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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.

 

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Le 4 mars 2014, la force Epervier a effectué un largage de petit colis au profit des unités présentes sur le champ de tir de Tchigchika.

 

Ce genre exercice fait partie des entrainements indispensables à la qualification opérationnelle des militaires qui arrivent sur ce théâtre désertique.

 

A 7 h 24, un avion de transport CASA du JFACC AFCO s’approche de la zone de largage, indiquée par une lettre au sol visible depuis l’aéronef. Le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), en contact avec le commandant de bord, procède à l’ouverture de la porte latérale de l’avion. Un premier contact visuel et radio avec l’unité au sol est pris, l’équipe du 1er RTP se prépare à larguer, en deux passages, les colis, à 100 mètres d’altitude. Aussitôt après la livraison, l’aéronef repart pour un vol tactique.

 

En plus de ce type d’exercice, le transporteur CASA assure aussi des liaisons intra-théâtre et des missions au profit des opérations conduites par la France dans la région. Présent sur le territoire tchadien depuis juin 2013, il a déjà effectué 150 heures au profit de la Force Epervier depuis janvier 2014.

 

De son côté, le JFACC AFCO contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens de détachement de l’aviation légère de l’armée de terre, ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djaména pour la conduite.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Gabon : les FFG appuient le déploiement des soldats gabonais de la MISCA.

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 13 mars 2014, à Libreville, les forces françaises au Gabon (FFG) appuient le détachement gabonais engagé dans la mission pour la sécurisation de la Centrafrique (MISCA).

 

Les FFG ont reçu pour mission de faciliter le déploiement du détachement gabonais engagé au sein de la MISCA. Dans le cadre du plan de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP), 550 soldats ont ainsi été équipés d’un paquetage de combat.

 

Le détachement gabonais a désormais entamé sa phase de déploiement. Plusieurs sections ont déjà rejoint Bangui grâce aux moyens aériens de la force Sangaris mais aussi de ses alliés, comme dans ce cas avec une projection effectuée avec un avion de transport C 130 Hercule de l’armée belge.

Gabon : les FFG appuient le déploiement des soldats gabonais de la MISCA.
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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
RCA : Entretien avec les membres de la commission d’enquête sur les exactions en Centrafrique

 

 

20/03/2014 Source EMA

 

Le 17 mars 2014, le général Francisco Soriano, commandant la force Sangaris, a reçu au camp de M’Poko les représentants de la commission internationale chargés d’enquêter sur les exactions et crimes commis en République Centrafricaine depuis le début de la crise que traverse ce pays.

 

La France coopère pleinement avec l’ensemble des acteurs internationaux engagés dans le processus de pacification et de réconciliation en République centrafricaine. C’est dans ce cadre que s’est déroulée la rencontre avec les instances qui enquêtent sur les exactions qui ont été commises.

 

Au-delà de cette coopération, la force Sangaris poursuit surtout ses efforts de protection des populations. Depuis le 5 décembre 2013, nos militaires se sont ainsi portés au secours de plusieurs centaines de personnes qui étaient directement menacées, quelle que soit leur confession ou leur communauté d’appartenance.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Une quarantaine de jihadistes, dont des chefs, tués en quelques semaines au Mali

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Une quarantaine de jihadistes, dont plusieurs chefs, ont été tués par les forces françaises en quelques semaines au Mali, a annoncé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Depuis quelques semaines, nous avons mené des opérations qui ont permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes qui tentaient de se regrouper, une quarantaine, a-t-il déclaré sur RMC-BFMTV.

 

On a pu neutraliser plusieurs chefs, dont en particulier Ould Hamaha, un chef historique d'Aqmi ((Al-Qaïda au Maghreb islamique), qui était le beau-père de Mokhtar Belmokhtar, a poursuivi le ministre. Neutraliser ça veut dire éliminer, a-t-il précisé.

 

La mort d'Omar Ould Hamaha, surnommé le barbu rouge et recherché notamment par le Mali et les Etats-Unis, avait déjà été annoncée le 14 mars par un haut responsable de l'armée malienne.

 

Ould Hamaha a été responsable de différents groupes jihadistes, dont le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Aqmi qui ont occupé pendant près de dix mois entre 2012 et début 2013 les régions du nord du Mali.

 

Ecarté d'Aqmi, Mokhtar Belmokhtar a créé le groupe des Signataires par le sang, responsable en janvier 2013 d'une prise d'otages sanglante à In-Amenas, en Algérie.

 

Au Mali, les jihadistes ont été en grande partie chassés par une opération militaire déclenchée en janvier 2013 par la France, ensuite rejointe par des troupes de plusieurs pays.

 

La guerre de libération du Mali est finie, elle a été gagnée, a assuré Jean-Yves Le Drian, ce qui est loin d'être fini, et pas uniquement au Mali, c'est la lutte contre le terrorisme.

 

Les forces françaises présentes dans le pays, où un millier d'hommes resteront dans le durée, ont désormais le contre-terrorisme pour objectif. Ca se passe au Mali, au nord Niger... Et ça se passe plutôt bien, a-t-il affirmé.

 

Nous avons une responsabilité sur la durée. Le terrorisme et les groupes jihadistes ne se sont pas arrêtés uniquement parce que nous avons gagné la guerre du Mali. Ils existent toujours, il y a des circuits du terrorisme qui perdurent, de l'océan atlantique jusqu'à la corne de l'Afrique, a souligné le ministre de la Défense.

 

Dans la nuit du 4 au 5 mars, une dizaine de combattants d'Aqmi avaient été tués par des avions de combat et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali.

 

Environ 1.600 soldats français sont actuellement présents au Mali, dans le cadre de l'opération Serval lancée en janvier 2013. Leur nombre doit être ramené à un millier dans les prochains mois.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Atalante : interaction avec une fregate sud coreenne



20/03/2014 Marine Nationale

 

Le 15 mars 2014, dans le golfe d’Aden les équipages du TCD Siroco, navire amiral de la force européenne de lutte contre la piraterie, et d’une frégate sud-coréenne, le Kang Gam Chan, se sont « retrouvés » pour effectuer des intercations opérationnelles (PASSEX).

 

Les deux équipages ont effectué une série d’exercices à commencer par des appontages croisés de leurs hélicoptères embarqués sur chaque pont d’envol. Puis, les deux bâtiments se sont engagés dans des évolutions tactiques, manœuvres navales permettant par exemple de localiser une menace. Comme le souligne le capitaine de vaisseau Le Quilliec, commandant le Siroco : « Chacun de ces exercices permet de renforcer l’interopérabilité et la coopération des unités engagées dans une opération marquée par sa dimension multinationale ».

Pour l’amiral Hervé Bléjean commandant la force Atalante, le constat est clair « dans cette région maritime du Monde où près de 80% des marchandises acheminées vers l’Europe transite, la coopération n’est pas un vain mot, elle est même la clé des succès remportés face aux pirates somaliens ces dernières années ».

Une interaction « réelle » avait déjà rapproché les deux équipages lors d’une mission d’assistance à la mer en février 2014.

Le Transport de chalands de débarquement Siroco est engagé depuis le 6 décembre 2013 dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de l’océan Indien et accueille également à son bord l’état-major de la force Atalante sous commandement français. L’opération Atalante contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

Atalante : interaction avec une fregate sud coreenneAtalante : interaction avec une fregate sud coreenne
Atalante : interaction avec une fregate sud coreenneAtalante : interaction avec une fregate sud coreenne
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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 11:55
Sangaris : Opération héliportée à Abba

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mars, le GTIA Dragon a effectué une opération héliportée (OHP) à Abba, ville située au sud- ouest de Bouar, à 90 Km de la frontière camerounaise.

 

Le contrôle de l’application des mesures de confiance nécessite d’agir sans préavis sur l’ensemble de la zone de responsabilité des unités. C’est dans cet esprit, la force Sangaris a conduit une OHP sur un village soupçonné d’être un lieu de regroupement de miliciens armés.

 

En début de matinée, 3 hélicoptères Puma ont déposé 2 sections d‘infanterie du GTIA Dragon (3e RPIMa) renforcés par un élément du génie. Pendant que le chef du détachement prenait contact avec les autorités de la ville pour expliquer la finalité de l’engagement, la soixantaine de soldat du détachement investissait la ville pour déceler la présence d’éléments ou de groupes armés.

 

Bien qu’aucun d’entre eux n’ait été identifié au cours de cette opération, quelques armes ainsi que des munitions ont été saisies.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à Abba
Sangaris : Opération héliportée à Abba
Sangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à Abba
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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:45
Ayres S2R Thrush aircraft

Ayres S2R Thrush aircraft

 

19 March 2014 by Oscar Nkala– defenceWeb

 

The Puntland Maritime Police Force (PMPF) has taken delivery of three second-hand Ayres S2R Thrush aircraft which it is using to conduct maritime surveillance and security patrols in support of the regional crackdown on piracy.

 

According to defence and security website IHS Janes, the three Thrush aircraft, as well as an Alouette III helicopter, were captured on satellite imagery on February 24 at the PMFP main base at the Red Sea port of Bosaso. The site said all three aircraft formerly belonged to the US State Department which previously used them to spray defoliants during anti-narcotics operations in South America. As a result they were fitted with armoured cockpits and engines to protect the crew and aircraft from hostile ground fire.

 

The aircraft may be armed with machineguns and rockets but IHS Jane’s sources give conflicting information on this.

 

Unnamed sources told IHS Janes that the aircraft are being flown by foreign contractors.

 

Apart from the three Ayres S2Rs, the PMPF also owns a 40-year-old Alouette III helicopter bought from South African commercial firm and fitted with a door gun. However, IHS Janes reports that it has since been grounded due to a lack of spares.

 

The force also reportedly operates a Russian-made Antonov An-26 transport aircraft which is used to rotate foreign contractors and deliver fuel and equipment to PMPF units on operations. The air drops includes fuel supplies at sea for the PMPF's three rigid-hull inflatable boats (RHIBs), which are armed with 12.7 mm DShK heavy machine guns. A DC-3 transport aircraft was also captured on satellite imagery at the PMPF base.

 

IHS Janes also quoted one source saying that two Mil Mi-17 helicopters fitted with Western avionics are also routinely seen at the PMPF's airstrip in Bosaso. The two aircraft are reportedly flown by US crews and they are suspected to be part of the Central Intelligence Agency (CIA) or US special forces operations in the region.

 

Established in 2010 with the help of the United Arab Emirates, the PMPF has been struggling to arm itself because of a United Nations embargo which prohibits arms sale to the region which broke away from Somalia and proclaimed itself an independent republic at the height of the political and security chaos in the late 1990s.

 

However, Puntland's demonstrated ability to secure itself and its strategic location on the horn of Africa has attracted some Western and Middle Eastern countries who have established security ties as part of the war on terror in neighbouring Somalia and for the common front against maritime piracy in the Red Sea.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:45
La Libye veut s'attaquer frontalement au terrorisme

 

20.03.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Le gouvernement libyen accuse pour la première fois publiquement des « groupes terroristes » d'être derrière des dizaines d'attaques et d'assassinats contre les services de sécurité et les Occidentaux, survenus ces derniers mois dans l'est du pays.

 

« Il n'y aura pas de place pour le terrorisme en Libye [...], et les Libyens doivent se tenir prêts à ce qu'impose une telle bataille en termes de prudence, d'éveil et de sacrifices », a indiqué le gouvernement, qui appelle :

 

     « La communauté internationale et les Nations Unies en particulier à fournir l'appui nécessaire pour éradiquer le terrorisme dans les villes libyennes. La nation se trouve dans une confrontation avec des groupes terroristes, et il incombe au gouvernement de mobiliser ses forces militaires et de sécurité pour lutter contre ce fléau. »

 

« METTRE FIN À CETTE GUERRE LE PLUS TÔT POSSIBLE »

 

Le communiqué a été publié sur le site Internet du gouvernement libyen à l'issue d'un conseil ministériel tenu à Ghat dans le sud du pays, deux jours après un attentat à la voiture piégée contre des militaires à Benghazi (est), ayant fait au moins sept morts. Cette réaction intervient aussi quelques jours après le limogeage de l'ex-premier ministre Ali Zeidan, critiqué pour ne pas avoir été en mesure de rétablir l'ordre dans le pays.

 

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités de transition ont échoué à former une police et une armée professionnelles.

 

Lire notre récit : La Libye, trois ans plus tard : un pays à l'abandon

 

Mais, dans son communiqué, le gouvernement a indiqué qu'il allait « faire recours dans cette confrontation à la force militaire nationale quelle qu'elle soit », en allusion aux groupes et milices d'ex-rebelles qui avaient combattu les forces de l'ancien régime en 2011. Le gouvernement a souligné par ailleurs « son engagement à mettre fin à cette guerre le plus tôt possible pour préserver des vies ».

 

Selon lui, « les villes de Benghazi, Derna (est) et Syrte (centre) et d'autres font face à une guerre terroriste menée par des éléments libyens et étrangers aux programmes hostiles ». Les autorités libyennes n'ont pas mentionné un groupe spécifique, mais les villes citées sont des fiefs connus de plusieurs groupes extrémistes, dont en particulier le groupe djihadiste d'Ansar Asharia, inscrit en janvier dernier sur la liste noire terroriste des Etats-Unis.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:45
Algérie: trois islamistes armés tués

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - Trois islamistes armés ont été tués mercredi dans la région de Tizi Ouzou (110 km à l'est d'Alger), a annoncé le ministère algérien de la Défense.

 

En continuité de l'opération de ratissage entamée dans la zone d'Aghribs (Tizi-Ouzou), un détachement de l'armée a réussi ce mercredi à éliminer deux terroristes dans la matinée, a annoncé le ministère dans un premier communiqué cité par l'agence APS.

 

Deux fusils semi-automatiques de type Siminoves ont été saisis, selon la même source.

 

Dans un deuxième communiqué, le ministère a ensuite annoncé qu'un troisième homme avait été abattu dans l'après-midi dans la même région, et qu'un fusil automatique de type Kalachnikov avait été saisi.

 

Au total, huit terroristes, dont un responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont été tués dans cette zone depuis le début le 11 mars de cette opération qui est toujours en court, a précisé le ministère.

 

Des groupes radicaux armés continuent de se cacher dans les maquis de Kabylie et de commettre attentats et attaques dans l'est algérien, longtemps après la fin de la guerre civile qui avait opposé dans les années 90 l'armée à des groupes islamistes extrémistes.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:51
Morocco, Spain break up militant cell sending fighters abroad

 

 

18 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Morocco and Spain made seven arrests and dismantled an Islamist militant cell led by a Spanish citizen that sent fighters to "hotbeds of tension" such as Syria, officials from both countries said on Friday.

 

Hundreds of fighters from Morocco and other Maghreb states like Tunisia and Algeria have joined Islamist-dominated rebel forces in Syria's civil war and North African governments fear they will pose security threats once they return home.

 

Spain's interior ministry said the group's leader, Mustafa Maya Amaya, a nationalized Spaniard born in Belgium, was arrested in Melilla along with two French citizens. Melilla is a Spanish enclave on the Mediterranean, surrounded by Morocco.

 

Also arrested was a Tunisian man based in Malaga, Spain and three Moroccans arrested in their own country.

 

Spanish Interior Minister Interior Jorge Fernandez said it was the biggest group in Europe recruiting jihadists for Syria. Some of its members had returned to Spain from conflict zones where they were involved with al Qaeda-linked organizations.

 

He said the cell was now completely broken up because all of its elements, including document forgers, logistics organizers and jihadists had been arrested.

 

"The cell was dismantled in coordination with Spanish security forces," the Moroccan interior ministry said in a statement carried by official news agency MAP.

 

"Three Moroccans were arrested at the same time as the (Spanish) head of the cell and his acolytes have been arrested by the Spanish security services," it said.

 

The Moroccan statement said Amaya, the Spanish head of the cell just broken up, had had close ties with another cell that was linked to al Qaeda's North African wing, known as AQIM. That cell was dismantled last year as it planned to send militants to fight in Mali and Syria.

 

Spain said Maya Amaya used the internet to recruit jihadists and helped them join movements such as the Al Qaeda splinter group Islamic State in Iraq and the Levant (IDIL), al Qaeda's Nusra Front branch in Syria, and AQIM.

 

Morocco, a Western ally against Islamist militancy, often says it has broken up radical cells accused of plotting inside and outside the kingdom.

 

It has suffered numerous bomb attacks by suspected Islamist guerrillas, most recently in 2011 in Marrakesh, but militant groups have so far failed to gain any foothold in the kingdom.

 

Tuesday was the tenth anniversary of the Atocha train bombing in Spain, carried out by an Islamist cell, in which 191 people died.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:50
Ukraine crisis hampers EU's Central African Republic mission

 

 

18 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The Ukraine crisis is hampering the European Union's plans to send a peacekeeping force to Central African Republic because nervous eastern European countries want to keep their troops at home rather than send them to Africa, diplomats said on Friday.

 

The EU has drawn up plans to send 800 to 1,000 soldiers to Central African Republic to join 6,000 African and 2,000 French troops, who have struggled to stop the fighting that started when the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

 

But the plan has been jeopardized by the failure of European governments to provide key soldiers and equipment for the force, EU sources said on Thursday.

 

EU diplomats said that there was a link between the problems facing the Central African Republic force and the crisis in Ukraine, where Russian forces have occupied the Crimea region, raising tensions throughout the region.

 

"It is clear that the situation in Ukraine has impacted on the willingness of some of the likely contributors both in the EU and outside the EU to be necessarily ready to deploy to Central African Republic," one diplomat said, speaking on condition of anonymity.

 

"There are some potential troop contributors, both eastern European EU states and ... partners of the EU, that were considering troop contributions (but) firming that up as a definite deployment hasn't yet happened and one would assume it's because it's an unstable neighborhood," he said.

 

A second EU diplomatic source said the Ukraine crisis was "not a facilitating factor" when it came to raising troops for the EU mission to Central African Republic.

 

Neither diplomat could give specific examples of how the Ukraine crisis had affected the EU's plans but Poland, Romania, Estonia, Latvia and non-EU member Georgia are among countries reported to be considering contributing to the force.

 

SECURITY IN CAPITAL

 

The goal of the EU force would be to provide security in the capital Bangui and at Bangui airport, where around 70,000 people who have fled the violence are living in dire conditions.

 

The EU has so far held four conferences at which EU governments and some countries from outside the 28-nation EU offered troops and equipment for the operation.

 

But there are still gaps in essential areas, such as infantry units, headquarters staff and logistics, leading the commander of the force, French Major-General Philippe Ponties, to conclude he does not yet have the resources necessary to launch the mission, EU officials said.

 

Failure to send the force to Africa would be an embarrassment for the European Union, which has been trying to burnish its credentials as a security organization, and a setback for France, which has called for more European support for its efforts in Central African Republic.

 

France urged its EU partners to do more to help the operation on Friday, saying the EU must not shirk its responsibilities for international security.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:45
More information on conventional arms sales to be part of NCACC reports

 

19 March 2014 by Kim Helfrich – defenceWeb

 

The quarterly and annual reports of the National Conventional Arms Control Committee (NCACC) will from now on carry more detailed information on South African arms sales to foreign countries.

 

This undertaking was given to DA shadow defence and military veterans minister David Maynier by Justice and Constitutional Development Minister, Jeff Radebe, who chairs the NCACC.

 

Until now reports have contained only information relating to the category and vale of all conventional arms sales. Maynier said the reports should have reflected information as to the country, type, description, quantity and value of arms sales.

 

He gave the example of a recent, what he termed “controversial”, sale of armoured combat vehicles to Equatorial Guinea.

 

“It would have been reported in the NCACC’s 2013 fourth quarterly report as a Category C sale with a ZAR value of 42 300 000 to Equatorial Guinea. That’s all.

 

“With the enhanced reporting requirements the transaction would have been reported as armoured combat vehicles, mine protected Reva lll (nine vehicles) and Reva lV (three vehicles) sold to Equatorial Guinea with the value of each also given.

 

“Previously, we would never have known the transaction between South Africa and Equatorial Guinean involved 12 Reva armoured combat vehicles,” Maynier said calling it “a major step forward for transparency on conventional arms sales from South Africa”.

 

As usual with Maynier he had a sting in the tail for the NCACC.

 

“Given the human rights standard in our legislation regulating conventional arms sales, I will request an investigation by the NCACC inspectorate into the sale of armoured combat vehicles to Equatorial Guinea.”

 

For the first time since the establishment of the NCACC in 1995 detailed information on conventional arms sales will be disclosed to Parliament.

 

“The new enhanced NCACC reports will boost Parliament’s capacity to conduct oversight on South African conventional arms sales,” Maynier said.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:45
Funding for MISCA

 

18 March 2014 defenceWeb

 

In the space of two days more than US$ five million has been donated to the African Union (AU) in support of various peace and stability efforts on the continent.

 

Japanese ambassador to Ethiopia and the country’s permanent representative at the AU gave US$ five million to Smail Chergui, AU Commissioner for Peace and Security, less than 24 hours after the Namibian Ambassador to the East African country, Anne Mamakau, pledged half a million dollars to the continental body.

 

An AU statement said the Japanese contribution would go towards aiding the police and civilian component of the African-led International Support Mission in the Central African Republic (CAR) (MISCA) as well as efforts to bring peace and stability to Sudan and the continent’s newest state, South Sudan.

 

Accepting the funding Chergui said: “This contribution comes just as the AU finds itself on the cusp of significant improvements in CAR but much remains to be done to find a lasting solution to conflicts in the region”.

 

Ambassador Kazuhiro Suzuki was appreciate of progress made by MISCA since its deployment in December 19 and said the contribution from his country was “an acknowledgement of the value of the AU intervention in CAR as well as Africa’s ability to address this and other conflicts in the region”.

 

The Namibian donation was in response to a request by the AU Peace and Security Council in February for member states to mobilise support for MISCA in its efforts to resolve what Chergui called “the multi-dimensional crisis” in the CAR.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:45
La Kabylie, sanctuaire d'AQMI


19.03.2014 par RFI

 

L'armée algérienne a tué la semaine dernière un responsable et trois autres membres d'al-Qaïda au Maghreb islamique lors d'une opération en Kabylie. Cette région à l'est du pays est encore le fief des plus grands chefs d’AQMI.

Depuis plus de dix ans et la fin de la guerre civile, tout l'état-major d'al-Qaïda au Maghreb islamique a fait des montagnes de l'Est algérien son sanctuaire. C'est là qu’Abdelmalek Droukdel, de son pseudonyme Abou Moussab Abdelwadoud, le fondateur et actuel émir suprême de la branche maghrébine d’al-Qaïda, réside avec plusieurs centaines de ses hommes. C’est là que l’homme âgé d'une quarantaine d'années dirige son organisation fondée en 2006, quand l'ex-GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) a prêté allégeance à Oussama ben Laden.

Après plus de dix années de traque, les autorités algériennes ne sont jamais parvenues à le capturer. C'est pourtant de cette région que le leader et ses nombreux émirs diffusent leurs instructions aux troupes, notamment sahéliennes, mais aussi leurs communiqués audio ou vidéo sur internet. C'est aussi à partir de ce fief qu'ils mènent régulièrement des actions armées contre des cibles militaires ou institutionnelles locales. C'est ce qu'Alger qualifie de « terrorisme résiduel », c'est-à-dire l'une des plus anciennes guérillas jihadistes cantonnée à une zone montagneuse bien déterminée, qui ne touche pas les agglomérations urbaines.

Selon certains chercheurs, Alger ne chercherait plus vraiment à éradiquer cette présence jihadiste en Kabylie qui permettrait de justifier une politique sécuritaire dans le pays. Pour autant, les accrochages, parfois meurtriers, sont réguliers entre armée, forces de l'ordre et éléments jihadistes. Jusqu'à la frontière tunisienne.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:45
RCA: pour le patron de la force européenne, le compte n’y est pas

 

19-03-2014 par Laurent Correau - RFI

 

En RCA, l'Europe peine à mobiliser des effectifs pour la mission Eufor-RCA. Le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération, analyse une crise qui reste autant humanitaire que sécuritaire. Il décrit ici ses besoins.

 

RFI : Bonjour général Philippe Pontiès… Quels les moyens humains et matériels dont vous disposez d’ores et déjà pour l’Eufor-RCA ?

 

Général Philippe Pontiès : D’un point de vue général, les contributions en matière de forces sont déjà très substantielles puisqu’elles permettent d’atteindre une capacité opérationnelle initiale sans difficultés. Elles se résument à un peu plus de deux compagnies d’infanterie, soit à peu près 300 soldats, des forces spéciales – une section de forces spéciales – et une compagnie de gendarmerie fournie par la force de gendarmerie européenne. Et bien sûr tout ceci est renforcé par un certain nombre de micro-fonctions comme des actions civilo-militaires, des équipes de lutte anti-éléments explosifs improvisés...

 

Quels sont les pays contributeurs qui, justement, vous ont permis d’avoir toutes ces forces à disposition ?

Nous avons actuellement sept nations contributrices en matière de force sur le terrain. Sans évoquer évidemment ceux qui arment le poste de commandement (PC) de l’opération à Larissa [Grèce] et ceux qui armeront le PC de la force sur Bangui. Nous avons actuellement la France, la Géorgie, l’Estonie, la Lettonie, l’Espagne, la Pologne et le Portugal.

 

→ A (RE)LIRE : La France rappelle l'Europe à ses engagements sur la Centrafrique

 

Quels sont les plus gros contributeurs ?

Je ne sais pas si on peut parler de gros contributeurs, parce qu’il y a effectivement des pays qui offrent des effectifs importants. Je pense notamment aux Géorgiens qui offrent une compagnie d’infanterie de l’ordre de 150 soldats. Et vous avez des nations qui apportent des effectifs moindres, mais des capacités qui sont extrêmement rares et précieuses. Je pense notamment aux forces spéciales espagnoles.

 

Et vous disposez d’ores et déjà des moyens logistiques qui vous permettront de projeter ces troupes sur le terrain ?

C’est un petit peu le problème auquel nous sommes confrontés en ce moment : le lancement reste subordonné à la mise en place d’une structure logistique d’une centaine de soldats couvrant des fonctions à la fois de soutien médical, de transport, de manutention et d’aide au déploiement. Des consultations sont en cours avec les Etats membres et des Etats tiers, en vue de trouver des contributions pour permettre à cette structure logistique de se déployer.

 

Ça veut dire qu’à l’heure actuelle il vous manque encore une centaine d’hommes et certaines compétences pour pouvoir lancer l’Eufor ?

Absolument… Mais des consultations sont en cours, avec tous les Etats membres et je ne désespère pas de trouver la solution qui me permettra le moment venu de recommander le lancement au Conseil.

 

Est-ce que vous avez le sentiment que la crise en Ukraine a pu retarder la contribution de certains Etats membres, voire inciter certains Etats à reculer après un premier engagement ?

Je crois, en tout cas, que la situation internationale telle que nous la vivons aujourd’hui explique en partie le fait que le processus de génération de forces ne va pas aussi vite que prévu. Ce n’était pas un élément pris en compte au tout début de l’établissement de l’opération. Evidement il s’est imposé à nous et à l’ensemble des Etats membres et je pense qu’il joue un rôle non négligeable effectivement, dans le ralentissement du processus. Mais nous ne sommes pas dans une situation de blocage, contrairement à ce que j’ai pu entendre ou lire ici ou là.

 

Pas de situation de blocage ?

Non.

 

Tout de même une situation un peu préoccupante ?

Situation préoccupante… Je rappelle que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ont rédigé un communiqué commun vendredi dernier pour exprimer le fait que le compte n’y était pas et appeler effectivement les Etats membres à leurs responsabilités. Donc il y a encore un pas à faire pour que le lancement puisse être recommandé. Ce pas n’est pas grand, mais il est essentiel et nous l’attendons évidemment avec impatience.

L’objectif reste de prononcer la pleine capacité opérationnelle de la force à la fin du mois d’avril. C'était l'objectif initial et il est toujours d'actualité. Cet objectif étant bien sûr soumis à la fois à l’analyse que nous ferons nous-mêmes de la situation sur le terrain à partir des premiers déploiements, mais aussi soumis à la capacité de transport aérien et stratégique qui sera mise à notre disposition pour compléter les premiers déploiements.

 

Quels sont à vos yeux les enjeux de cette force ? Qu’est qui devrait pousser les pays membres de l’Union européenne à contribuer justement, pour le déploiement de cette Eufor ?

Compte tenu de la situation en République centrafricaine aujourd’hui, à la fois humanitaire et sécuritaire, je pense qu’il y a une certaine urgence à ce que nous nous déployions pour venir épauler, en quelque sorte, l’action de l’Union africaine à travers la Misca et l’action de la France à travers l’opération Sangaris. Il s’agit bien d’une opération dite de transition qui devrait durer donc six mois, à partir du moment où la pleine capacité opérationnelle aura été prononcée et qui devrait faire le lien entre la situation actuelle et une force multinationale, sans doute renforcée à l’horizon de la fin de l’année 2014.

Et j’ajoute de faciliter aussi la tâche des humanitaires, car les organisations non gouvernementales comme d’ailleurs les organisations gouvernementales, ont énormément de projets en tête pour venir en aide aux populations. Malheureusement la situation sécuritaire étant ce qu’elle est, elles ne sont pas en situation de mettre en œuvre ces projets et je crois que l’un des défis et l’un des apports essentiels d’Eufor-RCA sera aussi de créer les conditions pour les humanitaires de mettre en œuvre ces grands projets.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 14:00
Les gendarmes mobiles s'entraînent pour la RCA: 55 sont sur le départ pour Bangui

 

19.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Des nouvelles de la RCA et des gendarmes! Le camp de Beynes (aussi appelé camp de la Frileuse, j'ai compris pourquoi hier...), dans les Yvelines, accueille depuis la semaine dernière une centaine de gendarmes, dont ceux de l'escadron de gendarmerie mobile 14/1 qui appartient au groupement blindé de gendarmerie mobile de Versailles-Satory.

Cette centaine de militaires s'entraîne jusqu'à la fin de cette semaine en vue d'un prochain déploiement en RCA. Un déploiement décidé le 14 février suite à l'annonce présidentielle d'envoyer des renforts en RCA.

Un premier contingent de 55 gendarmes va quitter la France dès qu'une "VAM" (un vol militaire) sera disponible. La date est proche, mais encore inconnue selon le colonel Hervé Massiot (actuel patron du groupement de gendarmerie mobile d'Orléans) qui commande désormais cette unité et qui s'est déjà rendu à Bangui avec trois cadres pour une mission d'évaluation d'une dizaine de jours (il est au centre sur la photo ci-dessous).

P1020910.JPG

Ce premier contingent devrait (les choses sont évolutives) compter 8 gendarmes au sein de son état-major, 8 mentors (il n'y a pas que ça qui rappelle l'Afghanistan, les "surfs" sont de sortie aussi) et 39 gendarmes. La cinquantaine d'autres gendarmes en formation assurera la relève au bout de 4 mois; les hommes de cette relève seront commandés par le lieutenant-colonel Emmanuel Gerber, qui commande le groupement de GM de Nantes (à gauche sur la photo ci-dessus).

Leur mission? Assurer la sécurité publique générale sur un secteur (non encore défini) de Bangui et mentorer les forces de sécurité intérieure centrafricaines, en cours de reformation, dans le domaine de la police judiciaire de base.

A cet effet, le lieutenant-colonel Gerber, qui est par ailleurs directeur du stage de Beynes, a planifié la formation autour de quatre modules:

1) l'ISTC ou tir de combat, les gendarmes sur le départ étant équipés de PA et de Famas (adieu, le G36 d'Afghanistan).

P1020939.JPG

2) le secours au combat avec une remise à niveau de tous les personnels (ils sont en treillis camouflé lors de la formation mais seront en tenue 4S de maintien de l'ordre une fois sur place):

P1020922.JPG

3) la révision des procédures de communication/transmissions (les gendarmes utiliseront le PR4G avec Sangaris et le TPH700 pour le niveau gendarmerie). 

4) le mentoring, en particulier en vue de la pratique de la PJ en milieu dégradé avec un manque matériel. C'est le domaine du lieutenant-colonel Pitt, le chef de la brigade d'enquête prévôtale (à droite sur la photo plus haut avec le colonel Massiot et le lt-cl Geber): "On a revu les textes fondamentaux du droit des conflits et le SOFA (Status of Forces Agreement) d'une part; on a rappelé les procédures de police technique et scientifique d'autre part", explique-t-il. Les huit mentors sont "des gendarmes avec une expérience certaine".

P1020972.JPG

J'aurai l'occasion de revenir très vite sur ces gendarmes et leur mission. Sur le blog et dans Ouest-France, sous peu. En attendant, ces quelques photos prises mardi devraient donner une bonne idée de la formation.

P1020963.JPG

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:40
Mali: les rebelles touaregs du MNLA à Moscou

 

18-03-2014 par RFI

 

La sécession de la Crimée pourrait donner des idées à bien des mouvements indépendantistes et ce, jusqu’en Afrique. Vendredi, les rebelles touaregs du MNLA, habitués aux confins désertiques du nord du Mali, sont allés jusqu’à Moscou rencontrer le représentant spécial du président Poutine pour l’Afrique. Une visite qui n’a pas plu aux autorités maliennes. Lundi, l’ambassadeur de Russie au Mali a été convoqué par le ministre malien des Affaires étrangères.

 

« On a trouvé que ce n’était pas amical, car la Russie ne nous avait même pas prévenu », explique le ministre malien des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed. L’ambassadeur russe a donc été sommé de s’expliquer, dans un entretien à l’issue duquel le ministre malien s’est dit « rassuré » par un discours « sans ambiguïté ». L’ambassadeur russe n’a pas souhaité s’exprimer sur cet entretien, mais, dans un communiqué, Moscou a en effet affirmé son attachement à « l’intégrité territoriale du Mali » et sa disponibilité pour faciliter les discussions entre le gouvernement national et les rebelles touaregs.

 

→ A (RE)LIRE : À Moscou, le MNLA tente de faire entendre sa voix

 

Vendredi dernier, une délégation du MNLA s’était rendue à Moscou. Le secrétaire général du mouvement, Bilal Ag Acherif, y avait « porté le message du peuple de l’Azawad », évoqué sa « souffrance » et présenté les causes du conflit qui l’opposent à l’Etat malien. Contrairement à la Crimée, l’Azawad n’est donc pas près d’être reconnue par Moscou comme un Etat indépendant, et encore moins de rejoindre la Fédération de Russie...

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 18:45
photos EMA / Marine Nationale

photos EMA / Marine Nationale

 

18/03/2014 Sources : EMA

 

Le 13 mars 2014, au large de la corne de l’Afrique, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco de la Force Atalante a ravitaillé, à la mer, une frégate de la marine grecque.

 

Le TCD Siroco, navire amiral de la flotte Atalante, plus connu pour sa capacité à transporter des troupes et du matériel, peut effectuer des manœuvres de ravitaillement à la mer au profit d’unité de surface. C’est cette capacité, la moins connue du TCD, qui a été engagée au profit de la frégate grecque Psara, récemment intégrée à la force navale européenne de lutte contre la piraterie.

 

A l’issue de cette phase marquée par le ravitaillement d’environ 220 m3 (220 000 L) de carburant et d’un échange de membre d’équipage, les deux navires ont repris leurs activités de contre-piraterie. Pour le Siroco il s’agissait en l’occurrence de la visite d’un boutre repéré au cours du vol de surveillance maritime opéré par l’Alouette III de la 35F embarquée à bord.

 

Le  Siroco a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique depuis le 6 décembre 2013. Il constitue le navire amiral à partir duquel le contre-amiral Hervé Bléjean exerce, avec son Etat-major embarqué, le commandement de cette opération européenne. Il s’agit du troisième commandement français de la force navale Atalante depuis sa création en décembre 2008.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Piraterie : Ravitaillement d’un navire de la force Atalante dans le golfe d’AdenPiraterie : Ravitaillement d’un navire de la force Atalante dans le golfe d’Aden
Piraterie : Ravitaillement d’un navire de la force Atalante dans le golfe d’Aden
Piraterie : Ravitaillement d’un navire de la force Atalante dans le golfe d’AdenPiraterie : Ravitaillement d’un navire de la force Atalante dans le golfe d’Aden
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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:45
EUTM Mali : Fin de formation du 4ème bataillon malien

La 4ème GTIA formé par EUTM a été baptisé Balanzan, nom d'un arbre sacré de la région de Ségou, d'où est originaire la majorité des soldats du bataillon crédits: G Belan

 

17 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Et de quatre ! La cérémonie se déroulera demain sur le camp de Koulikoro, officiellement, le bataillon Balanzan (arbre sacré de la région de Ségou) sera demain remis pour emploi à l’armée malienne. EUTM (European Training Mission) Mali vient d’achever la formation du quatrième GTIA (Groupement Tactique InterArmes) des forces armées maliennes (FAMA). L’exercice de synthèse s’est déroulé la semaine dernière, du 10 au 13 mars, dans la région de Koulikoro, à 60 km de Bamako.

Le GTIA Balanzan, aura, comme les trois précédents bataillons maliens, bénéficié d’une formation de 12 semaines par les instructeurs européens. Après un repos d’une à deux semaines, il sera envoyé dans le nord du Mali, en appui de la force Serval et des troupes de la Minusma.

 

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12 semaines de formation

 

12 semaines, cela peut sembler bien peu… Reste que les maliens formés par la mission européenne, sont d’ors et déjà des soldats soit expérimentés soit déjà formés localement pour les plus jeunes. Balanzan est composé pour moitié de soldats ayant déjà une solide expérience du feu et pour l’autre de jeunes recrues, qui ont reçu 6 mois de formation initiale, précisait le colonel français Urich, commandant du centre d’entraînement de Koulikoro (KTC) : « notre objectif est en 12 semaines de pouvoir fournir un bataillon d’une structure robuste, capable de concevoir et conduire des opérations de manière indépendante. »

 

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro crédits: G Belan

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro
crédits: G Belan

 

Les deux premières semaines de la formation sont réservées aux cadres, pendant lesquelles ils reçoivent une formation dite de « leadership », d’encadrement. Les 5 à 7 semaines suivantes, chaque spécialité reçoit sa formation spécialisée (artillerie/infanterie/cavaleries…), baptisée « specialisation phase ». Enfin les trois dernières semaines, la formation se fait en « combiné », toutes armes ensemble. « 12 semaines c’est aussi beaucoup pour une armée qui a perdu l’habitude de s’entraîner » note le général Guibert, à la tête d’EUTM Mali.

Le scénario de l’exercice de synthèse, partait sur une attaque de Bamako par des groupes ennemies, se servant de Koulikoro comme base arrière. Le GTIA Balanzan, après une posture défensive de Koulikoro, a mené des actions de reconnaissance puis une manœuvre offensive pour réduire et vaincre les forces ennemies.

 

Et avec plus de 200 instructeurs européens pour 700 soldats maliens, le cadre de formation est d’« un ratio très élevé » relevait le général Guibert, commandant d’EUTM Mali.

 

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro crédits: G Belan

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro
crédits: G Belan

 

Des bataillons interarmes

 

Relativement courte, la formation est d’ailleurs concentrée uniquement sur les types d’opérations que les GTIA auront à réaliser dans le nord du pays, à savoir :  contrôle de zone ; reconnaissance ; réduction de résistance et coup d’arrêt d’une action ennemie.

« Tous les instructeurs européens appliquent la doctrine française » précisait le colonel Urich durant une présentation à Koulikoro d’EUTM la semaine dernière.

 

A l’image des trois autres bataillons, Balanzan est composé de trois compagnies d’infanterie, un escadron blindé, une composante artillerie, une autre génie, des commandos, une unité logistique ainsi que quelques TACP (Tactical Air Control Party) en charge de la coordination du soutien aérien.

 

En parallèle, 14 cadres maliens ont été formés pendant 15 jours, qui sont ensuite ventilés dans le GTIA afin d’aider les instructeurs et de donner au Fama de plus en plus d’autonomie, pour, qu’à terme, le GTIA soit capable de s’entraîner seul.

 

Un instructeur français du GTIA Balanzan, à Koulikoro crédits: G Belan

Un instructeur français du GTIA Balanzan, à Koulikoro
crédits: G Belan

 

Des bataillons « d’excellence »

 

Pour l’armée malienne, cette formation est très importante, note le général français Bruno Guibert « ces GTIA sont formés pour être engagés en première ligne face aux djihadistes dans le nord du pays, où la sécurité est encore très volatile ».

Les trois GTIA déjà formés ont déjà tous été engagés dans le nord du pays. Ils sont en quelques sorte l’élite de l’armée malienne. « Nous sommes motivés et reprenons confiance. Les fondamentaux étaient là, mais nous avons appris en organisation et en entraînements.  Nous sommes fiers de combattre pour une cause juste. Nous avons beaucoup progressé. Aujourd’hui, nous sommes prêt» s’enthousiasme le colonel Aboubacar Sérémé, le commandant malien du GTIA Balanzan.

Le colonel Aboubacar Sérémé, commandant le GTIA Balanza crédits: G Belan

Le colonel Aboubacar Sérémé, commandant le GTIA Balanza
crédits: G Belan

 

Le premier mandat d’EUTM va s’achever, avec 4 GTIA formés au compteur. Le second va débuter pour la formation de 4 GTIA supplémentaires. L’objectif étant de pouvoir assurer la relève des bataillons engagés dans le nord et ainsi d’en déployer 3 à 4 en permanence.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:45
Somalie: attentat à la voiture piégée près de Mogadiscio contre un convoi de la force l'UA

 

 

17 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOGADISCIO - Un convoi de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) a été la cible lundi d'un attentat à la voiture piégée revendiqué par les islamistes shebab près de la capitale Mogadiscio mais dont le bilan restait incertain.

 

Joint par l'AFP, un porte-parole des shebab, Abdiaziz Abu Musab, a affirmé que sept personnes, dont des étrangers, étaient mortes dans l'attaque, une information pour l'instant impossible à recouper.

 

L'attaque s'est produite près d'un barrage routier dans le couloir d'Afgoye, qui relie Mogadiscio à la localité d'Afgoye, à un trentaine de km plus au nord-ouest, quand un kamikaze a lancé sa voiture contre un convoi de l'Amisom, a expliqué Abdulahi Mohamed, un témoin.

 

Nous n'avons pas d'information sur les victimes, mais j'ai vu des ambulances militaires se précipiter sur les lieux, a-t-il ajouté.

 

Omar Adan, un responsable militaire somalien, a confirmé l'attaque, sans lui non plus pouvoir en préciser le bilan. Il l'a cependant immédiatement imputée aux insurgés islamistes shebab, qui ont juré la perte des fragiles autorités somaliennes et ont multiplié les attentats à Mogadiscio depuis le début de l'année.

 

Les militants liés à Al-Qaïda, qui ont perdu du terrain, tentent des attaques désespérées, a-t-il dit. Il y a eu un attentat-suicide cet après-midi mais nous n'en avons pas encore les détails.

 

Axe routier stratégique, le couloir d'Afgoye abritait jusqu'en 2012, avant que les shebab ne soient peu à peu chassés de leurs bastions des centre et sud somaliens, des centaines de milliers de réfugiés. La ville d'Afgoye avait elle-même été reprise aux islamistes par les forces pro-gouvernementales somaliennes en mai 2012.

 

Mais privés de leurs principales bases urbaines, les insurgés somaliens n'en continuent pas moins depuis de constituer une importante menace au rétablissement de la paix en Somalie, pays privé de réelle autorité centrale, en situation de guerre civile depuis la chute du président Siad Barre en 1991.

 

Ils contrôlent encore de vastes zones rurales et lancent de fréquentes attaques de type guérilla, en particulier à Mogadiscio.

 

Samedi encore, un attentat à la voiture piégée à été perpétré dans le centre de Mogadiscio, contre un hôtel fréquenté par des responsables gouvernementaux et des hommes d'affaires de retour au pays.

 

En février, des attaques d'envergure à la voiture piégée et par attentat-suicide avaient aussi eu lieu à Mogadiscio contre les entrées de l'aéroport, le palais présidentiel et un bar proche des bâtiments des services de renseignement. Elles avaient aussi été revendiquées par les shebab.

 

Depuis 2012, l'Amisom, limitée en troupes, avait elle-même mis en veille ses offensives contre les shebab.

 

Jusqu'à début mars cette année, quand, forte de l'intégration de troupes éthiopiennes déployées dans le pays, elle a lancé une nouvelle opération contre les shebab et affirme leur avoir depuis repris six positions. L'Amisom compte aujourd'hui quelque 22.000 hommes.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 17:45
Mali detains commander of Islamist group MUJWA

 

17 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Malian authorities are holding one of the country's most wanted Islamist fighters after he surrendered to French troops, a military source and French radio said on Sunday.

 

France had been pursuing Abu Dar Dar, a leader of the al Qaeda-linked Movement for Unity and Jihad in West Africa (MUJWA), since Paris launched a military offensive in January 2013 to drive out Islamists who had seized control of northern Mali.

 

"I confirm that Abu Dar Dar has handed himself into Serval troops," said a Malian military source in the northern city of Gao, using the name of the French military mission.

 

"He was then turned over to our troops and transferred immediately to Bamako since yesterday evening."

 

Several fighters in the region go by the name Abu Dar Dar and the source did not specify which one had been detained. Radio France International identified the captured Islamist as the MUJWA leader, without citing a source.

 

French armed forces could not immediately be reached for comment.

 

MUJWA was one of two militant groups that attacked French nuclear company Areva's uranium mine in northern Niger in May 2013.

 

The detention comes days after French troops killed Oumar Ould Hamaha, a jihadist known as 'Red Beard' with a $3 million U.S. government bounty on his head.

 

The French-led military offensive has broken the grip of the al Qaeda-linked militants across northern Mali but pockets of fighters still operate from desert and mountain bases.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 17:45
A US Marine Corps CH-46 Sea Knight

A US Marine Corps CH-46 Sea Knight

 

17 March 2014 by defenceWeb

 

The Nigerian Navy has expressed interest in acquiring surplus helicopters from the US military and sent a delegation to the United States, which was given demonstration flights.

 

US Naval Air Systems Command (Navair) said that a Nigerian Navy delegation visited Marine Corps Air Station Cherry Point in North Carolina where they were hosted by Navair’s Specialized and Proven Aircraft Program Office (PMA-226). The delegation was given a search and rescue demonstration flight on February 4 in a US Marine Corps HH-46E helicopter from Marine Transport Squadron 1, which provides search and rescue support at Cherry Point.

 

According to Navair, the Nigerian Navy is interested in acquiring CH-46 Sea Knight and SH-2 Seasprite helicopters, but the numbers involved are not known.

 

The Nigerian Navy has a small number of helicopters in service, including one Bell 206, an Airbus Helicopters AS365N2 Dauphin II, an AgustaWestland AW109E Power and an AW139. Three AW109Es were lost in crashes that killed 14 personnel while two Lynx Mk 89s have been inactive for over ten years, Air Forces Daily reports.

 

The Nigerian Navy plans to ensure operational availability of at least four helicopters this year, according to the Strategic Guidance 02 document.

 

The Nigerian Navy has in the past acquired surplus equipment from the United States, notably the Hamilton Class cutter Chase (now NNS Thunder), a 115 metre long, 3 250 ton ex-US Coast Guard vessel. This year Nigeria will receive the Hamilton Class cutter Gallatin and the US Navy Survey Ship John McDonnell. Other vessels received from the United States include the NNS Obula, Nwamba, Kyanwa and Ologbo.

 

The Nigerian Navy is expecting a number of new arrivals this year as it attempts to reduce maritime crime, oil theft and attacks on ships.

 

Last year the Nigerian Navy took delivery of three OCEA patrol boats, three Manta Fast Patrol Boats and two Shaldag patrol craft. In mid- and late-2014 Nigeria will receive its two P-18N corvettes from China while the Nigerian Naval Dockyard is also building a 38 metre Seaward Defence Boat. Various other vessels are being refit and reactivated.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 17:45
Libyan port rebels say ready for talks, demand Tripoli suspend offensive

 

 

17 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Libyan rebels controlling three oil export ports said on Saturday they were ready to negotiate with the government over ending their six-month blockade if Tripoli abandoned plans for a military offensive.

 

Libyan officials on Wednesday gave the armed protesters two weeks to clear the ports they have seized, or face a military strike. Pro-government and rebel forces clashed briefly this week in central Sirte city linking western and eastern Libya.

 

The rebels, who are calling for a greater share in the OPEC nation's oil wealth, managed last week to load oil on to a tanker, which escaped the Libyan navy. The incident embarrassed the weak central government and prompted parliament on Tuesday to vote the country's prime minister out of office.

 

Abb-Rabbo al-Barassi, the eastern autonomy movement's self-appointed "prime minister", told Reuters by phone that talks could only begin if the central government withdrew any troops it had sent to central Libya to confront them.

 

"This is the condition," he said.

 

He also said the tanker that had loaded oil last week at one of the rebel-held ports had reached its destination, though he declined to say where. He said more ships were expected at the seized ports.

 

Earlier on Saturday, he gave a speech on the rebel-controlled television channel showing him in front of several vessels docking in what the station said was Es Sider port, from where the first tanker sailed. Those details could not immediately be independently confirmed.

 

The Libyan navy lost contact with the North Korean-flagged tanker after firing on it on Monday or Tuesday, officials said. The tanker's exact whereabouts since then have not been confirmed by Libyan officials.

 

The standoff over control of Libya's oil is part of wider turmoil that has engulfed the vast North African country since the fall of Muammar Gaddafi nearly three years ago.

 

Since then the government and nascent army have struggled to control brigades of former anti-Gaddafi fighters who have refused to disarm and have used their military muscle to make political demands on the state, often by targeting the oil sector.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:45
France says EU shirking duty to Central African Republic

 

 

17 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

France said on Friday the European Union was shirking its responsibilities for international security after an EU plan to send up to 1,000 troops to Central African Republic next week seemed to be about to collapse.

 

The EU had proposed sending 800 to 1,000 soldiers to the former French colony to join 6,000 African and 2,000 French troops, who have struggled to stop fighting that started a year ago when mostly Muslim Seleka rebels seized power in the majority Christian state.

 

However, EU sources said on Thursday the plan was in jeopardy because European governments had not provided the soldiers and equipment they promised.

 

In a blunt joint statement from France's foreign and defense ministers, Paris "strongly" urged its partners to do more.

 

"The EU must not shirk its responsibilities with regard to international security," Laurent Fabius and Jean-Yves Le Drian, the respective ministers, said. "It has to be said ... despite contributions announced by some European states, the total falls short."

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Referring to an EU promise announced on February 10, the ministers said: "If additional contributions do not materialize rapidly, it will not be possible to launch this vital operation next week as planned."

 

Failure to launch the mission would be an embarrassment for the EU, which has been trying to burnish its credentials as a security organization, and a setback for France, which has called for more solidarity for its efforts in the Central Africa Republic.

 

France has already been forced to send 400 more troops to help combat the crisis with U.N. chief Ban Ki-moon pleading for more swift, robust international help to stop sectarian violence that could turn into genocide.

 

The Security Council last week discussed a proposal for a nearly 12,000-strong peacekeeping force with a resolution expected to be drawn up by France later this month.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 15:45
French air strikes kill wanted Islamist militant 'Red Beard' in Mali (14 march)

 

 

14 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

French air strikes in the mountains of northern Mali have killed Islamist militant Oumar Ould Hamaha, a jihadist with a $3 million U.S. government bounty on his head, a Malian military source said on Friday.

 

Hamaha, known as 'Red Beard' because of his henna-dyed whiskers, became a leading figure in the Islamist coalition that seized control of northern Mali in April 2012 after drifting among armed Muslim groups in the Sahara over the last decade.

 

A French-led military offensive launched in January 2013 broke the grip of the al Qaeda-linked militants over northern Mali, but small pockets of Islamists have continued to operate in the vast desert region.

 

The Malian military source said Hamaha was reported killed in the Tigharghar mountains in northeastern Mali near the remote town of Kidal.

 

"This is what intelligence services told us yesterday. He was killed by French air strikes in the Tigharghar," the source said.

 

Hamaha was a long-standing member of al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), the group's North African arm, and a close associate of veteran Algerian jihadist Mokhtar Belmokhtar.

 

According to the bounty offered under the U.S. State Department's 'Rewards for Justice' program, Hamaha had participated in the kidnapping and ransom of several foreigners, including Canadian diplomat Robert Fowler from Niger in 2008.

 

During the Islamists' 10-month rule over northern Mali, Hamaha became a spokesman for the Movement for Unity and Jihad in the Islamic Maghreb (MUJWA) that imposed strict sharia law in his hometown of Timbuktu. Militants there cut the hands off thieves and flogged women for dressing immodestly.

 

He vocally defended the Islamists' destruction of the ancient caravan town's historic mausoleums, sacred to followers of Sufi Islam and part of a UNESCO World Heritage site.

 

France is winding down its troop presence in Mali as a 12,000-strong U.N. mission slowly comes up to full strength.

 

Paris still has about 1,600 troops in Mali trying to mop up Islamist cells in the north. It has said it will redeploy its forces across the region to counter Islamist militancy.

 

Paris said last week its forces had killed 10 suspected Islamist fighters in the northern Adrar des Ifoghas mountains, after the group was spotted by a U.S.-made Reaper surveillance drone acquired by the French military last year.

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