en janvier. La France compte aussi instaurer deux pôles, à Dakar et Libreville, pour les missions de coopération avec les pays de la région.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:45
Chad starts pulling peacekeepers from Central African Republic

 

 

07 April 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Chad began withdrawing its troops from Central African Republic's peacekeeping mission on Friday as a U.N. report accused its soldiers of killing 30 civilians and wounding 300 in an attack on a crowded market last week.

 

Chad's Foreign Minister Moussa Faki Mahamat denied the allegation, saying the troops had been ambushed by Christian "anti-balaka" militia and had responded.

 

A series of violent incidents involving Chadian troops has stoked fury in the former French colony, culminating in Chad's decision on Thursday to withdraw its troops from the African Union peacekeeping force, known as MISCA.

 

The decision was met with joy in the streets of the capital Bangui on Friday, although the government said in a statement it regretted their withdrawal.

 

"Chadian officers under MISCA command and around 200 soldiers have left in the direction of Chad," Hassan Sylla, Chad's communications minister, said.

 

Chad, the Central African region's dominant military power, had around 850 soldiers serving in the peacekeeping force.

 

Sylla said the first troops left aboard a convoy of a dozen military trucks, escorted to the edge of Bangui by MISCA peacekeepers. French TV news channel France 24 broadcast images of a military plane that had arrived at Bangui's airport to help repatriate the troops.

 

Chadian forces were also preparing to leave the towns of Bossangoa, Kaga Bandoro, Batangafo, Ndele, Bouca and Kabo, Human Rights Watch researcher Peter Bouckaert said on Twitter, raising fears the power vacuum could leave Muslims vulnerable in the inter-communal violence that has killed thousands.

 

Chad's troops have been accused of siding with the mainly Muslim Seleka rebels whose seizure of power last year led to tit-for-tat violence with Christian militia.

 

SURVIVORS

 

The U.N. human rights office carried out a preliminary investigation, interviewing survivors in hospital and visiting the scene of the March 29 attack. Spokesman Rupert Colville said a convoy of pick-up trucks from Chad's regular army entered the market in the capital's PK12 district and started firing.

 

"It allegedly opened fire on the population without any provocation. As people fled in all directions in panic, the soldiers continued to fire indiscriminately," he said.

 

While Chadian troops participate in the African Union force deployed in Central African Republic, the soldiers were not part of the peacekeeping contingent, the investigation found.

 

"At the time of the shooting the market was full of people, including many young women and girls buying and selling produce," Colville told a news briefing in Geneva.

 

Speaking on Radio France Internationale, Chad's Foreign Minister blamed the shooting on Christian militia he said had ambushed the Chadian troops. "Naturally they responded and that provoked an outcry," he said.

 

MISCA General Jean-Marie Michel Mokoko also told France 24 the Chadian soldiers acted after being targeted by anti-balaka.

 

Civil society groups had collected 240,000 signatures for a petition seeking the withdrawal of the Chadian troops.

 

"It's exactly what we asked for. The charges against Chadian forces in MISCA are well founded. This is a cause for joy," said Gervais Lakosso, who helped organise the petition.

 

"It seems too good to be true," said a manager at a stationery shop in the capital.

 

The withdrawal is seen as a blow for France, which has deployed 2,000 troops in a bid to restore peace to its former colony, a landlocked nation rich in gold, diamonds and uranium that has seen little but instability since independence in 1960.

 

A new interim civilian government took over from Seleka in January but has struggled to contain the violence.

 

"We've made very clear and the (U.N.) Secretary General has made very clear that there is a desperate need for a good size peacekeeping force," said Colville. "He has requested 10,000 troops in all. We're nowhere near that number at this point."

 

A long-promised European force of 800 troops tasked with securing Bangui's airport and improving security in the capital is due to start deploying by the end of the month.

 

French military spokesman Gilles Jaron said on Friday the new force would be made up of 450 French troops, bringing the total number of French soldiers in the country to 2,450.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:45
photo Netherlands MoD

photo Netherlands MoD

 

Apr.8, 2014 by Anno Gravemaker - FG

 

After committing four Boeing AH-64D Apache attack helicopters in November last year to support the UN's stabilisation activities in Mali, the Royal Netherlands Air Force has announced it will also deploy three Boeing CH-47 Chinook transport helicopters.

 

The reason behind the expanding deployment is that the UN cannot guarantee the medical evacuation of Dutch forces on a "24-7" basis. Currently-available civilian helicopters are unable to operate at night or in high-risk areas, due to a lack of self-protection capabilities.

 

Expected to arrive in the second half of this year, the Dutch Chinooks will be stationed in Gao. In addition to medical evacuation tasks, the rotorcraft will also be used for tactical transport and logistical support. The nation's defence ministry says the cost of committing the additional aircraft is estimated at about €45 million ($62 million).

 

French helicopters participating in the nation's Operation Serval campaign in Mali will support Dutch ground forces until the Chinooks arrive.

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