Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:45
Kerry loue le rôle du Maroc pour la sécurité et la prospérité régionales

 

04 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

RABAT - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Rabat, a salué vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié de Washington, afin d'apporter plus de sécurité et de prospérité régionales, tout en signalant les défis sociaux du pays.

 

Le Maroc joue un rôle moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie, a déclaré M. Kerry lors de la 2e session du Dialogue stratégique entre responsables des deux pays.

 

Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région, a-t-il notamment estimé, en référence à la récente tournée du roi en Afrique subsaharienne.

 

Dans l'après-midi, le diplomate américain a été reçu par le souverain chérifien à Casablanca, la capitale économique, avant de s'envoler vers les Etats-Unis.

 

Mohammed VI a affirmé que le contexte régional et international actuel renforçait la pertinence et la profondeur du partenariat Rabat-Washington, a indiqué le Palais royal dans un communiqué publié par l'agence officielle MAP.

 

Il contribue à la stabilité, la sécurité durable, la prospérité partagée et au développement humain du continent, a-t-il également plaidé.

 

En matinée, John Kerry, accompagné de son homologue marocain Salaheddine Mezouar, avait par ailleurs exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé durant le printemps arabe et symbolisé par l'adoption en 2011 d'une nouvelle Constitution sur initiative royale.

 

Il avait toutefois relevé un défi auquel le Maroc est confronté, celui de fournir du travail et un horizon à la jeunesse dans un pays où 60% des habitants ont moins de 30 ans.

 

Si le taux de chômage au Maroc, pays de 35 millions d'habitants, est officiellement compris entre 9% et 10%, il atteint près de 30% chez les jeunes selon la Banque mondiale.

 

- Accord de libre-échange -

 

Devant ses hôtes marocains, John Kerry a explicitement mis en avant le rôle du royaume dans la lutte contre le terrorisme et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir (sud).

 

Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso).

 

La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet, le roi se rendant ensuite en visite officielle à Washington.

 

A quelques semaines d'un nouveau vote sensible à l'ONU sur ce dossier, John Kerry a réaffirmé la position américaine sur le plan marocain d'autonomie pour le Sahara, qualifié de sérieux et réaliste dans un communiqué.

 

Vaste territoire de moins d'un million d'habitants, cette ex-colonie espagnole est contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger, qui réclament un référendum d'autodétermination.

 

Enfin, sur le plan économique, la relation maroco-américaine est marquée par l'existence, depuis 2006, d'un accord de libre-échange qui a vu le commerce bilatéral quadrupler, à 4 milliards USD en 2012.

 

Les investissements américains au Maroc demeurent en revanche faibles (moins de 200 millions USD cette même année), mais les deux parties ont salué la récente tenue à Rabat d'une Conférence commune sur le développement des affaires.

 

A ce jour, la France et l'Espagne sont de loin les deux premiers partenaires économiques du royaume.

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
Serval : point de situation du jeudi 3 avril

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse, 30 dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 27 mars, le DLAO 5 (détachement de liaison et d’appui opérationnel n°5) et quelques éléments du bataillon malien « SIGUI » ont effectué une AMP (assistance médicale à la population) au sein du dispensaire de TAGHLIT (village situé au nord-est du pays). Compte tenu des attendes manifestée à cette occasion par la population, cette action offre aux FAMA, ainsi qu’à l’administration, une possibilité d’exploitation dans la durée.

 

Mercredi 2 avril, dans le secteur de TOMBOUCTOU, les forces de sécurité maliennes appuyées par le DLAO4 ont conduit une opération de reconnaissance qui a abouti à la découverte d’une cache d’armes. Les forces armées maliennes, composées d’une section FAMA, d’un groupe génie et d’une section de la garde nationale malienne, étaient appuyées à cette occasion par le DLAO4. Elles se sont rendues à environ une trentaine de km au nord-ouest de Tombouctou, afin de contrôler un renseignement faisant état de la présence éventuelle d’une cache d’armes. Après reconnaissance, un dépôt de munitions a été mis à jour. Il contenaitune dizaine d’obus de 106mm, quelques charges propulsives, une trentaine de fusées de CHICOM, une dizaine de roquettes PG9 et une cinquantaine de charges propulsives de roquette PG9. Cette découverte porte un nouveau coup aux groupes armés terroristes, en les privant de leurs ressources et en poursuivant la pression exercée sur leur logistique.

 

Le même jour, dans la soirée, lors d’une mission de surveillance dans la zone Est du massif du TIGHAGHAR, les forces françaises ont détecté une présence terroriste localisée autour d’un véhicule. Après confirmation de la nature de ces éléments, la force serval a engagé ses moyens aériens pour les neutraliser. Cette action a conduit à la destruction du véhicule et d’une cache d’arme.

 

Enfin, le lundi 31 mars, le général de division Marc FOUCAUD, commandant la force SERVAL, a pris le contrôle opérationnel de la force Epervier au Tchad. La France est d’ores et déjà présente militairement dans la bande sahélo-saharienne et a choisi de placer les forces qui s’y trouvent sous un commandement régional unique. Il s’agit d’une mesure destinée à accroître les synergies en vue de lutter encore plus efficacement contre une menace terroriste qui se joue des frontières. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par la création d’un poste de commandement unique des opérations à Ndjamena, au Tchad.

 

Le 1eravril 2014, à Bamako, le général Marc Rudkiewicz a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général Bruno Guibert. Au cours de sa première année, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali a assuré la formation de quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) qui sont accompagné sur le terrain par 5 détachements de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) de la force Serval.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 3 avrilServal : point de situation du jeudi 3 avril
Serval : point de situation du jeudi 3 avril
Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
Sangaris : Déploiement de la force dans l’est de la Centrafrique

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 28 mars 2014, le groupement tactique inter-armes (GTIA) « Scorpion » de la force Sangaris est entièrement déployé sur l’axe reliant Bangui à l’est de la Centrafrique. Il y conduit des missions de reconnaissance et de sécurisation, afin de protéger la population et d’appuyer le déploiement de la MISCA dans l’est du pays.

 

Parti du camp de M’Poko à Bangui, le GTIA « Scorpion » a emprunté l’axe en direction de Sibut, premier point à atteindre. Les éléments de reconnaissance n’ont rencontré aucune opposition, et la traversée des villages de Sibut, Grimari, Bambari et Ippy s’est faite sans difficulté. Ce déploiement a pour objectif d’étendre au reste du pays le contrôle de l’application des mesures de confiances et d’interdire toute tentative d’exaction à l’égard de la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
EFS : Visite du COMANFOR SERVAL

 

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Les 17 et 18 mars 2014, le général de brigade Louis Duhau, commandant les Eléments Français au Sénégal (COMELEF EFS), a accueilli le général de division Marc Foucaud, commandant la force « SERVAL » (COMANFOR SERVAL) accompagné par des officiers supérieurs de son état-major.

 

Durant la journée du 17, les généraux Foucaud et Duhau ont rencontré respectivement son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, son Excellence Monsieur Jean-Félix Paganon, Ambassadeur de France au Sénégal, le général de corps d’armée Mamadou Sow, chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), le général de brigade Cheikh Gueye, chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise (CEMAT) et enfin, Monsieur Said Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général (RSSG) des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.

 

La seconde partie de la matinée a été l’occasion, pour les deux généraux, de rencontrer son Excellence Madame Cristine Diaz, Ambassadrice d’Espagne au Sénégal et le détachement espagnol « MARFIL » (« Ivoire » en français) stationné au sein de l’escale aéronautique militaire des EFS. Lors de cette rencontre, le général Foucaud a pu mesurer toute l’importance du soutien apporté par le détachement « MARFIL » au profit de Serval. Le général Duhau a aussi souligné l’importance de ce détachement espagnol qui permet aujourd’hui aux EFS de pouvoir assurer ses actions de formation dans toute la sous-région et en Mauritanie.

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 12:45
photo G. Belan (FOB)

photo G. Belan (FOB)

 

04-04-2014 par RFI

 

Commencées en début de semaine, des patrouilles de grande envergure initiées par l'armée malienne avec l'appui des forces étrangères, notamment françaises, se poursuivent. Des jihadistes présumés ont été arrêtés dans la région de Kidal, affirme l’armée malienne.

« L'armée malienne, qui organise actuellement une vaste patrouille dans la région de Tombouctou et de Kidal, a arrêté cette semaine [...] plusieurs jihadistes », a affirmé un officier malien. Les présumés jihadistes ont été arrêtés dans la région de Kidal, dont certains alors qu’ils étaient à bord d’un véhicule. « Le chiffre de dix » arrestations ne serait pas exagéré, selon une source militaire malienne, mais leur nombre exact n’a pas été divulgué, « pour des raisons de stratégie », explique un officier malien.

 

Les jihadistes de retour dans le Nord

D’autres opérations militaires sont en effet en cours dans la région. Pour être plus précis, des patrouilles de grande envergure, dans les régions de Kidal, et surtout de Tombouctou, au nord-ouest. Des soldats des quatre bataillons de l’armée malienne, formés par des instructeurs des pays de l’Union européenne, participent à ces patrouilles dont l’objectif premier est la sécurisation des biens et des personnes. Mais la traque des jihadistes fait également partie des objectifs de l’armée malienne, appuyée notamment par endroits par les militaires français de l’opération Serval. « Les soldats de l'opération Serval sont en appui des forces armées maliennes aux alentours de Kidal », a confirmé une source militaire française.

 

 → A (RE)LIRE : Paix dans le nord du Mali, des efforts vains ?

 

Sur le terrain, différentes sources sécuritaires sont formelles : les jihadistes reviennent de plus en plus. Ils auraient la ferme intention de se reconstituer et de reprendre le contrôle du septentrion malien.

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:45
Renncontre entre le commandant de la 4è division d’escorte japonaise et le commandant de la force Atalante

Renncontre entre le commandant de la 4è division d’escorte japonaise et le commandant de la force Atalante

 

4 avril 2014, Portail des Sous-Marins

 

Le 30 mars, le navire-amiral de la force européenne Atalante, le TCD Siroco, et le destroyer japonais Samidare se sont donnés rendez-vous dans le golfe d’Aden. Le commandant de la 4è division d’escorte japonaise, le capitaine Hiroaki Tajiri, et des membres de son état-major ont rendu visite au commandant de la force Atalante, le contre-amiral Hervé Bléjean. Cette visite fait suite à l’étroite coopération développée entre les 2 bâtiments en janvier dernier, lors de l’attaque d’un navire de commerce par des pirates.

 

Le 18 janvier, le Siroco avait intercepté un dhow piraté qui avait été pisté par le Samidare et un avion de patrouille maritime japonais. Comme l’Union Européenne a conclu des accords avec des états de la région pour le transfert et le jugement des pirates présumés, le Siroco a appréhendé les pirates présumés. Cette action commune a montré l’efficacité de la coopération internationale dans les opérations de lutte contre la piraterie.

 

« Les interceptions coordonnées comme celle-ci sont l’exemple parfait de marines internationales travaillant en étroite coopération, et un bon moyen d’évaluer nos processus de protection des navires, » a commenté le commandant Le Quilliec.

 

Cette visite en mer s’est terminée par un partage d’expériences que les 2 équipages ont trouvé extrêmement utile.

 

Référence : Etat-major Atalante

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:45
RCA: les conséquences du retrait des Tchadiens de la Misca

 

04-04-2014 par RFI

 

L'annonce-surprise du ministre tchadien des Affaires étrangères ce jeudi 3 avril est intervenue après la dernière polémique en date. Une fusillade le week-end dernier qui a fait au moins 8 morts à Bangui. Si de nombreuses voix en Centrafrique se sont élevées ces derniers mois pour réclamer le départ des soldats tchadiens accusés de bavures, leur retrait va poser un certain nombre de difficultés à la force africaine.

Comment mener à bien la difficile mission de protection des populations civiles, et en particulier musulmanes, une fois que le contingent de 6 000 hommes, actuellement, sera amputé de 850 soldats aguerris ? Cette question et celle des modalités de retrait seront discutées dans les jours et les semaines qui viennent. En attendant, Ndjamena assure que son contingent assumera sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité.

 

Le Tchad perçu comme le protecteur des musulmans

Le Tchad qui, ces derniers mois, a rapatrié des dizaines de milliers de ses ressortissants ainsi que des Centrafricains d'origine tchadienne ou non est perçu comme le protecteur des musulmans de Centrafrique. Et son retrait pourrait provoquer des craintes supplémentaires parmi ces populations. Mais les autres contingents ont déjà démontré leur capacité à remplir ces mêmes missions. Petite consolation pour la Misca, la décision tchadienne intervient alors que la force européenne (Eufor-RCA), est attendue à Bangui à partir de la fin du mois. 800 hommes qui auront pour mission de sécuriser l'aéroport et une partie de la capitale, permettant à la Misca de revoir l'organisation de son dispositif en redéployant des hommes dans les secteurs dévolus au Tchad. 

 

→ A (RE)LIRE : RCA: le Tchad annonce son départ de la Misca

 

L'annonce du retrait tchadien intervient aussi au moment où Sangaris entre dans sa troisième phase : son déploiement dans le nord-est du pays. L'armée française a commencé cette semaine à se déployer dans l'est de la Centrafrique, a indiqué jeudi le général Francisco Soriano, dirigeant l'opération. L’arrivée de l’Eufor et de renforts français « nous permettra de consacrer des moyens supplémentaires à notre déploiement dans l’est, dans un premier temps, mais aussi dans le nord ». Une région dans laquelle, a reconnu le général du bout des lèvres, les militaires français sont déjà présents. « Dans le nord, en fait, nous y sommes déjà. Voilà. Nous avons des éléments de reconnaissance, de renseignement, à Ndélé. Nous savons ce qu’il s’y passe. Nous avons des contacts avec des acteurs locaux. Et la Misca s’est déjà déployée dans le nord. Il n’est pas impossible que la Misca poursuive son déploiement dans cette partie-là », a-t-il déclaré.

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:45
African Partnership Flight Angola 2014 concludes

Capt. Danielle Butler briefs students on natural disasters March 24, 2014, in Angola, Africa. The intention of APF is to strengthen the regional partnerships within Africa by improving the proficiency and readiness of key mission areas through a collaborative learning environment. Butler is a U.S. Air Forces in Europe and Air forces Africa surgeon general specialist. (U.S. Air Force photo/Capt. Sybil Taunton)

 

03 April 2014 by Africom - defenceWeb

 

African Partnership Flight Angola 2014 came to a close on March 28 after a full week of events involving airmen from the Angolan, U.S. and Zambian air forces.

 

U.S. participants included Airmen from U.S. Air Forces in Europe and Air Forces Africa, as well as the 818th Mobility Support Advisory Squadron aligned under Air Mobility Command.

 

"We chose to partner with Angola and Zambia for this African Partnership Flight to bring Southern African Development Committee nations together, and to build strong ties between our air forces," said Lt. Col. Pete Larsen, APF mission commander.

 

About 200 participants divided into three groups to discuss topics on disaster relief operations, mission planning, and equipment preparation for airlift.

 

"I thought the discussions that took place this week were very beneficial. I was with a group who had real experience," said Zambian Flight Sgt. Guevara Nohlovu. "Me and my Zambian counterparts learned a great deal."

 

The Airmen included in the mission planning discussion covered joint doctrine, maintenance, contingency response, multi-national operations and airspace planning.

 

"It gave us an opportunity to look through doctrine, the differences in how we operate, and the challenges that come along with that," said Larsen.

 

Using a 37th Airlift Wing C-130J Super Hercules as a learning tool, participants in the equipment preparation for airlift group had interactive discussions on aircraft weight and balance, preparation of cargo for airlift, material handling equipment and ground safety.

 

"We had great discussions and found a lot of similarities, particularly with the Zambians because their cargo loading processes are very similar to ours. They have dedicated cargo specialists like we do in the U.S.," said Senior Master Sgt. Phillip Leonard, APF lead planner. "The Angolans were very open, but had very different processes than us so we learned a lot through the discussions."

 

According to Zambian air force Lt. Joe Kamalata, the disaster relief discussions focused on topics including public and mental health considerations, public relations and crisis communication, and contingency response planning.

 

"Our nations face the same kinds of disasters- for example, floods and droughts," said Kamalata. African Partnership Flight helps us understand how each air force responds and allows us to work together to prepare for future disasters."

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:45
RCA: le Tchad retire ses troupes

 

3 avril, 2014 – BBC Afrique

 

Le Tchad va retirer ses gardiens de la paix de la mission l’Union africaine en République Centrafricaine pour protester contre les allégations selon lesquelles ils ont aidé les rebelles.

 

Une déclaration du ministre tchadien des Affaires étrangères déplore que ses troupes aient été critiquées malgré leurs sacrifices.

 

L'annonce a été faite en marge du sommet entre l'Union européenne et l'Afrique qui se tenait ce mercredi et ce jeudi à Bruxelles.

 

Le Tchad a contribué à hauteur de 850 soldats sur le contingent total des 6 000 hommes de la Misca.

 

Les forces tchadiennes ont été accusées de soutenir les rebelles musulmans de la Seleka qui avaient chassé du pouvoir le gouvernement centrafricain l’an passé après une vague de violences religieuses.

 

La Seleka, a pris le pouvoir en mars 2013. Mais leur leader a démissionné en janvier dernier suite à une spirale d’attaques et de contre-attaques entre les groupes musulmans et chrétiens.

 

Récemment, des milliers de musulmans, confession minoritaire en République Centrafricaine, ont fui vers les Tchad et Cameroun voisin après avoir été visés par les milices chrétiennes.

 

«Campagne gratuite et malveillante»

 

Le communiqué tchadien indique que les forces de ce pays ont été victimes de « d’une campagne gratuite et malveillante tendant à leur faire porter la responsabilité de tous les maux dont souffre la RCA. »

 

Mais le retrait n’est pas encore effectif : « Les modalités pratiques de ce retrait seront arrêtées en commun accord entre le Tchad et l’Union africaine. En attendant, le Tchad assumera sans faille sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité en République centrafricaine. »

 

Le président déchu de la RCA, François Bozizé, a avoué l’an passé à la BBC que les forces tchadiennes l’ont aidé à prendre le pouvoir, ce que le Tchad a nié.

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:45
4 mois d’opération Sangaris : Avec l’Europe mais sans les Tchadiens

 

3 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le point sur l’opération Sangaris en RCA

 

Lancement de la troisième phase de Sangaris

 

Le Général Soriano a fait un point de situation ce matin par viso-conférence durant le point presse du Ministère de la Défense. Extraits.

 

« Après 4 mois d’opérations, la relève est maintenant terminée, le second mandat de l’opération Sangaris a donc débuté, qui correspond au début de la troisième phase de notre action. »

 

Alors que la première phase (décembre-janvier 2014) visait à l’instauration des mesures de confiance dans Bangui (désarmement…) et à assurer la transition politique et la montée en puissance de la MISCA, la seconde phase de l’opération Sangaris (Février-Mars) avait pour objet la sécurisation de l’ouest du pays, notamment l’axe reliant Bangui au Cameroun, afin de désenclaver le pays et rétablir le trafic routier (humanitaire et économique). C’est pour le Commandant de Sangaris, maintenant chose faite. « Bangui est redevenu calme. Demeurent deux zones de tensions au nord de la capitale : Le 3ème arrondissement et la zone PK12, qui a connu un regain de tension la semaine dernière ». Dorénavant, la présence française dans la capitale est réduite, la MISCA ayant repris l’essentiel de la sécurisation de Bangui. Un GTIA français demeure dans la capitale, en charge de la zone de l’aéroport et en appui des forces de la MISCA dans le nord de la capitale.

 

Sangaris a donc débuté la troisième phase de l’opération, à savoir le déploiement dans l’est du pays, afin notamment d’y installer les troupes de la MISCA, notamment des soldats congolais et gabonais. Ce déploiement, qui a déjà débuté, va donc s’intensifier. Avec les mêmes objectifs: mettre fin aux agressions, protéger les populations, notamment musulmanes ; désarmer les milices et restaurer l’autorité de l’État centrafricain.

 

EUFOR RCA

 

Sangaris va bientôt pouvoir compter sur des troupes supplémentaires, à savoir celles européennes de la mission EUFOR. Enfin, européennes, c’est beaucoup dire, car les 800 soldats de la mission seront pour moitié français (dont le 152ème régiment d’infanterie, déjà sur place), tandis que le second contingent le plus important sera fourni par… la Géorgie ! un Etat, qui, cela n’aura échappé à personne, ne fait pas partie de l’UE ! Pour Tbilissi, il s’agit là, d’une décision diplomatique stratégique : apporter son soutien dans l’espoir de compter sur l’Europe et l’OTAN (que la Géorgie souhaite intégrer), en cas de coup dur à venir avec la Russie. L’Allemagne et l’Angleterre quant à eux, se contenteront d’apporter leurs soutien en transport et logistique. Tout cela révèle une fois de plus que l’Europe n’est malheureusement une réalité que sur le plan économique. EUFOR RCA doit débuter son déploiement dès la fin du mois. Rappelons, que la France joue une fois de plus le rôle de nation-cadre de cette force, qui est commandée depuis la Grèce par le général français Philippe Pontiès (commandant de l’EMF 3 de Marseille). EUFOR RCA se déploiera à Bangui, ce qui permettra au GTIA opérant dans la capitale de se concentrer dans l’ouest du pays.

 

LA MISCA sans le Tchad

 

L’annonce a été faite aujourd’hui au sommet UE-Afrique, le Tchad va se retirer de la MISCA, la force africaine, élément clef de la stabilisation du pays. C’est une mauvaise et une bonne nouvelle.

 

Mauvaise, car la MISCA, qui compte plus de 6000 soldats et policiers va se soulager d’un effectif important de plus de 850 soldats. Un gros vide, d’autant plus que les tchadiens étaient déployés dans le nord du pays, une zone difficile.

 

Mais c’est aussi une bonne nouvelle, car la composante tchadienne de la MISCA a toujours été considérée comme soutenant les ex-Seleka, ils ont en communs d’être musulmans, et de nombreux éléments des Seleka sont d’origine tchadienne. Ils n’ont ainsi jamais été acceptés par la population. Là est aussi la raison du départ des tchadiens. C’est donc une source de tension en moins. Les soldats tchadiens ont également été l’objet d’une attaque directe et meurtrière des milices anti-balaka (chrétienne) samedi dernier.

 

Reste maintenant à voir si cette perte de près de 900 soldats, va pouvoir être comblée par d’autres pays africains. Ce qui est loin d’être gagné…

 

Les anti-balaka

 

Depuis l’arrivée des français, la menace a changée. Alors que ce sont les ex-Séléka musulmans qui constituaient la menace principale, l’action combinée de Sangaris et de la MISCA les a fait fuir dans les pays voisins. Aujourd’hui, ce sont les anti-balaka chrétiens qui s’attaquent aux populations musulmanes du pays. Le général Soriano, répondant à une question ce matin a détaillé leur composition: « nébuleuse insaisissable », les anti-balaka sont constitués de trois composantes: la composante dure, boziziste, s »ouvent des anciens militaires très organisés » et redoutables. La seconde composante est fournie par « les milices d’auto-défense de quartier », jugées « mal organisées aux actions limitées ». Enfin, la troisième composantes est faite de « voyous, de pillards », qui sous l’étiquette anti-balaka, prennent les populations musulmanes en otage et les rackettent.

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:45
300 Libyan Army soldiers return from training in Turkey

 

 

02 April 2014 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Nearly 300 members of the Libyan Army have returned home after successfully completing a commando training course in Turkey as part of an international military programme to train more than 15 000 Libyan troops over the next decade.

 

In terms of agreements signed between the Libyan government and partner nations, the troops will be trained in Turkey, Italy, France and the United Kingdom and by the US Army at selected military bases in Bulgaria.

 

The Libyan Herald quoted Turkish embassy official Tufan Hobek as saying only 300 soldiers from an initial group of 440 soldiers who were recruited in Libya last year completed the gruelling training programme at a Turkish military academy near the city of Isparta.

 

“One of the reasons for this was that some recruits found the training too challenging,” Hobek said. He said the graduates, who had prior military training in Libya, were taken through drills which included further lessons in martial arts, operational drills and lessons in moral and religious guidance, national and cultural awareness.

 

Hobek said a second batch of Libyan Army personnel which includes 51 military cadets drawn from all army and air force units will leave for training at Turkish army schools in the capital Ankara and the commando academy near the city of Isparta. Libyan Army officials said another batch of recruits will leave for training at a British military academy this month.

 

According to Hobek, the Turkish government has plans to help the Libyan government set up a military academy for the in-country training of special forces in the Libyan town of Tajoura and may establish a military hospital in Tripoli if the two governments agree on terms.

 

Turkey is expected to train more than 3 000 selected Libyan Army personnel in the near future. The return of the first Turkish-trained group coincided with the arrival of two of an expected 11 members of the US Army delegation in Tripoli to help the government with logistics and the vetting of recruits for the upcoming US-run special forces training programme set to begin in Bulgaria in July.

 

In terms of an agreement signed last year with former Prime Minister Ali Zeidan, the US Army will train up to 8 000 Libyan soldiers as part of the international effort to rebuild the nation’s military, which collapsed during the 2011 civil war.

 

Like the programme offered in Turkey, the US training programme in Bulgaria will be run by up to 300 US instructors and will accommodate small groups enrolled on a rotational basis over an undisclosed number of years.

 

The security situation inside Libya has deteriorated seriously over the past six months with a surge in extra-judicial killings through bombings and assassinations targeting foreign embassies and staff, former and serving members of the security forces, government officials.

 

Last month, the government appealed once more for international support in securing and stabilising the country following a car bomb which killed several military cadets in Benghazi. Justice minister Salah Marghani called on the international community to intervene and stop the killing of Libyans and foreigners.

 

"The country has no army and no police force. Libyans must decide if they want a state or they want warlords. What is going on in Benghazi and Derna is terrorism and we must declare a state of emergency in Benghazi and fight back.

 

“Asking for international assistance in this fight is not a violation of Libyan sovereignty. What violates our sovereignty is the killing of these youth in cold blood. What is needed is to arrest them and bring to justice and the government cannot do that because these criminals are fully armed," Marghani said.

 

In its latest assessment of security assistance programmes and the general security situation in Libya, the European Union said its border security programme in Libya has started delivering results despite the fact that the situation remains very unstable.

 

"In the field of security, the priorities remain (i) ensuring law and order through professional law enforcement agents, (ii) establishing a national security architecture, (iii) the establishment of state security institutions and forces, including political engagement with the ex-fighters (iv) border control and management, (v) arms control (arms and ammunitions decommission), (vi) countering terrorism, human trafficking, smuggling and organized crime," the EU said.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 22:45
photo EMA

photo EMA

Chadian troops make up a sizeable part of the African Union's contingent in CAR

 

3 April 2014 BBC Africa

 

Chad is to pull its peacekeepers from an African Union mission in the Central African Republic (CAR) in protest at claims that they aided rebels.

 

A statement from the Chadian foreign ministry said its troops had been criticised despite their sacrifices.

 

Chad has contributed roughly 850 soldiers to a 6,000-strong contingent.

 

Its forces have been accused of siding with Muslim rebels whose ousting of the CAR government last year was followed by a wave of religious violence.

 

The rebels, who call themselves Seleka, seized power last March. Their leader stepped down in January amid spiralling attacks and counter-attacks between groups claiming to represent different faiths.

 

Recently, thousands of Muslims, a minority in CAR, have been fleeing to neighbouring Chad and Cameroon after being targeted by Christian militias.

 

The Chadian statement said its forces had been the victims of "a gratuitous and malicious campaign" to blame them for "all the suffering in CAR".

 

The ousted president of CAR, Francois Bozize, told the BBC last year that Chadian troops had helped drive him from office - a claim that Chad has denied.

 

Last weekend, Chadian forces were blamed for the deaths of 24 people in CAR's capital, Bangui. The troops, however, said they were responding to an attack.

 

The Chadian statement on Thursday said its forces would remain in CAR while the details of the withdrawal were worked out.

 

The African Union contingent in the country is backed up by some 2,000 French troops.

 

 

Analysis Thomas Fessy Thomas Fessy West Africa correspondent

 

Aware of Chad's power to destabilise CAR, some diplomats would argue that it was better to keep the neighbour on board and a part of the UN mission.

 

Others would say a UN mission without Chadian troops would be ideal, but diplomatically impossible to bring about.

 

The most pragmatic would simply argue that at a time when it is proving extremely difficult to cobble together a UN force of 12,000, losing more than 800 troops from the existing mission is not what is needed.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 19:20
Policy Chief Nominee Backs Global Spec Ops Network

A Marine critical skills operator instructs Senegalese and Malian counterterrorism team members on movement tactics prior to a training operation in Theis, Senegal. More special operations forces will take part in missions in areas such as North Africa, according to a Pentagon official. (US Air Force)

 

Apr. 3, 2014 - By JOHN T. BENNETT – Defense News

 

WASHINGTON — The Pentagon is moving aggressively to establish a “network” of elite American commandos across the globe as part of its changing strategy to combat al-Qaida cells in places like North Africa.

 

Senior Defense Department officials on Thursday also told a House panel that had Russia invaded Crimea before the 2014 quadrennial defense review (QDR) was completed, the Obama administration would not have altered plans to place more emphasis on the Asia-Pacific region.

 

Christine Wormuth, deputy defense undersecretary for strategy, plans and force development, told the House Armed Services Committee that DoD’s 2015 spending plan and the QDR include plans, equipment and dollars to “continue” using “direct action” where needed to target al-Qaeda leaders and operatives.

 

A major part of the Obama administration’s strategy to counter the changed nature of the violent Islamic extremist organization, which now is strongest in Yemen and North Africa, will be placing additional US special operations forces (SOF) in those — and other — regions, Wormuth said.

 

Under questioning from committee Ranking Member Rep. Adam Smith, D-Wash., Wormuth said the need to directly strike al-Qaeda targets is a main reason that — in an era of defense cuts — Pentagon and administration officials maintained growth for special operations forces.

 

US Special Operations Command chief Adm. William McRaven has been pushing his plan for a “global SOF network,” which Wormuth — nominated become Pentagon policy chief — fully endorsed on Thursday.

 

The Obama administration wants to work more closely with US allies in the fight against al-Qaeda than has been the case over the “last 10 years,” Wormuth said, adding McRaven’s vision will be the backbone of such efforts.

 

The latest QDR makes clear the administration continues to be a big believer in SOF’s role in fighting al-Qaeda.

 

“The United States will maintain a worldwide approach to countering violent extremists and terrorist threats using a combination of economic, diplomatic, intelligence, law enforcement, development, and military tools,” the QDR states. “The Department of Defense will rebalance our counterterrorism efforts toward greater emphasis on building partnership capacity, especially in fragile states, while retaining robust capability for direct action, including intelligence, persistent surveillance, precision strike, and special operations forces.”

 

Notably, it includes a passage that the administration plans to “grow overall special operations forces end strength to 69,700 personnel.”

 

Such growth, it states, is necessary to protect “our ability to sustain persistent, networked, distributed operations to defeat [al-Qaeda], counter other emerging transnational threats, counter WMD, build the capacity of our partners, and support conventional operations.”

 

The QDR also says a more-robust cadre of elite commandos is needed to “preserve the element of surprise.”

 

Meantime, Wormuth and Vice Joint Chiefs Chairman Adm. James “Sandy” Winnefeld assured the House panel that had Russia invaded Ukrainian soil before the QDR was complete, its contents largely would have remained the same.

 

Winnefeld acknowledged to committee Vice Chairman Rep. Mac Thornberry, R-Texas, that an earlier Russian move would have changed “the tone” of parts of the quadrennial strategy document. And Wormuth told Thornberry that the underlying strategy — and its increased focus on the Asia-Pacific — would not have changed.

 

Some lawmakers and analysts have criticized the Obama administration for failing to anticipate the Russian invasion — and for being, as they see it, too “weak” in dealings with Russian President Vladimir Putin.

 

The QDR mentions Russia 10 times. Those passages mostly focus on how US officials will work with counterparts in Moscow to avoid conflict, maintain stability in Europe and Asia, and further reduce American and Russian stockpiles of nuclear arms. On the latter, Wormuth assured lawmakers that there are no nuclear arms talks with Russia, and she doesn’t expect new ones in the foreseeable future.

 

“The United States is willing to undertake security cooperation with Russia, both in the bilateral context and in seeking solutions to regional challenges, when our interests align, including Syria, Iran, and post-2014 Afghanistan,” states the beefiest QDR section on Russia. “At the same time, Russia’s multi-dimensional defense modernization and actions that violate the sovereignty of its neighbors present risks. We will engage Russia to increase transparency and reduce the risk of military miscalculation.”

 

Thornberry, seen by many Washington insiders as the favorite to replace retiring committee Chairman Rep. Buck McKeon, R-Calif., pressed Winnefeld on whether the QDR is too flawed. Thornberry bluntly asked if lawmakers should simply repeal the legal provision requiring it be conducted every four years.

 

Winnefeld pushed back, saying he believes it is a “valuable process” inside the Pentagon and for new presidential administrations.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 18:45
Les Etats-Unis et l'Algérie veulent lutter ensemble contre le terrorisme

 

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Alger et Washington se sont engagés jeudi à lutter ensemble contre le terrorisme, à l'occasion de la première visite en Algérie du secrétaire d'Etat américain John Kerry.

 

L'Algérie, qui a payé un lourd tribut au terrorisme, ne pliera jamais devant ce fléau, a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à l'ouverture des négociations stratégiques entre les deux pays.

 

Le terrorisme ne connaît pas de frontière, est sans foi ni loi, et vise toutes les nations, a-t-il ajouté.

 

La vaste région du Sahel-Sahara est devenue l'un des terrains de jeu des jihadistes depuis la chute du régime libyen de Mouammar Kadhafi en 2011.

 

Des jihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d'en être chassés fin janvier 2013 par des soldats français et africains.

 

Des insurgés islamistes sont également présents au Niger, en Tunisie et en Algérie, où ils ont mené l'an passé une prise d'otages ayant conduit à la mort d'une quarantaine de captifs.

 

M. Lamamra a indiqué que son pays était déterminé à travailler avec tous ses partenaires pour éradiquer ce fléau.

 

L'une des principales préoccupations de l'Algérie est le Sahel où le terrorisme, le trafic d'être humains, de drogue et toutes sortes d'activités criminelles ont tissé leur toile, menaçant la stabilité et l'existence des peuples et des Etats de la région, a-t-il souligné.

 

M. Kerry est arrivé mercredi, sous haute protection, en Algérie, sa première visite dans ce pays depuis qu'il est devenu secrétaire d'Etat en février 2013.

 

Il a évoqué une période où la paix est confrontée à plus de menaces complexes que jamais et estimé que l'une des façons de lutter contre le terrorisme était d'aider à créer des emplois et d'améliorer le système éducatif.

 

Salu(ant) le leadership de l'Algérie dans la région, M. Kerry a souligné que les Etats-Unis voulaient travailler en coordination avec Alger, établir une relation plus solide avec ce pays, et aider à sécuriser les frontières dans la région.

 

La visite de M. Kerry en Algérie intervient en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril, suscitant les interrogations de la presse algérienne, qui considère qu'elle constitue une caution au président sortant Abdelaziz Bouteflika.

 

Agé de 77 ans dont 15 ans au pouvoir, M. Bouteflika, brigue un quatrième mandat, malgré ses problèmes de santé, et est donné favori.

 

Nous attendons des élections transparentes et conformes aux standards internationaux, a déclaré M. Kerry.

 

Les USA travailleront avec le président que le peuple algérien choisira, pour dessiner l'avenir que l'Algérie et ses voisins méritent, a-t-il ajouté, en évoquant notamment un avenir où les citoyens peuvent exercer librement leurs droits civiques, politiques et humains.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:45
Atalante : Exercice Golden Star avec la marine chinoise

3 avr. 2014  FORCESFRANCAISES

 

Les 19 et 20 mars 2014, dans le Golfe d'Aden, à l'Est de Djibouti, le Transport chalands de débarquement (TCD) Siroco a participé à une série d'exercices avec un groupe de navires de la marine Chinoise.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:45
Général Soriano - photo EMA

Général Soriano - photo EMA

 

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - L'armée française a commencé cette semaine à se déployer dans l'est de la Centrafrique, a indiqué jeudi le général dirigeant l'opération, au moment où le Tchad annonçait le retrait de son contingent de la force de l'Union africaine.

 

La troisième phase a débuté cette semaine, nous avons commencé à nous déployer dans l'est, a déclaré à la presse en visioconférence le général Francisco Soriano, qui commande l'opération française Sangaris. L'objectif est de restaurer l'autorité de l'Etat, de mettre fin aux agissements des bandes armées et de les désarmer, a-t-il ajouté.

 

Cette troisième phase est rendue réalisable grâce (...) aux renforcements accordés par le président François Hollande, qui a décidé à la mi-février l'envoi de 400 militaires supplémentaires, portant ainsi les effectifs du contingent français à 2.000 hommes, a précisé le général.

 

Quelques 6.000 militaires africains sont aussi déployés au sein de la force de l'Union africaine en Centrafrique (Misca). Mais jeudi, le gouvernement tchadien a annoncé le retrait de son contingent de 850 hommes, en dénonçant une campagne gratuite et malveillante contre ses troupes.

 

Les soldats tchadiens ont été accusés à plusieurs reprises depuis la prise du pouvoir à Bangui en mars 2013 de la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka de connivence avec ces combattants - dont certains étaient Tchadiens -, voire de passivité face à leurs exactions, ce que N'Djamena a toujours démenti.

 

Cela leur a valu l'hostilité d'une partie de la population centrafricaine. Le week-end dernier, des soldats tchadiens ont tué au moins 24 personnes à l'entrée de Bangui après avoir été la cible d'une attaque à la grenade, selon la Misca et le gouvernement centrafricain.

 

Sangaris et la Misca vont obtenir le renfort de 800 soldats de la mission militaire européenne Eufor-RCA, opérationnelle à la fin mai.

 

L'arrivée de l'Eufor nous permettra d'augmenter notre déploiement dans l'est et le nord du pays, a affirmé le général Soriano.

 

Il s'est par ailleurs opposé à la volonté du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) d'évacuer quelque 19.000 musulmans menacés par les milices anti-balaka.

 

Ma réponse est claire: je m'y refuse. Notre rôle est de protéger les populations et de tout faire pour qu'elles puissent vivre là où elles ont toujours vécu, a-t-il assuré.

 

Formées en réaction aux exactions contre la population perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka après leur prise du pouvoir en mars 2013, les milices anti-balaka, groupes formés à l'origine de paysans chrétiens de l'ouest de la Centrafrique, s'en prennent depuis à la population musulmane, qui fuit massivement le pays plongé dans les tueries interreligieuses.

 

L'armée française a lancé l'opération Sangaris le 5 décembre 2013 pour restaurer la sécurité en Centrafrique, après un vote de l'ONU donnant mandat aux forces françaises d'intervenir.

 

Le président François Hollande a jugé mardi que la situation sécuritaire en Centrafrique s'était dégradée et que les musulmans y étaient directement visés.

 

Depuis un an, l'ancienne colonie française traverse une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:45
Le Tchad se retire de la force africaine en Centrafrique

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

N'Djamena - Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi le retrait de son contingent de la force de l'Union africaine en Centrafrique (Misca), en dénonçant une campagne gratuite et malveillante contre ses troupes, dans un communiqué publié à N'Djamena.

 

Face à des accusations répétées contre le comportement des soldats tchadiens de la Misca, dont ils constituent une des principales composantes, le Tchad, après avoir informé la présidente de la transition centrafricaine, la présidente de la Commission de l'Union africaine et le secrétaire général des Nations unies, décide de se retirer de la force africaine, ajoute le communiqué.

 

Malgré les efforts consentis, le Tchad et les Tchadiens font l'objet d'une campagne gratuite et malveillante, tendant à leur faire porter la responsabilité de tous les maux dont souffre la RCA (République centrafricaine), accuse le texte.

 

Face à ces accusations répétées, le Tchad (...) décide du retrait du contingent tchadien de la Misca, ajoute le communiqué, précisant: les modalités pratiques de ce retrait seront arrêtées de commun accord entre le Tchad et l'Union africaine.

 

En attendant le Tchad assumera, sans failles, sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité en RCA, selon le texte qui ne fournit pas de détails sur ces zones.

 

Le Tchad réitère sa solidarité à la RCA et continuera de la soutenir sous d'autres formes, afin qu'elle retrouve la paix et la sécurité, l'unité et réalise la réconciliation de ses fils et filles, divisés par un conflit dont la gravité et les conséquences humanitaires et sécuritaires sont sans précédent par leurs caractères dramatiques et confessionnels, conclut le communiqué.

 

Les soldats tchadiens ont été accusés à plusieurs reprises depuis la prise du pouvoir à Bangui en mars 2013 de la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka de connivence avec ces combattants - dont certains étaient Tchadiens -, voire de passivité face à leurs exactions, ce que N'Djamena a toujours démenti.

 

Cela leur a valu l'hostilité d'une partie de la population centrafricaine. Le week-end dernier, des soldats tchadiens ont tué au moins 24 personnes à l'entrée de Bangui après avoir été la cible d'une attaque à la grenade, selon la Misca et le gouvernement centrafricain.

 

La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, de passage à Paris avant le sommet de Bruxelles, a annoncé mardi l'ouverture d'enquêtes sur cette affaire.

 

Cet incident est le plus grave impliquant des troupes étrangères en Centrafrique depuis la chute du président François Bozizé par la Séléka en mars 2013.

 

Cette version a été démentie par des représentants des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

La polémique a rebondi au niveau international avec de nouvelles déclarations mardi du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme et de la diplomatie française. Il semble que les soldats tchadiens aient tiré sans discrimination dans la foule, a accusé à Genève une porte-parole du Haut-Commissariat, Cécile Pouilly.

 

Pour Paris au contraire, la responsabilité incombe pour une large part aux anti-balaka, selon le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, qui a demandé que toute la lumière soit faite sur ces violences.

 

Depuis un an, l'ancienne colonie française, pays parmi les plus pauvres de la planète, habitué aux coups d'Etat à répétition et aux rébellions, traverse une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:45
Hollande et Merkel unis sur l'Afrique

 

 

02/04/2014 Par Jean-Jacques Mevel – LeFigaro.fr

 

Le président et la chancelière ont affiché, mercredi, à Bruxelles, leur entente sur la Centrafrique, à défaut de parler de l'Europe.

 

Un mini-sommet sur la RCA, en plein regain de violence, a donné mercredi à François Hollande et à Angela Merkel l'occasion d'afficher sur l'Afrique le front commun qui leur fait défaut sur la croissance ou la rigueur budgétaire en Europe. La France et l'Allemagne se sont engagées, selon les mots du président, «à déployer sur le sol africain» les effets d'une alliance en faveur de la paix, de la croissance et de l'environnement.

 

L'apparition du président et de la chancelière au premier jour d'un sommet EU-Afrique avait valeur de symbole d'unité, au moment où la France, dotée d'un nouveau gouvernement, s'interroge sur le cap à suivre afin de réduire l'écart avec l'Allemagne. Le «point de presse» commun, sans question des journalistes, n'a pas permis de sonder les intentions de politique intérieure de François Hollande. Et il est resté aussi peu disert qu'Angela Merkel sur leur ambition africaine partagée.

 

Le chef de l'État a remercié l'Allemagne pour son «soutien logistique, matériel et financier» lorsque Paris s'engage en Afrique «pour éviter les conflits, les massacres et lutter contre le terrorisme». La chancelière Merkel a salué le «sens des responsabilités» de la France au Mali, en Centrafrique et a promis l'engagement à long terme de Berlin sur le continent voisin. La RCA, où la France a déjà déployé 2000 soldats depuis décembre, symbolise les maux de l'Afrique. Le rendez-vous de Bruxelles, avec la trentaine de pays les plus impliqués dans la crise, a pris mercredi le dessus sur un sommet plus large, réunissant quelque 80 dirigeants européens et africains, le premier depuis quatre ans. L'Allemagne, réticente à engager ses soldats sur le terrain, n'a joué qu'un rôle d'appoint dans l'opération militaire que l'UE vient officiellement de lancer en RCA. Pourtant sa contribution semble avoir été décisive avec celle de l'Italie et du Royaume-Uni: Berlin a fourni les avions gros-porteurs qui permettront d'acheminer les troupes européennes à Bangui. «Si la France fait l'effort principal, dit François Hollande, l'Allemagne apporte son soutien, comme au Mali.»

 

Trouver des renforts

 

La rencontre de Bruxelles a permis de mettre la dernière touche au tour de table d'un contingent demandé de longue date par Paris. Neuf pays engageront finalement des troupes autour de l'aéroport de Bangui, l'une des deux seules voies d'accès au pays, et dans deux quartiers voisins de la capitale: l'Estonie, la Lettonie, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Pologne, la Finlande, la Géorgie (qui n'est pas dans l'UE) et bien sûr la France.

 

La force européenne, nommée Eufor-RCA, doit atteindre 800 hommes fin mai et renforcer les troupes françaises de «Sangaris» (2000) ainsi que celles de la force africaine de la Misca (environ 6000). Elle pourrait atteindre le plafond du millier d'hommes «quelques semaines plus tard», selon son chef, le général français Philippe Pontiès. Le lancement était initialement prévu en mars. Il a été retardé par le peu d'empressement des États de l'UE, notamment sur la question cruciale du transport aérien.

 

Le mandat d'Eufor-RCA est strictement limité à six mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin de l'année sans doute. Elle devrait alors passer la main à une force des Nations unies. Il s'agit d'une mission de «sécurisation» de l'aéroport et aux abords d'un camp de fortune qui accueille quelque 70.000 civils déplacés par la guerre civilo-religieuse. Elle combine patrouilles militaires, opérations de gendarmerie et soutien à l'action des ONG.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:45
La France déploie ses Mirage 2000D au Niger

 

02/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Trois Mirage 2000D de l'armée de l'Air ont quitté la base tchadienne de N'Djamena au cours des tout derniers jours pour rejoindre l'aéroport de Niamey, au Niger, selon des sources concordantes. Ces appareils étaient jusqu'alors déployés au Tchad aux côtés de trois Rafale B/C en soutien des opérations françaises en Afrique et sur la bande saharo-sahélienne.

 

Prévu de longue date, ce repositionnement n'a pour le moment fait l'objet d'aucune communication officielle. La France déploie déjà à Niamey ses drones d'observation Harfang depuis janvier 2013 ; en fin d'année dernière, ce "plot" renseignement avait été renforcé par les deux premiers MQ-9 Reaper de l'armée de l'Air. Des travaux d'infrastructure significatifs ont dû être menés afin de pouvoir accueillir ces nouveaux moyens dans de bonnes conditions.

 

Le gouvernement nigérien accueille également dans sa capitale des moyens américains. Washington utilise en effet cette implantation, stratégique de part sa position centrale dans la bande sahélienne, pour mettre en oeuvre ses propres drones ainsi que différentes aéronefs de renseignement.

 

A ce jour, l'armée de l'Air dispose donc de douze chasseurs-bombardiers sur le continent africain : trois Mirage 2000D à Niamey, trois Rafale B/C à N'Djamena et sept Mirage 2000C/D à Djibouti.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:45
BPC Mistral photo Marine Nationale

BPC Mistral photo Marine Nationale

 

3 avril 2014 (Xinhua)

 

ABIDJAN - Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d'actes de piraterie maritime, vont faire une escale d'une semaine à Abidjan à partir de jeudi.

 

"Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral fera relâche à Abidjan du 3 au 10 avril 2014" et "la frégate légère furtive (FLF) La Fayette le rejoindra du 6 au 10 avril", indique un communiqué de l'ambassade de France à Abidjan transmis mercredi à Xinhua.

 

Les bâtiments sont actuellement engagés dans l'opération " Corymbe" qui assure la "présence quasi-permanente" d'un navire militaire français dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l'Afrique.

 

"Ils participent, en coopération avec les marines riveraines, à la surveillance et à la sécurisation de cette zone maritime stratégique", souligne le texte.

 

Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).

 

     Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 entre 34 millions et 100 millions de dollars dans le golfe de Guinée où les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.

 

     En Côte d'Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.

 

     Selon le communiqué de presse transmis à Xinhua, un séminaire de deux jours sur les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée est prévu à bord du "BPC Mistral".

 

     Par ailleurs, au cours de l'escale, l'équipage de "Mistral" accueillera à bord des marins ivoiriens pour des "périodes d'instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d'aguerrissement".

 

     Il est également prévu un "exercice" baptisé "Mistral d'Ivoire" comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.

 

     Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu'en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes, indique le communiqué de presse.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 17:45
UE-Afrique: la Centrafrique au cœur des discussions

 

2 avril, 2014 – BBC Afrique

 

Les dirigeants africains et européens ont déclaré qu’ils lutteront pour le règlement du conflit en République centrafricaine lors d’une réunion en marge du sommet de Bruxelles ce mercredi.

 

L’Union européenne (UE) a officiellement lancé sa mission militaire en République Centrafricaine, dévoilant l’envoi d’une troupe de 1 000 militaires en renfort des forces africaines et françaises déjà sur place.

 

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon participe à cette réunion sur la Centrafrique avec les dirigeants européens et africains.

 

Ban Ki-moon a déclaré que les citoyens centrafricains faisaient face à des «atrocités graves et déplorables», et a promis de faire tout son possible pour améliorer la réponse internationale à ce conflit.

 

Les forces de l’UE aurait dû être déployées le mois dernier, mais cela a été retardé en raison d’un engagement insuffisant des troupes et avions des 28 membres de l’UE.

 

L’UE a annoncé que ses troupes opéreront dans la capitale de la République Centrafricaine, Bangui, point névralgique du conflit.

 

« Il est vital de retrouver l’ordre public le plus vite possible, alors le processus de transition politique pourra être mis en place », a déclaré Catherine Ashton, la haute-représentante de l'UE pour les Affaires étrangères.

 

19 000 réfugiés musulmans

 

8 000 soldats de l’Union africains et des forces françaises sont déjà en place dans le pays pour restaurer la stabilité après plus d’un an de conflit.

 

Ce mardi, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés aux Nations unies a indiqué essayer d’évacuer 19 000 musulmans des zones près de Bangui.

 

Près de 16 000 personnes ont été déplacées de leurs domiciles à Bangui ces 10 derniers jours.

 

Depuis que Michel Djotodia a été contraint de quitter le pouvoir en janvier, des groupes d’auto-défense ont pris les musulmans pour cible dans ce pays à majorité chrétienne.

 

Echanges et investissements

 

Après la crise en République Centrafricaine, les deux bords sont censés discuter d’échanges et d’investissements.

 

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a dit espérer que ce sommet marque une nouvelle étape dans les relations entre l’Europe et l’Afrique.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:45
Atalante : Inspection en mer du TCD Siroco

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Du 19 au 21 mars 2014,le Général de division Pinel, adjoint de l’Inspecteur des Armées (IDA), s’est rendu à bord du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco afin d’y poursuivre l’évaluation de l'opération Atalante.

 

Cette inspection, menée pour le chef d’état-major des armées, lui a permis d’appréhender en mer l’organisation et le fonctionnement du Siroco à l’occasion de son déploiement au large des côtes somaliennes.

 

Le Général de division Pinel s’est entretenu avec le Contre-amiral Hervé Bléjean, ainsi qu’avec le capitaine de vaisseau Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Siroco. Il a ensuite participé à une conférence de présentation du TCD dans le cadre de sa mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Depuis la passerelle du Siroco, il a pu assister à un ensemble de manœuvres internationales engageant trois autres navires européens et chinois, ainsi que leurs hélicoptères associés : entraînement à l’évolution en formation tactique, exercice de visite de bateaux suspects, manœuvres de présentation pour le ravitaillement à la mer, et mise en œuvre simultanée de plusieurs hélicoptères étrangers.

 

Mais ces 48 heures étaient avant tout dédiées aux réunions et entretiens avec l’état-major embarqué de la force navale européenne, notamment avec les officiers étrangers de neuf nationalités différentes et avec le personnel du Siroco.

 

Le GDI Pinel, ainsi que la délégation l’accompagnant, a débarqué le 21 mars pour rejoindre Djibouti.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:45
Mali : la gendarmerie prévôtale veille sur la force Serval

 

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Engagés début novembre 2013 dans le cadre de l’opération Serval, les deux détachements de gendarmerie prévôtale basés sur Bamako et Gao accompagnent les soldats français déployés au Mali. Ils assurent les missions de « police judiciaire » et préviennent ou traitent les infractions qui pourraient mettre en cause les militaires français.

 

Véritables appui à la force, les prévôts interviennent au quotidien pour sensibiliser les militaires français sur les risques encourus en opération extérieure et garantissent leurs droits juridiques.

 

Les prévôts participent également au renseignement dans le domaine de la sécurité publique et peuvent soutenir la gendarmerie malienne lorsque ces dernières interpellent des individus. En parallèle de toutes ces opérations, les prévôts remplissent occasionnellement des missions d’escorte de fonds à travers le Mali ou réalisent différents actes administratifs, comme par exemple l’établissement de procurations pour permettre aux militaires de voter en France.

 

Douze détachements prévôtaux, soit une centaine de militaires, sont actuellement déployés à l’étranger et sur les différents théâtres d’opération.

 

Trois sont permanents et sont stationnés auprès des Forces Française à Djibouti (FFDj), des Forces Françaises au Gabon (FFG) et des Eléments Français au Sénégal (EFS). Neuf sont temporaires et sont basés sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : la gendarmerie prévôtale veille sur la force Serval
Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:45
Sangaris : patrouille mixte sur PK12

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Le 31 mars 2014, les soldats du groupe tactique interarmes (GTIA) Savoie de la Force Sangaris, en appui des soldats congolais de la MISCA, ont effectué des patrouilles à pied et en véhicules au point nommé « PK12 », un quartier situé au nord de la capitale centrafricaine et où coexistent des populations musulmanes et chrétiennes.

 

Après les vives tensions du samedi 29 mars, ces patrouilles mixtes montrent la détermination commune de la MISCA et de Sangaris de préserver l’équilibre sécuritaire dans Bangui. Cette présence accrue permet aux habitants de retrouver une libre circulation préalable indispensable au retour à une vie normale. Ce type d’action à base de patrouilles mixtes dans les quartiers sensibles de Bangui va se poursuivre dans les prochains jours.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 14:45
Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

 

02.04.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

Ce fut « un véritable chemin de croix », selon l'expression d'un diplomate à Paris. Il aura fallu des mois de discussions, et quatre réunions de « génération de forces », ces rencontres où chacun annonce sa participation, qui un avion, qui une section de combat, pour arriver à boucler une mission militaire européenne en République centrafricaine (RCA). Lancée officiellement à l'occasion du sommet Union européenne (UE)-Afrique mercredi 2 avril, Eufor-RCA comptera quelque 650 hommes sur le terrain dont 120 gendarmes, 850 en tout – la différence étant versée dans les états-majors.

 

La mission n'a été bouclée qu'avec l'aide de la Géorgie, non membre de l'UE, qui envoie 150 soldats, le plus gros contingent. Personne ne voulait les transporter. Ce sont finalement les Britanniques, soucieux d'adresser un signal à Vladimir Poutine dans la crise ukrainienne, qui le feront. Les grands pays européens se sont joints tardivement aux Estoniens et aux Lettons, volontaires de la première heure. Le nouveau premier ministre italien, Matteo Renzi, a fait un geste en acceptant de financer les travaux d'installation à Bangui. Réticente, l'Allemagne, sous l'impulsion de sa nouvelle ministre de la défense, Ursula Von Der Leyen, mettra finalement deux avions de transport. La Suède va convoyer les soldats Estoniens. La Pologne envoie des gendarmes.

 

« LA CRISE CENTRAFRICAINE EST DANS UN ANGLE MORT »

 

La France a choisi de lancer seule son opération « Sangaris » avec 1 600 soldats sous mandat de l'ONU le 5 décembre 2013, et cette absence de « portage européen » dès l'origine a été préjudiciable à une mobilisation, font valoir certains alliés. La Belgique, sur laquelle les espoirs de soutien reposaient au départ, n'a pu suivre pour des raisons de politique intérieure, à un mois d'élections. Autre point, la mission en RCA est difficile, et Paris peine déjà à convaincre sa propre opinion de sa pertinence. A la différence de la situation au Mali, dans laquelle des Européens ont pu faire le lien entre la menace djihadiste locale et leur sécurité intérieure, « la crise centrafricaine est dans un angle mort pour tout le monde », convient une source proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Paris.

 

De fait, le ministère la défense ne jugeait pas jouable de mobiliser les Européens, à la différence de celui des affaires étrangères, qui, par la voix de Laurent Fabius, avait annoncé dès le 17 décembre 2013 des « troupes au sol » européennes en renfort. L'entourage de M. Le Drian indique aujourd'hui ne pas tirer de leçon générale sur un échec de la politique européenne de défense à l'occasion de cette crise : car à l'inverse, les soutiens militaires européens s'accroissent pour la mission menée au Mali. Les Européens se sont néanmoins attirés les reproches du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui les trouvés bien trop timorés au regard du désastre humanitaire et sécuritaire centrafricain. A plusieurs reprises ces derniers mois, celui-ci a invité l'UE à accélérer le déploiement de sa mission militaire.

 

La mission Eufor-RCA, commandée par le général français Philippe Pontiès, se déploiera à partir de la fin avril au mieux. Elle pourra soulager la force Sangaris sur l'aéroport de Bangui. Si les effectifs sont complétés, deux quartiers de la capitale centrafricaine pourraient aussi être sécurisés comme prévu au départ. L'enjeu est de permettre aux soldats français et africains de la Misca d'être davantage présents en province, où les populations musulmanes réfugiées sous la protection des forces étrangères sont toujours menacées par les milices anti-balaka à majorité chrétienne.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories