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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:50
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »

14/10/2013 Armée de l'air

 

Du 7 au 17 octobre 2013, dans le cadre de l’exercice JOINT WARRIOR 13-2, qui se déroule au nord du Royaume-Uni, quatre Mirage 2000N de l’escadron de chasse (EC) 2/4 « La Fayette » de la base aérienne 125 d’Istres sont engagés. Cette participation tend à renforcer la technicité des équipages et maintenir leur haut niveau d'excellence.

 

JOINT WARRIOR 13-2 est un exercice interarmées et interallié qui s’inscrit dans le cadre d’un entraînement opérationnel bilatéral. Il vise à maintenir la coopération militaire franco-britannique. Parmi les moyens français mis en œuvre, quatre Mirage 2000N de l’EC 2/4 « La Fayette » sont déployés sur une base aérienne projetée, située à Leeming.

 

L’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » a pour principale mission la dissuasion nucléaire. Néanmoins, ses moyens permettent également de réaliser des missions conventionnelles. À ce titre, les équipages s’entraînent quotidiennement, de jour comme de nuit et prennent part à de nombreux exercices. Ce qui rend les unités des forces aériennes stratégiques réellement polyvalentes.

 

La participation de l’EC 2/4 « La Fayette » au sein de l’exercice JOINT WARRIOR 13-2 a pour objectif l’entraînement dans un environnement réaliste. Les équipages sont confrontés à différentes phases tactiques d’une mission aérienne. Parmi pilotes et navigateurs présents, dix d’entre eux effectuent leur première mission à l’étranger. Elle intervient dans le cadre de la formation à la mission dite « conventionnelle ». Cette participation est essentielle à leur qualification et va leur permettre d’améliorer sensiblement leur travail en équipage constitué.

 

Outre l’engagement des plus jeunes au sein de l’exercice, une autre spécificité s’ajoute. Trois aviateurs du personnel navigant (PN) intégrés au détachement sont qualifiés Forward Air Controler (FAC – contrôleur aérien avancé), dont un FAC Supervisor. Le rôle du FAC est de guider, depuis le sol, les avions de combat dédiés à la mission de CAS (Close Air Support – Appui aérien rapproché).

 

La détention de cette qualification au sein même des équipages permet d’améliorer le dialogue PN-FAC de façon significative et donc de gagner en efficacité.

 

Fort de cette complémentarité, l’EC 2/4 « La Fayette » fait preuve d’un engagement entier. Afin d’assurer le bon déroulement de cet exercice, pas moins d’une cinquantaine de personnes, parmi les 270 que comptent l’escadron, œuvrent sur la base aérienne opérationnelle projetée (BOP).

JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:45
C-27J Spartans from Alenia Aermacchi

C-27J Spartans from Alenia Aermacchi

 

 

14 October 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Chad’s Air Force will soon receive two new C-27J Spartan medium transport aircraft from Alenia Aermacchi, with the aircraft undergoing final assembly at the company’s site in Italy.

 

The first C-27J for the Force Aerienne Tchadienne (Chad Air Force) is mostly complete, having had its engines installed ahead of a provisional mid-December delivery, and is undergoing avionics and mission systems installation. The fuselage of the second aircraft will shortly arrive at Alenia’s Caselle site in Turin, where the C-27J final assembly line is located.

 

Training of Chadian flight crew and technicians is currently underway in preparation for delivery of the aircraft later this year.

 

The Chad Air Force has a small transport fleet, comprising of a couple of Antonov An-26s (which entered service in 1994) and a single Lockheed Martin C-130 (which entered service in 1989). It is possible that the An-26s will be replaced by the C-27Js.

 

Chad began discussing the possible purchase of Spartans some years ago, with a leaked 2009 US diplomatic cable discussing the possibility of Chad buying C-130Js or C-27Js. “Purchasing C-27Js would be more economical for the GOC [Government of Chad] than buying C-130Js and might be no more expensive than buying refitted C-130Hs,” the cable read. “The C-27Js can land at many more airports in Chad than the bigger C-130s, either Js or Hs, thus complementing USG [US Government] efforts to make the Chadian military capable of combating terrorism in Chad's vast, remote, under-populated, and under-governed northern Saharan and Sahelian regions.”

 

Morocco is the only other C-27J operator in Africa, having bought four Spartans in October 2008. The first was delivered in July 2010. Morocco selected the C-27J for its ability to operate without under extreme environmental conditions, and without deployed ground support.

 

Alenia Aermacchi is gearing up to deliver another two C-27Js to Australia, as part of its May 2012 order for ten, and the final three of 21 for the US Air Force, which will place them in storage after the 2012 decision to stop flying the type.

 

The C-27J has been selected by more than ten countries, including Australia, Bulgaria, Greece, Italy, the United States, Lithuania, Romania, Morocco, Slovakia, Mexico and Chad and has flown missions in Iraq and Afghanistan. The aircraft has a payload capacity of 11.5 tons and can carry 60 troops or 36 litters with six attendants.

 

The Spartan’s closest competitor, the Airbus Military CN235/C295, has also been pushing for African sales, and has gained orders in Algeria, Cameroon, Egypt and Ghana.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:20
Le programme F-35 a atteint les 10.000 heures de vol

Un F-35B s’apprête à effectuer un atterrissage vertical, le 21 mars 2013 à la base de Yuma, en Arizona (Archives/Cpl. Ken Kalemkarian)

 

11/10/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Malgré ses nombreux et récents déboires, le programme F-35 Lightning II poursuit sa maturation opérationnelle avec le dépassement des 10.000 heures de vol. On note d’ailleurs une accélération du programme d’essais.

Plus de la moitié du total des heures ont été accumulées lors des 11 derniers mois. La flotte de F-35 a volé 6.492 fois pour un total de 10.077 heures de vol durant cette période. En comparaison, depuis le début des essais, il y a six ans, les F-35 n’avaient effectués que 5.000 heures de vol.

 

 

L’ensemble de la flotte d’essais de F-35 a contribué à augmenter les heures de vol, soit les aéronefs basés à Eglin Air Force Base en Floride, ceux du Marines Corps Air Station Yuma, en Arizona et les appareils de conduite et formation et développement basés sur les installations des bases d’Edwards AFB , en Californie, Naval Air Station Patuxent River, dans le Maryland et Nellis AFB.

Les trois variantes du F-35 soit: le F -35A à atterrissage classiques (CTOL), le F- 35B à décollage court/atterrissage vertical (STOVL) et la variante navale F -35C (CV) ont participé à cette étape du programme.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 10:50
Défense : la Roumanie s'offre des avions de combat américains

11/10/2013 Michel .Cabirol – LaTribune.fr ( avec agences)

 

Bucarest a choisi de s'acheter des F-16 portugais d'occasion. Une claque pour l'Eurofighter et surtout pour le Gripen de Saab.

 

Après un an de négociations, le gouvernement portugais a annoncé vendredi la conclusion d'un accord avec la Roumanie pour lui vendre 12 avions de combat américains F-16 d'occasion. Une opération qui rapportera 78 millions d'euros au Portugal. "Les gouvernements du Portugal et de la Roumanie ont scellé un accord pour la vente de 12 appareils F-16 MLU destinés à équiper l'Armée de l'air roumaine", a indiqué le ministère portugais de la Défense dans un communiqué.

Avant de livrer la douzaine d'avions à partir de 2016, le Portugal s'est engagé à dépenser 108 millions d'euros pour les moderniser et les adapter aux besoins de la Roumanie, qui lui versera 186 millions, a précisé le ministre de la Défense, José Pedro Aguiar Branco. L'accord prévoit notamment que le Portugal achète aux Etats-Unis trois F-16 non-équipés et comprend la formation de neuf pilotes et 79 techniciens.

 

Une vente négociée depuis plusieurs mois

Cette vente intervient dans un contexte de fortes restrictions budgétaires au sein des forces armées portugaises, qui disposaient jusqu'ici de 39 avions de combat. En échange d'un plan de sauvetage financier accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le FMI, le Portugal s'est engagé à mettre en oeuvre un exigeant programme de rigueur et de réformes pour assainir ses finances publiques.

Les Roumains, qui avaient lancé en 2007 une demande d'information (RFI) pour un projet d'acquisition de 48 appareils, avaient trois autres solutions pour remplacer leurs vieux MiG-21. Lockheed Martin proposait 24 F-16 C/D dans le cadre d'une initiative internationale pooling and sharing (union et partage) concernant trois pays (Roumanie, Hongrie et Croatie). Le consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) concourait avec des Eurofighter (tranche 1) d'occasion de l'armée de l'air italienne. Mais le coup est surtout rude pour Saab.

 

Saab perd un prospect important

La décision de Bucarest est un coup dur pour le Gripen de Saab. Le patron du commerce international du constructeur suédois, Eddy de la Motte, qui était le responsable de la campagne du Gripen en Inde (MMRCA), avait annoncé en septembre 2012 sur le blog de Saab Gripen International, l'objectif de vendre au moins 300 Gripen au cours des dix prochaines années. Si cet objectif est atteint, Saab aura 10 % du marché atteignable (marché ouvert), avait-il précisé. Et parmi ces 300 appareils, figuraient le prospect de 48 avions de combat des forces aériennes roumaines...

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:35
Le Rafale pourrait atterrir en Inde qu'en 2015

Le Rafale pourrait atterrir en Inde qu'en 2015

 

11/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, les industriels du Team Rafale comptent sur la signature d'un contrat en Inde en 2015. Il resterait entre 12 et 18 mois de travail et les élections législatives au printemps prochain vont ralentir les négociations.


 

Quand sera signé le contrat Rafale en Inde ? Aujourd'hui, les industriels du Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) comptent désormais sur un contrat pour la fourniture de 126 Rafale à l'armée de l'air indienne en 2015, selon des sources concordantes. Voire fin 2014 mais avec beaucoup de scepticisme. "Il reste entre 12 et 18 mois de travail" pour signer un contrat en bonne et due forme, explique un bon connaisseur du dossier à "La Tribune". Et de rappeler que les contrats d'armement signés en Inde sont très, très lents à sortir à l'image du contrat de rénovation des Mirage 2000 indiens.

En outre, les élections législatives en Inde prévues au printemps 2014 vont paralyser le processus des négociations. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier expliquait d'ailleurs craindre que l'approche des élections législatives l'année prochaine en Inde et la mise en place d'un nouveau gouvernement issu des urnes retardent la prise de décision à New Delhi.

 

Un contrat hors norme

"Ce sera beaucoup trop juste pour 2014", constate également une source industrielle. Pour autant, personne ne remet en cause la signature de ce contrat négocié avec Dassault Aviation depuis janvier 2012… mais la lenteur légendaire de l'administration indienne et la masse incroyable de détails qui restent encore à négocier et à coucher sur un contrat hors norme conduisent les négociateurs français à devenir zen et à se mettre à l'heure indienne.

N'en déplaise au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Concernant le Rafale, je suis optimiste pour la signature avec l'Inde l'an prochain, où un budget a été inscrit", a-t-il déclaré mardi dans une interview aux "Echos". Un objectif qui paraît aujourd'hui un peu trop ambitieux. Car le gouvernement compte sur la signature d'un contrat avant juillet 2014 pour réduire les livraisons des Rafale à l'armée française à partir de 2016, l'export prenant le relais.

 

Les ambitions de HAL

Ce n'est pas la mort d'un négociateur en Inde, Arun Kumar Bal, "joint secretary" au ministère de la Défense chargé notamment des acquisitions pour l'armée de l'Air, qui va retarder cette négociation, estiment certains interlocuteurs, qui rappellent qu'il était arrivé il y a peu. Ce qui peut ralentir les négociations, ce sont plutôt les ambitions du principal partenaire indien de Dassault Aviation, Hindustan Aeronatics Ltd (HAL). "Ils veulent tout faire mais être responsables de rien", constate un connaisseur de ce dossier.

Ce qui n'est pas réellement nouveau, car, précise-t-il, "ils ont toujours été de redoutables négociateurs". Mais les discussions entre Dassault Aviation et HAL se poursuivent sur qui est responsable de quoi. Enfin, Dassault Aviation, qui veut faire les choses de façon extrêmement propres, souhaite coller au plus près de la proposition qui lui a permis de gagner le droit de négocier en exclusivité avec New Delhi. L'Inde avait demandé des offres basées sur le coût de possession des appareils. Soit sur la durée de vie des appareils.

 

Le Qatar avant l'Inde

Une chose est sure, Jean-Yves Le Drian ne peut pas compter sur un contrat Rafale en Inde pour réduire la cadence de livraison des appareils à l'armée de l'air à partir de 2016 (26 Rafale doivent être livré lors de la prochaine loi de programmation militaire, dont 11 en 2014 et en 2015). Le projet de LPM 2014-2019, en cours d'examen au Parlement, est en effet bâti sur l'hypothèse que l'exportation du Rafale prendra le relais des livraisons nationales à partir de 2016.

L'avionneur considère qu'il faut trois ans à partir de sa signature pour produire un Rafale. Voire quatre ans pour certains. La précédente LPM avait déjà fait le même pari, mais l'Etat avait dû continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an. Reste le Qatar, le propect le plus chaud de Paris... Mais les Américains sont en train de brouiller les cartes à Doha.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:30
L’Armée de l’Air israélienne a suivi une formation spéciale pour des vols de longues distances

octobre 10, 2013 Tsahal.fr

 

VIDÉO – Au cours de cette dernière semaine, les escadrons de chasse des forces aériennes israéliennes ont réalisé un vol unique et complexe de longue distance. Au cours du vol, l’équipage s’est entraîné à ravitailler en essence un avion en plein vol. Il a aussi testé la capacité des avions à tenir sur des vols exceptionnellement longs.

 

Lorsque l’on évoque “toutes les options sur la table”, cela inclut évidemment l’option militaire. L’Armée de l’Air est responsable de mettre en œuvre cette option dans le cas où cela serait nécessaire. C’est pourquoi les escadrons de Tsahal s’entraînent et améliorent leurs capacités lors de longs vols de simulation en plus d’autres exercices. Dans ce domaine, l’Armée de l’Air doit développer les capacités opérationnelles adaptées aux longues missions.

 

Cet exercice de formation n’a rien de différent par rapport aux exercices des années passées. Cette formation a permis de tester tous les aspects d’une situation donnée : de la planification des opérations et des escadrons, au vol, en passant par le ravitaillement en essence et à la gestion du centre de contrôle de l’Armée de l’Air.

 

Un des commandants de l’escadron, qui a lui-même participé à l’exercice, a expliqué que les défis qui se posent durant ce vol de longue distance vont de la conception de l’escadron à ses capacités sur de longues distances à s’adapter aux conditions climatiques et aux terrains non familiers. La possibilité de rencontrer de potentielles menaces lors du trajet s’est également posé lors de la formation.

 

Il a été souligné que l’exercice a aiguisé les capacités de l’Armée de l’Air et a permis de connecter d’une part tous les différentes éléments ayant pris part à la formation, et d’autre part les différents escadrons. Les pilotes participant à la formation ont expliqué que un tel vol de longue distance nécessite plusieurs heures de concentration soutenue et une préparation physique particulière composée de repos et d’une alimentation stricte.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:50
Joint Warrior 13-2 Training Exercise Begins

08/10/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Warships, combat aircraft and armed forces personnel have arrived en masse in and around Scotland for the latest edition of the Joint Warrior military training exercises programme.

 

Joint Warrior 13-2 started on 7 October and runs until 17 October. Involved are a host of Royal Navy ships and examples from France, Norway and Denmark, RAF and NATO air force fast jets and various maritime patrol aircraft.

 

These air and sea-based assets will participate in multiple joint scenarios - among them, terror response operations, counter-insurgency work and anti-piracy campaigns. Other focus areas include electronic warfare training, anti-surface warfare, anti-submarine warfare and logistics/support training.

 

Joint Warrior Exercises

 

The Joint Warrior exercises are staged two times a year - typically in April and October.

 

Exercise Joint Warrior is one of many such military training exercises carried out at locations the world-over. It and its counterparts exist to reinforce already-present international ties and give armed forces the chances to swap tactics and training knowledge.

 

One element of this edition is Exercise Capable Eagle, within which Royal Air Force Typhoons will fly alongside French Air Force Mirage 2000s. "This is the first time that the British and French air forces will have conducted a combined end-to-end exercise", Air Chief Marshal Sir Andrew Pulford, the Chief of the Air Staff, commented. "Recent operations have demonstrated the tangible benefits of French and British airmen and women working closely together, at all levels, and I know that this exercise will provide the opportunity to further enhance the ability of two of NATO's major partners to take a leading role in future multinational operations.

 

Joint Warrior 13-2

 

Other participating Joint Warrior 13-2 assets include Royal Air Force Tornado GR4 strike aircraft and Hawk T1 jet trainers and a French Air Force KC-135 tanker.

 

Naval participants include the Royal Navy's Type 23 frigates HMS Monmouth, HMSPortland, HMS Somerset, HMS Sutherland, and HMS Northumberland. Hunt-class mine countermeasures vessels HMS Cattistock and HMS Brocklesby and the Sandown-class minehunter, HMS Bangor. The Royal Danish Navy's HDMS Absalon leads the international maritime contingent while host bases include HM Naval Base Clyde, RAF Leuchars and RAF Lossiemouth.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

9 oct. 2013 belgiandefence

 

Vingt-neuf militaires apprennent actuellement en France comment libérer leurs collègues qui se sont écrasés ou qui ont simplement atterri dans un territoire ennemi. Du 25 septembre au 11 octobre 2013, ils prennent part, sur la base aérienne de Cazaux, au Combined Joint Personnel Recovery Standardization Course (CJPRSC).

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 19:45
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil

08/10/2013 Sources : EMA

 

Le 28 septembre 2013, le détachement chasse de l’opération Serval stationné à Bamako a entamé son 7e mandat.

 

Les équipages du DETCHASSE Serval « 6 », issus de l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » de la BA133 de Nancy ont effectué une cinquantaine de missions au cours de plus de 240 heures de vol, dont une partie de nuit. Ils laissent la place aux équipages de l’escadron 2/3 « Champagne », stationné lui aussi sur la BA 133.

 

Arrivés la veille, les nouveaux équipages ont pris leurs consignes en vol et ont assuré dès le premier jour leur première mission.

 

7h30, en salle de briefing, les pilotes et les navigateurs de Mirage 2000D travaillent déjà sur les cartes, identifient les points de passage et vérifient les consignes de vol. Ils s’apprêtent à mener une mission en deux temps : d’abord un entrainement au profit des guideurs aérien – les « forward air controler, FAC - révisant ainsi les procédures du « close air support » (l’appui aérien) ; ensuite une mission de renseignement sur une trajectoire définie du Nord au Sud (« line search »). Toute la mission est détaillée lors d’un briefing visant à préciser aux deux équipages les procédures qui seront appliquées durant le vol.

 

10h50, la patrouille quitte le tarmac de l’aéroport de Bamako pour débuter sa mission.

 

12h05, les Mirages 2000 se posent, les pilotes entament rapidement une série de vérifications de leur avion avec le chef de piste, avant de le lui confier. Une équipe de mécaniciens se charge de préparer en 40 minutes les appareils pour le prochain vol : recomplètement en kérosène, changement de bouteille d’oxygène, vérification de la mécanique, contrôle des appareils électroniques, etc. Pendant ce temps les équipages font leur débriefing.

 

Le « lâché » sur le théâtre est désormais effectif, ils peuvent prendre à leur compte la mission du détachement chasse de l’opération Serval.

 

Les missions du détachement chasse de l’opération Serval ont évolué en fonction des objectifs de la force. Au début de l’opération, le détachement a principalement mené des actions de bombardement dans la profondeur, afin de stopper rapidement l’avancée vers le Sud des groupes terroristes. Il a par ailleurs fourni un appui aux troupes au sol. Dans un deuxième temps, les équipages ont appuyé les différentes opérations, soit en renseignant en avance de phase les unités déployées, soit en traquant les groupes terroristes et en les neutralisant le cas échéant. Actuellement, le DETCHASSE assure des patrouilles quotidiennes. Il est en alerte permanente, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en mesure d’agir très rapidement.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:00
Exercice important des experts de la personnel recovery à Cazaux

Des commandos du CPA 30 après leur mission à bord du Caracal

 

07/10/2013 armée de l'air

 

Du 24 septembre au 10 octobre 2013, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’exercice appelé CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course- stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel), organisé par le groupe aérien européen (GAE). Depuis le 17 novembre 2012, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a pris la direction du GAE, qui, depuis son arrivée à sa tête, a validé la création d'un pôle d'excellence Personnel Recovery européen.

 

Au total, 430 militaires, soit deux fois plus que lors de sa précédente tenue de l'exercice en Gironde, sont engagés depuis la base aérienne cazaline, avec 14 hélicoptères et un avion radar Awacs. Quatorze nations y participent cette année : aux sept pays du GAE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni) se sont associés sept autres pays (Canada, Danemark, États-Unis, Hongrie, Suède et Pologne). La base aérienne de Cazaux  démontre, une nouvelle fois, sa capacité à accueillir et à soutenir des exercices complexes, d'un très haut niveau opérationnel, réunissant un très grand nombre de participants, qu'ils soient commandos ou équipages d'hélicopères.

 

L’exercice CJPRSC est un moment privilégié pour les aviateurs puisqu’il constitue le seul rendez-vous européen pour la mission de recherche et sauvetage et récupération de personnel isolé. Il donne aux équipages, ainsi qu’aux commandos, une expérience interalliée et l’occasion de pratiquer la langue anglaise dans un environnement tactique. La France occupe une place majeure dans la récupération de personnel. Leur expérience acquise en Afghanistan ou en Libye est reconnue dans l’environnement otanien.

 

Exercice important des experts de la personnel recovery à Cazaux

 

 

Côté français, l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» et le commando parachutiste de l’air n°30 mettent en œuvre leur capacité de recherche et de sauvetage au combat (CSAR), une mission assurée par la France depuis 1990 sur tous les théâtres d’opérations où les forces françaises sont déployées.

 

Nation leader au niveau européen dans le domaine de la CSAR, la France est l’une des rares nations au monde à disposer d’une capacité CSAR. À noter aussi que la France est la seule nation européenne à disposer d’un hélicoptère, l’EC725 Caracal, ravitaillable en vol, augmentant ainsi considérablement son rayon d’action.

Départ en vol d'Apache néerlandais

Départ en vol d'Apache néerlandais

Patrouille de Bell 212 italiens

Patrouille de Bell 212 italiens

Commando espagnol devant un EC725 espagnol

Commando espagnol devant un EC725 espagnol

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

L'affaire Snowden pourrait relancer les chances du Rafale au Brésil.

 

07-10-2013 Jean-Michel Guhl à Brasilia, pour Challenges.fr

 

ENQUETE Les relations entre Brasilia et Washington sont devenues glaciales. Ce qui relance (un peu) l’espoir d’une commande de Rafale.

 

Quand une annulation crée "l'effet dominos"...  La présidente du Brésil, Dilma Roussef, devait faire au mois d'octobre une visite d’Etat aux États-Unis. Mais, suite aux révélations d'espionnage des conversations téléphoniques du gouvernement brésilien par les organismes de sécurité nationale US, cette visite a été annulée. Ce qui vient de faire capoter à la chaîne tout une série d'accords (tant commerciaux que technologiques) et de contrats importants que le président Barack Obama espérait signer avec le nouveau géant économique latino-américain.

 

A la veille d'une année électorale clé, l'annulation de cette visite arrange plutôt le Palácio do Planalto (siège du gouvernement brésilien) qui s'accommode en fait assez mal des pressions de Washington pour que le Brésil, toujours très protectionniste, ouvre largement ses portes aux productions américaines.

 

C’est aussi le cas sur le plan militaire, afin que la Força Aérea Brasileira (Forces armées brésiliennes) mette un point final à son interminable programme F-X2 en faisant enfin l'acquisition de chasseurs F-18 Super Hornet chez Boeing — une affaire en cours — afin de remplacer les Mirage 2000 français, qui seront retirés du service à la fin de cette année.

 

Brasilia en froid avec Washington

 

Ces pressions permanentes du gouvernement américain et de ses lobbies (présents au Brésil à travers de nombreuses sociétés et institutions très actives) irritent beaucoup le gouvernement brésilien qui sait, malgré tout, qu'il doit absolument relancer ses relations commerciales avec Washington sous peine de se trouver sans bailleurs de fonds pour accompagner son développement, notamment celui de ses infrastructures, absolument inadéquates pour "la cinquième économie du monde". Ceci alors même que la croissance brésilienne ralentit.

 

Autre enjeu de taille, Dilma Rousseff va devoir s'impliquer à fond dans la campagne pour sa réélection en décembre 2014, tout ceci sur les décombres d'innombrables affaires de corruption et de népotisme frappant son parti politique (le Partido dos Trabalhadores - PT - de l'ex-président Lula).

 

Les écoutes de la NSA ont outré Brasilia

 

Ceci juste après l'épreuve-test de relations publiques internationales que sera l'organisation de la Coupe du Monde de Football de la FIFA 2014. La réalité du Brésil actuel, largement ignorée par l'étranger, se trouve bien loin des plages de Copacabana ou d'Ipanema. Plus grand que l'Europe et avec la moitié de sa population, le Brésil en présente aussi toutes les diversités. Pays développé d'un côté, au sud, et tiers-monde de l'autre, au nord. Mais heureusement sans les niveaux d'endettement public que connaissent des pays comme le Portugal, la Grèce, l'Espagne, l'Italie ou encore la France.

 

Révélées par la chaîne nationale brésilienne TV Globo le 1er septembre dernier, à partir de documents secrets rendus publics par l'informaticien rebelle Edward Snowden, les écoutes téléphoniques illégales des échanges de la présidence brésilienne avec ses ministres et conseillers, réalisées par l'US National Security Agency, a véritablement outré Brasilia.

 

Mais le clou a été enfoncé plus encore le 8 septembre quand TV  Globo a rapporté que la NSA avait écouté les conversations téléphoniques de la compagnie pétrolière nationale Petrobras.

 

Las, ce qui aurait pu être la première visite officielle d'un chef d'Etat brésilien aux Etats-Unis depuis deux décennies — la dernière visite du président libéral Fernando-Henrique Cardoso à Washington remonte à avril 1995 — n'aura donc pas lieu et cela contribue largement à arroser de vinaigre des relations bilatérales déjà distendues, la perte de confiance en plus.

 

Les dommages politiques causés par cette affaire vont être importants et auront un coût certain pour les États-Unis — l'un des principaux partenaires économiques du Brésil (le second après la Chine) — dont la balance commerciale bilatérale s'orne d'un déficit passé à plus de 160% pour le premier semestre de 2013 (soit 6 milliards de dollars en moins par rapport à 2012) alors que le Brésil a réalisé dans le même temps, 5,4 milliards d'excédents commerciaux avec la Chine, son premier partenaire économique.

 

"On ne badine pas avec le Brésil"

 

"On ne badine pas avec le Brésil quand il s'agit de respecter les règles du jeu internationales" aime-t-on à répéter à Brasilia. Curieusement, le Brésil aura été l’un des rares pays cités par Edward Snowden à traiter immédiatement les conséquences des opérations d'espionnage des États-Unis à son encontre. Sans augmenter d'ailleurs l'embarras de Washington pris la main dans le sac, ce qui attise encore plus de courroux de Brasilia.

 

Le contrat des chasseurs toujours d’actualité

 

Tout récemment, surfant sur le dernier Livre blanc de la défense brésilien qui prévoit un "trou" dans la défense aérienne du pays, le sénateur Ricardo de Rezende Ferraço, ne s'est pas privé de souligner que le gouvernement fédéral brésilien a depuis longtemps été trop négligent en laissant à ses successeurs le soin de faire l'acquisition de 36 avions de chasse pour la Força Aérea Brasileira, laquelle devait choisir entre les fournitures de trois pays: les États-Unis, la France et la Suède.

 

"Le gouvernement a été indolent et a traîné des pieds sur ce dossier" a-t-il déclaré devant la presse étrangère "alors que celui-ci a depuis longtemps tous les éléments en main pour conclure un accord avant la fin de cette année". Homme politique, originaire d'un petit État du littoral brésilien, pourvu d’un sens remarqué de la mesure et toujours à la recherche d'économies structurelles — il a notamment critiqué Dilma Rousseff sur le quasi doublement du nombre de portefeuilles ministériels créé par le PT — Ricardo Ferraço ne se prive pas de rappeler que ce projet d'achat d'avions de chasse a été lancé il y a maintenant près de 20 ans, exactement en 1995 sous le nom de projet F-X (la France proposant alors le Mirage 2000-5 alias Mirage 2000 BR). Il a été repoussé, d'abord par le président Luiz Inácio Lula da Silva, à 1998, puis à 2003 et 2010 puis ensuite en 2011 à nouveau, toujours pour des motifs budgétaires en devenant dans un second temps projet F-X2 et en réduisant sa fourchette à trois avions : le Boeing F-18 Super Hornet, le Dassault Rafale F3 et le Saab JAS 39 Gripen NG. Et le successeur de Lula, Dilma Rousseff, s'est bien gardée de prendre position sur ce dossier, fort aidée en cela par le très silencieux général Juniti Saito, chef d'état-major de la FAB depuis 2007, qui fêtera bientôt ses 72 ans et dont le remplacement n'est toujours pas à l'ordre du jour provoquant ainsi un tel embouteillage de carrières que plusieurs généraux en place en ont appelé à la plus haute juridiction du pays, le Supremo Tribunal Federal, pour demander sa mise à la retraite d'office! Du jamais vu.

 

La modernisation des forces aériennes brésiliennes a 18 ans de retard

 

Sénateur à peine quinquagénaire, Ricardo Ferraço, rappelle avec lucidité "que cela fait 18 ans maintenant que les gouvernements brésiliens ont évité de se prononcer sur ce projet de modernisation de la FAB, alors même que des pays moins riches comme le Venezuela et le Chili  ont eux modernisé et renforcé leurs forces aériennes".

 

Il ajoute, enfonçant le clou, "que si aucune décision n'est prise sur ce sujet critique, les problèmes du pays iront en augmentant, notamment en ce qui concerne le trafic de drogue, dont tout le monde sait ici que 50% de la drogue consommée dans le pays passe par la frontière bolivienne" [soit quelque 3 000 km de frontières passoires dans des zones impossibles à surveiller en totalité et utilisées quasi quotidiennement par des avions légers chargés de cocaïne ou autre poudre festive revendues pour une fortune au Brésil].

 

Ricardo Ferraço insiste et affirme : "Que cette acquisition de nouveaux avions de chasse est un projet d'État ("projeto de Estado") qui en est arrivé "à la limite des limites" puisque les douze Mirage 2000 de la Força Aérea ne pourront plus être utilisés après le mois de décembre prochain et qu'ils seront remplacés par des chasseurs F-5, encore plus anciens et en fin de vie utile", une véritable plaisanterie selon lui. Ce qui n'est pas loin d'être une triste vérité, sachant que les derniers chasseurs de type Northrop F-5E/F acquis de seconde-main par la FAB, l'ont été auprès de la Royal Jordanian Air Force qui les avait elle-même reçu des Etats-Unis au titre de l’aide militaire au petit royaume hachémite… Dans l'état des plans actuels, dès le mois de janvier 2014, c'est un détachement de deux F-5M mis en œuvre par quatre pilotes du 1°/14° Grupo de Aviaçao venu de Canoas, près de Porto Alegre (Rio Grande do Sul), qui devrait normalement assurer la protection aérienne et la police du ciel H24 autour de Brasilia depuis la base aérienne d'Anápolis.

 

Une peau de banane sur le chemin de la Présidente

 

Il est vrai qu'en décidant de retirer du service, le 31 décembre 2013, les douze Mirage 2000 du 1° Grupo de Defesa Aérea, basé à Anápolis, non loin de la capitale — plus pour des raisons de coût d'utilisation opérationnelle que de vétusté se dit-il, mais surtout par manque de potentiel moteur restant — le très discret général Saito — et même si la FAB se refuse à l'admettre ouvertement — a placé une belle peau de banane sur le chemin de Dilma Rousseff, en l'obligeant à devoir trancher rapidement et à vif sur un sujet dont elle s'est toujours désintéressée politiquement.

 

Au contraire des questions sociales et d'équipements publics — plus fédératrices de voix pour son parti politique, le PT, à un an d'une élection présidentielle cruciale pour sa survie sachant qu'il est aussi un parti de gauche non majoritaire. C'est donc à Celso Amorim, actuel ministre de la défense et diplomate de haut niveau toujours très écouté de Dilma Rousseff, que va échoir le mistigri et la responsabilité de trouver une solution rapide susceptible de servir à la fois les intérêts politiques à court terme de la présidence, les intérêts immédiats de la FAB et aussi ceux à moyen terme de l'industrie aéronautique brésilienne, partie prenante obligée du programme F-X2 évalué actuellement à 15 milliards de réaux (soit environ 6,5 milliards de dollars), pour commencer.

 

Pour l'heure, il est encore question du programme F-X2 mais déjà à Brasilia a été soulevée parmi les parlementaires avisés la question éventuelle d'un programme F-X3, plus ouvert et intégrant les progrès réalisés depuis le lancement de F-X2 ! Les pilotes de chasse brésiliens, pour leur part, rêvent encore du Sukhoi 35 qui avait leur très nette préférence… Ce chasseur, rappelons-le, était encore présenté en vol au dernier salon du Bourget, en juin, où il assurait quasi quotidiennement le spectacle aérien le plus impressionnant du moment.

 

Quelles sont les chances du Rafale ?

 

La probable non signature avec Boeing, ne fait toutefois pas pour autant pencher la balance du côté du Rafale : un retour en grâce du Super Hornet est toujours possible, à une date ultérieure. Surtout sachant que l'avionneur national brésilien Embraer — qui participera à la construction des chasseurs choisis au final par Brasilia — s'est ouvertement déclaré en faveur de Boeing, société US avec laquelle il a signé en juin dernier un accord pour la commercialisation (et aussi sans doute la finalisation) de son futur biréacteur de transport tactique et de ravitaillement KC-390.

 

De surcroît, l'actuel ministre de la défense brésilien, Celso Amorim, quoique parlant tout aussi bien le français, n'a pas la francophilie assumée de son prédécesseur Nelson Jobim qui s'était déclaré ouvertement en faveur du Rafale au point de faire croire au président Sarkozy en 2009, par la voix de Lula, que l'affaire était dans le sac pour la France et pour Dassault Aviation.

 

Hélas, Dilma Rousseff ne partageait pas et ne partage toujours pas cet enthousiasme. Question prix d'abord, l'avion français étant pour ses conseillers le plus cher des trois chasseurs retenus. Nonobstant cela, le ministre de la défense brésilien suit avec la plus grande attention le déroulé des négociations autour du Rafale entre Dassault et l'Inde. Et ceci également importe car l'achat d'un nouveau chasseur par le Brésil doit impérativement se plier à deux volets : celui du prix d'abord mais aussi à celui des contreparties industrielles; avec la certitude que l'industrie brésilienne sera bien capable d'absorber la totalité du transfert de technologie demandé par Brasilia.

 

Des doutes subsistent en Inde avec HAL. Entre prétentions et ambitions industrielles, un fossé existe. Ainsi absolument rien ne dit aujourd'hui que le Rafale ait épuisé ses chances au Brésil. De plus, les girouettes politiques y abondent aussi et cela même si la France, avec sa politique étrangère actuelle totalement alignée sur celles des USA, n'y a vraiment plus la cote d'antan. Le partenariat stratégique voulu avec Paris du temps de Lula ne répondrait ainsi plus aussi bien aux ambitions et préoccupations du Brésil, toujours soucieux aussi de pouvoir garantir sa souveraineté nationale,  au besoin par les armes, non seulement sur son vaste territoire, et en particulier sur l'Amazonie, mais aussi sur les gigantesques gisements pétroliers de Tupi découverts il y a peu au large des côtes de l'Etat de Rio.

 

Il est intéressant de noter que parmi les neuf utilisateurs actuels du Mirage 2000 (France, EAU, Egypte, Grèce, Inde, Pérou, Qatar, Taïwan) les Brésiliens seront les premiers à se défaire de ce type de chasseur. En service au sein du 1° Grupo de Defesa Aérea, implanté non loin de Brasilia, depuis l'automne de 2006, le Mirage 2000 — baptisé localement F-2000 — a toujours été considéré comme un chasseur intérimaire dans la FAB et il n'a jamais été envisagé de le moderniser comme d'autres pays l'ont déjà fait (EAU, Grèce et Inde).

 

Achetés d'occasion à la France pour 80 millions d'euros, aux termes d'un contrat signé de gré à gré entre les présidents Lula et Chirac, et pris sur les stocks de l'Armée de l'Air, les douze avions (dix monoplaces et deux biplaces, ainsi qu'un bon stock de moteurs M53-5 usagés) ont toutefois permis aux aviateurs brésiliens de se familiariser avec un intercepteur doté de commandes de vol électriques et d'un véritable système d'arme bâti autour du radar Doppler Thales RDI et du missile Super 530D de MBDA. Pour le major Eric Brevigleri, commandant actuel du 1° GDA, l'expérience du F-2000 aura été certes bénéfique, mais elle eut été bien plus profitable pour la FAB si elle avait débouché sur l'acquisition d'un avion polyvalent comme le Mirage 2000-5.

 

Mais comme ce chasseur n'est plus construit par Dassault, l'affaire est désormais entendue. Il reste que le taux de sécurité des vols du F-2000 s'est révélé excellent puisque, à ce jour, aucun avion n'a connu d'accident au cours de plus de 10 000 heures de vol accumulées depuis septembre 2006. Ce ne fut pas le cas, loin de là, avec le Mirage III EBR, resté en service 33 ans après avoir été modernisé à mi-vie, dont la moitié de la flotte a fini au tapis (14 avions sur un total de 32).

 

Le dernière campagne de tir du 1° GDA a eu lieu début septembre depuis l'aérodrome de Santa Maria, base aérienne située à 1500 km en ligne droite au sud d'Anápolis dans l'état de Rio Grande do Sul. Elle a permis à quatre F-2000C déployés, dans cet état limitrophe de l'Argentine, de tirer les dernières caisses d'obus de 30 mm ainsi que les derniers missiles Super 530D et Magic 2, sachant que sur les douze avions livrés seuls six sont encore en état de vol, les autres ayant tous atteints leur fatidique butée moteur.

 

Disposant d'une allocation de 1 600 heures de vol pour l'année, ces six avions dotés de moteurs Snecma M53-5 et mis en oeuvre par dix pilotes seulement, vont terminer leur carrière par une ultime participation, courant novembre, à l'exercice Cruzex qui se tiendra sur la base aérienne de Natal, dans l'état de Rio Grande do Norte, en présence de participants venus d'Argentine, du Canada, du Chili, de Colombie, de l'Equateur, de l'Uruguay, du Venezuela et des USA. Pour la première fois, la France n'a pas confirmé sa présence à Cruzex, ce qui laisse à penser que Paris était déjà au courant du fait que les Brésiliens allaient faire une croix sur l'acquisition de chasseurs Rafale en 2013…

 

Il est vrai que, depuis le départ de Lula et la démission de Nelson Jobim (l'ancien ministre de la défense de Lula), le Rafale n'a plus autant de soutiens forts et visibles au Brésil. Ce n'est pas le chasseur favori de la FAB, pas plus que celui de l'industriel national — Embraer — qui serait amené à le produire sous licence. Pourquoi ? Allez savoir…

 

Et cela est d'autant plus injuste et contraire à l'argument de souveraineté, leitmotiv généralement avancé par le gouvernement brésilien, que le dossier technique de l'avion français, serait de loin le plus complet, de l’avis des membres de la Comisão de Relações Exteriores e Defesa Nacional (CRE) interrogés, et certainement le seul à assurer au gouvernement brésilien la quasi certitude d'un transfert sans intermédaire et sans le risque de se heurter à un éventuel refus nord-américain en matière de transfert de technologies critiques (on pense ici au radar, aux missiles et aux systèmes de contre-mesures électroniques)…

 

La presse aéronautique brésilienne, pour sa part, gavée de publicité suédoise, ne jure que par le Gripen de Saab. Mais l’avion, monoréacteur et au rayon d’action réduit, ne convient vraiment pas au théâtre d’opération national brésilien explique un général bien placé au Comgar, le commandement des opérations aériennes de la FAB. Le Brésil, pays continent, n’est pas la Suisse ou la Tchéquie.

 

Si le précédent gouvernement brésilien considérait le partenariat stratégique, signé avec la France en 2008 (entre les présidents Lula et Sarkozy) comme un tout pouvant comprendre sous-marins, hélicoptères et chasseurs, ce n'est absolument pas le cas de l'actuel qui, au contraire, préférerait diversifier ses sources de matériels militaires afin d'accroître plus encore son indépendance et sa sacro-sainte souveraineté et, surtout, équilibrer ses échanges commerciaux avec ses partenaires et fournisseurs d'armement qui sont aujourd'hui essentiellement l'Allemagne, la France, Israël, l'Italie, le Royaume-Uni, la Russie et les Etats-Unis. Il se dit aussi à Brasilia, que n'étant par ailleurs pas pleinement satisfait des conditions dans lesquelles se déroule le programme de construction au Brésil des nouveaux sous-marins Scorpène de DCNS, réalisés avec le concours d’Odebrecht pour la Marinha do Brasil, le gouvernement brésilien aurait choisi d'acheter US… juste pour changer et affirmer son autonomie.

 

Pour Brasilia, il est indéniable que le choix du F-18 Super Hornet Block III serait ainsi une décision idéale à la fois sur les plans diplomatique, pour calmer le jeu avec les Etats-Unis ; écomique, pour rééquilibrer les échanges commerciaux avec Washington; et opérationnel, le général Saito étant très en faveur du chasseur américain et des facilités d'entraînement offertes en Californie par l'US Navy, principal utilisateur du F-18.

 

Et rien ne dit aujourd'hui que cet affaire ne se fera pas plus tard et à un moment plus opportun pour le gouvernement brésilien. Le grand pays lusophone n'ayant aucun ennemi, il reste urgent d'attendre et de laisser traîner les choses. Une manière bien brésilienne de traiter les affaires, surtout les plus importantes. Au Brésil, la patience est une vertu nécessaire. Un retour en grâce du Super Hornet est toujours possible, à une date ultérieure. Il demeure le favori des aviateurs ici.

 

De façon latérale, il reste que la FAB ne se sent nullement  aujourd'hui concernée par les besoins futurs de l'aéronavale brésilienne et un éventuel remplacement des chasseurs A-4KU Skyhawk — désignés AF-1 localement  — embarqués sur le porte-avions NAé São Paulo (ex-Foch) n'est même pas envisagé pour l'heure.

 

D'autant plus que 12 des 23 exemplaires rachetés d'occasion au Koweït en 2000 (pour 70 millions dollars) sont en cours de modernisation chez Embraer afin de prolonger leur vie opérationnelle au-delà de 2025. L'opération va coûter à la Marinha do Brasil quelque 140 millions de dollars au total. Et il y a fort à parier que dans 20 ans ces avions seront les derniers Skyhawk à voler au monde, connaissant la dextérité avec laquelle les ingénieurs brésiliens savent faire durer les matériels.

 

Déjà fortement engagée dans un processus de modernisation de sa flotte sous-marine et de surface, qui absorbe la totalité de son budget d'équipement, la Marinha do Brasil n'a actuellement aucunement les moyens d'envisager le remplacement de ses Skyhawk par des Rafale M, voire d'hypothétiques Gripen navalisés.

 

Ni aujourd'hui, ni demain. D'autant plus qu'en 2030, l'ex-porte-avions Foch -- mis sur cale en 1957 et revendu au Brésil en 2000 -- aura alors presque 70 ans ! Beaucoup de ce qui a pu se dire ou s'écrire sur la question du remplacement de ces avions embarqués par une version navalisée du chasseur qui sera retenu au final par la FAB dans le cadre du programme F-X2 n'est que spéculation.

 

De surcroît, le Brésil n’aspire nullement à conduire les affaires du monde, il est déjà assez occupé chez lui. Reste cependant que s’il veut véritablement être « l’autre puissance américaine » qu’il aspire à devenir, il lui faudra bien augmenter son budget militaire, au moins au niveau de celui d’une puissance économique comparable…

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:55
Défense : la rigueur touche sévèrement l'armée de l'air

07/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2013, l'armée de l'air a dû limiter l'activité des équipages, a reconnu le chef d'état-major de l'armée de l'air. Du coup, elle restera insuffisante et sera en déficit de 20 % par rapport aux normes d'entraînement. Le général Mercier se dit inquiet.

 

Dur, dur actuellement dans l'armée de l'air. L'heure est à la rigueur. Et le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, n'a pas le choix : il doit faire avec. En 2013, l'armée de l'air a ainsi dû limiter l'activité des équipages et prendre des mesures affectant le niveau de formation et d'entraînement telles que l'annulation de la participation à des exercices majeurs comme "Red Flag" aux Etats-Unis, par exemple, et à retirer de façon anticipée des équipages des unités de combat, a-t-il révélé aux sénateurs de la commission des affaires étrangères et des forces armées.

 

Et l'avenir à court terme n'est pas non plus réjouissant. Selon lui, "les perspectives 2014-2015 conduisent à maintenir le niveau d'activité de 2013, grâce à l'effort financier important consenti sur l'EPM (entretien programmé des matériels, ndlr) par la loi de programmation militaire (LPM) mais cette activité restera insuffisante (environ - 20 % par rapport aux normes d'entraînement)".

 

Le chef d'état-major de l'armée de l'air inquiet

 

Du coup, le général Mercier s'est dit inquiet. L'activité "ne pourrait être maintenue à ce niveau dans le temps sans dégradation considérable du niveau opérationnel. C'est pour moi une préoccupation majeure car le maintien de certaines compétences est dès à présent fragilisé".

 

Il compte faire "remonter l'activité aérienne au niveau requis après 2016" grâce notamment à la mise en place de l'entrainement différencié et un plan d'optimisation du Maintien en condition opérationnelle (MCO) élaboré par la SIMMAD (Structure Intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense) et la DGA (direction générale de l'armement).

 

Il manque plus de 1 milliard d'euros pour l'entretien des avions

 

Au rang des inquiétudes majeures du chef d'état-major, le MCO aéronautique, qui nécessite de disposer d'une dotation suffisante pour l'entretien programmé du matériel (EPM). "Cela n'a pas été le cas lors de la précédente LPM puisque la sous dotation de l'EPM a conduit à un déficit, sur la période 2009-2014, de plus de 1 milliard d'euros de crédits d'activité par rapport au besoin".

 

Dans ce cadre, il a rappelé que la "capacité opérationnelle repose sur le maintien en conditions de nos matériels aéronautiques qui nécessite un pilotage au plus près des forces et de leur activité réelle et une dotation suffisante en entretien programmé du matériel".

 

De nouvelles façons de travailler

 

Pour améliorer le MCO, l'armée de l'air, avec la SIMMAD, a réorganisé ses structures. Le chef d'état-major de l'armée de l'air a expliqué que "la SIMMAD, aux côtés des unités de soutien aéronautique et en lien avec les industriels et la DGA, a ainsi fait évoluer les marchés d'une logique de disponibilité vers une logique d'activité, en préservant la flexibilité exigée par les surprises opérationnelles et avec un souci constant de maitrise et de réduction des coûts. Le plus important est de disposer du nombre suffisant d'aéronefs disponibles lorsque nous en avons vraiment besoin".

 

Comment ? Grâce notamment à la mise en place de plateaux techniques. Cette "dynamique" a très rapidement porté ses fruits. L'identification des difficultés technico-logistiques et la définition en commun de solutions appropriées ont permis "d'aboutir à des résultats significatifs", selon le général Mercier. A Saint-Dizier, la qualité de l'activité des Rafale a été considérablement augmentée alors que la disponibilité en opération extérieure reste exceptionnelle. "Ces résultats démontrent la pertinence et la cohérence des choix qui ont été faits dans le domaine de la gouvernance du MCO, tant au niveau de la SIMMAD qu'à celui du soutien opérationnel sur les bases aériennes. Ces succès nous encouragent à poursuivre dans cette voie, mais il ne s'agit que d'une première étape, de nombreux efforts restent à faire".

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 18:55
Appelez le " Ville d'Orléans"  - Video

1 oct. 2013 ministeredeladefense

 

L'avion de transport militaire de nouvelle génération, l'A400M, a été officiellement reçu par l'armée de l'Air à Orléans-Bricy, le lundi 30 septembre. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé la cérémonie d'inauguration.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:55
Rafale alignés sur le tarmac de la base aérienne de Ventiseri-Solenzara

Rafale alignés sur le tarmac de la base aérienne de Ventiseri-Solenzara

04/10/2013 armée de l'air

 

C’est la rentrée des classes pour la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara. Depuis le 30 septembre 2013, les activités opérationnelles ont repris dans le ciel corse.

 

Des Rafale des bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Saint-Dizier ont entamé leurs campagnes de tir air/air en mer et air/sol sur le champ de tir de Diane depuis le 30 septembre. Cette activité se poursuivra jusqu’au 18 octobre 2013.

 

Puis du 14 au 25 octobre, les Fennec des escadrons d’hélicoptères 3/67 « Parisis » de Villacoublay et 5/67 « Alpilles » d’Orange seront présents sur la BA 126 dans le cadre des entraînements spécifiques des tireurs d’élites MASA (mesures actives de sûreté aérienne), savoir-faire essentiel pour la protection de l’espace aérien national.

 

Ce sera ensuite l’édition 2013 de l’exercice Serpentex, qui se déroulera sur la plateforme corse du 25 novembre au 13 décembre 2013. Cet exercice originellement dédié à la mise en condition opérationnelle du personnel projeté sur le théâtre afghan a pour vocation d’entraîner les unités dans le domaine de l’appui aérien avant leur projection en opérations extérieures. Il rassemblera des Français, des Britanniques, des Canadiens, des Belges, des Espagnols et des Italiens.

 

Du 14 au 25 octobre, du 11 au 22 novembre puis du 9 au 20 décembre, les commandos de l’air de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) effectueront, sur le champ de tir de Diane, une ultime mise en condition avant leur projection sur les théâtres extérieurs.

 

Le planning de cette fin d’année est susceptible d’évoluer en fonction de contraintes diverses qui peuvent survenir.

Fennec en campagne de tir MASA

Fennec en campagne de tir MASA

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:50
L'instructeur allemand du CFAA installé en place arrière

L'instructeur allemand du CFAA installé en place arrière

 

 

04/10/2013 armée de l'air

 

Mardi 1er octobre un vol symbolique a eu lieu au départ de Dijon vers l'Allemagne : le capitaine Christian Karotsch, instructeur allemand affecté au centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de Nancy, a pu effectuer une mission de Close Air Support(CAS/appui aérien rapproché) en place arrière d'un Alphajet de l'escadron d’entraînement 2/2 « Côte d'Or » au-dessus du camp de Stetten (au sud de Stuttgart).

 

Cette mission fut un exemple de la coopération fructueuse entre nos deux nations puisque le CFAA est l'unique école pour les deux pays. Unité interarmées et internationale, le CFAA forme tous les Forward Air Controllers  (FAC/contrôleurs aériens avancés) aux standards OTAN à la mission de CAS. Le FAC est un combattant aéroterrestre polyvalent, démultiplicateur d'effets sur le champ de bataille.

 

Le capitaine Christian Karotsch prend place à bord de l'Alphajet

Le capitaine Christian Karotsch prend place à bord de l'Alphajet

 

Chargé de localiser les objectifs et les positions adverses, il conseille le commandement des troupes engagées au sol et assure le guidage terminal des aéronefs vers leurs objectifs. À l'aide de puissants moyens optroniques, il peut aussi guider les munitions de précision sur les points tenus par les combattants hostiles. Expert de la « juste frappe », il met en œuvre toute une panoplie de matériels sophistiqués et jouit d'une grande autonomie de manœuvre pour remplir sa mission.

 

Le chef d'état-major de la Luftwaffe assistait ce jour-là, dans l'enceinte même du camp, à la cérémonie de dissolution du centre de contrôle radar « Sweet Apple ». Il a ainsi pu apprécier le travail d'un FAC qui a guidé, au sol, un défilé aérien. En cette année de commémoration du cinquantenaire du traité de l'Élysée, chaque exercice ou entraînement en commun permet d'affermir un peu plus un partenariat dont la force et la pertinence ne se démentent pas.

 

Un exemple de la coopération fructueuse entre nos deux nations

Un exemple de la coopération fructueuse entre nos deux nations

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 20:55
Le Rafale B 339 de retour de mission

Le Rafale B 339 de retour de mission

04/10/2013 Armée de l'air

 

Après avoir été réceptionné par la direction générale de l’armement (DGA) le 12 septembre 2013, le Rafale biplace immatriculé B 339, premier exemplaire de la 4etranche de production du programme Rafale est arrivé le 17 septembre sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Une semaine après, c’est au tour du B 340, de grossir les rangs de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’Argent ».

 

Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile de nouvelle génération (DDM NG) et de l’optronique secteur frontal « identification et télémétrie ».

 

Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array / radar à antenne active), qui permet d’améliorer significativement sa portée de détection. C’est l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de recherche et développement sur les antennes actives.

 

À ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 122 appareils livrés dans ses trois versions : 38 monoplaces embarqués M pour la marine nationale, 40 biplaces B et 44 monoplaces C pour l’armée de l’air.

Le Rafale B 340 est le dernier avion de chasse entré à l'armée de l'air

Le Rafale B 340 est le dernier avion de chasse entré à l'armée de l'air

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 19:35
IAF Chief Sounds First Anxious Note On MMRCA

October 04, 2013 - by Shiv Aroor – Livefist

 

He's been known to be unequivocally optimistic about the $20-billion M-MRCA fighter competition so far, but IAF chief, Air Chief Marshal N.A.K. Browne sounded anxious and uncertain over the deal, currently still in negotiations.

 

"We have no back-up plan. We need to get the deal going, or we'll face a big shortfall of fighters in the 2017-22 period," said Browne at his annual press conference ahead of Air Force Day on October 8. "The deal has to work. There's no other option."

 

The IAF chief rued the death of MoD Joint Secretary (Acquisitions) Arun Bal, saying his demise was tragic and a setback to several acquisition cases, particularly the MMRCA, which he handled directly.

 

"Negotiations on the MMRCA are still on. Cannot place a timeline on when the deal will be signed," the IAF chief said, marking the first time when he's left the timeframe open. In the past, Browne has commonly put down a specific time by which he said he expected the deal or paperwork to be complete.

 

Dismissing speculation about exchange rate fluctuations jeopardising high-value acquisitions like the MMRCA, the Chief said such contingencies had been accounted for, and wouldn't impact the acquisition decision.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:55
Activation du centre national de dévolution Air

Le général Caspar-Fille-Lambie a visité les installations du centre national de dévolution air

 

03/10/2013 Cellule de communication du CDAOA - Economie et technologie

 

Vendredi 27 septembre 2013, le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes, s’est rendu à Cinq-Mars-La-Pile où est basé le centre national de dévolution Air (CNDA), mais également l’un des quatre centres de détection et de contrôle (CDC) de l’armée de l’air.

 

Mis en œuvre depuis 2007, et implanté dans l’ouvrage enterré, le CNDA peut être activé lors d’une indisponibilité technique, programmée ou inopinée, du centre national des opérations aériennes (CNOA). En cas d’activation, le CNDA doit assurer la continuité des missions prioritaires et permanentes comme la posture permanente de sûreté (PPS) ou le suivi des mission de recherche et de sauvetage (SAR) en relation avec les centres de coordination et de sauvetage (CCS) situés au sein des CDC.

 

Ainsi, une maintenance technique programmée du CNOA a engendré l’activation du CNDA, le 27 septembre. Le général Caspar-Fille-Lambie a pu le voir en fonctionnement lors de sa visite.

 

Cette journée « test » de la mise en route du CNDA sera périodiquement renouvelée dans le cadre des entraînements liés aux procédures de sûreté aérienne.

Le centre national de dévolution air

Activation du centre national de dévolution Air
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:30
Avions de combat : le drôle de jeu américain au Qatar

02/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Mi-septembre, le consortium Eurofighter (Typhoon) et Dassault Aviation (Rafale) ont rendu une offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington, selon des sources concordantes.

 

Qatar ou l'inconnue américaine... Quelle est la stratégie poursuivie par les Etats-Unis dans le cadre de l'appel d'offre des avions de combat au Qatar ? Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), ont rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington, selon des sources concordantes.

Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation dorment depuis plus de quinze jours au fonds d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris.

 

Mécontentement du Qatar

Cette situation embarrasse Doha, qui a exprimé un besoin d'acquérir 72 avions de combat. Une compétition qui sera vraisemblablement découpée en deux tranches (36 + 36) pour remplacer les douze Mirage 2000-5 de l'armée de l'air qatarie - les seuls appareils dont elle dispose à ce jour. « L'équipe en charge du dossier est réellement indisposée par l'attitude des Américains », explique-t-on à la Tribune.

Car initialement, le Qatar comptait prendre une décision rapide avant la fin de l'année pour la première tranche. Doha veut effectivement renforcer sa flotte d'avions de combat pour jouer un rôle sur la scène internationale comme elle a pu le faire dans le cadre de l'opération Harmattan en Libye aux côtés de la France, et des avions Rafale en particulier.

Les manœuvres (?), ou à défaut les indécisions, américaines pourraient troubler ce calendrier. « Ils sont à la merci du bon vouloir des Américains », confirme-t-on à La Tribune. D'autant que les Qataris pourraient choisir un avion européen dans un premier temps et mettre la pression sur les Américains sur la deuxième tranche. Pour autant, techniquement, le Qatar peut choisir. Ils ont évalué tous les avions, à l'exception du F-35.

 

Quel avion américain ?

Difficile de savoir quel avion de combat vont proposer les Américains ? Surtout face au Rafale, qui semble être le favori des Qataris pour la première tranche après de très bonnes évaluations, notamment par temps chaud (50 degrés) à l'été 2012. Ce qui n'a pas été le cas de l'Eurofighter qui semble-t-il a beaucoup souffert de la chaleur. Mais les Britanniques, associés aux Allemands, ont toutefois mis le paquet sur une offre globale très compétitive. Notamment en proposant des investissements aux Qataris dans l'industrie financière britannique. Les Allemands sont également ouverts à de tels investissements.

Au départ les Américains proposaient deux appareils de Boeing, le F-15 et le F-18, qui lui aussi a énormément souffert de la chaleur au point qu'il aurait été disqualifié. Puis, Washington a réfléchi à faire concourir le F-35. Mais le Pentagone et Lockheed Martin doivent d'abord obtenir l'accord du congrès. Ce qui pourrait prendre du temps.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:13
Décès du négociateur indien du contrat Rafale

02.10.2013 journal-aviation.com

 

PARIS, 2 octobre (Reuters) - Arun Kumar Bal, le négociateur du contrat d'achat des avions de combat Rafale pour le compte du ministère indien de la Défense, est mort mercredi d'une crise cardiaque, lit-on sur le site internet du quotidien India Today.

 

Le quotidien Les Echos, qui reprend la même information, cite des sources à New Delhi selon lesquelles ce décès porterait un mauvais coup aux espoirs de conclusion rapide des négociations entre l'Inde et le constructeur du Rafale, le groupe Dassault Aviation, tant Arun Kumar Bal occupait un rôle central dans le processus.

 

L'Inde a présélectionné le Rafale en janvier 2012 au terme d'un appel d'offres très disputé pour une commande évaluée à quelque 15 milliards de dollars portant sur 126 avions et 63 options potentielles.

 

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait déclaré récemment qu'il espérait une signature de cette mégacommande d'ici la fin de l'année.

 

Arun Kumar Bal enquêtait également sur les faits de corruption présumés dans l'acquisition de douze hélicoptères à AgustaWestland, la filiale du groupe italien Finmeccanica . (Jean-Michel Bélot, édité par Wilfrid Exbrayat)

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:50
First A400M Official Delivery Ceremony held in Seville
Seville, 30th September 2013: OCCAR
 
In a spectacular ceremony held at the A400M Final Assembly Line in Seville, the first production A400M was officially delivered to the French Air Force. In attendance at the ceremony were VIPs including the French Minister of Defence, Jean-Yves Le Drian, the CEO of EADS, Mr Tom Enders, a representative of the Government of Andalucia and His Royal Highness Crown Prince Felipe of Asturias, son of King Juan Carlos of Spain.
 
After a video presentation of the A400M’s production process and capabilities, the A400M was revealed in a lightshow of animations. Using the plane and factory door as a canvas, the audience was shown an animation of how the aircraft is built and then takes flight through a variety of missions in diverse environments to fully demonstrate the aircraft’s capabilities.
Mr Eric Huybrechts, Deputy Director of OCCAR-EA, made a speech during the ceremony, and explained how this ceremony marked a major milestone for A400M and indeed for OCCAR: “... The A400M programme and OCCAR were established at nearly the same time. OCCAR was created to provide an optimised framework for co-operative armaments programmes in Europe and to manage these in a more efficient way than before by adopting common rules. A400M constituted nothing less than a test case for our young organisation. It has passed that test, as a unique programme successfully meeting the requirements of all Participating States together. ...”
 
 
Mr Eric Huybrechts, OCCAR-EA Deputy Director

Mr Eric Huybrechts, OCCAR-EA Deputy Director

Mr Domingo Urena, CEO of Airbus Military, paid particular tribute to the role played by OCCAR in successful delivery of the programme. Finally the aircraft was symbolically handed over to the French Minister of Defence. The French delegation then departed on one of the A400M planes to a further ceremony at the A400M’s French home of Orleans.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:50
La France et l’Allemagne s’associent sur la formation A400M

02.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Le 30 septembre, à l’issue de la réception officielle de l’A400M sur la BA 123 d’Orléans-Bricy, le CEMAA, le général Denis Mercier et son homologue allemand le général Karl Müllner ont signé un accord de partenariat concernant la formation des équipages et des mécaniciens.

 

Ce partenariat prévoit qu’à partir de la mi-2015, les équipages effectueront leur formation de type et leur entraînement logistique sur la BA de Wunstorf, qui accueille depuis 1978 l’escadron de transport 62 de la Luftwaffe. L’entraînement tactique s’effectuera ensuite au centre de formation A400M de la BA 123 d’Orléans. « Nous posons les bases d’un premier partenariat et nous verrons par la suite quel pays souhaitera nous rejoindre » a déclaré le général Müllner, rejoint en ce sens par le général Mercier.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 15:55
Premier paiement pour les Reaper français

01.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Un avis d’attribution du Pentagone du 30 septembre fait état d’un premier contrat de 49,8 millions de dollars pour la fourniture des drones MQ-9 Reaper destinés à la France. La nature du contrat n’est pas spécifiée mais le délai d’achèvement est fixé au 15 juillet 2015.

 

Les deux premiers Reaper de General Atomics devraient arriver dans les forces françaises fin 2013-début 2014, sans plus de précisions de la part du ministère de la Défense pour le moment. Les drones sortiront en « configuration US Air Force » de la chaîne d’assemblage, non-armés. Des études sont actuellement en cours sur la francisation des appareils suivants.

 

Le 26 septembre dernier, l’armée de l’air annonçait que le premier équipage français, constitué de personnels du 1/33 « Belfort », avait effectué le premier « vol de familiarisation » d’un MQ-9 sur la BA de Holloman, au Nouveau-Mexique, le 24 septembre.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:45
Casa CN 235 du "Ouessan"

Casa CN 235 du "Ouessan"

02/10/2013 armée de l'air

 

Du 9 au 11 septembre 2013, un équipage de Casa CN235 a participé à l’exercice M’Wiri du 6e bataillon d’infanterie de Marine (BIMa), au Gabon.

 

Cet exercice s’articulait en plusieurs phases. Dans la phase initiale, une base opérationnelle aéroportée (BOAP) a été mise en place sur l’aéroport de Lambaréné, au sud de Libreville. Ces installations ont pu accueillir le centre d’opérations du 6e BIMa, responsable de la conduite de l’exercice.

 

La phase relative à l’exercice a permis de mettre en œuvre la plupart des modes d’action du Casa utilisables dans le cadre d’une opération aéroportée : largage de personnel, poser d’assaut, avitaillement d’hélicoptères, permettant ainsi le maintien en condition opérationnelle et la préparation au combat de l’équipage.

 

À l’instar des équipages d’hélicoptères AS555 Fennec, les équipages de CN 235 en mission au Gabon sont insérés, pour la durée de leur mandat, dans le dispositif des forces françaises au Gabon (FFG) au sein de l’escadron de transport 55 « Ouessant », stationné sur le détachement « air » 470 de Libreville.

 

La participation de l’escadron de transport « Ouessant » à ce type d’exercice permet de favoriser le travail en milieu interarmées, tout en contribuant à l’entraînement des équipages de l’armée de l’air détachés à Libreville.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 17:00
La gendarmerie de l’air célèbre ses 70 printemps

01/10/2013 armée de l'air

 

À l’occasion du 70e anniversaire de la gendarmerie de l’air, une cérémonie commémorative s’est déroulée mercredi 25 septembre 2013 sur la base aérienne 107 de Villacoublay.

 

L’événement est co-présidé par les majors généraux de l’armée de l’air et de la gendarmerie nationale, le général Antoine Creux et le général Richard Lizurey.

 

Le 15 septembre 1943 paraissait le décret qui donnait naissance à la gendarmerie de l'air. Soixante-dix ans plus tard, cette cérémonie célèbre les liens anciens qui unissent l’armée de l’air et la gendarmerie nationale.

 

 

 

La gendarmerie de l’air célèbre ses 70 printemps

Extrait de l'ordre du jour

 

Dès la Première Guerre mondiale, la nécessité était apparue d’affecter les gendarmes prévôtaux à la surveillance des terrains d’aviation militaire aménagés aux abords du front. À sa création en 1934, l’armée de l’air bénéficia ainsi d’éléments détachés de la gendarmerie départementale ou de la Garde républicaine mobile, pour surveiller ses terrains et ses installations. C’est en 1943 que le premier corps de la gendarmerie de l’air fut créé par le comité français de libération nationale ; ce corps comptait alors trois sections et une école pour la formation des élèves gendarmes, complètement intégrées à l’armée de l’air. En 1956, la gendarmerie de l’air devint une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, mise pour emploi auprès de l’armée de l’air.

 

Aujourd’hui, le dispositif de la gendarmerie de l'air continue de s’adapter en permanence, tout comme ses modes d'actions. Ses unités ont été réorganisées pour répondre aux profondes transformations de l'armée de l'air. Cette réorganisation a renforcé les capacités d'investigation et amélioré la réponse sur tout le spectre judiciaire, des accidents aériens aux vols dans les emprises militaires.

 

Forte de son histoire et de ses traditions, la gendarmerie de l’air assume aujourd’hui les missions de  « sûreté-protection du domaine air » comprenant la surveillance active de la base aérienne et de ses abords, le « conseil aux autorités » pour toutes les questions relatives aux missions de police et de sûreté-protection, et les « missions de police » militaire, administrative et judiciaire. La gendarmerie de l'air apporte enfin sa contribution aux enquêtes liées aux accidents d'aéronefs militaires français ou étrangers. Ces savoir-faire sont reconnus au-delà de nos frontières, notamment dans le cadre d’opérations extérieures, comme c’est le cas aujourd’hui sur l’aéroport de Kaboul en Afghanistan.

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