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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 18:00
Le Mexique achète quatre C-27J Spartan

Photo AEROCONTACT

 

06/07/2011 par Adrien Prévost AEROCONTACT               

 

Le Mexique a décidé d’acheter quatre avions de transport tactique C-27J Spartan. Le contrat d’un montant de 200 millions de dollars américain comprend aussi le soutien logistique (pièces détachées et outils de soutien logistique au sol).

 

L’avion est produit en partenariat par la société italienne Finmeccanica, au travers de sa filiale Alenia Aeronautica, et l’avionneur américain Lockheed Martin.

 

Le premier appareil sera livré fin 2011 et le dernier avant décembre 2012. Cela porte à 83 le nombre de C-27J commandés.

 

L’avion de transport a été sélectionné par l’Italie, la Grèce, la Bulgarie, la Lituanie, la Roumanie, le Maroc et l’US Air Force.

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 17:35
The C-27J Spartan tactical military cargo aircraft. (Photo: Alenia Aeronautica)

The C-27J Spartan tactical military cargo aircraft. (Photo: Alenia Aeronautica)

 

July 6, 2011 defpro.com

 

Rome | Finmeccanica, through its operating company Alenia Aeronautica, signed a contract worth approximately USD 200 million with Mexico to supply four tactical transport aircraft C-27J.

 

The contract was signed at the headquarters of SEDENA (Secreteria della Defensa Nacional) in Mexico City, in the presence of General Augusto Moisés Garcìa Ochoa, Director General de Administración de SEDENA, General Leonardo Gonzàlez Garcìa, Comandante de la Fuerza Aérea Mexicana, and Mr. Giuseppe Giordo, CEO of Alenia Aeronautica.

 

The first aircraft will be delivered by the end of 2011 and the whole supply will be completed by the end of 2012. The contract envisages also the logistics support for the entire fleet through the supply of spare parts and GSE (Ground Support Equipment).

 

 

Thanks to this contract, the number of airplanes ordered to date rises to 83, confirming the C-27J as best seller among the aircraft of its category. The C-27J has been ordered by the air forces of Italy, Greece, Bulgaria, Lithuania, Romania, Morocco and by the US. Air Force.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 12:00

http://www.sldinfo.com/fr/wp-content/uploads/2011/06/palomeros-pic11.jpg

 

Rafale en partance pour pour Harmattan

Crédit photo : JM Tanguy, Solenzara, 28 mars 2011

*** 21/06/2011-  Cet entretien est la continuité de l’article publié sous le même titre dans le dernier numéro de Soutien Logistique Défense paru ce mois-ci, en en développant certains aspects.

 

 

« S’inscrire dans la durée » est la première mission de tout combattant dans sa poursuite de la victoire militaire. C’est ce qu’a rappelé le Général Paloméros, Chef d’Etat-major de l’armée de l’air depuis juillet 2009, à propos des opérations françaises en Libye : une mission qui concerne tous les champs de bataille et passe par une bonne disponibilité des forces – hommes et équipements - .

Le Général Palomeros explique dans l’entretien ci-dessous pourquoi à ses yeux le maintien en condition opérationnelle se situe au cœur de la capacité de l’armée de l’air à assurer son contrat opérationnel et affecte directement le bon moral des hommes. Il décrit ainsi les impératifs et les conditions de réussite d’un maintien en condition opérationnelle efficace de l’armée de l’air à l’heure actuelle face aux multiples défis auxquels cette dernière est confrontée, tels que la modernisation de ses équipements. Quelques heures avant cet entretien, le Général Paloméros avait de fait volé sur l’A400M, futur avion de transport de l’armée de l’air française, dont la maintenance offre d’ores et déjà un terrain de réflexion quant au partenariat MCO aéronautique d’un nouveau type entre acteurs publics et privés que le CEMAA appelle de ses vœux.

 

SLD : Dans le contexte de transformation sans précédent de l’armée de l’air, quelle est  votre vision quant à l’avenir du soutien dans la Troisième Dimension face à la longue liste de contraintes auxquelles vous devez faire face (réduction d’effectifs, restructurations, transition entre équipements anciens et matériels de nouvelle génération, etc) ? Comment envisagez-vous en particulier de minimiser les risques de lacunes capacitaires ?

 

Général Paloméros : Avant d’aborder le problème de façon globale, je souhaiterais souligner qu’il s’agit là d’une question essentielle qui non seulement m’occupe, mais me préoccupe depuis déjà de longues années, lorsque j’étais en poste à l’Etat-major, puis ensuite comme Major Général de l’armée de l’air et maintenant comme Chef d’Etat major de l’armée de l’air.

 

Lorsque l’on fait référence au maintien en condition opérationnelle (MCO),  il convient tout d’abord de rappeler les faits suivants : le MCO a connu un tournant majeur avec la chute de disponibilité brutale constatée au début des années 2000, d’où les travaux de programmation 2003-2008, dont le bien-fondé ne s’est pas démenti depuis, qui ont conduit dès 2000 à la création d’un organisme interarmées de soutien, à savoir la Structure Intégrée de Maintien en Condition Opérationnelle des Matériels Aéronautiques de la Défense (SIMMAD).

 

La SIMMAD a donc été le résultat du constat d’une chute de disponibilité, elle-même engendrée par une réduction drastique des rechanges à la fin des années quatre-vingt dix, période au cours de laquelle il a fallu en conséquence considérablement puiser dans nos stocks et faire face à la difficulté d’entretenir nos matériels.

 

Depuis lors, que s’est-il passé ?

  • – Tout d’abord,  la plupart des matériels de l’armée de l’air ont continué à vieillir : je pense en particulier à nos deux flottes les plus anciennes et dont l’état s’avère le plus préoccupant à l’heure actuelle, à savoir nos avions de transport d’une part – tant nos Transall que les C130 accusent dix ans de plus -, nos ravitailleurs d’autre part. Il est clair qu’il est de plus en plus difficile d’entretenir des avions anciens.

 

  • - Ensuite, nous avons commencé à moderniser nos flottes : le Rafale a ainsi rejoint la flotte de chasseurs de l’armée de l’air en 2006. Il s’agit d’un excellent avion, mais tout  jeune et qu’il a donc fallu, comme tout avion neuf, s’approprier. Si  nous disposons à ce jour d’un peu plus de recul, nous avons vécu depuis 2006 une période d’apprentissage sur le Rafale avec des modifications destinées à l’amener aux meilleurs standards possibles, ce qui est le cas aujourd’hui. Il s’agit d’un avion très polyvalent, dont la qualification au Standard F3 permet une capacité offensive, défensive, nucléaire, de reconnaissance et de  frappe à la mer. Au cours de ces dernières années, nous avons également appris à apprivoiser la maintenance du Rafale, laquelle repose sur un concept nouveau : traditionnellement, les aéronefs étaient entretenus selon une logique préventive sur la base de visites intervenant à intervalles réguliers – soit calendaires, soit en liaison avec le nombre d’heures de vol effectués par l’avion –. L’arrivée du Rafale a conduit à un changement de concept et de doctrine, en introduisant le principe de maintenance selon l’état consistant à surveiller l’état de l’avion et à l’entretenir en fonction de l’usure réelle de certaines pièces. Il s’agit donc là d’un concept  moderne, mais qui demande bien évidemment à prendre de la maturité. Lorsqu’un avion neuf est introduit dans une flotte, l’expérience montre que le coût de possession s’avère au départ très élevé, dans la mesure où peu d’aéronefs sont disponibles et où une phase d’apprentissage est indispensable, puis ce coût baisse pour remonter en fin de vie (c’est la fameuse courbe en baignoire). Avec le Rafale, nous sommes en termes de coût de possession en phase descendante, et il est bien évident que plus la flotte est importante, plus la transition est aisée.
  • - Entre ces deux extrêmes – une gestion de flottes anciennes lourdes à entretenir et l’adoption maintenant effective d’un nouveau concept de maintenance en l’état -, se trouve le maintien d’un niveau de disponibilité satisfaisant pour des flottes intermédiaires tenant bien la route, mais à raison d’une grande vigilance.
  •  

    
    
    Crédit photo : formation Rafales en vol, Richard Nicolas-Nelson,
    Armée de l’air, 24 mars 2011
    

    L’arrivée du Rafale a conduit à un changement de concept et de doctrine, en introduisant le principe de maintenance selon l’état consistant à surveiller l’état de l’avion et à l’entretenir en fonction de l’usure réelle de certaines pièces. Il s’agit donc là d’un concept  moderne, mais qui demande bien évidemment à prendre de la maturité. Lorsqu’un avion neuf est introduit dans une flotte, l’expérience montre que le coût de possession s’avère au départ très élevé, dans la mesure où peu d’aéronefs sont disponibles et où une phase d’apprentissage est indispensable, puis ce coût baisse pour remonter en fin de vie.

     

    La disponibilité technique, et donc le MCO, aéronautiques représentent de mon point de vue une priorité absolue pour deux raisons essentielles : la première raison tient au fait que le MCO a évidemment un impact direct sur la disponibilité opérationnelle de nos flottes et la seconde qu’il influe tout aussi directement sur le moral de nos hommes. Si nos flottes ne sont pas disponibles, non seulement les pilotes ne volent pas assez et ne s’entraînent pas assez, mais les mécaniciens sont obligés de faire de la surmaintenance et d’aller prendre des pièces sur un avion pour les remonter sur un autre. L’efficacité et le moral des troupes en souffrent, alors qu’au contraire l’armée de l’air est dans une dynamique de modernisation. Moderniser notre outil est mon objectif,  de pair avec la recherche de l’efficacité en vue de la meilleure disponibilité possible.

     

    1. En ce qui concerne la disponibilité, j’aimerais tout d’abord ouvrir une parenthèse : on en parle beaucoup et c’est en ces termes que je la caractérise : ce qui m’intéresse dans la disponibilité, ce n’est pas uniquement un chiffre –  chiffre dont j’ai connaissance de fait au quotidien et que je surveille au quotidien pour chacune des flottes  – , mais notre capacité à satisfaire en priorité nos contrats opérationnels. Ce qui est important est que tous les avions assignés en opération extérieure soient disponibles le plus vite possible. Nous y parvenons, puisque le taux de disponibilité des avions que nous  déployons en OPEX avoisine les quatre-vingt dix à quatre-vingt quinze pour cent : c’est le cas pour le théâtre libyen, en Afghanistan, mais aussi aux Emirats, à Djibouti, à N’Djamena, ainsi que dans le cadre d’exercices majeurs – tels que Cruzex V qui s’est tenu au Brésil en novembre 2010 et au cours duquel le Rafale était disponible à plus de quatre-vingt dix pour cent -, et, d’une façon générale, à chaque occasion où  il est nécessaire de compter sur une disponibilité maximale. Un tel objectif est également valide en ce qui concerne nos autres aéronefs, tels que nos avions de transport, mais permettez-moi de souligner une fois encore qu’il est plus difficile d’atteindre une telle disponibilité même en OPEX sur des flottes anciennes de type Transall ou ravitailleurs. Assurer le contrat opérationnel qui nous est assigné s’avère donc la priorité absolue : à noter que celui-ci  inclue aussi bien-sûr la posture permanente de sûreté, c’est-à-dire la sûreté et la souveraineté aériennes du territoire assurées par les avions d’alerte et de dissuasion.

     

    2. Un deuxième élément caractérise la disponibilité, à savoir le nombre d’avions nécessaires à l’entraînement quotidien de nos pilotes : celui-ci découle en fait du premier, puisque tous les efforts effectués dans le sens d’une disponibilité maximale en opération viennent en quelque sorte grever à isopérimètre le potentiel de forces demeurant en métropole. C’est donc sur cette flotte résiduelle que doivent porter à la fois nos efforts et nos évolutions d’organisation, de manière à garantir à nos équipages l’entraînement nécessaire et suffisant pour maintenir les compétences et être prêts en conséquence à satisfaire les contrats opérationnels.

     

    3. Un troisième élément entre également dans l’équation de la disponibilité et du MCO aéronautique : il s’agit du besoin de gérer des flottes sur le très long terme. Cet impératif nous différencie en cela totalement des compagnies civiles, dont la stratégie consiste à ne conserver leurs avions que le temps pendant lequel ils sont pleinement rentables économiquement et efficaces. Une compagnie investit ainsi en permanence et ne va pas hésiter à changer de catégorie ou d’avion, si elle estime que c’est rentable. De notre côté, nous ne pouvons pas entrer dans cette logique pour différentes raisons : en premier lieu, développer un avion militaire prend du temps et s’avère coûteux en l’absence de l’effet de série dont bénéficient les flottes civiles ; en second lieu, les budgets de la défense ne permettent pas un renouvellement aussi fréquent que celui des compagnies ; enfin, il n’existe pas de marché de revente comparable à celui des compagnies civiles. Nous devons donc gérer nos flottes sur le long terme : la meilleure preuve est que nos Boeing C135 atteignent aujourd’hui pratiquement cinquante ans tout comme ceux des Américains. Il  en va de même pour nos Transall, qui ont quarante cinq ans, ou encore les premiers Mirage F1 qui ont près de quarante ans. Cela signifie qu’il faut que nous gérions un parc d’avions en en prévoyant un nombre suffisant afin d’assurer la pérennité d’une flotte sur le long terme.  Et c’est la raison pour laquelle il existe toujours une différence entre la cible des avions que nous visons au départ et  le nombre d’avions que nous allons effectivement utiliser.  Nous avons besoin de conserver cette réserve de manœuvre pour deux raisons majeures : le taux d’attrition d’une part (il nous arrive malheureusement de perdre des avions en vol), le vieillissement des avions d’autre part. L’existence d’un volant de gestion permet donc de gérer et d’assurer  la fin de vie des flottes.

     

    Crédit photo : Départ de Mirage 2000 D de Nancy à partir de la BA 126 de Solenzara, Anthony Jeuland, Sirpa Air, 21 mars 2011

    Crédit photo : Départ de Mirage 2000 D de Nancy à partir de la BA 126 de Solenzara, Anthony Jeuland, Sirpa Air, 21 mars 2011

     

    Ces trois éléments conditionnent ainsi tout le MCO aéronautique : quelle que soit l’armée d’appartenance des avions et des hélicoptères, le problème est strictement le même et soulève la question très délicate des besoins de modernisation de certaines flottes ayant encore du potentiel. C’est par exemple le cas des Mirage 2000D, actuellement à Nancy  et utilisés en Afghanistan, qui ont encore du potentiel et que nous souhaitons moderniser pour utiliser au mieux ce potentiel. C’est vrai également pour certains avions de la Marine, tels que les Atlantique 2. Le problème se pose de toutes façons systématiquement sur chaque flotte à un moment donné : savoir à quel moment il convient de moderniser un avion et quel niveau de ressources y consacrer pour rentabiliser au mieux l’investissement lourd que représente la constitution d’une flotte d’avions de combat constitue un des grands défis de toutes les armées du monde.

    En résumé, de notre organisation et de l’efficacité du MCO des matériels aéronautiques dépendent directement  nos capacités opérationnelles, nos capacités à régénérer et entretenir  les compétences de nos équipages, et a gérer nos flottes sur le long terme,  de manière à ce qu’elles soient sûres, qu’elles volent avec la meilleure sécurité possible, et qu’elles soient efficaces sur le plan opérationnel. Ce n’est en effet pas la peine d’entretenir des flottes qui n’auraient plus leur efficacité d’un point de vue opérationnel. Voici donc l’équation globale que nous avons à gérer, et, lorsque l’on y réfléchit bien, il s’agit en fait tout simplement du cœur de la vie de l’armée de l’air.

     

     

    Le MCO aéronautique rythme en effet la vie de l’armée de l’air, en ce sens qu’il rythme l’activité opérationnelle et l’activité aérienne : si nous ne parvenons pas à générer assez de disponibilité, nous ne serons pas en mesure de réaliser l’activité aérienne dont nous avons besoin pour satisfaire nos contrats opérationnels  et entraîner nos hommes.  Il  rythme également  la logistique qui doit l’accompagner, et il est indispensable de générer suffisamment de rechanges pour que cette disponibilité soit autosuffisante. Il rythme par ailleurs l’activité de nos bases, puisque celle-ci vise à entretenir l’activité aérienne, donc, au bout du compte, cette question est centrale. C’est LA question qui se pose aujourd’hui  à un chef d’état-major : comment fournir la meilleure disponibilité au meilleur coût avec la meilleure efficience, tant en termes de compétences humaines qu’en termes d’investissements.

     

    Lorsque l’on y réfléchit bien, il s’agit en fait tout simplement du cœur de la vie de l’armée de l’air. Le MCO aéronautique rythme en effet la vie de l’armée de l’air, en ce sens qu’il rythme l’activité opérationnelle et l’activité aérienne : si nous ne parvenons pas à générer assez de disponibilité, nous ne serons pas en mesure de réaliser l’activité aérienne dont nous avons besoin pour satisfaire nos contrats opérationnels  et entraîner nos hommes.  Il  rythme également  la logistique qui doit l’accompagner, et il est indispensable de générer suffisamment de rechanges pour que cette disponibilité soit autosuffisante. Il rythme par ailleurs l’activité de nos bases, puisque celle-ci vise à entretenir l’activité aérienne, donc, au bout du compte, cette question est centrale. C’est LA question qui se pose aujourd’hui  à un chef d’état-major : comment fournir la meilleure disponibilité au meilleur coût avec la meilleure efficience, tant en termes de compétences humaines qu’en termes d’investissements.

     

    Le problème n’est  pas simple, ne serait-ce qu’en raison du grand nombre d’acteurs qu’il implique : l’un d’entre eux, absolument essentiel et avec lequel nous devons savoir travailler,  c’est l’industrie. Cette dernière nous fournit des équipements, des avions, des hélicoptères, des avions de transport, etc.,  qui répondent à nos spécifications, telles que nous les définissons initialement de concert -  comme c’est le cas aujourd’hui pour l’avion A400M -,  ainsi que les moyens de soutien qui s’avèrent nécessaires à leur durée de vie. Il s’agit là d’un point essentiel, car si nous sous-estimons les besoins de soutien initiaux, il nous faudra rattraper ce retard en un deuxième temps sur la vie de l’avion, ce qui ce sera d’autant plus difficile qu’il nous faudra retrouver les moyens financiers pour le faire. On se retrouve alors dans une situation où il sera problématique d’assurer une montée en puissance d’une flotte et où des choix difficiles en matière d’investissements consentis devront être faits.

    Tous les acteurs – l’industrie, la délégation générale de l’armement (laquelle a un rôle central en matière de politique d’acquisition) et les Etats-majors – s’essaient à définir le juste besoin en termes de soutien initial, de soutien logistique intégré, pour qu’une flotte nouvelle soit bien prise en compte : c’est notamment l’objet des débats actuels sur le soutien de l’avion de transport futur A400M, lequel arrivera dans l’armée de l’air à partir de 2013, – débats que nous menons d’ailleurs avec les Britanniques, puisqu’ils auront également l’A400M. Il s’agit ainsi d’arriver à trouver la meilleure formule possible pour faire en sorte que dès son entrée en service, cet avion soit opérationnel et pourra être ensuite entretenu dans de bonnes conditions. Il est donc très important que dès la conception et la naissance d’un avion, son soutien logistique soit totalement intégré en s’efforçant de le dimensionner au mieux en fonction de ses caractéristiques. . Cette conception du MCO d’un équipement doit cependant se faire dans la phase de développement des programmes d’armement, d’où l’existence d’équipes de programmes intégrés.  Il faut ensuite parvenir à maintenir au niveau suffisant les stocks et les lots de pièces de rechange pour entretenir cette chaîne de maintien en condition opérationnelle, ce qui doit être, là encore, réalisé de concert avec l’industrie, dans la mesure où c’est cette dernière qui en assure la production.

    Qu’il s’agisse des grands maîtres d’œuvre ou bien de tout le réseau de sous-traitance qui est très important pour nous, l’industrie aéronautique dans son ensemble est un élément essentiel de notre équation MCO. C’est en ce sens que nous poussons et favorisons un dialogue plus concret et le plus clair possible avec l’industrie. Ce dialogue s’améliore de fait au fil du temps et nous nous trouvons incontestablement dans une logique de progrès.

    Parmi les acteurs du MCO et en plus de l’industrie privée, l’industrie étatique est également très présente avec le Service Industriel de l’Aéronautique (SIAé), lequel a été créé sur les bases de son prédécesseur, le Service de Maintenance Aéronautique (SMA). Le SIAé met ainsi en œuvre des Ateliers Industriels de l’Aéronautique (AIA), qui entretiennent des flottes opérationnelles en partenariat avec l’industrie. L’énorme avantage pour nous d’un tel organisme est qu’il confère à l’Etat sa propre expertise et qu’il lui permet d’exprimer ses besoins en termes de maintenance de flottes que l’industrie ne peut ou ne souhaite plus assurer. Le SIAé fournit également une capacité de réactivité aux forces qui est très importante , et c’est pour cette raison que, dans le cadre de la transformation du ministère, nous avons souhaité, en particulier pour l’armée de l’air, mais aussi maintenant pour la Marine et un peu pour l’armée de terre, associer ce service au soutien opérationnel des forces aériennes en y intégrant des militaires de manière à optimiser cette réactivité.  La grande expertise du SIAé lui permet par ailleurs non seulement d’être en mesure de dialoguer avec l’industrie à bon niveau, prévenant ainsi l’écueil d’un risque de monopole industriel, mais aussi d’imaginer des solutions novatrices pour répondre à un besoin spécifique, ce qui se vérifie au quotidien : il est donc très important à mes yeux de conserver cette dimension étatique, à condition bien évidemment de la maîtriser. Dans sa formule la plus large (c’est-à-dire si l’on intègre la dimension Marine mise en œuvre en 2010), le SIAé compte à l’heure actuelle quatre mille neuf cent personnes réparties en cinq établissements : les trois gros AIA de Bordeaux, Clermont et Cuers, et ceux plus petits d’Ambérieu et de Bretagne (lequel se répartit entre Landivisiau et Lorient), ainsi que deux petits détachements localisés sur les bases de Phalsbourg et Touls et dédiés à la maintenance des hélicoptères de l’armée de terre. Il s’agit donc d’un ensemble industriel très important.

    Un autre élément affectant le MCO aéronautique est l’évolution profonde que nous avons souhaité engager voici cinq ans : à la suite d’une analyse assez détaillée de notre processus et de notre organisation au sein de l’armée de l’air, nous avons décidé de passer de trois niveaux de maintenance à seulement deux. Nous avions traditionnellement un premier niveau de maintenance technique très proche des avions (dit NTI1 pour niveau technique d’intervention numéro 1), qui correspondait à la mise en service des appareils, puis un second niveau de maintenance plus approfondi (NTI2) qui se situait sur les bases, et enfin un niveau technique d’intervention numéro 3 (NTI3), qui était effectué soit dans l’industrie privée, soit donc au sein des AIA. On s’est rendu compte que cette stratification était trop lourde et que l’on avait intérêt à tirer parti de la création du SIAé d’un côté, de l’évolution de la maintenance des matériels de l’autre.  Cette double conjonction de facteurs a ainsi permis une simplification des niveaux de maintenance avec un niveau de soutien opérationnel (NSO), très proche des unités, et un niveau de soutien industriel (NSI) pouvant être confié soit à l’industrie privée, soit au SIAé. La distinction est très claire : d’un côté on génère de l’activité, de la disponibilité ; de l’autre on régénère du potentiel. La partie opérationnelle génère la disponibilité et donc l’activité courante ; la partie industrielle régénère le potentiel des avions. Cette répartition nous a amené à déplacer en quelque sorte les curseurs, en confiant à l’industrie privée et étatique un peu plus d’activité et en nous concentrant au niveau des bases sur le soutien opérationnel. Pour ce faire,  nous avons substitué aux nombreuses unités de maintenance qui se trouvaient sur les bases associées à des unités, aux escadrons et intégrées dans les escadrons, des ensembles uniques que l’on appelle les Escadrons de soutien technique aéronautique, les ESTA, lesquels fédèrent sur une base l’ensemble des mécaniciens et des spécialistes qui contribuent à la maintenance aéronautique. Il s’agit là d’un facteur de progrès indéniable destiné à mieux tirer parti des compétences et fournir une meilleure disponibilité.

    Avec l’introduction de matériels modernes, nos mécaniciens doivent de fait devenir de plus en plus polyvalents, car un système comme le Rafale s’entretient d’une manière assez globale, ce qui demande encore plus d’expertise que par le passé. La maintenance moderne est très motivante pour les jeunes qui nous rejoignent aujourd’hui, en ce sens qu’ils disposent d’outils modernes et ont une véritable responsabilité à exercer : ils sont ainsi à la pointe de la technologie et à la pointe de l’opérationnel. Bien-sûr, certains doivent encore travailler sur matériel ancien, mais nous modernisons progressivement nos flottes, notamment avec notre avion de transport et à terme je l’espère rapidement, avec le MRTT.

     

    Crédit photo : mécaniciens de l'armée de l'air, armée de l'air
    

    Avec l’introduction de matériels modernes, nos mécaniciens doivent de fait devenir de plus en plus polyvalents, car un système comme le Rafale s’entretient d’une manière assez globale, ce qui demande encore plus d’expertise que par le passé. La maintenance moderne est très motivante pour les jeunes qui nous rejoignent aujourd’hui, en ce sens qu’ils disposent d’outils modernes et ont une véritable responsabilité à exercer : ils sont ainsi à la pointe de la technologie et à la pointe de l’opérationnel. Bien-sûr, certains doivent encore travailler sur matériel ancien, mais nous modernisons progressivement nos flottes, notamment avec notre avion de transport et à terme je l’espère rapidement, avec le MRTT.

     

    Voila les grandes lignes de la réorganisation profonde de l’armée de l’air pour son MCO,  qui aujourd’hui s’impose plus que jamais pour répondre au défi de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) se traduisant par une réduction importante des effectifs : il convient ainsi de rappeler que l’armée de l’air doit en six ans faire abstraction du quart de ses personnels, avec la perte de près de seize mille hommes sur soixante deux mille au départ. Nous avons donc un vrai défi humain à relever et cette réorganisation œuvre également en ce sens.

     

    Quels sont les facteurs structurants pesant sur cette activité de maintien en condition opérationnelle ?

    • - Le niveau de compétence s’avère bien-entendu central : nous devons pouvoir compter sur des hommes efficaces, motivés et solidaires et nous devons optimiser notre activité.
    • - Mais au-delà de la compétence, nous devons faire face à des facteurs structurants, tels que l’augmentation du coût des matières premières, laquelle nous affecte tout particulièrement. Ces augmentations sont largement supérieures au rythme de l’inflation et au rythme d’évolution des budgets de défense.
    • - Autre facteur clé,  le coût de la main d’œuvre dans l’industrie, en ce sens que nous subissons directement les effets de son augmentation. Face à ces deux variables majeures, matières premières et main d’œuvre, l’industrie s’efforce en toute logique d’optimiser son outil : c’est la qu’entrent en jeu les relations contractuelles entre l’Etat et l’industrie, lesquelles passent par la SIMMAD actuellement dirigée par le Général Pinaud. C’est ce service qui doit négocier au mieux les contrats avec l’industrie, qu’elle soit privée ou étatique. Ce faisant, il doit garder à l’esprit la recherche du meilleur équilibre à atteindre en fonction des objectifs qui lui sont fixés en termes de durées et  de nombre d’heures de vol d’une part, en fonction des contraintes techniques et logistiques susceptibles de peser d’autre part. D’où la nécessité de pouvoir se reposer au sein de la SIMMAD sur des compétences adéquates en termes d’acheteurs, lesquelles sont très rares et très précieuses.
    • - Autre facteur structurant lourd : l’introduction de matériels nouveaux, qui, comme je le soulignais précédemment, demande de l’expertise. A chaque fois que l’on introduit un matériel nouveau, intervient une phase d’apprentissage qui n’est pas évidente au départ : il faut apprendre…. Nous avons ainsi beaucoup appris sur le Rafale depuis son entrée en service et  je pense qu’il en sera de même en ce qui concerne l’A400M.

    Le MCO des matériels anciens répond à une autre logique : il faut d’abord s’assurer de notre capacité à conserver les stocks de rechanges nécessaires à leur entretien sur le long terme, ce qui n’est pas toujours évident dans le cas d’équipements particulièrement anciens, parfois en limite d’obsolescence et/ou en rupture de production. Des stocks de sécurité s’avèrent alors nécessaires, dont l’entretien revient forcément un peu cher. Nous sommes donc dans l’impossibilité de fonctionner à « zéro stock », comme cela se fait dans toute bonne industrie et nous sommes contraints de prendre des provisions, d’autant que des défauts techniques peuvent survenir avec le vieillissement des matériels.  A titre d’exemple, qui nous préoccupe un peu aujourd’hui même si ce  n’est pas catastrophique : le nombre croissant de fuites que nous enregistrons sur nos ravitailleurs, et qu’il nous faut colmater. Notre personnel est qualifié et sait le faire, mais cela prend du temps, et nos ravitailleurs sont immobilisés lorsque nous en avons  besoin. Cette surmaintenance contraint par ailleurs nos mécaniciens à travailler encore plus, jour et nuit, afin d’assurer la disponibilité des avions pour le lendemain.

    Voila comment se situe l’équation : j’appelle cela la bataille du MCO, afin de donner un caractère militaire à cette question centrale, parce que je crois qu’il faut réellement prendre ce problème comme un combat –  un combat que nous ne pouvons pas perdre. La défaite signifierait tout simplement une perte de capacités opérationnnelles. Si nous ne parvenons pas à préparer les équipages pour les théâtres d’opération, alors nous perdons notre caractère opérationnel. Nous n’avons donc pas le droit de perdre cette bataille. Aujourd’hui, nous sommes plutôt en voie de la gagner, mais il s’agit d’un combat qui n’est jamais gagné et qu’il nous faut mener au quotidien. Cette question est donc une priorité très élevée dans l’activité de l’armée de l’air et  tous les acteurs sont mobilisés pour relever le défi.

     

    J’appelle cela la bataille du MCO, afin de donner un caractère militaire à cette question centrale, parce que je crois qu’il faut réellement prendre ce problème comme un combat –  un combat que nous ne pouvons pas perdre. La défaite signifierait tout simplement une perte de capacités opérationnnelles. Si nous ne parvenons pas à préparer les équipages pour les théâtres d’opération, alors nous perdons notre caractère opérationnel. Nous n’avons donc pas le droit de perdre cette bataille. Aujourd’hui, nous sommes plutôt en voie de la gagner, mais il s’agit d’un combat qui n’est jamais gagné et qu’il nous faut mener au quotidien. Cette question est donc une priorité très élevée dans l’activité de l’armée de l’air et  tous les acteurs sont mobilisés pour relever le défi.

     

    Un dernier élément important est l’introduction prévue pour dans trois ans  d’une étape supplémentaire dans la réforme de notre organisation. En 2004, l’armée de l’air avait conçu Air2010, un plan global dont l’objectif était de concentrer ses forces en un moins grand nombre de grands commandements que par le passé : on est ainsi passé de treize grandes directions et commandements à cinq commandements – quatre commandements opérationnels et une direction – : le commandement des forces aériennes,  le commandement du soutien des forces aériennes, de la défense aérienne et des opérations aériennes, le commandement des forces aériennes stratégiques et la direction des ressources humaines de l’armée de l’air. Si la structure de l’armée de l’air s’est donc aujourd’hui grandement simplifiée, il restait quand même une piste d’optimisation à poursuivre : on avait en effet d’un côté le commandement du soutien des forces aériennes (CSFA), basé à Bordeaux et en charge en particulier de tout le soutien opérationnel des flottes,  et,  de l’autre, la SIMMAD, située à Brétigny et responsable de la gestion des contrats, mais aussi des flottes et notamment de la logistique des flottes de l’armée de l’air.  Dans la mesure où la RGPP nous demande d’être encore plus efficaces en réduisant sensiblement nos personnels et en fermant des bases, nous nous sommes appuyés sur la fermeture de la base de Brétigny prévue pour 2012 pour envisager une solution consistant à réunir et colocaliser la SIMMAD et le CSFA sur Bordeaux, dans la mesure où les compétences des uns et des autres sont indissociables. En créant un nouvel ensemble, l’idée est de tirer le meilleur parti d’un tel rapprochement et de la synergie qui va exister entre les deux. Ce projet est en cours aujourd’hui : il est très soutenu par les autorités du ministère avec pour objectif d’insuffler un nouvel élan à notre MCO, et,  ce qui est très important, en y associant l’industrie.

     

    Crédit photo : maintenance aéronautique, Jean-Bernard Nadeau, SIAé, AIA de Bordeaux, octobre 1999

     

    L’objectif – et les industriels l’ont bien compris – est de créer une nouvelle dynamique en intégrant tous les acteurs du MCO aéronautique, et pas uniquement d’un côté les acteurs étatiques et de l’autre les acteurs privés. L’idée est de constituer des « plateaux », ce que l’on fait déjà pour nos moteurs : en partant du fait que l’AIA en charge des moteurs est situé à Bordeaux, nous avons en effet créé le plateau CICOMORE, lequel réunit ce dernier, mais aussi un représentant de la SIMMAD et des industriels. Nous avons ainsi déjà enregistré une amélioration sensible de nos résultats sur nos moteurs, en particulier sur le moteur du Rafale et progressons dans des proportions très importantes. En travaillant ainsi ensemble en plateau, nous serons mieux à même d’anticiper sur les problèmes, d’avoir une gestion prévisionnelle, et donc de mieux gérer aussi nos contrats , de mieux gérer notre logistique et de mieux répartir la charge entre l’industrie et les forces. Un nouveau modèle est en quelque sorte en train d’émerger avec une meilleure intégration entre l’industrie et les forces, de façon à ce qu’il n’y ait pas déperdition au niveau formation et que l’on travaille bien ensemble. Ceci n’exclura pas des négociations longues et difficiles sur les contrats, chacun défendant légitimement son point de vue, elles seront menées en toute connaissance de cause et en s’appuyant sur une meilleure expertise. L’idée pour l’Etat est d’être un « client intelligent », c’est-à-dire de posséder l’expertise nécessaire pour évaluer telle proposition et/ou comprendre les enjeux industriels quant à l’existence de marges par exemple. Le but n’est pas de s’opposer les uns les autres, mais de se comprendre et de faire jouer la concurrence auprès des fournisseurs potentiels en évaluant leurs compétences et leur efficacité : ce n’est pas la logique du moins disant qui doit l’emporter, mais bien la logique du mieux disant. Mais pour qu’il y ait un mieux disant, il faut que nous-mêmes soyions assez qualifiés pour déterminer qui est le mieux disant.

    Le moins disant est une politique de court terme pouvant permettre instantanément de réduire les coûts ou de donner cette impression, mais nous en payons le prix sur le long terme et nous nous devons d’être très vigilants à cet égard. Nous devons donc créer un ensemble qui nous permette d’être à la fois plus compétents et  plus attentifs quant à la nature des coûts : nous devons bien comprendre ce que l’industrie entend nous faire supporter comme charges et pourquoi, puis mettre en concurrence et étudier les alternatives possibles. Il n’existe pas de réponse unique et homogène à cette question et nous nous devons de raisonner sans dogme, en ce sens que ce qui peut être bien fait par l’Etat, il faut que l’Etat le fasse, et ce qui peut être mieux fait par l’industrie, il faut que l’industrie le fasse…

    Pratiquement toutes nos flottes qui ont un caractère civil,  telles que nos airbus, ont une maintenance externalisée et cela ne nous pose aucun problème. En revanche, il est impératif que nous conservions la maîtrise de la maintenance de nos flottes de première ligne. Ce qui ne veut pas dire que l’industrie n’intervient pas dans le NSI : nous avons bien évidemment besoin de l’industrie, mais il convient de nouer une autre forme de partenariat. C’est dans la gestion de la maintenance de ces flottes opérationnelles que le SIAé prend également toute sa place, et nous en tirons bénéfice au quotidien.

    Le MCO est donc une question lourde de conséquences, une question passionnante, une question qui met en jeu toute une ramification d’acteurs : il convient ainsi d’insister en particulier sur le rôle et l’importance des sous-traitants, lesquels ont des compétences très rares et dont il est fondamental de préserver le tissu tant cela touche au très profond de notre société et de notre pays.

    Nous avons ainsi un rôle à jouer également en ce sens, car ce tissu de compétences s’avère pour nous essentiel : nous sommes très satisfaits de la qualité de service rendu par les PME et les grands maîtres d’œuvre industriels y sont également attentifs. Il s’agit donc d’une question centrale et le ministre de la Défense s’est clairement prononcé à ce sujet en rappelant tout l’intérêt qu’il portait au réseau de sous-traitants et aux PME.

    Cette activité de MCO est par ailleurs génératrice d’emplois et de compétences, dont beaucoup à très forte plus value. Nombre de petites entreprises ont de fait un domaine d’expertise internationalement reconnu, car elles sont en mesure de fabriquer et d’assurer la maintenance de pièces très spéciales, pour lesquelles elles sont sollicitées en France et à l’étranger. Il existe de surcroît une grande dualité et synergie entre les secteurs militaire et civil, certaines sociétés compétentes dans le domaine civil l’étant également dans le domaine militaire.

    Tous nos choix doivent ainsi être largement éclairés par ce débat et c’est pour cette raison que nous avons besoin d’un modèle d’interaction très intégré où nous arrivons à susciter une discussion non seulement avec les grands maîtres d’œuvre, mais avec tous les acteurs. Nous avons besoin de préserver une base de compétences techniques afin de prévenir les risques de monopole, ou d’arrêt de chaîne de fabrication. Lorsqu’une PME met la clé sous la porte, il faut soit régénérer une capacité de construction de pièces de rechange, ce qui s’avère très difficile, soit les acheter à l’étranger si elles existent, ce qui est coûteux et crée une autre dépendance.

     

    SLD : Quelles sont les solutions possibles pour intégrer davantage les PME à ce « nouveau partenariat MCO aéronautique » que vous appelez de vos vœux ?

     

    Général Paloméros : Il existe une mission PME-PMI au sein du ministère et la Délégation générale de l’armement (DGA) a une responsabilité particulière en la matière. Par ailleurs, même si la SIMMAD s’appuie plutôt sur les grands maîtres d’œuvre industriels, elle doit être en mesure d’appréhender l’organisation des filières afin d’évaluer la robustesse du système et d’évaluer les risques éventuels. Nous ne pouvons avoir cette démarche que si tout le monde travaille en pleine transparence et nous ne pouvons pas le faire seuls : avoir la capacité de déterminer quels sont les points de fragilité et les points de faiblesse des contrats que nous passons est indispensable, car le jour où la chaîne ne fonctionne plus, ce sont nos flottes qui s’arrêtent, ou les coûts qui explosent en raison de la disparition de tel ou tel sous-traitant. Nous sommes donc directement concernés et il est important que nous maîtrisions l’ensemble de ces données.

    Autre élément susceptible de contribuer à l’amélioration de ce processus : le découplage en deux parties de la SIMMAD avec la partie opérationnelle – la plus importante – à Bordeaux, et la partie stratégique détachée à Paris près des donneurs d’ordre.  Elle contribuera ainsi au sein du ministère à l’élaboration de la stratégie du MCO, et ce, en pleine synergie avec les grands programmes, dans la mesure où le MCO prend d’abord naissance dans la constitution et la conception d’un programme.

     

    SLD : Cette volonté d’intégration du MCO dès la conception d’un programme reflète-t-elle une tendance nouvelle ?

     

    Général Paloméros : Cela a toujours été le cas, mais peut-être en avions-nous moins conscience. Cela se faisait heureusement, sinon nous n’aurions pas fait voler des milliers d’avions depuis des décennie. La DGA était par le passé responsable de l’ensemble du problème et traitait aussi bien les programmes d’armement que le MCO. Au début des années 2000, nous avons changé d’organisation, afin que les attributions des uns et des autres soient davantage focalisées. La création de la SIMMAD répondait à cette logique, afin qu’un organisme spécialisé se concentre à part entière sur la gestion du MCO.  Les équipes de programmes intégrés précédemment évoquées incluent des le départ cette dimension du soutien, ce qui est loin d’être aisé, car quand on conçoit un avion et qu’on le développe, on apprend beaucoup et le soutien n’est pas la première dimension qui vient à l’esprit. Le but initial est avant tout de faire voler l’avion et la question très vaste du soutien n’intervient qu’ensuite : comment va t-on faire pour le soutenir dans le temps, quelles sont les échéances, quelles sont les perspectives d’obsolescence de tel ou tel composant. Savoir si les composants électroniques d’aujourd’hui seront encore fabriqués dans cinq, dix ou quinze ans fait partie de cette problématique complexe. L’exemple de l’A400M aujourd’hui illustre parfaitement cet effort d’appliquer les bonnes pratiques, en ce sens qu’il s’agit de notre futur avion de transport.

     

    SLD : Comment intégrez-vous l’évolution de la menace dans l’évaluation de vos besoins en MCO ?

     

    Général Paloméros : C’est effectivement la bonne équation et si elle était simple, nous ne serions pas là !

    Comment ont fait nos prédécesseurs ?

    Nous avons connu la Guerre froide, puis nous sommes passés sans transition aux opérations, à la « guerre chaude », avec la guerre du Golfe voici vingt ans. Le principe qui prévalait alors était simple : il reposait sur la constitution de parcs assez nombreux. Nous disposions à l’époque d’environ six cent à six cent cinquante avions de combat et les avions en stock à Châteaudun  servaient à reconstituer les flottes en cas de pertes ou en cas d’indisponibilité en raison de visites périodiques ou des visites plus lourdes (les GV). Il existait de surcroît des stocks de précaution très importants et de nombreux entrepôts, héritage de la Guerre froide et situés en retrait des premières lignes  au centre et dans le sud-ouest de la France. Nous avions donc là toute une chaîne bien rodée, mais relativement coûteuse. Les budgets de la défense de cette époque s’avéraient également proportionnellement plus élevés qu’à l’heure actuelle. Face d’une part aux contraintes budgétaires et d’autre part à la modernisation de nos appareils, notre politique a progressivement évolué vers une diminution drastique de nos stocks.

    Aujourd’hui, la question que vous me posez n’a pas de réponse simple et définitive : il faut que nous trouvions en permanence ce juste équilibre entre les stocks nécessaires stratégiques et les possibilités financières dont nous disposons pour les générer. Immobiliser un stock est coûteux, mais nous ne pouvons pas adopter un raisonnement purement économique dans la mesure où le « zéro stock » ne correspond pas à nos critères de réactivité opérationnelle. Nous ne pouvons pas non plus mobiliser des stocks importants par sécurité, dans la mesure où nous n’en avons pas les moyens : c’est bien sûr là que réside toute la difficulté…

    C’est une bonne question, car c’est une autre façon de présenter les choses et c’est l’autre partie de l’équation du MCO aéronautique. Dans cette équation, une partie de la réponse vient de l’outil industriel privé et étatique : quelles sont les capacités de ce dernier à générer dans les délais et les coûts impartis ces pièces dont nous avons besoin ? Ici également le SIAé joue un rôle important, pour sa proximité des forces. Comme il s’agit d’un outil étatique à notre disposition, nous pouvons en effet en cas de nécessité et de besoin opérationnel urgent lui demander d’accélérer ses cadences et d’adapter son fonctionnement. Il faut souligner que c’est de plus en plus le cas aussi avec l’industrie, mais moyennant des coûts évidemment élevés. Cela étant, nous pouvons demander au SIAé d’augmenter ses cadences pour produire un peu plus si c’est nécessaire, à condition qu’il ait la ressource et que l’industriel lui fournisse les pièces. C’est là que je reviens sur mon cercle vertueux qui doit intégrer chacun des acteurs. C’est la raison pour laquelle face aux défis du MCO qui sont les enjeux opérationnels futurs, à savoir une satisfaction maximale des contrats opérationnels, la seule solution réside dans une forme de partenariat avec l’industrie, afin d’être certain que le jour où nous aurons besoin de remonter en puissance, l’industrie elle-même pourra augmenter ses cadences : une question évidemment compliquée par les problèmes potentiels d’approvisionnement en matières premières, de main d’œuvre, de ryhthme à soutenir, etc. Il est en effet impossible d’entretenir l’outil industriel en permanence au niveau que l’exigerait une crise majeure. Il faut donc essayer de trouver le juste équilibre en définissant les éléments stratégiques difficiles à régénérer en quelques mois ou en quelques semaines. Il faut dans ces cas précis disposer d’un minimum de stocks, alors que pour les pièces de rechange moins lourdes, une augmentation de cadence serait suffisante.

     

    Face aux défis du MCO qui sont les enjeux opérationnels futurs, à savoir une satisfaction maximale des contrats opérationnels, la seule solution réside dans une forme de partenariat avec l’industrie, afin d’être certain que le jour où nous aurons besoin de remonter en puissance, l’industrie elle-même pourra augmenter ses cadences.

     

    Un effort de diversification de nos sources d’approvisionnement s’avère également une garantie face aux risques de rupture potentiels, ce qui n’est pas sans poser de problème pour certains sous-traitants face à la délocalisation. Une analyse objective est à faire par rapport à nos approvisionnements,  dans la mesure où nous ne pouvons pas nous permettre une rupture de stock : il est clair que l’on se situe dans un domaine stratégique et régalien, en ce sens qu’il concerne des industries beaucoup moins délocalisables que dans d’autres secteurs industriels.

    Voila donc mes problèmes et mes perspectives pour gagner le combat du MCO aéronautique!

     

     

    Crédit photo : Armée de l'air
    

     

    SLD : Vous avez mentionné tout à l’heure le moral des troupes : comment adressez-vous l’inquiétude d’un découplage pilote-mécanicien potentiel qu’a fait naître la réforme ?

     

    Général Paloméros : De mon point de vue, il s’agit là d’une présentation un peu artificielle, dans la mesure où les pilotes et les mécaniciens travaillent toujours sur les mêmes bases, sont toujours en contact, et ont une mission commune qui est la mission opérationnelle : les mécaniciens sont là pour faire voler les pilotes et les pilotes ne volent que parce que les mécaniciens sont là pour les faire voler. Lorsqu’il a fallu choisir une nouvelle organisation dans la réforme, la difficulté a résidé dans la décision de casser un modèle ancien que nous avions connu et où tout était intégré et de réinventer un modèle nouveau destiné à tirer parti de toutes les compétences en les réunissant. Ce type de réformes crée toujours quelque part une fracture, quelle que soit l’organisation ou l’entreprise ;  je pense qu’aujourd’hui cette fracture potentielle est résorbée, en ce sens que nous avons recréé des instances permettant de maintenir le dialogue entre la partie très opérationnelle et la partie du soutien opérationnel technique, mais encore une fois, tous vivent au sein de l’armée de l’air sur une même base aérienne : ils sont très proches et donc continuent à vivre ensemble. Qui plus est, lorsque nous déployons des unités sur des théâtres d’opération, nous reconstituons cette unité car il est essentiel en opération d’avoir une unicité de commandement et une proximité : c’est ce qui se passe en Afghanistan à l’heure actuelle où les escadrons intègrent pilotes et mécaniciens dont le but commun est la mission opérationnelle au quotidien. Sur nos bases en métropole, le problème est de générer une disponibilité : nous avons donc là deux perspectives et deux dimensions différentes : le travail quotidien fourni sur les bases aériennes selon des horaires de travail agrées ne peut se comparer aux activités opérationnelles, pour lesquelles le rythme dépend du besoin, le personnel s’adaptant en permanence aux besoins. C’est ainsi que le taux de quatre-vingt dix pour cent de disponibilité est atteint en OPEX. Nous avons donc deux modes de fonctionnement différents, mais cela ne signifie pas fracture : pour moi, la solidarité et le travail en commun sont un élément essentiel de l’état d’esprit et de l’efficacité opérationnelle de l’armée de l’air.

    Nous mettons donc tout en jeu pour que cette synergie soit pérennisée sous des formes différentes au sein de cette nouvelle organisation, notamment grâce à l’existence de bureaux de coordination permettant aux uns et aux autres de bien travailler ensemble et de bien comprendre leurs contraintes respectives. A l’inverse, si nous n’avions pas entrepris cette évolution, nous aurions conservé des organisations dispersées, dont l’efficacité aurait été bien moindre que celle obtenue aujourd’hui. Nous étions de toutes façons confrontés à la réduction du nombre de personnels et les grands facteurs structurants mentionnés précédemment pesaient sur nous : il nous a fallu réunir nos forces au risque de perdre progressivement pied. Nous n’avons pas mené cette réforme par plaisir, mais par besoin, afin de tirer partie de ressources rares : ce sont en effet des compétences rares que nous assumons aujourd’hui.

    Avec l’introduction de matériels modernes, nos mécaniciens doivent de fait devenir de plus en plus polyvalents, car un système comme le Rafale s’entretient d’une manière assez globale, ce qui demande encore plus d’expertise que par le passé et se révèle aussi très motivant. La maintenance moderne est très motivante pour les jeunes qui nous rejoignent aujourd’hui, en ce sens qu’ils disposent d’outils absolument extraordinaires et ont une véritable responsabilité à exercer : ils sont ainsi à la pointe de la technologie et à la pointe de l’opérationnel.

    Bien-sûr, certains doivent encore travailler sur matériel ancien, mais nous modernisons progressivement nos flottes, notamment avec notre avion de transport.

     

    SLD : ET à terme avec le MRTT ?

     

    Général Paloméros : Avec le MRTT, ce serait parfait : ce serait un gain considérable. L’entretien serait réalisé sur une base de cellule d’industriels tout en conservant bien évidemment une capacité opérationnelle. Le MRTT permettrait de remplacer trois flottes différentes : nos avions de transport stratégiques A340 et A310, mais aussi nos ravitailleurs de cinquante ans. Il s’agit pour moi d’un véritable objectif avec une efficacité n’ayant aucune mesure avec nos avions actuels, et cela sur une plateforme de type A330 que l’on connaît et qui est très efficace et très rentable : c’est un bel objectif de modernisation.

     

    
    
    Avitaillement en carburéacteur F-34 d’un Alphajet de l’Escadron 5/2 Côte d’Or
     par un militaire du DEA (Dépôt d’Essence Air) sur la Base Aérienne 102 de Dijon Longvic
     Crédit photo : Mise bord d’un Alphajet de l’Escadron 5/2 Côte d’Or,
    Sandra Chenu-Godefroy, BA102, Dijon, juin 2011
    
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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 12:50

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http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=40126

 

10/06/11 By Luca Peruzzi SOURCE:Flight International

 

The Italian air force has outlined its use of air-to-ground munitions in Libya, more than 40 days after the nation's government approved offensive missions in support of NATO's Operation Unified Protector.

 

Panavia Tornado IDS and ECR aircraft are being used for air-to-ground, intelligence, surveillance and reconnaissance, buddy-buddy refuelling and the suppression of enemy air defences (SEAD) missions.

 

The former carry the CLDP targeting pod and a range of weapons, including Raytheon Paveway II laser-guided GBU-16s and Enhanced Paveway II GPS/laser-guided EGBU-16 455kg (1,000lb) bombs. Other options include Paveway/Enhanced Paveway III 907kg conventional or BLU-109 penetrating munitions, and 455kg bombs equipped with Boeing's Joint Direct Attack Munition guidance kit.

 

 

 

Both images © Troupe Azzurra

 

Tornado IDS in the so-called "Ret 6" first mid-life update standard have also employed MBDA's Storm Shadow cruise missile, marking the type's first operational deployment in Italian service. The IDS aircraft is also meeting ISR demands using Rafael's RecceLite pod.

 

 

 
© Troupe Azzurra

According to military sources, the air-to-ground missions are being accomplished with success, as are SEAD operations involving Raytheon AGM-88 HARM-equipped Tornado ECRs.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 19:00
Saab keeps watch on Indian fighter contest

 

09/06/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight International

 

Saab has not given up hope of winning the Indian air force's medium multi-role combat aircraft (MMRCA) contest, despite having failed to make the service's shortlist when it narrowed the field to two European models early last month.

 

"We were not selected - at least not yet," said Saab chief executive Håkan Buskhe. Attributing New Delhi's "rather surprising decision" to concerns over the developmental status of his company's Gripen NG, he said "what we can do is give them our explanation if we feel they have misjudged something".

 

Speaking in London in late May, Buskhe said: "We have a list of things that they have some questions about, and we have been looking at those."

 

India narrowed its MMRCA contest to the Dassault Rafale and Eurofighter Typhoon, effectively eliminating the Gripen NG, Boeing F/A-18E/F Super Hornet, Lockheed Martin F-16 and RSK MiG-35 from the $10 billion-plus, 126-aircraft deal.

 

But with extended bids from the remaining contenders valid only until late December, Saab has decided to maintain a presence in support of the campaign in India. "We will wait and see," said Buskhe.

 

The Saab official also was part of a business delegation that accompanied Swedish prime minister Fredrik Reinfeldt to Brazil last month. "We have a fair chance to make it," Buskhe said, referring to Saab's campaign to offer the Gripen NG to meet the nation's F-X2 fighter requirement.

 

"We believe we have an extremely strong offer, with the transfer of technology and co-operation with Brazilian industry." The company again faces competition from the Rafale and Super Hornet, with a decision now expected during 2012.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 17:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/3/3e/DRDO-logo.png

 

June 02, 2011 by Shiv Aroor  LIVEFIST – Source DRDO

 

India's DRDO holds its annual awards ceremony tomorrow for technology excellence. The organisation released the following feature today, listing its achievements. Here it is in full:

DRDO has made many significant achievements during the recent past, including the last year. Many important systems were inducted/accepted by the services. The production value of systems based on technologies developed by DRDO (inducted/accepted/orders placed) during the past one decade is well over Rs.1,10,000 crores.

Agni-III, the 3500 km range ballistic missile was successfully launched with user’s participation. Training flights were held by the users for various missiles that are already inducted. These included two flight tests each of Agni–I, Agni–II and Dhanush (from naval ships) and five flights of Prithvi II (P– II). Orders worth over Rs. 25,000 crores for surface-to-air missile AKASH have been placed by the users. These include 8 squadron for IAF and 2 regiments for the Army. Successful flight tests of endo-atmospheric interceptor for 2,000-km class target were carried out. Each flight led to a direct target hit and disintegration of the target. Capabilities of NAG, the third generation anti-tank missile, which is a vehicle mounted system was demonstrated in a series of user trials. Advanced versions of BrahMos supersonic cruise missile, the only one of its kind in the world, were developed and flight-tested. Thus, BrahMos block II with target discrimination precision strike capabilities was test-fired. Similarly, BrahMos block III with capability for steep diving from high altitudes and high maneuvers at multiple points during supersonic flight. Development of advanced missile systems is a continuous effort and requires systematic development of more and more advanced technologies. RLG based Inertial Navigation System was developed, qualified and tested. Active Radar Seeker for advanced missions was developed. A fibre optics gyro was successfully developed and tested on board.

In the area of aeronautics, Tejas, the Light Combat Aircraft (LCA) concluded its extensive flight tests including weapon trials, dropping of bombs, jettisoning drop tanks and night flights; leading to its Initial Operational Clearance (IOC) on 10th January, 2011. Over 1,640 flights covering a period of over 969 hours have been completed by Tejas Mk.1. The first prototype of LCA Navy was rolled out and its induction tests were concluded. In tune with changing war of scenario, major thrust has been given to develop unmanned aerial vehicles (UAV). Successful flight trials of RUSTOM-1, a UAV with endurance of 14 hours and altitude ceiling of 8,000 meters demonstrated the capabilities for automated/remotely piloted landing/ take-off and associated technologies. NISHANT, another UAV developed by DRDO was ready for induction by the Army. A medium sized aerostat based platform was developed for surveillance applications. A novel method was developed and flight-tested for an in-flight structural monitoring of the manned as well as unmanned aircraft structures. The scheme was flight tested on a NISHANT UAV. Besides, over 100 test flights of a 3,000 gram Micro Aerial Vehicle (MAV) designed and developed by DRDO were carried out. A laser seeker kit SUDARSHAN for 1,000-pound bombs was developed and initial demand for significant number of seekers kits has been received from the users. Major milestones in the indigenous development of fighter aircraft engine was achieved with the completion of “Official Altitude Testing” (OAT) of Kaveri Gas Turbine Engine for simulated operating conditions. Subsequently, the flights of Kaveri engine were successfully carried out on a Flying Test Bed (FTB) proving the technological capability and maturity of the indigenous efforts. This is the first time that an indigenously developed gas turbine engine for fighter aircraft has been flown on a FTB board. DRDO has developed expertise in the field of testing and certification for various components sub-systems and systems as well as complete airborne platforms. Thus, Initial Operational Clearance of LCA and Advanced Light Helicopter Mk.3 were major activities in this area.

Advanced Active-cum-Passive integrated sonar system HUMSA NG was designed, developed and installed on various ships of Indian Navy. Autonomous Underwater Vehicle (AUV) capable of navigation was demonstrated at sea. A carbon dioxide curtailment System for submarines was designed and developed. The system has been accepted by the user. SANJEEVANI Mk.2, a device designed and developed to locate victims trapped under the debris was handed over to National Disaster Management Authority (NDMA) and Kerala Govt. Fire Services.

An advanced facility was created to undertake full scale processing of large rocket motors. The facility was commissioned and the casting of various motors commenced. Development of PINAKA – multi barrel rocket launcher system was achieved with the successful transfer of technology to production agencies, two regiments of PINAKA (worth Rs 1300 crores) have been raised by Army which is likely to place orders for another two regiments. The transfer of Technology (ToT) for multimode grenade was completed, for which Army has placed an order for 10 lakh grenades. Under Barrel Grenade Launcher (UBGL) for INSAS and AK-47 rifle was introduced into service with order for 10,000 Launchers. The state-of-the-art microcontroller based system Instant Fire Detection & Suppression System (IFDSS) BMP-2/2K developed for providing protection against fire to the troops & engine compartment, was accepted by the Army. Production order worth Rs. 168 crores has been received.

MBT Arjun Mk.1 was successfully inducted in the Army and two regiments of Arjun Main Battle Tank have been raised. A Carrier Command Post Tracked (CCPT) vehicle was accepted by the Army for induction. A modified Armoured Amphibious Dozer (AAD) completed its user trials. User trials of remotely operated vehicle (ROV DAKSH) were successfully carried out and LSP order for 20 numbers is being executed. Design of Snow Gallery for protection of personnel and equipment from avalanches and design of Instrumented Composite Tower for studies on avalanches were completed.

In the field of electronics and electro-optics, many systems were inducted/accepted by the services. 3D medium range surveillance radar - ROHINI and its naval variant REVATHI were inducted. 3D low-level light weight radar - Aslesha (for IAF) as well as Bharani (for Army) was accepted by the user. The engineered version of upgraded Weapon Locating Radar (WLR – Swathi) developed by DRDO was realized by the production agency. The electronic warfare system SAMYUKTA (naval variant) and SUJAV were inducted. Orders have been received for the Combat Net Radio (CNR) with anti-jamming features. A holographic sight for rifles/carbines was developed for aiming in closed quarter battle role and was accepted by the users.

Even with the most advanced weapon systems, the man behind machine is the most crucial factor in winning the war. The Life Sciences laboratories of DRDO continued to develop technology to maximize the operational efficiency of our soldiers and provide them with adequate support and protection. Some of the major achievements are highlighted. Three mobile laboratories for nuclear, biological and chemical defence were handed over to the user and rigorous training was imparted to them. An upgraded first-aid kit for protection against chemical and biological agents as well as the nuclear radiation were accepted by the services. Technology for producing DRDO developed kits for detection of swine flu was transferred to the production agency. The Combat Free Fall (CFF) protection system to meet the requirements of high altitude paratrooper’s mission requirements was designed developed and is under limited series production. A Submarine Escape Set (SES) for escape from an abandoned submarine from depths of 100m was designed and developed. Navy has projected a requirement of over 400 suits. Greenhouses were established at power plant locations such as Siachen Base camp, Chushul, Battalik etc and an average of 1400 kg vegetables of high nutritive values were produced in each greenhouse by standardizing the practices and procedures. About 5000 MT of vegetables are locally grown for meeting Army’s requirements A Computerized Pilot Selection System (CPSS) was designed, developed and accepted by the Air Force. Series production of systems for deployment at all the Air Force Selection Boards of the IAF is underway. Yoga Training Modules have been developed for toning up cardio-respiratory, respiratory, endocrine and nervous systems to maintain optimum physical fitness and mental health of troops deployed at high altitude extreme climates. Yoga training was provided to over 2000 personnel who were to be deployed at Siachen Glacier. MoU has been signed with Indian Railways for joint development of Biotoilets to be installed in rail coaches. Biotoilets have been installed in Lakshadweep Islands and NE region of India for safe disposal of human waste and MoUs signed with Indian Railways & Min. of Urban Development for installation in rail coaches & homes. MoU with Ministry of Urban Development is under process for joint development of biotoilets and their installation under mass civilian program.

Advanced materials have been always at the core of weapon systems and military hardware. Significant milestones were achieved in this critical area. A low-alloy steel “DMR-1700” with ultrahigh strength and high fracture toughness was developed as a cost effective replacement of 250 grade maraging steel. The alloy was successfully proven by successful demonstration in the intended application. A 500 ton per annum capacity titanium sponge plant based on DRDO technology was set up at Kerala Minerals and Metals Limited (KMML). The Plant was inaugurated by the Defence Minister on 27 Feb 2011. Light-weight composite armour for Mi-17-IV helicopter of IAF has successfully undergone integration and flight-trials. Technology developed for vacuum investment casting of gas turbine blades for Kaveri engine was extended for making high pressure turbine blades for land-based gas turbine for power generation. The runways at strategic locations often require rapid repairs. Many of these locations are in extreme

cold regions where the normal concrete does not set in easily. Technology for rapid repair of runways in cold regions was developed and successfully demonstrated at sub zero temperature.

A dedicated team of DRDO engineers executed highly specialized nature of Civil works at some of the most difficult and hazardous area within the stipulated time frame. Agreements for co-operation / co-development in frontline areas of science, technology and engineering were signed with several countries.

LIST OF AWARDS:

1. Silicon Trophy 2010:
Research Centre Imarat (Programme AD), Hyderabad in recognition of the outstanding achievements of the laboratory in developing a Ballistic Missile Defence System.

2. Titanium Trophy 2010: DL, Jodhpur in recognition of its contribution in the area of camouflage and low observable technologies for the Armed Forces and critical defence equipment.

3. Life Time Achievement award for 2010 has been conferred on Air Cmde R Gopalaswami (Retd), Defence Research & Development Laboratory (DRDL) Hyderabad for the development of liquid rocket engines for missiles and multi-fold array of technology and management initiatives.

4. Technology Leadership Awards for:

Dr. V Bhujanga Rao, Distinguished Scientist & Director, Naval Science and Technology Laboratory (NSTL), Vishakhapatnam for outstanding contributions in the design, development and induction of indigenous underwater weapons, naval stealth products, underwater mines, fire control systems and autonomous underwater vehicles.

S Sundaresh, Distinguished Scientist and Chief Controller Research & Development. Shri S Sundaresh pioneered the development of complex, multi-disciplinary, technology intensive Integrated Fire Control System (IFCS) for the MBT Arjun through successful system integration, weapon system trials and user acceptance.

Dr G Malakondaiah, Distinguished Scientist and Director, Defence Metallurgical Research Laboratory (DMRL), Hyderabad. Dr. G Malakondaiah has made valuable contributions in the development of speciality low-alloy steel DMR-1700 as a cost-effective replacement of maraging steels. AB class naval steels were indigenized under the leadership of Dr G Malakondaiah and are being used in the construction of the very first indigenously built aircraft carrier at the Cochin Shipyard.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 19:00

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/AIR/Air_new/casa-c295-torpedo_400x266.jpg

 

23 May 2011 by Leon Engelbrecht defenseWeb

 

Airbus Military is keen to propose its aircraft range for the South African Air Force's Project Saucepan requirement for new maritime patrol and surveillance aircraft. Air Force chief Lieutenant General Carlo Gagiano earlier this month said the programme had been “pulled to the left” by the increased threat of piracy in southern Africa's eastern littoral waters.

 

"I think we have the best product in the world and I believe we could win the programme if we are given the chance to compete," said Airbus Military CE Domingo Ureña. Speaking at a company trade media briefing (TMB) in Madrid on Wednesday he added "We will be ready to compete."

 

Project Saucepan should finally see the SAAF replace its 68-year-old Douglas C47 Dakota aircraft in the maritime surveillance role, a requirement Gagiano says is now both “urgent and important”.

 

The SAAF received its first C47s in 1943 and they were employed as transport in the Italian campaign of World War Two as well as for ferry duties in the Mediterranean theatre. The aircraft remain in service with 35 Squadron, based in Cape Town, with medium transport as well as maritime patrol duties. In the latter role it replaced the Avro Shackleton MR3, the last purpose-designed antisubmarine warfare (ASW) aircraft, in SAAF inventory from November 1984.

 

But it is not yet clear what the requirement is. Brigadier General Tsoku Khumalo, the SAAF's director transport and maritime told the defenceWeb maritime security conference in Cape Town in October 2009 that the SAAF was contemplating five specialised Maritime Patrol Aircraft (MPA) and eight cheaper general-purpose Maritime Surveillance Aircraft (MSA). At the time he said the new aircraft would have to be cost effective, sustainable, appropriate and offer a growth path. It would further need to be capable of inshore, coastal and deep-sea exclusive economic zone patrol as well as search-and-rescue (SAR) work. To support naval operations they would also require an ability to engage in antisubmarine and surface warfare.

 

The new MPA would in addition require the ability detect, track, classify and identify surface targets and in wartime to engage the same with onboard weapons, he added. Khumalo noted the SAAF realistically required 12 to 14 MPAs but these were very costly and the budget needed likely prohibitive. Other than having a maritime role the aircraft also needed to have a transport function and would also replace the C47, Airbus Military C212 and C235 aircraft; Khumalo being keen to reduce the number of platform types in use in the SAAF transport environment.

 

Gagiano would not be drawn on budget, numbers or platforms, but did indicate a change in thinking. Asked about the size of the preferred platform, he said he had his own views. Pressed whether it would be something the size of a C235, Gagiano chuckled and said he was looking at “something smaller, actually.” One suggestion was the Beechcraft King Air 350, used by several air forces, coast guards and other authorities for maritime patrol. Speaking about Operation Hopper, the South African National Defence Force's maritime security operation off the northern Mozambique coast, Gagiano said the burning need was for airborne sensors. “We have a gap there we have fill very quickly,” the general said. This is why Saucepan is “so important” and “will make such a big difference”. Asked about numbers, Gagiano again declined to comment, not confirming or denying the figure four.

 

“There is no doubt about it. These aircraft will give us a massive boost and will make a major difference to our operational capabilities. Not only will they be used in anti-piracy roles, but also to combat poaching and the detection of war threats. Because of outdated maritime surveillance equipment, this project is an urgent priority,” he said.

 

Airbus Military senior VP: commercial Antonio Rodriguez Barberán told a question and answer session at the the TMB the company would offer the CN235 or C295 aircraft for Saucepan. Barberán said although the King Air was a good platform, it was, in his view, limited, especially in a secondary transport role. "Typically, what we would present to the SAAF are aircraft with a dual role. A CN235 could be a preferred solution for South Africa. Even a C295." Noteworthy was the absence of the C212, the smallest aircraft in the current Airbus Military stable and closest in size to the King Air – albeit still bigger. In answer to another question Barberán noted Airbus Military was in talks with Indonesian Aerospace (Iae), formerly IPTN, about the future of that platform. Indications are the manufacturing of the C212 might be transferred there.

 

Some 6600 King Air aircraft of all types have been built an delivered since 1972, including three to the SAAF, one of 48 military operators, who generally use them for light transport and liaison duties. The C212 is a turboprop short take-off and landing (STOL) medium transport aircraft. Some 580 have been built since 1974 and are flown by numerous civil and some 22 military operators. The

 

The CN-235 is a medium-range twin-engined medium transport plane jointly developed by the-then CASA and IPTN of Indonesia as a regional airliner and military transport. Its primary military roles include maritime patrol, surveillance, and air transport. Some 230 have been delivered since 1988. Some 27 air forces and three paracivil authorities have used the type, along with some 11 civil operators, the wikipedia notes. Indonesia, Ireland, Mexico and the Turkish as well as US coast guards operates the type in maritime patrol role, the Spanish Civil Guard (a paramilitary police) employ it on surveillance duties while the Turkish Navy operates an antisubmarine/surface warfare version. The Spanish SASEMAR sea search and rescue organisation also uses the C235 in the maritime SAR role.

 

The C-295 is a further development of the CN-235 with a stretched fuselage, 50% more payload capability and new PW127G turboprop engines. The C-295 made its maiden flight in 1998. Some 111 examples are on order or have been delivered to 24 operators in 16 nations, according t Airbus Military figures. Algeria and Portugal use the transport as a MPA while Chile recently received the first ASW version.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 18:30

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/AIR/Air_new/a400m-two-aircraft-seville_400x301.jpg

 

19 May 2011 by Leon Engelbrecht defenseWeb

 

France is set to receive its first of 50 Airbus Military A400M heavy transport aircraft in the first quarter of 2013. That’s the word from programme head Cedric Gautier. He was speaking at an Airbus Military trade media briefing (TMB) – attended by defenceWeb – in Sevilla, Spain, on Tuesday where the large airlifter is built.

 

But Airbus Military CE Domingo Ureña would like to see the French Air Force accept the aircraft this year. Addressing the TMB yesterday, he said the company was keen to deliver to the aircraft ahead of the new contracted schedule.

 

The final assembly of that aircraft is set to start in the last quarter of this year. By then all five test prototypes will be flying, type certification will have been received and customers would have signed off on the Initial Operational Capability (IOC) for the transporter. The aircraft, MSN7, will first fly in the third quarter of next year, Gautier told journalists from some 30 countries.

 

Gautier added that the fuselage join up has already been completed at the Airbus plant in Bremen, Germany, with system equipping now underway. That is also the case with the wing structure, built at Filton in the United Kingdom. Work on other structures, including the central wing box at Nantes, in France; the nose fuselage at St Nazaire, also in France, are “progressing as per plan”. Work on the wing of the second production aircraft has also started at Filton, Gautier noted in his presentation.

 

Some 174 aircraft remain on order with seven NATO nations and one export customer – Malaysia, which ordered four. Turkey, with 10 aircraft on order, will be the second user to receive an aircraft, delivery being expected in the second half of 2013 by when the aircraft should meet Standard Operational Capability 1 (SOC1) . A minimum of four aircraft are planned for delivery that year.

 

Britain and Germany will receive aircraft in 2014 (they have 22 and 53 A400M on order respectively), while Malaysia will receive its first heavy-lifter at the end of 2014 or in early 2015. That year-end is further the target date for SOC1.5. Spain’s first delivery of 27 aircraft bought falls over the year-end 2015/16, when SOC2 should be available, with SOC2.5 following in late 2017 and SOC3 at the end of 2018. This will also be when deliveries to Belgium and Luxembourg should start – the former has seven and the latter one aircraft on order.

 

SOC3 will include the software required to allow the A400M to conduct low level terrain avoidance flight, which is “a big requirement for this aircraft.”

 

The A400M programme last month emerged from a turbulent restructuring that saw the NATO partners give formal backing to a €3.5 billion euro (US$5 billion) rescue deal for the project. “Challenges are here to overcome and today we can say this challenge has been concluded," Ureña said on April 7. The contract amendment to what was once a €20 billion project was signed in Sevilla by Patrick Bellouard, director of the European Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR) and Ureña, in the presence of Spanish Minister of Defence Carme Chacón. National armament directors and other representatives from customer nations also attended the ceremony, Airbus Military and EADS said in a statement.

 

The contract amendment implemented changes that were agreed in principle by the buyer nations with EADS and Airbus Military in a frame agreement signed on March 5 last year, Reuters reported. “This is a major milestone, and EADS is particularly proud to have the support of all governments involved in this cooperation programme that represents a strategic capacity for Europe and its defence, and for the new generation of military transport worldwide. The A400M is a fantastic new aircraft already flying with outstanding and unrivalled capabilities", said EADS CE Louis Gallois.

 

The A400M was designed to give Europe autonomy in military transport, which is dominated by the Lockheed Martin C130 Hercules turboprop and the Boeing C17Globemaster III jet transport, Reuters added. But technical problems and mismanagement kicked the project four years behind schedule and €7.6 billion over budget. For a while, the A400M crisis cast a shadow over the future of EADS as the cost of abandoning the project would have been staggering in penalties alone. More recently, EADS has been embarrassed by an improvement in its finances, which left it with a sharply higher cash surplus than it had when it approached buyer nations for help, Reuters said.

 

EADS has blamed A400M delays on development problems with the aircraft's massive turboprop engines, the largest built in the West, and conflicting military requirements from the buyers. But it has also admitted mistakes in managing the project as its attention was diverted towards the delayed A380 jetliner and power struggles within its previous management.

 

Under the rescue plan, the seven key buyers agreed to a €2 billion increase in the total price of the transport planes. Part of this will be financed by taking fewer aircraft for the same price, reducing the total order to 170 from 180. Germany has cut its order by 7 planes to 53 and Britain will take 22 planes instead of the 25 initially ordered. A high-level political dispute over the terms of the bailout focussed on the remaining €1.5 billion, which would be a loan against repayments from future exports.

 

Britain was seen as most reluctant about this part of the plan, which involves nations advancing money to EADS, but also reluctant to divorce from Airbus, which makes wings in the UK. Sources said the two sides compromised on payment schedules. The delays and cost overruns that became known during the 2009 recession caused the South African government to cancel its order in November 2009 to popular acclaim.

 

Previously known as the Future Large Aircraft, the A400M has been long in the coming. A European Staff Requirement (ESR) was drawn up as long ago as 1993 but only signed in 2003. Production was scheduled to start in 2001 with deliveries starting in 2006, but this slipped to 2007, then 2009 and then “late 2012.” First flight had been scheduled for January 2008 but was delayed and took place on December 11, 2009.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 17:30

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2b/Casa_maripasoula.jpg

 

May 16, 2011 By Leon Engelbrecht, defenceWEB Editor – defpro.com

 

Project Saucepan, the South African Air Force's programme to replace its 68-year-old Douglas C47 Dakota aircraft in the maritime surveillance role has been “pulled to the left”. SAAF chief Lieutenant Carlo Gagiano says the project, now at staff target phase, is both “urgent and important”.

 

The air boss was speaking to journalists at the SAAF's annual air capability demonstration at the Roodewal bomb range in Limpopo yesterday. He would not be drawn on budget, numbers or platforms, but did not vigorously deny a figure of four. Asked about the size of the preferred platform, he said he had his own views. Pressed whether it would be something the size of an Airbus Military CASA 235, Gagiano chuckled and said he was looking at “something smaller, actually,” in the class of the Beechcraft King Air 350, used by several air forces. The SAAF also operates two King Air 200s and one King Air 300 in the light tranport role. Some 3550 King Air's have been built since 1972. The wikipedia puts it cost at between US$5.24-7.57 million each in 2009 base prices.

 

Speaking about Operation Hopper, the South African National Defence Force's maritime security operation off the northern Mozambique coast, Gagiano said the burning need was for airborne sensors. “We have a gap there we have fill very quickly,” the general said. This is why Saucepan is “so important” and “will make such a big difference”.

 

“There is no doubt about it. These aircraft will give us a massive boost and will make a major difference to our operational capabilities. Not only will they be used in anti-piracy roles, but also to combat poaching and the detection of war threats. Because of outdated maritime surveillance equipment, this project is an urgent priority,” he said.

 

Gagiano continued that he would like to see the aircraft permanently based along the coast – with appropriate resources an perhaps also crewed by the SAAF Reserve Force. Richards Bay, Durban, Port Elizabeth and Cape Town were named in that connection.

 

The SAAF received its first C47s in 1943 and they were employed as transport in the Italian campaign of World War Two as well as for ferry duties in the Mediterranean theatre. After the war, the aircraft were deployed to support the Berlin Air Lift. Between June 1948 and May 1949 some 1.5 million tons of cargo was carried into the blockaded city aboard some 200 000 flights.

 

In the early 1990s about 11 were modernised with, inter alia turboprops replacing the piston engines. The aircraft remain in service with 35 Squadron, based in Cape Town, with medium transport as well as maritime patrol duties. In the latter role it replaced the Avro Shackleton MR3, the last purpose-designed MPA, in SAAF inventory from November 1984.

 

Brigadier General Tsoku Khumalo, the SAAF's director transport and maritime told the defenceWeb maritime security conference in Cape Town in October 2009 that the SAAF has a requirement for five specialised Maritime Patrol Aircraft (MPA) and eight cheaper general-purpose Maritime Surveillance Aircraft (MSA). At the tie he said the new aircraft would have to be cost effective, sustainable, appropriate and offer a growth path. It will need to be capable of inshore, coastal and deep-sea exclusive economic zone patrol as well as search-and-rescue (SAR) work. To support naval operations they will also require an ability to engage in antisubmarine and surface warfare.

 

The new aircraft would require the ability detect, track, classify and identify surface targets and in wartime to engage the same with onboard weapons, he added. Khumalo noted the SAAF realistically required 12 to 14 MPAs but these were very costly and the budget needed likely prohibitive. Other having a maritime role the aircraft also needed to have a transport function and would also replace the C47, CASA C212 and C235 aircraft; Khumalo being keen to reduce the number of platform types in use in the SAAF transport environment.

 

While at pains to avoid mentioning manufacturers or aircraft models for fear of creating perceptions, Khumalo did acknowledge that to have the range for maritime operations – the SA search-and-rescue region is some 17.2 million square kilometres in size – and to have a useful cargo capacity the aircraft would have to be of the size and capability of the Casa 295. However, extreme long range SAR operations over the sea would remain the task of the Lockheed Martin C130BZ Hercules.

 

It is not yet clear how the new developments affect the plan put forward by Khumalo.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 18:00
La Medevac, une fonction particulière au sein d’EATC

Pour la France, EATC n’intervient pas encore. « Mais on pourra le faire dans l’avenir, c’est en mouvement et je suis prudemment optimiste. » explique Jochen Both. Les Pays-Bas assurent, pour l’instant, leurs Medevac avec des avions civils ou en recourant aux moyens britanniques. Le problème n’est pas vraiment l’évacuation. « Chaque État fait toujours le maximum quand un de ses nationaux est atteint. » Mais c’est une question très sensible. « Si on peut utiliser la même plateforme, les mêmes chirurgiens, le même avion, ce serait parfait. »

 

Le Dossier :

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 08:00
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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 11:30

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/48/Belgian_C-130_aircraft_arrives_at_McChord.JPG/800px-Belgian_C-130_aircraft_arrives_at_McChord.JPG

photo SrA Dayton Mitchell USAF

 

28/04/2011 Belga - lalibre.be

 

Ce "transfert d'autorité", déjà effectué fin 2010 par l'Allemagne, la France et les Pays-Bas, a été retardé par des "problèmes informatiques", selon le ministère de la Défense.

 

La Belgique a transféré jeudi, avec près de quatre mois de retard sur ses partenaires, le contrôle de ses avions de transport militaire au commandement européen du transport aérien européen (EATC), un état-major multinational installé aux Pays-Bas et qui chapeaute ainsi une flotte de plus de 150 appareils de quatre pays, a-t-on appris de sources militaires. Ce "transfert d'autorité", déjà effectué fin 2010 par l'Allemagne, la France et les Pays-Bas, a été retardé par des "problèmes informatiques", selon le ministère de la Défense.

 

Il a été réalisé jeudi et concerne les onze C-130 "Hercules" de la composante Air de l'armée et l'unique Airbus A330, ainsi qu'"à la demande", les quatre Embraer ERJ-135 et ERJ-145, deux Mystère 2O et un Falcon 900 du 15ème wing de Melsbroek, a précisé l'EATC dans un communiqué.

 

Cet état-major européen installé à Eindhoven (sud des Pays-Bas) vise à une utilisation plus efficace des moyens de transport aérien et de ravitaillement en vol dont disposent les quatre pays membres, ou du moins certains d'entre eux. Il aurait dû atteindre une capacité opérationnelle initiale (IOC) fin 2010 - ce qui n'a pas été réalisé, mais devrait être le cas dans les prochains jours. Il sera pleinement opérationnel dans les prochains mois.

 

Il occupera à terme quelque 200 militaires provenant de ces quatre pays - dont 22 Belges -, mais avec la possibilité de s'élargir à d'autres, comme l'Espagne qui suit ce projet de près et le Luxembourg, des pays qui ont également commandé le futur avion de transport militaire Airbus A400M.

 

Ce QG supervisera ainsi quelque 70.000 heures de vol annuelles, selon son commandant, le général-major allemand Jochen Both. Depuis sa création, le 1er septembre dernier, il a déjà exécuté près de 3.500 missions de transport, dont 70 de ravitaillement en vol, et a coordonné l'évacuation médicale aérienne de plus de 400 patients.

 

L'Allemagne y apporte une flotte de 77 avions de transport, dont quatorze "à la demande", la France 56 appareils, dont 32 C-160 "Transall" et cinq Airbus A330-A340. Quant à la Belgique, elle a versé dans le pot commun dix de ses onze C-130 ainsi que ses huit avions pour passagers, dont sept "à la demande". Les Pays-Bas fournissent deux C-130, deux Fokker 50, deux ravitailleurs KDC-10 et, à la demande, un Gulfstream IV.

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 18:30
Italy says air force can bomb Libya military targets

26 April 2011  by defenseWeb – Reuters

 

Italy, which has been playing a limited role in NATO operations in Libya, decided yesterday that its air force will be allowed to bomb selected military targets in the former Italian colony.

 

The surprise decision immediately opened a fresh crack in Prime Minister Silvio Berlusconi's government, with a minister in a key coalition party, the Northern League, saying he strongly opposed it. Other League officials also dissented.

 

Italy was one of Libyan leader Muammar Gaddafi's best friends in Europe until his violent suppression of an uprising prompted the U.N. Security Council to pass a resolution authorising the use of force to protect civilian lives.

 

A statement from Berlusconi's office said he had informed U.S. President Barack Obama in a telephone conversation of the government's decision, and that he would call other European leaders to tell them personally as well.

 

It said the government had decided to "increase the operative flexibility of its aircraft with actions aimed at specific military targets on Libyan territory with the aim of protecting the civilian population".

 

Rome has made several air bases available for NATO forces and has contributed eight aircraft to the Libya mission.

 

But until now only it has taken part only in reconnaissance and monitoring of the U.N.-mandated no-fly zone rather than attacks on military infrastructure, which have principally been carried out by Britain, France and the United States.

 

"We have already done enough by offering the bases and logistical support and anti-radar activity," said Roberto Calderoli, minister for legislative simplification.

 

He said that, if Italy's allies wanted Rome to do more in Libya, they should help Italy turn back illegal immigrants and take some of the migrants from north Africa who land in southern Italy.

 

Italo Bocchino, a parliamentarian from a group that split with Berlusconi's party, said Calderoli's breaking of ranks was a precursor to a government crisis. Calderoli denied this, saying the League would convince other parties it was right.

 

Berlusconi was to inform British Prime Minister David Cameron and NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen of Italy's new position soon, and also explain the decision with French President Nicolas Sarkozy, who visits Italy on Tuesday to discuss immigration, the statement said.

 

Just 10 days ago, Defence Minister Ignazio La Russa said Italy would not order its aircraft to take part in military operations, despite pressure from Britain and France for NATO allies to contribute more to the air operations against Gaddafi's forces.

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 11:30

http://www.aerocontact.com/actualite_aeronautique_spatiale/images/head200411rg2.jpg

 

20/04/2011 par Adrien Prévost AEROCONTACT

 

La base aérienne de La Sude en Crète (Grèce) accueille, depuis le 25 mars dernier, quatre Mirage 2000-5 français et quatre Mirage 2000-5 qataris qui effectuent conjointement des missions d’interdiction aérienne au dessus de la Libye. Ces derniers jours ils ont reçu le renfort de plusieurs appareils français. Partis lundi 18 avril la base de Solenzara en Corse, quatre Mirage 2000D, qui eux effectuent des missions de frappes au sol et d’interdiction aérienne, ont rejoint la base crétoise après avoir achevé leur mission au-dessus de la Libye. Ils ont été rejoints hier par deux nouveaux Mirage 2000D. Le redéploiement en Crète permet de renforcer l’efficacité du dispositif français et d’économiser les appareils qui ne sont plus qu’à 45 minutes des côtes libyennes. Ainsi les ravitaillements pour l’aller et le retour sur zone ne sont plus obligatoires. Les Mirage 2000D seront normalement opérationnels aujourd’hui quand l’ensemble du détachement achèvera sa montée en puissance, avec le ralliement du personnel de soutien, transmission, imagerie etc., mis en place par A340 et C160. Désormais ce sont dix appareils français, quatre Mirage 2000-5 et six Mirage 2000D qui sont disponibles sur la base aérienne de La Sude.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 13:00
NATO needs more precision Libyas in Libya

Apr 14, 2011by Stefan Nicola (UPI)

 

Berlin  - NATO needs more high-precision fighter aircraft to strike weapons the Libyan regime is hiding in populated areas, NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen said Thursday in Berlin. After NATO pilots have flown around 900 strike missions and destroyed many of the Libyan army's tanks and armored vehicles, the armed forces led by Libyan dictator Moammar Gadhafi are now changing their tactics. "They're hiding their heavy arms in populated areas," Rasmussen said at a meeting of NATO foreign ministers in Berlin. "To avoid civilian casualties, we need a few more high-precision fighter aircraft for air-to-ground attack missions." Rasmussen said he didn't get specific pledges from NATO member states on new planes yet, but added that Thursday's talks in Berlin made him "confident that nations will step up to the plate." The meeting comes amid increasing frustration among Western politicians that Libyan rebel forces aren't able to hold ground despite Gadhafi's crumbling military power, and rising concerns that NATO airstrikes in Libya could lead to civilian casualties. Over the past days, France and Britain have complained that NATO member states aren't doing enough to defeat Gadhafi's forces. France had been one of the most outspoken proponents of military action against pro-Gadhafi forces and last month became the first nation to officially recognize the Libyan opposition. It was against a NATO lead after it became clear that the United States would pull its combat jets from the front lines, favoring a British-French operational command instead. Currently, only six of the alliance's members are carrying out airstrikes against ground targets in Libya, a NATO diplomat told The New York Times. On Thursday, the rebels asked for more NATO airstrikes to destroy forces attacking Misurata, a Mediterranean port city of roughly 300,000 that is being shelled by government artillery. Rasmussen Thursday underscored NATO's commitment to keep up the military pressure on Libyan forces. The alliance would "provide all necessary resources and maximum operational flexibility within our mandate," to strike regime forces until Gadhafi pulls all of them, Rasmussen said, including snipers and foreign mercenaries, out of areas they "have forcibly entered, occupied or besieged." Strikes will be flown until the regime commits to "immediate, full, safe and unhindered humanitarian access to all the people in Libya in need of assistance," Rasmussen said. "We will not stand idly by and watch a discredited regime attack its people," he added. With the fighting so far resulting in a stalemate, Western leaders hope for Gadhafi to eventually leave the country. At a joint news conference with German Chancellor Angela Merkel ahead of the NATO meeting, U.S. Secretary of State Hillary Clinton said NATO members were united in their goal to "seek the end of the Gadhafi regime in Libya." Germany had angered its allies when it abstained from a U.N. Security Council vote that green-lighted the airstrikes in Libya. The meeting in Berlin runs through Friday.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 19:00
Bulgaria receives its last C-27J transport

Photo Alenia Aeronautica

 

31/03/11 By Craig Hoyle Flightglobal.com

 

Alenia Aeronautica delivered the Bulgarian air force’s third and last C-27J Spartan tactical transport during a 31 March ceremony at Sofia Vrazhdebna airport. The Italian company also opened a new logistics support centre for the type at the site. Introducing the C-27J forms part of a modernisation effort by the Bulgarian air force. The service’s other current transport assets include three Antonov An-26s and three Let L-410s, says Flightglobal’s MiliCAS database. Examples of both legacy types are visible in the image below, along with the air force’s lone An-30 reconnaissance aircraft.  Bulgaria had originally intended to acquire five C-27Js via a contract signed in 2006, and received its first example in November 2007. However, the NATO nation last April announced its intention to cancel the final two aircraft in an effort to save funds. Delivery of the third example was delayed while negotiations took place. Alenia Aeronautica has also previously delivered C-27Js to Greece, Italy, Lithuania, Morocco, Romania, Slovakia, the US Air Force and the US Army. It also recently named Indonesia as a potential future customer for the type.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 21:00
NATO Begins to Execute Libya No-Fly Zone: General

27 Mar 2011 DefenseNews AFP

 

ROME - NATO has begun to "execute the no-fly zone operations" over Libya as well as imposing a naval arms embargo, the Canadian general in charge of operations Charles Bouchard said March 27. "I've been assigned as the Combined Joint Force Commander of the embargo operations. And, we've also begun to successfully execute the no-fly zone operations," Bouchard said in a statement released by NATO. Lt. Gen.General Bouchard, named just two days ago, is based at NATO's Allied Joint Force Command in Naples in southern Italy. The Libya campaign has been codenamed "Operation Unified Protector". "Along with its non-NATO partners, NATO will do everything it can to deny any use of air power and it will do so with care and precision to avoid harming the people of Libya," the three-star general said. "Our current mission is to close Libya's airspace to all flights except aid and humanitarian flights," he added. Bouchard has been appointed to run NATO's Libya operations, enforcing a U.N.-mandated no-fly zone and arms embargo. He will also take command of the entire military campaign to protect civilians from troops loyal to Moammar Gadhafi if and when the 28-member alliance takes the reins of the entire Libya campaign from a U.S.-led coalition. The coalition launched by Britain, France and the United States kicked off its campaign six days ago but Washington, along with several members of the alliance, is anxious to see NATO take the helm as soon as possible. Reluctance to engage in strikes by NATO's sole Muslim member, Turkey, as well as concerns over the political leadership of the campaign voiced by France, have held up the transfer of command.

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 19:45
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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 18:00
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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 07:00
Underwater, Air-to-Air roles targeted for BrahMos Cruise Missile; Trials by 2011-end

2011-03-13 INDIA DEFENCE

 

The BrahMos cruise missile programme is a joint venture between the Indian DRDO and the Russian NPO Mashinostroeyenia who have together formed BrahMos Aerospace Private Limited. It is the world's fastest cruise missile in operation and is a supersonic cruise missile that can be launched from submarines, ships, aircraft or land. In recent interviews given to local media by BrahMos Aerospace chief A. Sivathanu Pillai, it was discovered that underwater and air-to-air capabilities are being sought for. "If we are able to reduce the weight of the missile below two tonnes, we can deploy it on the fifth generation fighter aircraft (FGFA) and we are looking to doing that in future. The trials of launching BrahMos cruise missile from air will begin in 2012 and there will be no delay in the programme due to this." "We will test-fire the underwater version by the end of this year after we get the pontoon." The test-firing missile would be done from a pontoon at the Integrated Test Range in Balasore on the Orissa coast from a DRDO facility.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 23:05
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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 00:29
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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:35
Afghanistan : Première mission des Rafale

 

12/08/2008 Sources : EMA

 

Le 11 février 2008, trois jours après leur arrivée, sur la base OTAN de Kandahar, deux Rafale de l'escadron de chasse 1/7 " Provence " en patrouille avec 2 Mirage 2000D de l'escadron de chasse 3/3 " Ardennes " ont effectué leur première mission d'appui au profit des troupes de l'ISAF.

 

Avec le détachement de trois Rafale de l'escadron 1/7 " Provence ", ce sont 55 techniciens, mécaniciens, informaticiens, logisticiens et pilotes qui sont venus s'intégrer au sein du détachement air de la base de Kandahar. Au total, le détachement Air compte maintenant 165 militaires français.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:35
Afghanistan : les Rafale sont de retour dans le ciel afghan

 

04/08/2011 Sources : EMA

 

Le 2 août 2011, trois Rafale C de l’escadron de chasse 01.007 Provence de la base aérienne 113 de Saint-Dizier se sont posés sur la base aérienne de Kandahar. Ils sont venus relever les trois Mirage F1 CR de l’escadron de chasse 02.033 Savoie qui ont définitivement quitté le théâtre le 31 juillet après un déploiement d’environ quatre ans.

 

Depuis le début du mois d’août, les trois Rafale et les trois Mirage 2000-D déployés à Kandahar assurent  donc conjointement les missions chasse de l’opération Pamir.

 

Ce n’est pas le premier déploiement des Rafale en Afghanistan. Deux détachements ont déjà été déployés en 2007, puis en mai 2009. Depuis, les équipements de ce chasseur omni rôle de l’armée de l’Air ont beaucoup évolué. En effet, le Rafale F3.2 intervient désormais équipé du pod laser Damoclès permettant de désigner une cible avec un faisceau laser. Grâce à ce pod, le Rafale peut donc également emporter des bombes à guidage laser GBU 12 ou des bombes guidées AASM (armement air-sol modulaire). Enfin, ses missions peuvent avoir lieu de jour comme de nuit.

 

Une cérémonie solennelle s’est déroulée sur la base de Kandahar le 29 juillet en présence de tout le détachement Air, durant laquelle le Mirage F1 CR a  « cédé » les clefs des hangarettes au Rafale.

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