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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:45
L'armée sud-soudanaise reprend Malakal

 

20 janvier, 2014 – BBC Afrique

 

Celle-ci affirme avoir repris la ville aux forces rebelles, après des jours de combats.

 

Les rebelles ont de leur côté déclaré qu’ils contrôlaient toujours Malakal.

 

Les forces rebelles avaient mené une attaque la semaine passée pour déloger les rebelles de Malakal, une ville qui représente la porte d’entrée vers les gisements de pétrole de la région du Haut Nil.

 

Environ 500 000 personnes ont dû fuir les combats en cours depuis un mois entre le gouvernement et les rebelles, selon des estimations de l’ONU.

 

Quelque 200 civils se sont noyés lors d'un accident de ferry sur le Nil, alors qu’ils fuyaient les combats à Malakal, dimanche dernier.

 

Les négociations en vue d’un futur cessez-le-feu continuent en Ethiopie.

 

Le porte-parole de l’armée Philip Aguer a déclaré lundi que « la ville avait été nettoyée des rebelles » et que Malakal était « à nouveau aux mains des troupes sud-soudanaises ».

 

Mais un porte-parole des rebelles a en revanche nié avoir quitté la ville.

 

“Malakal est toujours entre nos mains”, a déclaré le général Lul Ruai Koang.

 

Plus tôt, les troupes gouvernementales avaient repris le contrôle de la ville startégique de Bor, dans l’Etat du Jonglei.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:45
RCA : le point sur l’opération Sangaris

 

20 janvier, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Retour sur les dernières semaines en Centrafrique et les évolutions du théâtre.

 

Au plan politique

 

Le Ministre de la Défense aura eu une période de fin d’année intense. En cause : le bourbier centrafricain bien sûr. Du 31 décembre au 2 janvier, Jean-Yves Le Drian a fait une tournée dans la zone, après le Mali, le Niger, le Tchad, la RCA, le Congo et enfin le Gabon pour y rencontrer les présidents africains afin de trouver une issue à la situation inextricable de la Centrafrique (relire l’analyse de FOB ici). Jean-Yves Le Drian a rencontré le représentant spécial de la Minusma, Bert Koenders lundi dernier, et se rend aux États-Unis le 23 et 24 janvier où il sera beaucoup question du rôle de la France au Sahel.

 

L’opération Sangaris

 

Les dernières semaines montrent une situation toujours très sensible et instable. Par visioconférence durant le point presse du Ministère de la Défense la semaine dernière, le général Soriano, commandant de l’opération Sangaris confiait que le « calme relatif » de décembre s’était achevé le 19 du même mois avec « une remontée des tensions », qui s’est intensifiée le 24 et 25 décembre. Trois zones en particuliers posent des difficultés, le 3ème, 4ème et 5ème arrondissements de la capitale, zones de proximité des communautés chrétienne et musulmane, ce qui a poussé l’opération Sangaris  « à faire un effort de sécurisation dans ces zones ».

L’objectif demeure la mise en application des mesures de confiance (cantonnement des groupes armés et désarmement), soit des patrouilles pour le contrôle de zone et des opérations de désarmements (munitions, armements…) menées « quotidiennement ».

A ce jour, les français sont déployés sur deux points : Bangui, qui compte l’essentiel des soldats et Bossangoa.

Le commandant français qualifie la situation de « volatile, complexe, mais avec des améliorations réelles ».

Le général Soriano, commandant l'opération Sangaris (DR)

Le général Soriano, commandant l’opération Sangaris (DR)

 

 

La MISCA monte en puissance

 

La Misca compte à ce jour, 4400 soldats (dont 3200 à Bangui), qui sécurisent les deux principaux axes : celui vers le nord au Tchad et celui vers l’ouest, menant au Cameroun. La Misca devrait atteindre le total de ses effectifs, soit 6000, fin février. Les Rwandais ont commencé fin de semaine dernière à arriver à Bangui.

Le général Soriano a également insisté sur l’étroite coopération avec les forces africaines de la Misca. En parallèle, le CNT (Conseil National de Transition, présidé par l’actuelle maire de Bangui, Catherine Samba-Panza) tente de reconstituer les forces de sécurité. Ils seraient déjà plusieurs centaines dans la capitale.

En Parallèle de la montée en puissance des effectifs de la MISCA, la force africaine devrait se réorganiser, selon le général Soriano. Les forces camerounaises devraient se redéployer à l’ouest, les tchadiens au nord, les congolais au sud, les gabonais au centre et les burundais à l’ouest.

 

L’UE décidément à la traîne

 

L’union européenne, vient finalement de voter ce jour, à l’unanimité, le principe d’une opération pour la RCA. Ourah ! Il aura fallu plus de deux mois à l’UE pour déployer à peine 600 soldats. Et encore, il faudra voir combien de temps prendra la génération de force. Car oui, cette opération européenne ne sera pas menée par un Battle Group (EUBG), mais par les contributions de pays volontaires. Rappelons, que depuis 2007, l’UE dispose de 18 Groupements Tactiques de 1500 soldats (GT1500) qui se relaient pour prendre des périodes d’alerte. Sauf que jamais ce système n’a été employé et il est difficile de comprendre pourquoi il ne l’est pas aujourd’hui…

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:30
For Dubai Firm, Logistics Doesn't End With Afghanistan Withdrawal

Moving On: Move One sees opportunities in East Africa and Central Asia as the US withdraws from Afghanistan.

 

Jan. 20, 2014 - By AWAD MUSTAFA  - Defense news

 

DUBAI — Over the past year, NATO forces have begun withdrawing from Afghanistan and Iraq while both countries are still battling al-Qaida and the Taliban.

 

The withdrawal efforts have created a steady business for logistics firms. But it would be a mistake to assume that business is drying up.

 

United Arab Emirates-based Move One Logistics said opportunities exist beyond the Afghanistan withdrawal.

 

“We are looking potentially in mining and natural resources where there is a lot of new cargo and mining equipment being imported by foreign companies,” said Gregory Forgrave, produce manager for government services at Move One. “We have been there [in Afghanistan] since 2001, and we are not looking at leaving any time soon. Also in Central Asia, it is somewhere we have been established even longer than Afghanistan, and we will be helping out in the US demobilization out of Uzbekistan and Kyrgyzstan.”

 

CEO Curt Clements said Move One sees its business now going from one or two markets to 40.

 

“The French now are getting involved and they could uplift their troops into Mali, for example, and would need a US uplift,” he said. “So to support that, the US may need intelligence bases, logistics bases. I don’t think the US military ever significantly gets smaller, they just shift around.”

 

Move One, which describes itself as the “final mile guys,” recently became the first international logistics company to register in East Africa.

 

“We see a lot of potential there, and we have a local partner in Ethiopia who will help us provide the service to our customers,” Clements said.

 

The company operates in hostile areasby partnering with the locals.

 

“We focus on what we do best and let the local guys handle their business because it’s their market,” Clements said. “We are going to rent your warehouse, we are going to hire your security, because we don’t get into their business and this makes it easier for us and them to operate more efficiently.”

 

However, the job comes with risks.

 

“We have had upset local authorities who in the same country beat our truck drivers because they thought they were smuggling uniforms while they were personal effects,” Clements said.

 

Forgrave said another troubling situation involved an urgent shipment of meals, ready-to-eat (MREs) from the US to Afghanistan to be distributed to US forces heading to southern Afghanistan to cut the poppy plants.

 

“The shipment arrived at Bagram air base and the MREs were distributed and the customer was very happy. But three days later, we received a notification that the supplier had made a mistake and not added cookies ... and we had to arrange a whole new charter of a planeload of cookies to be flown in and redistributed with the meals,” he said. “Stranger things have happened.”

 

Clements started supporting the US military and NATO when he delivered minesweepers to Sarajevo airport following the peace accord in Bosnia-Herzegovina.

 

The company initially started operations in Russia as the customs broker and the heavyweight agent for logistics firm DHL, he said.

 

“In 1995, we set up in Hungary with the US military, and we supported their operations all over the Balkans.”

 

After 9/11, operations moved to Central Asia ahead of the Afghan invasion.

 

“We became the first international logistics company to operate in liberated Afghanistan and had the first trucks across the newly opened Peace Bridge between Afghanistan and Uzbekistan,” he said.

 

The company, now 22 years old, moved its headquarters from Hungary to Dubai in 2008. “Dubai is at the crossroads of our markets, and it gives us an opportunity to be able to regularly meet our clients,” he said.

 

Because of its operations and locations, the firm has been dubbed by the local press as the “kings of chaos.”

 

“Just before the new millennium when the Y2K scare was going around, we used to get 100-page faxes from our customers asking what our Y2K preparedness is. And one of our managers finally just told them, ‘every day is Y2K for Move One,’ ” Clements said.

 

“Every day we don’t have fuel, we don’t have electricity, our communications don’t work, and the banking doesn’t work in the areas that we’re operating in; there is no predictability.”

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 18:45
Armée Malienne - photo EUTM Mali

Armée Malienne - photo EUTM Mali

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé une restructuration de l'armée par le biais d'une loi de programmation quinquennale, à l'occasion du 53e anniversaire des forces maliennes marqué lundi par un défilé avec leurs alliés anti-jihadistes.

 

Le défilé s'est déroulé à Bamako en présence du président Keïta, du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et de chefs militaires. Des Casques bleus, des formateurs militaires européens et des soldats français de l'opération Serval y ont participé aux côtés des soldats maliens.

 

L'armée malienne est de retour. (...) Nous avons vu là des hommes aujourd'hui déterminés à défendre la patrie partout, a déclaré M. Keïta à l'issue de la cérémonie militaire à la télévision publique malienne ORTM.

 

Parlant des militaires maliens actuellement déployés dans le nord du Mali, il a affirmé: Nous comptons sur eux, ils sont l'espoir du Mali. Qu'ils sachent que nous ferons tout pour qu'ils soient dans les meilleures conditions pour servir ce pays.

 

Dans un discours prononcé dimanche soir, à la veille de la célébration de la fête de l'armée, le président Keïta a annoncé l'adoption prochaine d'une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces maliennes.

 

Sera adoptée une loi de programmation militaire 2014-2018, dont le début de mise en oeuvre permettra de consacrer la montée en puissance de notre outil de défense sur les cinq prochaines années, a-t-il affirmé, sans préciser de calendrier.

 

La réforme structurelle est en oeuvre. Je veillerai personnellement à sa conduite pour qu'elle atteigne son point d'achèvement, a-t-il ajouté.

 

Il a noté que le 53e anniversaire de l'armée intervenait après les péripéties affligeantes de l'histoire immédiate du Mali, qui a connu 18 mois de crise politico-militaire.

 

L'épilogue de la crise a été l'élection présidentielle de juillet-août 2013, qu'il a remportée, après l'intervention militaire internationale contre les jihadistes déclenchée par la France en janvier 2013, et toujours en cours.

 

Sous-équipée, mal formée et mal dirigée, l'armée malienne avait connu une débâcle face à des groupes armées, notamment jihadistes, dotés d'armes lourdes venant de Libye qui ont occupé les deux-tiers du pays pendant plus de neuf mois en 2012-2013.

 

Au moment où je vous parle, notre outil de défense nationale est en cours de réhabilitation, a également dit Ibrahim Boubacar Keïta, indiquant que, à l'initiative des autorités maliennes, le Mali et la France discutent présentement d'un éventuel accord de coopération militaire.

 

La signature d'un accord de défense entre le Mali et la France était prévue à l'occasion de la visite de M. Le Drian mais elle a été reportée, sans explication officielle.

 

Face aux groupes armés en 2012, le Mali a dû demander l'intervention militaire française, sans autre choix, et aujourd'hui, avec des menaces devenues bien plus amples et diverses, (...) l'avenir peut être encadré par un accord qui lie les parties prenantes rendant ainsi prévisibles les actions attendues, selon lui.

 

Le Mali envisage aussi de discuter, dans un proche avenir, d'accords de coopération militaire avec d'autre pays, sans exclusion inopportune, a-t-il ajouté, sans identifier ces pays.

 

Les accords de coopération militaire, en discussion ou à venir, ne tiendront compte que de l'intérêt du Mali, de tous les intérêts du Mali et des Maliens, tout en renforçant nos capacités et celles de nos partenaires à faire face à l'insécurité structurelle de l'espace sahélo-saharien, a-t-il assuré.

 

Par ailleurs, M. Keïta a réitéré sa disposition au dialogue avec des groupes armés, sans nommément les citer. Dialoguer avec ses compatriotes n'est pas une faiblesse pour un pouvoir mais une force, à condition que le dialogue vise l'intérêt du Mali et des Maliens, a-t-il dit.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Brand Italy – military, diplomatic and humanitarian – on its way to South Africa

 

20 January 2014 defenceWeb

 

The Italian Navy’s 30th Naval Group is well into its six-month training, humanitarian and promotional sales tour and is due to port in South Africa on February 5.

 

The group departed Italy in November. It is led by the aircraft carrier Cavour and comprises the multi-mission frigate Bergamini, logistic support ship Etna and the Comandanti Class patrol ship Borsini.

 

The voyage combines training, diplomacy and humanitarian assistance with a privately funded marketing trip for Italian industry billed as a “moving country”.

 

The group has already ported in Bahrain and Doha in Qatar and has now moved into the Indian Ocean off the coast of Africa. Stops at a number of ports will see the issues of maritime security and merchant shipping protection addressed as well as support to navies of African costal countries through active co-operation.

 

The voyage is also flying the flag for the Mediterranean country’s foreign policy as well as marketing the “Made in Italy” brand. In this respect it was called a “floating Le Bourget” by Italian Defence Minister Mario Mauro when he saw the group off in November. This was in reference to the major defence industry exhibition held in Le Bourget, France.

 

The rationale behind the travelling sales mission, which will call at 19 ports before returning to Italy in April, is that companies on board will foot the bill, effectively underwriting crew training as regular funding for exercises dries up, DefenseNews reported.

 

Industry will pay more than €10 million for fuel costs and €3 million for other expenses, including port fees, while the Navy will pick up the €7 million wages bill, Navy Chief Admiral Giuseppe De Giorgi said at a press conference prior to the group’s departure.

 

He added the voyage would also see Italian Navy crews training in a challenging climate, far from home.

 

The Navy has been pushing to find creative ways to fund crew training while maintenance and operations budgets are eroding as planners divert large amounts for personnel spending, DefenseNews reported.

 

In the three-year budget published this year, maintenance and operations funding slips from €1.33 billion this year to €1.32 billion in 2014 and to €1.3 billion in 2015.

 

The Italian contingent is due to sign a co-operation agreement with Mozambique when the group ports in Maputo.

 

The marketing of Italian naval vessels also would be on the agenda in the Arabian Gulf, Morocco, South Africa and Mozambique, while in Angola, talks would continue regarding Italian industry helping to develop a new type vessel for the local navy, he said.

 

For companies in the Finmeccanica group, the voyage allows a focus on the gulf ports in Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Oman, Qatar and Kuwait.

 

AgustaWestland will be parking an NH90 and AW101 helicopter on board the Cavour, while Oto Melara will promote its new guided munitions and Selex ES the combat management system it installed on Cavour. Torpedo unit WASS will promote its Black Shark torpedo, while visitors also will see the Storm Shadow, Meteor and Brimstone missiles built by MBDA, in which Finmeccanica holds a stake.

 

Small-vessel builder Intermarine is joining the trip, as is small arms maker Beretta.

 

“We are interested in the visits to the UAE, Qatar and Kuwait,” said Lorenzo Benigni, vice president for communications at electronics firm Elettronica, which has supplied self-protection systems on Cavour.

 

The defence stands will share space with displays promoting Italy’s hosting of Expo 2015, as well as stands taken by small aircraft maker Blackshape, tire-maker Pirelli and business aircraft company Piaggio Aero. Railway technology group Mermec and microsatellite builder Sitael also will be represented, as well as an Italian trade association grouping 2 800 furniture and wooden goods manufacturers.

 

The voyage, according to De Giorgi, is “a business card for Italy” while the Defence Minister described it as “a piece of Italy”.

 

Following stops in the gulf, the ships will also port in Kenya, Madagascar, Mozambique, South Africa, Algeria, Congo, Nigeria, Ghana, Senegal, Morocco and Algeria.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Des soldats européens en Centrafrique : pour Arnaud Danjean, " avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire "

 

20.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale


Arnaud Danjean, le président de la sous-commission Sécurité et Défense au Parlement européen, observe de près, et avec beaucoup de prudence, la décision d'envoi en Centrafrique de 500 soldats de l'UE. Car après l'accord politique, il faudra générer la force : la nationalité et la quantité de bottes qui fouleront le terrain centrafricain...

 

- Comment jugez-vous l'engagement de l'Union européenne en Centrafrique ?

" C'est une bonne chose mais ce n'est pas vraiment une surprise d'obtenir ce feu vert à une opération européenne. La semaine dernière, il y avait une quasi-unanimité en dehors des Britanniques. D'un côté, nous avons l'accord politique, le principe obtenu ; la deuxième partie va être la génération de la force, concrètement, qui met quoi ? Et là, le tour de table risque d'être plus compliqué.  Je dirais presque qu'avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire. "

 

- Avant l'accord politique, des contacts n'ont-ils pas été pris en amont ?

" Il faut savoir qu'on peut donner son accord politique sans mettre de troupes au sol. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà indiqué qu'ils n'en enverraient pas. On suit la procédure normale avec un concept d'opération que les pays ont validé. Il faut maintenant préciser la planification. Les Européens réfléchissaient sur deux scénarios : un déploiement à Bangui pour sécuriser l'aéroport, quelques points névralgiques et les grands axes de la ville, nécessitant 300 à 500 soldats, une façon de soulager le dispositif français et de le libérer pour sa mission ; un deuxième scénario plus ambitieux était de sécuriser l'axe routier allant de Bangui au Cameroun qui aurait nécessité l'envoi d'un millier d'hommes et de plus des moyens, des hélicos, des blindés. Finalement, l'accord a été trouvé sur une opération minimale. "

 

-Sur quels partenaires, la France peut-elle compter pour la suivre ?

" La France sera nation-cadre. Finalement, aucun pays n'avait suffisamment d'ambition pour cette mission. La France va devoir mettre à contribution ses partenaires. On sait que les Estoniens seront 55. Nous avons aussi des alliés très fidèles, comme les Belges. Les Polonais s'engagent ces derniers mois en faveur d'une Europe de la Défense. Maintenant, il faut qu'ils montrent que ce ne sont pas que des paroles même si c'est compliqué pour eux car ils conservent un contingent important en Afghanistan. On peut espérer que les pays du sud, le Portugal, l'Espagne, l'Italie qui ont des intérêts dans cette région, jouent le jeu. Mais ils ont aussi des difficultés financières. Or chacun paye sa quote-part. Le tour de table n'est pas si simple... "

 

- Le mécanisme Athéna de financement collectif n'est toujours pas efficace, comme les battlegroups...

" Les battlegroups restent des outils théoriques, surtout que celui actuellement en alerte est constitué autour des Britanniques... Quant à Athéna, il est compliqué de le réviser. François Hollande l'a demandé de manière assez maladroite en pensant à la Centrafrique. Il y a peu d'argent pour l'instant et toujours des réticences à aller plus loin... "

 

- Quand peut-on espérer l'arrivée des troupes européennes ?

" Maintenant, une cellule de planification européenne doit retourner sur place et affiner les besoins : combien de dizaines d'hommes, quels moyens ? Les Etats membres diront ensuite " ça je prends, ça je peux, ça non... " Fabius a parlé de fin février, ça me paraît très ambitieux. La dernière fois que l'Europe a généré une force, c'était EUTM Mali, une mission de formation, pas de combat. EUTM avait été acté politiquement en janvier et l'opération avait pu commencer fin mars-début avril. On est donc plus près d'un délai de deux-trois mois que d'un mois. Comme nous sommes dans une procédure accélérée, on peut envisager un déploiement plus rustique entre guillemets, un peu plus vite dans l'urgence. "

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris

 

 

20/01/2014 Armée de l'air

 

Dès le coup d’envoi de l’opération Sangaris donné par le président de la République en décembre 2013, l’armée de l’air et ses spécialistes de l’appui au déploiement se sont rendus en Centrafrique. Leurs missions : maintenir la capacité de la plateforme aéronautique de Bangui et permettre les manœuvres aériennes vers et depuis le pays.

 

Le 25ème régiment du génie de l’air (RGA) et le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) participent ainsi à la protection et à l’installation du camp français à Bangui, en fournissant leur expertise en matière d’infrastructures aéronautiques. Reconnaissance des terrains sommaires, réparation des pistes, nettoyage des aires aéroportuaires… Autant de défis relevés par la vingtaine de spécialistes sur le terrain.

 

« En plus des travaux, le détachement assure la garde de points sensibles et la protection de la zone en réalisant des systèmes d’obstacles sur l’aéroport », explique le lieutenant-colonel François Bouron, chef du bureau appui au déploiement au sein de la brigade aérienne d'appui à la manœuvre aérienne du commandement du soutien des forces aériennes. Et d’ajouter : « nous étions les premiers sur les lieux pour réaliser des plateformes et évaluer les capacités aéronautiques de la partie militaire ».

 

Les militaires du 25ème RGA et du GAAO appuient les opérations de la force Sangaris en assurant la praticabilité de la piste de l’aéroport international de Bangui et en réaménageant le camp militaire de M’Poko (création de plateformes logistiques, aménagement de zones de commandement et de zones vie, etc.).

Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
African Standby Force to be operational by 2015

 

20 January 2014 by Kim Helfrich -defenceWeb

 

African Union Commissioner for Peace and Security, Smail Chergui, has urged member states to ensure its African Standby Force (ASF) is fully operational by 2015.

 

He told the seventh meeting of the African Union (AU) specialised technical committee on defence, safety and security that the ASF was originally meant to be operational by 2010.

 

“Owing to delays, this deadline was pushed to 2015. It goes without saying that we simply cannot afford another postponement, otherwise the credibility of our collective undertaking will be eroded,” he said in Addis Ababa.

 

Chergui reinforced his plea by saying that in April last year a comprehensive assessment of the ASF, including its rapid deployment capability was recommended. This was followed in May by a decision, in principle, to immediately establish an African Capacity for Immediate Response to Crises (ACIRC) as a transitional arrangement ahead of the ASF becoming fully operational.

 

The decision, he said, was guided by the need to ensure Africa is in a better position to respond to peace and security challenges facing the continent.

 

“The situation in Mali, in particular, guided the AU Assembly in this decision. While the continent, in particular through ECOWAS and Chad, displayed a high level of solidarity and support to Mali, there is no doubt the AU response could have been more effective.

 

“As a result of our own constraints, we had to rely on the French Operation Serval to counter the offensive launched by the armed and terrorist groups in January last year. The Heads of State and Government, while appreciative of that support, felt and rightly so, that Africa, through its continental union and regional mechanisms, should have played the leadership role,” Chergui said.

 

To date 10 AU member states, including South Africa, have pledged support for ACIRC. They are Algeria, Angola, Chad, Liberia, Niger, Senegal, Sudan, Tanzania and Uganda.

 

The AU Commissioner sees ACIRC as “expediting the realisation” of ASF’s rapid deployment capability. This, in turn, will take another step forward in October when the final field training exercise for the ASF Roadmap III, takes place in Lesotho. According to an AU Peace and Security statement the exercise is seen as an evaluation of the state of readiness toward full operational capability of the ASF in two years’ time. A planning conference for the exercise was held in Gaborone, Botswana, in October.

 

General Sekouba Konate, AU high representative for operationalisation of the ASF, told the planning conference: “African leaders have made a landmark decision by opting to equip the AU with the ASF, in the light of the violent and resurgent conflicts that undermine development efforts and take a heavy toll in human lives”.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Algeria to hold talks with Mali rebels over peace deal

 

 

20 January 2014 defenceWeb  (Reuters)

 

Algeria will hold exploratory talks with rebel groups from neighboring Mali in an attempt to revive peace negotiations there, it said on Sunday, an initiative welcomed by Malian President Ibrahim Boubacar Keita.

 

Mali exploded into violence when Tuareg separatist fighters tried to take over the north and Islamist militants eventually occupied the region, triggering a French military intervention last year.

 

Islamist militants have been mostly driven out, but since then reconciliation with the three main rebel groups has been an elusive challenge for Keita, after a June peace deal brokered by Burkina Faso.

 

The National Movement for the Liberation of Azawad, or MNLA, declared an end to a ceasefire late last year, saying Mali had not lived up to its end of the June peace accord, which called for the rebels to disarm.

 

"These are exploratory contacts to revive dialogue in Mali," Algeria's Foreign Minister Ramtane Lamamra told reporters of the communication with rebel leaders, not specifying which groups.

 

Keita was visiting Algiers to back the initiative, Mali Foreign Minister Ould Sidi Mohamed said.

 

"Everybody should applaud this process. We want to make peace in Mali inclusive," Mohamed said.

 

He added that Algeria's efforts were not in competition with peace deals brokered by Burkina Faso.

 

"We welcome any initiative that helps boost peace," he said. "There is perfect understanding between Algeria and Mali on what to do to address common challenges for security and regional cooperation."

 

Three main rebel groups in Mali - the MNLA, the fellow Tuareg movement, High Council for the Unity of Azawad (HCUA), and the Arab Movement of Azawad (MAA) - announced in November they would merge to form a united front.

 

But there are signs of distrust within those rebel organizations that have complicated peace negotiations.

 

The vast desert region has erupted into rebellion four times since independence from France in 1960. Its light-skinned Tuareg people say black African governments in the capital Bamako have excluded them from power.

 

Neighboring Algeria, which itself suffered a civil war with armed Islamists in the 1990s that killed around 200,000 people, had pushed for a political solution in Mali, worried about militants spilling across the border into its south.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une force militaire européenne va être envoyée en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé aujourd'hui le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne en Centrafrique, en appui aux forces africaine et française, selon une source officielle.

 

Le nombre de soldats européens pourrait être compris entre 500 et 1000, pour aider les forces africaine et française présentes dans le pays à sécuriser Bangui, notamment la zone de l'aéroport.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une stèle à la mémoire des sept morts français de l'opération Serval

 

20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a inauguré dimanche une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l'opération Serval. Cette stèle est installée à l'ambassade de France à Bamako. JYLD a assisté ce lundi à un défilé militaire marquant le 53e anniversaire de la création de l'armée malienne.

 

A cette occasion, le président Keïta a annoncé la future adoption d’une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces armées maliennes divisées entre pro et anti-putschistes puis mises en déroute en 2012 par une offensive de groupes armés dans le nord du pays.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Conclusions du Conseil de l'UE sur la République centrafricaine

 

20/1/2014 CL14-005FR

 

Summary: 20 janvier 2014, Bruxelles - Conseil de l'Union européenne Affaires Etrangères Conclusions sur la République centrafricaine.

 

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:

 

"1.     L'Union européenne (UE) est vivement préoccupée par l'insécurité et l'instabilité extrême observées en République centrafricaine (RCA), tout particulièrement depuis les attaques du 5 décembre 2013 qui ont causé de très nombreuses pertes civiles, des déplacements massifs de populations, de nombreuses violations graves de droits de l'Homme et une aggravation dramatique de la situation humanitaire. Elle exprime sa préoccupation face au risque de voir le conflit centrafricain affecter les pays voisins de la RCA. Dans ce contexte, l'UE salue l'action de l'Union africaine (UA), à travers le déploiement rapide de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), et le soutien apportée à celle-ci par l'opération française Sangaris, conformément à la résolution 2127 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU). Ces efforts conjugués ont permis des progrès sécuritaires qu'il convient de consolider, condition indispensable au retour de la stabilité dans le pays.

 

2.       Convaincu de l'importance de soutenir les efforts africains en RCA et d'y renforcer l'engagement européen dans le cadre de son approche globale, le Conseil remercie la Haute Représentante pour la proposition qu'elle a formulée en vue d'une contribution active de l'UE à la stabilisation de la RCA dans le domaine de la PSDC. Le Conseil a marqué son accord politique sur la perspective d'une opération militaire PSDC et a approuvé le concept de gestion de crise à cette fin. Il a invité les instances compétentes à préparer les mesures nécessaires à l'établissement rapide de cette opération soumis à une nouvelle décision du Conseil. Cette opération contribuera par un appui temporaire, pour une période pouvant aller jusqu'à 6 mois, à fournir un environnement sécurisé, dans la région de Bangui, en vue de passer le relais à l'UA. Cet objectif prend entièrement en compte la Résolution du Conseil de Sécurité des NU 2127, et notamment une possible transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix de l'ONU.

 

           La force militaire contribuera ainsi, dans sa zone d'opération, aux efforts internationaux et régionaux de protection des populations les plus menacées et contribuera à la liberté de mouvements des civils. L'ensemble de ces efforts créera les conditions propices à la fourniture d'une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin. Le Conseil souligne que cette opération doit être basée sur une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui permet d'établir dans les meilleurs délais une opération EUFOR en RCA, en soutien aux efforts déployés par la communauté internationale, notamment l'UA, l'ONU et la France, ainsi que par les autorités centrafricaines et insiste sur l'importance d'un processus accéléré de planification.

 

3.       A cette fin, le Conseil a identifié l'OHQ UE de Larissa comme autorité de planification. Il a invité à poursuivre les travaux de planification opérationnelle, selon des procédures accélérées. Le Conseil souligne enfin l'importance d'une coordination étroite avec les partenaires, notamment les autorités centrafricaines, l'ONU, l'UA et la France, afin d'assurer une bonne coopération et complémentarité des efforts en cours en vue de restaurer la stabilité de la RCA.

 

4.       L'UE appelle à la poursuite de la mobilisation de la communauté internationale en faveur de la RCA, en particulier dans le contexte de la Conférence des donateurs sur la MISCA, qui se tiendra à Addis Abeba le 1er février 2014 à l'invitation de l'UA. Elle souligne aussi le rôle important des Nations unies en RCA.

 

5.       L'UE salue l'initiative prise par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) en vue de relancer le processus politique, dans le respect du cadre issu de l'Accord de Libreville du 11 janvier 2013, des déclarations de N'Djamena du 18 avril et du 21 octobre 2013, de la Charte constitutionnelle de la transition et de la résolution 2127 (2013) du CSNU. Elle a pris note de la démission du Chef d'Etat de la transition, Michel Djotodia, et du Premier Ministre, Nicolas Tiangaye, entérinée par le sommet régional qui s'est tenu à N'Djamena les 9 et 10 janvier 2014.

 

6.       L'UE invite la CEEAC et l'UA à poursuivre leur facilitation du processus politique. Elle rappelle aux acteurs de la transition la nécessité de travailler ensemble, ainsi qu'avec les partis politiques et la société civile, de manière inclusive et de bonne foi, pour conduire le processus de transition à son terme et permettre l'organisation d'élections au plus tard en février 2015, première étape d'un processus politique durable. L'UE est prête à soutenir la préparation et l'organisation des élections, en liaison avec ses partenaires internationaux, notamment les Nations unies.

 

7.       L'UE marque son attachement au dialogue inclusif, à la réconciliation nationale, à des processus participatifs et à la représentativité des acteurs qui doivent guider le processus de transition. Elle salue toutes les initiatives de médiation et de réconciliation engagés par les leaders religieux, indispensables pour un retour rapide à la cohabitation interconfessionnelle pacifique entre les communautés centrafricaines. Elle invite l'ensemble des parties prenantes et en premier lieu les nouvelles autorités de la transition, à chercher à résoudre les causes profondes de l'instabilité persistante.

 

8.       L'UE rappelle que tous les acteurs étatiques et non-étatiques sont tenus de respecter les droits de l'Homme et le droit humanitaire en RCA. Elle appelle toutes les parties belligérantes à cesser les attaques violentes contre la population et autres violations des droits de l'Homme et droit international humanitaire. L'UE condamne fermement l'impunité et rappelle que tous les auteurs de violations, y compris les leaders et membres de l'Armée de résistance du Seigneur et d'autres groupes armés, tels que, entre autres, les groupes ex-Seleka et anti-Balaka, doivent répondre de leurs actes devant la justice. Elle condamne particulièrement les exécutions extrajudiciaires, les mutilations, les disparitions forcées, les viols et autres formes de violence sexuelle, le recrutement et l'utilisation d'enfants par les groupes et forces armés et les attaques délibérées contre des civils en raison de leur appartenance religieuse ou ethnique mis en lumière par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. Elle salue la tenue par le Conseil des Droits de l´Homme d'une session extraordinaire le 20 janvier, consacrée à la situation des droits de l´Homme en RCA. L'UE réitère que la responsabilité première en matière de protection des populations civiles incombe aux autorités de transition de RCA. L'UE rappelle que la RCA a ratifié le Statut de Rome et que les actes qui constituent des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI). L'UE encourage la mise en place rapide de la commission d'enquête internationale, prévue par la résolution 2127 (2013) du CSNU. Dans ce contexte, l'UE réaffirme son soutien résolu à la CPI.

 

9.       L'UE reste préoccupée par la gravité de la situation humanitaire qui affecte toute la population. Elle rappelle que toutes les parties en présence doivent assurer l'accès immédiat, sûr et sans entrave des acteurs humanitaires œuvrant en RCA au bénéfice des populations, ceci dans le respect du droit international humanitaire et des principes humanitaires. L'UE et ses Etats membres, premier donateur humanitaire, resteront mobilisés afin d'accroître l'engagement financier européen en faveur de la réponse humanitaire pour subvenir aux besoins des populations les plus vulnérables, à Bangui, dans le reste du territoire centrafricain, ainsi que dans les pays de la sous-région accueillant les réfugiés centrafricains. Le Conseil salue l'action résolue, de la Commission européenne, notamment la tenue le 20 janvier 2014 à Bruxelles de la réunion de haut niveau organisée conjointement par la Commissaire Kristalina Georgieva et la Secrétaire générale adjointe des Nations unies Valerie Amos. L'UE lance un appel pressant aux membres de la communauté internationale à apporter une réponse substantielle aux besoins de base de la population de la RCA dans une approche, articulant étroitement l'aide d'urgence et l'aide au développement, et coordonnée entre acteurs humanitaires et du développement et les institutions financières internationales.

 

10.     Premier contributeur d'aide au développement en RCA, l'UE s'engage à examiner immédiatement, en coordination avec les institutions financières internationales, toutes les mesures qui permettront de reconstruire l'Etat, et de prévenir une aggravation des effets de la crise sur les populations. L'UE s'engage à étudier dès à présent les modalités d'un engagement dans le domaine de l'Etat de droit et la réforme du secteur de la sécurité. Elle prévoit par ailleurs de reprendre ses projets de coopération, dès que les conditions de sécurité le permettront, pour contribuer pleinement à la reconstruction de la RCA."

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 20:45
Al-Qaeda gains haven in Libyan desert

 

19 January 2014 alarabiya.net (AP)

 

Swathed in a white turban and robes, Eissa Abdel Majid sits in his militia barracks on the edge of the desert describing a losing battle to stem the flow of armed militants with suspected links to al-Qaeda - who use it as a freeway across northern Africa.

 

 

He says he's fed up with trying to guard borders and oil installations in a power vacuum left by the fall of Moammar Qaddafi: "They are getting weapons and building their strength," he says, "because the government is weak."

 

In the rocky mountains and dune-covered wastes of southwestern Libya, al-Qaeda's North African branch has established a haven after French and West African forces drove them out of their fledgling Islamic state in northern Mali a year ago. Now, according to interviews with local soldiers, residents, officials and Western diplomats, it is restocking weapons and mining disaffected minorities for new recruits as it prepares to relaunch attacks.

 

It's an al-Qaeda pattern seen around the world, in hot spots such as Yemen, Somalia, Afghanistan and increasingly here in North Africa: seemingly defeated, the terror network only retreats to remote areas, regroups and eventually bounces back - pointing to the extreme difficulties involved in stamping out the threat.

 

Mohmamad, an officer in the Libyan army based in Ubari - the last major town in the south before the Saharan sands reach the borders of Niger and Algeria - said that his soldiers frequently run into SUVs filled with armed bearded men from Mali, Algeria and Libya coming here to buy weapons and supplies.

 

"There are occasional clashes with them but their forces are stronger than ours," said the officer who wore surplus U.S.-style digital camouflage with Libyan army patches sewed on. He asked that his last name not be used for fear of being targeted by jihadists. Momhamad said many people in Ubari are active sympathizers or at least trade with these militants, whom he described as linked to al-Qaeda.

 

"Most people know who they are but without a central government, you can't really do anything," he said. "We can do little on the borders and sometimes we just let them through."

 

U.S. officials have confirmed the existence of al-Qaeda-linked camps in southwest Libya, and a U.N. official based in Sebha, Libya's main southern city, described the extremist group as being "all around" the area. A high-level Algerian army officer based in the Saharan city of Tamanrasset also confirmed al-Qaeda's presence in Libya and said his forces were remaining vigilant along the Mali border despite plans for a new African force once the French pull out.

 

From desert bases, experts and Western officials say, al-Qaeda in the Islamic Maghreb, or AQIM, is building up links with like-minded jihadists in northern Libya, especially in eastern coastal cities such as Derna and Benghazi, as well as militant groups in Nigeria, and preparing for new attacks on Western targets.

 

One prominent Morocco-based al-Qaeda expert, who has interviewed former and current leaders of AQIM in Mauritania, said there are even signs the group is preparing to recapture lost territory northern Mali once the French leave.

 

"The strategy that people told me in Mauritania was that they always withdraw to Libya where they can hide and wait for the French to leave," said Djalil Lounnas, an Algerian researcher at the University of Montreal's Center for International Peace and Security Studies.

 

The growing al-Qaeda presence in southern Libya has raised concerns in the West, with one British official describing the security situation in the region as potentially more dangerous than before the French intervened. The official spoke on condition of anonymity because he is not authorized to speak publicly about security matters. Since the French intervention in Mali, at least two deadly attacks on Western targets in nearby Niger were launched from southern Libya.

 

While the al-Qaeda militants move throughout this desert region, their camps are mostly hidden in the valleys of the Akkakush mountains north of the town of Ghat, on Libya's border with Algeria, said Claudia Gazzini, the Libya-based analyst for the International Crisis Group, who based her information on Tuareg military commanders based there.

 

The Tuareg are a nomadic desert people spread across the Sahara throughout Mali, Niger, Libya, Algeria and Mauritania. With no state of their own, they have mounted revolts for independence numerous times over the past decades. While their rootlessness and grievances make them receptive to al-Qaeda's message, their deep knowledge of the terrain make them an invaluable resource for a terror network seeking to rebuild in hiding.

 

In a Sebha slum filled with thousands of displaced Tuareg, members of the nomadic people say al-Qaeda often provides the best shot at a decent future.

 

"We have seen (Tuareg) go up to eastern Libya and return with beards, Islamic-style outfits and talking about religion - they pay money so anything is possible," said Abdallah Sherif, a Tuareg doctor and social worker, who said he has witnessed al-Qaeda recruiting attempts first hand.

 

Next to him, Ali Suleiman, a Tuareg who says he fought for an independent state in northern Mali last year, speaks of despair in the slums: "If you leave someone in such conditions," he said, "they will join extremist groups like al-Qaeda or become drug smugglers."

 

In a November conference on border security in this desert region, French Foreign Minister Laurent Fabius said disenfranchised groups like the Tuareg have to be helped economically in order to reduce the incentive for them to become al-Qaeda allies. "In Libya we need to involve the minorities living across the borders and they need to have legal status," he said. "This calls for the economic development of the region."

 

Intermarrying with the Tuareg has given al-Qaeda the support of these tribal people and allowed them to move quickly across Africa through the desert.

 

"Some members of the Tuareg community are acting as support staff, bringing food and water into these valleys," Gazzini said, noting that the same region once supported a desert safari industry. "It's the same setup as when the tourists were in these areas."

 

According to the men guarding the borders and patrolling the desert, al-Qaeda militants take their four wheel drive vehicles east across the country and then north up to Benghazi and Derna - the intellectual heart of Libya's jihadism.

 

It was in Libya's coastal areas that the anti-Qaddafi Libyan Islamic Fighting Group was formed in the 1990s, some of whose members later joined al-Qaida, while others became part of the new Libyan government. It's also the home of the Ansar al-Shariah movement that has been linked to the deadly attack on the U.S. mission in Benghazi that killed Ambassador Christopher Stephens and three other diplomats last year.

 

While al-Qaeda seeks new friends in southern Libya, it is also exploiting enmities between the area's dominant Arab tribes - who long controlled the region - and the Tuareg and Tabu peoples who have created their own militias since Gadhafi's fall.

 

In Sebha, there are already 27 militias vying for power, leaving little hope for any concerted push against al-Qaeda. Pitched battles have flared several times in the last year, especially between the Tabu and Arab tribes.

 

Al-Qaeda has developed ties with several different militias and keeps a low profile while the different factions clash, several militia leaders and smugglers told AP on condition of anonymity for fear of reprisals.

 

It's a situation that allows al-Qaeda to operate at will: Abdel Majid, the militia leader in Sebha, describes witnessing a constant flow of jihadists between Ubari and Derna.

 

"Arabs from Derna came down to join the battle in Mali and then headed back in the other direction," he said.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:45
Ne pas laisser la France seule au Sahel

 

18 janvier 2014 Hélène Kohl, correspondance, Berlin (Allemagne) - Le Journal du Dimanche

 

Même si le ministère français de la Défense reste prudent, la proposition de Berlin d'envoyer des éléments de la brigade franco-allemande à Bamako marque une volonté d'aider davantage au Sahel.

 

Lors de la cérémonie des vœux à la Bundeswehr, le général Hans-Werner Fritz, chef du commandement interarmes, a surpris son auditoire. Tel que l'a rapporté le Süddeutsche Zeitung samedi, son discours fut presque entièrement consacré jeudi à la situation en Afrique "qui va bien nous occuper au cours des prochaines années". En réalité, le Spiegel révèle que des soldats de la brigade franco-­allemande (bataillons d'artillerie et de chasseurs d'Immendingen et Donaueschingen) ont été informés de leur départ prochain pour Bamako.

 

Un contingent renforcé au Mali, avec une structure de commandement franco-­allemande? Le chef d'état-major des forces armées, Volker Wieker l'a confirmé cette semaine devant la commission défense du Bundestag. La décision de Berlin doit être officialisée lundi par la nouvelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, lors d'un dîner avec Jean-Yves Le Drian à Paris.

 

La défense franco-allemand dans une nouvelle ère

 

Parallèlement, à Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Frank-­Walter Steinmeier, informera ses homologues européens au conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Berlin compte affecter des soldats armés à la protection de hangars et de l'aéroport de ­Bamako. Actuellement, la centaine d'Allemands sur place est surtout occupée à la formation de l'armée malienne ; cette mission évoluerait vers une "véritable intervention militaire".

 

Le plan d'opération doit être ficelé avant le conseil des ministres franco-allemand du 19 février. Le mois prochain, le Bundestag doit renouveler le mandat malien de la Bundeswehr. "Ce sera une formalité", assure un parlementaire. "La défense franco-allemande va entrer dans une nouvelle ère", promet un gradé. Selon plusieurs sources, l'Allemagne s'engagerait davantage sur le terrain malien, afin de contrebalancer sa timidité en Centrafrique, où pour l'instant Berlin compte seulement envoyer quatre avions de transport et de ravitaillement. "La France va pouvoir baisser sa voilure au Mali, nous complétons." En somme, en soulageant la France au Mali, l'Allemagne indiquerait qu'elle soutient ses alliés à Bangui. Un jeu de passe-passe "peu glorieux", reconnaissent en coulisse certains experts. L'Allemagne n'est pas près de faire oublier ses réticences passées.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
FFDj : visite du commandant de la CTF 150

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 6 janvier2014, le général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a accueilli le Commodore Daryl Bates de la marine royale australienne, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), volet maritime de l’opération Enduring Freedom.

 

Cette rencontre avait pour objectif d’identifier les possibilités de coopération pour la sécurité maritime au large de la Corne de l’Afrique et, plus particulièrement, la lutte contre la piraterie et les risques terroristes.

 

Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force Africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent par ailleurs un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

La CTF-150 est l’une des trois composantes de la Combined Maritime Forces (CMF), coalition navale multinationale composée de 25 pays agissant pour la sécurité des eaux internationales autour de la corne de l’Afrique. La force opérationnelle navale CTF-150 a été créée en 2002 en réponse à la multiplication des attaques de pirates. Cette flotte d’environ 15 navires a pour objectif la sécurisation maritime et lutte contre toute activité illégale en mer grâce à des missions de surveillance, des contrôles et abordages de navires suspects.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, le transport de chalands de débarquement(TCD) Siroco, navire amiral de la force navale européenne Atalante a débarqué dans le port kenyan de Mombassa, deux véhicules appartenant à la mission de l’Union européenne chargé du renforcement des capacités maritimes régionales dans la corne de l’Afrique et l’océan indien occidental (EUCAP Nestor).

 

 Cette manœuvre, menée avec le concours de l’ambassade de France et des forces de sécurité kenyane, illustre l’étroite collaboration liant les missions de l’Union Européenne dans la corne de l’Afrique et l’ouest de l’océan indien.

 

Ces deux véhicules avaient été embarqués à bord du Siroco à l’occasion de son passage au large de Djibouti le 14 décembre dernier. Le lendemain, une action conjointe EUCAP Nestor et Atalante au large de la ville de Berbera avait permis la rencontre à bord du TCD d’une délégation de hautes autorités du Somaliland. [Lien vers la brève]

 

Pour le commandant de la Task Force 465, le contre-amiral Hervé Bléjean, « cette livraison de véhicules au profit de EUCAP Nestor est le parfait exemple  de la dynamique  de coopération se renforçant chaque jour entre les différentes missions de l’Union Européene sur l’ensemble de la côte Est africaine. La Force ATALANTA tient ainsi son rôle de soutien à l’approche globale  de l’Union Européenne dans cette région du monde.”

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur les problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante.La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Envoi de soldats de la brigade franco-allemande au Mali

 

18.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Selon la "Süddeutsche Zeitung", une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février.

 

Des soldats de la brigade franco-allemande vont participer à l'intervention militaire au Mali, affirme le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des sources militaires. Selon les projets encore provisoires, des soldats de la brigade franco-allemande doivent être envoyés au Mali avec une structure de commandement.

 

En République centrafricaine (RCA) le gouvernement allemand va également proposer d'organiser des transports aériens de troupes et de matériel dans la capitale, Bangui, dans le cadre d'une intervention européenne, selon la même source.

 

Jusqu'à présent, seuls des vols vers un pays voisin étaient évoqués. Interrogé par l'agence AFP, le ministère allemand des affaires étrangères n'était pas en mesure de confirmer ces informations. Rien n'a « encore été décidé », a indiqué un porte-parole. Les discussions concernant une éventuelle mission militaire en RCA sont en cours. Les ministres européens des affaires étrangères doivent se rencontrer lundi à Bruxelles.

 

Selon la Süddeutsche Zeitung, une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février. Pour le moment, Berlin et Paris sont encore en train de régler les détails de cette éventuelle coopération.

 

Des soldats allemands participent à la mission de stabilisation de l'ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu'à celle de l'Union européenne consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr (l'armée allemande) doit intervenir à la mi-février.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL

 

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 2 janvier, la force Serval a repris son processus d’allègement débuté en septembre 2013 et différé pour la période des élections législatives maliennes.

 

Le 4 janvier, 2 hélicoptères Gazelle et 1 hélicoptère Tigre du groupement aéro-mobile (GAM) ont été désengagés. Le 22 décembre, 3 hélicoptères d’attaque de types Gazelle (2) et Tigre (1) ainsi qu’un hélicoptère de manœuvre Puma avaient déjà quitté le Mali. Désormais composé de 6 Puma, de 2 Gazelle et d’1 Tigre, le SGAM est directement subordonné au GTIA Korrigan.

 

Par ailleurs, la compagnie VBCI du 92eRégiment d’Infanterie (RI), qui armait la compagnie motorisée du GTIA Korrigan, a elle aussi été désengagée. Le 14 janvier, au camp Damien Boiteux de Bamako, les VBCI ont été chargés sur des transporteurs civils par les éléments du bataillon logistique (BATLOG) et du Groupement de Transport Opérationnel (GTO) de Bamako. Les blindés seront acheminés par voie routière vers le port d’Abidjan où ils seront embarqués vers la France .

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 10:45
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Du 7 au 11 janvier 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude,engagé dans la mission Corymbe, a effectué une relâche opérationnelle à Abidjan,en Côte d’Ivoire.

 

Les escales réalisées par le BPC au cours de sa mission offrent l’occasion de mettre en œuvre notre coopération bilatérale avec les pays partenaires de la zone. Ainsi, lors de son escale à Cotonou le 24 décembre dernier, le Dixmude a procédé à une livraison de fret humanitaire et de matériel destiné à notre partenaire béninois. Après avoir repris son activité opérationnelle dans les eaux du Golfe de Guinée et conduit des enquêtes de pavillon auprès de bâtiment suspectés de trafic illégaux au large du Gabon et du Nigéria, le Dixmude a effectué une nouvelle relâche opérationnelle sur les côtes ivoiriennes le 7 janvier.

 

Le 8 janvier, au lendemain de son arrivée à Abidjan, des exercices amphibies ont été conduits en coopération avec les forces armées ivoiriennes et les forces françaises de l’opération Licorne. Un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et deux chalands de transports de matériel (CTM) ont embarqué des blindés légers et des éléments provenant des deux entités. A cette occasion, un CTM ivoirien, le Tiagba, a « enradié » pour la première fois dans un BPC. En parallèle, des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) ont permis un échange de savoir-faire entre les marines françaises et ivoiriennes, dans des domaines divers tels que l’amphibie, la sécurité ou la timonerie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Actuellement, le mandat 123 est assuré par le BPC Dixmude et l’aviso Commandant l’Herminier

Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 30 décembre 2013 au 3 janvier2014, des militaires de la force Épervier ont délivré une formation à la topographie au bénéfice d’une dizaine de militaires tchadiens officiant au seinde la zone de défense locale.

 

Trois sous-officiers et deux militaire du rang du détachement Epervier stationné à Abéché (à 660km environ à l’est de N’Djaména) ont formé onze militaires tchadiens à la topographie. Utiliser une boussole, prendre un azimut, orienter, lire et se servir d’une carte, faire les rapports carte-terrain ont constitué l’essentiel de cette instruction opérationnelle. Après un parcours topographique complet en guise de test final, c’est le commandant du détachement d’Abéché, le lieutenant-colonel Liebgott, qui a remis leur diplôme aux stagiaires ayant réussi leur formation.

 

Il s’agissait du cinquième DIO conduit par la compagnie stationnée à Abéché au profit des militaires du 8e régiment d’infanterie tchadien. Les précédents DIO portaient sur les missions du combattant d’infanterie (reconnaître, éclairer, appuyer…), de la mécanique, des techniques de combat en corps en corps avec ou sans arme de poings légères, du tir de combat avec un fusil AK47.

 

Au Tchad, le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la force Épervier, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad,. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante. Parallèlement, Epervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale. La force est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Corymbe : Un nouveau commandant pour l’aviso Commandant l’Herminier

17/01/2014 Marine Nationale

 

Le capitaine de vaisseau Pierre de Briançon, commandant du bâtiment de projection et de commandement Dixmude et du Task group 451.02 a fait reconnaître, le 13 janvier 2014, le capitaine de corvette Benjamin Brige comme nouveau commandant de l’aviso Commandant l’Herminier en remplacement du capitaine de frégate Nicolas Molitor.

 

Cette passation de commandement était inédite, puisqu’elle s’est déroulée à Conakry en République de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe 122 à laquelle le Dixmude et l’aviso Commandant l’Herminier participent depuis plus de deux mois. Au cours de la cérémonie, le Commandant l’Herminier a eu l’honneur de recevoir à son bord Monsieur Alpha Condé, Président de la République de Guinée, accompagné de deux de ses ministres, de la plupart de ses chefs d’état-major d’armée et de l’ambassadeur de France en République de Guinée.

Issu de la promotion 1999 de l’ École navale, le capitaine de corvette Benjamin Brige, est breveté de l’École de spécialité «Lutte sous la mer» et de l’École de système de Combat et d’Armes Navales. Il a été affecté successivement sur le P400 La Moqueuse (2002-2004), sur la frégate anti sous-marine La Motte Picquet (2004-2006), sur la frégate anti sous-marine De Grasse après sa sortie de l’École de système de Combat et d’Armes Navales en 2008. En 2011, il est affecté au sein de la division Entraînement de l’état-major d’ALFAN à Brest, en tant qu’officier entraîneur du domaine lutte sous la mer. De 2006 à 2007, il a commandé le bâtiment-école Lion à Brest. Il prend aujourd’hui le commandement de l’aviso Commandant L'Herminier avec lequel il poursuivra l’opération Corymbe 122 jusque fin janvier 2014.

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Un nouveau commandant pour l’aviso Commandant l’Herminier
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 17:45
L'UE vient en renfort de la France en Centrafrique

 

17/01/2014 Alain Franco correspondant à Bruxelles - Le Point.fr

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE devraient donner leur feu vert lundi à l'envoi de soldats européens pour appuyer la France en Centrafrique.

 

La France n'est plus seule en Centrafrique. Lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE vont donner leur feu vert à un soutien européen à l'armée française. C'est ce que réclamait François Hollande, qui en avait fait une priorité lors du sommet européen de décembre dernier consacré à la défense.

La mission des soldats qui viendront soutenir l'armée française sera de sécuriser la zone de l'aéroport de Bangui, en incluant les camps alentour, qui accueillent, dans des conditions précaires, nombre de déplacés qui cherchent à s'y mettre à l'abri des violences intercommunautaires. "Les tensions sont latentes et palpables. La journée, les habitants de certains quartiers sont chez eux, mais, le soir, ils rejoignent les camps pour passer la nuit en sécurité", explique une source diplomatique. "À vingt kilomètres de Bangui, les violences continuent. Tout est en place pour un dérapage avec des conséquences dramatiques", reprend-il. À Bruxelles, le ton au "Service d'action extérieure", siège de la diplomatie européenne, est plus alarmant qu'au début de l'intervention française. "Elle a permis d'éviter le pire. Mais la sécurité est extrêmement fragile. Les États membres sont conscients de la gravité du problème", estime un diplomate de haut rang. "Tous les éléments sont réunis pour un génocide en Centrafrique", a même averti l'ONU, jeudi.

 

Contingent de 500 à 1 000 soldats

L'accord politique de lundi sera la première étape. Mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait donner mandat aux Européens pour agir. "Il nous faut une base juridique", dit-on. Puis viendra le moment de se compter. Paris espère "que six à douze pays feront des offres". "La Belgique enverra des troupes dès que nous aurons un cadre européen", affirme au Point.fr son ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. La Pologne, la République tchèque sont aussi sur les rangs. L'Estonie a officiellement proposé l'envoi d'un peloton d'infanterie de 35 personnes avec des véhicules blindés et une unité de soutien logistique, soit 56 soldats. C'est beaucoup au regard de la taille de son armée.

Officiellement, personne ne se risque à un objectif chiffré. Mais les fourchettes évoquées varient entre 500 et 1 000 soldats, pour une durée de quatre à six mois. Ce qui permettra aux soldats français "fixés" autour de l'aéroport de se consacrer à d'autres tâches, plus urgentes. Plus de 1 600 soldats français sont déployés depuis plus d'un mois en Centrafrique. "Nous visons un début de déploiement sous trente jours. Pour l'instant autour de l'aéroport. Mais qui sait quel sera le besoin d'ici là", indique un diplomate de l'UE. Car la situation est mouvante et "elle concerne toute la région. La route qui mène au Cameroun n'est pas sécurisée, et Yaoundé nous signale une augmentation des réfugiés qui franchissent la frontière. Il faut absolument stabiliser la situation en Centrafrique, car l'insécurité a des conséquences sur tout."

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : l'allègement de Serval est en route

 

 

17.01.204 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

L'allègement de la force Serval se poursuit patiemment depuis la fin des élections législatives au Mali. Cette fois (le 14 janvier), c'est une compagnie VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie) du 92e RI de Clermont-Ferrand qui a migré vers le camp Damien Boiteux à Bamako (photo ministère de la Défense), avant de rejoindre Abidjan par la route (sur des camions d'un transporteur privé), puis la France par la mer.

 

Les VBCI du 92e RI armaient la compagnie motorisée du GTIA (groupement tactique interarmes) Korrigan, basé à Gao, qui a mené de longues missions de sécurisation autour de la boucle du Niger. Fin décembre, une compagnie du 126e RI de Brive avait quitté le poste avancé de Kidal pour rentrer vers N'Djamena.

 

Le groupement aéromobile au Mali, devenu sous-groupement, ne compte plus que six Puma, deux Gazelle et un Tigre. Depuis la fin décembre, quatre Gazelle et deux Tigre ont quitté le sol malien.

 

Côté armée de l'air, le retour de trois Mirage 2000D à leur base de N'Djamena a entraîné le retour en France de trois Rafale.

 

Il reste environ 2 500 militaires français au Mali : la force Serval mais aussi au sein de l'état-major de la MINUSMA et dans l'opération européenne de formation de l'armée malienne, EUTM Mali.

 

L'objectif reste de revenir à 1 600 hommes mi-février, puis un millier au printemps pour assurer une force de réaction rapide antiterroriste, en complément de la mission de maintien de la paix des Nations-Unies.

 

Accord de défense et grincements

 

Après la signature prochaine d'un accord de défense avec le Mali (assistance, équipement, formation), la principale base française restera Gao. Cet accord serait signé le 20 janvier à Bamako.

 

Des opposants ont déjà noté que le 20 janvier 1961 marquait la création de l'armée malienne indépendante et donc le départ de l'armée française... La coordination d'opposition MP22 dénonce ainsi " une base juridique légale à l’occupation pérenne par des troupes françaises dont les objectifs resteront secrets pour le gouvernement malien "

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 21:45
photos ECPAD et Armée de Terre

photos ECPAD et Armée de Terre

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 11 au 17 janvier 2014.

 

Compte tenu des évolutions politiques intervenues en RCA et en liaison avec la MISCA, la force Sangaris avait, dès vendredi 10 janvier, réarticulé son dispositif à Bangui à titre préventif pour contenir toute tentative de déstabilisation. Dans ce cadre, la force Sangaris s’est plus particulièrement déployée auprès des emprises gouvernementales et militaires, incluant les sites de cantonnement.

 

Dans les heures qui ont suivi l’annonce de la démission du chef d’Etat de transition centrafricain, un regain de tension a effectivement été observé dans Bangui. L’action conjointe des unités de Sangaris et de la MISCA a permis de contenir le niveau de violences.  Les tensions ont baissées d’intensité dès le lendemain.

 

Les jours suivants, soldats français et africains ont poursuivi leur effort de contrôle de zone, en patrouillant de jour comme de nuit, dans les rues de la capitale et en province. Ces patrouilles conjointes dans les différents quartiers de la capitale reçoivent un bon accueil des populations. Par ailleurs, un prudent redémarrage de la vie économique a pu être observé dans certaines zones.

 

Parallèlement, une initiative de la force Sangaris a été lancée et mise en œuvre pour la création d’un « quartier pilote » dans le 5e arrondissement de Bangui. Associant la MISCA, les ONG et les acteurs locaux, autorités civiles et religieuses, ce projet vise à favoriser le retour des déplacés chez eux en agissant sur les domaines sécuritaires, humanitaires et administratifs.

 

Les actions conjointes entre la force Sangaris et les différents détachements de la MISCA se sont ainsi multipliées.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine, aux côtés des 4400 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

photos ECPAD et Armée de Terrephotos ECPAD et Armée de Terre
photos ECPAD et Armée de Terre
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 13:50
The EU in Somalia – beyond Atalanta

 

Alerts - No3 - 17 January 2014 Julien Daemers

 

The Joint Communication on the EU’s ‘comprehensive approach’ to external conflict and crises issued on 11 December 2013 argues that this approach ‘has already been successfully applied as the organising principle for EU action in many cases in recent years, for example, in the Horn of Africa […]’. In Africa the European Union has notably been heavily involved in Somalia, in particular in supporting the country’s security and stability. Media attention has primarily focused on the success of the EU’s first naval CSDP operation Atalanta in combating piracy off the coast of Somalia, complemented in July 2012 by a regional EU maritime capacity-building mission, EUCAP Nestor. Furthermore, this year the EU takes over the chairmanship of the Contact Group on Piracy off the Coast of Somalia.

These efforts have been conducted in parallel with the EU’s continued engagement in support of Somali security on land through its financing (since 2007) of the salaries of the AU Mission (AMISOM) troops fighting Al-Shabaab (AS) and through its training (since 2010) of one third of the Somali National Army (SNA) with the Training Mission in Somalia (EUTM Somalia) – not to mention the Instrument for Stability (IfS) and other development-related programmes.

 

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