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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:45
Sénégal : bilan 2013 des éléments français au Sénégal (EFS).

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

En 2013, la conduite des actions de coopération opérationnelle avec les pays membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Mauritanie, a été particulièrement dynamique en raison, notamment, de l’engagement des éléments français au Sénégal (EFS) dans l’opération Serval.

 

Au bilan, 113 actions de coopération ont été conduites en 2013. Ces actions ont permis de former 4803 militaires africains dans 11 des 16 pays de la zone de responsabilité déléguée (ZRD) des EFS, représentant ainsi 1553 jours d’instruction cumulés.

 

Par ailleurs, le soutien à la mission Corymbe, la participation à des exercices internationaux comme Western Accord, l’un des plus importants exercices de l’Afrique de l’Ouest réalisé en collaboration avec l’AFRICOM, l’US Army Africa et la CEDEAO, ainsi que l’appui aux pays en sortie de crise, tels que la Guinée, la République de Côte d’Ivoire et le Mali, s’inscrivent dans le cadre des missions du pôle opérationnel de coopération (POC) des EFS.

 

L’année 2013 a permis de valider le concept de POC et a mis en avant la capacité des EFS à s’engager sur court préavis en opération. Avec cet acquis et la large palette des compétences détenues par le POC (formation du combattant jusqu’à celle des officiers servant en états-majors), les EFS rayonnent dans l’ensemble des pays de la ZRD.

 

En 2014, les EFS devraient conduire au minimum 120 actions de formation et former environ 5 000 militaires africains.

 

Création unique en Afrique, les éléments français au Sénégal (EFS) ont vu le jour le 1er août 2011, à la disparition des forces françaises du Cap-Vert. Cette transformation profonde est due à la réorganisation du dispositif français des forces de présence et à la renégociation des accords de défense liant la France et le Sénégal depuis 1974. Un nouvel accord de partenariat en matière de coopération militaire a été signé en 2012.

 

Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS disposent également de la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Sangaris : Livraison de fret à Bangui

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Le 8 février 2014,un avion militaire C130 Hercules, affrété par l’armée de l’air belge, a effectué une mission de transport entre le Gabon et la Centrafrique, au profit de l’opération Sangaris.

 

Le C130 a décollé de l’aéroport de Libreville à 7h30, avec à son bord plusieurs palettes de fret, ainsi qu’un véhicule militaire. Pour rejoindre Bangui, l’avion a effectué un vol tactique de près de deux heures, à une vitesse de 300 nœuds et à une altitude de 21 000 pieds.

 

Arrivée aux abords de la capitale centrafricaine, l’avion s’est laissé guider parle centre des opérations aériennes, le Joint force Air component command (JFACC), qui lui a donné son feu vert pour atterrir à l’aéroport de M’Poko.

 

En une heure, les équipes de l’escale ont déchargé l’appareil avant qu’il ne redécolle vers le Gabon.

 

Le C130 belge a rejoint la zone militaire de Libreville à 14h30. L’avion a immédiatement été remis en condition pour être prêt à repartir.

 

Depuis le 15 janvier 2014, le C130 Hercules remplit une mission de soutien à la force Sangaris. Le détachement est composé d’une trentaine de militaires dont trois pilotes.L’aéronef a déjà effectué une douzaine de rotations entre le Gabon et la Centrafrique, transporté une trentaine de personnes et quasiment 4 tonnes de fret.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Livraison de fret à BanguiSangaris : Livraison de fret à Bangui
Sangaris : Livraison de fret à Bangui
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Cette semaine, la force Sangaris a poursuivi ses actions dans l’ensemble du pays afin de rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique et en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

 

Depuis le 9 février, la force est majoritairement déployée en province, dans l’Ouest du pays. Ce déploiement a pour objectif de créer les conditions favorables au déploiement effectif de la MISCA dans l'ouest de la RCA, de sécuriser l’axe logistique en provenance du Cameroun (libre circulation des denrées), d'y faire appliquer les mesures de confiance et faire cesser les exactions. Après avoir sécurisé les villes de Bossembele, Boali, Bossemptélé, et Yaloke, la force SANGARIS s’est essentiellement concentrée sur les villes de Bouar et de Berberati. Depuis Bouar, elle a également poursuivi ses opérations jusqu’à la ville de Beloko, située à la frontière directe avec le Cameroun. La force a ainsi dans un premier temps favorisé le déploiement du bataillon congolais de la MISCA entre Bangui et Bossemptélé, puis celui du bataillon camerounais dans la partie plus à l’Ouest du pays.

 

Des éléments de la Misca sont donc dorénavant installés autour des villes principales sur toute la longueur de l’axe routier reliant Bangui au Cameroun. Cette route est l’entrée principale pour faire parvenir les denrées alimentaires vers la capitale.

 

Le 20 février, le général Soriano, commandant l’opération Sangaris, a rendu visite aux unités engagées à Bouar. Il a pu constater l’évolution positive de la situation sur le terrain depuis notre arrivée dans la ville.

 

A Bangui, le 15 février, les militaires français ont appuyé une action de désarmement conduite par la MISCA. Tôt le matin, une section  congolaise et des UPC (Unité de police constituée) de la MISCA, ont patrouillé dans le quartier de Boy Rabe, qui reste l’une des zones sensibles de la ville en raison de la présence d’individus armés. Au cours de cette opération, la MISCA a saisi de l’armement automatique, des armes de poing, des grenades, des munitions et des armes blanches. Les policiers de la MISCA ont également procédé à l’arrestation de plusieurs individus.

 

Le 16 février, à Berberati, de nombreux pillages ont été conduits dans la ville. Les soldats de la force Sangaris ont accéléré leur reconnaissance vers cette ville pour les faire cesser et sécuriser les zones touchées.

 

Les groupes armés ont évacué la ville et ceux qui s’y déplaçaient avec des armes, en contradiction avec les mesures de confiance, ont été désarmés. Des patrouilles conjointes avec la MISCA et les gendarmes centrafricains ont permis de revenir à une situation calme.

 

Dans la matinée du 19 février, des barrages ont été installés aux abords de l’aéroport afin d’empêcher le passage d’un convoi escorté par des forces tchadiennes. Des tirs ont été échangés à l’approche de ce convoi mais la MISCA n’a pas sollicité l’appui de Sangaris dans la zone concernée. Les forces françaises sont intervenues pour rétablir la liberté de circulation sur l’axe menant à l’aéroport.

 

Après ce regain de tension du 19 février, la situation à Bangui est redevenue calme. Les opérations de contrôle de zone en appui de la MISCA se poursuivent avec un effort particulier à PK12, sortie nord de la capitale, et qui concentre bon nombre des tensions. De même, le contrôle de l’application des mesures de confiance s’est poursuivi. Chaque jour, des patrouilles communes avec les gendarmes centrafricains ont lieu, contribuant à la stabilisation de la situation à Bangui, où l’on observe désormais des signes de reprise de l’activité.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 15 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force interarmées Serval a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) basé à Ansango. L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées, suite aux mouvements de relèves, dont le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.

 

Le 17 février, vingt six véhicules de liaison de reconnaissance et d’appui (VLRA) en provenance d’Abidjan ont été acheminés à Gao pour armer le GTIA Vercors. La mise en place de ces VLRA fait suite à une expérimentation menée début septembre 2013. Huit VLRA de la force Licorne, en Côte d’Ivoire, avaient été engagés dans le cadre de l’opération Serval et affectés à deux sections d’infanterie. Parfaitement adaptables au désert, les VLRA offrent une très bonne motricité dans le sable et s’enlisent peu. De plus, chaque VLRA est équipé d’un réservoir d’eau ce qui permet une autonomie de déplacement dans le désert.

 

Faisant suite à une première action de coopération civilo-militaire (CIMIC) menée à Tessalit les 11 et 12 février, les équipes CIMIC de la force Serval se sont rendues du 17 au 19 février dans les villes d’Anéfis et d’Aghelok. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. A Anéfis et Aghelok la force était accompagnée des acteurs locaux, du président du conseil général de Kidal, des maires des deux villes, d’officiers de la MINUSMA et des forces armées maliennes (FAMA.) Cette visite a été l’occasion d’étudier les propositions faites par les mairies, les associations et la population dans les domaines des travaux publics, du maraîchage, de la prévention sanitaire et de l’éducation. Les équipes CIMIC de Serval agissent en soutien de la MINUSMA sur la mise en œuvre de ce volet de développement.

 

Le 18 février, pour commémorer la date d’anniversaire de la fondation du Conseil international du sport militaire (CISM), cinquante militaires de la force Serval ont participé au «CISM DAY RUN», un cross amical de 8 km dans les rues de Bamako organisé par les Forces Armées Maliennes (FAMa). A leurs côtés, se trouvaient les militaires engagés dans la mission EUTM Mali et celle de la MINUSMA. Au total plus de 500 participants ont répondu présents pour symboliser « l’amitié par le sport » chez les militaires de l’ensemble des nationalités œuvrant pour la stabilité sécuritaire du Mali.

 

Le 19 février, le bataillon logistique (BATLOG) Camargue, armé par le 503e  régiment du train (503e RT), a succédé au BATLOG Normandie-Provence, armé par le 2e  régiment du matériel (2e RMAT). Le colonel Renaut, chef de corps du 503e RT succéde au colonel de Roquefeuil, chef de corps du 2e RMAT, à la tête du BATLOG.

 

Les 19 et 20 janvier, le président permanent du Conseil européen, M. Herman Van Rompuy, a effectué une visite à Bamako. Une occasion de faire le point sur la coopération entre le Mali et l’Union européenne et d’évoquer avec le président Ibrahim Boubacar Keita, ainsi que les autorités maliennes, la question cruciale du dialogue de paix nationale et du processus de réconciliation. Le 20 janvier, accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, M. Van Rompuy s’est rendu au camp Damien Boiteux pour s’entretenir avec le général de brigade Benoit Houssay sur la situation et les perspectives militaires au Mali.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
La brigade franco-allemande confirmée à la tête d'EUTM Mali

 

19.02.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le Conseil franco-allemand des ministres de ce mercredi 19 février a confirmé que la brigade franco-allemande prendrait des responsabilités dans la mission européenne de formation de l'armée malienne, EUTM Mali.

 

Pour le reste, ce conseil a milité dans ses conclusions pour le rapprochement des analyses stratégiques et la coordination systématique des décisions importantes dans le domaine de la politique étrangère et de défense ; des déplacements conjoints des Ministres ; la participation des ministres des Affaires étrangères au Conseil des ministres de l’autre partie.

 

On encourage également le soutien au développement d’une nouvelle génération de drones de surveillance, le renforcement des partenariats industriels et technologiques. Ainsi que le développement de l’interopérabilité entre les deux forces armées et des coopérations renforcées entre les deux communautés du renseignement.

 

« La France et l’Allemagne ont décidé d’engager des éléments de la BFA au Mali : ce premier déploiement dans le cadre de l’UE et sur un théâtre africain incarnera leur engagement commun pour la stabilisation de la région », précise un communiqué du Conseil franco-allemand diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.

 

La BFA, basée à Mullheim en Allemagne (avec des Français au sein du quartier général), regroupe environ 4 800 hommes des deux côtés du Rhin. Des éléments de la BFA ont déjà participé à des opérations extérieures en Afghanistan et au Kosovo.

 

Au moment où la France a décidé de remplacer son régiment d'infanterie de la brigade franco-allemande (dissolution du 110e RI de Donaueschingen cet été, environ 75 % de l'effectif connaît sa nouvelle affectation, remplacement par le 1er RI de Sarrebourg), cette implication (certes mesurée) est à prendre compte. L'Allemagne semble vouloir assumer plus de responsabilités internationales. La France ne s'en plaindra pas...

 

Pour l'instant, la mission EUTM Mali a impliqué à des degrés divers vingt-trois Etats-membres de l'Union européenne : Autriche, Belgique, Bulgarie, République tchèque, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Letonnie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Son commandant est actuellement le général de brigade Bruno Guibert.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 18:45
Première mission d’expérimentations à Djibouti pour l’Atlas

 

20/02/2014 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Samedi 15 février 2014, l’A400M « Atlas » MSN 8, récemment baptisé « Ville de Toulouse », s’est envolé du tarmac de la base aérienne 123 d’Orléans à destination de Djibouti pour une mission d’expérimentations. Une première pour l’Atlas et ses équipages.

 

Il est 7 h 40 lorsque l’avion de transport tactique à allonge stratégique quitte la piste orléanaise, en emportant onze tonnes de fret et 42 passagers, installés de part et d’autre des palettes de cargaison, pour un vol de 3000 nautiques (5560 kilomètres). « Ce premier long vol est très prometteur », se félicite le lieutenant-colonel Olivier Luneau, commandant de bord et commandant en second de la Multinational entry into service team (MEST) A400M.

 

Arrivés sans encombre sur la base aérienne 188, les équipages de l’A400M et le personnel du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) entrent dans le vif du sujet. Le 16 février 2014, 30 passagers prennent place dans la soute de l’Atlas, prêts à participer à un vol test de 90 minutes. « Il est très intéressant pour nous d’obtenir le point de vue de passagers embarqués en soute, confie le général Richard Reboul, commandant le CEAM. Après un vol tactique, les futurs parachutistes, devront être capables d’effectuer leur mission au sol dans des conditions optimales. Nous avons donc demandé aux passagers de remplir un questionnaire, leur permettant de nous donner les impressions ressenties pendant toutes les phases de vol. »

 

Au-dessus du territoire djiboutien, l’A400M a réalisé les manœuvres tactiques mises au point à l’aide du simulateur implanté à Orléans et effectuées dans un premier temps au-dessus de la métropole. L’équipage a également mené une phase de vol hypothalassique en survolant le lac Assal, situé à une altitude de 150 mètres sous le niveau de la mer.  « C’était un vol un peu énergique, avec des virages relativement serrés, explique le lieutenant-colonel Luneau. Les conditions de vol n’étaient en rien comparables à celles d’un avion de ligne. À présent, nous allons étudier les questionnaires, au même titre que les paramètres de vol, pour comprendre et faire en sorte que les parachutistes se sentent pour le mieux lors des phases de vol tactique ». Cette mission va également permettre une analyse plus approfondie du comportement de l’avion par temps chaud et en basse altitude au-dessus d’un relief accidenté.

Première mission à Djibouti pour l'A400M

Première mission à Djibouti pour l'A400M

Stationnement A400M parking

Stationnement A400M parking

Vol A400M au-dessus du territoire djiboutien

Vol A400M au-dessus du territoire djiboutien

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 20:45
Opération de désarmement dans le quartier de Boy Rabé

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Le 15 février 2014, les militaires français de la force Sangaris ont mené, aux côtés des policiers congolais de l’Unité de police constituée (UPC) et des forces militaires de la MISCA, une action d’envergure de désarmement de groupes armés, dans le quartier de Boy Rabé à Bangui.

 

A 4h45, les soldats de la force Sangaris et de la MISCA ont effectué un dernier briefing à l’aéroport de M’Poko avant de lancer l’opération. Leur mission est d’investir le quartier de Boy Rabe, quartier du Nord-est de la capitale, lieu de nombreuses tensions du fait de la présence de groupe armés qui ne respectent pas les mesures de confiance.

 

En moins d’un quart d’heure, toutes les unités de la force Sangaris ont bouclé le quartier, permettant aux unités de la MISCA de se déployer au cœur du secteur sensible.

Alignés, les éléments de la MISCA ont entamé leurs patrouilles dans le quartier en vue de désarmer toute personne ne respectant pas les mesures de confiance. Arrivés à hauteur d’une maison suspecte, elles ont alors été prises à parti, les obligeant à riposter, à neutraliser leurs agresseurs, avant d’appuyer les forces de police de la MISCA qui ont pénétré dans l’enceinte.

 

Au cours de cette opération, la MISCA a saisi de l’armement automatique de type Kalachnikovs, des armes de poing, des grenades, des munitions et des armes blanches. Les policiers de la MISCA ont également procédé à l’arrestation de plusieurs individus.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération de désarmement dans le quartier de Boy RabéOpération de désarmement dans le quartier de Boy Rabé
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
FFDj : Exercice d’évacuation de ressortissants français et américains

 

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Les 27 et 28 janvier2014, la 1èrecompagnie du 5erégiment interarmes d’Outre-mer (5eRIAOM) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice d’évacuation de ressortissants français et américains (RESEVAC) en coopération avec un détachement de US Marines de la 13th Marine Expeditionary Unity (MEU), dans la région de Chabelley et Goubetto, à Djibouti.

 

Le scénario simulait le déploiement aux ordres de l’etat-major des FFDj d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) pour protéger, puis évacuer des ressortissants français, suite à une vague de violence dans un pays fictif. Ce SGTIA était formé par la 1ère compagnie d’infanterie renforcée d’une section de Marines et d’un détachement aéromobile mixte composé de quatre hélicoptères: deux américains CH53 Stallion et deux français, un Puma et une Gazelle du détachement d’aviation légère de l’armée de Terre(DETALAT).

 

Il s’agissait de mettre en sécurité un groupe de ressortissants et d’agir contre un ennemi localisé à une cinquantaine de kilomètres de Djibouti : Le 27 janvier, un élément renseignement mixte formé par des tireurs d’élite (TE) français et des snipers américains a été déposé en Puma,dans la nuit, à l’ouest de Goubetto, à environ 50 km au sud de Djibouti. Après s’être infiltrés, les tireurs ont recueilli des informations sur le dispositif ennemi alors que l’hélicoptère Gazelle confirmait le renseignement. Peu de temps après, les Stallion ont déposé deux sections d’infanterie qui avaient pour mission de couvrir la récupération des ressortissants. A l’aube, la Gazelle a appuyé les unités au contact et détruit les premiers véhicules ennemis. L’exercice consistait alors à prendre en charge un blessé américain touché par un tireur isolé. Très vite, le blessé fictif a été évacué par le Puma EVASAN et pris en charge par l’équipe médicale à bord.

 

Les mortiers de120mm ont alors pris le relais des hélicoptères pour appuyer les éléments au sol. Simultanément, l’aéroport de Chabelley était sécurisé par deux sections pour permettre l’extraction de ressortissants. Face à une situation de plus en plus critique, une section en « quick reaction force »(QRF) a été déployée à Goubetto par Stallion pour compléter le dispositif et éviter que l’ennemi ne poursuive son infiltration. Vers 8h30, un convoi blindé arrivait dans le village, afin de mettre sous blindage les ressortissants. Ces derniers ont été évacués sous escorte d’un hélicoptère Gazelle jusqu’à Chabelley où un Stallion les a embarqués. Les dernières sections ont ensuite été récupérées par un Stallione t le Puma sous le feu ennemi, tandis que la Gazelle appliquait un tir de missile Hot.

 

Agissant dans un environnement très réaliste, les Marsouins et les US Marine sont confronté leur savoir-faire et leurs procédures de combat en ayant en permanence le souci de remplir la mission.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFD,) constituent depuis 2011la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine enattente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : Exercice d’évacuation de ressortissants français et américains
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FFDj : Exercice d’évacuation de ressortissants français et américains
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Serval : visite du général adjoint opérations

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations, a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) 3 basé à Ansongo, à une centaine de kilomètre au sud de Gao.

 

L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées au Mali, dont le GTIA Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.

 

Après une visite du nouveau centre opérations, du bataillon logistique et du sous-groupement aéromobile, il s’est rendu dans les zones de vie des unités élémentaires afin d’échanger avec l’encadrement et les militaires présents.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : visite du général adjoint opérations
Serval : visite du général adjoint opérations
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
FAZSOI : Coopération avec les Seychelles

 

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 17 janvier 2014, un détachement de onze militaire du 2erégiment de parachutistes d’infanterie de marine (2eRPIMa) des forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) s’est rendu à l’académie de défense des Seychelles sur l’île de Mahé dans le cadre d’une formation au profit des forces seychelloises, la Seychelles People Defense Force (SPDF). Cette formation était centrée sur la capacité d’intervention dans le cadre d’opérations de vive force telles que la récupération d’otages.

 

Le développement de la coopération militaire opérationnelle avec les pays d'Afrique australe et du Sud de l'océan Indien est l'une des missions majeures des FAZSOI. C’est dans ce cadre qu’une coopération dense est entretenue avec les Seychelles.

 

En 2013, plus d'une vingtaine d’interactions ont eu lieu dans ce cadre, plus particulièrement dans le domaine de la lutte contre la piraterie maritime.

 

En parallèle, les Seychelles ont développé le concept d’équipes de protection embarquées (EPE) en s’appuyant sur le modèle français qui prévoit la mise en place de moyens dédiés à la protection des navires de pêche au thon battant pavillon français.

 

Par ailleurs, au mois de novembre, une équipe de marins français, experts dans la mise en œuvre et l'exploitation des radars, a conduit une mission d'aide à l'organisation du nouveau centre opérationnel maritime situé sur la base navale des Seychelles. Ce centre devrait permettre à terme aux Seychellois de contrôler l'ensemble de leurs eaux archipélagiques.

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Ils sont également chargés d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ;  d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).

FAZSOI : Coopération avec les Seychelles
FAZSOI : Coopération avec les Seychelles
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Djibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiers

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 25 janvier 2014, dans le cadre d’un partenariat de formation, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli près de 140 officiers des écoles d’infanterie et de cavalerie pour un stage opérationnel, essentiel à leur cursus de formation.

 

Le 5e régiment interarmées d’Outre-mer (RIAOM) a mis à disposition des AMX 10 RC et des véhicule de l’avant-blindé (VAB), les hélicoptères Puma et Gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT), des troupes de manœuvre et des instructeurs pour offrir aux 106 stagiaires de l’école d’infanterie de Draguignan et aux 26 stagiaires de l’école de cavalerie de Saumur une formation de très haut niveau.

 

Le stage était différent selon la spécialisation. Les officiers d’infanterie se sont rendus au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) où ils se sont entraînés à la survie et au combat en milieu désertique. Ils ont aussi découvert le parcours nautique et suivi une instruction au combat de contre insurrection. Les stagiaires ont ensuite profité des reliefs et des zones d’entraînement des FFDj pour des séances de tir du niveau du détachement interarmes (DIA) ainsi que des exercices de combat, dont l’exercice de synthèse « jeunes chefs » du niveau SGTIA infanterie. Les officiers de cavalerie étaient là quant à eux pour utiliser le matériel, piloter les AMX10 RC et manœuvrer en conditions réelles avec eux. Ils ont ainsi pu exploiter au maximum les possibilités de manœuvre offertes par les terrains d’entraînement de Djibouti, notamment lors d’un exercice du niveau sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé.

 

Le général Wattecamps, commandant les écoles de Draguignan et le général Sainte-Claire Deville, commandant les écoles de Saumur ont également participé à ces manœuvres sur le territoire djiboutien en compagnie de leurs stagiaires.

 

Les FFDj accueillent tout au long de l’année des unités des trois armées qui trouvent à Djibouti des conditions d’entraînement difficiles les préparant parfaitement au contexte des engagements actuels de l’armée française.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime,soutien santé). Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente,avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

Djibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiersDjibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiers
Djibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiers
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Des commandos du CPA 30 à Djibouti

Des commandos du CPA 30 à Djibouti

 

 

19/02/2014 Armée de l'air

 

Du 5 au 8 février 2014, deux EC 725 Caracal de l'escadron d'hélicoptères 1/67 «Pyrénées», avec à leur bord six membres du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30), ont fait escale sur la base aérienne 188 de Djibouti.

 

Embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de l'opération «Bois Belleau», les aviateurs ont pu bénéficier des vastes possibilités d'entraînement offertes par le territoire djiboutien.

 

Les deux Caracal ont enchaîné les phases de mises à terre sous appui de commandos, éprouvant ainsi certaines procédures mises au point avec le CPA 30. Rejoints par un Puma de l’escadron de transport 88 «Larzac» stationné à Djibouti, les hélicoptères de Cazaux ont ensuite réalisé des vols de formation à trois appareils au-dessus du terrain du Grand Bara.

 

Des vols de coopération interalliée avec les forces américaines stationnées à Djibouti sont venus clore cet entraînement. Les aviateurs français ont réalisé une mission de récupération en mer de commandos américains, ainsi que des phases de ravitaillement en vol à partir d’un C130 de l'US Air Force.

 

Au final, le détachement Caracal a effectué plus de 15 heures de vol en moins de trois jours d'entraînement.

 

 

 

Ravitaillement en vol d'un EC725 sur un C130 Hercules

Ravitaillement en vol d'un EC725 sur un C130 Hercules

Ravitaillement en vol d'un Caracal français depuis un Hercules américain au large de Djibouti

Ravitaillement en vol d'un Caracal français depuis un Hercules américain au large de Djibouti

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
RCA : la force Sangaris à Berberati

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 13 février 2014, les militaires de la force Sangaris sont présents dans la ville de Berberati. Le GTIA Panthère, présent sur l’axe principal reliant Bangui au Cameroun, y a déployé un détachement alors que le renseignement de la force faisait état de possibles exactions dans la ville. Sa présence a permis d’intervenir en protection des populations en faisant appliquer les mesures de confiance auprès de tous les groupes armés.

 

Les militaires français, après avoir reconnu la ville et ses accès, ont mené des opérations de contrôle de zone. Ils ont tout d'abord recueilli des renseignements sur les différentes entités en présence. La force a, dans le même temps, rappelé aux uns et aux autres l’impératif de respecter les mesures de confiance.

 

Dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 février, un groupe armé isolé a violé ses mesures, ouvrant le feu sur une patrouille française qui a immédiatement riposté et rapidement maîtrisé les auteurs de l'attaque. La journée du 16 février a de nouveau été marquée par des incidents avec de nombreuses tentatives de pillages dans la ville. Les soldats de la force Sangaris sont immédiatement intervenus pour les faire cesser et sécuriser les zones touchées. La situation y est depuis stabilisée et la force Sangaris poursuit ses actions de contrôle de zone. Face à la détermination des soldats français, des individus se sont spontanément présentés au cours des jours suivants pour déposer leurs armes.

 

Parallèlement, après le posé d'un avion CASA sur la piste de Berberati le 14 février, des éléments du génie ont réalisé une série de travaux visant à permettre l’atterrissage d’un C130 Hercule sur cette piste. Le gros porteur, en provenance de la base aérienne Sergent-chef Adji Kossei au Tchad, s’est ainsi posé sur l’aérodrome de Berberati le 16 février, acheminant des vivres pour le détachement implanté dans la ville ainsi que du carburant au profit de trois hélicoptères. Cette ouverture de piste pour un avion d’une telle portance contribue à augmenter la capacité d’action de la force Sangaris en province ainsi que son autonomie.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

RCA : la force Sangaris à BerberatiRCA : la force Sangaris à Berberati
RCA : la force Sangaris à Berberati
RCA : la force Sangaris à BerberatiRCA : la force Sangaris à Berberati
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché

 

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Du 25 janvier au 9février 2014, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) ont accueilli une délégation franco-allemande du centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de Nancy, dans le cadre d’un exercice d’entraînement CASEX (Close Air Support Exercice) avec les FAC (Forward Air Controler) en milieu désertique.

 

Au plus près de l’action, les FAC sont les spécialistes du combat aéroterrestre air-sol. Ils ont pour mission de guider les aéronefs sur les objectifs, afin d’assurer l’appui des unités engagées dans la manœuvre : on parle de CAS (Close Air Support) ou « appui aérien rapproché ». Les FFDJ sont idéalement implantées pour permettre toutes les combinaisons possibles : appui aérien rapproché, manœuvres dynamiques en terrain ouvert,opération amphibie, poser d’assaut, livraison par air,héliportage, évacuation médicale, tirs combinés des aéronefs et de l’artillerie sol-sol, menace sol-air, etc. CASEX a réuni 150 militaires issus des Forces Françaises stationnées à Djibouti,toutes armées confondues.

 

Trois équipes de l’US Marine Corps (USMC), soit une douzaine de militaires, ont aussi été engagées sur l’exercice. Cette présence a permis de croiser les expertises et les savoir-faire indispensables aux FAC dans un environnement interarmées et international réaliste les préparant au mieux à leurs futurs engagements.

 

Résultat concret d’une coopération interarmes, interarmées et interalliée, CASEX est un exemple parfait de partenariat entre les FFDJ et les unités de métropole venues chercher les conditions d’un entraînement exceptionnel à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré-positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapprochéFFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapprochéFFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Rwanda-Kenya-Ouganda: Vers la signature d'un pacte de défense

 

19/02/2014 Pana

 

Coopération militaire/Pacte de défense - Les chefs d'Etat du Rwanda, de l'Ouganda et du Kenya vont signer jeudi un accord de coopération militaire lors d'un mini-sommet sur la sécurité dans la sous-région prévu à Kampala, la capitale ougandaise, a-t-on appris mardi de source officielle à Kigali.

 

Selon la coordinatrice des projets d'intégration régionale du Rwanda au sein de la Communauté est-africaine (CEA), Mme Monique Mukaruliza, ce pacte est destiné à renforcer la sécurité et le partenariat dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et d'autres menaces à la sécurité dans la sous-région.

 

S'exprimant au cours d'un point de presse, Mme Mukaruliza a expliqué que les chefs d'Etat attendus à ce mini-sommet dont le Rwandais Paul Kagame, l'Ougandais Yoweri Museveni ainsi que le Kenyan Uhuru Kenyatta, vont également se pencher sur l'état d'avancement d'autres initiatives communes en cours d'exécution.

 

Parmi ces projets figurent entre autres l'accélération de la mise en place des infrastructures régionales dont notamment le 'Corridor Nord', une voie multimodale qui relie le port de Mombasa aux pays de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique centrale.

 

Il est prévu que dans sa phase d'exécution, ce corridor passera par le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, le Soudan du Sud ainsi que la partie Est de de la République démocratique du Congo.

 

En marge de cette rencontre, l'Ouganda va présenter un rapport sur ??le développement de la ligne ferroviaire dans la sous-région, ainsi que l'état d'avancement dans la mise en place d'une raffinerie de pétrole et une fédération politique.

 

Lors du dernier sommet qui s'était tenu à Kigali en 2013,  les chefs d'Etat ont procédé à la signature d'un accord-cadre visant le démarrage de l'Union douanière en vue de faciliter la libre circulation des personnes et des biens.

 

Depuis lors, les citoyens rwandais, ougandais ou kenyans voulant se rendre dans l'un ou l'autre pays membre de cette initiative n'ont besoin que de présenter la carte nationale d'identité en guise de papier de voyage par substitution au passeport et au laissez-passer ordinaires.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:45
Centrafrique: l'UE demande du renfort à la Géorgie

 

MOSCOU, 17 février - RIA Novosti

 

Par une lettre officielle au ministère géorgien de la Défense, l'Union européenne invite son voisin à prendre part à la mission de maintien de la paix en Centrafrique. Le ministre géorgien de la Défense Irakli Alassania a déclaré le 16 février que cette invitation était une reconnaisse du haut niveau professionnel des militaires géorgiens. Le ministère étudie actuellement comment la Géorgie pourrait s’intégrer concrètement à l'opération internationale, écrit lundi le quotidien Izvestia.

 

Le vice-premier ministre géorgien des Affaires étrangères a déclaré que par sa participation à l'opération en Centrafrique, la Géorgie montrerait à l'UE qu'elle n'était pas "qu’un bénéficiaire du dispositif de sécurité" européen, mais aussi un contributeur.

 

L'ex-recteur de l'Académie nationale de défense de la Géorgie David Zalkaliani estime qu'il pourrait s'agir de fantassins qui ont participé à la mission de l'Otan en Afghanistan, mais surtout de médecins militaires et de démineurs. Des transmetteurs géorgiens pourraient également participer à cette mission.

 

Cette participation à la mission en Centrafrique serait une première pour la Géorgie en termes de coopération militaire avec l'UE. L'an dernier, Tbilissi a été invité à rejoindre la mission de l'Union européenne au Mali par l’envoi de conseillers géorgiens ou de médecins militaires, mais le projet n’avait pas abouti.

 

Il y a quelques années la Géorgie se demandait si les forces de l'UE viendraient "faire la police" en Abkhazie et en Ossétie du Sud. Depuis la guerre d'août 2008 des observateurs de l'UE sont présents dans les régions géorgiennes frontalières avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, mais les autorités abkhazes et sud-ossètes refusent de les autoriser à entrer. La sécurité des ces territoires est assurée par les militaires russes.

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont approuvé l'opération militaire en Centrafrique le 10 février à Bruxelles. La phase de préparation devrait prendre trois mois et l'opération durerait près de six mois. Elle est appelée à assurer la sécurité aux alentours de la capitale, Bangui, en mettant en place les conditions nécessaires pour apporter l'aide humanitaire.

 

A l'heure actuelle, 1 600 soldats Français et plusieurs milliers de casques bleus africains sont déployés en Centrafrique. Selon le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, le contingent de l'UE comptera 500 hommes.

 

Plus de 1 700 militaires géorgiens participent aujourd'hui à l'opération de l'Otan en Afghanistan sous l'égide américaine. Il s'agit du plus grand contingent parmi les pays non membres de l'Otan. La Géorgie y a déjà perdu 29 soldats et officiers.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:45
Algérie: Bouteflika dénonce des tentatives de déstabiliser la présidence et l'armée

 

18 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - Le chef d'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika a dénoncé mardi des tentatives de déstabilisation visant la présidence, l'armée et les services de renseignement qui font croire que l'institution militaire est en proie à des luttes intestines.

 

Cette déclaration intervient alors que l'armée, qui joue un rôle majeur en Algérie, se déchire par médias interposés sur un soutien à un quatrième mandat de M. Bouteflika.

 

Les conflits fictifs (...) entre les structures de l'Armée nationale populaire (ANP) relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l'Algérie et son rôle dans la région dérangent, a affirmé M. Bouteflika, cité par l'agence de presse APS.

 

Pour le chef de l'Etat ce processus peut, malheureusement, être favorisé par le comportement irresponsable des uns et le manque de maturité des autres, sous l'influence des différents volets de la guerre médiatique menée présentement contre l'Algérie, la présidence de la République, l'ANP et le Département du renseignement de la sécurité (DRS, qui dépend de l'armée).

 

M. Bouteflika, 76 ans, n'a pas toujours pas annoncé s'il se présentait à la présidentielle du 17 avril, mais le patron du Front de libération nationale (FLN, majoritaire à l'Assemblée), Amar Saïdani, répète que le président est le candidat de son parti.

 

M. Saïdani a en outre accusé le patron du renseignement militaire, le tout puissant général Mohamed Médiene dit Toufik, de vouloir empêcher M. Bouteflika de briguer un quatrième quinquennat.

 

Mais M. Bouteflika est monté au créneau mardi pour défendre le DRS, battant en brèche la thèse selon laquelle un conflit oppose le général Toufik et le chef d'Etat major de l'armée, le général Ahmed Gaid Salah, autour de son maintien au pouvoir.

 

Le DRS, en tant que partie intégrante de l'Armée nationale populaire, doit continuer à exécuter ses missions et attributions, a-t-il indiqué à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du chahid (martyr).

 

Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer au dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République, a ajouté le président Bouteflika.

 

Nul n'est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, a-t-il ajouté.

 

L'heure n'est plus à l'insulte et aux invectives, selon le président.

 

Ces quelques rappels ont pour objectif de réaffirmer clairement que, contrairement aux allégations et aux spéculations rapportées par voie de presse au préjudice de la stabilité de l'Etat et de l'Armée nationale populaire, le DRS reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l'instar des autres composantes de l'ANP, a-t-il encore dit.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:45
RCA: près de 90 gendarmes français pourraient être déployés

 

 

19.02.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Parmi les 400 militaires qui vont renforcer les forces françaises de l'opération Sangaris (des modules vont venir du Tchad et de Djibouti) et dont l'arrivée n'est qu'une question de jours, on comptera quelque 90 gendarmes: un escadron de gendarmes mobiles et une quinzaine de gendarmes départementaux.

 

Un élément précurseur de quatre gendarmes a quitté la France, mardi, en direction de Bangui pour une mission d'expertise.

 

Davantage d'hommes et davantage de matériel (hélicoptères et véhicules pour se déployer dans le pays avant la saison des pluies) sur le terrain gonfleront inévitablement la facture. Début décembre l'opération en Centrafrique était estimée au sommet de l'Etat à environ 150 millions d'euros, pour une année d'intervention.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 23:45
RCA: au moins un mort pour un convoi

 

18 février, 2014 BBC Afrique

 

Des soldats tchadiens de la force africaine chargés d’escorter un convoi musulman fuyant la capitale centrafricaine ont ouvert le feu sur des civils mardi à proximité de l’aéroport de Bangui.

 

L’accrochage s’est déroulé vers la fin de la journée alors que le convoi de musulmans tentait de fuir des exactions selon l’agence France presse qui décrit le tableau d’un corps étendu sur la chaussée au moment où les soldats tchadiens de la force africaine quittaient les lieux.

 

Les riverains survoltés et armés de machettes ont indiqué qu’une deuxième personne aurait été tuée non loin du lieu de l’impact.

 

Selon un communiqué de la Misca mardi, un convoi de civils escorté par la force africaine a "essuyé une attaque d'éléments armés du groupe dit des anti-balaka" dimanche, entraînant une riposte "en position de légitime défense" dont le bilan "est de 11 assaillants armés neutralisés et 12 civils légèrement blessés".

 

Harcelés, pillés, lynchés au quotidien par la population désormais à majorité chrétienne de la capitale centrafricaine, les musulmans, étrangers comme centrafricains, fuient la ville.

 

Leur exil s'est accéléré depuis que les combattants de l'ex-rébellion Séléka, de majorité musulmane, ont été contraints au cantonnement ou au départ par l'intervention de la force française Sangaris et africaine Misca.

 

Les mouvements de représailles se sont accentués à l'encontre des civils musulmans, assimilés par une partie de la population aux ex-rebelles, qui avaient multiplié pendant des mois les exactions contre les chrétiens lorsqu'ils étaient au pouvoir en 2013.

 

Le passage de ces convois de musulmans est régulièrement l'objet de manifestations et d'injures des riverains, qui n'ont pas hésité début février à lyncher l'un des candidats au départ, tombé du camion sur lequel il était juché.

 

Le président tchadien Idriss Déby a appelé mardi les Nations Unies à fournir "les moyens nécessaires" à une sortie de crise en Centrafrique, où la situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante, en particulier en province.

 

Arguant que les forces françaises et de l'Union africaine, "quelle que soit leur volonté, ne pourront pas remplir correctement la mission" faute d'effectifs, le président tchadien en a appelé à l'ONU pour un retour à la paix en Centrafrique, toujours en proie à des violences intercommunautaires.

 

Mais c'est surtout en province que la situation demeure difficile.

 

Dimanche, un nouvel accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la Misca a fait 11 morts à la frontière camerounaise.

 

"Il faudra plus d'hommes, plus de moyens (...) et quelle est l'institution qui a les moyens nécessaires pour gérer ce genre de situation ?

 

"Il faut aller vers les Nations Unies pour avoir les moyens nécessaires pour tirer la république centrafricaine vers la sortie de chaos actuel", a plaidé le président tchadien lors d'une conférence de presse.

 

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également appelé mardi "les États membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que les pays donateurs, à se mobiliser pour mettre immédiatement un terme aux atrocités commises à l'encontre des populations".

 

"L'insuffisance de la réponse internationale actuelle est la preuve accablante de l'abandon pur et simple de la population centrafricaine", souligne MSF.

 

La France avait déployé début décembre 1.600 hommes en Centrafrique, mais ce contingent limité, qui agit officiellement en soutien des 6.000 hommes de la Misca, n'a pas permis de faire cesser les violences entre communautés chrétienne et musulmane.

 

La France a annoncé l'envoi de 400 soldats supplémentaires et l'Union européenne envisage de doubler les effectifs de sa mission Eufor-RCA, pour les faire passer de 500 à 1.000 hommes.

 

A terme, l'ONU envisage de déclencher une véritable opération de maintien de la paix, avec près de 10.000 Casques bleus, mais il faudra obtenir le feu vert de l'Union africaine, pour l'instant réticente, et une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Alors que la situation humanitaire est dramatique, avec près d'un million de déplacés dans le pays, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué mardi que les soldats français allaient s'efforcer de sécuriser l'axe routier qui relie Bangui à la frontière camerounaise pour acheminer davantage d'aide.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:45
Des soldats suédois au Mali et en RCA?

 

18.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le ministre des Affaires étrangères de Suède, Carl Bildt, a confirmé que son pays étudiait l'envoi de troupes de combat dans deux pays d'Afrique pour y soutenir les missions de paix de l'Onu.

k3_undbat.jpgAu Mali, quelque 200 soldats d'une unité de reconnaissance basée à Karlsborg (le underrättelsebataljonen) pourraient être déployés à Tombouctou. Voir le patch de ce bataillon ci-contre.

En RCA, les Suédois envisagent de fournir un petit contingent de 50 soldats des forces spéciales. Ces troupes rejoindraient la RCA vers le mois de juin.

Un texte sera présenté au Parlement pour approbation dans les semaines qui viennent.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:45
Centrafrique: 8 morts dans un accrochage entre anti-balaka et force africaine

 

18 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Un accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la force africaine (Misca) en Centrafrique a fait huit morts dans le village de Cantonnier, frontalier avec le Cameroun, dans l'ouest de la RCA, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie centrafricaine.

 

Il y a eu des échanges de tirs entre la Misca et les anti-balaka à Cantonnier. Cela s'est passé dimanche. Le bilan provisoire fait état de huit morts: deux anti-balaka et six civils, a affirmé à l'AFP une source au commandement de groupement de la gendarmerie de Bouar (ouest).

 

Il y a eu un incident entre nos éléments et un groupe d'individus qui seraient effectivement des anti-balaka, vers la frontière avec le Cameroun, dont les circonstances ne sont pas encore bien connues, a confirmé une source à la Misca, soulignant qu'aucun élément de la Misca n'a été touché au cours de cet incident.

 

Selon la source à la gendarmerie, l'accrochage a débuté sur un point de contrôle des anti-balaka auquel une patrouille de la Misca a refusé de se soumettre.

 

La lutte contre les anti-balaka, auxquels la présidente de transition Catherine Samba Panza a promis de faire la guerre, est devenue l'une des priorités pour la force internationale.

 

La milice anti-balaka, composée en majorité de chrétiens, a pris les armes l'été dernier se livrant à des représailles contre les civils musulmans, accusés de complicité avec l'ex-rébellion Séléka, qui avait pris le pouvoir en mars 2013, avant la démission forcée de son chef Michel Djotodia en janvier.

 

Si la situation sécuritaire a tendance a s'améliorer dans la capitale centrafricaine, certaines régions du pays sont régulièrement le théâtre de violences meurtrières.

 

Selon Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) en mission à Bangui, trois attaques imputées par des sources locales à d'ex-rebelles Séléka ont été menées contre Bang (ouest) depuis le 13 février, faisant au moins 22 morts.

 

Le 13 février, une première attaque a fait 14 morts. le lendemain, les assaillants ont pillé des bâtiments administratifs et des centres de culte, a déclaré à l'AFP M. Geel.

 

D'autres sources locales ont attribué les violences à des hommes de l'ancien chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé dont les combattants, en déroute depuis 2012, se sont repliés dans l'ouest du pays, certains d'entre eux ayant également rejoint les rangs de la Séléka.

 

Dimanche matin, on a entendu des tirs à plusieurs endroits de Bangui. Les hommes de Baba Laddé se sont mis à tirer en l'air, provoquant la débandade, a affirmé à l'AFP Martin Himi Dana, un agriculteur de la région joint par téléphone.

 

Sur le champ, on a dénombré deux morts. Ils ont arrêté sept autres personnes et les ont forcées à partir avec eux. Les corps de ces sept personnes portant des traces de balles ont été découverts hier à quelques kilomètres de Bang, a assuré cet agriculteur.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:45
Visite du groupe politico-militaire de l’Union Européenne

18.02.2014 eutmmali.eu

 

Du 10 au 14 février, les conseillers politiques du Groupe Politico-militaire (PMG) du Conseil politique et sécurité de l’UE (COPS) se sont rendus au Mali pour voir in situ la mission EUTM et son fonctionnement  (organisation, sécurité, conditions de vie, activités).

 

Les membres du PMG  ont choisis le Mali et EUTM pour leur première visite de terrain.

 Le 11 février,  le groupe politico-militaire, s’est rendu à l’état-major d’ EUTM où le général Bruno Guibert, commandant la mission,  leur a présenté l’organisation et les objectifs de la mission européenne d’entrainement avant de rencontrer le bataillon Waraba sur le camp de Kati. Ce bataillon est le 1er formé par la mission européenne d’entrainement. Il a été récemment désengagé après 6 mois de déploiement opérationnel au Nord. Après une présentation par son chef de corps, le lieutenant-colonel Sanogo, les membres du groupe européen ont pu découvrir quelques-uns des principaux équipements du groupement tactique interarmes (GTIA) avant de discuter avec des soldats et des membres de l’état-major de « Waraba » de leur expérience opérationnelle et de l’apport de la formation dispensée par les militaires européens. Au terme de cette visite Les conseillers,  ont salué l’efficacité du bataillon Waraba et le travail accompli par EUTM dans la formation des soldats maliens.

Le 12 février,  la délégation a pu découvrir, sur le camp d’entrainement de la mission à Koulikoro, l’organisation du cycle de formation et observer l’entrainement du bataillon Balanzan, au travers différents ateliers tels que le combat en localité, le tir, ou l’instruction EOD. Ils ont, à cette occasion, rencontré des formateurs européens et des militaires maliens pour échanger ensemble leurs ressentis sur la mission et la formation dispensée. Le PMG s’est également vu présenté la formation au droit humanitaire international (DIH) qui constitue un des aspects essentiels de l’instruction délivrée  aux unités maliennes par EUTM.

 Au cours de ce déplacement sur le sol malien, les conseillers se sont entretenus avec les principales autorités politiques et militaires maliennes dont le ministre de la Défense et des anciens combattants, Souleymane Boubeye Maïga et  le chef d’état-major général des armées, le général Mahamane Touré pour avoir leur  vision sur le rôle de la mission et  les perspectives futures.

Après ces deux jours passés au sein de la mission européenne d’entrainement,  les membres du groupe politico-militaire de l’Union Européenne ont une nouvelle fois salué les militaires européens pour  l’accomplissement de leur mission et les ont également encouragés à poursuivre leur action au profit du Mali.

 

Le PMG prépare et discute les avis du comité politique et sécurité de l’Union Européenne. Le Comité politique et de sécurité dirige la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la Politique de sécurité et de défense commune (PESD) de l’Union Européenne.

Il aide à définir cette politique, entre autres par la préparation des décisions du Conseil sur des sujets de politique étrangère et de sécurité, par l’envoi et le suivi sur le terrain d’opérations et de missions de gestion de crises de l’UE et par le suivi de la situation dans les foyers de crise. Le COPS se réunit au moins deux fois par semaine et s’occupe aussi, sous la responsabilité du Conseil, du contrôle politique et de la direction stratégique des missions civiles et des opérations militaires de l’UE. Les Etats membres sont représentés au COPS au niveau des Ambassadeurs. La préparation technique et de fond ainsi que l’élaboration des décisions du COPS, en particulier en ce qui concerne les missions civiles et les opérations militaires, est assurée par :

1.         le groupe de travail politico-militaire ou « PMG »;

2.         le Comité pour les aspects civils de la gestion de crise ou « CIVCOM »;

3.         le Comité militaire ou « EUMC »;

4.         le groupe de travail du Comité militaire ou « EUMCWG

 

EUTM Mali visite PMG KTC140212 16 300x199 European Union Political Military Group visit

 

EUTM Mali visite PMG KTC.140212 50 300x200 European Union Political Military Group visit

PMG delegation with General Guibert in Koulikoro training camp.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 16:45
RCA: vers un déploiement de soldats géorgiens pour soutenir la Misca

 

 

18-02-2014 par Régis Genté correspondant à Tbilissi - RFI

 

L’ancienne République soviétique de la Géorgie pourrait envoyer une centaine de ses soldats en Centrafrique. Elle étudie une demande récemment formulée par l’Union européenne. Pour la Géorgie, c’est une façon de se rapprocher davantage de l’UE avec qui elle doit signer cette année un accord d'association.

 

Tbilissi a une belle carte à jouer. A l’heure où la Centrafrique risque de sombrer dans le nettoyage ethnique et la partition, Bruxelles devrait finalement envoyer 1 000 soldats pour épauler les missions française et africaine déployées sur place.

Toutes les contributions sont les bienvenues. « Nous discutons actuellement de la demande formulée par l’Union européenne », affirme Irakli Alassania, le ministre géorgien de la Défense. « Il est important que la Géorgie rejoigne cette mission », expliquait de son côté, ce dimanche, le vice-ministre des Affaires étrangères, Davit Zalkaliani.

Tbilissi pourrait ainsi continuer à apporter un précieux soutien aux opérations militaires internationales. Plus de 1 500 soldats géorgiens sont actuellement en Afghanistan, aux côtés des forces de l’Otan. Pour l’ex-République soviétique, ces opérations sont un moyen de se rapprocher de l’Occident pour échapper à la politique agressive que son voisin russe conduit à son égard, depuis son indépendance en 1991.

→ à (re)lire : « La Géorgie a fait beaucoup de concessions à la Russie, mais n'a rien reçu en échange » explique Thorniké Gordazé, professeur associé à Sciences-Po et au Céri, spécialiste du Caucause

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:45
Les défis de la politique de défense du Niger

 

17/02/2014 Par Laurent Touchard *

 

Dans un contexte régional miné par le terrorisme et confronté aux conséquences sociales de la quasi absence de développement économique, le Niger est aujourd'hui confronté à d'immenses défis dont la réussite à pour enjeu le maintien de la paix sur le territoire.  

 

Au cours de l'opération Serval, les troupes françaises et africaines anéantissent l'essentiel du potentiel militaire des islamistes et des jihadistes qui tenaient le Nord-Mali depuis la mi-mai. Pour autant, cette victoire ne signifie pas la fin de l'insécurité au Sahel. En effet, la capacité de nuisance des groupes armés divers est résiliente. Elle se nourrit des moindres problèmes des pays dans lesquels elle survit. Défaut de structures administratives, déshérence(s) de la jeunesse sans avenir, méfiance vis-à-vis d'autorités peu ou pas (ou plus) reconnues, sentiment de rejet de certaines communautés, lenteurs ou inexistence du développement économique, peur des forces de sécurité locales en raison d'exactions commises par le passé, jalousies intercommunautaires et, bien sûr, insécurité...

 

>> Lire aussi : Défense africaine : dernières nouvelles du front

 

Autant de vulnérabilités qui existent au Niger. Certes, leur réalité est parfois sans fondement. Ou du moins, à des degrés divers. Cependant, ce qui importe au final, c'est la perception qu'ont les populations locales : ce qu'elles considèrent comme leur réalité de vie. Quels que soient lesdits efforts, si cette perception est mauvaise, alors les failles deviennent des gouffres. De fait, l'État nigérien livre un difficile combat contre les fragilités du pays. Conscient que l'approche globale est indispensable, en dépit de ressources limitées, le Niger s'applique à promouvoir le développement économique et social sur un territoire en paix. Contexte dont la pérennité tient à la qualité des Forces de défense et de sécurité (FDS) et à la politique qui préside à leur mis en œuvre.

Cette brève étude se propose de présenter cette politique et les défis auxquels elle est confrontée.

 

Tumultes et remous

 

Le Niger se tient aujourd'hui sur des terres sahéliennes où fourmillent les dangers. Ainsi, au Nord, le sud-libyen représente-il une zone dont le gris s'assombrit de plus en plus. De là, les terrobandits rayonnent sur toute la région sahélienne. À l'ouest, au Mali, les ombres d'Aqmi et du Mujao tardent à s'estomper. Au Sud, Boko Haram met à feu et à sang toute une partie du Nigéria. Des périls multiples pour une stabilité péniblement acquise pendant cinquante-quatre ans. Pour ne rien arranger, malgré quelques avancées, les conditions de vie des Nigériens sont mauvaises. Selon la Banque mondiale, le salaire brut moyen est de 31 dollars par mois... Plus de 80 % de la population vit avec moins de deux dollars par jour.

 

>> Lire aussi : Serval a-t-elle piégé les jihadistes en janvier 2013 ?

 

La recrudescence du terrorisme entre 2003 et 2011, le conflit malien en 2012, tarissent l'argent qu'amenaient les activités touristiques. Ces crises accentuent la pauvreté des communautés nomades qui bénéficiaient auparavant de cette ressource. L'arrivée d'environ 200 000 Nigériens qui travaillaient en Libye et contraints à "l'exil chez eux", après la chute de Kaddafi, déséquilibre un peu plus l'économie nationale. Ces civils ne sont pas les seuls à avoir regagné le Niger. Quelques centaines d'hommes qui combattaient au profit du "guide" libyen ont fait de même. Si les plus lourdement équipés ont été désarmés, quelques-uns sont nécessairement passés à travers les mailles du filet. Ils ont rejoint les ex-combattants des rébellions de 1990 et 2007 (jusqu'à 4 000 hommes selon les sources) toujours armés. S'ajoutent des jeunes désabusés. Ceux-ci rêvent de retrouver une fierté qu'ils croient volée par un État qui les mépriserait. Une fierté qu'ils croient volée par des représentants communautaires qui seraient tous plus intéressés par leurs intérêts personnels, achetés à coups de billets et de postes à responsabilités, par l'État qu'ils affrontaient autrefois.

 

L'approche globale de l'État malien

Malgré tout, le risque d'une insurrection nomade est moins prégnant qu'au Mali. Si, au sein des Forces armées nigériennes (FAN) l'intégration de ces nomades est complexe, dans les autres institutions, aussi bien nationales que locales, elle est globalement réussie. Cette philosophie, le Président Mahamadou la met en œuvre avec détermination. Il s'y est attaché aux premiers jours de son mandat, en nommant Brigi Rafini, un Touareg, au poste de  Premier ministre. Il est vrai que la répartition des nomades sur le territoire, bien plus prononcée qu'au Mali, facilite les choses. Les tentations indépendantistes en sont d'autant plus affaiblies que les deux insurrections ont profondément meurtri les populations du Nord, désormais peu enclines à soutenir une éventuelle aventure armée.

L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes

Cela n'est pas un hasard si l'un des grands programmes dans la logique de l'approche globale est justement mené par la Primature. Il s'agit d'en confier la responsabilité à celui qui représente les populations nomades, à savoir Brigi Rafini. Ce programme, la Stratégie de développement et de sécurité (SDS), est lancé le 1er octobre 2012. Axé, comme son nom l'indique, sur le développement et la sécurité, il bénéficie d'un budget non négligeable de 2,6 milliards de dollars sur cinq ans. Grâce à lui, 3 810 agents de police ont été recrutés et six nouvelles unités mobiles de surveillance des frontières (garde nationale) ont été organisées. L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes et de la manne financière qu'ils représentent. Un travail de longue haleine, oui. Mais l'avoir entamé, c'est lui donner une chance d'aboutir un jour.

Fort de cet état d'esprit volontaire, le Niger se dote également d'une loi anti-terroriste le 27 janvier 2011. Mais avant cela, après quelques atermoiements au cours de l'année 2010, les autorités acceptent finalement l'implantation de militaires étrangers (nous reviendrons sur la coopération en matière de défense dans un futur billet) dans le pays. Sur ce point plus que sur n'importe quel autre, le Président Mahamadou Issoufou se montre courageux. En autorisant l'installation durable d'Américains et de Français, il prête le flanc à ses détracteurs les plus virulents. Ceux-ci comptent d'une part des représentants politiques qui lui reprochent d'agir de manière non-constitutionnelle. D'autre part, certains militaires considèrent que la souveraineté nationale est bafouée. À leurs critiques se greffe le discours – non sans fondement – de ceux qui redoutent que le Niger paie au prix du sang son engagement contre le terrorisme, devenant une cible toute désignée. Les attentats du 23 mai 2013, à Agadez et à Arlit, confirment leurs craintes.

Face à ces préoccupations, Issoufou se veut pragmatique : sans aide extérieure importante, la souveraineté du Niger n'est qu'un mot. L'exemple du Mali lui donne raison. Par ailleurs, contrairement aux allégations des Zoïles, il ne brade pas non plus la sécurité de son pays, en augmentant les crédits alloués aux FDS.Le poids des dépenses de défense

En 2010, le budget de la défense est d'environ 46 millions de dollars. Un an plus tard, il passe timidement à 50 millions de dollars. Mais, tout change en 2012 ; il bondit à 72 millions de dollars pour 2012-2013. Le 06 mai 2013, une loi rectificative l'augmente encore d'au moins 37 millions de dollars. Il grimpe alors à plus de 100 millions de dollars. Cette somme s'explique par la nécessité de couvrir les frais du déploiement au Mali. Pour 2014, le budget est estimé à... 200 millions de dollars. C'est-à-dire qu'il a quadruplé en l'espace de quatre ans. Ce bond des dépenses s'explique aussi : il permet  l'achat et l'entretien des deux avions d'attaque Su-25, la modernisation et le maintien en bonne condition opérationnelle des forces (acquisition de pièces de rechange, d'équipements divers, de munitions, de carburant). Il permet également la revalorisation des salaires des personnels des FDS...

Même si elle se justifie, il s'agit d'une somme énorme par rapport au budget global d'environ 3,8 milliards de dollars. Pour mémoire, le chiffre d'affaire d'Areva en 2012 est de 9,7 milliards de dollars ; en dollar constant 2014 – avec, toutefois, une dette de 4,5 milliards de dollars à l'été 2013. Mentionner ces chiffres n'est pas anodin : nous le constaterons plus loin. Dans l'immédiat, revenons à ces crédits de défense. Ils représentent autant d'argent que ne reçoivent pas les autres ministères. D'où un déséquilibre qui s'accentue depuis 2012. Cette année-là, il était prévu de consacrer 25 % du budget à l'Éducation, 10 % à la Santé. Évidemment, l'accroissement des crédits de défense l'empêchera.

 

>> Lire aussi : "Oui à une solution politique pour Areva au Niger" (Mohamed Bazoum)

>> Lire aussi : Nucléaire : révélations sur les retombées radioactives de la bombe A française en Afrique

 

Ces dépenses, elles sont indispensables. Certes, elles grèvent le développement économique. Cependant, sans la sécurité, point de développement économique non plus. Or, les menaces pour la paix du Niger sont nombreuses. Nous l'avons évoqué plus haut : terrobandits au Mali et dans le sud de la Libye, Boko Haram au nord du Nigeria, bandits et trafiquants à l'intérieur des frontières,  nomades revenus de Libye après la chute de Kaddafi, ex-rebelles ou héritiers de rebelles de 1990 et 2007... C'est dans cette atmosphère pesante que se déroule la renégociation des accords financiers quant à l'extraction de l'uranium national par la société française Areva (via ses filiales locales).

 

Intérêts et responsabilité géopolitique

Les discussions à propos de la convention d'extraction du minerai commencent en 2013. Elles engageront les partenaires pour dix nouvelles années. Prévue pour le 31 décembre 2013, la signature n'est toujours pas apposée sur le papier un mois plus tard. Elle le sera probablement fin février 2014, non sans mal. Pourquoi la machine des négociations s'est-elle grippée à ce point ? Tout simplement parce qu'Areva refuse de se plier à une loi nigérienne de 2006, selon laquelle les taxes sur le minerai d'uranium augmentent de 5,5 % à 12 %. Omar Hamidou Tchiana, ministre des Mines, explique à Reuters qu'en 2012, les bénéfices de l'uranium ne constituent que 5 % du budget national. Or, le Niger souhaite que ceux-ci augmentent à 20 %. Cet apport contribuerait évidemment beaucoup à financer les dépenses de sécurité.

Areva rejette l'idée de cette taxe, estimant que le coût d'extraction serait alors trop élevé. Elle argue, en outre, qu'elle investit beaucoup dans des projets locaux : développement économique, santé, éducation, à hauteur de 8 millions de dollars annuels. Il n'en reste pas moins qu'à Arlit, en-dehors des installations ultra-sécurisées du groupe, la misère règne. Cela, c'est une des réalités perçues par les Nigériens... De plus, la société est accusée d'utiliser les infrastructures routières sans contribuer à leur coûteux entretien...

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre.

Dès lors, ceux (dont les jihadistes) qui désignent Areva – et par extension, la France - comme le mal absolu ont beau jeu. Areva pollue le sol nigérien tout en exploitant sans vergogne des ressources dont les bénéfices échappent au pays... Le poids financier de l'exploitation repose sur le Niger qui n'en retire rien... La protection des installations, où vivent des Français avec l'air conditionné, saigne l'économie du pays... Le Niger doit payer la guerre qu'il mène à des Musulmans pour que les Français pillent ses richesses... Autant de propos sans nuance, mais qui reposent sur une réalité perçue, trouvant facilement écho auprès d'une population écrasée par la pauvreté. Intérêts économiques privés et responsabilité géopolitique ne feraient-ils pas toujours bon ménage ? Quoi qu'il en soit, l'État français, actionnaire à plus de 80 % d'Areva a finalement pris position sur ce dossier. Par la voix de Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, a été déclaré devant l'Assemblée nationale française que les attentes de Niamey sont "(…) considérées par ce gouvernement (…) comme légitimes." Il était temps.

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre. Cet accord sera d'une importance considérable. Contrairement à ce qu'affirment de nombreux observateurs, l'enjeu n'est pas uniquement la réélection du Président Issoufou en 2016. Le problème est beaucoup plus vaste. Dans tous les cas, il ne s'agit pas de soutenir un Président devant ses électeurs, mais de soutenir le Niger face aux dangers actuels et futurs. De soutenir sa politique de sécurité responsable, dans laquelle s'inscrit la coopération avec la France et les États-Unis. Démarche qui ne se résume pas à l'implantation de bases, à la traque de terrobandits avec la technologie "à distance", ou à la fourniture de 4x4, de GPS et de gilets pare-balles, mais qui passe aussi par le respect de la dignité de cet État, de ses citoyens. D'autant que cette politique de sécurité intelligente peut, de bien des manières, servir d'exemple à suivre pour le Sahel.

 

NB : Une fois n'est pas coutume, j'attire l'attention des lecteurs sur le numéro 5 du magazine Air Combat, à paraître. Vincent Bernard y aborde la question des différents incidents aériens survenus tout au long des années 1970 et 1980 dans le Golfe de Syrte entre d'une part, les Etats-Unis et la France, d'autre part, la Libye. Cette page de l'histoire militaire africaine est relativement oubliée et l'article de notre confrère apporte un éclairage intéressant (et fort compréhensible pour le profane).

 

* Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:55
Centrafrique: l'opération «Sangaris» en quête d'un second souffle

 

17/02/2014 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Le renforcement du dispositif français, porté à 2000 hommes, doit faciliter un déploiement accru en province.

 

«Sangaris», phase 2: plus qu'une simple hausse d'effectifs, le passage du dispositif français de 1600 à 2000 hommes doit coïncider avec un nouveau chapitre de l'intervention française en Centrafrique, en articulation avec les forces africaines et européennes. Une montée en puissance militaire accompagnée d'un soutien financier et politique à la transition conduite par Catherine Samba-Panza. Telle est l'analyse qui est faite dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian où l'on pointe deux axes prioritaires de cette seconde séquence: renforcement du déploiement militaire en province, retour de la sécurité et de la justice à Bangui.

À Paris, on estime que la situation dans la capitale, surtout depuis le départ des ex-Séléka, ne relève plus d'un contexte «strictement militaire» mais d'une «insécurité généralisée», où se succèdent des périodes de calme et d'éruption de violences «liées à une criminalité endémique». Dans cette perspective, le constat fait par Le Drian lors de sa visite sur place, mercredi dernier, l'a conduit à proposer au chef de l'État l'envoi d'un contingent de gendarmes. Cinquante-cinq vont être dépêchés en Centrafrique, en préfiguration, espère-t-on, de 150 autres issus des pays de l'UE. Un soutien devant contribuer à la remise sur pied d'un système judiciaire et péniten­tiaire en déréliction. «Actuellement, si on arrête des Anti-Balaka, qu'en fait-on?» s'interroge une source à la Défense. Ces gendarmes seront aussi chargés de mener des missions conjointes avec leurs homologues centrafricains, avec pour objectif de les faire revenir progressivement sur le terrain.

Quant à la mission africaine en Centrafrique (Misca), si on se félicite à Paris qu'elle ait atteint son format attendu (6 000 hommes, dont 600 policiers et gendarmes issus de huit pays), on déplore que sa montée en puissance soit actuellement limitée par son manque de mobilité, carence qui concerne également «Sangaris». Plusieurs pays, dont les États-Unis, pourraient fournir des véhicules à la Misca. Avec la sécurisation de Bangui, le déploiement en province sera l'autre grand défi. Six semaines après leur arrivée en Centrafrique, les 1 600 militaires français, initialement concentrés à Bangui, sont actuellement déployés «pour moitié à Bangui, pour moitié en province», a précisé dimanche le général Soriano, qui commande «Sangaris».

L'envoi de 350 Français supplémentaires doit permettre de «gagner en marges de manœuvre», souligne-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Vendredi, le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Gilles Jaron, avait indiqué que les renforts se concrétiseraient «dans les jours à venir» par l'engagement d'unités prépositionnées en Afrique  - au Tchad et à Djibouti, a indiqué par la suite le général Soriano. Ces renforts comprendront une compagnie de combat (environ 150 hommes), des hélicoptères de transport et des moyens logistiques et de commandement. Selon le «patron» de l'opération «Sangaris», la priorité est d'accélérer le déploiement vers l'ouest et le nord du pays, où le départ des ex-Séléka a été suivi par des affrontements intercommunautaires, comme à Berberati, la deuxième ville du pays, à 450 km au sud-ouest de Bangui.

Autre nécessité, la sécurisation de la route entre le Cameroun et Bangui, un axe clé permettant l'approvisionnement de la capitale et qui reste problématique. L'urgence est d'autant plus grande qu'en avril, l'arrivée de la saison des pluies rendra tout déploiement beaucoup plus complexe. Les dispositifs français et africains devront s'agencer avec les militaires qu'enverront les pays européens (Pologne, Roumanie, Estonie, Lettonie…). Des renforts qui restent à préciser mais qui pourraient s'orienter au total vers le millier d'hommes.

Reste un paramètre majeur, le temps. Devant la dizaine de députés français en visite à Bangui, dont Élisabeth Guigou, la présidente Samba-Panza a plaidé pour le maintien de «Sangaris» jusqu'aux élections, prévues en février 2015. Le temps où on parlait d'une opération «coup de poing» est bien loin. À Bangui, Pierre Lellouche faisait part lundi de son soutien sceptique. «Quand et comment sortir? s'interrogeait le député UMP, déplorant la «solitude de la France» et soulignant la nécessité de «fixer des limites» à l'intervention française

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