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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
Le ministre de la défense au Mali

 

27/01/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Le 19 et 20 janvier 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, était en visite officielle à Bamako, dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes.

 

À cette occasion, le ministre s’est rendu à l’ambassade de France, pour inaugurer une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval.

 

Le lendemain sur invitation d’Ibrahim Boubacar Keïta, président de la république du Mali, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force SERVAL a participé à hauteur de deux sections du 40e régiment de transmission (40e RT) et du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) qui ont défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma, dans les rues de Bamako. Un symbole fort qui témoigne des liens solides qui unissent la France et le Mali.

 

Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration d’un Monument aux morts au camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération SERVAL.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes

 

 

27/01/2014 Sources : EMA

 

Le 20 janvier 2014, le général Bruno Guibert, commandant de la mission EUTM, a participé au 53e anniversaire de la création des forces armées maliennes. La cérémonie, présidée par le chef d’Etat malien Ibrahim Boubacar Keita, s’est tenue à Bamako en présence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Les militaires français engagés dans l’opération EUTM (68e RAA, 92eRI et 126e RI) accompagnés d’une délégation de l’état-major multinational du camp d’entrainement de Koulikoro, ont défilé aux ordres du colonel Uhrich, aux côtés des forces internationales présentes au Mali (SERVAL et MINUSMA) et de 3000 soldats maliens.

 

Ils ont été applaudis, tout au long de leur parcours sur le Boulevard de l’Indépendance, par une population malienne reconnaissante envers cette mission de l’Union Européenne qui contribue à la remontée en puissance des forces armées maliennes.

 

EUTM regroupe 560 militaires européens (provenant de 23 pays), dont 110 français. Elle assure deux missions : la formation des unités combattantes des forces armées malienne, ainsi que le conseil et l’assistance (Advisory Task Force – ATF) du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes
EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes
EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
Le régiment de marche du Tchad se prépare pour SERVAL

 

 

27/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

Le régiment de marche du Tchad (RMT) a effectué, du 07 au 17 janvier 2014, sa mise en condition avant projection (MCP) au camp de Valdahon, en vue de son départ pour le Mali, à la fin du mois de mai.

 

«C’est une bonne remise en question et une bonne préparation : ça fait plaisir de quitter le bureau, l’ordinateur et sa souris, pour retourner sur le terrain et renforcer la cohésion avec ceux qui nous accompagneront sur place », se réjouit l’ADC Chupeau, chef de la section ravitaillement-transport du RMT.

 

Au programme, aguerrissement (marches, techniques d’intervention opérationnelle rapprochée, combat au corps à corps), validation des acquis individuels dans le domaine du tir, combat en zone urbaine, procédures d’intervention sur engins explosifs improvisés (EEI), et révision des savoir-faire en secourisme au combat. « Ça nous permet de vraiment nous remettre dans le bain depuis notre dernière OPEX, de recadrer notre façon de travailler et de retrouver les bons réflexes », reconnaît le CPL Galmiche de la 2ecompagnie de combat.

 

Durant cette mise en condition, l’escadron d’éclairage et d’investigation de la 2e brigade blindée EEI 2, une section de combat et une équipe de démineurs du 13e régiment du génie qui armeront, avec le RMT, le GTIA Dio, étaient également présents pour amorcer le travail interarmes avec les compagnies d’infanterie.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 16 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 23 janvier, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 15 effectuées par les avions de chasse. 35 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

De fin décembre au 19 janvier 2014, la force Serval s’est engagée dans la région Sud-Est de Gao, entre Ansongo et Ouatagouna. Baptisée Muscardin, cette opération planifiée a mis en jeu l’ensemble des moyens de la force Serval. Elle s’est concentrée sur les voies de transit susceptibles d’être utilisées par les terroristes. Le dispositif s’articulait autour de l’escadron d’aide à l’engagement du groupement désert, d’une section des forces armées maliennes du bataillon Elou et de son détachement d’appui opérationnel. L’ensemble était appuyé par des moyens aériens et de renseignement. Cette opération n’a pas occasionné de « contact » avec les groupes terroristes armés. Elle a cependant permis de maintenir la pression sur eux et de les assurer de notre présence dans cette zone logistique potentielle. Elle a également permis aux forces armées maliennes de s’approprier le terrain.

 

Parallèlement à la conduite de ces opérations planifiées, les actions d’opportunité se poursuivent de façon permanente. Dans la nuit du 22 au 23 janvier, alors qu’ils étaient engagés au Nord de Tombouctou, des éléments de la force ont conduit une offensive sur un groupe armé terroriste. Au cours de cette action, un militaire français a été blessé. Il a immédiatement été pris en charge au groupement médico-chirurgical de Gao. Son pronostic vital n’est pas engagé. Cette action d’opportunité a permis la neutralisation d’une dizaine de terroristes.

 

Les militaires poursuivent ainsi leurs opération dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Les 19 et 20 janvier, Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a effectué une visite à Bamako dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes. Le 19 janvier, il s’est rendu à l’ambassade de France à Bamako pour inaugurer une stèle en hommage aux 7 soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval. Le lendemain, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force Serval a défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma dans les rues de Bamako. Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration du « Monument aux morts» du camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et par la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération Serval.

Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
L’armée de Terre en République Centrafricaine

Evolution du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) sous-groupement tactique interarmes (SGTIA Panthère) vers la maison suspectée d'abriter de l'armement dans le 1er arrondissement de Bangui, le 8 janvier 2014. Photo : M. Denniel/ECPAD

 

27/01/2014 Armée de Terre

 

Suivez les militaires du 21e régiment d'infanterie de marine (21e RIMa), du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) et du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) à Bangui pendant les opérations de fouille et de désarmement. Une mission dont l'objectif majeur est d'éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

Reportage photos

L’armée de Terre en République Centrafricaine

Un personnel du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) photographie l'armement récupéré dans la maison d'un général de la Séléka lors d'une fouille dans le 1er arrondissement de Bangui, le 12 janvier 2014. Photo : M. Denniel/ECPAD

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

A Bangui, l’élection le 20 janvier par le parlement centrafricain d’un chef d’Etat de transition a été marquée par le maintien d’un calme relatif dans la capitale centrafricaine. La situation dans Bangui reste cependant précaire, avec la poursuite d’actes de pillages ou de violence isolés, sans qu’une réelle logique ressorte de ces actes. La force Sangaris poursuit, aux côtés de la MISCA, des patrouilles fixes et mobiles dans l’ensemble de la ville. Elle s’est interposée à chaque fois qu’elle était présente, permettant l’évacuation par les ONG de blessés. Dans d’autres quartiers, la situation est restée calme et, en journée, la force a pu constater le retour de la population déplacée dans leurs habitations.

 

A compter du 17 janvier, la force Sangaris a décidé de cibler son action avec la MISCA au Nord-Ouest de Bangui, au travers d’une mission de reconnaissance sur l’axe qui relie Bangui à Bossangoa. Il s’agit d’un axe routier majeur, reliant Bangui à la fois à l’Ouest et au Nord du pays. Pour cette mission, elle a engagé un détachement d’une centaine de militaires français, auquel a été associée une section de la MISCA.

 

La situation dans de nombreuses villes et villages de province reste complexe et tendue. Des mouvements de populations ont été observés qui résultent des tensions existantes entre communautés, notamment à Bossembélé et Boali. Ce déploiement a permis de désarmer plusieurs groupes d’individus hostiles, de toute origine, et de mettre fin à des exactions dont était victime la population quelle que soit sa confession ou son appartenance communautaire.

 

Entre la capitale et la ville de Boali, située à une centaine de kilomètres au Nord de Bangui, le détachement a constaté plusieurs exactions passées ou en flagrance. Des soins ont été apportés aux victimes et des tirs ont été nécessaires pour stopper les agressions en cours. La MISCA s’est à chaque fois engagée en bouclage du dispositif. Une vingtaine d’individus a été capturée par Sangaris avant d’être pris en compte par la MISCA. Au moins une dizaine de morts a pu être identifié dans la zone.

 

Le 18 janvier, alors que le détachement poursuivait sa reconnaissance plus au Nord vers Bossembélé, il a pu constater que d’autres exactions avaient été commises. La force a poursuivi son contrôle de zone partout où elle était déployée.

 

Plus au Nord-Ouest de Bossembélé, à Yaloké, les éléments de la force se sont encore interposés entre différents groupes de la population. Des tirs de sommation, ainsi que des tentatives de conciliation ont de nouveau été nécessaires pour mettre un terme aux exactions qui avaient déjà fait plusieurs morts.

 

La présence de la force Sangaris et de la MISCA a permis à la fois d’arrêter des individus, de toute origine, pris en flagrant délit d’exaction, et de les remettre à la MISCA, mais aussi de saisir une grande quantité d’armement moderne et rustique, et de démanteler des barrages illégaux.

 

La force continue d’appuyer les médiations entre les différents acteurs civils et militaires locaux, afin de mettre un terme à ce cycle de vengeances inter-communautaires. Par ailleurs, la force accompagne la montée en puissance de la MISCA. Avec l’arrivée en cours d’un contingent rwandais, les effectifs de la force de l’Union africaine ont déjà atteint 5 000 hommes. Ils devraient poursuivre leur croissance dans les jours à venir.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine, aux côtés des 5000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Update on the Central African Republic - Subcommittee on Security and Defence

27-01-2014 SEDE

 

On 23 January the SEDE subcommittee jointly with the Committee on Foreign Affairs and the Committee on Development exchanged views on the current status of operations in the Central African Republic (CAR) with representatives of France and the EEAS. An exchange was also held on developments in South Sudan.

 

 


Further information
presentation
meeting documents

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Opération Sangaris : patrouille mixte avec la MISCA

22 janv. 2014 FORCESFRANCAISES

 

12 janvier 2014, patrouille mixte dans les rues de Bangui menée par les militaires français de la force Sangaris et les militaires burundais de la MISCA.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Corymbe : signature des accords de défense franco-guinéens

 

21/01/2014 Sources : EMA

 

Du 13 au 15 janvier 2013, dans le cadre de la mission Corymbe, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et l’aviso Commandantl’Herminier, ont effectué une relâche opérationnelle à Conakry, en Guinée.

 

Dans le cadre de la restructuration de l’outil de défense guinéen, ces accords ont pour objectif le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays dans des domaines aussi variés que la formation militaire, le soutien logistique, l’expertise en matière de défense, les opérations de maintien de la paix. Ce partenariat se matérialisera notamment par un appui de coopérants français aux forces guinéennes.

 

A l’issue de la signature des accords et de la conférence de presse, l’équipage du BPC a eu l’honneur de recevoir, à l’occasion d’un déjeuner, le président de la République de Guinée, monsieur Alpha Condé. Très enthousiaste et faisant preuve d’un vif intérêt pour la marine française, le Président a tenu à assister à la passation de commandement du Commandant l’Herminier qui s’est déroulée sur la plage arrière de l’aviso.  Au cours de la cérémonie, le capitaine de vaisseau de Briançon, commandant du Dixmude, a fait reconnaître le capitaine de corvette Brige comme nouveau commandant succédant au capitaine de frégate Molitor.

 

Le lendemain, dans le cadre de la coopération franco-guinéenne, le BPC Dixmude a accueilli, à l’invitation de M. l’ambassadeur de France, une conférence consacrée à l’action de l’Etat en mer (AEM), qui a rassemblé une vingtaine d’ambassadeurs et d’attachés de défense. Il s’agit d’une préoccupation majeure de plus en plus prise en compte par les pays de la zone, où les menaces liées aux trafics, à la piraterie ou au pillage des ressources halieutiques sont réelles. . L’AEM fait l’objet de toute l’attention des autorités de la Guinée-Conakry, qui vient de se doter d’une capacité de réponse nouvelle en la matière. En deux ans, trois patrouilleurs ont été admis au service actif, un sémaphore a été construit sur l’île de Tamara en face de Conakry et une préfecture maritime a été créée, permettant dès 2013 l’interception de contrevenants à la législation sur la pêche. Après une présentation du concept français de l’AEM, l’ensemble des participants a pu échanger de manière constructive et vivante sur le thème de l’élaboration des politiques publiques de la mer et la coordination des moyens étatiques sur le plan national et international, ainsi que sur le projet d’école dédiée à ces questions.

 

Enfin, le 14 janvier, avant l’aube, une cinquantaine de marins volontaires du Dixmude et du Commandant l’Herminier, accompagnés d’une dizaine de membres de l’ambassade de France, ont chargé du matériel destiné à une action civilo-militaire (ACM) sur l’île de Tamara, située à 5 nautiques de Conakry. Grâce au déploiement de deux chalands de transport de matériel (CTM) et de quatre zodiacs, renforcés par un camion de l’armée guinéenne, les marins ont pu rejoindre le village de Fotoba, au nord de l’île. Tout au long de cette journée, différents travaux ont été menés : rénovation d’une l’école et d’un puits, réparations et travaux de soudure divers, affûtage des outils de travail des villageois. Près de 130 consultations médicales ont également été effectuées par les équipes médicales de la Marine. En parallèle, du matériel scolaire, notamment des livres, mais également des vêtements et des jouets, ont été distribués par des professeurs du lycée français de Conakry, le personnel de l’ambassade et les marins.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : signature des accords de défense franco-guinéens
Corymbe : signature des accords de défense franco-guinéens
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Du 13 au 18 janvier 2014, la force Licorne a conduit un détachement d’instruction opérationnel (DIO) au profit de militaires ivoiriens qui seront projetés au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce DIO avait pour objectifs de renforcer les savoir-faire des cadres d’une compagnie ivoirienne bientôt engagé au sein de la MINUSMA au Mali. Les militaires français leur ont rappelé les fondamentaux en matière de formation et d’escorte de convoi, ainsi que les différentes mesures de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED). Un complément de formation sur le contrôle de foule et la défense des emprises leur a par ailleurs été dispensé. Le DIO s’est conclu par un rallye synthèse visant à restituer les enseignements et recevoir les derniers conseils des instructeurs de la force Licorne.

 

Cette formation complémentaire a été conduite par les cadres de l’escadron « Alpha » armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) d’Angoulême, au profit d’une douzaine de cadres d’une compagnie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Cette compagnie, composée de 170 soldats et basée à Bingerville, a été créée pour être projetée au Mali au sein de la MINUSMA. La formation initiale de cette unité (missions de protection, instructions au tir, au contrôle de foule, au sauvetage au combat) avait été effectuée par le mandat 31 de la force Licorne (armé par le 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC) d’Orange).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriensCôte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2014, le lieutenant-colonel Alain Fuchs a pris le commandement de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA) de l’opération Epervier au Tchad. Il succède au lieutenant-colonel Jean-Pierre Turel.

 

La BSVIA de la force Epervier est composée de plus de 300 militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre. Elle a pour mission de soutenir le fonctionnement de la force Epervier pour l’accomplissement de sa mission dans de nombreux domaines : la gestion et mise en œuvre de la plate-forme aéronautique, la protection des emprises, le secours incendie, l’information de la circulation aérienne, la lutte contre le péril aviaire, le service des essences, la maintenance des véhicules terrestres, les approvisionnements techniques, la rénovation et l’entretien de la piste et des parkings aéronautiques, l’escale aérienne militaire, la prévention, la sécurité des emprises.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad : d’une part, apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et, d’autre part, garantir la sécurité des ressortissants français au Tchad. Par ailleurs, tout en assurant ces deux missions, les éléments stationnés à N’Djamena participent directement aux opérations Serval au Mali et Sangaris en Centrafrique.

Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force EpervierTchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier
Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Sangaris : un C130 belge en appui des forces françaises en Centrafrique

 

22/01/2014 Sources : EMA

 

Le 21 janvier 2014, un avion militaire C130 Hercules belge a atterri à Bangui, marquant la reprise des missions de soutien logistique effectuées par des pays européens au profit de la force Sangaris. Au cours du mois de décembre 2013, le Royaume-Uni avait déjà envoyé un avion C17 pour réaliser des missions identiques.

 

C’est le général Franscico Soriano, commandant de la force Sangaris qui a accueilli l’équipage de cet avion de transport belge sur le tarmac de l’aéroport de M’Poko.

 

Pour la durée de cette mission de soutien à la force Sangaris, l’avion et son équipage sont stationné à Libreville au Gabon.

 

Le détachement, composé d’une trentaine de militaires dont trois pilotes, assurera essentiellement des missions de transport de fret entre Libreville et Bangui.

 

Ce premier vol a permis d’acheminer du matériel pour le service des essences, des pièces de rechange pour le détachement aérien, de la nourriture et des médicaments. Ce soutien est prévu jusqu’à la fin du mois de mars.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine, aux côtés des 4400 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : un C130 belge en appui des forces françaises en Centrafrique
Sangaris : un C130 belge en appui des forces françaises en Centrafrique
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 08:45
FFDj : DIO « TP » au profit de l’armée djiboutienne

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 23 janvier 2014, les FFDj ont réalisé une action d’assistance militaire opérationnelle (AMO) au travers d’un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Tireur de précision » (TP) sur le camp djiboutien de Myriama.

 

Les FFDj participent à la formation de bataillons de l’armée djiboutienne dans le cadre de leur mise en condition opérationnelle avant projection en Somalie. Dans ce cadre, 15 stagiaires du 2e bataillon « Hiil » des forces armées djiboutiennes ont suivi 2 semaines de formation TP sur le champ de tir de Maryam Koron.

 

Le programme était très complet, alternant des cours théoriques et pratiques de topographie, camouflage, infiltration/exfiltration, armement, ISTC et 4 jours entiers exclusivement consacrés au tir avec le fusil DRAGUNOV en dotation dans l’armée djiboutienne.

 

Ce DIO TP venait en complément des formations militaires réalisées en juin et septembre 2013 axées sur les actes réflexe du combattant, utilisation du matériel et de l’armement, secourisme au combat.

 

Cette formation opérationnelle a été effectuée à la demande des autorités djiboutiennes, dans le cadre du traité de coopération en matière de défense signés en décembre 2011 entre la France et la république de Djibouti.

FFDj : DIO « TP » au profit de l’armée djiboutienne
FFDj : DIO « TP » au profit de l’armée djiboutienne
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 08:45
Gabon : stage d’aguerrissement pour l’armée gabonaise

 

 

21/01/2014 Sources : EMA

 

Du 1er au 6 janvier 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit un stage d’aguerrissement en forêt au profit de militaires gabonais.

 

Après un rappel des fondamentaux sur la topographie, une soixantaine de militaires gabonais répartis en 2 sections, ont approfondi leurs savoir-faire dans différents domaines (topographie, embuscade, gestion d’un blessé, fouille d’un prisonnier, bivouac tactique), en vue de leur prochain engagement opérationnel dans la forêt de Minkebe. 

 

Depuis plusieurs années, le gouvernement gabonais lutte activement contre l’orpaillage clandestin et le braconnage qui se développe dans cette forêt située au Nord-Est du pays. Dans ce cadre et depuis 2013, à la demande des autorités gabonaises, un stage  « Minkebe » est organisé par les militaires du centre d’aguerrissement outre-mer et étranger (CAOME) des FFG.

 

Avec 940 militaires déployés au Gabon, les FFG constituent l’une des cinq bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique, avec celles stationnées à Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre, projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Actuellement, l’état-major de la force Sangaris est constitué d’éléments de l’état-major des FFG. Enfin, conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises.

Gabon : stage d’aguerrissement pour l’armée gabonaise
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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 12:45
Les Etats-Unis et la France cherchent à renforcer leur partenariat de défense et de sécurité

 

25 jan 2014 - Xinhua

 

Jean-Yves-Le-DrianxLe secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a rencontré vendredi à Washington son homologue français Jean-Yves Le Drian, s’engageant à renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense entre les deux pays.

 

« Nous avons renforcé le partenariat de sécurité profond et durable entre la France et les Etats-Unis », a indiqué M. Hagel au Pentagone lors d’une conférence de presse avec M. Le Drian.

 

« La France est le plus ancien allié des Etats-Unis. Notre partenariat de défense continue à être de grande importance. Il est important à la fois pour l’Europe et le monde », a-t-il noté.

 

M. Hagel a annoncé en début de semaine que les deux pays ont signé un accord sur la connaissance des conditions spatiales. « Cela renforcera le partage d’informations entre nos deux pays dans ce domaine critique », a-t-il ajouté.

 

Ces dernières années, les troupes françaises et américaines ont servi côte à côte dans le monde entier, de l’Afrique à l’Afghanistan, a souligné le secrétaire américain à la Défense.

 

« Une des priorités d’aujourd’hui a été notre coopération continue et le soutien de nos efforts internationaux en Afrique, dont les contributions françaises importantes au Mali et en République centrafricaine », a déclaré M. Hagel.

 

Le ministre français de la Défense s’est dit d’accord sur le besoin de poursuivre la coopération dans le dialogue sur l’Afrique, ajoutant que lui et M. Hagel ont convenu de créer un groupe de haut niveau pour discuter de leurs analyses et initiatives communes en Afrique.

 

M. Le Drian a aussi expliqué le nouveau positionnement des forces françaises en Afrique afin de mieux identifier et cibler les terroristes dans diverses régions, de la Mauritanie à la Corne de l’Afrique.

 

Pendant ce temps, le ministre français a indiqué que le voyage avait également pour but de préparer la prochaine visite du président français François Hollande.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 16:45
photo Armée de l'air

photo Armée de l'air

 

22.01.2014 lemag.ma

 

Le Harfang, un drone de fabrication euro-israélienne, conçu spécialement pour l'armée de l'air française, serait acheté en trois unités, par les Forces Royales Air du Maroc.

Les trois UAV équipaient l‘armée de l’air française. Celle-ci, après avoir acheté de nouveaux drone de type Reaper, auraient transféré ces Harfang aux FRA, dans le cadre d’une vente en deuxième main.

Selon le site spécialisé defense-update, citant le quotidien israélien Ma’ariv, les autorités israéliennes auraient accordé leur feu vert pour cette transaction, vu que le constructeur aéronautique étatique israélien IAI (Israel Aerospace Industries), contribue dans le cadre d’une Joint-venture, avec le géant européen EADS, à la fabrication du drone Harfang.

Le Harfang est un drone de reconnaissance / surveillance, dotés de moyens et senseurs électroniques et optroniques de grande qualité ; il a largement et efficacement, été utilisé par l’armée de l’air française au Mali en 2013.

Selon defense-update, le Maroc, en se dotant de ce moyen technologique de haut niveau, s’impose comme un véritable bastion nord africain de la lute contre-terroristes et contre les milices armées dans la région comme le Polisario.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 13:45
L’Afrique de la défense en question

22.01.2013 affaires-strategiques.info

 

Alors qu’en Europe, la question d’une défense commune semble empêtrée dans des considérations purement politiques, le continent européen étant libre de tout conflit à l’heure actuelle, l’Union africaine (UA) fait face à des défis plus pratiques dus à la multiplication des crises dans la région.

 

Dans une note d’analyse, le chercheur du GRIP, Michel Luntumbue, met en lumière les difficultés rencontrées par l’Union africaine dans ce domaine depuis sa création en 2002. Ainsi, bien que cette organisation régionale ait affiché sa volonté d’assumer davantage de responsabilités en matière de prévention, de résolution des conflits et de maintien de la paix, les crises qui ont marqué la dernière décennie ont montré les limites de cet engagement et suscité des doutes quant à la capacité de l’UA à y répondre sans soutien extérieur. Aussi, M Luntumbue considère qu’il est nécessaire de remettre en perspective les défis liés à l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurités (APSA selon l’acronyme anglais). Celle-ci est chapeautée par le Conseil de paix et de sécurité (CPS), un organisme calqué sur le Conseil de sécurité de l’ONU et qui jouit de larges pouvoirs en matière de prévention, de gestion et de règlement des conflits.
 

Pour répondre aux crises touchant la région, le CPS s’est doté en 2004 d’une Force africaine en attente (FAA) devant compter à l’échéance 2015 de 25.000 à 32.000 hommes et déployée selon un principe régional. Ainsi, la FAA est divisée en cinq brigades correspondant aux cinq régions économiques du continent à savoir l’Afrique australe, centrale, de l’Est, du Nord et de l’Ouest. Dans l’optique de l’opérationnalisation de la FAA, le CPS a établi une feuille de route définissant un plan de mise en place assorti d’exercices stratégiques, tactiques et opérationnels ainsi que des délais indicatifs. Or, comme le note M Luntumbue, fin 2013, seules deux des cinq brigades régionales étaient en passe de devenir opérationnelles, en raison de multiples écueils politiques et matériels, rendant hypothétique l’opérationnalisation de la FAA en 2015. Aussi, la crise malienne, qui a clairement montré l’incapacité de l’UA à gérer ce type de crises sans aide extérieure, a poussé l’organisation panafricaine à réfléchir à un moyen d’africaniser les réponses sécuritaires, d’où la création, annoncée en avril 2013, de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC).
 

Composée de 1.500 hommes et déployable en dix jours, la CARIC est conçue comme un mécanisme transitoire en attendant l’opérationnalisation de la FAA et est, à la différence de cette dernière qui intègre des fonctions policières et civiles, un dispositif exclusivement militaire. Cependant, avant même sa mise en œuvre, ce dispositif a fait l’objet de critiques et de réserves, notamment quant à la capacité des pays de l’UA à se mettre d’accord sur son financement ou encore sur les déploiements futurs de la CARIC. Aussi, même si les exemples de la MONUSCO et l’AMISOM ont montré au contraire que l’UA pouvait s’entendre pour réagir, les difficultés liées à l’émergence d’un consensus et à la répartition des dépenses restent le principal frein au succès de l’APSA. Néanmoins, si les dernières avancées témoignent de la volonté de l’UA de créer de réels mécanismes visant à répondre aux conflits africains, M Luntumbue considère que l’organisation panafricaine devrait également s’atteler à trouver des moyens de prévenir ces crises en investissant en amont, via, par exemple, le développement économique ou encore la mise en place d’institutions politiques légitimes.
 

Source : GRIP

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 12:45
photo EMA

photo EMA

 

MOSCOU, 21 janvier – RIA Novosti

 

A l’unanimité, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont donné hier leur feu vert à une mission européenne en République centrafricaine qui pourrait impliquer jusqu'à 1 000 casques bleus, écrit mardi 21 janvier le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Bruxelles souligne qu’il s'agit de la première opération terrestre de l'Union européenne depuis six ans. Les détails du plan, qui ont filtré dans la presse, évoquent également le projet d'envoyer au Mali un contingent franco-allemand d'une centaine de soldats, selon certaines sources.

 

Le conflit interconfessionnel entre chrétiens et musulmans en Centrafrique dégénère aujourd’hui en génocide et a déjà engendré près d'un million de réfugiés. Plus de mille personnes ont été tuées le moins dernier seulement dans la capitale, Bangui. Les réfugiés évoquent d'horribles cruautés et racontent que les gens sont égorgés comme des animaux. "La crise a tous les aspects que nous avons déjà vus au Rwanda et en Bosnie. Les éléments sont réunis pour un génocide.

 

Il n’y a pas de doute", a déclaré jeudi John Ging, directeur des opérations de l’Office des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). La France n'est pas à même de rétablir la sécurité à elle seule : l'ambassadeur français à l'Onu Gérard Araud a reconnu que de toute évidence, Paris avait sous-estimé l'importance du conflit interethnique. C'est pourquoi les Français ont demandé de l'aide à d'autres pays européens.

 

Pour l'instant il ne s'agit que d'une ligne politique commune de l'UE en Centrafrique.

 

Une planification militaire minutieuse et l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies sont encore nécessaires pour envoyer une mission de 300 à 500 casques bleus. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie ont préalablement refusé de participer à cette opération. L'Estonie a confirmé qu'elle mettrait à disposition 55 hommes. La Suède, la Finlande, la Belgique, la Lituanie, la Slovénie et la Pologne ont fait part de leur intérêt pour rejoindre le contingent.

 

Selon les diplomates, les casques bleus seront projetés en Centrafrique à partir de fin février.

 

La mission militaire européenne, sous le commandement de la France, durera entre 4 et 6 mois puis le contrôle sera transmis à l'Union africaine (UA).

 

Il est prévu de déployer le contingent européen autour de Bangui pour protéger les habitants de la capitale et l'aéroport. L'UE et l'UA agissent en collaboration avec les Etats-Unis, qui transfèrent actuellement les troupes rwandaises en Centrafrique - deux avions de transport C-17 ont déplacé jeudi 70 soldats de Kigali à Bangui où ils seront 800 en tout. Deux avions pour le transport de troupes et deux ravitailleurs ont été proposés à Bangui par Berlin. Il s'agit de la première opération terrestre d'envergure de l'UE depuis six ans et l'envoi de troupes au Tchad et en Centrafrique, dans le cadre du conflit du Darfour en 2008. Une autre mission militaire de l'UE au Mali, d'un autre ordre, a pour objectif de former l'armée locale.

 

D'après les revues Süddeutsche Zeitung et Spiegel, c'est la brigade franco-allemande (BFA) créée en 1989 qui participera à l'opération au Mali, selon des sources militaires allemandes. D'après le quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace, le général Mark Rudkiewicz, commandant de la BFA, a déclaré qu'une centaine de soldats de la brigade seraient envoyés à Bamako en mars. Rappelons que Berlin fait partie de la mission de l'Onu pour le maintien de la paix au Mali et de la mission de formation de l'UE, qui sera rejointe par les soldats de la BFA, selon le général Rudkiewicz.

 

L'information officielle est attendue le 19 février à l'issue du conseil bilatéral pour la défense à Paris. Pour la presse française, la volonté de Berlin d’aider plus activement Paris au Sahel signe une nouvelle ère de la coopération franco-allemande, que le président François Hollande a une nouvelle fois promis de développer lors d'une conférence de presse le 14 janvier.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
Map of Islamic terror groups in Africa, UN, BBC Aug 22 2013

Map of Islamic terror groups in Africa, UN, BBC Aug 22 2013

 

 

18 janvier 2014 Jacques Lebasnier, envoyé spécial, Benghazi (Libye) - Le Journal du Dimanche

 

EXCLUSIF - L'organisation Ansar al-Charia a réussi à créer dans la région de Derna, sur la côte libyenne, une zone de rassemblement pour tous les mouvements djihadistes d'Afrique du Nord

 

Il n'est pas si facile de se défaire du goût du sang. Pour s'en convaincre, il suffit de lire la gourmandise sur le visage de Khalil Aboubakar quand il propose de regarder des photos sur son ordinateur. L'ancien rebelle libyen de 40 ans, qui tua beaucoup pendant la révolution, ouvre un fichier et en fait défiler le contenu : des clichés épouvantables de têtes coupées déposées dans des sacs plastique ou brandies par des bourreaux cagoulés. Les photos rappellent l'horreur du conflit en Syrie. Khalil Aboubakar le jure : c'est pourtant bien à Derna, sa ville natale de l'est libyen, qu'elles ont été prises. "Lui, c'est un flic", explique-t-il en montrant l'une d'elles. "Ce jour-là de 2012, cinq ont été décapités." Les coupables? "Ansar al-Charia", lâche Khalil Aboubakar. "Ils ne veulent pas voir des policiers ou des militaires sur leur territoire."

 

Pour en parler, l'homme a accepté de nous rencontrer hors de Libye, mais a exigé de changer son nom. "Sinon, je suis mort et ma famille avec", jure-t-il. Pour lui, Ansar al-Charia représente le visage du mal à Derna. "Tout le monde les déteste mais ce sont eux les maîtres." Cette organisation salafiste djihadiste a vu le jour en Libye pendant la révolution. Aujourd'hui composée d'anciens rebelles, elle prospère sur le chaos qui règne en Libye. Le pays, qui va bientôt fêter les trois ans du soulèvement contre Mouammar Kadhafi, part en effet chaque jour un peu plus en lambeaux : le gouvernement est totalement impuissant face aux centaines de milices qui existent encore.

 

Différentes branches du mouvement se sont ainsi implantées à Syrte, l'ancien bastion de Kadhafi, mais aussi à Benghazi, la capitale de l'Est. Mais c'est bien à Derna, traditionnel fief des islamistes libyens, qu'elle a établi sa base. À sa tête, Soufiane Ben Qoumou, que l'on présente aussi comme l'émir d'Al-Qaida dans l'est libyen. La nébuleuse terroriste dispose néanmoins d'un autre représentant à Derna : Abd al-Baset Azzouz, spécialement envoyé en Libye par le leader d'Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri, pour y bâtir un réseau.

 

À "l'extrême de l'extrême"

 

Khalil Aboubakar connaît bien tous ces djihadistes. Pendant la révolution, il a fait partie de la brigade des Martyrs du 17-Février puis de celle d'Abou Salim, dont certains membres composent aujourd'hui Ansar al-Charia. L'ancien combattant a d'ailleurs conservé des liens avec les djihadistes et avoue avoir "du respect" pour leur drapeau noir frappé des paroles du prophète. "Mais Ben Qoumou et ses proches ont perverti le message", regrette-t-il. "S'ils n'éliminaient que des policiers, des juges, des politiques, ça irait. Mais ils tuent des innocents." Une violence confirmée par Noman Benotman, un repenti du Groupe islamique combattant en Libye (GICL) aujourd'hui président du think tank Quilliam Foundation à Londres. Il qualifie la nouvelle génération de djihadistes libyens "d'extrême de l'extrême". "Ils ne sont pas vraiment éduqués" poursuit-il. "Leur modèle, c'est al-Zarkaoui (chef d'Al-Qaida en Irak jusqu'en 2006)."

 

De quoi faire régner la terreur. La peur est devenue une maladie contagieuse à Derna, où les noms d'Ansar al-Charia et d'Al-Qaida se prononcent à voix basse. Malgré tout, en novembre dernier, la population, excédée par les exactions, a osé se soulever contre Ansar al-Charia. Comme à Benghazi, les radicaux ont dû quitter la ville. Ils ne sont pas allés très loin. Dans la Montagne verte qui, sous Kadhafi, servait déjà de maquis aux islamistes. Mais aussi aux abords immédiats de la localité. "On ne sait jamais où ils sont et tout d'un coup, ils apparaissent. Ce sont des fantômes", résume Hamza, un local, aujourd'hui réfugié à Londres.

 

Le secret est l'une des forces de l'organisation. Le nombre de ses combattants reste un mystère. Son organigramme semble lui aussi mouvant. Au sommet, il y a bien Soufiane Ben Qoumou. Cet homme chétif de 54 ans n'est autre que l'ancien chauffeur de Ben Laden au Soudan. Il a combattu en Afghanistan où il fut arrêté par les Américains en 2001. Après six ans de détention à Guantánamo, il est transféré en Libye où il est jeté en prison. Il est libéré par le régime en 2010 et crée sa propre milice en 2011. Un membre de sa garde rapprochée affirme qu'il a reçu alors la visite de Qataris et des livraisons d'armes de Saoudiens.

 

"Main dans la main" avec Al-Qaida

 

Aujourd'hui, Ben Qoumou, époux de deux femmes, résiderait au nord de Derna dans une maison située sur le front de mer. Il ne se déplace jamais sans de très jeunes gardes du corps, "très bien payés et prêts à mourir pour lui", change souvent de véhicule, modifie tous les jours son planning. Autour de lui gravitent des chefs de katibas puissantes, quelques riches commerçants qui financent l'organisation. Officiellement, Ansar al-Charia n'a pas de lien avec Al-Qaida mais selon Khalil Aboubakar, "ils travaillent main dans la main". Outre l'imposition de la charia et le refus de la démocratie, le départ des Occidentaux de Libye semble être un préalable. Washington affirme qu'Ansar al-Charia est directement impliquée dans l'attaque du consulat américain de Benghazi, le 11 septembre 2012, où l'ambassadeur Christopher Stevens trouva la mort. Il y a huit jours, le Département d'État a placé l'organisation sur la liste des organisations terroristes.

 

"Mais ce qu'ils veulent vraiment va au-delà", assure Khalil Aboubakar. "C'est l'établissement d'un califat sur toute l'Afrique du Nord et jusqu'en Andalousie". "Ils ont un agenda caché déconnecté de la vie politique libyenne", abonde un ministre influent d'un pays frontalier, inquiet de la montée en puissance du mouvement.

 

L'organisation s'inscrit donc dans une stratégie régionale, voire internationale. Elle accueille sur son sol les Tunisiens du mouvement, bien sûr. Mais aussi, des djihadistes algériens ou somaliens. Chaque mois, elle envoie aussi des dizaines de militants combattre en Syrie aux côtés du Front al-Nosra, affilié à Al-Qaida. Les combattants d'Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique) se sont aussi repliés en Libye et notamment à Derna après l'intervention française au Mali. "Avant cela, Ben Qoumou avait livré des armes au Mali", assure Khalil Aboubakar. "À ma connaissance, sept convois sont partis de Derna juste après l'arrivée des Français."

 

"Des roquettes de 8 mètres de long"

 

Établir une zone refuge pour les groupes radicaux régionaux. Tel serait, à court terme, le but d'Ansar al-Charia et d'Al-Qaida en Libye. "Les assassinats systématiques des représentants de l'État participent à cet objectif", estime le ministre. "Ils veulent conserver une zone où ils peuvent agir à leur guise." Ce dernier estime d'ailleurs que les deux organisations ne sont pas encore passées à une phase opérationnelle. "Ils sont encore dans une période de recrutement et d'entraînement." Malgré le survol de Derna par des drones américains, plusieurs sources locales confirment l'existence d'au moins quatre camps de formation aux abords de la ville.

 

"Dans l'un, j'y ai vu au moins 300 hommes qui s'entraînaient à tirer, se battre, courir", raconte un témoin. Les deux groupes disposent aussi d'entrepôts d'armes, issues de l'arsenal kadhafiste. Un bâtiment proche du centre, près de l'hôtel Pearl, appartiendrait à Ansar al-Charia. "J'y ai vu des roquettes énormes, de près de 8 mètres de long", explique un habitant encore éberlué. Un membre du premier cercle de Ben Qoumou, affirme que depuis quelques semaines, cela s'agite à Derna. "Une action pourrait avoir lieu prochainement. Peut-être pour février et l'anniversaire de la révolution."

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
La bataille d'Abidjan et la capture de Laurent Gbagbo: quel rôle ont joué les Français?

 

20 janvier 2014 Par Christophe Boisbouvier - RFI

La bataille d'Abidjan et le jour où Laurent Gbagbo a été capturé, c'était il y a trois ans, le 11 avril 2011. Quel rôle précis ont joué les militaires français ? Jusqu'où sont-ils allés ? Jean-Christophe Notin a recueilli les témoignages de nombreux militaires français de l'opération Licorne. Aujourd'hui, il publie aux éditions du Rocher l'ouvrage Le Crocodile et le scorpion. Il répond aux questions de RFI.

 

RFI : Dans la bataille d’Abidjan, tout le monde se souvient des combats de la dernière semaine. Mais vous nous dites que le premier bras de fer, c’est dès le mois de janvier pour le carburant. Et ça commence à la sortie d’Abidjan sur l’autoroute du Nord...

 

Jean-Christophe Notin : Oui, puisque Gbagbo voulant éviter l’affrontement en direct avec les Français a choisi la manière détournée d’instaurer un blocus en fermant à la fois le port et l’aéroport. Donc, évidemment, la force française Licorne, basée à Port-Bouet dans Abidjan, aurait pu se retrouver rapidement à court de carburant. Elle a été obligée de constituer des convois très lourds avec des dizaines de blindés, de véhicules accompagnés d’hélicoptères qui devaient gagner Bouaké, la zone à peu près sûre où on pouvait instaurer un pont aérien. Donc, ces convois passaient par la sortie - ce qu’on appelle le corridor nord à Abidjan - où les forces pro-Gbagbo, elles, avaient instauré un barrage.

 

Et finalement, les convois français ont pu forcer les barrages sur l’autoroute du Nord.

Oui, parce que les Français ont une très grande expertise de ce genre d’événements grâce à la gendarmerie nationale. Les gendarmes mobiles qui sont équipés de blindés, eux-mêmes équipés de lames pouvant pousser les éventuels véhicules au milieu. Ça s’est relativement bien passé à chaque fois, mais on n’est pas passé loin, à plusieurs reprises, d’incidents assez graves.

 

→ A (RE) LIRE : Les événements des 11 et 12 avril en Côte d'Ivoire, minute par minute

 

A partir de février, le camp de Laurent Gbagbo perd des positions dans la ville, notamment à cause de ce commando invisible qui tend des guets-apens dans le quartier Abobo. Est-ce qu’on sait aujourd’hui qui était derrière ce commando invisible ?

Il y a eu beaucoup de fantasmes et de rumeurs sur le sujet. Maintenant que l’on dispose de l’analyse des services de renseignements auxquels j’ai pu avoir accès, on sait que c’était le légendaire « IB » [ Ibrahim Coulibaly, ndlr] qui avait participé à toutes les révoltes depuis une dizaine d’années, qui avait réussi à fédérer grosso modo une centaine de partisans qui ont mené des opérations coups de poing contre les forces de sécurité.

 

En mars, c’est le bombardement d’un marché d’Abobo, puis le vote du Conseil de sécurité en faveur de frappes anti-Gagbo. Le 4 avril, les frappes des hélicoptères de Licorne et de l’Onuci [opération de maintien de la paix de l'ONU en Côte d'Ivoire] commencent, mais le camp Gbagbo résiste farouchement et vous dites que les pilotes d’hélicoptère sont alors pris du « syndrome du faucon noir » ?

Oui, avec un guetteur s’installant sur un toit et tirant au lance-roquettes sur l'hélicoptère. C’est exactement ce qui s’est passé à Mogadiscio en 1993, « La chute du faucon noir » [bataille de Mogadiscio appelée ainsi, ndlr]. Ça aurait été une scène évidemment terrible et qui aurait contrebattu l’effet politique qu’on voulait pour l’opération.

 

→ A (RE) LIRE : L'étrange bataille d'Abidjan  et  Crise ivoirienne: chronologie des événements du 8 au 10 avril
 

Dans la nuit du 8 au 9 avril, il faut exfiltrer un diplomate britannique de sa résidence de Cocody tout près de celle de Laurent Gbagbo. Quatre hélicoptères français sont engagés. Et vous dites qu’à ce moment-là, les militaires français sont passés tout près de la catastrophe ?

Oui, une opération qui était encore inconnue à ce jour et que je révèle donc grâce à mes sources au sein des forces spéciales. C’est une opération impliquant une cinquantaine de forces spéciales, plusieurs hélicoptères et qui a donc failli très mal tourner : les forces spéciales se sont retrouvées quasiment bloquées contre un mur comme pour un peloton d’exécution. L’affrontement a duré plusieurs heures, les Français ont failli enregistrer plusieurs pertes au sol, mais également en l’air. Les hélicoptères ont été impactés.

 

Ce qu’on apprend dans votre livre, c’est que lors d’un redécollage d’urgence, un hélicoptère tape un lampadaire et il est sur le point de se crasher.

Oui, pour récupérer les hommes au sol, les pilotes ont pris des risques considérables. Ils ont tapé ces lampadaires. Ils les ont d’ailleurs sciés. Evidemment ça n’arrange pas trop la conduite d’un hélicoptère et ça aurait vraiment pu tourner au drame absolu.

 

Les Français comme les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) pro-Ouattara à ce moment-là sont surpris par la capacité de résistance du dernier carré de Laurent Gbagbo. Est-ce qu’il n’y avait que des soldats ivoiriens dans ce dernier carré ?

Non. Déjà le dernier carré est constitué des meilleures troupes de Gbagbo : les Cecos [Centre de commandement spécial], la Garde républicaine. Mais il y avait également beaucoup de mercenaires libériens et quelques Angolais qui étaient vraiment très motivés et par l’argent et par différentes substances que les Français ont pu retrouver sur place.

 

Des substances de quelle nature ?

De la drogue.

 

On arrive à la journée décisive du 11 avril : comme les FRCI du camp Ouattara n’arrivent pas à approcher la résidence Gbagbo, c’est une colonne de blindés français qui fait la percée. Il est 11H45. Il y a cette phrase inoubliable - c’est dans votre livre - d’un officier français de la base opérationnelle de Port-Bouet au capitaine qui commande le premier blindé de la colonne : « Balance-moi ton putain d’obus dans le portail de cette baraque ! » 

Oui, c’est là où on voit une certaine exaspération à Paris qui veut absolument conclure ce jour-là. Donc les blindés français ont montré la voie de Gbagbo, les FRCI ne suivent pas. Donc le commandement français estime qu’il faut en plus pratiquer des ouvertures dans les murs pour être sûr que les FRCI rentrent, d’où ce fameux lieutenant-colonel qui donne l’ordre de « bréchage ».

 

Le « bréchage », en termes pudiques, c’est la frappe sur le portail de la résidence de Laurent Gbagbo.

Le portail et les murs.

 

Et derrière le portail, il y avait un anti-char ?

Oui, ça a été la grosse découverte. Une arme anti-aérienne qui n’était pas prévue et qui aurait pu tirer sur les assaillants s'il n’avait été détruit par le blindé français.

 

Qui a tiré un deuxième coup…

Oui.

 

Et alors, la question évidemment que tout le monde se pose : est-ce qu’après ce « bréchage », les Français ont participé à l’assaut de la résidence elle-même ?

Non, là c’est vraiment la limite absolue qui a été donnée par le sommet de l’Etat : ne pas entrer dans la résidence de Gbagbo. Ça se comprend également, la bataille est terminée. Il n’y a pas besoin d’engager des vies humaines françaises, risquer des vies alors que, de toute façon, Gbagbo est coincé.

 

Qu’est-ce que vous prouve que les Français n’ont pas participé à l’assaut final ?

C'est d'après les témoignages que j’ai recueillis au sein de la résidence française, qui était juste à côté des troupes qui étaient engagées. J’ai rencontré ceux qui, vraiment, non seulement ont détruit le mur, qui étaient en survol de la résidence, ça m’étonnerait quand même qu’avec une telle conjonction de témoignages on n’aboutisse pas à la vérité.

 

Laurent et Simone Gbagbo sont donc capturés, mais ce que vous dites, c’est qu’une fois l’assaut terminé, les Français vont rendre visite à cette fameuse résidence.

C’est une des surprises de ce livre. En soirée, quelques éléments français de différents services - DGSE, GIGN et l’ambassadeur également - se sont rendus sur place. Le but étant de vérifier le contenu des papiers de Laurent Gbagbo.

 

Et de ne pas seulement les regarder…

On imagine qu’il y a eu certaines saisies.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
Opération européenne en Centrafrique: "Une volonté de soutenir l'effort français"

 

20/01/2014 par Pauline Hofmann lexpress.fr

 

Les Etats européens ont donné leur accord à l'unanimité pour venir en soutien de la France en Centrafrique. L'eurodéputé Arnaud Danjean souligne que chaque pays européen doit encore définir exactement dans quelle mesure.

 

Cela faisait plusieurs semaines que François Hollande réclamait ce soutien. Il l'a enfin obtenu. Les ministres européens des Affaires étrangères se sont prononcés pour une intervention en Centrafrique ce lundi.  

Les partenaires européens enverront donc un soutien logistique et humain à la France, près de deux mois après le début de l'opération Sangaris. Mais au-delà de la volonté idéologique, tout reste à définir, selon l'eurodéputé Arnaud Danjean, président de la sous-commission de défense au Parlement européen. 

 

Les Vingt-Huit ont donné leur accord à l'unanimité pour une intervention européenne en Centrafrique. Cette assentiment général est-il étonnant?

Toute opération engagée au titre de la politique de sécurité et de défense commune doit obtenir l'unanimité. Tout le monde doit donner son feu vert même si tout le monde ne participe pas à l'opération. Et c'est d'ailleurs ce qui posait problème auparavant. Les plupart des Etats européens étaient favorables à un soutien européen à l'intervention française, mais les Britanniques s'y opposaient. 

 

Pourquoi les Britanniques ont-ils changé d'avis?

Le blocage britannique n'est pas un blocage dur sur ce cas précis. Ils sont historiquement toujours réticents à l'engagement d'une mission de la politique de sécurité et de défense commune européenne. Il s'agit d'une position idéologique. Les Britanniques préfèrent les missions de format ad hoc, que les Etats qui le souhaitent s'engagent. Dès qu'il faut l'unanimité, cela engage la position diplomatique de l'Europe. 

 

Des soldats européens seront donc envoyés en Centrafrique...

A chaque fois qu'une mission militaire européenne se déploie, il est important de rappeler que chaque pays décide des soldats qu'il implique dans l'opération. Ce sont bien des contingents nationaux qui seront déployés et non pas une armée européenne, qui n'existe pas. 

Nous sommes pour l'instant dans une phase délicate. Un accord politique a été trouvé mais le plus dur reste à faire. Les Vingt-Huit doivent faire un tour de table, que l'on appelle une "génération de force", lors duquel chacun des pays doit annoncer sa contribution réelle. Et pour l'instant, ils sont peu nombreux à avoir répondu présent. 

 

Cet accord européen est-il une marque de soutien à l'intervention française qui se déroule en Centrafrique depuis bientôt deux mois?

Il s'agit bien sûr de l'expression d'une solidarité vis-à-vis de l'action française. Cet accord, demandé par la France depuis le début, témoigne d'une volonté de soutenir l'effort français. Cette position est bienvenue, bien que tardive, mais le plus dur reste à faire. Il faut traduire cela dans les actes. On parle de 300 à 500 soldats européens en plus sur le terrain centrafricain, mais il reste à les trouver rapidement. Or, on assiste là à un réel challenge. Jusqu'à présent, les missions européennes arrivaient à se déployer dans un délai de 3 à 4 mois, plutôt que dans le mois, comme le demanderait le conflit en Centrafrique.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
L'UE enverra des troupes en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Jean-Jacques Mevel Correspondant à Bruxelles – LeFigaro.fr

 

L'Europe s'est engagée lundi à déployer à Bangui au moins 500 militaires, qui ne sont pas attendus avant fin février.

 

L'UE a donné lundi son feu vert à l'envoi en Centrafrique d'un demi-millier d'hommes en armes, afin de soulager à Bangui les 1600 Français de l'opération «Sangaris». Mais l'Europe reste à la peine pour convaincre que ce déploiement limité à six mois pourra faire une différence sur le terrain militaire.

À huis clos, Laurent Fabius et ses vingt-sept collègues européens ont validé à l'unanimité le «concept de gestion de crise» établi par Bruxelles. C'est un mandat politique. Il doit encore être accepté par le Conseil de sécurité de l'ONU. Et surtout décliné en vrai plan d'opération, avec une chaîne de commandement propre, un périmètre géographique précis, des effectifs affectés et des règles d'ouverture de feu. L'état-major de l'UE pourrait envoyer une équipe d'évaluation d'ici à dix jours. Mais le premier déploiement de troupe n'est pas attendu avant la fin février.

 

Le premier déploiement militaire de l'UE depuis 2008

Sur le papier, c'est un succès politique pour François Hollande, un mois tout juste après qu'il a appelé ses partenaires à la rescousse lors d'un sommet européen. C'est le premier déploiement militaire terrestre de l'UE depuis la crise tchadienne, en 2008. «L'UE ne s'engage pas souvent et c'est en soi très positif», affirme le chef de la diplomatie française. Carl Bildt, son collègue suédois, ajoute: «Il faut agir maintenant parce que les conséquences humanitaires sont terribles lorsque l'Afrique voit un État comme la RCA s'effondrer.» Beaucoup d'Européens ont dû surmonter une réticence instinctive.

Le plan esquissé répond aussi au souhait de l'état-major français. D'après Laurent Fabius, il s'agit de déployer quelque 500 hommes à Bangui, dans ou à proximité de l'aéroport où s'entassent près de 100.000 réfugiés. La seconde mission pourrait être de «muscler» l'état-major de la Misca, la force africaine qui prendra la relève des contingents européens à l'été, si tout va bien. L'appoint de l'UE doit décharger les troupes françaises de leur mission de sécurité dans la capitale et leur permettre de s'engager plus avant dans le pays. Il protégerait aussi l'écoulement d'une aide humanitaire que l'Europe, l'ONU, les ONG et les capitales ont portée à 365 millions d'euros pour 2014. Hors de ces deux pistes, l'horizon de la nouvelle mission Eufor/RCA-Bangui est des plus floues, à commencer par la liste des pays de l'UE qui apporteront des troupes. Bruxelles a fixé la barre assez bas, et nul doute qu'elle sera atteinte, voire dépassée. L'Estonie, le plus petit des États baltes, s'est formellement engagée à hauteur de 55 hommes dont une quarantaine de combattants. La Pologne et la Belgique, qui attendaient la décision des Vingt-Huit, devraient suivre dans les jours qui viennent. La Finlande, la Lituanie et la Suède y réfléchissent, mais elles tardent à s'enrôler.

Cette liste putative laisse de côté la plupart des armées qui comptent en Europe. L'Italie et l'Espagne sont absentes. Le Royaume-Uni, compagnon d'armes de la France en Libye, fournit depuis le départ un soutien logistique à «Sangaris». Mais Londres fait clairement savoir qu'il n'y aura pas de combattants britanniques en Centrafrique. David Cameron s'était déjà opposé à l'envoi de l'un des deux «groupements tactiques» (battlegroups) que l'UE maintient en permanence pour faire face en cas de coup dur. Ces bataillons d'astreinte, créés en 2004 sur une initiative franco-britannique, n'ont jamais servi, bien que l'Afrique ait multiplié les prétextes d'emploi ces dernières années…

L'autre déception devrait venir d'Allemagne, même si Berlin et Paris tentent de décrire un verre à moitié plein. Sauf coup de théâtre, Berlin n'expédiera pas non plus de combattants en Centrafrique. Les apparences seraient en revanche sauvées par l'envoi au Mali d'unités de la Brigade franco-allemande, une autre façon dit-on de soulager l'effort militaire tricolore en Afrique. Laurent Fabius et son collègue Frank-Walter Steinmeier, Jean-Yves Le Drian et son homologue Ursula von der Leyen, sont chargés de faire passer le message dans les prochains jours.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 23:45
Centrafrique: Ban Ki-moon appelle à une action immédiate

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

GENEVE - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à une action immédiate en Centrafrique, lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme à Genève organisée pour nommer un expert indépendant sur ce pays.

 

Ce poste a été attribué à l'issue de la session à l'experte ivoirienne Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a occupé dans le passé le poste de Rapporteur spécial de l'ONU sur le Burundi. Elle a également dirigé les sections des droits de l'Homme du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Unowa) et de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid).

 

Je remercie le groupe africain pour avoir pris l'initiative d'organiser la session sur la Centrafrique - une crise aux proportions épiques qui requiert une action immédiate et concertée, a souligné Ban Ki-moon, dans un message lu par le directeur de l'ONU à Genève, Michael Moeller.

 

La RCA (République centrafricaine) s'est effondrée (...), la crainte envahit le pays, a-t-il rappelé.

 

Des forces françaises et africaines interviennent en Centrafrique pour tenter de rétablir l'ordre et une mission européenne doit les rejoindre.

 

Le pays est plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir par les armes en mars 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka, et des affrontements opposent régulièrement des membres des communautés musulmane et chrétienne.

 

Il y a certes un risque de génocide et ce risque va crescendo si rien n'est fait pour rétablir les attributs d'un État et aider les populations à avoir le minimum, a averti l'ambassadeur centrafricain auprès de l'ONU, Leopold Ismaël Samba.

 

Il faut donc une approche holistique, mieux un plan Marshall si l'on veut sauver ce pays et éviter que la gangrène qui le frappe ne se propage chez les voisins de la sous-région, a-t-il dit.

 

Selon la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, il y a eu des violations des droits de l'homme à grande échelle.

 

Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations. Près d'un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis fin mars 2013. En outre, environ 2,6 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d'aide humanitaire.

 

Pour Mme Pillay, une réponse plus robuste à cette crise est urgente pour protéger les civils, empêcher d'autres violences, mettre fin à l'impunité et promouvoir la réconciliation.

 

Elle a également souligné que le désarmement des Séléka semble avoir laissé les communautés musulmanes dans une situation de vulnérabilité.

 

Par ailleurs, elle a indiqué que des témoignages allèguent d'une implication de certains soldats de la Fomac/Misca (Force multinationale d'Afrique centrale/Mission internationale de soutien à la Centrafrique) dans le meurtre de civils chrétiens, qui devra faire l'objet d'enquêtes supplémentaires.

 

Forte d'environ 4.400 hommes, la Misca compte un important contingent de soldats tchadiens, régulièrement accusés par la population de complicités avec les ex-Séléka.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 22:45
EU Signs Up For Military Mission In Central Africa

 

Jan. 20, 2014 Defense News (AFP)

 

BRUSSELS — The European Union agreed Monday to send hundreds of troops to the Central African Republic in a rare joint military mission aimed at ending months of sectarian violence.

 

Saying Europe was “deeply concerned by the extreme insecurity and instability” in the impoverished nation, EU foreign ministers gave “political approval” to the rapid deployment of a force expected to number between 400 and 600.

 

An EU-UN donor’s conference in Brussels meanwhile gathered $496 million (€365 million) in pledges this year for the country, where almost one million people, or 20 percent of the population, have been displaced by fighting.

 

As ministers discussed what will be the EU’s first major ground operation in six years, UN Secretary General Ban Ki-moon warned the country was in “a crisis of epic proportions” and urged the world “to pull CAR back from the brink of further atrocities.”

 

“We face a political and humanitarian emergency in the Central African Republic,” said Sweden’s Foreign Minister Carl Bildt. “We clearly need to do something.”

 

The military mission is to help establish a safe and secure environment around the capital, Bangui, where 1,000 people were reportedly killed last month alone in clashes between Christian and Muslim militias.

 

It will back up French and African forces and eventually hand over to African or UN peacekeepers after a four- to six-month period.

 

Britain, like Germany, has offered logistical support for the French operation but has repeatedly made clear it would not send troops.

 

New German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier praised France for dispatching 1,600 troops, saying: “We Europeans and neighbors should be grateful that France worked for avoiding worse incidents so far.”

 

Ireland’s top diplomat Eamon Gilmore said his country favored “an intervention with UN support.”

 

EU mission likely to protect airport

 

The EU “bridging force” is likely to be asked to protect Bangui’s airport, where about 120,000 people have fled in fear of the inter-communal violence.

 

Once a UN mandate has been obtained for the mission, which may be approved as early as Thursday in New York, EU planners hope to get troops on the ground by late February, diplomats said.

 

Command would be handed to France with headquarters in Greece.

 

“We cannot be more pleased,” said French Foreign Minister Laurent Fabius. “Europe is going to come to the military support of the Central African Republic.”

 

For President Francois Hollande, under pressure at home, the decision will be welcome after he committed troops to France’s former colony and then sought EU support.

 

“An EU deployment now (will) offer Paris both some immediate operational benefits — freeing up French troops — and political relief,” said Richard Gowan of the European Council on Foreign Relations.

 

“It would at least show that the EU has not deserted France completely in Africa,” Gowan said.

 

At a late December EU leaders summit, Hollande had pressed his peers for a gesture of solidarity even if they did not want to commit troops on the ground.

 

So far, only the small Baltic nation of Estonia has offered troops, saying 55 could arrive in CAR in February to back up French efforts which had helped prevent a “humanitarian catastrophe.”

 

Poland, the Czech Republic, Belgium and Spain are the most likely to step up next, diplomatic sources said.

 

Along with the French, some 4,000 African troops are in CAR under a UN mandate, trying to end violence between Christian militias and ex-rebels who installed the country’s first Muslim leader in a coup in March.

 

Last week the UN’s humanitarian operations director warned the country risked descending into genocide.

 

The violence “has all the elements that we have seen elsewhere in places like Rwanda, Bosnia. The elements are there for a genocide, there is no question about that,” director John Ging said.

 

The mayor of Bangui, Catherine Samba-Panza, was on Monday elected interim president by the transitional parliament, tasked with restoring peace to the country and organizing general elections by mid-2015.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:45
Alger médiateur dans la crise au nord Mali

 

20 janvier, 2014 – BBC Afrique

 

L’Algérie reprendra la médiation pour la reprise du dialogue entre le gouvernement malien et les mouvements armés du nord du Mali, à la demande de ces derniers, selon le ministre malien des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed.

 

Dans un communiqué commun publié à l'issue de la visite de deux jours du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, à Alger, les autorités algériennes font état de leur pleine disponibilité pour reprendre cette médiation.

 

Le gouvernement algérien a décidé d'accompagner son voisin malien « dans ses efforts visant à consolider la sécurité et la stabilité, à préserver l'intégrité territoriale du pays et à réconcilier tous les Maliens, grâce au dialogue et conformément aux valeurs ancestrales de cohabitation et d'entente, qui ont toujours prévalu au Mali », précise le texte.

 

Il s'engage à « promouvoir un dialogue national inclusif » dans la transparence, la loyauté, l'efficacité, la responsabilité et l''appropriation de ce processus par les Maliens.

 

L'Algérie inscrit sa démarche dans le respect des résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU et du Conseil de Paix et du Sécurité de l'Union Africaine.

 

Alger et Bamako ont décidé de créer un Comité bilatéral sur le Nord du Mali.

 

Celui-ci se réunira une fois par mois, pour suivre la mise en œuvre les décisions adoptées en vue du règlement pacifique du problème de cette région.

 

Les deux capitales se sont mises d'accord pour élaborer et mettre en œuvre des arrangements de sécurité commune, basés sur le renforcement de la coopération militaire, sécuritaire, et la lutte contre le terrorisme et les trafics en tout genre.

 

Elles se sont également entendues pour la mise en œuvre de deux programmes spéciaux : l'un porte sur le développement économique des régions du nord du Mali et des zones frontalières entre ce pays et l'Algérie, l'autre sur l'aide humanitaire au profit notamment des populations affectées du Nord du Mali.

 

La reprise de la médiation algérienne s'est faite à la demande des mouvements armés du Nord Mali, selon le chef de la diplomatie malienne, Zahabi Ould Sidi Mohamed.

 

Il a ajouté, lors d'une conférence de presse dimanche à Alger, que le problème du Nord du Mali est un problème interne au Mali, qui doit être résolu entre Maliens et au Mali.

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