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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:55
Thales, partenaire industriel pour la formation des pilotes d'A400M français

 

05/12/2013 Par François Julian – Air & Cosmos

 

Cela n'est pas vraiment une surprise : Thales a annoncé hier avoir été choisi comme partenaire industriel du centre de formation A400M de l'armée de l'Air. L’électronicien français va ainsi participer au fonctionnement de ce CFA, localisé sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy. C'est dans ce bâtiment de 6000 m2 que seront formés l'ensemble des pilotes français d'A400M, ainsi que ceux de certaines nations étrangères.

 

Avec ce contrat, qui court jusqu'à décembre 2017, il est prévu que Thales prenne en charge la planification des activités d'entraînement, le soutien au personnel en charge de la formation et la mise en œuvre des systèmes et la maintenance des simulateurs.

Car c'est justement Thales qui fournit le simulateur sur vérins de l'avion (ou FFS, pour Full Flight Simulator), ainsi que les dispositifs d'entraînement sur écrans plats (une réplique du cockpit qui permet l'apprentissage des procédures). Pour l'heure, Thales a livré un premier FFS au CFA. Ce dernier est opérationnel depuis l'automne dernier. La base d'Orléans est également dotée d'un simulateur du poste de chef de soute, utilisé pour apprendre le fonctionnement de la console du « loadmaster ».

 

Selon Thales, c'est la première fois que la DGA confie des activités d’opération d’un centre d’entraînement de l’armée de l’Air française à un industriel.

 

Pour mémoire, le CFA de la base d'Orléan-Bricy doit à terme fonctionner en coopération avec un autre centre de formation situé à Wunstorf en Allemagne.

 

En effet, afin d'améliorer l'interopérabilité et la standardisation de l'exploitation de l'appareil, la France et l'Allemagne se sont associés pour la formation de leurs personnels A400M, en mutualisant leurs moyens. Dès l'été 2015, la formation des mécaniciens A400M français et allemands sera réalisée à Wunstorf en Allemagne. Sur cette même base sera également assurée la formation des navigants aux missions logistiques. La formation au vol tactique sera ainsi réalisée à Mont de Marsan, dès 2014 pour les équipages français, et 2018 pour leurs homologues allemands.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:50
Electronic Weapons: LITENING G4 Shows The Way

 

 

December 5, 2013: Strategy Page

 

Denmark recently received the first six (of 16) LITENING G4 targeting pods for its 30 F-16s. These pods cost nearly $3 million each and have annual maintenance costs of over $50,000 each. The pods, packed with electronics and sensors, are very popular with fighter pilots, mainly because they contain FLIR (video quality night vision infrared radar) and TV cameras that enable pilots flying at 6,200 meters (20,000 feet) to clearly make out what is going on down on the ground. The pods also contain laser designators for laser guided bombs and laser range finders that enable pilots to get coordinates for JDAM (GPS guided) bombs. The G4 version, introduced in 2008, has improved sensors and software, including the ability to have the software identify many military vehicles and systems automatically. The 200 kg (440 pound) LITENING G4 pod hangs off a hard point, like a missile, bomb or fuel tank.

 

Safely outside the range of most anti-aircraft fire (five kilometers up and up to fifty kilometers away) pilots can literally see the progress of ground fighting and have even been acting as aerial observers for ground forces. These capabilities also enable pilots to more easily find targets themselves and hit them with laser guided or JDAM bombs. While bombers still get target information from ground controllers for close (to friendly troops) air support they can now go searching on their own in areas where there are no friendly ground troops.

 

In 1990 the first targeting pods (the U.S. two pod LANTIRN system) were nearly ready for service. These first electronic targeting pods, which looked like thin bombs, contained laser designators and night vision equipment. LANTIRN got a workout in the 1991 Gulf War, even though the system was still undergoing testing. Israel soon followed with a cheaper, more reliable, and more capable LITENING system. An American manufacturer then brought out the Sniper XR and XTP pod. All this competition has made the pods (one pod is all that is needed now) more capable, easier to use, more reliable, and cheaper. Over 1,200 LITENING pods are in use by 25 countries. The first version of LITENING entered service in the 1990s.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:50
Royal Eagles

 

 

12/4/2013 Strategy Page

 

Two F-15C Eagles, deployed from Royal Air Force Lakenheath, England, perform a mock aerial interception on a KC-135 Stratotanker, deployed from RAF Mildenhall, England, while flying over Iceland Nov. 21, 2013. The 48th Air Expeditionary Group has been maintaining the North Atlantic Treaty Organization air surveillance and policing mission in Iceland since Oct. 28, 2013

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: Londres propose une aide logistique limitée à la France

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres propose une aide logistique limitée à la France qui a reçu mandat jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU pour intervenir en République centrafricaine (RCA), a annoncé le ministère britannique de la Défense.

 

Suite à la résolution à l'ONU autorisant une intervention militaire française en Centrafrique, le Royaume-Uni est en discussion avec la France pour apporter une aide logistique limitée, a déclaré un porte-parole du ministère à l'AFP.

 

Envoyer des troupes britanniques n'est pas (une option) sur la table, a ajouté le porte-parole, refusant de donner davantage de détails sur la nature de cette aide.

 

Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier.

 

La France et la Grande-Bretagne ont intensifié ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné jeudi mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine (RCA) afin de rétablir la sécurité, en appui à une force panafricaine.

 

Ce vote intervient alors que des violences meurtrières ont éclaté à Bangui, sous couvre-feu, et que 250 soldats français se sont déployés dans la capitale.

 

La résolution 2127, adoptée à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France -- ancienne puissance coloniale -- autorise les soldats français en RCA à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca (force africaine en RCA) dans l'accomplissement de son mandat.

 

La Misca pourra se déployer pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois. Sa mission sera de protéger les civils, rétablir l'ordre et la sécurité, stabiliser le pays et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

 

La France a prévu de tripler son contingent en RCA, qui passera à 1.200 hommes.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:55
Séminaire des commandants de base à Paris

Les commandants de base aérienne de métropole et d'outre-mer, ainsi que les commandements de détachements "air" étaient présents

 

05/12/2013 Armée de l'air

 

Les 2 et 3 décembre 2013, le séminaire des commandants de base s’est tenu à Paris, sur le site de l’École Militaire. À cette occasion, les commandants de bases métropolitaines et d'outre-mer, ainsi que les commandants de détachement air, étaient présents.

 

En ouverture de ce séminaire organisé deux fois par an, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, s’est adressé aux commandants de base. Lors de son intervention, le général Mercier a fait un point sur la situation de l'armée de l'air, notamment, dans ses engagements extérieurs. Il a ensuite abordé les réformes en cours et donné sa vision de l'avenir pour l'institution. Le CEMAA a souligné le travail réalisé par une équipe de direction soudée, formée par les autorités de l’armée de l’air et les commandants de base, prête à relever les défis du projet «Unis pour Faire Face».

 

Innovation, égalité des chances, responsabilité pénale, gestion des ressources humaines, soutien interarmées : de nombreuses interventions aux thèmes variés ont animé cette rencontre au sommet. À noter également que l’ensemble des participants se sont rendus, dans l’après-midi du 2 décembre, sur le site de l’élément «air» rattaché de Taverny, afin de visiter les installations du centre opérationnel des forces aériennes stratégiques (COFAS).

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:50
Selex delivers additional GRIFO radar to Brazilian Air Force

More than 450 GRIFO radars have been sold by Selex to five air forces worldwide. Photo: © 2013 Selex ES S.p.A - A Finmeccanica Company

 

5 December 2013 airforce-technology.com

 

The Brazilian Air Force (FAB) has taken delivery of an additional GRIFO fire control radar from Selex ES during a ceremony at the Museo Nazionale della Scienza e della Tecnologia Leonardo da Vinci, in Milan, Italy.

 

Wholly designed, developed and manufactured at the Selex ES facility in Nerviano, near Milan, the avionic combat radar represents the overall 400th GRIFO to have been delivered to date to FAB.

 

The radar is used for the modernisation of FAB's Northrop Grumman-built F-5 light supersonic fighter aircraft fleet.

 

Weighing less than 100kg, the GRIFO is a fourth-generation, X-band coherent, pulse-Doppler multimode-multirole fire-control radar designed to provide advanced performance to both new and upgraded aircraft.

 

Fitted with a powerful avionic radar air cooler transmitter, the modular radar can be easily integrated with modern avionic suites, and fully interfaced through a hands on throttle-and-stick (HOTAS) command, for a cost-effective solution.

 

Selex ES chief executive officer Fabrizio Giulianini said the success of the GRIFO radar demonstrates the critical importance of continual investment in sustaining company products.

 

''Thanks to this commitment, GRIFO has today begun an evolving technological roadmap for electronic scanning which will guarantee the system's success for many other years to come,'' Giulianini said.

 

Designed for installation in a range of combat aircraft, the GRIFO radar can operate in several modes, including an air-to-air mode and air-to-surface mode to effectively support multi-role missions.

 

In addition to this, the radar features modes for supporting navigation, a flight-proven suite of functions to combat electronic threats and modes for the search and identification of targets with high resolution imaging capability.

 

Apart from Brazil, the radars are also used by the air forces of Singapore, Czech Republic, Pakistan and South Korea, in seven different types of aircraft.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:50
Coopération franco-belge de haut niveau

 

05/12/13 MIL.be

 

Le général-major aviateur Claude Van de Voorde, commandant de la Composante Air,  a rendu visite les 29 et 30 novembre 2013 à son homologue français, le général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier. L'objectif : entretenir la présente coopération entre nos deux armées et entrevoir de nouvelles pistes pour l'avenir.

 

Photo : C. de Flesselles (Armée de l'air) >>

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Cela fait des années déjà que la France et la Belgique coopèrent pour la formation des pilotes militaires. Après les cours de base à Beauvechain sur SF-260M « Marchetti », les élèves-pilotes belges poursuivent leur formation en France. Les pilotes de chasse sont formés à Cazaux, les pilotes de transport à Avord et les pilotes d'hélicoptères à Dax.

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Les deux généraux ont envisagé de nouvelles pistes de collaboration relatives à l'hélicoptère NH90 et l'avion de transport Airbus A400M, achetés par les deux pays. Des synergies sont en effet possible dans les domaines de la formation, de l'entraînement et de la logistique.

 

Après avoir visité les installations de la base aérienne de Saint-Dizier, le général-major aviateur Claude Van de Voorde a effectué un vol à bord d'un Dassault Rafale, avion de combat français le plus récent, en compagnie du général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:54
360 membres de la communauté des "chasseurs" étaient présents

360 membres de la communauté des "chasseurs" étaient présents

 

05/12/2013 Armée de l'air

 

Le traditionnel «dîner de la chasse» s’est déroulé, vendredi 29 novembre 2013, à Paris sur le site de l’École militaire. Au total, 360 membres de la communauté des «chasseurs», anciens et d'active, étaient présents : pilotes de l’armée de l’air et de l’aéronavale, pilotes de chasse étrangers en échange, navigateurs opérateurs systèmes d’armes ou encore opérateurs de drone.

 

Le dîner s’est ouvert par une allocution du général (2S) Jean-Pierre Martin, président de l’association des pilotes de chasse (APC), suivie d’une intervention du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Claude Van de Voorde, CEMAA belge, a également assisté à cette soirée, en qualité d’invité d’honneur.

 

Plus tôt dans l’après-midi, l’assemblée générale de l’APC a dressé le bilan des actions menées lors de l’année écoulée et a permis aux adhérents d’assister à deux présentations autour du thème des drones. En effet, le lieutenant-colonel Christophe Fontaine, commandant l’escadron de drones 1/33 «Belfort», a présenté l’activité de son unité, notamment à travers son engagement sur les théâtres d’opérations extérieures actuels. Le lieutenant-colonel Pierre Pougheon, de l'état-major de l'armée de l'air, a pour sa part évoqué l’évolution future des systèmes pilotés à distance.

 

Avec près de 1200 membres, pilotes en activité ou «grands anciens», l’association des pilotes de chasse a pour objectif de consolider la transmission des traditions entre les générations successives d’aviateurs.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 13:50
Le général Mercier (2e en partant de la gauche) et le général Van de Voorde (à sa gauche) entourés de leurs pilotes

Le général Mercier (2e en partant de la gauche) et le général Van de Voorde (à sa gauche) entourés de leurs pilotes

 

 

04/12/2013 Armée de l'air

 

Le général Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a reçu son homologue belge, le général Claude Van de Voorde, en visite officielle en France du 29 au 01 décembre 2013.

 

Le général Van de Voorde a, dans un premier temps, été accueilli sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier où il a réalisé un vol en patrouille sur Rafale biplace, aux côtés du général Mercier.

 

Avant d’assister en place arrière à la démonstration de l’éventail des capacités du Rafale, les deux chefs d’état-major avaient participé plus tôt dans la journée à une séance de simulateur au sein de l’escadron de transformation Rafale. Le voyage officiel du général Van de Voorde s’est poursuivi à Paris avec sa participation au dîner annuel de l’association des pilotes de chasse.

 

Par la suite, les deux chefs d’état-major se sont réunis, samedi 30 novembre, au siège de l’état-major de l’armée de l’air sur la base aérienne 117 de Paris-Balard, afin d’évoquer les relations unissant les forces aériennes françaises et belges.

 

Une riche coopération bilatérale unit les deux armées de l’air, renforcée par des liens d’amitié anciens. Au quotidien, elle se concrétise notamment par la formation commune en France des pilotes de chasse des deux pays au sein de l’AJeTS (Advanced Jet Training School) qui a vu le jour en 2004. Pour le futur, des réflexions sont à l’étude autour de perspectives communes dans le domaine capacitaire (A400M, MRTT, drones) mais aussi sur le commandement et la conduite des opérations aériennes (C2 air).

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:50
Ravitaillement : l'Espagne rêve de l'A330 MRTT

 

03/12/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

La force aérienne espagnole envisage l'acquisition de trois A330 MRTT dans le cadre d'une initiative européenne visant à renforcer les capacités des pays de l'Union dans le domaine du ravitaillement en vol. Ces appareils pourraient faire l'objet d'une utilisation et d'une maintenance mutualisée avec d'autres membres de ce "club MRTT".

 

S'exprimant ce matin à l'occasion de la conférence "Military AIrlift Rapid Reaction and Tanker Operations", un responsable de la force aérienne espagnole expliquait que ces trois MRTT permettraient de remplacer l'unique ravitailleur (K)B-707 vieillissant aujourd'hui utilisé par Madrid, tout en développant de nouvelles capacités de projection de fret, de transport de troupes et de VIP.

 

L'aviateur soulignait toutefois que pour le moment, aucun financement n'a été identifié par Madrid pour mener à bien ce projet. Un sujet délicat, puisque le budget de la défense espagnol a été réduit de près d'un tiers depuis 2008, selon notre interlocuteur. L'Agence européenne de défense milite pour un achat en commun avec d'autres pays de ces nouveaux ravitailleurs, projet dont la France s'est pour l'instant écartée par souci de conserver son autonomie sur l'acquisition de ses propres MRTT.

 

La force aérienne espagnole se prépare par ailleurs à accueillir ses premiers A400M en 2016. Un seul exemplaire de l'Atlas sera livré cette année-là, suivi par quatre appareils en 2017, cinq en 2018, cinq en 2019, puis quatre par an jusqu'en 2022. L'officier espagnol confirmait que ces machines devraient être livrées en configuration "plug and fly", c'est à dire qu'elles seront capables d'emporter différents équipements de mission commandés en petit nombre : nacelles de ravitaillement, kits de blindage, autoprotection, liaison Satcom, etc. La base de Saragosse devrait jouer le rôle de "hub" pour les Atlas espagnols.

 

Déjà utilisatrice de C-295, l'Ejército del Aire réfléchit également à de futures versions multi-missions du bimoteur tactique d'Airbus Military. Selon un aviateur espagnol, cette plateforme pourrait servir de base à des appareils de surveillance maritime, de renseignement électronique ou de guet aérien.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:35
Survol au large de la Nouvelle-Zélande

Survol au large de la Nouvelle-Zélande

 

04/12/2013 Armée de l'air

 

Du 16 au 28 novembre 2013, un équipage de l’escadron de transport 52 «Tontouta» basé en Nouvelle-Calédonie a participé à l’exercice Kiwi Flag 2013, organisé par les forces aériennes néo-zélandaises.

 

Cet exercice aéroterrestre de grande ampleur a rassemblé des moyens aériens français (un Casa CN235), singapouriens, australiens et américains aux côtés de ceux de la Royal New Zealand Air Force.

 

Trois zones disposées sur le territoire néo-zélandais ont permis aux nations participantes de s’entraîner ensemble, notamment selon des procédures communes de largage. Dans ce contexte, l’avion de transport français a réalisé plus de 36 heures de vol aux côtés des C17 américains et des C130 néo-zélandais et singapourien engagés.

 

En plus d’entraîner les équipages au vol tactique et de favoriser l’interopérabilité, cet exercice assurait aussi le soutien logistique de l’exercice Southern Katipo 2013 mobilisant près de 2000 hommes déployés sur la base aérienne d’Ohakea (île du nord).

 

Survol d'une des zones de largage néo-zélandaises

Survol d'une des zones de largage néo-zélandaises

Pilotes français et américains devant un C17 américain

Pilotes français et américains devant un C17 américain

 

Ces exercices ont permis de renforcer les excellents liens tissés entre les forces armées françaises et néo-zélandaises.

 

Les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), sont déployées sur le théâtre Pacifique, en coordination avec les forces armées de Polynésie Française (FAPF) dans le cadre de la réorganisation du dispositif militaire outre-mer. Les FANC constituent le principal point d’appui aéroterrestre du théâtre Pacifique.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:35
Défense aérienne : un défi lancé à Washington

 

03.12.2013 Ysana Takino et Zhulin Zhang - Courrier international

 

La zone d’identification de la défense aérienne récemment définie unilatéralement par la Chine irrite Tokyo. Mais c'est surtout le président américain, Barack Obama, que Pékin cherche à atteindre.



Après que la Chine a annoncé, le 23 novembre, avoir délimité une "zone d’identification de la défense aérienne" induisant des règles très strictes pour les avions qui la traversent, les grandes puissances voisines, et le Japon en particulier, ont vivement réagi. Dans la presse nippone, on dénonce unanimement le tracé de ce périmètre, considéré comme "injustifié". L’Asahi Shimbun comme le Yomiuri Shimbun, deux des principaux titres de l’archipel, y voient une "provocation de plus" de la part de Pékin.

Rappelons que la zone définie par Pékin englobe les îles Senkaku (Diaoyu en chinois), qui font l’objet d’un conflit territorial depuis plusieurs années entre les deux géants asiatiques. "Depuis les Jeux olympiques de 2008, Pékin a adopté une attitude plus agressive [vis-à-vis de ces îles sous autorité japonaise depuis le XIXe siècle], faisant de régulières incursions navales et aériennes dans ce territoire disputé", rappelle le Financial Times. Après l’annonce de l’instauration de cette zone, les tensions sont montées d’un cran en Asie de l’Est.

Le site d’information japonais Foresight rappelle toutefois que "les Etats-Unis sont les premiers à avoir instauré unilatéralement une zone de défense aérienne dans cette région après 1945. Mais, comme sa délimitation est floue, elle engendre des tensions". La presse chinoise adopte exactement le même type d’arguments : "La notion de zone d’identification de la défense aérienne a été inventée par les Etats-Unis; elle concernait dans un premier temps l’espace aérien entourant l’Amérique du Nord et visait notamment l’Union soviétique", précise l’hebdomadaire indépendant Yazhou Zhoukan, édité à Hong Kong. "Depuis les années 1950, Les Etats-Unis sont en position dominante dans les régions du Pacifique Ouest, de la Corée du Sud, du Japon et de Taïwan, qui ont chacun créé leur zone aérienne sous contrôle des Etats-Unis." Dès lors que ce contexte est connu, "on ne s’étonnera pas de la décision du ministère chinois de la Défense", poursuit l’hebdomadaire.

Le conflit lié aux îles Senkaku

Le quotidien de l’Armée populaire de libération va encore plus loin dans son argumentaire pour justifier la décision de Pékin : "En 1969, le Japon a inclus dans sa zone d’identification de défense aérienne les trois quarts de la zone aérienne de la mer de Chine orientale, dont une partie est à seulement 130 kilomètres de la Chine continentale. C’est ainsi depuis des dizaines d’années, et certains pays ne s’en sont jamais souciés. Or, dès que la Chine encadre sa zone, le Japon manifeste aussitôt son inquiétude. Bien évidemment, Pékin ne peut accepter ce double critère et cette logique hégémonique", conclut l’éditorial de l’organe de l’armée chinoise.

Pour le Financial Times, ce n’est pas tant Tokyo que Washington qui est visé par l’initiative chinoise. Dans une analyse intitulée "La Chine lance un défi à l’Amérique", par ailleurs traduite dans les colonnes du Nihon Keizai Shimbun, le quotidien britannique avance une "interprétation inquiétante mais plausible : Pékin a décidé de régler son compte à Washington dans le Pacifique Ouest". Dans le conflit lié aux îles Senkaku, les Etats-Unis ont soutenu leur allié nippon, rappelant à qui voulait l’entendre que ces territoires relèvent du traité de coopération mutuelle et de sécurité signé entre les deux pays.

La Chine, estime le Financial Times, "est en train de tester l’engagement américain. Elle cherche à savoir jusqu’où Obama est prêt à aller. […] Cette provocation de Pékin intervient de surcroît dans une période où les Etats-Unis sont épuisés par leurs guerres [en Irak et en Afghanistan] et où le président connaît l’une des périodes les plus troublées de sa présidence". Conclusion du quotidien économique : "La création de cette zone de défense aérienne par la Chine constitue un tournant important pour l’équilibre des forces de cette région."

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
African Military Profile: Sudan


03 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

Sudan’s large military has been re-equipping on a large scale over the last decade, acquiring strike aircraft, attack and transport helicopters, main battle tanks and infantry fighting vehicles amongst others. The country believes a strong military is necessary to maintain a balance with South Sudan and fight rebels internally. Click here to find out more about the Sudanese Armed Forces.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Nigeria interested in buying Super Tucanos

A Mauritanian Super Tucano

 

29 November 2013 by Guy Martin – defenceWeb

 

The Nigerian Air Force is considering buying Super Tucano trainer and light attack aircraft from Brazilian manufacturer Embraer.

 

Nigerian Vice President Namadi Sambo expressed interest in purchasing the Super Tucano during a meeting with his Brazilian counterpart Michel Temer earlier this week.

 

Sambo and Temer held talks on bilateral relations between Nigeria and Brazil, and announced the creation of working groups on security and defence, amongst other areas, reports Xinhua. An agreement on intelligence sharing, particularly regarding drug-related crimes, will be signed soon. The two parties also discussed the possibility of repatriating 377 Nigerian prisoners in Brazil.

 

Brazil and Nigeria also discussed other possibilities for cooperation in fields such as trade, agriculture, mining, culture and energy. Trade between Nigeria and Brazil has grown from $1.6 billion in 2002 to $9.1 billion last year, Temer said.

 

Brazil and Nigeria have enjoyed warm defence relations – for example, in September 2012 the Brazilian Navy offshore patrol vessel (OPV) Amazonas (P120) visited Nigeria and conducted training with Nigerian personnel and vessels. Earlier this year Brazil’s new OPV Araguari (P122) visited Nigeria on its way home from the United Kingdom. Apart from Nigeria, it also visited Cape Verde, Cameroon, Sao Tome and Principe and Equatorial Guinea.

 

Nigeria has a strong requirement for an aircraft like the Super Tucano as it battles the domestic Boko Haram insurgency and also deploys combat aircraft to foreign countries on peacekeeping operations. The country is expected to vastly increase its defence spending over the coming years, and according to a recent Strategic Defence Intelligence report, the Nigerian defence market will go from $2.3 billion this year to $4.4 billion by 2018.

 

Piracy and oil smuggling in the Gulf of Guinea and a contribution to peacekeeping operations are expected to drive the country's military expenditure to register a growth rate of 13.62% over the next five years. The domestic Boko Haram insurgency is also expected to drive Nigeria’s security needs. The country’s growth in military expenditure will be assisted by the country's stable economic growth over the forecast period, which will a see rise in defence expenditure as a percentage of GDP from 0.8% in 2013 to 1.1% in 2018, according to the report.

 

“The growing threat from Boko Haram and other extremist groups in northeastern states, and drug trafficking are expected to drive the Nigerian government's investments in homeland security over the forecast period. Police modernization and homeland security infrastructure developments are expected to be primary areas for investment by the government,” the report noted.

 

Nigeria can be expected to buy military hardware such as naval helicopters, fighters, patrol vessels, and armoured personnel carriers over the next five years, mainly from foreign suppliers.

 

African Super Tucanos

 

Embraer has recorded a number of orders for its Super Tucano from African countries, which see it as a low cost light attack aircraft that can also be used as a trainer. On the continent, the Super Tucano has been ordered by Angola, Burkina Faso, Mauritania and Senegal. Embraer is highly optimistic about future orders for the type from Africa.

 

Angola officially received its first three of six Super Tucanos in July this year and is using them for border surveillance, attack and pilot training. Burkina Faso was the first African country to take delivery of a Super Tucano, receiving three aircraft in September 2011 for border patrol missions. In October last year Mauritania received their first aircraft, featuring sensor turrets for surveillance duties, although they will also be used for counter-insurgency missions.

 

In April Senegal bought three A-29 Super Tucanos as well as a training system for pilots and mechanics. It will use the aircraft for border surveillance and internal security duties.

 

Over a dozen global customers have purchased the A-29 Super Tucano. The fleet has surpassed 180 000 flight hours and 28 000 combat hours, according to Embraer.

 

The A-29 Super Tucano is capable of performing a broad range of missions that include light attack, aerial surveillance and interception, and counter-insurgency.

 

The Super Tucano is equipped with a variety of sensors and equipment, including an electo-optical/infrared system with laser designator, night vision goggles, secure communications and data-link package.

 

Armament comprises one .50-caliber machinegun in each wing. Five hardpoints can carry a maximum external load of 1 550 kilograms (3 420 lb). Weapons options include gun pods, bombs, rocket pods, and (on the two outboard stations) air-to-air missiles.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Nigeria says kills more than 50 Islamist insurgents in airstrike (2 dec.)

 

 

02 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Nigeria's military said on Friday that it may have killed more than 50 Islamist insurgents in an airstrike on one of their main bases in the northeast of the country.

 

The latest strikes on Thursday targeted Boko Haram sect hideouts in the Gwoza hills, near the border with Cameroon.

 

In May, the military stepped up an offensive against the Islamist group, which is fighting to establish an Islamic state in Nigeria, Africa's most populous country split roughly evenly between Christians and Muslims. President Jonathan declared a state of emergency and ordered in extra troops.

 

"We had intelligence that Boko Haram were still hiding somewhere around the Bita bush. Some villagers alerted us," Colonel Muhammad Dole, spokesman for Nigerian forces in the northeast, told Reuters.

 

"We may even have killed more than that 51 because the pilot didn't capture the images at that time. Our troops are on ground in the area now," he added, declining to give details of the aircraft used.

 

The military often reports large death tolls among Islamists in fighting but rarely acknowledges significant casualties on its side. It is usually impossible to verify the casualty figures.

 

The House of Representatives, the lower chamber of Nigeria's federal parliament, last week approved a six-month extension of a state of emergency in areas where the offensive is going on.

 

Initially, Jonathan's military campaign tempered violence as soldiers wrested back control of towns, cities and stretches of semi-desert in the northeast.

 

But the insurgents have proved resilient. Boko Haram fighters retreated into semi-arid land near the northern border with Niger and steep forested hills near Cameroon, from where they have mounted deadly counter-attacks and have intensified killings of civilians.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:30
An Egyptian Air Force C295

An Egyptian Air Force C295

 

 

29 November 2013 by Guy Martin – defenceWeb

 

It appears that the Egyptian Air Force will receive its six remaining C295s on order from Airbus Military, after delivery was earlier halted due to the political crisis there.

 

Three C295s in Egyptian Air Force colours were seen undergoing test flights at the Seville-San Pablo Airport in Spain near Airbus Military’s facilities there this week, reports Air Forces Daily. One had been painted in white United Nations colours in September and was presumed to be destined for Ghana but earlier this week was seen in Egyptian Air Force colours. (Ghana has two C295s on order and will lease them to the United Nations.)

 

The Egyptian Air Force has ordered a total of 12 C-295Ms, of which at least five and possibly six have been delivered. An initial three were ordered in October 2010, with deliveries being completed in November and December 2011. Another three were ordered in March last year and another six in January this year.

 

Airbus Military had planned to deliver this final batch of six by the end of 2013, but on August 28 the Spanish Inter-Ministerial Council on Defence and Dual Use Materiel (JIMDDU) suspended all existing Egyptian defence contracts, saying the move was cautionary and would be reviewed every month.

 

This move came after the Egyptian military took over from Mohammed Morsi’s democratically elected government on July 3, leading to severe violence and unrest in the country.

 

Many other countries subsequently suspended military shipments to Egypt, including the United States, the UK, Germany and others. As a result, Egypt is now looking towards Russia to supply its defence hardware.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:30
Bulgarian Air Force Commander visit to the IAF

 

 

28.11.2013 Michal Khayut - iaf.org.il

 

Bulgarian Air Force Commander arrived at Israel last week, with the aim of strengthening the cooperation between the Israeli and Bulgarian Air Forces. During the visit he attended the “Blue Flag” exercise

 

Major General Konstantin Popov, Bulgarian Air Force Commander, landed in Israel last week as part of the growing cooperation between the Israeli and Bulgarian Air Forces. "I believe the cooperation has two parts: First we should get a better understanding of each other's lives, traditions and training methods", explained the Bulgarian Air Force Commander during his visit to the "Scorpion" squadron in Hatzor Airbase. "The second and main purpose is to enhance military cooperation in perspective of aerial training activities. We are in good relations with the Israeli Air Force Commander, Major General Amir Eshel and I'm impressed with his work and vision".

 

This is not the first time the two forces meet: the first joint training of the forces took place two years ago. The "Scorpion" squadron, which uses the F-16 aircraft, went to Bulgaria. That was the first time the Israeli air force landed in Bulgaria during training.

 

"The Bulgarian and Israeli Air Forces have short but very fruitful bilateral training history", said the Bulgarian Air Force Commander. "In the future, the Bulgarian Air Force is interested on including more platforms and missions in the bilateral trainings with the Israeli Air Force".

 

During his stay in Israel, the Bulgarian Air Force Commander watched the international "Blue Flag" exercise that took place in Ovda Airbase last week. "I am really impressed with the exercise", he said after watching it. "It is an international exercise that is being held for the first time in Israel and the execution is perfect. It was a great opportunity to be here and to observe how the leading forces in military aviation perform advance and realistic pilot training".

 

The primary mission of the Bulgarian Air Force is to guarantee the sovereignty and security of the country. "The experience gained during large number of multinational and bilateral trainings, can offer the Israeli Air Force a very realistic environment in which to train against potential threats", Explained the Bulgarian Air Force Commander. "From the Israeli side, the Israeli Air Force offered us opportunity to train against and learn from one of the worlds' high level trained and equipped forces with real combat experience".

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 18:50
Sweden Providing Jets to NATO Military Force

 

 

December 2nd, 2013 By Swedish Radio - defencetalk.com

 

Sweden will contribute eight Gripen fighter jets and one mine-hunting boat next year to NATO’s Response Force, the alliance’s most elite military unit, news agency TT reports.

 

Sweden deepen its cooperation earlier this fall with the military alliance’s reserve force and the Swedish government decided on Thursday to make available eight JAS 39 Gripen planes, which includes a crew of 120 men, and one boat to sweep for mines.

 

“They will remain in Sweden, but they will be ready,” said Defense Minister Karin Enström. “They are sufficiently well-trained so that they are up-to-date.”

 

The main reason for Sweden’s contribution is so the country can take part in advanced exercises by NATO. At least one major exercise is planned for next year and Enström says participating will “strengthen our defense capabilities.”

 

The NATO Response Force is a multinational force that acts as a stand-alone unit for rapid deployment to support NATO missions as needed.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:50
Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara

 

02/12/2013 Armée de l'air

 

Du 18 au 21 novembre 2013, la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara a accueilli le séminaire «Force Protection» organisé par le groupe aérien européen (GAE).

 

Une délégation de dix-neuf officiers étrangers et français s’est réunie, pendant trois jours, sous la direction du lieutenant-colonel Antoine Humbert, actuellement chef de la division « Force Protection » au sein du GAE à High Wycombe, au Royaume-Uni.

 

L’objectif principal de ce séminaire : établir un aperçu des capacités des forces de protection au sein de sept des armées de l’air européennes. Après un mot d’accueil du colonel Stéphane Groën, commandant la BA 126, chaque nation a présenté ses retours d’expériences des derniers engagements opérationnels (Mali et Afghanistan).

 

Dans l’optique du déploiement d’une force aérienne européenne, il a été également évoqué la possibilité d’effectuer des pré-déploiements communs, si le besoin s’en faisait sentir. C’est la raison pour laquelle, une présentation du centre de préparation à la projection a été effectuée par le capitaine Mahéo, de l’escadron de protection 1G.126.

 

Avec la création de cette cellule, la BA 126 est devenue la plateforme privilégiée d’entraînement opérationnel pour le personnel fusilier commando de l’armée de l’air. Disposant d’un environnement idéal (mer, montagne) et d’infrastructures adaptées (cellule G20, champ de tir sol-sol), elle pourrait le devenir demain pour nos partenaires européens.

Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:35
ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

 

SEOUL, 02 déc. (Yonhap)

 

Le gouvernement de Séoul a presque achevé son plan de retraçage de la zone d’identification de défense aérienne de la Corée du Sud (KADIZ) qui inclura la station de recherche située sur l’îlot d’Ieodo, ont dit ce lundi des officiels sud-coréens.

 

Ce plan survient après que la Chine a déclaré la semaine dernière sa zone d’identification de défense aérienne (ADIZ), s’étendant dans une grande partie de la mer de Chine orientale, et a demandé à tous les avions étrangers traversant cette zone d’en avertir les autorités chinoises. La zone chevauche des parties des zones sud-coréenne et japonaise, créant ainsi des tensions dans la région.

 

Hier, les hauts responsables de la sécurité nationale de la Maison-Bleue se sont réunis pour discuter des moyens d’agrandir la KADIZ pour y inclure également les îles de Marado et Hongdo ainsi que la station de recherche océanique d’Ieodo, construite sur un rocher submergé dans la zone économique exclusive à mi-chemin entre la Corée du Sud et la Chine.

 

La station de recherche située sur l`îlot d`Ieodo (Photo d`archives Yonhap)

 

«(La nouvelle KADIZ) a été finalisée d’un point de vue conceptuel», a assuré un haut responsable du gouvernement qui a demandé l’anonymat. «Le gouvernement annoncera le plan après une révision approfondie de la sécurité des opérations militaires et des vols en avion et des règles internationales.»

 

Nombre de voix se sont élevées lorsqu’il a été révélé que la KADIZ ne couvrait pas Ieodo, à environ 160 km au sud de l’île de Jeju. Tracée en 1951 par l’armée de l’air américaine, la KADIZ n’englobe pas certaines parties de l’espace aérien du pays.

 

Le plan devrait être totalement élaboré demain, après une réunion entre officiels de Cheong Wa Dae, du gouvernement et du Parti Saenuri. «Le gouvernement est en train de préparer (la nouvelle zone de défense aérienne) pour mieux répondre aux intérêts nationaux», a confirmé en conférence de presse le porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-seok. Ce dernier a toutefois refusé de donner des détails supplémentaires.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
Pleine capacité opérationnelle pour le commandement européen du transport aérien

 

29/11/2013 Lieutenant Simon Piccot - Armée de l'air

 

Jeudi 28 novembre 2013, sur la base aérienne d’Eindhoven au Pays-Bas, le général-major air Claude Van de Voorde, commandant en chef de la composante air et président du multinational air transport committee (MATraC – comité du transport aérien multinational), a officiellement annoncé la pleine capacité opérationnelle (FOC – Full operational capability) du commandement européen du transport aérien (EATC).

 

Cette annonce, prononcée devant de nombreux invités, en présence des chefs d’état major des armées de l’air contribuant à l’EATC, fut le point d’orgue de la 7e réunion du MATraC, qui rassemblait tous les acteurs du transport aérien militaire.

 

Elle fait suite à toute une série de résultats remarquables, tant au niveau opérationnel que dans le domaine fonctionnel, prouvant sa capacité à gérer le transport aérien des Etats associés.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, était présent lors de cette annonce, qui marque un succès majeur pour la France. L’armée de l’air a, en effet, délégué l’emploi d’une grande partie de sa flotte de transport à l’EATC, et joue ainsi un rôle prépondérant dans le transport aérien militaire international.

 

La France marque de son empreinte ce commandement, à la tête duquel officie le général Pascal Valentin. L’EATC est sur le point de devenir un centre d’expertise dans le domaine du transport aérien militaire avec la mise en service de l’A400M à un niveau international, mais également l’expérience et les capacités d'adaptation des équipages français travaillant en son sein.

 

L’EATC, un exemple par excellence de capacités fédérées et de co-utilisation

 

La plupart des avions de transport militaire de la France sont employés au sein de l’EATC. Ce commandement constitue l’état-major principal des États participants (Allemagne, Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas) dans le domaine du transport aérien, des évacuations sanitaires aériennes et de ravitaillement en vol. Commandement multinational, il fait partie intégrante des structures militaires des pays membres.

 

L’armée de l’air française, par la diversité de ses aéronefs de transport alloués à l’EATC (A340, A310, Casa CN235, C160 Transall et C130 Hercules), participe pleinement à la capacité opérationnelle de la flotte opérant sous l’égide de l’EATC.

 

La planification, le commandement et le suivi des missions assignées aux quelque 150 aéronefs sont assurés par l’EATC, implanté sur la base aérienne d’Eindhoven. Les nations membres bénéficient ainsi d’un vaste pool d’aéronefs offrant un large éventail de capacités. Ce parc permet aux États participants d’accéder à des capacités supplémentaires. Les moyens de transport aérien sont ainsi utilisés plus efficacement.

 

L’EATC s’est également vu attribuer la responsabilité de la formation, des exercices et du soutien logistique, visant à harmoniser et standardiser les règlements, afin d’améliorer l’interopérabilité.

Pleine capacité opérationnelle pour le commandement européen du transport aérien
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
Envol du transport aérien européen

 

29/11/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L'European Air Transport Command (EATC) est totalement opérationnel. Le général-major aviateur Claude Van de Voorde l'annonçait officiellement le 28 novembre 2013. Un effectif, du matériel ainsi qu'un bon réseau auront permis au personnel d'Eindhoven de conforter la maturité de l'institution en trois ans.

 

Photos Ritchie Sedeyn >>

 

« Le Commandement du transport aérien européen a atteint ses objectifs et dispose dès à présent d'une complète disponibilité opérationnelle », a déclaré le général-major aviateur Van de Voorde, président du comité militaire du transport aérien. Les flashs crépitaient sans cesse dans la salle exiguë du bâtiment EATC à Eindhoven lorsqu'il a apposé sa signature au bas de la déclaration. « L'EATC permettra le partage optimal des moyens de transport aériens militaires entre l'Allemagne, la France, la Belgique et les Pays-Bas. Les États membres pourront assurer le transport de matériel ou de personnel en temps de paix comme en temps de guerre. »

 

L'EATC voyait le jour il y a trois ans. Quatre nations affirmaient leur volonté de coopérer en matière de transport aérien militaire. Actuellement, l'Espagne souhaiterait y adhérer et l'Italie est intéressée.

 

L'organisation s'attend à relever de grands défis. L'Airbus A400M remplacera prochainement les Hercules C-130. Les partenaires devront également accorder leur mode de fonctionnement. L'harmonisation des périodes de repos des pilotes en est un exemple. Mais l'EATC a encore du potentiel.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
F-16 belges « policiers » de l’espace aérien balte

 

28/11/13 Concetto Bandinelli – MIL.be

 

Depuis le 3 septembre 2013, quatre de nos F-16 font respecter l'espace aérien de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie. Présents jusqu'au 3 janvier 2014, nos 50 militaires sont basés à Siauliai, dans le nord de la Lituanie, pour l'opération Baltic Air Policing.

 

Photos Jürgen Braekevelt >>

 

Membres de l'OTAN depuis 2004, les États baltes ne disposent pas de forces aériennes capables de faire respecter leur espace aérien. Tous les quatre mois, un partenaire de l'Alliance endosse donc ce rôle de policier de l'air, en envoyant un détachement et plusieurs chasseurs. Notre pays, présent depuis le 2 septembre 2013, assure cette mission : 50 militaires et 4 chasseurs-bombardiers F-16, prêts à en découdre.

 

Les Belges sont en « QRA » (Quick Reaction Alert), en alerte permanente. Comme au pays, ils doivent faire décoller une patrouille de deux F-16 endéans les 15 minutes et rejoindre rapidement l'objectif signalé par le CAOC (Combined Air Operations Center) de Uedem, en Allemagne, et leurs collègues du centre de contrôle de Karmelava, en Lituanie.

 

Leur destination peut être un avion ayant perdu tout moyen de communication radio, un appareil piraté ou un jet tentant de violer délibérément l'espace aérien. « Nous disposons de quatre avions armés de quatre missiles », explique le commandant aviateur Sébastien « BK » Mesmaeker, chef du détachement belge. Cette configuration est identique à celle qu'on retrouve en Belgique pour effectuer la même mission, le QRA.

 

Chaque jour, pilotes, crew-chiefs, pompiers et contrôleurs aériens organisent deux sorties, l'une le matin et l'autre dans l'après-midi. Chaque vol dure environ deux heures pour « BK », « Gringo », « Slip », « Vrieske » ou « Shell ». Les yeux rivés sur les cadrans ou le viseur tête haute, les pilotes, harnachés sur le siège éjectable incliné à 30°, scrutent le ciel sous leur bulle en plexiglas. La main sur le « stick », le regard protégé par la visière fumée de leur casque, ils restent en alerte, suivent les instructions des air defence controllers belges et lituaniens basés dans la station radar de Karmelava, à quelque 190 km de Siauliai et, s'il le faut, foncent vers l'avion suspect signalé par l'écran radar.

 

« Je suis impressionné par le professionnalisme du détachement belge », a déclaré le lieutenant-colonel aviateur lituanien Vidmantas Raklevicius. « Quatorze pays ont déjà participé à Baltic Air Policing depuis 2004. Si  ma mémoire est bonne, la Belgique devrait revenir en 2018 pour la quatrième fois. »

 

Vidéo : Wim Cochet et « Gringo »

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
More Chinese Air ID Zones Predicted

 

 

Dec. 1, 2013 - By WENDELL MINNICK, JUNG SUNG-KI and PAUL KALLENDER-UMEZU – Defense News


 

TAIPEI, SEOUL AND TOKYO — China’s establishment of an air defense identification zone (ADIZ) last week over the East China Sea has given the US an unexpected challenge as Vice President Joseph Biden prepares for a trip to China, Japan and South Korea beginning this week.

The trip was scheduled to address economic issues, but the Nov. 23 ADIZ announcement raised a troubling new issue for the US and allies in the region. China’s ADIZ overlaps the zones of Japan, South Korea and Taiwan.

Sources indicate China’s ADIZ could be part of its larger anti-access/area-denial strategy designed to force the US military to operate farther from China’s shorelines.

China might also be planning additional identification zones in the South China Sea and near contested areas along India’s border, US and local sources say.

China’s ADIZ might be an attempt by Beijing to improve its claim to disputed islands in the East China Sea also claimed by Japan, sources said. These islands — known as the Senkaku in Japan and the Diaoyu in China — are under the administrative control of Japan.

Mike Green, senior vice president for Asia and Japan chair at the Center for Strategic and International Studies (CSIS), said this is part of a larger Chinese strategy beyond disputes over islands.

“This should be viewed as a part of a Chinese effort to assert greater denial capacity and eventual pre-eminence over the First Island Chain” off the coast, he said.

Green, who served on the US National Security Council from 2001 to 2005, said China’s Central Military Commission in 2008 “promulgated the ‘Near Sea Doctrine,’ and is following it to the letter, testing the US, Japan, Philippines and others to see how far they can push.”

June Teufel Dreyer, a veteran China watcher at the University of Miami, Fla., said “salami slicing” is a large part of China’s strategic policy. “The salami tactic has been stunningly successful, so incremental that it’s hard to decide what Japan, or any other country, should respond forcefully to. No clear ‘red line’ seems to have been established,” Dreyer said.

The Chinese refer to it as “ling chi” or “death from a thousand cuts.”

For example, China’s new ADIZ overlaps not only Japan’s zone to encompass disputed islands, but South Korea’s zone by 20 kilometers in width and 115 kilometers in length to cover the Socotra Rock (Ieodo or Parangdo). Socotra is under South Korean control but claimed by China as the Suyan Rock.

Seoul decided to expand its ADIZ after China refused to redraw its declared zone covering the islands. Seoul’s Ministry of National Defense (MND) and related government agencies are consulting on how to expand the South Korean ADIZ, drawn in 1951 by the US military, officials said.

“We’re considering ways of expanding [South] Korea’s air defense identification zone to include Ieodo,” said Wi Yong-seop, vice spokesman for the MND.

During annual high-level defense talks between Seoul and Beijing on Nov. 28, South Korean Vice Defense Minister Baek Seung-joo demanded that Wang Guanzhong, deputy chief of the General Staff of the Chinese Army, modify China’s ADIZ.

“We expressed regret over China’s air defense identification zone that overlaps our zone and even includes Ieodo,” Wi said after the bilateral meeting. “We made it clear that we can’t recognize China’s move and jurisdiction over Ieodo waters.”

Amid these growing tensions, South Korea’s arms procurement agency announced Nov. 27 it would push forward on procurement of four aerial refueling planes. Currently, South Korea’s F-15 fighter jets are limited to flying missions over Ieodo for 20 minutes. New tankers will extend that time to 80 minutes.

“With midair refueling, the operational range and flight hours of our fighter jets will be extended to a greater extent, and we will be able to respond to potential territorial disputes with neighboring countries,” a spokesman for South Korea’s Defense Acquisition Program Administration said.

In the southern part of China’s ADIZ, which overlaps Taiwan’s ADIZ, Beijing was careful not to cover Taiwan’s Pengjia Island, which is manned by a Taiwan Coast Guard unit.

“The exclusion of the Pengjia Islet indicates that mainland China respects our stance,” said Chinese Nationalist Party legislator Ting Shou-chung. Relations across the Taiwan Strait have been improving over the past several years.

“We’re all waiting for the other shoe to drop,” said Peter Dutton, an ADIZ expert and director of the China Maritime Studies Institute at the US Naval War College.

“We’re looking to see how China will now behave,” he said. “Hopefully, they will not try to fly inside the airspace over the Senkaku Islands, since that is under Japanese sovereign administration and would therefore be a highly provocative act.”

Dutton downplayed fears of another civilian airliner being shot down, as was the case in 1983, when a Soviet Su-15 fighter shot down a South Korean airliner that strayed into Soviet airspace, killing 269.

In 1988, a US Navy Ticonderoga-class cruiser, the USS Vincennes, shot down Iran Air Flight 655 over the Arabian Gulf, killing 290. The Vincennes mistook the airliner for an Iranian F-14 Tomcat fighter jet.

“For civilian aircraft, this is really not a major issue,” he said. “Those aircraft almost always file flight plans in advance and follow the directions of ground controllers. This means that their route through the ADIZ would already by pre-approved, and this is not a problem for the Chinese.”

Dutton said the real concern is the freedom of military flights.

“But both the US and Japan have said they do not intend to alter their behavior or to abide by the ADIZ procedures, no matter what they are, for military flights,” he said.

In 2001, a Chinese J-8 fighter collided with a US Navy EP-3 Aries signals intelligence aircraft near Hainan Island. Bonnie Glaser, a China specialist at CSIS, said she does not expect China to “back down” from its ADIZ policy, and anticipates more intercepts by Chinese fighters of US reconnaissance aircraft.

“The risk of accident will undoubtedly increase, especially [with] fighters [flown at] Mach 1 by young, inexperienced pilots,” she said.

Alessio Patalano, a lecturer in the Department of War Studies, King’s College, London, said the Chinese move might have been prompted by the current tensions in the East China Sea, and recent discussions in Japan about how the military can deal with Chinese drones and manned patrol aircraft that intrude into Japan’s air defense space.

“Chinese authorities are seeking to force Japan to accept the existence of the dispute challenging Japanese control of the islands,” Patalano said. “The problem with this is that Chinese authorities are using military and paramilitary tools to force a change of status quo to what is a political issue.

“Of course, a more robust response could see the US and Japan deploy air assets in the overlapping areas of the ADIZ to challenge the Chinese position,” Patalano said. “US and Japanese aircraft flying together in the Chinese ADIZ would present a serious dilemma to Chinese authority.”

Green said the US should at least send a “joint US-Japan patrol into the area to prove the point that coercion does not work.”

The announcement of the ADIZ also affects the Chinese military, likely adding to the Air Force’s status over the traditional role the Army has played as national defender

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
China Air Defense Identification Zone - source LeMonde AFP

China Air Defense Identification Zone - source LeMonde AFP

 

 

TOKYO, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

La mer de Chine orientale est le théâtre d'une tension aiguë entre la Chine et le Japon, avec une implication croissante des Etats-Unis dans ce conflit diplomatique aux côtés de son allié nippon. Tour d'horizon des enjeux autour de cet espace maritime disputé.

 

Question: Où est située la mer de Chine orientale ?

 

Réponse: La mer de Chine orientale est bordée par Taïwan au sud, une partie de la côte Est de la Chine à l'ouest, la Corée du Sud au nord et les confins méridionaux de l'archipel japonais au nord-est et à l'est. Cette mer ne compte que quelques îles et rochers inhabités en son sein.

 

Q: Qu'est-ce-que la zone aérienne d'identification (ZAI) chinoise ?

 

R: Cette zone décrétée par la Chine samedi 22 novembre en mer de Chine orientale s'étend des côtes chinoises jusqu'à 130 km du littoral de ses voisins. Pékin souligne que la propre ZAI du Japon s'approche à la même distance de la côte chinoise.

 

Les zones des deux pays se chevauchent et, surtout, couvrent toutes deux des îles de mer de Chine orientale contrôlées par le Japon, les Senkaku, mais revendiquées par la Chine sous le nom de Diaoyu. La ZAI de la Chine empiète aussi sur une zone aérienne de défense sud-coréenne et comprend un rocher immergé, appelé Ieodo par les Coréens et Suyan par les Chinois, contrôlé par Séoul mais revendiqué par Pékin.

 

La Chine exige de tout avion pénétrant dans sa ZAI qu'il fournisse au préalable son plan de vol, affiche sa nationalité et obéisse aux requêtes d'identification des autorités chinoises, sous peine de déclencher de la part de Pékin "des mesures défensives d'urgence".

 

Le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont chacun fait voler des avions dans cette zone cette semaine, sans en informer les Chinois, pour montrer qu'ils ne reconnaissaient pas cette ZAI chinoise. Aucun incident n'a été déploré.

 

Q: Pourquoi les pays riverains se disputent-ils pour des rochers inhabités ?

 

R: La propriété des îles confère le droit d'exploiter les ressources halieutiques des eaux entourant ces territoires mais aussi les ressources minérales des fonds marins environnants. Les alentours des îles Senkaku/Diaoyu pourraient ainsi renfermer d'importantes richesses pétrolières et gazières.

 

Le sommet du rocher Ieodo/Suyan est situé cinq mètres sous le niveau de la mer mais se trouve dans un secteur où les zones économiques spéciales sud-coréenne et chinoise se chevauchent.

 

Ces territoires ou rochers peuvent en outre fournir le cas échéant un emplacement stratégique pour une base militaire.

 

Q: La ZAI chinoise vise-t-elle à prendre la main sur ces territoires ?

 

R: Affirmer certains droits dans les airs au-dessus des territoires disputés peut aider la Chine à démontrer une forme de "contrôle effectif" à leur égard, renforçant la position chinoise en cas de négociations futures sur leur appartenance.

 

Mais des observateurs jugent que la cible réelle de la création de ZAI chinoise sont les Etats-Unis, la puissance navale dominante dans l'Océan Pacifique occidental depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

 

Washington reste très présent dans cette zone via ses bases au Japon et en Corée du Sud où il stationne au total quelque 70.000 soldats et de nombreux équipements militaires aériens, navales et terrestres des plus modernes.

 

D'après ces experts, la ZAI s'inscrirait dans une démarche chinoise visant à affirmer peu à peu son rang de superpuissance politique, diplomatique et militaire, à la suite de son ascension économique.

 

Mais pour ce faire, la Chine doit parvenir à repousser autant que faire se peu l'influence américaine. La tentative de main-mise de facto sur la mer de Chine orientale constitue un pas important dans cette démarche.

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