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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
Réunion des ministres de la Défense de l'Angola et de la Namibie

23/04/13 portalangop.co.ao

 

    Luanda - La 18éme réunion de la Commission mixte de défense et sécurité Angola/Namibie, au niveau des ministres, aura lieu mercredi à Luanda, afin de prévoir les actions futures d'intérêt bilatéral, selon une note de presse rendue publique mardi.

 

    Des experts des deux pays sont réunis depuis lundi pour préparer la réunion des ministres

de la Défense.

 

    La réunion sera précédée par d'autres visites au mémorial "Agostinho Neto", au Musée national d'histoire militaire et à la nouvelle cité de Kilamba.

 

    Le but de la réunion de la Commission mixte a pour but de prévoir les activités futures d'intérêt commun dans les domaines de la lutte contre la criminalité transfrontalière, l'immigration illégale et le trafic d'armes, de drogues et de marchandises.

 

    Les experts discutent de nouvelles mesures pour décourager le vol de voitures et de bétail, la falsification de documents, entre autres malversations, qui ont le plus d'impact sur la frontière commune.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

24.04.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

S’il est encore bien tôt pour dégager les retours d’expériences de l’engagement français dans l’opération Serval au Mali, quelques leçons peuvent cependant être dégagées. L’exercice à chaud est évidemment incomplet et périlleux, mais reste intéressant, particulièrement dans cette période de choix budgétaire et capacitaire. FOB se plonge dans ce délicat travail, à travers plusieurs thèmes. Le premier : les forces étaient-elles prêtes ?

 

Une opex sans préparation spécifique : une première !

 

Le théâtre malien s’est ouvert dans une période de désengagement français. Liban, Côte d’Ivoire ou encore Afghanistan : l’ensemble des opérations extérieures françaises se fermaient. Outre un désengagement humain et logistique, l’une des conséquences de ces retraits est que les préparations dédiées aux déploiements fermaient également leurs portes. Dans le langage militaire, cela s’appelle une MCP ou mise en conditionavant projection. L’armée de terre avait développé des MCP différenciées selon les théâtres : on ne se prépare pas de la même manière si l’on va au Liban ou en Afghanistan, la mission et l’environnement n’ont rien à voir. Pour l’Afghanistan par exemple, un entraînement de 6 mois dans une FOB (base avancée) spécialement créée pour cette mission (Camp de Canjuers) était imposé.

 

Or, depuis le durcissement des opérations vécues à partir de 2007,l’armée française n’est jamais partie en opération sans cet entraînement spécifique. Le temps politique a toujours laissé le temps aux militaires d’anticiper et de se tenir fin prêt.

 

Pour le Mali, rien de tout cela ! Bamako était à quelques heures de tomber aux mains des djihadistes. Serval a été lancé dans l’urgence, pas le temps pour une MCP! 5 heures après la décision présidentielle, les premières Gazelles frappaient les pick-up d’AQMI. Une première dans l’histoire militaire moderne française !

 

Une armée mature et décomplexée

 

Or force est de constater que les troupes françaises se sont remarquablement comportées. Pourquoi ? Première explication, l’expérience afghane était encore « chaude ». Toutes les unités de l’armée de terre y sont passées, parfois même plusieurs fois.

 

Et l’Afghanistan, surtout après 2008, a été un théâtre exigeant. Beaucoup de soldats y ont connu leur baptême du feu.

 

Plus largement, l’armée de terre française, de par les engagements de ces dernières années, est devenue une armée professionnelle mature et décomplexée ! Car souvenons-nous, il n’y a pas si longtemps, une dizaine d’années, soit avant l’Afghanistan, aucun soldat français, ou presque, n’avait connu le feu ! Les Balkans, premier théâtre d’opération important depuis la guerre froide, avec des conditions d’engagements tellement contraignantes, a suscité bien plus de frustrations que de réels combats… L’Afghanistan puis la Côte d’Ivoire et enfin la Libye sont venu changer cela. Les invariants d’une guerre, les fondamentaux oubliés d’engagements ont été retrouvés ! Le soldat a recouvré son métier : mener des opérations avec usage du feu.

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Deuxième explication : les formations des écoles de l’armée sont bonnes ! La force déployée au Mali a été un amalgame d’unités qui ne se connaissaient pas, une construction imposée par l’urgence, qui a parfaitement marché ! Un escadron Licorne, une compagnie Epervier et une compagnie d’infanterie d’alerte Guépard, qui n’avaient jamais travaillé ensemble ont parfaitement mené une action coordonnée. Un montage complexe, mais rapide, avec de bons résultats ! D’autant plus que les matériels (postes radio…) n’étaient souvent pas les mêmes entre les unités…

Reconnaissons là, la qualité de la formation française. Un « cadre » de l’armée française, sur une durée de vie professionnelle de 35 ans, ne passe pas loin d’un tiers de sa carrière, soit entre 5 à 10 ans à l’école ! Serval est un bon révélateur : cette formation n’est pas vaine !

À l’heure de la réflexion sur une rationalisation des diverses formations et écoles, c’est une des leçons à méditer…

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Par ailleurs, les États-majors français commençaient à envisager l’éventualité d’une opération au Mali. Celle-ci ne devait pas se réaliser dans ces conditions d’urgence, mais la mission EUTM était en marche et les responsables militaires sentaient venir ce théâtre. Pour preuve, la doctrine française était quasiment prête ! Tous les soldats à l’heure de partir pour Tombouctou avaient dans leurs bagages un Cahier du Retex sur « Les rebellions touarègues au Sahel » (publié en janvier) pour bien appréhender le théâtre et les acteurs ainsi qu’un ouvrage de doctrine d’engagement en zones désertiques (publiés par le CDEF). Bref, de quoi lire pour savoir faire et comprendre à quoi s’attendre…

Enfin, rappelons que l’opération Sabre au Sahel était active depuis des années. Très discrètement mais aussi très massivement (plusieurs centaines de forces spéciales lors de l’opération Serval, soit le plus fort engagement de l’histoire des FS), les unités du COS étaient à l’œuvre dans la région…

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
New African Military Profile: Djibouti

24 April 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

latest addition to defenceWeb on African Militaries: a profile of the Djibouti Armed Forces. Click here to access the analysis.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 14:54
Crédit : EMA / ECPAD

Crédit : EMA / ECPAD

24.04.2013 Crédit : EMA / ECPAD

 

Opération Serval, avril 2013. Les forces spéciales mènent des opérations à l'extrême Nord du Mali.

 

Reportage photos

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

23/04/2013 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2013, dans la cadre du déploiement de la MISMA, le contingent burkinabé s’est vu transférer la responsabilité de la sécurité de la zone de Tombouctou  par les militaires de l’Escadron d’aide à l’engagement (EAE), armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa).

 

Libérée le 28 janvier 2013 par le GTIA 1, des éléments du GTIA TAP et les forces maliennes, la ville de Tombouctou était un des fiefs des terroristes islamistes au Mali. Le 17 février 2013, l’EAE a relevé les éléments du GTIA 1.

 

La mission des éléments français à Tombouctou était de maintenir dans la durée un dispositif de sécurité en coordination avec les forces maliennes. De nombreuses patrouilles diurnes et nocturnes ont eu lieu dans la zone pour marquer la présence des forces armées, faire du renseignement sur la menace des groupes armés et neutraliser les terroristes localisés.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

Depuis l’arrivée des premiers éléments du bataillon burkinabé le 10 avril dernier, les militaires français ont procédé à une passation de consignes progressive. Des patrouilles mixtes (français, maliens et burkinabés) ont permis de reconnaître les points clés de la zone dans le centre de la ville et ses environs. Une opération de fouilles et de sensibilisation auprès de la population a été effectuée conjointement avec les militaires maliens et burkinabés le 22 avril, dans la région de Tombouctou. Après le départ des éléments français qui interviendra dans les jours à venir, un détachement de liaison (DLA) français, armé par une trentaine de militaires,  restera déployé auprès du bataillon burkinabé.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

La cérémonie de transfert d’autorité s’est déroulée sur l’aéroport de Tombouctou. A cette occasion, de nombreuses autorités civiles et militaires étaient présentes : le gouverneur et le maire de Tombouctou, les chefs d’état-major généraux des armées maliennes et burkinabées, les généraux Dembele et Traoré Honoré, le général nigérian Abdulkhadir, commandant la MISMA et le général de Saint Quentin, commandant la force Serval.

 

Le déploiement de la MISMA à Tombouctou a été facilitée par l’action menée par la brigade Serval depuis le 11 janvier 2013, en étroite coordination avec les FAM. C’est la deuxième relève des troupes françaises, après celle de Ménaka le 22 mars 2013.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45

23 avril 2013 Guysen News International

 

Des soldats tchadiens et nigériens ont participé à l’attaque menée la semaine dernière par l’armée nigériane contre des combattants islamistes de la secte Boko Haram dans la ville nigériane de Baga, sur les rives du lac Tchad, a-t-on appris mardi de sources militaires dans les trois pays. Le porte-parole des forces de défense nigérianes, le général Chris Olukolade, a toutefois affirmé que les soldats tchadiens et nigériens n’avaient pas été directement engagés dans les combats.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45
Baga clashes: Nigeria army seizes heavy weapons

23 April 2013 BBC Africa

 

Nigeria's army has said it seized rocket-propelled grenades during last week's fighting in Baga - believed to have been one of the first times Boko Haram has used heavy weapons.

 

It says 37 people were killed, while others maintain at least 185 died.

 

The army says 30 members of the Boko Haram Islamist group, one soldier and six civilians died.

 

The Red Cross has backed local officials who say the figure is higher but they have not been into the town.

 

An army statement said three rocket-propelled grenade launchers had been recovered, along with bomb-making material.

 

The previous most deadly incident of the three-year Boko Haram uprising came last year when at least 160 people were killed in co-ordinated bomb attacks in the northern city of Kano.

 

The group is fighting to install Islamic law in the predominantly Muslim north of Nigeria.

 

'Military siege'

 

Baga is close to the border with both Chad and Niger and a multinational force from the three countries was attacked, its commander Brig Gen Austin Edokpaye said.

 

The Red Cross is still trying to gain access to the town to help those affected by the violence, national co-ordinator Umar Mariaga told the AFP news agency.

 

Local MP Isa Lawan told the BBC Hausa service that "what happened is Baga is sad and beyond description".

 

"We have already started despatching relief materials, including building materials and food stuff. We want to make sure that people get the necessary assistance to start rebuilding their homes."

 

He said there were "many versions of what happened. Everyone tells his own version. So no-one is sure which version to believe.

 

"Many people died. But the figure of casualties given by the people of Baga is 185."

 

A resident who did not want to be named told AFP:

 

"Baga is still under military siege... The town is at a standstill, with little food and water, which has forced even those of us that stayed behind to start leaving."

 

One unnamed rescue official said that 40% of the town had been destroyed by fire following the clashes.

 

But Brig Gen Edokpaye disputed this, saying Boko Haram's weapons had exploded, causing "fire to about 30 thatched houses in the predominantly fishing community".

 

He said that five militants had been arrested.

 

Many of the town's residents fled during the clashes and say they returned to find their homes burnt to the ground.

 

Bodies were still being found and buried on Monday, two of the town's inhabitants told BBC Hausa.

 

One eyewitness told the BBC that the fighting started when gunmen entered a video-viewing centre, looking for a man, who then fled.

 

The militants opened fire, attracting the attention of nearby soldiers, who were initially overpowered, before returning with reinforcements, leading to a fierce gunbattle, he said.

 

Correspondents note that the Nigerian military often plays down the number of people killed in clashes with militants.

 

Communications with parts of northern Nigeria are difficult since mobile phone masts were destroyed by militants.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:45
SAAF affirmative action report slated

23 April 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

A report stating the South African Air Force’s (SAAF) affirmative action policy will result in nothing more than higher aircraft crash statistics has been trashed by sections of the wider community of aviation enthusiasts, writers and observers.

 

“While it is right to acknowledge problems in the SA National Defence Force (SANDF), sensationalist and unsourced reports are not at all useful in furthering the debate,” Johannesburg-based aviation observer and writer Darren Olivier said in response to a Strategypage report.

 

The website said that a decade of corruption, shrinking budgets and political pressure to recruit more black flight and technical personnel were the main reasons the SAAF faced severe problems.

 

“Most experienced pilots, especially fighter pilots, have left the SAAF simply because they weren’t flying enough,” the website reportedly said, adding that “many pilots who remained are there because they were given their wings under the affirmative action quota system.”

 

Digging into Strategypage, Olivier found it wasn’t a think-tank, as some local reports quoted, but an informal military news site.

 

“While some of its articles and posts are well-sourced, many, especially those on foreign militaries, are not. The one referring to the SAAF is based only on some dubious news stories, lacks any direct sourcing, has no data newer than 2009 and has dubious figures,” he said.

 

As examples he pointed out that the site claimed 50 transport aircraft in SAAF service in 2009.

 

“The actual figure is around 34, including the Cessna C-208s.

 

“Similarly the claimed number of Cheetahs doesn’t match any known figure as the SAAF had 38 Cheetah Cs, 16 Cheetah B/D/D2s and 16 Cheetah Es, with the latter type retired in 1992.

 

“It also repeats the oft erroneous pilot figure, which excludes pilots seconded to other squadrons, other duties, on course or in the Reserves and asserts without any evidence the majority of pilots are black.

 

“At the same time it also claims the best pilots are being excluded from the fighter line for being white, yet that was based on a single rumoured event and there's no evidence this is ongoing SAAF policy. Nor is a move to other lines permanent in any case, as Major Catherine “Siren” Labuschagne proved by transferring from transports to the fighter line.”

 

He also takes exception to Strategypage’s reference to the “decrepit state of aging buildings, runways and aircraft”.

 

“Last I checked both AFB Waterkloof and Makhado had new runways. Waterkloof has new hangars and the aircraft look fine,” Olivier notes.

 

In terms of questions that should be asked around the current situation in all four arms of service of the SANDF, he maintains the “completely and dangerously inadequate defence budget, the misguided culture of secrecy the SANDF has cultivated, political interference at Central Flying School in Langebaanweg, the complete inadequacy of the Department of Public Works and the need for a Department of Defence/SANDF replacement, the flawed disciplinary processes within the SANDF, the related mishandling of labour disputes and unions and the usually awful SANDF public relations” are top of the list.

 

Another regular poster on aviation and military aviation sites in South Africa pointed out in response to the Strategypage report that “things are not all well in the SAAF and it isn’t the organisation we served years ago”.

 

In terms of accidents he notes the transport and helicopter lines have borne the brunt of tragic accidents since the Strategic Defence Package acquisitions were delivered.

 

This has seen no less than four Agusta A-109 light utility helicopters declared category five with two C-47TPs suffering the same fate.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:45
Malian army "managing misery", not received funds: French colonel

23 April 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The Malian army remains poor, corrupt and barely functional months after the launch of a European training mission to rebuild its strength, a French colonel said, urging a rapid payout of pledged donor funds.

 

The European Union approved in January a 15-month training mission to rebuild a badly paid and poorly equipped Malian army, with the aim of making it strong enough to fend off potential attacks by Islamist militants.

 

But nearly three months later, corruption remains the rule in its ranks, soldiers are unable to train and some 8 million euros ($10 million) pledged by international donors at a conference in Addis Ababa have not reached the army, Reuters reports.

 

"They're managing misery." Bruno Heluin, who runs training for Malian troops in the EU mission, told Le Monde daily.

 

"The international community says, 'We absolutely need to rebuild the Malian army'. But not a euro cent has been given to the Malian army ... even though 8 million euros were promised on January 29 at the Addis Ababa donor conference," he added.

 

France has begun to withdraw its 4,000-strong force from Mali after it intervened to help Malian forces drive back an offensive by Islamist militants who had seized two-thirds of the country in the desert north.

 

The U.N. Security Council is considering a draft resolution to approve the creation of a 12,600-strong U.N. peacekeeping force named MINUSMA, which would take over from a U.N.-backed African force currently in place.

 

However, peacekeepers would not remain indefinitely and donors have insisted that Mali's army be brought up to strength in order to defend against future attacks.

 

Instead Heluin said the army was getting on "day by day" as equipment donated by major powers proved unreliable, corrupt officers robbed their own army of transport vehicles and training remained impossible.

 

The army was nearly entirely dependent on outdated equipment donated by major powers including France, China, Russia and the United States - donations that had exacerbated its troubles rather than fix them, Heluin said.

 

"Since 2006, the Malians have ordered 800 pickup trucks. Today, almost none remain," he said. Some of the trucks had been stolen outright, while others were picked over for parts.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:00
Crédits ECPAD

Crédits ECPAD

23 Avril 2013 enderi.fr

 

Le 22 avril 2013, le Parlement et le Sénat français ont voté chacun de leur côté le prolongement de l’opération Serval encore en cours au Mali. Ce vote des deux chambres était obligatoire compte tenu du dépassement du délai de trois mois à compter du début des opérations. Bien qu’il y ait eu quelques abstentions, aucune voix ne s’est élevée contre ce prolongement, preuve d’un consensus rare sur une intervention dont commencent à émerger les premiers bilans.

 

Une intervention nécessaire
 
Depuis le début de l’intervention, nombre de voix se sont fait entendre pour dénoncer la rapidité de la décision d’intervention et la légitimité de celle-ci, en dehors d’un cadre européen ou onusien clairement défini au départ. Le soutien à l’Etat malien a été perçu comme risqué, étant donné l’instabilité récurrente de ces régimes et l’arrivée récente aux commandes de l’équipe actuelle, suite à ce qui s’apparente à un coup d’état. Accusée à tort et à travers de tous les maux de son histoire, la France a tenu son rang et ses engagements en intervenant au profit d’un Etat souverain, sur sa demande, pour le protéger d’un risque vital pour ses institutions. Nous n’avions pas d’autre choix à ce moment là, mais nous étions les seuls en Europe à avoir les moyens d’intervenir. Connaissant l’hostilité des divers groupes rebelles sahéliens envers la France et compte tenu de la présence d’otages français dans cette zone, ne pas intervenir eut été dramatiquement irresponsable. De plus, défendre la stabilité politique et la sécurité de cette sous-région n’est en rien incompatible avec la défense d’intérêts politiques et économiques français sur place, sachant qu’on peut sans peine parler d’intérêts vitaux, sur le long terme. Le vote des parlementaires et des sénateurs le 22 avril est venu conforter cette vision des choses.

 

Suite de l'article

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 16:45
Sudan : Wars Within Wars

April 19, 2013: Strategy Page

 

Sudan and the main rebel group in South Kordofan state, the Sudan Peoples Liberation Movement-North (SPLM-N), have agreed to hold peace talks. The conflicts in South Kordofan and Blue Nile states began two years ago. Relief agencies estimate that some one million people have been affected by the fighting. The peace talks have been tentatively scheduled to begin at the end of this month. Despite the agreement to talk, the war on the ground continues. The SPLM-N accused the government of conducting indiscriminate air attacks on villages in South Kordofan. Indiscriminate air attacks is a frequent accusation made against Khartoum and for a good reason. In Darfur the Sudanese government bombed villages it merely suspected of having sympathies with the rebels. The air attacks were essential state-directed terror attacks that sent a cruel message to villagers: stay in line or we will kill more of you. The SPLM-N contends that Sudan is doing the same thing in South Kordofan.

 

April 18, 2013: Firefights with cattle raiders have left over 20 people dead in South Sudan’s East Equatoria state. The raiders stole 750 cattle.

 

April 17, 2013: Sudan pardoned nine military officers who were arrested in what the government had called a coup plot. On April 7th the men had been sentenced to prison.

 

Sudan claimed that its forces had retaken the Dandor military post in South Kordofan state. The garrison is about 20 kilometers east of South Kordofan’s capital, Kadugli. A statement by the Sudan Peoples Liberation Army-North (the SPLM-N’s military force) confirmed that there had been a major battle at Dandor but said that it had withdrawn its forces from the area and that the SPLM-A had not suffered losses. The SPLM-N claimed that the government had employed ten aircraft in the battle, two Antonov transport-bombers, four MiG jets, and four helicopters.

 

April 12, 2013: The presidents of South Sudan and Sudan announced that the countries will re-establish full diplomatic relations and work to resolve border problems. The presidents met in South Sudan capital.  The dispute over the Abyei region has yet to be resolved, but both presidents said discussions on how to resolve Abyei will continue.

 

April 9, 2013: Some 30 camps for displaced persons in South Darfur state have not received food rations since February. The camps are also facing water shortages.

 

Sudan claimed its military forces had retaken the Dubu area in South Darfur state. The Sudanese Army has been fighting the Sudan Liberation Army-Minawi faction in the area. Meanwhile, the Sudan Liberation Army-Abdel Wahid faction claimed that it had attacked three army positions in north Darfur state and killed 64 Sudanese soldiers.

 

April 7, 2013: Tribal battles in Central Darfur (Umm Dukhun area) have left over 160 dead. Firefights and clashes have been going on for several days. The struggle pits members of the Missiriya tribe against the Salamat tribe. The Misseriya are usually regarded as a pro-Sudan tribe.

 

April 5, 2013: South Sudan has restarted crude oil production. Almost all oil production was shutdown in January 2012. South Sudan concluded that it could not afford to pay the exorbitant transport fees Sudan was charging for export through Sudan. Now both Sudans have reached a new oil production and transport agreement.

 

April 4, 2013: The UN reported that it was able to distribute food aid to over 50,000 people in a refugee camp in Sudan’s Blue Nile state. This was the first food delivery in the area in 19 months.

 

April 1, 2013: The SPLM-N claimed that Sudanese aircraft (Antonov transports rigged as bombers) dropped a total of 17 bombs on various villages in South Kordofan state. The villages were in the Nuba Mountain region.  Sudan is also accused of dropping 17 bombs on different villages in the state’s Nuba Mountains. Two bombs hit the village of Al Ganaya on April 1. Five bombs were dropped on the village of Troge on March 31. At least one civilian was killed in Troge.

 

March 31, 2013:  The hostage taking incident of March 24th has now been clarified. Members of the Sudan Liberation Army-Abdel Wahid (SLA-AW) faction took 31 hostages, who were traveling with UN peacekeepers, at gunpoint. The Darfur rebels thought the people were Sudanese government security agents (ie, spies and agitators) who were posing as displaced persons. It turns out they were refugees.

 

March 26, 2013: Oil company experts reported that South Sudan will likely resume oil production sometime in early April.

 

March 24, 2013: A Darfur rebel group intercepted a UN convoy of UN peacekeepers and, at gun point, demanded the UN peacekeepers hand over some three dozen refugees the group claimed were security officers working for the Sudanese government.  The outnumbered peacekeepers complied. The rebel group was tentatively identified as the Sudan Liberation Army-Abdel Wahid (SLA-AW) faction.

 

The Sudanese government (Khartoum) signed a peace agreement with a splinter faction of the Darfur rebel Justice and Equality Movement (JEM). The faction is the JEM-Basher, named after its leader, Mohammed Basher. The mainline JEM claims that Basher’s group is very small and it is little more than a political front for Khartoum.

 

March 23, 2013: The UN confirmed that Sudan has agreed to conduct peace talks with the SPLM-N, the main rebel faction in South Kordofan and Blue Nile states. The UN, however, said that Sudan and the SPLM-N should immediately cease hostilities. That has not occurred. The UN confirmation follows an earlier report that the government of South Sudan had agreed to act as a mediator in direct discussions between Sudan and the SPLM-N. South Sudan had reported that Sudan has agreed to use the 2005 Comprehensive Peace Agreement as a guide for the new peace talks.

 

March 20, 2013: Relief agencies report 1,200 more refugees have entered camps in South Sudan’s Upper Nile state. The refugees are fleeing fighting in Sudan’s Blue Nile state. The wave is not as large as other waves but interviews with the refugees indicate that more are on the way. The refugees have fled from some very recent battles between the government and rebel fighters in Blue Nile state’s Kurmuk area. Some of the clashes have not been reported in media. This is not unusual, since independent journalists have trouble in reaching many of these areas. Some of the refugees claim that their villages were bombed by aircraft (ie, Sudanese Air Force aircraft).

 

March 18, 2013: The South Sudan army (SPLA) has engaged in a series of firefights with what the government described as an armed group in Jonglei state. The clashes began the first week of March.

 

March 16, 2013: Sudan’s South Kordofan is facing food supply shortages, and relief organizations claim that the situation will likely get worse during the rainy season when dirt roads become impassable. The main rebel group in South Kordofan, the SPLM-N, regularly claims that the Sudanese government is blocking food aid and is using food as a weapon. That is probably true. Sudan certainly did this during the worst days of the Darfur rebellion.

 

March 13, 2013: South Sudan now has on-going tribal wars or anti-government rebel activity in nine different states. The country has ten states. Conflict with Sudan certainly exacerbates the situation. South Sudan regularly accuses Sudan of fomenting tribal conflict, which Sudan denies. The South Sudan government understands that much of the rebel activity is based on lack of economic progress. Several tribes claim they are neglected and do not get a fair share of oil revenues. Of course, due to war with Sudan and the government’s decision to quit producing oil (ie, denying Sudan oil transport revenues), there has been little oil royalty money to pass around.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 16:45
Mali : l'Assemblée nationale et le Sénat autorisent la prolongation de l'intervention

22/04/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale (avec AFP)

 

Sans surprise, tant le consensus est large, l'Assemblée nationale a voté ce lundi 22 avril la prolongation de l'intervention française au Mali. Les députés ont voté à 342 voix pour, aucune contre. Seuls les députés du Front de gauche ont décidé de s'abstenir. Scénario identique au Sénat avec 326 voix pour et 0 contre. Ce qui s'appelle un soutien plein et massif pour une réussite politique et militaire, selon le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

 

Le Parlement était appelé à se prononcer sur la suite de l'opération en application de l'article 35 de la Constitution, qui prévoit que toute intervention militaire extérieure est soumise au vote des parlementaires au-delà d'une durée de quatre mois.

 

Après le Premier ministre, les principaux orateurs se sont félicités du consensus politique qui s'est fait dès le début sur l'intervention au Mali. Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération a permis de démanteler les réseaux jihadistes qui contrôlaient le nord du pays.

 

Plus de 500 militaires français, sur un total de près de 4 500, ont déjà été désengagés. Il y a à ce jour 3 850 soldats français au Mali et leur nombre doit être ramené à 2 000 en juillet, a précisé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Au-delà, un millier d'hommes devraient rester au Mali pour "lutter contre le terrorisme" en soutien d'une force de l'ONU.

 

Une résolution pour la MINUSMA cette semaine

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait en effet adopter dans les prochains jours une résolution permettant la transformation de la force africaine au Mali, la Misma, en mission de stabilisation de l'ONU, qui pourra alors prendre le relais des forces françaises. "Nous devrions avoir mercredi ou jeudi à l'ONU une adoption à l'unanimité" d'une résolution française en ce sens, s'est félicité le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

"Autre rendez-vous majeur" pour le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, il est selon lui essentiel qu'une élection présidentielle se tienne en juillet au Mali pour permettre au pays de se doter d'autorités "à la légitimité renouvelée".

 

Tout en saluant l'engagement des forces françaises, l'opposition s'est inquiétée des difficultés à établir le dialogue entre les autorités maliennes et les populations du nord du pays, sans lequel il ne peut y avoir de sortie de crise. "A qui allons-nous rendre les clés?", s'est interrogé l'UMP Pierre Lellouche, en soulignant qu'il était "hors de question" pour son groupe "de considérer que la France a vocation à rester indéfiniment au Mali".

 

Pour l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin (UDI) "partir maintenant serait irresponsable", mais "les forces africaines ne sont pas prêtes à prendre le relais, si tant est qu'elles le soient un jour".

 

Les députés socialistes se sont félicités pour leur part du soutien de la communauté internationale à l'intervention française. Evoquant le coût de l'opération - d'environ 200 millions d'euros -, leur chef de file, Bruno Le Roux, s'est déclaré favorable à ce que ce type d'efforts militaires soit "pris en compte dans le calcul des déficits" des Etats autorisés dans le cadre de l'Union européenne.

 

Plusieurs orateurs ont souligné qu'aucune solution politique ne pouvait être trouvée au Mali sans un dialogue entre Bamako et les touaregs du nord du pays, notamment les partisans du MNLA. "Il faudra que tous les groupes, y compris le MNLA, renoncent à leurs armes" pour restaurer l'intégrité du Mali, a prévenu à ce propos Jean-Marc Ayrault.

 

Tirant les leçons de l'opération, Laurent Fabius a affirmé que "tous les pays d'Afrique ont compris qu'il n'y aurait pas de développement possible si les questions du terrorisme et du narco-terrorisme n'étaient pas maîtrisées". Cette intervention au Mali a renforcé, selon lui, "de façon singulière la puissance d'influence de la France".

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 07:45
Le 8 avril 2013, les premiers soldats de l’opération Serval sont arrivés au sas de décompression OPEX situé à Chypre.  Crédit : EMA / armée de Terre

Le 8 avril 2013, les premiers soldats de l’opération Serval sont arrivés au sas de décompression OPEX situé à Chypre. Crédit : EMA / armée de Terre

 

22 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis le début du désengagement des forces françaises entamé en avril, a-t-on appris lundi auprès de l'état-major des armées.

 

Le nombre de soldats français encore déployés au Mali s'élève à un peu moins de 4.000, a-t-on précisé de même source. Au plus fort de l'opération Serval contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du pays, le contingent français était de près de 4.500 hommes.

 

Un premier groupe d'une centaine de parachutistes est rentré en France le 9 avril. Mardi en fin de journée, un détachement du 17e Régiment du génie parachutiste est attendu à Montauban (sud).

 

L'objectif fixé par le président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2.000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.

 

Les militaires retirés depuis le début du désengagement ont participé à l'ensemble des opérations aéroportées, qui ont permis aux forces françaises de reprendre le contrôle du nord du Mali, notamment dans les régions de Tombouctou, Gao, Tessalit et Kidal.

 

Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération Serval a permis de démanteler les réseaux jihadistes dans le nord du pays, au prix de violents affrontements, notamment dans l'Adrar des Ifoghas, où les combattants d'Al Qaida au Maghreb Islamique s'étaient retranchés. L'armée française poursuit actuellement ses opérations notamment contre de petits groupes de combattants islamistes dans la région de Gao.

 

Sur le terrain, la force des pays de l'ouest africain, la Misma, qui doit prendre le relai des forces françaises, poursuit son déploiement. Le contingent burkinabè, de près de 600 hommes, est au complet dans la région de Tombouctou, où il prend le contrôle de la zone lors de patrouilles communes avec l'armée française, a indiqué la défense. Les soldats burkinabè devront assurer ensuite la sécurisation de la région conjointement avec les forces maliennes.

 

Une vingtaine d'unités de la Misma sont désormais réparties dans les principales villes et points stratégiques du Mali, comme Bamako, Gao, Diabali, Tombouctou, Kidal ou Tessalit. Forte de 6.300 hommes, la Misma regroupe des contingents d'une dizaine de pays. Pour permettre une bonne coordination avec les forces françaises, un détachement de liaison français est déployé à leur côté, comme à Tombouctou ou à Ménaka, près de la frontière nigérienne, où le bataillon nigérien s'est déployé fin mars.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 19:02
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

22.04.2013 Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

Un peu moins de quatre mois après le début de l'intervention militaire française au Mali, et alors que 500 soldats français ont déjà quitté le pays, le gouvernement a demandé au Parlement, lundi 22 avril, l'autorisation de la prolonger.

 

"La France doit aider le Mali à gagner la paix", a lancé le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en demandant formellement la prolongation de l'opération Serval, comme le prévoit la Constitution au bout de quatre mois d'une intervention militaire extérieure. Ce n'est que la deuxième fois que l'article 35-3 de la Constitution, révisé en juillet 2008, est utilisé. La précédente remonte au 22 septembre 2008 : il s'agissait de solliciter l'approbation du Parlement au maintien des forces françaises en Afghanistan, présentes sur le terrain depuis 2001.

 

Six jours après le début de l'intervention, le 16 janvier, Jean-Marc Ayrault avait déjà présenté aux parlementaires les objectifs de la mission. Sa déclaration, suivie d'un débat, n'avait pas fait l'objet d'un vote. Ce ne sera pas le cas cette fois : à l'Assemblée nationale dans l'après-midi puis au Sénat dans la soirée, les élus se prononceront, par un vote, sur la prolongation de l'engagement au Mali au-delà de quatre mois.

 

Lire les points de vue interactifs Mali, victoire ou enlisement ?

 

"LES DÉBATS QU'IL A PU Y AVOIR SONT UN PEU RETOMBÉS"

 

Le résultat ne fait toutefois aucun doute : la prolongation sera autorisée. Si, en janvier, les objectifs de la mission avaient pu susciter quelques réserves – notamment de la part des écologistes et du Front de gauche –, celles-ci ont été, pour bonne part, mises en sourdine.

 

L'UMP a aussi voté en faveur du prolongement de l'opération, rare moment d'unanimité politique en France ces derniers temps. L'orateur UMP Pierre Lellouche, ancien ministre des affaires européennes, a sévèrement déploré l'absence de l'Union européenne au côté de la France au Mali.

 

Bruno Le Roux, président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, approuve sans réserves l'engagement du gouvernement et la volonté d'amorcer un désengagement des forces militaires pour passer le relais aux autorités maliennes, appuyées par la communauté internationale. "La mission est réussie, il faut maintenant savoir la terminer, se félicite-t-il. Les objectifs militaires et les objectifs politiques sont indissociables."

 

Lire en édition abonnés Mali : la présence militaire française appelée à durer

 

Au plus fort de l'opération "Serval", le contingent français s'élevait à près de 4 500 hommes. Il est actuellement d'"un peu moins de 4 000", selon l'état-major des armées. L'objectif fixé par François Hollande est de ramener ce chiffre à 2 000 hommes en juillet et à un millier fin 2013. Officiellement, cinq militaires français sont morts au combat.

 

Lire le reportage Opération Serval, le début du passage de flambeau

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:45
Military and political action necessary if Mali elections are to take place in July

22 April 2013 by defenceWeb

 

With elections tentatively set for July in Mali, both the African Union (AU) and the United Nations (UN) have urged all stakeholders to support the transition process both from a political and military point of view.

 

This emerged from last week’s fourth meeting of the AU support and follow-up group on Mali in Addis Ababa.

 

The meeting was also attended by the UN’s top political official, Jeffrey Feltman, who said: “Efforts should be redoubled to ensure the political process, which is key to Mali’s stability in both the short and long term, is not overshadowed by the equally essential military operations currently underway”.

 

He noted the UN Security Council was expected to make decisions “soon” on options presented in the latest report of the secretary-general on Mali. This includes the possible establishment of a UN peacekeeping mission in the country.

 

Feltman, UN under-secretary-general for political affairs, called on the international community to provide “timely financial and logistic support for the elections”. This as the world body was intensifying its efforts in support of preparations for “free, fair, transparent and credible polls” in keeping with international standards.

 

“We hope ongoing security operations as well as well as the appointment of the Commission for Dialogue and Reconciliation will help overcome these challenges and pace the way for inclusive and credible elections.”

 

Presidential elections are tentatively scheduled for July 7 with legislative elections to follow two weeks later on July 21.

 

An AU statement released after the support and follow-up group meeting urged all Malian stakeholders to support the transition process and the country’s interim authorities.

 

The continental body also pointed out the international community’s resolve to take measures “including sanctions against those undermining the transition process”. The UN would be requested to consider sanctions “if the situation warrants”.

 

The AU welcomed the start of military training delivered by the EU Training Mission as part of the important task of training and reforming the Malian Defence and Security Forces (MDSF). “This is part of the total restoration of the Mali chain of command under civilian control,” the AU statement read.

 

Indications are the UN Security Council will approve creation of a 12 600 strong peacekeeping force for Mali in July. The force is expected to be made up of primarily African contingents with Mauritania saying it will contribute 1 800 troops.

 

The UN force will take over peacekeeping duties from France which has indicated it will start scaling down its current 4 000 strong military deployment in Mali to 1 000 by year-end.

 

France, aided by about 2 400 troops from Chad, began a military offensive in January to drive out Islamist fighters, who had hijacked a revolt by Mali's Tuareg rebels and seized two-thirds of the West African country.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:45
ATE set to become part of Paramount Group

22 April 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

The South African defence industry’s best known secret – the takeover of troubled ATE by the Paramount Group - looks set to become reality before mid-year.

 

In June last year Midrand-based ATE issued a statement saying it was back in business after the North Gauteng High Court declared a resolution to commence business rescue proceedings had “lapsed and become a nullity”.

 

At that time ATE said its board of directors was “actively in focused negotiations with a number of highly credible international investors from the aviation industry of significant financial substance, who are acutely interested in making a significant investment in ATE on an urgent basis. Such investment will enable ATE to be restored to full health and make an offer to creditors, suppliers and other stakeholders of ATE which will surpass the offer in the former so called business rescue plan to a significant and material degree”.

 

This has now advanced to the stage where the ATE website carries a 60 page “Business Rescue Plan” compiled by senior business rescue practitioner Gavin Gainsford of KPMG.

 

The plan includes only a proposal from the Paramount Group. With no other white knights on the horizon it seems just about a done deal for Ivor Ichikowitz’ group to cement its position as the largest privately owned defence industry company in South Africa.

 

Details of exactly how and what the merger/take-over will mean in terms of products, support, research and technology will only be announced once the business rescue plan has been signed off by both parties.

 

For Paramount it will be the addition of a specialist aeronautical engineering capability to its already impressive line-up of aerospace, land and maritime-based defence and security products. The ATE unmanned aircraft systems business unit will come into the Paramount stable at a time when these aerial platforms are making their presence felt more and more in military and other security applications such as anti-poaching and maritime patrolling.

 

For the SA Air Force the impending coalition between ATE and Paramount means it will still have a local supplier of the Hawk navigation and weapon system. ATE developed the system which has been certified by both BAE Systems and Armscor.

 

Multi-mission integration kits for helicopters are another speciality ATE brings to the Paramount table as are the manufacture of composite rotor blades.

 

Paramount prides itself on providing integrated turnkey solutions to global defence, peacekeeping and internal security forces. This has seen it develop a range of security vehicles today in service in many countries, with the Brazilian police becoming the newest user.

 

It is also a partner in the development of AHRLAC (Advanced High-Performance Reconnaissance Light Aircraft) with Centurion-based Aerosud. The high-wing, single-engined aircraft is at an advanced stage and work is underway on a full scale prototype following 80 successful flights of a quarter size scale model. September has been set down as a potential date for the first prototype flight.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:45
Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

21/04/2013 Sources : EMA

 

Du 08 au 11 avril 2013, le général de brigade Allemand Gert-Johannes Hagemann, commandant la brigade franco-allemande (COMBFA) à Müllheim en Allemagne, s’est rendu sur la base aérienne 172 sergent-chef Adji Kosseï  de N’Djamena, afin de rencontrer  les militaires du groupement Terre qui appartiennent à la BFA et actuellement déployés au Tchad.

Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

Accueilli par le colonel Olivier Waché, chef du groupement terre de la force Épervier, le général Hagemann a rencontré les détachements des deux des régiments français de la BFA armant le groupement Terre : les militaires du 110e régiment d’Infanterie (110e RI) et du 3e régiment de Hussard (3e RH) ; ainsi que du 8e régiment d’artillerie (8e RA) déployés à Faya et à Abéché.

Lors de sa visite, le COMBFA a assisté à deux exercices du groupement terre. Le premier simulait l’attaque d’une colonne de pick-up par un peloton de 3 ERC 90 Sagaie et de 3 P4, appuyé par un hélicoptère Puma.

Le second exercice consistait à prendre d’assaut un bivouac ennemi et de simuler l’évacuation sanitaire d’un blessé par Hélicoptère (MEDEVAC).

Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

Il s’est ensuite entretenu avec le commandant de la force Épervier, le colonel Laurent Rataud a rencontré le personnel composant le JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command de l’Afrique Centrale et Ouest). Cette structure de commandement répartie entre Lyon en France et N’Djamena au Tchad, planifie et conduit l’ensemble des missions aériennes dans un cadre interarmées et multinational au profit des différentes opérations et forces stationnées en Afrique centrale et ouest (Serval, Épervier, Licorne, Boali, Forces françaises au Gabon (FFG) et Eléments français au Sénégal (EFS)).

Avant de repartir pour l’Allemagne, le général Hagemann a tenu à saluer le travail de tous les militaires participant à la force Épervier.

Le groupement terre compte près de 350 militaires et 70 véhicules (14 véhicules blindés légers, 23 véhicules de l’avant blindés et divers véhicules légers). Il assure essentiellement des missions de surveillance, de protection et de reconnaissance et participent également à l’animation des DIO (détachement d’instruction opérationnelle) organisés par la force Épervier au profit des FADS (forces armées de défense et de sécurité) tchadiennes. Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:45
Opération Serval au Mali, l'intervention française décryptée

19.04.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Sous la direction de Thomas Flichy, professeur à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le groupe Synopsis, du Centre de recherches des écoles de Coëtquidan, a publié en mars un décryptage de l'Opération Serval au Mali. On ne peut dire qu'ils aient chômé même s'il ne s'agit pas d'une analyse tactique des opérations...

Nous avons rencontré Thomas Flichy récemment à Lille. Il est en effet officier de réserve au Knowledge Center du Corps de réaction rapide France (CRR-FR)...

 

- Pourquoi avoir publié aussi vite un décryptage de l'intervention française au Mali ?

" Il ne s'agit pas d'une analyse de l'opération en cours. Nous avons voulu disséquer ce qu'est le Mali, ce territoire, ses frontières entre la civilisation de la savane au sud et celle du désert au nord. L'histoire liée à la colonisation garde un impact fort. Par exemple, les populations du nord ont joué la scolarisation pendant la colonisation française. On a ainsi formé des élites alors que les Touareg du nord ont toujours refusé. Ils étaient dans une logique nomade : pour eux, se fixer signifiait renoncer au pouvoir. Logiquement, lors de la décolonisation, les élites sont venues du sud et des jeux de revanche se sont mis en place qui remontaient aux temps de l'esclavage menée par le Nord sur le Sud. Et là, c'est en quelque sorte la belle. "

- Pourquoi la France est-elle intervenue au Mali ?

" La France a d'abord eu raison d'intervenir pour une raison très simple. Si les forces spéciales et l'armée de terre n'étaient pas intervenues, nous aurions pu avoir 700 otages à Bamako. Donc la décision a été prise très rapidement, s'est imposée d'elle-même. Il n'y avait pas tellement d'autres choix, même d'intervenir à moitié. C'était une politique d'opportunité. Après, les choses s'enclenchent avec une montée en puissance. Au-delà, cette opération est intéressante car on voit que la France garde les pieds et des attaches dans cette région, avec des enjeux géopolitiques, pétroliers, miniers... "

- La France devait-elle s'engager seule, comme cela a été critiqué au début de l'intervention ?

" Il fallait intervenir dans l'urgence. L'Europe de la défense est une chose mais on ne monte pas une coalition internationale en en quart d'heure. Le terrain était pour ainsi dire préparé. On a pu agir vite, en quelques heures, grâce à la présence française sur place. Quel autre pays européen aurait été capable de le faire ? Ensuite, l'envoi des troupes suit. On s'engage. Avec la participation pour le transport notamment, il faut le noter, d'autres pays européens "

- L'intervention au Mali est-elle tombée à pic pour l'armée française, au moment de discussions budgétaires ?

" Effectivement, elle ne pouvait pas mieux tomber, à un moment où on évoque des réductions. L'armée a voulu montrer qu'elle était capable de mener une opération d'envergure. Par exemple, si nous n'avions pas eu de troupes prépositionnées en Afrique, nous n'aurions pas été capables d'intervenir aussi rapidement. Ce sont des dizaines d'années d'expérience. Nos militaires sont habitués à partir en Afrique et l'intervention au Mali ne les a pas tellement surpris. On peut même dire qu'ils s'y attendaient. Au-delà, la France a montré qu'elle pouvait mener une opération à bien. Ce qui est important pour sa stature internationale, pour sa position et pour la protection de ses intérêts. "

- Combien de temps va durer l'intervention française ?

" Combien de temps va-t-on rester ? Faut-il rester ? La question est délicate. Un scénario d'ensablement existe mais il ne faut pas transposer avec l'Afghanistan. Il faut attendre encore un peu et savoir quelle force sera capable de sécuriser le Mali très concrètement. Et quels seront les soutiens financiers ? Une question essentielle en Afrique. "

Opération Serval au Mali, L'intervention française décryptée, par le groupe Synopsis sous la direction de Thomas Flichy, éditions Lavauzelle, 14,80 €, 123 pages.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:48
Signature d'un accord de coopération militaire entre l'Angola et la Zambie

 

20/04/13 portalangop.co.ao

 

Luanda – Les gouvernements de la République d’Angola et de la Zambie ont signé vendredi, à Luanda, un accord de coopération bilatérale sur la defense et la sécurité.

 

Ce protocole qui renforce les relations d’amitié entre les deux Etats a été signé par le ministre angolais de la Défense,  Cândido Pereira Van-dúnem et de la Zambie, Geoffrey Bwalya Mwamba.

 

Dans une déclaration à la presse, le gouvernant angolais a indiqué que le document était un instrument qui orientera la coopération dans le domaine de la defense et ne définit pas les secteurs spécifiques.

 

"C’est accord de coopération est un signe important qui montre que les relations bilatérales dans le domaine militaire sont stables “, a-t-il dit, avant de souligner qu'au niveau de la frontière, la situation était stable et que la délimitation était l’unique préoccupation.

 

De son côté, le ministre zambien de la Défense a fait remarquer qu'avec la signature de l’accord de coopération, il serait possible de partager plus d’informations au niveau de la defense et la sécurité.

 

La visite de trois jours du ministre zambien de la défense s’est inscrite dans le cadre des relations bilatérales dans le domaine militaire.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:11
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

20/04/2013 par Olivier Berger - La Voix Du Nord

 

En trois mois, depuis le 11 janvier, l'opération militaire française Serval a permis de restaurer l'intégrité territoriale du Mali. Lundi, l'Assemblée nationale et le Sénat voteront la prolongation de l'intervention, comme le réclame la constitution.

 

1 Quel est le bilan de l'intervention française ?
Face à l'avancée des jihadistes vers le sud, Bamako et ses 6 000 ressortissants français, le président de la République répond à l'appel à l'aide du gouvernement malien en décidant une intervention militaire le vendredi 11 janvier. L'opération était prévisible et préparée.
Quelques heures plus tard, les forces spéciales (1er RPIMA et hélicoptères du 4e RHFS en tête), prépositionnées au Niger, et l'aviation, basée au Tchad, se mettent au travail. Bientôt renforcées par des blindés légers de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire et divers éléments de l'alerte Guépard, mise en oeuvre par le commandement des forces terrestres, basé à Lille.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, définit alors quatre objectifs à l'opération Serval. Deux sont rapidement remplis : «enrayer la progression des groupes terroristes » ; «sécuriser Bamako pour protéger nos ressortissants et assurer la pérennité des institutions ». Après d'incessants bombardements aériens et des combats terrestres, parfois de haute intensité, dans l'Adrar des Ifoghas au nord-est du Mali et dans la région de Gao, il faut trois mois pour conclure le troisième objectif : «frapper les bases arrières des groupes terroristes pour éviter qu'ils ne se ressourcent. » D'ultimes recherches sont en cours dans le nord-ouest désertique pour achever «la restauration de l'intégrité territoriale du Mali ».
En pleine rédaction du livre blanc de la défense et de la sécurité (attendu pour janvier et toujours pas livré) et au coeur d'un débat sur de nouvelles restrictions budgétaires, l'armée française prouve son efficacité opérationnelle, endurcie par dix ans de guerre en Afghanistan.

La mission sécuritaire est remplie mais Jean-Yves Le Drian nous disait dès février : «Au Mali, nous allons entrer dans la partie la plus délicate qui n'est pas tant militaire que politique. »

« Le terrain était préparé »

Thomas Flichy, professeur à Saint-Cyr, a dirigé la rédaction de Opération Serval au Mali, l'intervention française décryptée (éditions Lavauzelle).

- Pourquoi la France est-elle intervenue au Mali ?
« Si les forces spéciales et l'armée de terre n'étaient pas intervenues, nous aurions pu avoir 700 otages français à Bamako. Donc la décision s'est imposée d'elle-même. Après, les choses s'enclenchent avec une montée en puissance. Cette opération est intéressante car on voit que la France garde les pieds et des attaches dans cette région, avec des enjeux géopolitiques, pétroliers, miniers... »
- La France devait-elle s'engager seule ?
« On ne monte pas une coalition internationale en en quart d'heure. Le terrain était pour ainsi dire préparé avec des troupes prépositionnées en Afrique. Quel autre pays européen aurait été capable de le faire ? Ensuite, on s'engage. Avec la participation pour le transport, il faut le noter, d'autres pays européens et étrangers. »
- L'opération est-elle tombée à pic pour l'armée française, en pleine discussions budgétaires ?
« Effectivement. L'armée a montré qu'elle était capable de mener une opération d'envergure. Nos militaires sont habitués à partir en Afrique et l'intervention au Mali ne les a pas tellement surpris. Au-delà, c'est important pour la France, sa stature internationale, sa position et la protection de ses intérêts. »
- Combien de temps resteront les soldats français ?

« Un scénario d'ensablement existe mais il ne faut pas transposer avec l'Afghanistan. Il faut savoir quelle force sera capable de sécuriser le Mali très concrètement. Et quels seront les soutiens financiers ? Question essentielle en Afrique. »

 

2. Où sont passés les jihadistes ?
Les combattants islamistes ont d'abord perdu des centaines d'hommes, neutralisés par les armées française et tchadienne. Ils sont donc très affaiblis mais ils survivent dans le domaine du combat asymétrique, notamment par des attentats à Gao, Tombouctou et Kidal.
Des dizaines de jihadistes auraient fui le Mali dès le lancement de l'opération Serval. Ils auraient traversé le nord du Mali puis les massifs de l'Aïr au nord du Niger et du Tibesti au nord du Tchad, avant de se réfugier dans le sud libyen ou au Soudan. Même phénomène à l'ouest où des combattants du MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) seraient retournés vers le Polisario et le Sahara occidental.
Malgé le blocus au nord de l'armée algérienne, des jihadistes ont pu passer les 1 376 km de frontières désertiques. Certains d'entre eux, comme le porte-parole d'Ansar Eddine, Senda Ould Bouamama (selon ses déclarations à une agence de presse mauritienne), se seraient rendus aux autorités algériennes en échange de l'abandon de leur soutien à AQMI.
Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU, note dans son rapport au Conseil de sécurité début avril que ces fuites constituaient « une bombe à retardement  ».

On ajoutera que des combattants islamistes sont repassés in extremis dans le camp touareg « fréquentable ». C'est-à-dire le MNLA (mouvement national de libération de l'Azawad) ou le MIA (mouvement islamiste de l'Azawad), un groupe dissident d'Ansar Eddine, officiellement plus apte à la négociation qu'au combat. Le pouvoir de Bamako observe ces groupes avec une certaine méfiance (euphémisme). Du coup, le retrait français est accueilli avec quelque craintes au Mali.

 

3. Vers une force française « antiterroriste » en soutien à une mission de stabilisation de l'ONU
La Mission intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA, 11 200 hommes) doit se substituer cet été à la MISMA africaine (et intégrer ses 6 300 soldats). Portée par la France, une résolution du Conseil de sécurité va être adoptée.
«Notre présence sur le terrain diminuera à mesure que se renforcera celle de cette mission », explique le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur le pont depuis le 11 janvier. De plus de 4 000 hommes, au plus fort de l'offensive en mars dans l'Adrar des Ifoghas au nord-est du Mali, les forces françaises devraient progressivement diminuer jusqu'à 2 000 soldats à la fin de l'été et un millier en fin d'année.
Ce contingent appuiera la mission de l'ONU en cas de combats (pas la spécialité des Casque bleus...). Cette force « antiterroriste » est formée pour un an.

Mais elle pourrait durer en cas de résurgences jihadistes. À ce millier d'hommes, il faut ajouter les 150 formateurs (plus 90 pour la protection) de la mission européenne de formation de l'armée malienne et les 2 000 soldats environ, présents habituellement au Tchad, au Niger, en Centrafrique et en Côte d'Ivoire...

 

4. Réconciliation malienne et élections en juillet
Le pouvoir malien n'est qu'intérimaire depuis le coup d'État du capitaine Sanogo et la fuite du président Amadou Toumani Touré, en mars 2012 (putsch qui entraîna l'offensive jihadiste). Cette position délicate n'empêche pas la volonté affichée par le président Dioncounda Traoré et son premier ministre Diango Cissoko de «rétablir l'intégrité territoriale du pays et organiser des élections libres et transparentes », chapitre un de laFeuille de route pour la transition du 29 janvier 2013. Celle-ci prévoit le dialogue et la réconciliation avec les peuples du nord (une commission représentative est en place depuis le 10 avril) ; le retour de l'administration et des services au nord ; la restructuration de l'armée ; la préparation, puis la tenue d'élections.

Sous pression assez « schizo » de la France (éviter l'enlisement et l'accusation de perpétuer la « Françafrique »), des élections présidentielles se tiendraient en juillet (avec les législatives ?). C'est un tour de force quand vous avez 175 000 réfugiés (75 850 dans le camp mauritanien de Mbéra), 282 000 déplacés, une situation sécuritaire précaire, que vous devez redéployer l'administration, tenir des listes électorales (6 904 160 électeurs), remettre la nouvelle carte NINA (numéro d'identification nationale) et organiser la campagne.

 

5. Le Parlement vote la prolongation lundi
Le suspense est inexistant : la majorité est stable ; un consensus accompagne l'opération. L'article 35 de la Constitution prévoit que lorsqu'une intervention en territoire étranger «excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement ».

Ledit gouvernement a déjà annoncé qu'une force d'un millier d'hommes resterait au Mali, au moins pour un an. Les sénateurs Jean-Pierre Chevènement (RDSE) et Gérard Larcher (UMP), coprésidents du groupe Sahel et membres de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, ont aussi préconisé d'autoriser la prolongation. Dans leur rapport du 16 avril, voté à l'unanimité, ils appellent aussi à «consolider d'urgence le processus de réconciliation malien ». Les deux Chambres parleront donc de sécurité mais aussi d'élections au Mali, d'aide au développement... Et de la conférence internationale du 15 mai à Bruxelles, «Ensemble pour le Mali ».

CHRONOLOGIE
- 10 janvier :
1 200 combattants islamistes prennent Konna et menacent de poursuivre vers le sud et la capitale Bamako, où résident des milliers de Français.
- 11 janvier :
le président de la République décide l'intervention française. Les forces spéciales, prépositionnées au Niger, et l'aviation au Tchad interviennent aussitôt.
- 12 janvier :
le lieutenant Boiteux, pilote d'hélicoptère, meurt entre Mopti et Sévaré.
- 17 janvier :
reprise de Konna ; les jihadistes évacuent les villes du nord.
- 26 janvier :
prise de Gao par les soldats français et maliens.
- 30 janvier :
les forces françaises et tchadiennes reprennent Kidal, un fief des insurgés au nord.
- 10 février :
attentats suicides et attaque d'un commando islamiste contre des soldats maliens à Gao. L'opération Serval monte à plus de 4 000 Français.
- 18 février :
opération de nettoyage par des militaires français et tchadiens de l'Adrar des Ifoghas, le massif montagneux du nord-est du Mali, considéré comme le sanctuaire des insurgés.
- 17 mars :
mort d'un cinquième soldat français dans l'Adrar des Ifoghas ; plusieurs centaines de combattants islamistes tués.
- 23 mars :
confirmation de la mort fin février d'un des principaux chefs d'AQMI, Abdelhamid Abou Zeïd.
- 2 avril :
début de la formation européenne pour la reconstruction de l'armée malienne.
- 9 avril :

début du retrait des troupes françaises.

 

L'INTERVENTION EN CHIFFRES
Opération Serval
L'acheminement de 4 000 hommes et 10 000 tonnes de matériel (un tiers transporté par des partenaires internationaux) a coûté 50 M€. On évalue le coût quotidien de l'opération entre 1,5 et 2 M€. Depuis le 9 avril, le désengagement s'amorce avec le retour des premières troupes aéroportées, puis de cinq avions (il reste six Rafale, trois Mirage 2000 D et trois ravitailleurs C135). L'objectif est de descendre à 2 000 soldats à la fin de l'été, puis à un millier pendant un an.
Cinq morts français
11/1 : lieutenant Damien Boiteux, 4e RHFS. 19/2 : sergent-chef Harold Vormezeele, 2e REP. 2/3 : caporal Cédric Charenton, 1er RCP. 6/3 : brigadier-chef Wilfried Pingaud, 68e RAA. 16/3 : caporal Alexandre Van Dooren, 1 er RIMA.
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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 07:45
Centrafrique: l'Afrique centrale va augmenter les effectifs de la Fomac

 

 

18 avril 2013 Par RFI

 

Les chef d'Etats de la communauté économique des Etats d'Afrique centrale (Céeac) se sont retrouvés jeudi 18 avril dans la capitale tchadienne pour tenter de mettre un terme à l'anarchie qui règne en Centrafrique, près d'un mois après le coup d'Etat du 24 mars. Il s'agissait de faire le point sur la feuille de route de la transition, qui avait été définie lors du précédent sommet, début avril.
 

Première décision : les chefs d’Etats et de gouvernement prennent acte de la mise en place du Conseil national de transition et de l’élection de Michel Djotodia comme chef d’Etat de la transition.

Deuxième décision : le Conseil national de la transition mis en place il y a quelques jours à Bangui va être élargi. On passe de 105 membres à 135, pour répondre à la colère de certains partis politiques de l’opposition et de la société civile qui avaient estimé ne pas y être représentés.

Le sommet a aussi décidé d’augmenter les effectifs de la Fomac, pour aider au retour de la paix et de la sécurité en Centrafrique. 1 500 hommes venant de la sous-région viendront s'ajouter aux 500 déjà présents en Centrafrique. Enfin, un groupe international de contact pour la Centrafrique a été créé et tiendra sa première réunion le 3 mai prochain à Brazzaville, dans ce qui va ressembler à une conférence pour la reconstruction de la Centrafrique.

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 07:45
La Mauritanie va envoyer 1.800 soldats au Mali

18 avril 2013. Guysen News International,

 

La Mauritanie enverra 1.800 soldats au Mali dans le cadre de la future force de maintien de la paix de l’Onu, a annoncé jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 

Il a ajouté que la résolution du Conseil de sécurité approuvant la création de la Minusma à partir du 1er juillet devrait être approuvée dès la semaine prochaine.

 

« Le président mauritanien m’a assuré lundi soir qu’il était prêt à envoyer 1.800 hommes dans les futurs contingents » des Nations unies au Mali, a déclaré le chef de la diplomatie française devant la commission des affaires étrangères du Parlement européen à Strasbourg.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 23:34
Quadruplement des effectifs de la FOMAC en Centrafrique pour venir à bout du chaos

18/04/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le sommet des dirigeants d’Afrique centrale réunis à N’Djamena, la capitale tchadienne, a promis ce jeudi 18 avril de porter les effectifs de la FOMAC, la Force multinationale d’Afrique centrale, déjà présente en Centrafrique à 2 000 hommes pour arriver à de mettre fin à l’anarchie qui prévaut en Centrafrique depuis la prise du pouvoir par la Séléka le 24 mars dernier.

Deux jours avant la réunion, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et la Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Navi Pillay, avaient exhorté les dirigeants centrafricains à prendre les mesures pour faire cesser l’anarchie et les violations graves des droits humains en République centrafricaine (RCA), y compris la torture, le recrutement d’enfants par les forces armées, les viols et les enlèvements .

«Les chefs d’État ont convenu de doter la Fomac d’un effectif de 2.000 hommes et d’un mandat adéquat en vue d’accompagner les efforts du gouvernement de transition (centrafricain), tant dans le domaine de la sécurité que dans la restructuration des forces de défense et de sécurité», dit le communiqué final du sommet extraordinaire.

Actuellement, la FOMAC ne compte que 500 militaires : 120 Gabonais, 120 Camerounais, 120 Congolais plus un contingent tchadien, ses soldats les plus aguerris, dont le nombre exact n’est pas connu.

 

Tiangaye appelle à l’aide

 

Mardi soir dernier, le premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, avait demandé l’appui de la France et de la Fomac (Force multinationale d’Afrique centrale), «en tant que forces impartiales, pour la conduite des opérations de sécurisation de la ville de Bangui et toutes les régions de notre pays».

Le chef de la diplomatie française s’était donc déclaré disposé à répondre favorablement à la demande du premier ministre Tiangaye mais à la condition qu’il y ait un retour à la légitimité : «La France a dit qu’elle était évidemment disponible pour appuyer tout effort pour revenir vers la stabilité, mais il faut mettre en place des autorités légitimement reconnues, ce qui n’est pas le cas du président actuel.»

Laurent Fabius attendait aussi de voir de la réunion, à N’Djamena, pour faire le point sur la situation en Centrafrique.

L’autre grande question abordée lors du sommet sur la Centrafrique était le soutien financier à apporter à ce pays.. Sur ce front, aucune annonce n’a toutefois été faite, sinon qu’un groupe international, composé de tous les partenaires de la République centrafricaine, se réunira les 2 et 3 mai à Brazzaville, au Congo, pour accompagner la transition.

 

La Centrafrique est exsangue

 

Après des mois d’insécurité et d’instabilité, l’économie centrafricaine est exsangue.

Dans ce pays où le tissu social et l’infrastructure économique ont été détruits, le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU soulignait la semaine dernière que 173 000 civils ont été déplacés par les récentes violences et, même avant le coup d’État du 24 mars, on comptait déjà 187 889 réfugiés centrafricains dans les pays voisins.

«L’organe de transition en place (à Bangui) n’a pas un sou dans sa caisse pour fonctionner. Il est urgent que les partenaires et les pays amis apportent leur contribution financière aux organes de la transition pour remplir sa mission«, a déclaré le président tchadien Idriss Déby au Sommet de N’Djamena.

«La RCA est comme une plaie au coeur de l’Afrique centrale, il nous faut nous mobiliser pour mettre fin a cette situation récurrente«» avait déclaré le président tchadien avant l’ouverture des débats, dénonçant les «bandes armées qui pillent, rançonnent et rackettent la population», ajoutant que la coalition rebelle du Séléka «est une organisation qui manque d’unicité et d’initiative de commandement alors que l’effectif de la Fomac est insuffisant».

 

Le problème de la «légitimité»

 

Le président tchadien n’est pas, non plus, un chaud partisan de Djotodia : dans un entretien, diffusé dimanche dernier sur TV5 Monde, Idriss Deby, avait lui aussi refusé de reconnaître Djotodia.

Même après sa désignation au poste de président intérimaire de la République centrafricaine par le Conseil de Transition, Deby refusait de reconnaître la prise de pouvoir de Michel Djotodia: «Je ne le reconnais pas comme le nouveau Président. C’est une question de principe», ajoutant, nous ne pouvons pas reconnaître un président qui s’est autoproclamé.

Les dirigeants des pays d’Afrique centrale réunis à N’Djamena ont tenu à réaffirmer que le chef de l’État, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, les membres du gouvernement de transition et le Conseil national de transition «ne peuvent se présenter aux prochaines élections» et rappellent que «des élections libres, démocratiques, transparentes et régulières doivent être organisées pour un retour à un ordre constitutionnel.»

Pendant ce temps, la situation continue à se dégrader, les pillages n’ont pas cessé et des heurts ont lieu régulièrement entre des hommes du Séléka et des habitants excédés par l’insécurité, ainsi qu’avec des milices partisanes du président déchu.

 

À lire aussi:

Réponse de la France à l’appel à l’aide de la Centrafrique: rétablissez la légitimité! >>

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 21:44
Départ Rafale  - EMA / armée de l'Air

Départ Rafale - EMA / armée de l'Air

18/04/2013 Sources : EMA -  International

 

Points sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 11 avril 2013 (18h00) jusqu’au jeudi 18 avril (18h00)

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec cent cinquante sorties, principalement dans la région de Tessalit et le long de la boucle du Niger. Une quarantaine de sorties a été dédiée à l’appui des troupes au sol, près de soixante-dix au transport de nos forces et de nos matériels et le reste des sorties étant consacrées au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement). Une frappe au nord de Tessalit qui a permis la neutralisation d’un pick-up ennemi.

 

Le 15 avril, 3 Mirage 2000D, 2 Rafale et 1 avion C135 ont quitté le Mali pour la France (lien vers brève). Ce désengagement s’inscrit dans le cadre de l’allégement du dispositif français au Mali. Ainsi, le dispositif chasse de l’opération Serval comprend désormais 3 Mirage 2000D à Bamako et 6 Rafale à N’Djamena. Ce dispositif est complété par plusieurs avions de type C160, C130, CN235 ou encore par des moyens de contrôle et de commandement, de renseignement et de ravitaillement en vol qui poursuivent leurs opérations depuis le Mali, le Sénégal, le Tchad ou la Côte d’Ivoire.

Opération FS

Opération FS

Au sol, les opérations se poursuivent dans le nord et dans le centre du pays. A l’extrême Nord du Mali, dans la région de Taoudenni, des éléments des forces spéciales appuyés par un SGAM adapté ont conduit une mission de reconnaissance offensive et de fouilles afin de marquer notre présence française dans une zone de transit potentielle des groupes terroristes. Cette opération remarquable de par les distances parcourues (près de 3000 km) a nécessité un soutien logistique adapté avec plusieurs livraisons par air (LPA) pour assurer l’autonomie logistique dans la durée de cette mission. Elle n’a donné lieu à aucun contact avec les groupes terroristes. Aucune trace de passage récent n’a été relevée.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 18 avril 2013
Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 18 avril 2013

 A Tombouctou, depuis le 15 avril 2013, le bataillon burkinabé est au complet (3 compagnie et un état-major tactique). Il a débuté sa prise de consignes avec l’EAE du GTIA 2 et procède à la prise en compte de sa zone d’action grâce à l'exécution de patrouilles communes. Parallèlement et comme sur Ménaka, les premiers éléments du détachement de liaison (DLA) français sont arrivés afin d’appuyer la mise en œuvre de cette transition.

Arrivée Burkinabés Tombouctou - photo EMA

Arrivée Burkinabés Tombouctou - photo EMA

Les derniers éléments du GTIA TAP ont quitté le Mali, la plupart étant maintenant rentrés en France. Quelques éléments sont encore stationnés à Abidjan.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 18 avril 2013

Un peu moins de 4000 soldats français sont engagés au Mali, aux côtés des forces armées maliennes et des forces africaines de la MISMA afin d’y mener des opérations de sécurisation visant à permettre au gouvernement malien de recouvrer et de contrôler son intégrité territoriale.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 21:00
Onu : Paris ne devrait pas bloquer le projet US sur le Sahara

 

18 avril 2013 Guysen News International

 

La France, alliée traditionnelle du Maroc, n’opposera probablement pas son veto au Conseil de sécurité de l’Onu à la proposition américaine de confier aux casques bleus la tâche de veiller au respect des droits de l’homme au Sahara occidental, a-t-on appris jeudi de source diplomatique.

 

Washington a proposé cette semaine que la mission de maintien de la paix de l’Onu au Sahara occidental (Minurso) se charge de faire respecter les droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc.

 

Mécontent, le gouvernement de Rabat a répliqué en annulant les manoeuvres militaires annuelles « Lion africain », auxquelles devaient participer 1.400 soldats américains et 900 militaires marocains.

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