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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 11:50
photo Michael Moors – MIL.be

photo Michael Moors – MIL.be

Photos : Michael Moors – MIL.be

 

13/02/2015 Stijn Verboven –– MIL.be

 

Les quatre hélicoptères belges NH90 Tactical Transport Helicopter (TTH) ont effectué, le jeudi 12 février dernier, leur premier vol en formation. Pendant environ une heure, les hélicoptères se sont exercés à différentes formations au-dessus de la base aérienne de Beauvechain. Les NH90 ont ainsi franchi une étape dans leur préparation vers un engagement opérationnel.

 

Le vol en formation devait, à l'origine, avoir lieu le mardi 10 février mais a été reporté en raison des mauvaises conditions météorologiques. Une décision judicieuse lorsqu'a vu, jeudi midi, les quatre NH90 décoller sous un soleil radieux. Les pilotes se sont entraînés pendant une heure à différentes formations dont le losange et la flèche.

 

« Le vol s'est très bien déroulé » a déclaré le lieutenant-colonel aviateur Michel Gelders, commandant de la 18e Escadrille et pilote de NH90. « Le temps était magnifique et les appareils volaient parfaitement. Aucun problème à déplorer. »

 

photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be
photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be
photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be

photos Michael Moors – MIL.be

Les pilotes de NH90 n'ont pas encore une grande expérience du vol serré. Cependant, il y a une raison pour laquelle celui-ci doit presque devenir un automatisme, explique le colonel Gelders. « Pour les tâches comme les vols en formation, un entraînement préalable est nécessaire. Durant le vol réel, les pilotes doivent consacrer peu de temps aux paramètres élémentaires. Principalement, lors des opérations tactiques pour lesquelles il est essentiel que la concentration soit focalisée sur la mission. »

 

Les vols en formation doivent tenir compte de nombreux paramètres. « Nous nous y préparons avec minutie », explique le colonel Gelders. « Nous parcourons les différentes formations à l'avance ainsi que les fréquences radio et surnoms à utiliser pendant le vol. Tout est passé en revue. De tels vols nécessitent donc d'intenses préparations. »

Vidéo : Erwin Ceuppens - MIL.be

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
How Egypt sees the IS threat in Libya

 

16 February 2015 by Jane Kinninmont Senior research fellow, Chatham House  - BBC Middle East

 

Egypt will have extensive support in the West for its actions against the Islamic State in Libya this week, in response to the killing of Egyptian Christians there.

 

Its wider policies towards Libya are more controversial, however. Egypt has been intervening in Libya for months, backing one of the two rival coalitions that claim to represent the country's legitimate government. As militants in both countries develop closer ties, Egypt has become increasingly concerned about instability in Libya spilling over to its own Sinai peninsula. Support for Egypt from European countries was underscored this week when Egypt announced it had concluded a deal to buy 24 Rafale fighter jets from France, at an estimated cost of $5.9bn (£4bn). And the US has been keen to emphasise the role of Sunni Arab nations like Egypt in combating jihadists in the region.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
L'Egypte a bombardé Daesh en Libye

Des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI.- photo Egyptdailynews.com

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

L'aviation égyptienne a bombardé lundi des positions de l'Etat islamique (EI) en Libye après la revendication par les djihadistes de la décapitation d'un groupe de chrétiens coptes égyptiens.

 

Sur la vidéo diffusée sur internet, des hommes portant des combinaisons de couleur orange sont alignés sur une plage les mains liés dans le dos, avant que leurs bourreaux ne les décapitent au couteau. Selon l'armée, des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI. Un porte-parole du premier ministre libyen Abdullah al-Thinni a indiqué que les huit raids sur Derna, fief des djihadistes, ont été mené en coordination avec le gouvernement libyen. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait convoqué d'urgence dimanche soir le Conseil national de défense et juré de punir les "assassins" de la manière "adéquate".

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:55
Des valeurs communes mises à l’honneur

Partenariat entre l'école de rugby UST et l'escadron d'instruction en vol 3/13 "Auvergne"

 

13/02/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 4 février 2015, dans le cadre d’un partenariat, le joueur de rugby Jean-Marcellin Buttin et Franck Azéma, entraîneur de l’équipe de l’association sportive montferrandaise (ASM) ont effectué un vol d’information sur Alphajet.

 

Des jeunes de l’école de rugby de l’US Tours ont été invités à participer à cette rencontre au cours d’un goûter au sein de l’escadron d’instruction en vol 3/13 « Auvergne ». Ce moment de partage a abouti à la mise en place d’un partenariat entre l’école de rugby et la base aérienne au travers de futurs stages de découverte. Il a également permis de rappeler les valeurs chères à l’armée de l’air : respect, intégrité, service et excellence.

 

Ce vol s’inscrivait dans le cadre du partenariat conclu le 11 octobre 2014 entre l’escadron d’instruction en vol 3/13 « Auvergne » de l’école de l’aviation de chasse et l’ASM Clermont-Auvergne afin de favoriser l’échange des cultures et la promotion de valeurs communes.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16 février 2015 par Pierre ALONSO  - Liberation.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a signé lundi au Caire un contrat à 5,2 milliards d'euros qui inclut en plus des 24 avions une frégate, des lots de missiles et des contrats de formation.

 

Cet après-midi, l’Egypte est devenue le premier acheteur étranger du Rafale, dont seule l’armée française était jusqu’à présent dotée. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Caire pour parapher le contrat à 5,2 milliards d’euros avec le président égyptien Al-Sissi. L’accord ne porte pas seulement sur la vente des vingt-quatre avions de combat multirôles produits par Dassault, mais comprend aussi la livraison d’une frégate multimissions (Fremm) et d’un lot de différents missiles pour armer le tout.

Au total, les quelque 5 milliards du «deal» représentent plus de la moitié des commandes enregistrées l’année dernière par l’industrie de l’armement made in France. Pour 2014, la direction générale de l’armement chiffre à 8,06 milliards les exportations d’armement. Ce nouveau contrat égyptien propulsera 2015 au rang des meilleures années en termes d’exportations d’armes, dépassant très certainement le cap des 10 milliards. Selon les informations ayant fuité, les 5,2 milliards égyptiens se décomposent en plusieurs contrats, dont la direction générale de l’armement refuse à ce stade de dévoiler les montants détaillés. Le plus symbolique, le plus important aussi, reste celui des vingt-quatre Rafales, 16 biplaces et 8 monoplaces.

 


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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:58
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

16/02/2015 à 17:29 Par Le Figaro.fr avec AFP

La France a signé cet après-midi avec l'Egypte son premier contrat d'exportation de l'avion de combat Rafale.

Le PDG du constructeur français Dassault Aviation, Eric Trappier, a signé le contrat au palais présidentiel en présence du chef de l'Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Appel aux anciens des unités GE (Armée de l'Air)

 

13/02/2015 Armée de l'Air

 

À l’occasion de ses 10 ans de création à l’été 2016, l’escadron électronique sol (EES) 21.054 souhaite éditer une histoire « des unités sol de guerre électronique dans l’armée de l’air ».

 

Cette étude envisage de couvrir la période des premières missions en Indochine jusqu’à nos jours. Aussi, l’unité fait appel à tous les anciens aviateurs de la guerre électronique afin de recueillir leurs témoignages et bénéficier de leurs fonds iconographiques.

 

Pour tout renseignement, contacter l’officier traditions de l’unité  à l’adresse suivante :

EES 21.054

Base aérienne 123 - BP 30130

45143 ST JEAN DE LA RUELLE CEDEX

Téléphone : 02 38 42 67 54 ou 02 38 42 67 79

Mail :  ees21054.10ans@laposte.net

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Tir HK 416 d'un commando du CPA 20 - photo Armée de l'Air

Tir HK 416 d'un commando du CPA 20 - photo Armée de l'Air

 

13/02/2015 Armée de l'air

 

Exercices dans la neige pour le commando parachutiste de l’air (CPA) n°20, qui a mené une campagne de tir de type « temps froid » du 9 au 12 février au camp du Valdahon, dans le Doubs.

 

Organisé tous les ans à cette période de l’année, cet entraînement a permis aux commandos de travailler différentes phases de tir tactique et technique par -10°C et 70 cm de neige. L’ensemble du personnel engagé a pu s’exercer aux fondamentaux du combat en zone enneigée, ainsi qu’au tir sur différents types d’armement.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 08:55
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le président égyptien al-Sissi et Jean-Yves Le Drian officialisent la commande de 24 avions de combat, d'une frégate et de missiles pour 5,2 milliards d'euros, au Caire.

Journée historique pour l'industrie de l'armement française. C'est en effet le Jour J pour la signature du premier contrat du Rafale à l'exportation. Il doit être officialisé, ce lundi 16 février, au Caire entre le président égyptien al-Sissi et Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense français. Ce dernier s'envole ce matin depuis l'aéroport de Villacoublay (Yvelines) en compagnie d'Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation*, le constructeur du Rafale, Hervé Guillou, PDG de DCNS, le fabricant des frégates et Antoine Bouvier, le patron du missilier MBDA ainsi que des journalistes.

La délégation française doit être accueillie au ministère de la Défense égyptien par le général Sobhi, l'homologue de Jean-Yves Le Drian, dans le cadre d'une cérémonie militaire, avant de se rendre au palais présidentiel pour y être reçue par le maréchal al-Sissi. La cérémonie de signature des contrats par les deux ministres de la Défense - trois majeurs (Rafale, frégate et missiles) et deux pour d'autres équipements pour un total de 5,2 milliards d'euros - est prévue vers 18 heures 30 (17h30 en France) au ministère de la Défense. La journée se terminera par un dîner à Air Force House au Caire.

Ces paraphes officiels ouvrent la voie au versement du premier acompte. Il doit intervenir rapidement - d'ici deux à trois semaines - afin que le contrat soit mis en œuvre et que les industriels puissent effectuer les livraisons dans le calendrier très serré imposé par les Égyptiens. Le Caire veut en effet faire parader 3 Rafale et sa frégate lors des cérémonies organisées le 5 août prochain pour l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez.

Les avions de combat et la frégate seront prélevés en «sortie de chaîne» sur le quota 2015 des armées françaises afin de tenir les engagements pris auprès de l'Égypte. Ensuite, les livraisons s'étaleront pendant la durée de cinq ans du contrat.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 08:30
Après la décapitation de 21 Chrétiens, l'Egypte bombarde l'Etat islamique en Libye

 

16/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP, AP, Reuters Agences

 

Tôt lundi matin, les avions de combat de l'armée de l'air égyptienne ont visé des camps, des sites d'entraînement et des arsenaux du groupe terroriste, situés à proximité de la frontière avec la Libye.

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait averti: les «assassins» seront punis de la manière «adéquate». Moins de 24 heures après la diffusion d'une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens coptes revendiquée par l'Etat islamique (EI), des avions de combats de l'armée de l'air égyptienne ont bombardé tôt lundi matin des positions de Daech en Libye. Dans le viseur de l'armée: des camps, des sites d'entraînement et des arsenaux de l'EI situés à proximité de la frontière avec la Libye.

Dimanche, la branche libyenne du groupe terroriste a mis en ligne une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens de confession chrétienne copte, récemment kidnappés en Libye. Sur cette vidéo de 5 minutes, des hommes portant des combinaisons oranges, semblables à celles d'autres otages exécutés ces derniers mois en Syrie, sont alignés sur une plage les mains menottées dans le dos. Un homme habillé en treillis militaire s'exprime en anglais avec un couteau à la main alors que les autres bourreaux, un derrière chaque prisonnier, sont intégralement vêtus de noir et silencieux. Tous sont masqués.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:55
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12/02/2015 par La rédaction numérique de RTL

 

L'accord de vente de 24 Rafale à l'Égypte a été signé ce jeudi 12 février, mettant un terme à trois mois de négociations.

 

Selon les informations recueillies par RTL, les 24 avions Rafale vendus à l'Égypte par Dassault seront tous fabriqués en France. Cet accord a été signé ce jeudi 12 février. Le Monde précise que ses modalités doivent encore faire l'objet d'une double signature officielle du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi et François Hollande ou son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Celle-ci se fera le 16 février, au Caire. La vente des Rafale à l'Égypte représente l'aboutissement d'une négociation menée en trois mois. Les discussions avaient démarré lors de la venue du président égyptien à Paris. Ce dernier avait annoncé vouloir renforcer sa défense aérienne.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
Rafale en Egypte : la revanche du mal-aimé

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique


Ce n'est pas le Pérou, mais c'est déjà l'Egypte. Et c'est une sacrée nouvelle : lundi 16 février, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian signera officiellement le premier contrat export du Rafale, un accord à 5,2 milliards d'euros comprenant aussi, rappelons-le, une frégate multi-missions (FREMM) et des missiles MBDA et Sagem. Une malédiction rompue ? La fin d'une incongruité, plutôt. Si on le laisse de côté l'étrange acrimonie qu'a toujours provoqué cet avion chez nombre de commentateurs, rien ne justifiait l'absence éternelle de commandes export de l'avion de Dassault.

 

Les échecs ? Il étaient dûs à un subtil mélange de surpuissance diplomatique américaine (Corée du Sud, Singapour), d'impairs politiques dans le camp français (Maroc), d'une certaine tendance -disons les choses- à la suffisance chez les industriels sur certains marchés, et surtout à la taille limitée du marché des biréacteurs de combat, les prospects se limitant, entre les pays qui fabriquent ces machines et ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter, à une grosse dizaine. Même la Suisse et le Brésil, intéressés au départ par des bimoteurs, se sont rabattus sur un avion plus rustique, le Gripen suédois.

 

16 février 2015 : le Rafale se vend donc enfin à l'export. Cette fois, les conditions étaient réunies : un client, l'Egypte, qui a un besoin urgent d'avions de combat modernes pour combattre les djihadistes dans le Sinaï, et a clairement fait le pari d'équipements français pour ne pas dépendre de Washington ou Moscou ; une équipe de France des politiques et industriels, menée par Jean-Yves Le Drian, qui a su pousser dans la même direction ; une volonté implacable de l’État français de boucler le deal, avec le pari de garantir le contrat par la Coface à un niveau jamais vu auparavant. Et un produit mature, « combat proven », qui ne pouvait rester éternellement le « Rafale-qui-n'affiche-toujours-pas-la-moindre-commande-export ».

 

Car opérationnellement, l'appareil fait le job, et le fait très bien. Il l'a prouvé en Afghanistan, en Libye, au Mali, désormais en Irak. Il est l'un des seuls avions véritablement multirôles : renseignement, police du ciel, frappes au sol, et une capacité à être embarqué sur porte-avions que n'ont ni l'Eurofighter, ni le Gripen. Avec 14 points d'emport, il est d'une polyvalence quasi-unique sur le marché. Sa nouvelle configuration très lourdement armée en fait une machine de guerre redoutable, capable d'emporter 1,5 fois son poids : 6 missiles air-sol de précision AASM, 4 missiles air-air moyenne et longue portée MICA, 2 missiles Meteor très longue portée, le tout avec trois réservoirs de 2 000 litres de carburant. Son radar à antenne active RBE2 est un des meilleurs du monde, de même que sa panoplie d'armements (SCALP, Mica, AASM, Exocet, Meteor, bombes à guidage laser, canon de 30mm...)

 

Bien sûr, le prix n'est pas à la portée de toutes les bourses :142,3 millions d'euros pièce développement compris, et 101,1 millions d'euros l'unité au prix unitaire de production selon la Cour des Comptes en 2010. Mais c'est le lot de tous les chasseurs de cette gamme, comme le rival historique Eurofighter Typhoon. Même le monoréacteur américain F-35 (ou JSF), présenté comme low-cost lors de son lancement, est en train de rattraper allègrement le prix du chasseur français. Ce prix réserve le Rafale à un marché bien plus limité que celui des monoréacteurs comme le F-16 ou le Gripen. Le débat est toujours ouvert pour savoir si le maintien de la chaîne du Mirage 2000, malgré le manque de commandes du début des années 2000, n'aurait pas été un choix plus judicieux que sa fermeture.

 

Une chose est sûre : la commande égyptienne, pour réjouissante qu'elle soit, n'est que le début de l'histoire. Pour faire du Rafale un vrai succès à l'export, un objectif sensé serait de viser un nombre de commandes export au moins égal au nombre d'appareils prévus en France (probablement 225). C'est la performance qu'avait atteinte le Mirage 2000 en son temps, avec environ 300 commandes de chaque côté. Le défi semble jouable si les dernières anicroches avec l'Inde (126 appareils) sont résolues rapidement, et si le Qatar se décide à signer définitivement sa commande de 36 appareils. Des commandes en Malaisie et aux Emirats Arabes Unis permettraient de compléter ce scénario idéal. Qui, même si le contrat égyptien est à saluer comme il se doit, reste encore, à ce jour, théorique.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

13 février 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L’Égypte va acquérir 24 exemplaire de l'avion de combat français Rafale. Une première vente historique à l’export qui permet de pérenniser la supply chain de Dassault Aviation et laisse espérer de nouveaux contrats plus significatifs, nécessaires à une montée en cadence.

 

La vente que tout le monde militaire tricolore attendait est enfin là. Le Rafale, l’avion que la France et Dassault Aviation n’avaient jamais réussi à vendre à l’export, a brisé la malédiction. "Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d’acquérir 24 avions de combat Rafale", a précisé François Hollande le 12 février dans un communiqué des plus sobres. La république arabe va acheter 24 appareils mais également une frégate et des missiles air-air pour un montant estimé à plus de 5 milliards d’euros. Jean-Yves Le Drian et le président égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi, doivent parapher le contrat final lundi 16 février au Caire.

Pour la filière Rafale, ce contrat est un immense soulagement. Il assure la pérennité à court et moyen terme non seulement de la chaîne d’assemblage de Mérignac mais de l’ensemble de la supply chain du Rafale. Au total, ce sont plus 500 entreprises françaises et plus de 7000 emplois directs et indirects qui soufflent. En 2011, Gérard Longuet, alors ministre de la défense, évoquait un arrêt programmé de l'activité en cas d’absence de contrats à l’export.

"Dans l’immédiat, ce contrat, même s’il est relativement modeste, est une excellente nouvelle pour la filière Rafale. Il peut permettre de faire la transition avec de futurs contrats plus significatifs comme ceux attendus avec l’Inde et le Qatar", explique Philippe Plouvier, partner en charge du secteur aéronautique au sein du Boston Consulting Group. En sortant un exemplaire par mois, la chaîne Rafale tourne pour le moment à son minimum vital. Il n’est pas sûr que la commande des 24 appareils égyptiens assure un surcroît de charge industrielle, la France ayant décidé de réduire autant que possible son rythme de commandes.

 

Relancer l’embauche ?

 

Les syndicats se veulent optimistes : "Contrairement aux Indiens, les Égyptiens vont acheter leurs 24 appareils directement sortis de chaîne. La production devrait être totalement réalisée en France", se félicite Pierre Etchegoyen, élu syndical CGT basé à Biarritz (Pyrénées Atlantiques) où la production du Rafale représente près d’un quart de l’activité du site. "Seul un second contrat pourrait véritablement changer la donne sur le plan industriel et permettrait d’envisager des cadences plus élevées, estime pour sa part Jean-Baptiste Etcheto, de la CFDT Dassault Aviation. Nous pourrons y faire face assez facilement. Car même durant les années les plus dures comme en 2008, la société n’a jamais pratiqué de plan social. Nous avons su maintenir les compétences critiques et garder les postes stratégiques de techniciens et d’ingénieurs."

Certains estiment même que le groupe doit relancer l’embauche. "Nos effectifs de production sont passés de 2400 à 2000 personnes entre le début des années 2000 et aujourd’hui. Ce contrat est l’opportunité de recruter à nouveau. Nous pourrions passer d’une cadence d’1 à 1,5 avion par mois", explique Pierre Etchegoyen. C’est d’autant plus vrai qu’un Rafale, du fait de sa complexité, nécessite environ cinq fois plus de travail qu’un avion d’avion d’affaires de type Falcon.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:20
Lockeed Martin's Legion Pod Takes Flight

 

ORLANDO, Fla., Feb. 12, 2015 Lockheed Martin

 

Lockheed Martin introduced Legion Pod – a multi-function sensor system that supports collaborative targeting operations between multiple aircraft in radar-denied environments.

Combining Lockheed Martin’s IRST21™ infrared sensor with advanced networking and data processing technology, Legion Pod provides high-fidelity detection and tracking of airborne targets. Designed for flexibility, Legion Pod also accommodates additional sensors within its current structure to address diverse mission requirements across a variety of platforms.

“Legion Pod fills a critical need for today’s warfighters, providing unique detection and tracking data for joint targeting operations,” said Ken Fuhr, director of fixed wing programs at Lockheed Martin Missiles and Fire Control. “As a flexible, production-ready system, Legion Pod can be quickly procured and integrated to meet current and emerging customer requirements.”

Legion Pod is available to support the current F-15C infrared search and track program of record, which requires long-range detection and tracking in a wide field of view. Due to its flexible design, Legion Pod also supports the emerging Multi-Domain Adaptable Processing System and offers advanced capability for a variety of platforms, including non-fighter aircraft.

Lockheed Martin developed Legion Pod through internal investment, and pod components have completed limited qualification. Initial flight tests will occur this year, with additional flight tests planned for 2016.

Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 112,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2014 were $45.6 billion.

Legion Pod infographic – Source Lockheed Martin

Legion Pod infographic – Source Lockheed Martin

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:20
AUS: Air Force units wrap it up for Exercise RED FLAG 15-1 in Nevada

A RAAF AP-3C Orion awaits its next mission as a United States Air Force (USAF) B-2A Spirit stealth bomber lands at Nellis Air Force Base during Exercise RED FLAG 15-1. photo Commonwealth of Australia, Department of Defence  


13 February 2015 by Pacific Sentinel
 

Three weeks of intensive air combat training wraps up today as Exercise RED FLAG 15-1 concludes at Nellis Air Force Base in Nevada.

 

A contingent of 150 Royal Australian Air Force personnel have participated with two C-130J Hercules transports and an AP-3C Orion surveillance aircraft, working alongside counterparts from the United States and United Kingdom.

 

The RAAF also sent an Air Battle Management team from No. 41 Wing, tasked with overseeing missions with more than 60 combat aircraft in the Nevada Test and Training Range (NTTR). The 30,000-square-kilometre tract of exercise area is home to an array of ‘enemy’ radars, ground-borne defences, and Aggressor fighter aircraft.

 

Flying low-level along ridgelines in the NTTR, a pair C-130J Hercules from the RAAF’s No. 37 Squadron hid from prying radars to deliver personnel and cargo to drop zones.

 

37 SQN Commanding Officer Wing Commander Darren Goldie said the Exercise RED FLAG 15-1 training environment rated as the world’s best.

 

“This exercise represents the greatest test for the C-130J’s abilities since it entered RAAF service in 1999,” WGCDR Goldie said.

 

“During each mission, instruments on our aircraft and the monitoring equipment in the range, collect precise information about each engagement for use in debriefings.”

 

The face-to-face interaction between American, British and Australian personnel at Exercise RED FLAG 15-1 is invaluable to the success of future operations.

 

“It’s critical that we’re well prepared to participate in operations and speak the same tactical language as our partners,” WGCDR Goldie said.

 

This year marks the 40th anniversary of Exercise RED FLAG, with Australia having participated since November 1980. Throughout its history, Exercise RED FLAG has recreated an aircrew’s first 10 missions in a war-like environment to increase their chances of survival in combat operations.

 

No. 10 Squadron Commanding Officer Wing Commander Jason Begley said RAAF personnel worked alongside the world’s most advanced combat aircraft, including the B-2A stealth bomber, F-22A Raptor, and E/A-18G Growler.

 

“You only have to look at the flight line to see the regard in which this exercise is held, allowing us to operate at the leading edge of capabilities and tactics,” WGCDR Begley said.

 

“The tactics, techniques and procedures we learn here will be directly transferable to future aircraft and systems we will operate.”

 

The AP-3C Orion, from 10SQN at RAAF Base Edinburgh, conducted overland surveillance missions in a highly-complicated electronic warfare environment.

 

“Because of the extensive investment the United States has made on the NTTR, it’s a level of complexity that you can’t get anywhere else in the world,” WGCDR Begley said.

 

Imagery is available HERE

 

AUS DoD

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:35
France, India Disagree Over Key Rafale Contract Issue

 

Feb 12, 2015 by Jay Menon, Caroline Bruneau and Amy Svitak - Aviation Week & Space Technology

 

France will not warranty Indian-built aircraft

After months of seeing Dassault Aviation being browbeaten in the Indian press, French arms procurement agency DGA defended its contractor, asserting that a 2012 agreement to provide India with Rafale fighter jets never committed the company to guarantee aircraft manufactured in India at state-owned Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL). However, a recent senior adviser to HAL’s management tells Aviation Week that guaranteeing HAL’s work is not the issue, but that the French are being “rigid” and refusing to stand behind the integrity of the design.

“Dassault will not be responsible for the whole contract. It is a co-management setup,” says French defense procurement chief Laurent Collet-Billon, who was clear that France will not assume full liability for HAL-built Rafales. “It cannot be a problem, because it was not in the request for proposals [RFP].”

Speaking to reporters during an annual media address Feb. 9, France’s arms procurement chief said the €10.2 billion ($12 billion) agreement—which has been under negotiation for more than three years—calls for the first 18 of 126 Rafale jets to be built in France. After that, HAL would take over production of the remaining 108 aircraft.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
L’Iran dévoile le Saeghe 2

L’Iran a dévoilé son chasseur de deuxième génération Saeghe (Thunderbolt) construit localement (source : Mehr News Agency).

 

10 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

Le ministère de la Défense et l’agence logistique des forces armées ont dévoilé le Saeghe-2 le 9 février lors de sa livraison à la Force aérienne de la République islamique d’Iran (IRIAF).

 

Alors que le Saeghe initial était basé sur le chasseur monoplace Northrop F-5E Tiger II, le Saeghe-2 s’inspire plutôt de la version biplace F-5F.

Physiquement, le Saeghe-2 porte un empennage double comme le Saeghe 1, même s’il est impossible de savoir quelles améliorations internes ont été faites.

L’IRIAF possède en tout 17 avions de combat F-5F dans son inventaire susceptibles d’être modifiés en configuration Saeghe-2.

 

Une industrie aéronautique en mouvement

 

L’Iran est dans l’incapacité d’acquérir des avions de combat modernes en raison de l’embargo sur les armes qui lui est imposé depuis la chute du Shah en 1979. La République islamique est donc contrainte de recourir à d’autres moyens pour maintenir non seulement sa flotte existante (largement composée d’avions américains), mais aussi de développer de « nouveaux » modèles tels que le Saeghe.

Au cours des dernières années, les dirigeants iraniens ont annoncé le développement d’un certain nombre de plateformes aériennes nationales, notamment des chasseurs, des avions de patrouille maritime, et des hélicoptères d’attaque.

L’Iran a aussi développé des drones militaires comme l’Epopée et le Yasir en 2013, et plus récemment une copie du RQ-170 américain qui avait été récupéré un an auparavant.

Du côté des avions de combat, l’IRIAF a développé le Simorgh (essentiellement un F-5A modifié en biplace F-5B) qui aurait été fabriqué selon certaines sources à environ 13 exemplaires, et le chasseur « furtif » Qaher F-313 dont la dimension du cockpit laisse sceptique.

L’aérospatiale iranienne a également beaucoup progressé avec l’inauguration d’un centre spatial en 2013 (probablement avec l’aide russe et chinoise) qui permet au pays de rester en lice parmi les puissances du Moyen-Orient.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:20
La Darpa veut mettre des satellites en orbite avec des avions de chasse

 

09 février 2015 Par Julien Bergounhoux - Usinenouvelle.com

 

La Darpa, l'agence américaine de R&D dédiée à la défense, a dévoilé une vidéo du programme Alasa, qui vise à mettre en orbite de petits satellites grâce à des lancements effectués depuis des avions de chasse.

 

L'un des grands défis de l'industrie spatiale est la réduction des coûts de lancement dans l'espace. A l'heure actuelle, même les lancements les moins chers, comme ceux de SpaceX, atteignent des sommes de 55 millions de dollars (48 millions d'euros). Et chaque lancement doit être prévu des mois à l'avance, et partir de centres spécifiques. Dans ce contexte, il n'existe aucun accès rapide et à faible coût pour mettre une petite charge en orbite terrestre basse. Ces satellites doivent attendre de pouvoir passer comme charge secondaire sur de plus gros lancements.

Le programme Alasa (Airborne Launch Assist Space Access), ou "accès à l'espace assisté par lancement aérien"), est conçu par la Darpa pour répondre à ces besoins. Son approche innovante se base sur l'utilisation d'un avion de chasse pour emmener un petit lanceur à une haute altitude (supérieure à 15 000 m), qui lui-même emporterait ensuite un microsatellite de 45 kg en orbite terrestre basse.

 

Vidéo illustrant le déroulement d'un lancement Alasa

 

L'agence travaille sur ce projet depuis 2011. Ce type de lancement, similaire à la technologie que poursuit Virgin Galactic ou aux missiles anti-satellites développés par les Etats-Unis pendant la guerre froide, a plusieurs avantages. D'abord un coût réduit, de moins d'un million de dollars, car l'avion de chasse fait office de premier étage réutilisable. Ensuite un délai de lancement très court, de seulement 24 heures au maximum, car l'avion ne nécessiterait pas de modifications particulières pour emporter sa charge. Enfin, la capacité à effectuer ce type de lancement depuis quasiment n'importe quelle base aérienne, partout dans le monde. La Darpa est pour le moment dans "une phase rigoureuse de tests de nouvelles technologies" pour faire de ce programme une réalité.

En parallèle, la Darpa étudie la mise en place de lancements de satellites (d'un poids allant jusqu'à 2 300 kg) à moins de 5 millions de dollars au travers du programme d'avion spatial hypersonique XS-1. L'US Air Force effectue elle aussi des essais depuis plusieurs années sur un véhicule spatial sans pilote, le X37-B. Quant à l'Europe, elle s'apprête à tester le 11 février un prototype de véhicule spatial capable de retourner sur Terre : le IXV (Intermediate eXperimental Vehicle).

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Hollande a confirmé l'achat de 24 Rafale par l'Egypte

 

12/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP

 

L‘Egypte est sur le point d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions, a annoncé le chef de l'Etat dans un communiqué ce jeudi. La signature du contrat aura lieu le 16 février.

 

Le président de la République a confirmé ce jeudi la prochaine vente de24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions du constructeur Dassault Aviation* à l'Egypte. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions ainsi que les équipements associés. Ces équipements permettront à l'Egypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale», a annoncé François Hollande dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de la République précise que la signature du contrat, d'une valeur évaluée à 5 milliards d'euros selon l'AFP, aura lieu le 16 février prochain au Caire. C'est le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui signera le contrat au nom de la France.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a remercié jeudi soir l'Egypte de sa «confiance». «Je remercie les plus hautes autorités égyptiennes pour ce partenariat stratégique et historique. Dassault Aviation sera au rendez-vous de la confiance qu'elles viennent une nouvelle fois de nous témoigner», a-t-il déclaré. Le PDG a rappelé que la coopération du groupe avec l'Egypte «remonte aux années 70», a-t-il rappelé. Il a également remercié «les autorités françaises, qui sont à l'origine du programme Rafale et qui lui ont apporté le soutien politique sans lequel il ne peut y avoir d'exportation militaire».

 

Un avion de chasse multirôles

 

Sorti d'usine en 1998, le Rafale est un fleuron de l'aéronautique militaire française. Il s'agit d'un avion de chasse multirôle, déjà éprouvé au combat et actuellement engagé dans des opérations en Irak et contre l'organisation Etat islamique (EI). Il n'avait cependant encore jamais été acheté à l'étranger. L'armée française en a commandé 180 exemplaires, dont 137 ont été livrés à ce jour. Et elle doit prendre livraison de 26 appareils supplémentaires aux termes de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019. Mais Dassault Aviation doit assurer une cadence minimale de production de 11 appareils par an, ce qui rend cruciale la vente de l'avion de combat à l'étranger, en sus des commandes françaises.

«Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes» à l'étranger, explique par ailleurs à l'AFP Philippe Plouvier, du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Dans une interview récente au Figaro, Eric Trappier précisait que le groupe «mène un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L’Egypte commande 24 Rafale

 

13 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

Le 10 février, le président François Hollande  a annoncé via un communiqué officiel que les autorités égyptiennes souhaitent acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés. Le montant du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros avec une première livraison dès 2018 (source : Élysée).

 

La cérémonie de signature aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées : Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Hervé Guillou (PDG de DCNS, fabricant des frégates), ainsi qu’Antoine Bouvier (PDG du missilier MBDA).

Trois jours plus tôt, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré à la radio Europe 1 que les négociations avec l’Egypte étaient « assez avancées ».

Parallèlement, le chef de la marine française, l’amiral Bernard Rogel, avait confirmé aux journalistes le 9 février que l’Égypte était aussi intéressé pour acquérir une frégate furtive FREMM. La Normandie (D561), qui est en train de terminer ses essais en mer, pourrait être remise à l’Égypte plus tard cette année si son transfert n’a pas d’impact sur la Marine française à plus long terme.

Du coté égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi (ancien ministre de la défense) avait déjà approuvé dans la soirée du 9 février le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate FREMM et de missiles MBDA.

Le montant global du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros : 3,5 milliards d’euros pour les 24 Rafale dont six exemplaires pourraient être prélevés sur la flotte de l’armée de l’air, 1 milliard pour la frégate FREMM, et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval).

La question du financement

Comment l’Egypte qui est en proie à de grandes difficultés économiques peut-elle financer une telle transaction ?

Paris a consenti de nombreuses facilités pour conclure cette vente historique et permettre ainsi l’exécution de sa loi de programmation militaire. La France propose au Caire de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l’acompte sera payé à 50 % par l’Egypte et à 50 % par les banques.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:55
Rafale : un avion de combat ultrapolyvalent par excellence

 

12/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

À la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu pour le Rafale.

 

L'ultrapolyvalence. C'est sans doute la plus grande des qualités de l'avion de combat français. Lors du lancement du programme, à la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu: le Rafale, qui a effectué son premier vol d'essai le 19 mai 1991, est capable de remplir toutes les missions auparavant dévolues à plusieurs avions: défense aérienne, reconnaissance, attaque de précision air-sol et air-mer, missions nucléaires… C'est aussi un appareil omni-rôle, capable d'accomplir plusieurs tâches au cours d'une même mission, en combinant par exemple attaque au sol et combat aérien ou encore tir air-air longue distance pendant une phase de pénétration à basse altitude. L'avion est également interopérable, c'est-à-dire apte à combattre au sein d'une coalition amie en suivant des procédures communes.

Dès le départ, l'armée de l'air et la marine fixent à 286 le nombre de Rafale dont elles ont besoin pour assurer leurs missions. Le chasseur a été pleinement opérationnel dans la marine en 2004 avec la Flottille 12F, puis en 2006 dans l'armée de l'air. Depuis, le Rafale a été plusieurs fois déployé en Afghanistan, en Libye, au Mali et plus récemment en Irak, où il remplit ses missions avec succès. Il est l'avion de combat des armées françaises des trente prochaines années.

 

Technologies «critiques»

Le Rafale a été développé en trois versions à partir d'une même plateforme et d'un même système d'armes: un monoplace capable de décoller d'un porte-avions (le Rafale M), doté d'un train d'atterrissage renforcé et d'une crosse d'appontage ; un monoplace (le Rafale C) et un biplace (le Rafale B) qui opèrent à partir d'une base terrestre. Les trois chasseurs utilisent 80 % de composants communs.

L'appareil se distingue par sa conception aérodynamique basée sur une aile delta, sa taille moyenne, son agilité et son concentré de technologies dites «critiques». L'avion de combat est en effet le produit industriel le plus complexe à mettre au point. Le Rafale a bénéficié de toutes les innovations technologiques récentes. Son cockpit est équipé d'un système de commandes électriques 100 % numérique. Motorisé par Safran, il est équipé de deux turboréacteurs M88-2 qui développent 7,5 tonnes de poussée chacun, soit un rapport de poussée sur masse élevé. Le Rafale pèse 10 tonnes à vide et peut emporter dans ses réservoirs internes - principalement dans les ailes - 4,7 tonnes de kérosène F34 au standard Otan. L'avion compte 14 points d'emports pour des armes lourdes et des réservoirs extérieurs d'une capacité additionnelle de 6,8 tonnes de carburant, pour un total de 9,5 tonnes. En résumé, il est capable d'emporter près de 1,5 fois son poids…

Ce chasseur bénéficie de plusieurs premières technologiques. Dès le départ, il est équipé d'un radar RBE2 à balayage électronique à antenne fixe conçu par Thales. Seuls les chasseurs américains bénéficient également de ce type de radar ultrasophistiqué qui permet de regarder partout. Le Rafale est aussi doté d'une nouvelle version du RBE2 à antenne active qui améliore ses performances. Autre saut technologique, la présence des matériaux légers tels que les composites (30 % de la cellule de l'avion et 70 % de la surface extérieure) qui allègent l'appareil et lui permettent de gagner en discrétion. Le reste de la cellule est composé à 60 % d'aluminium et à 10 % de titane.

En janvier 2014, le ministre de la Défense a notifié le contrat de développement du nouveau standard (F3R) du Rafale pour un total d'un milliard d'euros. Après quatre ans de travaux et de tests en vol, le chasseur élargira ses compétences dans deux domaines principaux: le combat aérien et le ciblage d'objectifs terrestres mobiles. Il va en effet intégrer le nouveau missile air-air longue portée Meteor, développé par MBDA pour six clients européens (France, Suède, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et Italie). Mais, grâce à sa conformité à la norme Otan Stanag 1760, l'avion français peut aussi être équipé d'armes spécifiées par le client.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:55
Op. Chammal - photo Armée de l'Air

Op. Chammal - photo Armée de l'Air

 

12/02/2015 LeFigaro.fr (AFP)

 

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Neuf appareils sont actuellement engagés en Irak.

 

De l'Afghanistan à l'Irak où il est engagé aujourd'hui dans des opérations contre l'organisation Etat islamique, l'avion de chasse français Rafale, dont 24 exemplaires vont être vendus à l'Egypte, a été éprouvé au combat sur de multiples terrains d'interventions.

Fer de lance de la défense française, entré en service en 2004, «le Rafale est un avion de combat de quatrième génération considéré comme l'un des appareils multirôle les plus performants actuellement en service», explique Edward Hunt, consultant sénior chez IHS Jane's.

Conçu dès l'origine comme un avion omnirôle, c'est-à-dire capable de remplir toutes les missions de la chasse française, le Rafale a acquis un haut degré de maturité opérationnelle depuis son entrée en service en 2004. L'appareil est qualifié pour des opérations de défense aérienne, de bombardement stratégique et d'appui au sol, de lutte anti-navires et de reconnaissance aérienne. Capable de mener différentes missions au cours d'un même vol, il est également le vecteur aéroporté de la dissuasion nucléaire française.

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Là, il s'est illustré en menant le raid le plus long de l'armée de l'air française: 9 heures 35 en vol entre la base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne) et N'Djamena au Tchad.

Neuf appareils sont actuellement engagés dans l'opération Chammal en Irak, que mène la France aux côtés de ses alliés contre l'organisation Etat islamique (EI). L'appareil, désormais éprouvé au combat, a ainsi apporté la preuve de sa pertinence dans le contexte géopolitique actuel fait de conflits asymétriques, avec une capacité de déploiement rapide et d'excellentes performances opérationnelles.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:30
Contrat historique pour le Rafale en Égypte

 

12/02/2015 par Véronique Guillermard, Service infographie du Figaro


Le Caire commande 24 avions de combat ainsi qu'une frégate, pour 5 milliards d'euros. Le contrat sera signé lundi au Caire par le président égyptien al-Sissi.

 

C'est par un communiqué de l'Élysée que la nouvelle a été officialisée. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés, a annoncé François Hollande, jeudi dans la soirée. Ces équipements permettront à l'Égypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale.» Le Rafale «remporte son premier contrat export. La signature interviendra lundi au Caire», a encore précisé le président de la République, qui a demandé à son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de le signer «au nom de la France».

La cérémonie aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées: Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation (le groupe Dassault est propriétaire du Figaro), constructeur du Rafale, Hervé Guillou, PDG de DCNS, fabricant des frégates, ainsi qu'Antoine Bouvier, PDG du missilier MBDA.

La commande égyptienne est valorisée à 5 milliards d'euros. Il s'agit d'un contrat historique à plusieurs titres. Il restera dans les annales pour la rapidité de sa conclusion. Il aura fallu trois mois à peine pour le ficeler. Le président al-Sissi est en effet désireux de renforcer au plus vite sa défense aérienne, composée de Mirage 5 et 2000, car l'Égypte fait face à un environnement sécuritaire très dégradé à ses frontières. D'un côté la Libye, livrée aux mains de milices tribales, est devenue un nouveau foyer de Daech ; de l'autre, dans le désert du Sinaï, l'armée égyptienne lutte contre des intrusions de djihadistes venus de Syrie. Les premiers Rafale seront livrés rapidement et pourront «défiler» en août prochain, lors de l'inauguration de l'extension du Canal de Suez.

L'histoire retiendra aussi que l'Égypte est pour la seconde fois le premier client export d'un chasseur français. C'était déjà le cas en 1981 avec le Mirage 2000. Ensuite, cette commande rompt avec une longue série de déconvenues. Cela faisait quinze ans que la France tentait, en vain, de vendre le Rafale à l'exportation (les derniers contrats export remontent à l'an 2000, avec l'Inde pour des Mirage 2000 H et avec la Grèce pour des Mirage 2000-5 Mark 2). Des Pays-Bas au Maroc, en passant par la Corée du Sud ou encore plus récemment le Brésil, le Rafale n'avait jamais été choisi, alors qu'il sortait toujours premier des évaluations menées par les armées étrangères.

En janvier 2012, la tendance s'est spectaculairement inversée, avec l'annonce par New Delhi du choix du Rafale pour moderniser son armée de l'air. L'Inde est alors entrée en négociations exclusives avec la France pour signer «le contrat du siècle», portant sur la livraison de 126 appareils pour quelque 10 milliards d'euros. Sur ce total, 18 appareils doivent être livrés depuis la France et les autres assemblés en Inde, dans le cadre d'un transfert de technologie aussi inédit que complexe. Depuis, les négociations se poursuivent avec l'Inde, en parallèle avec d'autres pays intéressés par le Rafale, notamment le Qatar.

 

Contrat historique pour le Rafale en Égypte

Mais avec l'Égypte, cliente historique de Dassault Aviation, il s'agit bien d'un contrat en bonne et due forme. Cette première victoire à l'export, qui pourrait en enclencher d'autres, constitue une très bonne nouvelle pour l'industrie aéronautique française. Et au premier chef pour Dassault Aviation et ses partenaires au sein du team Rafale, l'électronicien de défense Thales et le motoriste Safran, mais aussi les 500 entreprises sous-traitantes et les 7000 salariés français du programme. Le contrat égyptien va en effet profiter à de nombreux bassins d'emploi en France.

«C'est un grand honneur et je suis très fier. Mes pensées vont aux hautes autorités égyptiennes, que je remercie pour leur confiance. Nous allons pouvoir amplifier notre partenariat avec l'Égypte», affirme Éric Trappier. «C'est aussi un succès pour l'équipe France, qui a bien travaillé, chacun - politiques, autorités, militaires, industriels - dans son secteur de jeu. Je salue aussi l'extrême rapidité de la prise de décision de l'Égypte», se réjouit le PDG de Dassault Aviation pour qui ce premier contrat export du Rafale est «mérité». «J'espère qu'il en appellera d'autres dans les mois à venir.»

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 08:30
French Rafale fighter jet sale to Egypt 'imminent'

 

11 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France is close to selling Dassault Aviation-built Rafale fighter jets to Egypt, sources close to the matter said on Tuesday, as Cairo looks to upgrade its military hardware over fears the crisis in neighbouring Libya could spill over.

 

France and Egypt have been negotiating since a November state visit by Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi over 24 Rafale jets, a Fremm naval frigate and MBDA air-to-air missiles in a deal worth 5 billion to 6 billion euros ($5.65-$6.78 billion), two industrial sources told Reuters last week.

 

"It's imminent. For me the signature is certain," a French source told Reuters on Tuesday. The source said one remaining issue was the delivery timeframe.

 

Despite exclusive negotiations with India for the last three years, Dassault has not found a foreign buyer for its multi-role Rafale. Billed to be one of the most sophisticated fighter jets in the world, it is also one of the most expensive.

 

The source said the French and Egyptian defence ministries, Dassault and other industrial firms, including Thales and Safran, were holding technical talks on Tuesday.

 

Le Monde newspaper reported on Tuesday that Sisi had approved the deal and that the contract could be signed on Wednesday or Thursday. It did not identify its source.

 

A second source, close to French Defence Minister Jean-Yves Le Drian, said talks would conclude in "several days."

 

"There's still work to be done, but we're optimistic," defence procurement chief Laurent Collet-Billon said on Monday about the negotiations with Egypt. Collet-Billon was speaking at the annual press conference by the procurement office, Direction Générale de l'Armement.

 

Egyptian army and government officials could not be reached for comment. Dassault declined to comment.

 

Paris and Cairo have enjoyed close economic ties in the past but turmoil in the north African state since President Hosni Mubarak was overthrown in 2011 left Western governments wary of signing contracts, especially in defence.

 

"Egypt quickly needs planes," Patricia Adam, president of the French parliamentary defense committee, told Reuters. "They are especially worried by what's happening in Libya." She added that the deal could be financed through loans and by credit insurance firm Coface.

 

Egypt is keen to acquire the Rafale and DCNS multimission frigate in time for the planned opening of a new waterway for the Suez Canal in August.

 

France secured its first major military contract in Egypt in about 20 years in 2014 with a 1 billion euro deal for four naval frigates.

 

Dassault is under increasing pressure to sell the jet overseas. The French government is slowing the pace at which it takes delivery of Rafale jets, taking 26 over the next five years instead of 11 a year.

 

The Fremm is built by state-controlled DCNS, 35 percent owned by Thales. MBDA is a venture of Airbus Group, BAE Systems and Finmeccanica.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:30
Rafale en Egypte : signature en fin de semaine ?

 

11/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine.

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine, selon des sources concordantes, et son officialisation un peu plus tard si François Hollande souhaitait la mettre en scène. Ce que l'on sait c'est que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a donné son accord de principe en début de semaine sur la proposition française concernant le financement des trois contrats. Des équipements qui feront l'orgueil de la nation égyptienne lors de l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez, prévue à l'été 2015.

 

Un premier accord entre Bercy et la délégation égyptienne

Vendredi la délégation égyptienne était repartie avec en poche un accord pour la vente de 24 Rafale, dont six exemplaires pourrait être prélevés sur la flotte de l'armée de l'air, d'une frégate multi-missions FREMM - et non plus deux comme prévues initialement - et des missiles pour les deux plateformes pour un montant d'environ 5,6 milliards d'euros : 3,5 milliards pour les avions de combat fabriqués par Dassault Aviation, 1 milliard pour le navire de guerre (achat, formation, maintien en condition opérationnel) et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval...). La France va fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine qui était destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. Des modifications sont prévues pour la livrer à la marine égyptienne.

Ce qui posait question dans les négociations, c'était surtout le financement de la transaction. Finalement Paris a consenti beaucoup d'efforts pour séduire Le Caire et faciliter cette opération. Sous pression en raison d'une loi de programmation militaire qui prévoit la vente à l'export des Rafale et des FREMM pour sa bonne exécution financière, la France propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.

 

Le film des négociations

L'affaire commence à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite mi-septembre au Caire de Jean-Yves Le Drian. Une demande qui n'était pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre. Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour le Rafale et pour également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multi-missions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS a déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind.

 

Des visites fréquentes au Caire et à Paris

Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de discuter avec Dassault Aviation et le groupe naval DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. "Il y a un écart très (trop ?) important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune.

Mais les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs ne croient toujours pas à cette opération. Mais finalement, tout s'accélère mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 16 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement.

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