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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:50
OEF : Entraînement de l’équipe de visite du « Jean Bart » à La Sude

 

05/03/2014 Sources : EMA

 

Le 20 février 2014, la frégate antiaérienne « Jean Bart » a appareillé de Toulon pour un déploiement en océan Indien. Le bâtiment sera intégré à l’opération Enduring Freedom (OEF), dont le volet maritime vise à lutter contre les mouvements de groupes terroristes et les trafics illicites.

 

Durant son transit vers sa zone d’opérations, le « Jean Bart » a mis à profit une escale à La Sude, en Grèce, pour participer à un stage au Nato Maritime Interdiction Operational Training Centre (NMIOTC).

 

L’équipe de visite du bord a ainsi bénéficié d’une structure d’entraînement spécifique pour la prise en charge de skiff ou de toute embarcation piratée. Les mises en situation très réalistes proposées par le NMIOTC ont permis de parfaire les automatismes avant de débuter une mission pouvant nécessiter la mise en œuvre de savoir-faire très spécifiques..

 

Ce stage de mise en condition opérationnelle est venu compléter une préparation rigoureuse et régulière, accomplie bien en amont du déploiement de la frégate antiaérienne « Jean Bart ».

 

Depuis 2001, la France participe à l’opération Enduring Freedom qui vise à suivre les mouvements maritimes dans une zone allant de la corne d’Afrique au golfe arabo-persique, afin de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:45
French frigate Nivose to visit Durban next week

 

05 March 2014 by defenceWeb

 

The French frigate Nivose will visit Durban for four days next week, highlighting the bilateral maritime cooperation between South Africa and France. Nivose is a regular visitor to South Africa and recently took part in Exercise Oxide off Mozambique last year.

 

The French Navy makes use of repair facilities in Durban, Cape Town and Mauritius, with the Nivose often calling on South African ports to restock her supplies and conduct maintenance. Nivose will be docked in Durban between March 12 and 15.

 

Nivose is stationed at Reunion. She carries out patrols in the Indian Ocean and in the Southern and Antarctic Lands, patrolling overseas maritime areas under French sovereignty and in the deep sea to protect France’s interests.

 

She is equipped with a Eurocopter Panther helicopter and is armed with MM38 Exocet missiles, a 100 mm and two 20 mm guns. The 93.5 metre long, 2 900 ton vessel is powered by four 2 200 hp diesel engines and three diesel generators and has a crew of 15 officers, 61 petty officers and 21 seamen. The vessel can stay continuously at sea for 50 days. Nivose is one of six ships of the Floreal class built by DCN and Chantiers de l'Atlantique between 1990 and 1993.

 

In accordance with a treaty between Australia and France, Nivose takes part in a cooperative fishing police and surveillance operation of French and Australian economic areas and every year Australian Customs Officers and Australian Fisheries Management Authority (AFMA) Fisheries Officers embark on board Nivose. In addition, Nivose supports the scientific missions based on Kerguelen, Crozet and Saint Paul and the French Austral islands.

 

France is hopeful of concluding a similar type of agreement with South Africa, whereby joint patrols will be conducted with customs and fisheries officials from each country aboard each other’s vessels. This will ensure that patrols are conducted efficiently and cost-effectively, with no duplication of patrol areas.

 

As fighting piracy has become a major issue, the French frigate was the first warship to participate to the European Union Naval Force’s Operation Atalanta in the Indian Ocean. Since 2008, Nivose has caught more than 80 suspected pirates aboard more than 25 skiffs during her five deployments.

 

Nivose also bolsters bilateral relations with regional powers through port visits and joint maritime exercises, such as Oxide with the South African Navy in 2011 and 2013.

 

Exercise Oxide was held between August 30 and September 6 off the coast of Maputo, Mozambique. Participants included Nivose and her Panther helicopter, the South African Navy frigate Isandlwana with its Super Lynx helicopter, the offshore patrol vessel Isaac Dyobha, the submarine Queen Modjaji, a C-130 Hercules, a C-47TP and an airborne rescue team.

 

Activities at sea included a submarine rescue exercise involving the Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC) in Pretoria and the Centre Regional Operationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) of La Reunion.

 

This third edition of Oxide (the first was held in 2008) also included Mozambican armed forces, with Mozambican personnel embarking aboard Isandlwana.

 

Nivose is also involved in search and rescue operations. In May 2001 France and South Africa signed a bilateral agreement on maritime search and rescue in the Indian Ocean as France needed a partner to offset the weakness of some nations in the area (notably Madagascar and countries bordering the Mozambique Channel) and to deal with the large areas to be covered.

 

France and South Africa have recently conducted several joint search and rescue exercises, including the Marion Dufresne providing assistance to the South African fishing vessel El Shaddai near the Crozet Islands in September. On January 7 this year the two crew of the sinking French vessel Idefix was rescued off the Cape Town Coast. French and South African maritime rescue personnel hold regular meetings and exercises.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:45
Interview / Bruno Fanucchi (Président de l’Association des Journalistes de Défense) : ‘‘Les journalistes français ne sont pas des espions’’

05.03.2014 par Raymond Dibi, coll A.A - abidjan.net


Bruno Fanucchi est le président de l’Association des Journalistes de Défense (AJD) en France. En prélude au Salon International de la Sécurité qui se tiendra à Abidjan en mai prochain, il est, depuis quelques jours, en Côte d’Ivoire. Bruno Fanucchi parle de l’association qu’il dirige, des difficultés des reporters de guerre et porte son regard sur la presse ivoirienne.

Depuis une semaine, vous êtes en Côte d’Ivoire. Les raisons de votre présence sur les bords de la lagune Ebrié ?

Je suis là pour plusieurs raisons. J’ai voulu venir plus de six mois après le voyage de la délégation de l’Association des Journalistes de Défense (AJD), en juin dernier, remercier toutes les autorités qui nous avaient si bien reçus. Je suis là pour dire merci au Président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro, aux ministres de la Défense Paul Koffi Koffi, de la Communication Affoussiata Bamba-Lamine et au Chef d’Etat-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), Soumaïla Bakayoko. Jai déjà rencontré M. Alain-Richard Donwahi, le patron du Conseil National de Sécurité. Je suis venu également pour préparer le deuxième Salon international de la sécurité (Shield Africa) qui se tiendra à Abidjan du 6 au 8 mai prochain, et dont l’AJD devrait être partenaire. Je suis également là pour faire l’état des lieux de la sécurité dans le pays, étant entendu que l’indice de sécurité est essentiel pour les investissements des opérateurs économiques en Côte d’Ivoire.

Qu’est ce qui est prévu, à votre niveau, pour le Salon de la sécurité ?

L’AJD va conclure un partenariat avec les organisateurs de ce Salon qui se tiendra à l’Ecole de police d’Abidjan, sous l’autorité et le patronage du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. Plusieurs questions seront à l’ordre du jour. Entre autres, la gestion des catastrophes et des risques naturels, le grand problème de la piraterie maritime, qui s'est récemment un peu délocalisée du large de la Somalie pour maintenant être de plus en plus présente dans le Golfe de Guinée, aux portes d’Abidjan.

Voilà environ quatre années que vous dirigez cette association. Quel bilan peut-on faire ?

Nous sommes une association professionnelle de journalistes. Il y a 2 volets dans nos activités. Il y a un volet corporatiste, en quelque sorte de défense de notre profession, des spécialistes des questions de défense et de sécurité, de tous les grands reporters qui sont sur les différents théâtres de guerre en Afrique, comme au Mali ou en Centrafrique, mais aussi en Afghanistan ou au Liban, partout où sont déployées des troupes françaises. Et notre plus grande préoccupation est, bien sûr, l’enlèvement en juin dernier en Syrie de notre confrère Didier François, grand reporter à Europe 1, qui est un des vice-présidents de l'AJD, qui devait venir en Côte d’Ivoire et a obéi au choix de sa rédaction voulant l'envoyer plutôt en Syrie. J’ai appris son enlèvement le 6 juin dernier alors que j’étais précisément à Abidjan et ce jeudi 6 mars, cela fera 9 mois qu’il est otage ! Nous pensons tous les jours à lui et à ses trois compagnons d’infortune : Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, quatre confrères français toujours détenus en Syrie. Car neuf mois de détention, c'est extrêmement long.

Votre association paraît surtout centrée sur la France et l’Europe. Quelle est la place des Africains, notamment des Ivoiriens, dans cette organisation ?

Nous avons la chance d’avoir en notre sein plusieurs confrères africains et notamment notre ami Clément Yao, correspondant à Paris de Fraternité Matin. J’ai essayé d’élargir notre association car nous sommes très intéressés par les questions africaines. La France est de plus en plus active, même militairement en Afrique où elle redéploie actuellement tout son dispositif au Sahel pour lutter plus efficacement contre le terrorisme d'Aqmi (Al qaïda au Maghreb islamique) ou d'autres organisations « djihadiste ». Il est donc intéressant de venir régulièrement en Côte d’Ivoire puisque nous sommes ici en première ligne, aux portes du Mali. La situation régionale nous intéresse puisque la France s’intéresse à l’Afrique et que nos reporters sont présents sur ces théâtres d'opération.

Qu’en est-il de vos relations avec le monde de la défense, de la sécurité ?

Nous avons des contacts au plus haut niveau. Nous sommes reçus à déjeuner régulièrement par le ministre de la Défense lui-même, Jean-Yves Le Drian, qui recevait à déjeuner le « bureau élargi » de l'AJD à l'Hôtel de Brienne le 11 janvier 2013, le jour même du lancement de l'opération Serval au Mali.

Vous êtes au cœur du système de la défense. Est-ce que l’on se trompe en vous considérant comme des « agents secrets » ?

(Rires). Je suis journaliste. Je n’ai jamais été que journaliste, grand reporter pendant plus de 20 ans au « Parisien », le premier quotidien en France. Et je continue de n'être que journaliste. Je n’ai rien d’un agent secret. Je ne suis payé ni par la CIA ni par la DGSE, ni par les services du renseignement et du contre-espionnage ivoirien, et du 2e bureau des FRCI (NDLR) en Côte d’Ivoire, la DST. Nous faisons simplement notre métier et nous le faisons le mieux possible. C’est-à-dire en recueillant nos informations aux meilleures sources. Ce n’est pas parce qu’on parle au patron de la DGSE qu’on travaille pour lui. Ce n’est pas parce qu’on parle au patron de la DST qu’on travaille pour lui. Chacun est dans son rôle.

Mais vous avez donc des informations secrètes qui font de vous des pions dans un système de sécurité. Raison pour laquelle vous êtes considérés comme des « espions »…

Que les choses soient bien claires : nous ne sommes pas des espions, même si c'est en Syrie l’accusation première faite, par exemple, à l’encontre de notre ami Didier François. Dans ce genre de pays, vous savez que tous les journalistes étrangers sont considérés comme des « espions ». Et cette accusation infondée est très grave. C’est vrai que nous disposons d’informations parfois sensibles, mais en Syrie comme ici en Afrique, nous ne faisons que notre métier et nous savons faire la part des choses. Tout journaliste qui voyage, ouvre les yeux et va au contact du monde, sait des choses qui font peut-être de lui une cible privilégiée. Mais nous n’avons aucune vocation d’espion ou d'otage.

En Côte d’Ivoire, il y a eu des journalistes français qui ont perdu la vie, Jean Hélène, Guy André Kieffer. Un commentaire sur cette situation?

J’ai bien connu Jean Hélène de RFI. Je veux lui rendre hommage, à travers vos colonnes. Je voudrais aussi rendre hommage à Guy André Kieffer qui enquêtait ici à Abidjan et ne faisait que son métier. Je l’avais rencontré plusieurs fois en Afrique, au Congo-Brazzaville, notamment. J’en profite également pour rendre hommage aux confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés à Kidal au Mali le 2 novembre dernier. Tout cela nous préoccupe. Malgré ces assassinats et prises d’otages, les journalistes français continueront de faire leur métier dans les zones sensibles où parfois plus personne ne va. C’est notre rôle. Le métier de journaliste a toujours été difficile. Etre reporter de guerre est plus sensible. Il faut évidemment des volontaires. C’est une préoccupation dans les grandes rédactions en France, à l’étranger aussi.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que les journalistes font du zèle sur les terrains de guerre ou prennent trop de risque ?

Chez nous, il n’y a pas de « têtes brûlées » même si certains confrères et amis ont été tués en Syrie comme Gilles Jacquier en janvier 2012 à Homs et Yves Debay, à Alep en janvier 2013. Il y a des gens responsables, conscients des dangers. Chaque année, nous initions deux stages au cours desquels, nous formons les jeunes reporters sur les précautions à prendre lors des reportages en zones sensibles.

Votre regard sur la presse ivoirienne ?

C’est une presse qui évolue, elle est diversifiée, intéressante et souvent engagée politiquement. Cette presse peut s’améliorer tous les jours. J’ai été longtemps Grand Reporter au « Parisien » et je sais qu’il faut toujours garder un œil critique sur son journal et son travail. Il est important d’avoir une critique positive dans le traitement de l’information.

Vous qui pratiquez le monde de la défense et de la sécurité, un mot sur la Côte d’Ivoire à ce niveau ?

L’indice de sécurité est un indice important pour la reprise économique. En parcourant Abidjan, on voit qu’il y a beaucoup de chantiers. Les choses bougent et avancent. On constate que les activités ont véritablement repris. C’est un bon signe. Dès son retour au pays dimanche dernier, avec sa « canne émergente », le président Alassane Ouattara a dit qu’il allait accélérer la marche des réformes. Il lui reste environ une année et demie avant d'achever son premier mandat. Il y a encore beaucoup de choses à faire. Je crois que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. Mais elle a besoin de toutes les énergies.

Pour vous, quelle énergie la presse doit apporter pour la bonne marche de la Côte d’Ivoire ?

C’est un pays qui est en pleine renaissance. La presse a son rôle d’éveil. Éveil des consciences, de la nécessité d’accentuer la lutte contre la corruption afin que les choses soient plus claires. La presse doit aussi donner espoir aux Ivoiriens pour que leur vie quotidienne s’améliore. Le panier de la ménagère est certes encore difficile, la vie est encore chère pour l’Ivoirien moyen. Mais il y a aussi des gens qui gagnent bien leur vie. L’un dans l’autre, je pense que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie.

Bruno Fanucchi a-t-il un message fort à lancer ?

Il faut que la sécurité continue de progresser à Abidjan et à l’intérieur du pays. L’indice de sécurité s’améliore. J’ai parcouru Abidjan, il y a des contrôles, mais ils ne sont pas trop nombreux. On est plus racketté, en traversant les ponts par exemple. Ce sont là des signes positifs qui montrent que le niveau de sécurité s'est amélioré. Et cela est très important. Je reviens sur le Salon international de la Sécurité qui sera – je crois - un grand événement avec une centaine d’exposants et une trentaine de délégations étrangères. Ce qui est très important dans le contexte du terrorisme qui frappe l'Afrique en plein cœur, comme après le Mali, aujourd'hui au Nigeria. Il y a donc nécessité de se rencontrer pour améliorer la sécurité. La France doit être présente dans ces rendez-vous pour améliorer la sécurité dans toute l’Afrique et notamment en Afrique de l’Ouest.
 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:45
L'ONU enverra des casques bleus en RCA

 

3 mars, 2014 – BBC Afrique

 

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ban Ki-moon a recommandé ce lundi de déployer en Centrafrique 11.820 Casques bleus. Une opération qui n'aura lieu qu'en septembre.

 

Sur ces 11 820 Casques bleus déployés en plus, 10 000 seraient des soldats et 1 820 des policiers, selon l’Agence France Presse. Ils auront pour mission de rétablir l'ordre et la sécurité, soutenant la force africaine sur place : la Misca.

 

Dans un rapport transmis aux 15 pays membres du Conseil de sécurité, Ban Ki-moon précise que le mandat initial de cette opération de maintien de la paix de l'ONU sera centré sur « la protection des civils ».

 

Cette décision sonne comme un écho à l’appel lancé plus tôt ce lundi à Kinshasa par la Présidente de transition en République centraficaine. Catherine Samba-Panza demandait un « soutien massif » de la communauté internationale.

 

La France, engagée en Centrafrique dans l’opération Sangaris, a manifesté par la voix de son Conseil de sécurité son approbation quant au soutien des forces armées de l’ONU. Le 27 février dernier, 400 militaires étaient arrivés en renfort, portant le total à 2 000 soldats français.

 

700 000 déplacés

 

Cependant, le rapport de Ban Ki-moon indique que « cela prendra environ six mois au Nations Unies de préparer le déploiement de l’opération ».

 

Des milliers de musulmans ont fui vers le Nord-Est du pays et la frontière avec le Tchad, création une division du pays.

 

Depuis décembre, 2 000 personnes ont été tuées en Centrafrique et plus de 700 000 déplacées.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:45
Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées

 

 

04/03/2014 Sources : EMA

 

Le 27 février 2014, dans le cadre de sa prise de fonction, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu au Mali pour y rencontrer les soldats français déployés en opération.

 

La première étape de cette visite a été consacrée aux instructeurs de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM). Sur le camp de Koulikoro, le CEMA a ainsi pu prendre la mesure de la coopération qui s’est développée entre les différentes nationalités représentées au sein de la mission EUTM et les forces armées maliennes, bien décidées à profiter de l’instruction dispensée pour renforcer leur capacité opérationnelle.

 

Plus tard, devant les soldats de la force Serval stationnés sur le camp Boiteux à Bamako, le général d’armée de Villiers a rappelé l’importance des opérations en cours, tout en soulignant la nécessité d’en prolonger les effets en renforçant la sécurité de la bande sahélo-saharienne. Dans son adresse aux troupes, il a par ailleurs tenu a saluer le travail accompli depuis les premiers jours de l’opération: « le combat mené ici au Mali est difficile, mais c’est un combat à la mesure du soldat français : un soldat professionnel, aguerri, qui maîtrise tous les savoir-faire ».Mais au-delà du discours, il a surtout souhaité aller à la rencontre des hommes et des femmes de Serval pour qu’ils lui livrent directement leur appréciation du terrain.

 

Le CEMA a terminé sa visite à Bamako en rencontrant l’ambassadeur de France, les autorités maliennes ainsi que celles de la MINUSMA, avant de rejoindre dans la soirée la force Sangaris déployée en République Centrafricaine.

 

Les militaires français actuellement présents sur le sol malien poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées
Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des arméesMali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées
Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:45
RCA: Première visite du nouveau chef d’état-major des armées.

 

04/03/2014 Sources : EMA

 

Le 28 février 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées (CEMA), est allé à la rencontre des soldats français déployés en République Centrafricaine (RCA) dans le cadre l’opération Sangaris.

 

Au cours de cette journée, il a tenu à les retrouver sur le terrain, à Bangui comme en province, pour prendre la mesure concrète de la situation.

 

S’adressant aux hommes et aux femmes placés sous le commandement du général Francisco Soriano, commandant de la force Sangaris, le CEMA a insisté sur « le calme et la ténacité » dont ils ont fait preuve depuis le premier jour de l’opération. Il a salué leur engagement qui a permis de « briser la spirale de la violence » dans une mission qu’il a qualifiée de « complexe et de risquée ».

 

Le CEMA a ensuite accueilli M. François Hollande, Président de la République, qui effectuait le même jour sa deuxième visite en RCA. Après avoir accompagné le chef des armées lors de son entretien avec la présidente de transition, madame Catherine Samba Panza, il a participé à une rencontre avec les autorités religieuses centrafricaines, avant de suivre une patrouille conjointe effectuée par Sangaris avec les soldats de la MISCA dans le 3e arrondissement.

 

Après le départ du chef de l’Etat, le CEMA s’est rendu auprès d’un détachement de Sangaris déployé à Boda, une ville située à 150 kms à l’ouest de Bangui. Aux ordres d’un capitaine, la force y maintient un sous-groupement chargé d’assurer la protection d’une importante communauté musulmane. Avant de rejoindre l’aéroport de M’Poko, le CEMA s’est enfin déplacé sur « PK 12 », au nord de Bangui, un des points où les tensions restent les plus vives.

 

Lors de cette première visite en Centrafrique, le CEMA a félicité les soldats français qui réalisent « une mission difficile, mais dont le comportement, la maîtrise de la force et le travail sur le terrain sont exemplaires ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:45
Des soldats britanniques au Centre d’aguerrissement outre-mer et étranger (CAOME) de Libreville

 

 

27/02/2014 Armée de Terre

 

Le commando 40 des Royal Marines a suivi, en février 2014, un stage d’aguerrissement en milieu équatorial au Gabon. Après 3 semaines d’entraînement, les Britanniques ont pu mettre en pratique leurs acquis lors du raid final

 

Le jour n’est pas encore levé sur le camp des rebelles, dans la forêt d’un pays instable. Celui-ci a fait appel à l’aide internationale pour rétablir la sécurité et l’état de droit. Autour du feu, quelques hommes dorment encore. Un bruit de branche qui craque attire l’attention d’un garde. Les échanges de feux sont immédiats. Encerclés, les quelques personnes qui vivaient là ne font bientôt plus le poids face à leurs adversaires. Le 40e commando vient de s’emparer de la position et de neutraliser l’ennemi. La première phase de la mission est accomplie.

 

Évoluer sans se faire entendre, se repérer, vivre et combattre dans un milieu humide et hostile, élaborer un schéma tactique pour prendre une position : autant de savoir-faire que les soldats anglais ont pu perfectionner à cette occasion.

 

Pour le lieutenant Greenway, chef de section, le stage fut « brilliant *». Ses hommes ne le contredisent pas. Tous ont gardé le sourire aux lèvres durant le raid final.

 

*Génial

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:45
Serval : Actions civilo-militaires à Tessalit

 

28.02.2014 EMA / ECPAD

 

Le 9 février 2014, les soldats du détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit ont appuyé une action de coopération civilo-militaire (CIMIC) dans la ville.

Ce genre d’action s’inscrit dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. Les équipes CIMIC de Serval et le DLAO agissent en soutien de la MINUSMA pour la mise en œuvre de ce volet développement.

 

Reportage photos

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:45
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR

 

 

01/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 9 février 2014, la force Sangaris a déployé l'ensemble des effectifs du groupe tactique interarmes (GTIA) Panthère sur la MSR (Main supply road), la route principale permettant l’approvisionnement entre le Cameroun et Bangui.

 

Les éléments de ce GTIA sont présents à Bouar, à Yaloké, à Carnot et à Baoro. Le  26 février, un peloton de la force s’est rendu à Bossantélé.

 

Partis en début de matinée, les militaires français ont rapidement fait la liaison jusqu'à cette ville, carrefour entre la MSR et la route qui mène à Bozoum, dans le nord de la RCA. Une fois sur place, les cavaliers ont effectué de nombreuses actions comme le désarmement des groupes armés rencontrés ainsi que des fouilles de caches d’armes. A cette occasion, le chef du détachement a rappelé les mesures de confiance imposées par la communauté internationale. Enfin, le peloton s'est rendu auprès d’une communauté catholique qui accueille des réfugiés  musulmans en attendant de rejoindre leurs foyers.

 

Cette mission de trente-six heures est l'une des nombreuses actions menées par le GTIA Panthère pour contrôler la libre circulation sur les principaux axes routiers de l’Ouest du pays, axes de passages obligatoires des marchandises en provenance du Cameroun qui sont acheminées vers la capitale.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSRSangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSRSangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 17:45
Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 février 2014, l’aviso Commandant Birot, engagé dans la 123e mission Corymbe, a conduit l'exercice « NEMO 14.1 » (Navy’s exercise for maritime operations) dans le Golfe de Guinée. Cet entraînement multinational a réuni les forces navales de la France, de la Grande Bretagne, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigeria.

 

En particulier, ont participé à cette édition la frégate britannique HMS Portland, le patrouilleur ghanéen Garinga, le centre de commandement des opérations de Lomé et les vedettes de la marine et de la gendarmerie du Togo, le centre de commandement des opérations de Cotonou au Bénin, ainsi que le patrouilleur nigérian Burutu.

Cet entrainement vise à stimuler les échanges et les procédures nécessaires à la sécurisation du Golfe de Guinée, en particulier en cas d’actes de brigandage.

En jouant le rôle d'un bâtiment suspect, le Commandant Birot a tenté de tromper la vigilance des moyens de surveillance maritime. Les centres de commandement ont ainsi été appelés à partager leur situation tactique, et à dépêcher des moyens d'action et d'interception.

Durant les trois jours, deux officiers nigérians ont intégré la direction de l'exercice à bord de l'aviso Commandant Birot.

L’exercice NEMO était adossé à l’initiative française du Fond de Solidarité Prioritaire d’Appui au renforcement du système de SECurité MARitime (« FSP ASECMAR »). Mise en œuvre au profit de six Etats de la zone (Togo, Bénin, Ghana, Nigéria, Côte d’Ivoire et Guinée Conakry), ASECMAR soutient principalement la formation et la préparation des marines riveraines du golfe de Guinée dans le domaine de l’action de l’Etat en mer (AEM).

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Dans le cadre de cette mission, les militaires français sont en mesure de soutenir les opérations en cours dans la région ; de contribuer à d’éventuelles missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants; de réaliser des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région, visant en particulier à soutenir la montée en puissance des marines africaines de la zone.

Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de GuinéeCorymbe : exercice NEMO dans le Golfe de GuinéeCorymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée
Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:45
FFDj : Cession de matériel au profit des FAD

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Le 19 février 2014, dans le cadre de la coopération militaire bilatérale avec la république de Djibouti, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont cédé du matériel et des équipements aux forces armées djiboutiennes (FAD).

 

Cette cession, comme les formations régulièrement organisées par les FFDj au profit des FAD, a été réalisée dans le cadre du soutien apporté à la république de Djibouti pour renforcer sa capacité à participer à des opérations de maintien de la paix. A ce titre, les FFDj ont notamment contribué à la préparation des bataillons Hill 1 et 2 qui sont engagés dans le cadre de l’African Union Mission in Somalia (AMISOM) en Somalie. D’autre part, à la demande des autorités djiboutiennes, les FFDj ont formé 650 militaires et réalisé 12 détachements d’instruction opérationnelle au profit des FAD en 2013.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFD,) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : Cession de matériel au profit des FADFFDj : Cession de matériel au profit des FAD
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:45
FFDj : DIO au profit des forces djiboutiennes

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 27 février 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont organisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Troupes aéroportées » (TAP) au profit d’une trentaine de stagiaires de l’académie militaire interarmées (AMIA) de la république de Djibouti.

 

Le DIO s’est articulé en trois phases : les tests physiques, la formation au sol et les six sauts. Les phases d’instructions au sol se sont déroulées sur une semaine en six modules qui suivaient les différentes phases du saut : de l’équipement, aux procédures de sécurité sous voile puis à l’atterrissage. L’après saut et le conditionnement du parachute étaient compris dans le 4e module. La chaleur, le poids du parachute et des équipements, le poids sur l’homme et les procédures à dérouler rapidement furent appréhendés après un entrainement de longue haleine.

 

Les deux derniers modules correspondant au repérage de la zone de saut et à l’organisation du personnel dans l’avion, appelée « la maquette », furent des étapes de visualisation charnières avant le saut. Très attentifs et ayant assimilé les différentes phases du saut, après avoir répété les même gestes jusqu’à l’automatisme, les stagiaires djiboutiens furent prêts à effectuer leur premier saut.

 

Le 19 février à l’aube, la trentaine de stagiaires a effectué son premier saut sur la zone de Katherine à quelques kilomètres au sud de l’aéroport international de Djibouti (AID). Ils ont tous validé leurs six sauts dont un avec ouverture du parachute ventral et deux avec gaine.

 

Le DIO TAP a été sanctionné par l’attribution d’un brevet militaire parachutiste français sur décision du cadre de l’école des troupes aéroportées envoyé en renfort pour l’occasion. Dans le cadre des accords de défense entre la France et la république de Djibouti, les FFDj reconduisent cette formation chaque année.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : DIO au profit des forces djiboutiennesFFDj : DIO au profit des forces djiboutiennes
FFDj : DIO au profit des forces djiboutiennes
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:55
Hommage au caporal Damien DOLET

 

 

28/02/2014 Armée de Terre

 

Une cérémonie d’hommage national sera célébrée lundi 3 mars à Poitier, à 14h30 sous la présidence du ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian en compagnie du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Bertrand Ract Madoux.

 

Dimanche 23 février 2014, en début d’après-midi, le caporal Damien Dolet du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) est grièvement blessé lors d’une mission de reconnaissance à bord d’un véhicule blindé léger (VBL) de la force SANGARIS à l’est de la ville de Bouar. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, le caporal Dolet est décédé des suites de ses blessures.

 

Deux autres soldats ont été blessés au cours de cette mission : leur état n’inspire pas d’inquiétude. Le caporal Damien Dolet est le troisième militaire français mort en République centrafricaine depuis le début de l’opération SANGARIS. Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale, le caporal Dolet était célibataire et sans enfant. Engagé depuis plus de 4 ans au sein de l’armée de Terre, il servait au sein du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers depuis 2011. Il avait participé à l’opération SERVAL au Mali l’année dernière et était engagé en RCA dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. L’armée de Terre s’associe à la douleur de sa famille et de ses frères d’armes

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Serval : point de situation du jeudi 27 février

 

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ soixante-cinq sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. Trente sorties ont été dédiées aux missions de transport et quinze aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les opérations au sol se poursuivent également avec près d’une trentaine de patrouilles exécutées par le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors dans la région de Gao élargie et des opérations de contrôle de zone dans la région de Bourem.

 

Les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) poursuivent également leurs missions d’appui des FAMA et de la MINUSMA : des patrouilles ont été organisées dans les régions de Tombouctou, de Kidal et d’Ansongo.

 

Le jeudi 20 février, dans la région de Tessalit, des tirs d’armes légères (7,62 mm) ont visé une patrouille d’hélicoptères en mission de reconnaissance. La Gazelle qui a été ciblée par ces tirs n’a pas subi de dommage matériel important et a pu se poser sans heurt en fin de mission. Son chef de bord blessé à la main, a rapidement été pris en compte par le service de santé des armées avant d’être évacué et opéré le jour même sur Gao. Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain.

 

Le mercredi 26 février, les EOD (Explosive Ordonance Disposal) du DLAO 2 sont intervenus près de l’aéroport de Kidal suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage du véhicule d’une ONG.

 

Enfin, le jeudi 27 février, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu inspecter le camp Damien Boiteux à Bamako. Il s’agissait d’une première étape dans ses inspections des différents théâtres d’opérations. Il s’agissait aussi de rencontrer les troupes françaises déployées en Afrique et les différents partenaires politiques et militaires de la région. Le CEMA a ensuite rejoint dans la soirée la force Sangaris stationnée en République Centrafricaine.

 

Le GTIA Vercors, basé sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao,  approfondit la connaissance de sa zone des opérations.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 27 févrierServal : point de situation du jeudi 27 février
Serval : point de situation du jeudi 27 février
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de cette semaine, la force Sangaris a poursuivi ses efforts de désarmement de toutes les bandes armées afin de rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique, en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

 

A Bangui, des regains de tension ponctuels et localisés ont été notés. Les opérations de contrôle de zone se sont poursuivies dans la capitale en complément du dispositif de la MISCA, notamment dans le 3ème et le 5ème arrondissement, ainsi qu’à PK12 qui constitue au nord de la ville un point clef pour l’approvisionnement des commerces. Les patrouilles conjointes ou autonomes, de jour comme de nuit, permettent de contrôler l’application des mesures de confiance et d’assurer la sécurité de la population.

 

En province, la situation se stabilise. Portant l’effort sur la MSR (Main Supply Road), axe logistique principal qui relie Bangui au Cameroun, afin de sécuriser une artère vitale pour l’économie centrafricaine, Sangaris s’est aussi déployée à Bouar, Yaloké, Boda, Baoro et Carnot. Dans chacune de ces villes, aux côtés de la MISCA et des gendarmes centrafricains, les militaires français désarment tous les groupes armés et y effectuent des opérations de contrôle de zone.

 

Le 22 février, dans le village de Beloko à proximité de la frontière camerounaise, des militaires français en accompagnement d’un détachement camerounais de la MISCA ont rencontré les autorités locales. Ils ont facilité le passage de la frontière pour les convois logistiques en direction de Bangui et participé à leur protection.

 

Des opérations héliportées ont également été réalisées dans cette partie ouest du pays. Elles avaient pour objectif de rayonner jusque dans les villages les plus reculés et de collecter des informations relatives à la situation sécuritaire de ces zones.

 

A une vingtaine de kilomètres au nord de Bangui, à Danzi, la force Sangaris a procédé à la destruction de deux tonnes de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes.

 

Le 23 février, le GTIA Dragon en provenance du Tchad a franchi la frontière en direction de Bangui. En passant par Kaga-Bandoro, il a reconnu l’axe allant de Sahr à Sibut. Ce détachement représente une cinquantaine de véhicules pour un effectif d’environ 200 militaires. Il est arrivé le 27 février à Bangui après avoir couvert presque 1200 kilomètres et devrait se redéployer en province prochainement. Le GTIA Dragon, nouvellement créé pour renforcer la force Sangaris conformément aux décisions du Président de la République, est majoritairement armé par le 12e Régiment de cuirassiers et le régiment de marche du Tchad.

 

Ce même jour, le GTIA Panthère a participé à des patrouilles mixtes en appui de la Misca camerounaise et congolaise, notamment à Bouar et Carnot.

 

Le 26 février a eu lieu le transfert d’autorité entre le colonel Vincent Tassel, commandant le GTIA Amarante, et le colonel Cyrille Becker, commandant le GTIA Savoie. Le GTIA Amarante était présent en Centrafrique depuis fin octobre 2013 sous mandat Boali avant d’être renforcé et intégré à l’opération Sangaris le 05 décembre. Il a pris part aux premières actions visant à faire appliquer les mesures de confiance en désarmant tous les groupes armés et en restaurant un niveau de sécurité minimum dans Bangui. Il a également participé à des opérations en province, notamment à M’baiki et Boda. Le GTIA Amarante dont les parachutistes du 8ème RPIMA de Castres formaient l’ossature, est ainsi relevé par le GTIA Savoie, armé quant à lui par le 13eBataillon de chasseurs alpins de Chambéry.

 

Le 27 février, une cérémonie d’hommage funèbre pour le caporal Damien Dolet était organisée au camp M’Poko à Bangui avant que son corps ne soit rapatrié en France. Présidée par le GBR Soriano et en présence de Monsieur l’ambassadeur de France en RCA, cette cérémonie fut l’occasion pour ses frères d’armes de lui faire leurs adieux.

 

Le caporal Damien Dolet, du Régiment d’Infanterie Chars de Marine, est décédé le 23 février suite à un accident de la route lors d’une patrouille à Bouar.

 

Le 28 février, après avoir inspecté le théâtre malien, le chef d’état-major des armées s’est rendu en République centrafricaine. Il a ainsi pu rencontrer les militaires français de l’opération Sangaris et s’entretenir avec les principales autorités politiques et militaires du pays, en particulier Madame Catherine Samba-Panza. Il a ensuite pu accueillir le président de la République qui, à l’occasion de son déplacement dans ce pays, s’est adressé aux troupes engagées dans la force Sangaris.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 févrierPoint sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Sangaris : Destruction des munitions saisies

 

27/02/2014 Sources : EMA

 

Le 22 février 2014, la force Sangaris a détruit deux tonnes de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes à Danzi, à une vingtaines de kilomètres au nord de Bangui, en République Centrafricaine (RCA)

 

Après avoir sécurisé le lieu de la destruction, les sapeurs ont commencé à creuser neuf fourneaux dont huit contenant 50 kg de grenades chacun. Les fourneaux sont de grandes fosses recouvertes de terre, dans lesquelles ont été placées les munitions et les charges d’explosion. Le commandant d’unité de la compagnie du génie souligne qu’ « en plus de la coordination avec le trafic aérien, la mise en œuvre du fourneau a nécessité une action de prévention auprès des populations des villages environnants, afin de les sensibiliser au danger de l’armement. »

 

Depuis le début l’opération Sangaris, c’est la troisième fois que la force procède à ce type de destruction. Elle continue à faire appliquer les mesures de confiance, désarmant tout individu qui ne les respecterait pas.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 12:45
Atalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanes

 

25/02/2014 Sources : EMA

 

Le 18 février 2014, le commandant de la force Atalante, le contre-amiral Hervé Bléjean a rencontré le chef d’état-major de la marine kenyane, Ngewa Mukala, et le Gouverneur du Comté de Mombasa, Monsieur Hassan Joho, lors de la relâche opérationnelle du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco à Mombasa.

 

Cet entretien avait pour objectif de présenter aux autorités kenyanes l'ensemble des missions européennes dans la région et en particulier le rôle de l'opération Atalante. L’amiral a souligné l'importance du Kenya comme partenaire régional dans la lutte contre la piraterie : « La collaboration internationale et les échanges d’information sont les clés du succès de la lutte contre la piraterie en particulier mais également de la sécurité générale du trafic maritime ».

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Atalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanesAtalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanes
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:45
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants

 

26/02/2014 Sources EMA

 

Le 21 février 2014, l’escadron de transport « Ouessant » et le 4eRégiment de Dragon de Carpiagne, en poste à Libreville au sein des forces françaises au Gabon (FFG), se sont entrainés dans l’Est du pays à l’évacuation de ressortissants en zone hostile, une première pour le régiment de cavalerie.

 

Le commandant de bord du CASA235 et le chef de peloton du 4eRD se sont réunis pour un briefing avant exercice. L’objectif est de s’entrainer conjointement à évacuer des ressortissants en zone hostile. Pour ce faire, la piste de Moanda, à l’Est du Gabon a été choisie, l’avion y effectuera un débarquement moteur tournant après une phase de vol tactique. Les dragons devront rapidement se déployer et sécuriser la zone avant de récupérer les ressortissants français, puis de les embarquer dans le CASA235.

 

Il est 14h lorsque l’aéronef s’apprête à partir après les derniers briefings conjoints. Un débarquement moteur tournant demande une coordination sans faille entre pilotes, mécaniciens de bord et troupes à débarquer. Chacun doit connaitre sa place et son rôle du début à la fin de la mission.

 

La première phase de vol tactique de la journée, en approche de l’objectif, permet de reconnaître la piste de Moanda. Après une première rotation, qui donne déjà à tous l’occasion de dérouler le scénario, les deux plastrons simulant les ressortissants à extraire sont mis en place et l’entrainement au débarquement moteur tournant peut débuter.

 

L’avion opère une arrivée en break et se pose, la soute s’ouvre, deux dragons se positionnent au pied de l’aéronef et protègent la vingtaine d’hommes qui débarquent en courant. Les hélices du CASA235 tournent encore, aucun faux-pas n’est permis. Une section va à la rencontre de deux civils non loin du tarmac. Tout en assurant leur protection, ils vérifient les identités et fouillent les deux individus. Aucun danger n’est décelé, ce sont bien les hommes qui doivent être évacués. Le mot de code est donné par radio à l’équipage de l’avion. Celui-ci sera là dans 3 minutes.

 

Les cavaliers du 4eRD se réarticulent pour être prêts à rejoindre l’avion. Toujours moteur tournant, celui-ci à peine posé ouvre sa soute, deux colonnes s’y engouffrent, et les cavaliers qui assuraient encore la protection s’y insèrent les uns après les autres. Les mécaniciens de bord referment l’appareil alors qu’il a déjà commencé à avancer. Les briefings avant mission auront permis à chacun de retrouver sa place. Quelques dizaines de secondes se sont à peine écoulées et l’aéronef se braque et repart pour un vol tactique.

 

Il s’agit alors de s’entrainer à faire face à une menace sol-air. Pour cela, la trajectoire de l’appareil doit être imprévisible et ne doit pas permettre de le repérer de loin.

 

La nuit est tombée sur l’aéroport de Libreville lorsque les équipes ayant atterri quelques minutes avant, peuvent débriefer la mission. Pour le mécanicien de soute chargé de l’embarquement et du débarquement des troupes, il n’y a rien à redire. La vingtaine de dragons s’est montrée à la hauteur d’un exercice qu’ils réalisaient pour la première fois pour la plupart. Le rythme, la coordination, le respect des règles de sécurité tout était au rendez-vous. L’exercice aura permis à l’ensemble des acteurs de réaliser une répétition grandeur nature pour être en mesure dans l’avenir d’assurer sans faille une véritable mission d’évacuation de ressortissants en zone hostile.

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises et sont également en mesure, si nécessaire, d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, les FFG assuraient depuis Libreville le contrôle de l’opération Boali. Dès le lancement de l’opération Sangaris en RCA, elles ont contribué à la montée en puissance de l’opération en assurant le commandement opératif, en fournissant une partie des troupes, et en servant de point d’appui à la projection

FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:45
Beau bilan pour le BATLOG Normandie-Provence

 

 

26/02/2014 Armée de Terre

 

21 février 2014 : la mission du bataillon logistique Normandie-Provence, armé par le 2e régiment de matériel (2e RMAT) et  projeté au Mali dans le cadre de l’opération SERVAL, touche à sa fin. Malgré les conditions difficiles et éprouvantes, les hommes et les femmes qui le composent ont toujours su répondre aux exigences opérationnelles et démontrer leurs qualités de soldats.

 

« Provenant de 75 formations, avec plus de 200 spécialités différentes, vous avez réussi à bâtir un solide et courageux bataillon, soudé et parfaitement intégré dans la manœuvre opérationnelle », a déclaré le chef de corps, le colonel de Roquefeuil. Après quatre mois de présence sur le sol malien, il est l’heure du bilan : 1 350 personnes engagées, 2 560 tonnes transportées et 2 165 637 km parcourus, 400 réparations effectuées, 3 080 consultations, 55 opérations chirurgicales,  155 000 repas servis et 70 000 rations distribuées…  Autant de chiffres qui démontrent toute l’importance de la logistique sur les théâtres d’opérations extérieures. Le BATLOG Normandie-Provence aura écrit une belle page de l’histoire de la logistique française au Mali. La relève est désormais assurée par le bataillon logistique Camargue, armé par le 503e régiment du train.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:45
Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

 

25/02/14 - 7sur7.be (Belga reuters)

 

Une centaine de forces spéciales de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) sont arrivées au Katanga, une province du sud-est en proie depuis plusieurs mois une résurgence de violences, a-t-on appris mardi de source onusienne.

 

"Une compagnie (100 à 120 hommes) de forces spéciales égyptiennes a été envoyée pour renforcer le contingent béninois (450 hommes) que nous avons sur place. (...) Ces forces spéciales sont arrivées depuis Bukavu (est)", a expliqué cette source de la Monusco, sous le couvert de l'anonymat.  "Ils ont commencé le travail d'occupation du terrain, ils ont commencé à patrouiller", a précisé cette source, sans donner plus de détails.

 

Depuis fin 2013, les attaques (pillages, incendies, enrôlement d'enfants...) se sont multipliées dans le "Triangle de la mort", une zone de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés délimitée par les localités de Pweto, Manono et Mitwaba, et située dans la moitié nord du Katanga.

 

Les exactions sont notamment le fait de miliciens Maï-Maï, qui réclament une meilleure répartition des richesses entre le Nord, déshérité, et le Sud, poumon économique du pays. Les miliciens "Bakata Katanga", qui prônent l'indépendance de la province minière, sont également accusés d'exactions. A cause des violences, le Katanga compte désormais plus de 400.000 déplacés, contre 51.000 en mars 2011, selon l'ONU.

 

En janvier, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait affirmé que la situation dans le Katanga tournait à la "catastrophe humanitaire". Le 18 février, il avait annoncé l'envoi prochain de renforts en Casques bleus à Pweto, qui compte à elle seule 60.000 déplacés.

 

L'armée congolaise et la Monusco, chargée de la protection des civils, est l'une des missions de l'ONU les plus importantes au monde, avec quelque 20.000 hommes - dont une brigade d'intervention chargée de neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l'est du pays.

 

La Monusco et l'armée avaient dû concentrer une grande partie de leurs forces dans l'est pour combattre la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), qui a finalement capitulé le 5 novembre dans la province du Nord-Kivu après un an et demi de lutte.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : Mission aéroportée à Nola

25.02.2014 Crédits photos: EMA / ECPAD

 

Le 16 février 2014, les chasseurs parachutistes de la force Sangaris ont effectué une mission aéroportée dans la ville de Nola, à environ 50 km au sud de Berberati, afin de rencontrer les autorités locales et religieuses.
La force Sangaris est présente sur l’axe principal reliant Bangui au Cameroun depuis le 13 février 2014. Sa présence a permis d’intervenir en protection des populations en faisant appliquer les mesures de confiance auprès de tous les groupes armés.

 

Reportage photos
 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris

 

 

24/02/2014 Sources : EMA

 

Le 20 février 2014, conformément à la décision du Président de la république de renforcer Sangaris, une partie du groupement terre de la force Epervier a entamé son déploiement depuis N’Djaména vers la République Centrafricaine.

 

L’état-major tactique (12ème  Régiment de Cuirassiers), un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) composé de deux sections d’infanterie (Régiment de Marche du Tchad) et d’un peloton blindé (12ème  Régiment de Cuirassiers) ainsi qu’un détachement de soutien logistique ont d’abord rejoint Sahr, au sud du Tchad, pour un premier reconditionnement.  Le 23 février, sur ordre du COMANFOR Sangaris, ils ont franchi la frontière Centrafricaine, pour rejoindre la région de Bangui.

 

Les militaires de la force Epervier ont déjà appuyé par le passé des opérations françaises se déroulant dans la région, comme ce fût le cas au profit de l’opération Serval au Mali et comme c’est déjà le cas en RCA avec un peloton blindé en provenance d’Epervier présent à Bangui depuis début janvier.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes : apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération SangarisTchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 13:45
Côte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force Licorne

 

 

23/02/2014 Sources : EMA

 

Le 21 février 2014, le mandat 32 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du lieutenant-colonel (TA) Stéphane Caille, chef de corps du 1errégiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) d’Angoulême, s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire.

 

Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le COMANFOR Licorne a passé le témoin au colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2erégiment d’infanterie de Marine (2e RIMa) d’Auvours.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 32 de la Force Licorne a participé à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 25 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 600 militaires dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance ou encore sauvetage au combat.

 

D’autres missions ont marqué le mandat comme les opérations de présence de moyenne durée, notamment dans la région de Man, Douekoue, Daloa et Gagnoa. Tout en contribuant au rayonnement de la force, ces actions lui permettent de s’assurer de la situation sécuritaire, et participent au processus de stabilisation en Côte d’Ivoire. Plusieurs actions civilo-militaires (ACM) ont également été conduites au profit de la population, en particulier la construction de la toiture de la maison des jeunes du village de Lomo nord. Ce chantier, ACM majeur du mandat 32 est terminé et reste à inaugurer.

 

Le mandat 32 de la Force Licorne a également contribué au soutien logistique de l’opération Serval. Véritable plate-forme logistique, les installations militaires françaises ont permis l’accueil et le traitement d’une dizaine de convois routiers conduits entre Bamako et Abidjan. Les militaires de la Force Licorne ont ainsi procédé, avec le soutien de renforts venus de métropole, à la préparation des matériels et à leur embarquement sur trois navires affrétés. Ce soutien s’est également traduit par la prise en charge et l’hébergement du personnel désengagé du théâtre malien.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force Licorne
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:45
Tchad : transfert d’autorité du groupement Terre et du détachement de Faya-Largeau

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 février 2014, se sont déroulés la passation de commandement du groupement terre de l’opération Epervier à N’Djamena et le transfert d’autorité du commandement du détachement stationné à Faya-Largeau.

 

Le 14 février, à N’Djamena, le colonel Damien Wallaert, chef de corps du 12erégiment de Cuirassiers d’Olivet a pris le commandement du groupement Terre de la force Epervier. Il succède au lieutenant-colonel Guillaume Ponchin, chef de corps du 126e régiment d’infanterie de Brive la Gaillarde. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence du colonel Paul Peugnet, commandant de la force Epervier (COMANFOR Epervier), en présence de l’attaché de défense, le colonel Michel de Mesmay.

 

Le groupement Terre est composé d’un escadron blindé armé par le 1er escadron du 12ème Régiment de Cuirassiers, une compagnie d’infanterie du Régiment de Marche du Tchad de Mayenheim en poste à N’Djaména, et une unité élémentaire de protection terrestre à capacité mortier armée par le 40ème Régiment d’Artillerie de Suippes, positionnée à Abéché. En parallèle, une quinzaine de militaires travaillent au profit de la base de soutien (BSVIA).

 

Le groupement Terre arme plus d’un tiers de l’effectif du dispositif Epervier. Avec le groupement Air et la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA), il assure deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, il apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et, par ailleurs, il assure la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et

 

Le 15 février à Faya-Largeau, le commandant Maufroid a pris le commandement du détachement, succédant ainsi au commandant Argans. La cérémonie, présidée par le colonel Colinet, adjoint soutien interarmées (ASIA) de la Force Epervier s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires tchadiennes et françaises. Le commandant du détachement (COMDET) exerce le commandement tactique sur le personnel et les matériels positionnés à Faya Largeau et les renforts éventuels mis en place. Il est également le représentant du COMANFOR auprès des autorités locales de Faya Largeau.

Tchad : transfert d’autorité du groupement Terre et du détachement de Faya-Largeau
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:45
Sangaris : la force conduit une reconnaissance à Gamboula

 

22/02/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 février 2014, un détachement en provenance de Berberati a réalisé une mission de reconnaissance en direction de la frontière entre le Cameroun et la République Centrafricaine, dans la commune de Gamboula.

 

Deux pelotons équipés de véhicules blindés légers (VBL) ont quitté ce mardi à l'aube Berberati pour emprunter l'axe à l'ouest de la ville. Une première reconnaissance de la route avait déjà été réalisée la semaine passée. Ne rencontrant aucun obstacle ni check-point, la colonne s'est rapidement rendue sur son objectif. Une fois sur place, et pendant qu'une reconnaissance était conduite sur l'aérodrome de la ville, le commandant du détachement a pu rencontrer les autorités locales et s'entretenir avec eux afin d’échanger sur les conditions sécuritaires. La mission de 36 heures s'est conclue par le retour des militaires de Sangaris sur Berberati.

 

En organisant ce type d'opération, les militaires français poussent chaque jour un peu plus loin la zone d’opération dans laquelle la force Sangaris et la MISCA s’assurent de la situation sécuritaire et imposent à tous le respect des mesures de confiance. Ces missions sont aussi le meilleur moyen de contrôler la libre circulation sur les principaux axes routiers de l’Ouest du pays, axes de passages obligatoires des marchandises en provenance du Cameroun qui sont acheminées vers la capitale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : la force conduit une reconnaissance à Gamboula
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