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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 16:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

01/10/2013 Paul Hessenbruch Economie et technologie

 

L’avion de transport militaire de nouvelle génération, l’A400M, a été officiellement reçu par l’armée de l’Air à Orléans-Bricy, le lundi 30 septembre. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé la cérémonie d’inauguration.



 

L’A400M, nouvel avion de transport militaire français, a été officiellement inauguré lundi 30 septembre sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Lors de la cérémonie, présidée par le ministre de la Défense, ce premier exemplaire livré à l’armée de l’Air a été baptisé du nom de « Ville d’Orléans ». Vers 17h l’Atlas a effectué un vol inaugural destiné aux personnels de la base, personnalités locales et autorités militaires.

Le matin même à Séville, chez Airbus Military, Jean-Yves Le Drian a participé à la cérémonie officielle de livraison de l’A400M. C’est à bord de cet avion que la délégation française a rejoint Orléans.

photo Ministère de la Défense

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« Décoller de Séville, de l’un des sites majeurs de l’industrie de défense européenne, pour atterrir sur la base d’Orléans, au cœur de nos forces aériennes, est une expérience exceptionnelle (...) Je suis bien conscient de vivre un événement comme il s’en produit peu, dans un mandat de ministre de la Défense. Il faut remonter à treize ans, en 2000, pour voir l’armée de l’Air accueillir un avion entièrement nouveau. C’était alors le Rafale. Aujourd’hui, c’est l’A400M qui fait son entrée dans nos forces aériennes, pour concourir au succès des armes de la France. »

photo Ministère de la Défense

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Cet avion de nouvelle génération permet de franchir 8 700 km sans escale, de disposer de 340 m3  de volume de soute (deux fois plus qu’un  C130-Hercules), et d’emporter une charge quatre fois supérieure à celle d’un Transall, tout en étant deux fois plus rapide. Le ministre a rappelé l’importance pour la France de disposer de cette nouvelle capacité : « L’enjeu, ici c’est la dilatation de notre espace stratégique. Avec cette capacité de transporter davantage, plus loin et plus vite, nous renforçons le lien entre le territoire métropolitain et ses antipodes, où nous pourrions intervenir demain. »

Un deuxième exemplaire de l’Atlas devrait être réceptionné par la France d’ici la fin de l’année, la loi de programmation militaire 2014-2019 fixant à 15 le nombre d’A400M en 2019.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 12:55
VIDEO A bord de l'A400M avec Jean-Yves Le Drian

30/09 par Alain RUELLO - Les Echos.fr

 

Le ministre de la Défense était ce lundi à bord d'un A400M reliant Séville à Orléans à l'occasion de la livraison officielle du premier exemplaire de l'avion militaire européen à la France.

 

Durant les deux heures d’un vol sans problème de Séville à Orléans, Jean-Yves Le Drian a pu se familiariser avec l’A400M dont le premier exemplaire a été livré à la France. Après avoir passé une grande partie du trajet dans le cockpit, le ministre de la Défense livre ses impressions aux « Echos », et revient sur ses intentions vis-à-vis du programme.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:55
A400M : la France entame une négociation délicate

30/09 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La France va devoir négocier un étalement de ses livraisons avec les pays partenaires.

 

Jour de fête pour l'A400M. L'Europe célèbre ce matin à Séville, dans l'usine espagnole d'Airbus où il est assemblé, la livraison du premier exemplaire de son avion de transport militaire. Peu importe que la livraison ait déjà eu lieu, début août à la France en l'occurrence. Peu importe aussi qu'elle soit intervenue avec quatre années de retard. En présence du prince Felipe, l'héritier du trône, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ou encore de Tom Enders, le patron d'EADS, la cérémonie sera l'occasion de vanter l'un des programmes d'armement européens les plus chers de tous les temps (plus de 25 milliards d'euros).

 

Pourtant, sitôt les lampions éteints, les 7 pays partenaires de l'A400M vont devoir entamer une délicate négociation entre eux et avec EADS, quitte à rouvrir la boîte de Pandore. Fin 2010 on s'en souvient, un accord avait été paraphé après des mois d'un bras de fer terrible pour répartir les 5,2 milliards de surcoûts du programme, liés notamment à la mise au point du moteur. Tom Enders avait même menacé de tout arrêter. « J'ai sauvé l'A400M d'une mort certaine. Les Britanniques voulaient basculer sur des C-17, et les Allemands n'avaient pas d'argent », rappelle, à raison, Hervé Morin, le ministre de la Défense français à l'époque.

 

Résultat, la cible - c'est-à-dire le nombre d'appareils à produire - a été réduit de 180 à 170 (hors commande de la Malaisie). Les calendriers de livraison ont été revus avec chaque armée de l'air cliente, lesquelles ont accepté que les appareils ne remplissent pas l'ensemble des missions prévues tout de suite. Airbus a résolu les derniers problèmes techniques et les livraisons ont démarré.

 

Tout irait bien, si la crise n'était pas venue balayer les budgets militaires européens. Dans son projet de loi de programmation militaire, la France prévoit ainsi 15 livraisons d'A400M d'ici à 2019, contre 35 dans le contrat renégocié il y a trois ans, a déclaré récemment Marwan Lahoud, le patron de la stratégie d'EADS. « Nous saurons nous adapter », a-t-il relativisé. La montée en charge de la chaîne d'assemblage démarre à peine, et le groupe peut compenser avec les avions civils et l'export. Peu avant le Bourget, Domingo Urena, le patron d'Airbus Military, évoquait un potentiel de 50 à 100 commandes sur les dix prochaines années. « Entre 30 et 40 pays sont intéressés », assurait-il.

 

Révision des livraisons

 

Encore faut-il ne pas casser le programme car, n'en déplaise à Marwan Lahoud, la partie ne va pas être facile. Pour obtenir une révision de ses livraisons, la France va devoir obtenir l'accord des six autres partenaires du programme, via l'Occar, l'agence qui gère le contrat. Lequel contrat n'offre que très peu de flexibilité. L'objectif bien sûr c'est de s'en tirer avec le moins de pénalités possible. « Nous ne sommes pas en position de force », reconnaît-on au ministère de la Défense, très discret sur le sujet.

 

Le pire serait que la France ne s'engage plus sur les 50 A400M commandés. Et que d'autres pays s'engouffrent dans la brèche pour faire de même. La répartition de la charge industrielle ayant été faite entre les pays au prorata de leurs commandes, s'ouvrirait alors un marchandage terrible pour redistribuer le travail. Si tant est que ce soit possible, car les usines ont été construites ! Ce serait par ailleurs un très mauvais signal envoyé aux prospects étrangers.

 

Officiellement, le ministère de la Défense n'a pas remis en cause la cible de 50. Mais il ne l'a pas confirmée non plus. Jean-Yves Le Drian évoque « une cinquantaine » d'appareils, laissant planer le doute. Hervé Morin, lui, en est convaincu  : la France n'ira pas au-delà de 35 A400M.

 

A400M : la France entame une négociation délicate

Le plus gros programme militaire européen

Lancé en 2003 sous l'égide de l'Occar - l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement - pour 20 milliards d'euros et 180 appareils à produire auprès de 7 pays partenaires (Allemagne, Belgique, France, Royaume-Uni, Espagne, Luxembourg, Turquie).

La Malaisie a commandé 4 exemplaires en 2005.

La cible a été revue à 174 appareils en 2010 (- 7 pour l'Allemagne, 3 pour le Royaume-Uni).

Premier vol le 11 décembre 2009.

Premier exemplaire livré à la France le 1er août 2013.

Selon le calendrier contractuel en cours, quatre A400M devraient être livrés cette année : trois à la France et un à la Turquie

- Airbus table sur 50 à 100 commandes à l'exportation d'ici à dix ans.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

30 septembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Les forces armées françaises fête à Séville en Espagne l'intégration de l'A400M d'Airbus Military dans ses moyens aériens. La loi de programmation militaire prévoit l'acquisition de 15 appareils d'ici 2019

 

L'usine San Pablo dans la banlieue de Séville s'est mise sur son 31, habillée aux couleurs de l'A400M et de la France. Et pour cause, les forces françaises vont réceptionner officiellement le premier appareil A400M, l'avion de transport militaire de nouvelle génération d'Airbus Military. Ce premier exemplaire a été livré le 1er août dernier. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian en a profité pour visiter la chaîne d'assemblage de l'avion de transport. Une visite plus que symbolique pour rappeler que la France a été l'un des pays clés pour soutenir le plus important programme de défense européen... qui a failli être abandonné suite aux surcoûts chiffrés en milliards d'euros.

 

Son maitre d'oeuvre EADS a, en effet, rencontré des difficultés du fait de la complexité des nouveaux moteurs et de son avionique particulière. D'ailleurs, Michel Alliot-Marie, ministre de la Défense quand ce programme a été lancé (2002) et qui a défendu sa poursuite malgré les difficultés, était conviée pour la cérémonie officielle de livraison. La France a donc tenu à rappeler son soutien à ce programme en réaffirmant que l'objectif de la loi de programmation militaire (LPM) est d'avoir 15 A400M Atlas en 2019.

 

"La cible finale n'est pas le sujet de la LPM. La France maintiendra inchangée ses premières livraisons et sera le premier client de l'appareil. Ainsi la France permet le lancement du processus de production de l'aéronef", précise également le communiqué de presse du ministère de la Défense. Le ministère rappelle aussi qu'il vise une cible d'une cinquantaine d'A400M d'ici 2025.

 

Le programme représente 40 000 emplois industriels en Europe dont 12 000 en France. L'avion va rejoindre dans la journée la base aérienne 123 à Orléans pour sa cérémonie officielle d'accueil au sein de l'armée de l'air.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:25
Tencate Selected by Aerotron Brazil for Supplying Ballistic Protection for KC-390 Military Transport Aircraft

Sep 30, 2013 ASDNews Source : TenCate

 

Aerotron Brazil, the prime contractor for the Embraer KC-390 project, has chosen TenCate Advanced Armour as its technical and industrial partner and the supplier of the materials and special processes. Aerotron Brazil and TenCate Advanced Armour are working closely together to finalize the design and to build the prototypes of the ballistic protection according to the schedule, weight and performance requirements for the Embraer KC-390 program.

 

The KC-390 is the largest airplane ever conceived and built by the Brazilian aeronautics industry and will establish a new standard for medium-sized military transport aircraft, in terms of performance and payload, as well as advance mission and flight systems. It is to perform aerial refueling, transport cargo and troops, and to receive fuel in-flight. The KC-390 will be able to transport up to 23 metric tons of cargo, including wheeled armored vehicles.

 

The potential market for the KC-390 is according to Embraer approximately 700 aircraft, and so far letters of intent for 60 aircraft have been signed by 6 different countries. Financial details will not be published.

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:20
Cost of F-35A Model – $113 Million Each

September 30, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

The Pentagon on Friday awarded Lockheed Martin and the F-35 team two contracts worth about US$7 billion, for 71 more F-35 fighter jets. For the US Air Force, Marine Corps, Navy and the air forces of Norway, Italy, Australia, and the UK, according to the Defense Update news site.

 

The Pentagon’s F-35 program office said the cost of each F-35 conventional takeoff A-model jet would drop to $98 million in LRIP 7, excluding the engine, from $103 million in LRIP 6. It marks the first time the price of the jet will have dipped below $100 million. The U.S. government buys the engines directly from Pratt & Whitney, a unit of United Technologies Corp., under a separate contract. Lockheed and the Pentagon announced an agreement in principle for the next 71 jets on July 30.

 

Full story here

 

But as Al Williams, former ADM Materiel point out……there is also this…….”Note the $98 million excludes the cost of the engine (approximately $15 million). Therefore total is $113 million.” Headline has been changed.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:55
First Tranche 4 Rafale Fighter Jet Delivered With New Generation Sensors

September 27, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

From the DGA, the French procurement agency:

 

On September 12, 2013, the French defense procurement agency (DGA: Direction Générale de l’Armement) officially took delivery of the first Rafale issued from the “Tranche 4” production batch, which covers the production of 60 aircraft. All of them will be equipped with new-generation, advanced sensors, and, therefore, will be the most advanced Rafales delivered to the warfighters.

 

These new sensors are:

 

· the RBE2 Active Electronically-Scanned Array (AESA) radar;

· the DDM-NG 1 missile warning system;

· the Front-Sector Optronics (FSO) “IT” (Identification and Telemetry).

 

Thus, the new Rafale “Tranche 4” is the most advanced Rafale (to date) delivered to the warfighters.

 

Indeed, the Rafale is the only European combat aircraft in operational service to incorporate today the cutting-edge “AESA” radar technology. The RBE2 AESA brings the Rafale a number of key operational benefits:

 

· extended range capabilities supporting low-observable target detection and full use of new weapon systems such as the Meteor air-to-air missile;

 

· higher reliability for reduced maintenance and lower through-life support costs;

 

· greater waveform agility for SAR (Synthetic Aperture Radar) imaging and improved resistance to jamming.

 

The first Rafale “Tranche 4” delivered, the two-seater “B339”, is the 121st production aircraft and it landed at Mont-de-Marsan Air Force Base on September 17, 2013.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:55
photo Airbus Military

photo Airbus Military

30/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Ce lundi, le groupe EADS livre le premier avion de transport européen à la France. La Tribune revient sur la saga de ce programme hors norme depuis la signature du contrat en 2001.

 

C'est l'une des trop rares heures de gloire de l'A400M, qui a collectionné tant et tant d'avatars techniques, financiers et industriels depuis 2001, date de la signature du contrat. Mais l'image est belle : l'arrivée de François Hollande à bord de cet avion de transport militaire très sophistiqué lors du salon aéronautique du Bourget en juin dernier. A ce moment-là, tous les acteurs de cette longue saga incroyable  - industriels, politiques, militaires - espèrent enfin que ce programme allait tirer une bonne fois pour toute un trait sur son histoire très chaotique. D'autant que l'A400M était proche de la date de la livraison du premier exemplaire remis à l'armée de l'air française ce lundi. Une livraison très attendue mais qui a été repoussée à plusieurs reprises en raison d'aléas techniques aussi inattendus que désespérants.

Après son premier vol fin 2009 dans le ciel de Séville, l'histoire de l'A400M ne sera pas un long fleuve tranquille. Bien au contraire. EADS et les pays clients ont ce jour-là un sourire figé tant l'avenir de l'appareil est compliqué. L'avion de transport militaire va devoir traverser encore beaucoup de zones de turbulences. Notamment son avenir sera suspendu aux très longues négociations à tiroir, qui n'en finissent pas sur le refinancement du programme, qui a dérapé de plus de 11 milliards d'euros, selon un audit secret. Une facture qui a explosé et qui paralyse complètement EADS, le maître d'œuvre du programmer. En clair, comment se partage-t-on la douloureuse ? Un abandon de ce projet de 20 milliards d'euros aurait alors menacé entre 10.000 et 40.000 emplois. Certains craignent même pour la survie du groupe européen au début de 2010.

 

Un accord de principe

Après moins de trois mois de négociations, le suspense autour de l'avenir de l'A400M est levé. Les sept pays clients (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) trouvent début mars « un accord de principe » à Berlin… que EADS finit par accepter. Les Etats prennent à leur charge une partie des surcoûts du programme européen (3,5 milliards sur les 7,6 milliards identifiés à ce jour). L'issue de ce protocole d'accord lève les doutes sur la poursuite de l'A400M, en retard de plus de quatre ans.

D'ailleurs, EADS considère que cet accord fournit « une base solide pour un développement réussi du programme ». Le groupe a quand même a dû faire un effort. « Compte tenu de cet accord, une estimation des revenus et des coûts incluant une évaluation des risques, revue par le conseil d'administration d'EADS, conduit à augmenter la provision pour perte du programme A400M de 1,8 milliard d'euros avant impôts pour l'ensemble de l'exercice 2009 », explique la société. Cette nouvelle charge intégrée aux comptes 2009 viendra s'ajouter aux 2,4 milliards d'euros de provisions A400M déjà passées par l'entreprise. Soit 4,2 milliards d'euros. Le groupe a également identifié des risques pour un montant de plus de 3 milliards d'euros.

 

La France maintient sa commande à 50 appareils

A cette époque, la France, pour qui les surcoûts du programme s'élèvent à 550 millions d'euros, compte recevoir un premier exemplaire de l'appareil début 2013. Et le ministre de la Défense Hervé Morin maintient la commande de l'armée de l'air à 50 avions. Les autres Etats-clients s'engagent quant à eux à ne pas réduire les commandes au-delà de dix avions.  En août, la Grande-Bretagne, qui a commandé 25 avions, n'en veut plus que 22. Berlin réduit quant à elle sa commande de sept appareils en plusieurs étapes. Au niveau des livraisons, Airbus prévoit quatre appareils en 2013, huit de plus en 2014 et 2015, avant de passer à deux par mois en 2016.

Après cet accord, Airbus reparle enfin de « business ». Et rêve même de placer Outre-Atlantique son avion de transport militaire. « Les campagnes à l'export commenceront au second semestre 2010 », indique mi-mars le directeur d'Airbus Military, Domingo Urena-Raso. « Le potentiel de vente à l'export est de 500 avions au cours des trente prochaines années, dont 200 aux Etats-Unis ; il est hors de question qu'on n'aille pas se battre aux Etats-Unis. On commencera une approche marketing au second semestre », s'enflamme-t-il.

 

Coup de gueule d'Airbus

Mais en mai, l'accord n'est pas toujours pas signé. Coup de gueule d'Airbus pour finaliser le nouveau contrat A400M entre les pays clients et EADS. Selon des sources proches du dossier, « elles végètent et, à ce rythme-là, il n'est pas du tout évident de signer à l'été ». C'est pourtant ce qui est prévu depuis l'accord de principe arraché en mars entre les États et EADS pour sauver le programme le plus emblématique de l'Europe de la Défense. Chez Airbus, on commence à se méfier aussi des futures contraintes budgétaires qui vont peser sur les États clients. D'autant plus que fin août 2010, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont demandé un délai de deux à trois mois avant de finaliser le contrat.

Finalement le 5 novembre, les pays clients confirment leur accord avec EADS sur le financement du programme sur les bases des modalités provisoires annoncées début mars… mais ne signent pas.  « Les États ont renoncé à réclamer les indemnités à Airbus et ont accepté une hausse du prix unitaire de l'avion de 11 millions par avion », explique Hervé Morin, alors que le nombre d'appareils commandés a été réduit de dix, à 170, après la décision de l'Allemagne de ne prendre que 53 A400M, soit sept de moins que prévu. La France qui maintient sa commande de 50 appareils (8,4 milliards d'euros) prendra livraison du tout premier exemplaire début 2013, puis de sept autres en 2014. Fin 2010, Airbus Military cumulera 4 milliards de pertes.

 

Les mois passent... sans la ratification du contrat

Les semaines passent, puis les mois. Pas de ratification de l'accord par les Etats clients.  Finalement, le jeudi 7 avril 2011, les sept pays clients signent avec Airbus Military à Séville, le fameux avenant au contrat sur le nouveau financement de l'A400M. En outre, la certification civile sera obtenue d'ici à la fin de l'année, estime Domingo Urena. Le titre du géant européen est particulièrement bien orienté en Bourse ce jour-là. La valeur qui a gagné jusqu'à 2,40 % termine sur un gain de 0,89 %. Pour le directeur délégué d'Airbus, Fabrice Brégier, cet accord est « l'aboutissement de beaucoup d'efforts. Nous avons dû négocier pendant deux ans la remise à plat du programme avec l'Occar (maître d'oeuvre européen, ndlr) et les sept pays clients », qui paieront 130 millions par avion.  Et d'estimer que « grâce à sa remise à plat le programme A400M est techniquement cohérent. Des motoristes aux équipementiers, y compris Thales, tout est arrangé d'un point de vue technique ».

Plus d'une année passe loin de l'agitation médiatique, l'A400M semble être enfin sur les rails même s'il rate le salon du Bourget pour un nouveau problème technique. Mais en juin 2012, l'A400M refait parler de lui… à nouveau en négatif : pignon cassé dans le moteur, plus précisément dans le réducteur d'hélices, qualification militaire difficile. Airbus ne devrait pas pouvoir livrer le premier exemplaire de l'avion de transport militaire à la France fin 2012 comme il l'avait un temps espéré. Nouvelles inquiétudes pour l'A400M. Et ce qui devait arriver, arriva. Fin 2012, Airbus Military ne livrera pas le premier avion à la France. Ce ne sera pas le cas, confirme un rapport sénatorial sur l'avion de transport militaire, intitulé "A400M : tout simplement le meilleur".

 

Un pignon cassé qui retarde la livraison

Pourquoi un nouveau retard ? "Il s'agissait (ndlr, cette date) d'un pilotage en interne. Nous sommes en train de relâcher les marges", précise le patron du programme Cédric Gautier. Ce léger retard serait totalement anecdotique s'il n'y avait pas ce problème encore mal cerné de pignon fragilisé par des résonances qui traîne encore. C'est pour cette raison qu'il ne volera pas "par mesure de précaution" au salon aéronautique de Farnborough dans la banlieue de Londres, contrairement à ce qu'Airbus avait programmé.

Pourtant le temps presse. Le déficit du transport aérien est béant pour l'armée de l'air. « Nous ne satisfaisons que 25 % à 30 % de cet exigeant contrat, explique alors le chef de l'état-major de l'armée de l'air, le général Paloméros. Un déficit en partie comblé par le commandement du transport aérien européen (EATC), qui mutualise depuis deux ans les flottes de transport de la France, de l'Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas. Mais cette structure ne dispose que de flottes vieillissantes en attendant mieux, c'est-à-dire l'A400M , précise le général Paloméros. Nous avons un besoin urgent de l'A400M , dont les premiers exemplaires devraient être opérationnels dans l'armée de l'air en 2013, rappelle-t-il.

 

Bras de fer entre la DGA et Airbus

En novembre 2012, la tension monte entre la direction générale de l'armement et Airbus. C'est sur le calendrier de livraison du premier appareil pour l'armée de l'air française et sur le soutien des A400M que ferraillent les deux. Le patron de la DGA, Laurent Collet-Billon, évoque même "un petit bras de fer". Pour le patron de la DGA, « l'industriel pense pouvoir obtenir la certification civile au mois de janvier, puis la certification et la qualification militaire deux mois après mais notre estimation est qu'il lui faudra plus de temps. Nous disons à l'industriel que nous ne pouvons pas accepter l'avion sans cette certification militaire et sans une proposition de soutien qui soit financièrement raisonnable. Il y a donc un petit bras de fer entre lui et nous, mais qui se résoudra le moment venu, entre gens raisonnables. Quant à la lacune capacitaire elle est gérée, notamment par l'affrètement d'avions gros porteurs ».

Fin 2012 Airbus, qui  prévoyait une livraison au plus tard à la fin mars 2013, vise maintenant le deuxième trimestre 2013. Finalement c'est début août que la DGA, qui a réceptionné le premier exemplaire de série de l'A400M, livre enfin le 2 août le mSN7 à l'armée de l'air. Cette dernière recevra au total 15 A400M d'ici à la fin de la loi de programmation militaire (LPM) en 2019 dont deux en 2013. Pour Airbus Military, cette étape majeure marque le début d'une nouvelle ère du transport aérien militaire en Europe et au-delà.

Car l'A400M, c'est le nouveau couteau suisse de l'armée de l'air : avion de transport militaire à la fois stratégique et tactique, cet appareil, qui va remplacer les vieux Transall de l'armée de l'air entrés en service en 1967, est sans équivalent sur le marché mondial, selon le ministère de la Défense. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu'à 37 tonnes et réaliser l'ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d'assaut sur terrains sommaires, l'aérolargage de personnel (jusqu'à 116 parachutistes) et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol (avions de combat, gros porteurs et hélicoptères) ou les évacuations sanitaires.

 

Export : 400 A400M sur 30 ans

L'avionneur compte montrer d'ici à la fin 2013 l'A400M dans le Golfe et en Asie-Pacifique, où l'Australie notamment a exprimé un intérêt. Le patron d'Airbus Military, Domingo Urena, qui prévoit la vente de 400 d'A400M sur 30 ans, évaluent dans les dix années à venir, entre 50 et 100 appareils vendus sur les marchés export. Entre 30 et 40 pays pourraient être intéressés par cet appareil , estime-t-il. Mais, auparavant, l'avionneur doit encore développer une version export moins sophistiquée que celle configurée OTAN, qui par exemple des communications cryptées par satellite.

"Cet appareil n'a pas été pensé pour l'export, explique-t-il. Nous devons développer des équipements pour le rendre exportable". Seule véritable ombre, le nouveau programme brésilien d'Embraer le KC-390, bien qu'il soit limité par sa charge d'emport (payload), pourrait lui voler une partie du marché en entrée de gamme.

La saga de l'A400M 2010-2013 (2/2) : le temps de l'envol difficile du programme
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 09:20
photo Pierre Bayle

photo Pierre Bayle

29/09/2013 Bruno Besson - lanouvellerepublique.fr

 

Lundi matin, à Séville, le premier Airbus A400M sera officiellement remis à la France. Il sera baptisé à Orléans l’après-midi.

 

A Séville, la cérémonie avec le ministre français de la Défense sera symbolique. En réalité, le premier A400M est déjà sur sa base orléanaise depuis août. Mais le symbole se veut fort : l'initiative de ce nouvel avion fut européenne, le sauvetage du programme, un temps menacé, fut une décision européenne, et France et Allemagne mutualiseront sa mise en œuvre. Jean-Yves Le Drian veut exprimer tout cela et souligner : « Cet avion est sans équivalent sur le marché mondial. »

 

Remplacer le Transall

 

L'A400M est appelé à remplacer le vieux (plus de 40 ans) C160 Transall qui était déjà un avion européen. Il remplacera aussi, à terme, le C130 Hercules américain (plus de 25 ans). L'Airbus A 400M Atlas est une révolution technologique qui aura des répercussions pas seulement tactiques : si l'armée est un instrument de la diplomatie, ses avions de transport en sont un outil privilégié.

 

« Notre mission est de découvrir toutes les capacités de cet avion et d'en rédiger, en quelque sorte, les notices d'emploi », résume le lieutenant-colonel Paul Creuset, patron de la structure mise en place par l'armée de l'air pour « l'intégration de l'avion dans nos forces opérationnelles ».

 

L'officier et son adjoint, le lieutenant-colonel Luneau, ont été formés par Airbus Military ainsi que huit autres pilotes, quatre navigateurs-système d'armes et huit mécaniciens-chefs de soute. Demain, ce sont eux qui formeront les équipages de l'armée de l'air. Pour l'instant, ils testent tout ce que l'avion a dans le ventre. Le défi n'est pas mince : l'A400M doit faire tout ce que faisait le Transall, tout ce que fait l'Hercule, encore plus et mieux. « On sait déjà qu'il va deux fois plus vite que le Transall, a plus d'autonomie (on peut faire l'aller-retour au Mali dans la journée), et peut transporter trois à quatre fois plus. »

 

Comme ses prédécesseurs, cet avion devra être capable d'être mis à toutes les sauces : poser d'assaut (1) – pour des opérations militaires ou humanitaires –, largages en tous genres à basse ou haute altitude, de nuit comme de jour, par tout temps. « Après quelques heures de vol, on sait déjà que le pilotage est un vrai plaisir et que la technologie Airbus libère l'équipage de tâches lui permettant d'être fixé sur sa mission ».

 

« Après les tests tactiques (2), la mise en service opérationnelle devrait intervenir en septembre 2014 », indique le lieutenant-colonel Creuset.

 

1. Déchargement rapide de personnels et/ou de matériels sur la piste suivi d'un redécollage immédiat. 2. Utilisations spécifiquement militaires.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:50
Le Gripen validé par le Parlement suisse

27.09.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le Parlement suisse, composé du Conseil des États et du Conseil national, a validé ce 27 septembre l’achat des 22 Gripen de Saab, débloquant ainsi les 3,1 milliards de francs suisses (2,5 milliards d’euros) nécessaires à leur acquisition. Le Gripen a ainsi été approuvé à 144 voix pour, 88 contre et 4 absentions.

 

Le PS, les Verts et les Vert’libéraux ont en revanche annoncé leur intention de bloquer cet achat, en proposant un referendum populaire sur le processus de financement - constitution d’un fonds spécial alimenté par le budget de l’armée, qui versera 300 millions de francs par an pendant 10 ans. Ils doivent pour cela récolter 50 000 signatures en 100 jours, pour un vote prévu à l’été ou à l’automne 2014.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:35
South Korea Forms Task Force to Revive FX Jet Program

September 27th, 2013 By KoreanInformation - defencetalk.com

 

The Ministry of National Defense launched a task force Wednesday to take charge of the F-X III project to purchase 60 fighter jets amid growing concerns over a lack of aircraft in the coming years.

 

The move came one day after Korea decided to reject Boeing’s F-15 Silent Eagle (SE) due to its lack of full stealth capability.

 

The third phase of the F-X program is aimed at replacing the Air Force’s aging fleet of F-4s and F-5s.

 

The team, divided into four subcommittees, is led by Lee Yong-dae, deputy minister at the office of force and resources management at the ministry, and will be fully staffed with members from the Joint Chiefs of Staff, Air Force, procurement office and aerospace researchers by the end of this week, according to Lee.

 

Participants at a preliminary meeting said officials discussed various alternatives, including altering the number of aircraft to be purchased, increasing the budget and purchasing the planes in phases.

 

With the rejection of Boeing, Korea’s plan to bring in new combat planes from 2017 is expected to be delayed for up to two years, and the Air Force is likely to suffer a lack of approximately 100 aircraft by 2019.

 

Defense watchers say that the task force needs to make clear the goal of the F-X III project so as not suffer another setback.

 

“If the goal is clearly set, the timeframe for a new tender could be shortened,” said Yang Uk, a senior researcher fellow at the Korea Defense and Security Forum.

 

Shin Bo-hyun, a professor at the defense acquisition department at Konkuk University, also said: “By putting all related organizations under the task force’s wing, unnecessary administrative procedures can be reduced.”

 

Yang also said that the formation of the team means the ministry is in a hurry to address the urgent need for aircraft. An F-5 fighter jet crashed into a mountain in North Chungcheong Province, Thursday.

 

“It has significance that a high-ranking official of the defense ministry is at the helm of the task force, which means the ministry is set to give full support,” he said.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:30
Israel challenged by Iran charm offensive: analysts

September 27th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

As Iran’s new president reaches out to the West with a message of moderation, Israel’s hawkish approach on Tehran’s nuclear program looks likely to come under pressure, experts say.

 

President Hassan Rouhani on Tuesday emphasized the peaceful nature of the Islamic republic’s atomic program, telling the UN General Assembly that “nuclear weapons… have no place in Iran’s security and defence doctrine.”

 

Israel scrambled to denounce the speech, with Prime Minister Benjamin Netanyahu calling it “cynical” and “full of hypocrisy”.

 

“This is exactly Iran’s strategy — to talk and play for time in order to advance its ability to achieve nuclear weapons. Rouhani knows this well,” charged Netanyahu.

 

But Rouhani’s diplomatic overtures, which stand in stark contrast to the belligerent statements so commonly heard from his predecessor Mahmoud Ahmadinejad, are proving to be quite a challenge to the Israeli premier.

 

“For the past eight years, Israel’s efforts to convince the world… to tackle Iran’s nuclear designs head on relied on… adamant, Holocaust-denying Ahmadinejad,” commentator Chemi Shalevan wrote in Haaretz newspaper.

 

“Ahmadinejad… served as Israel’s number one talking point, its strategic propaganda asset, a poster boy who self-explained Tehran’s sinister designs.”

 

Rouhani’s message is a “real diplomatic challenge for Israel,” Professor Uzi Rabi, an Iran specialist at Tel Aviv University, told AFP.

 

“The last time Netanyahu was at the United Nations, it was much easier for Israel to argue on Iran,” he said.

 

Last year, Netanyahu stood before the UN General Assembly and drew a red line on a cartoonish depiction of a bomb, saying the international community must act to prevent Iran from using its nuclear program to build a weapon, a charge accepted by the West but denied by Tehran.

 

This year, when he addresses the UN General Assembly on October 1, the Israeli leader will seek to play down the differences between Rouhani and his predecessor, the top-selling Yediot Aharonot daily said.

 

“Netanyahu will say that, like Ahmadinejad, Rouhani also adheres to the goal of destroying the State of Israel and attacking the entire Western world.”

 

Rabi agreed: “Israel is trying to make sure everyone is keenly aware that the Iranian charm offensive is just tactics – it doesn’t mean there’s real change.”

 

Israel’s concerns over a thaw were further stoked on Monday when officials said US Secretary of State John Kerry would hold his first nuclear talks with Iran’s Foreign Minister Mohammad Javad Zarif at a landmark meeting at the UN headquarters on September 26.

 

“Netanyahu… is not going to be in the negotiations room so he’s trying to remind the US of the reality that there’s not been evidence of change,” Dr Emily Landau of Tel Aviv University’s Institute for National Security Studies told AFP.

 

Israel fears the meeting could undermine its efforts to put further pressure on Iran, according to Dr Raz Zimmt, a research fellow at Tel Aviv University’s Iranian studies centre.

 

“Israel’s government and prime minister are facing difficulties convincing the international community to treat Iran the same way it has treated it before,” Zimmt told AFP.

 

“In the West, they see Rouhani as totally different from Ahmadinejad. They’re right, but… Rouhani hasn’t come up with a concrete proposal on how to resolve the nuclear issue.

 

Washington has been “working behind the scenes to allay Israeli concerns and has said that the Iranian president will be judged by his actions,” Israel’s Maariv newspaper said on Sunday.

 

But Rouhani’s “charm offensive,” together with developments in the wider Middle East region, may trump Israel’s protestations, analysts warned.

 

“Both the US and Iranian administrations have decided there’s a window of opportunity to talk,” Zimmt said.

 

Holocaust is ‘reprehensible’

 

In a radical about-turn from his Holocaust-denying predecessor’s rhetoric, Rouhani, in an interview with CNN aired on Tuesday, condemned the Nazi genocide as a “reprehensible” crime.

 

“I’m not sure the US can help it. Rouhani is the star of the UN,” Rabi said.

 

“The Iranians could come up with an interim suspension of uranium enrichment, but in the long term Iran is going to prevail when it comes to its nuclear plan,” he predicted.

 

And with much of the Middle East in crisis, Iran knows Washington may need its help in other areas, such as Syria.

 

“This is why they’re coming up with a new initiative” to talk with the West, Rabi told AFP, saying Iran was “capitalizing on the Syria saga.”

 

In a bitingly sarcastic tweet, the Israeli embassy in Washington, has derided Iran’s new president as an expert salesman who is bullish on nuclear proliferation.

 

The tweet poses the question of what Rouhani’s LinkedIn page might look like.

 

The spoof of his LinkedIn page has him describing himself as “a career politician, expert public relations professional, leading international salesman and longtime advocate of nuclear proliferation.”

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 11:50
Le Pentagone notifie la possible vente de missiles air-air Sidewinder à la Belgique

28 septembre 2013 dhnet.be (Belga)

 

WASHINGTON/ BRUXELLES - Une agence du Pentagone chargé des exportations de matériel militaire américain vient de notifier au Congrès la possible vente à la Belgique de 40 missiles air-air produits par le groupe de défense Raytheon pour équiper les chasseurs F-16 ainsi que les équipements associés pour un montant de 68 millions de dollars (plus de 50 millions d'euros).Selon la "Defense Security Cooperation Agency", le gouvernement belge a sollicité les Etats-Unis pour un possible achat, en vertu de la procédure FMS ("Foreign Military Sale") d'Etat à Etat de 40 missiles AIM-9X-2 Sidewinder Block II ainsi que divers équipements associés (dont 36 missiles d'entraînement CATM-9X-2, de deux unités de guidage CATM-9X-2 Block II, et dix unités de guidage tactique AIM-9X-2 Block II et de quatre missiles d'entraînement factices), un soutien logistique et en matière d'entraînement. Le Pentagone a notifié jeudi cette possible vente au Congrès américain, en expliquant qu'elle "contribuerait à la politique étrangère et à la sécurité nationale des Etats-Unis en aidant à accroître la sécurité d'un allié de l'Otan qui continue à être une force importante pour la stabilité politique et économique en Europe". Selon le ministère américain de la Défense, la Force aérienne belge envisage d'utiliser les Sidewinder AIM-9X - la dernière version d'une famille prolifique de missiles air-air - dans le cadre de son programme global de modernisation.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:56
A400M: récits d’une aventure humaine (webdocumentaire)
 

Événement ! L’A400M Atlas est arrivé au sein de l’armée de l’air. Cet été, le titan s’est posé sur le tarmac de la base aérienne 123 d’Orléans, devenant ainsi le fleuron de l’aviation de transport à la fois tactique et stratégique.

 

Cet avènement est le fruit d’une formidable aventure humaine et technologique. Depuis l’expression du besoin jusqu’à la cérémonie officielle de réception, organisée à Orléans le 30 septembre 2013, les aviateurs ont tout mis en œuvre pour accueillir l’Atlas dans les meilleures conditions.

 

À travers une galerie de portraits des principaux acteurs de cette épopée, le webdocumentaire « A400M : récits d’une aventure humaine » revient sur les coulisses de la phase préparatoire à l’arrivée du mastodonte.  Pour découvrir plus en détails les atouts majeurs de l’appareil, une animation 3D* vous conduira au cœur de cet avion de nouvelle génération.

 

Durant plusieurs mois, nos équipes ont suivi les premiers pas des aviateurs aux commandes de ce géant.

 

Lecture d’une nouvelle page de l’histoire de l’armée de l’air.

 

Consulter le webdocumentaire

A400M: récits d’une aventure humaine (webdocumentaire)
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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
L'escadron de drones 1/33 Belfort fait voler des Reaper aux Etats-Unis

26.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

Un premier équipage de l'escadron de drones 1/33 Belfort de la base aérienne 709 de Cognac, sur les trois actuellement en formation sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique, a fait voler durant deux heures un drone MQ-9 Reaper, modèle acquis par la France (photo armée de l'Air).

 

Après cinq semaines de formation et cinq heures de vol sur simulateur, ce premier vol a été opéré par un équipage constitué de deux pilotes opérateurs, ayant déjà une expérience sur les systèmes de drones français (Harfang), précise le communiqué de l'Armée de l'Air.

 

Rappelons que l'escadron de drones 1/33 Belfort est installé à la BA 709 de Cognac depuis 2009 et regroupe 80 personnels, des opérateurs Harfang jusqu'aux techniciens de maintenance.

 

Si le Livre blanc préconise l'acquisition de douze drones de surveillance, la France s'apprête donc à en acheter deux avant la fin de l'année. Les Harfang ont joué leur rôle lors de l'opération Serval mais leur technologie est dépassée. Les Etats-Unis ont donné leur accord pour extraire de la ligne de production du fabricant General Atomics deux exemplaires de MQ-9 Reaper dans une version de surveillance non armée (environ 40 millions d'euros pièce à part accord particulier).

 

Car ce drone, de 11 m de long et de 20 m d'envergure, qui vole 27 heures jusqu'à 15 000 m d'altitude, peut transporter et tirer des missiles sol-air (voire deux missiles air-air ou deux bombes). L'US Air Force a largement utilisé sa puissance de feu en Afghanistan voire au Pakistan.

 

Le Reaper, qui signifie moissonneur (ou faucheur), ne sera donc pas utilisé au maximum par l'armée française. Et de toute façon pas sur le sol national ou même européen. Ce produit intégralement américain n'est a priori pas habilité à survoler nos contrées.

 

L'armée américaine compte 104 Reaper et l'US Air Force compte en acheter douze supplémentaires d'ici 2014. Jusqu'ici, seuls les armées britanniques et turques possèdent des MQ-9 Reaper.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:40
NATO, Russia Complete ‘Vigilant Skies’ Anti-Terror Drills

NATO and Russian fighter jets escort an aircraft during a Vigilant Skies exercise Photo NATO-Russia Council

 

 

MOSCOW, September 27 (RIA Novosti)

 

NATO and Russia have successfully completed a live three-day joint exercise to test their capacity to counter terrorist threats in the skies over NATO and Russian territory.

 

The exercise, dubbed Vigilant Skies-2013, involved fighter aircraft from Turkish, Polish and Russian air forces as well as air traffic controllers from the NATO-Russia Council Cooperative Airspace Initiative (NRC CAI).

 

“This year’s scenario involved two separate air terrorism incidents involving the hijacking of civilian aircraft in Turkish, Russian and Polish airspace by terrorists on board the planes,” NATO said in a statement on its website on Thursday.

 

“All incidents were successfully resolved after NATO and Russian air traffic controllers coordinated Allied and Russian military authorities to scramble fighter jets to escort the aircraft to safe landings,” the statement said.

 

The CAI was launched at the first NATO-Russia Council summit in Rome in May 2002, and the CAI network was declared operational in December 2011 following the successful completion of the first Vigilant Skies drills earlier that year.

 

According to NATO, the aim of the CAI is “to operate and further develop a capability for reciprocal air traffic information exchange and coordination of air security incidents which pose a terrorist threat.”

 

The CAI network currently consists of four units in NATO nations and four units in Russia. The exchange of air traffic information is conducted through CAI coordination centers located in Warsaw and Moscow.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:35
BrahMos missile at the MAKS-2013 international air and space show. photo Boris Egorov RIR

BrahMos missile at the MAKS-2013 international air and space show. photo Boris Egorov RIR

26/09/2013 indrus.in (Itar-Tass)

 

Work on a scaled-down version of the BrahMos supersonic cruise missile co-produced by Russia and India is in the initial stage and the rocket may be phased into service in 2017, Dr. Sivathanu Pillai, CEO and MD of the BrahMos Aerospace Company, told Itar-Tass on Thursday.

 

"In order to install a BrahMos rocket on board a fighter plane, it is essential to reduce the rocket's weight. A reduced version got the name of BrahMos-M (mini). After work on a detail design and an initial configuration of the rocket is completed, the development of the rocket proper will ensue," he pointed out.

 

According to Dr. Pillai, since the project "is in its initial stage, it is difficult to tell when the rocket may be phased into service". "Nevertheless, we expect that it will be adopted in the range of 2017," Dr. Pillai added.

 

The weight of a prospective rocket will be 1.5 tons and its length will be about six meters. It will be designed for Su-30MKI and MiG-29 fighter planes. However, it will be also fit for other operational combat aircraft or those set to be adopted by the Air Force of India, including Rafale and Mirage-2000 aircraft.

 

The first launch of an aviation version of BrahMos rocket (BrahMos-A) is slated for June 2014. A Su-30MKI fighter plane armed with it should be ready in September 2015. Only one BrahMos rocket can be mounted on it. In case of the manufacture of reduced versions of the rocket, the Su-30MKI will be able to carry three rockets and it will be possible to put two BrahMos-M rockets on a MiG-29.

 

The Russo-Indian joint-venture enterprise BrahMos was established in 1998 and got its name in honour of the rivers Brahmaputra and Moskva. The Company is the technological partner of India's first naval and shipbuilding exhibition NAMEXPO-2013, which is being held in the city of Kochi in the southern state of Kerala.

BrahMos mini-rocket may be adopted in 2017
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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 16:43
 Au cœur des forces spéciales « air »

 

 
 

Ce dossier web, complémentaire du dossier publié dans l’édition de septembre du magazine Air actualités, propose un éclairage sur quelques spécificités méconnues de ces unités d’élites.

 

Avec 1000 hommes de plus dans ses effectifs, les forces spéciales (FS) bénéficient d’une politique de recrutement active. Selon le dernier Livre Blanc sur la Défense et la sécurité nationale, «elles se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes». Du recueil de renseignement sur un théâtre à la libération d’otages, leur périmètre d’intervention est aussi vaste que discret.

Depuis une vingtaine d’années, l’armée de l’air a dédié deux de ses unités au profit des opérations spéciales.

 

L’escadron de transport 3/61 «Poitou» met en œuvre des Transall, Hercules et Twin Otter, (et prochainement A400M) au profit de l’ensemble des forces spéciales. Infiltration, extraction, appui aérien les équipages de cet escadron unique en France répondent aux besoins du commandement des opérations spéciales (COS). Le «Poitou» fait entrer la France dans le club très fermé des trois nations au monde à disposer d’une aviation forces spéciales de haut niveau (France, États-Unis et Royaume Uni).

 

Outre les missions traditionnellement dévolues aux forces spéciales, le commando parachutiste de l’air n°10 apporte une expertise unique dans le domaine de l’aéronautique directement sur le terrain. Faire poser un avion de transport sur terrain sommaire, reprendre une plateforme aéronautique aux mains des ennemis, guider les avions de chasse pour détruire des cibles… rien ne saurait se faire sans «une culture aéronautique et un savoir-faire commando», la formule gagnante du CPA 10.

 

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 11:55
L’«Île-de-France» participe à l’exercice CASALPS

Des pilotes de l'escadron de chasse 2/5 "Ile de France"

 

26/09/2013 Droits : Armée de l'air

 

Du 9 au 13 septembre 2013, l’escadron de chasse 2/5 «Île-de-France» a participé à CASALPS, exercice interarmées et interallié bi-annuel, consacré à l’appui aux troupes au sol en région montagneuse.

 

Organisée par le 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces, cette édition automnale se tenait dans la zone du col du Galibier, au nord du massif des Écrins. Le scénario opposait, au sol, des troupes «savoyardes» à des troupes «haut-alpines», appuyées par des aéronefs des escadrons de chasse, notamment des Mirage 2000C du 2/5 «Ile-de-France».

 

CASALPS a permis d’entraîner les forces aériennes et terrestres au Close Air Support (CAS - appui aérien rapproché), dans un terrain de haute montagne typique des engagements récents (Afghanistan ou nord Mali).

 

Au total, près d’une vingtaine de patrouilles ont participé à la manœuvre, réalisant plus de 60 guidages au profit des forces terrestres françaises, italiennes et néerlandaises.

 

L’«Île-de-France» a, pour sa part, fourni un quart des sorties allouées à l’exercice, re-qualifiant une dizaine de pilotes, et démontrant ainsi, une nouvelle fois, les capacités du Mirage 2000C dans les missions air-sol.

L’«Île-de-France» participe à l’exercice CASALPS

Les troupes italiennes, néerlandaises et françaises ont participé à cet exercice

L’«Île-de-France» participe à l’exercice CASALPS

Des moyens de défense sol-air étaient également déployés

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:50
Belgique : Les vieux F-16 "bientôt" remplacés par des F-35

18 septembre 2013 dhnet.be (Belga)

 

Le ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V) envisage de proposer l'acquisition de chasseurs F-35 pour remplacer les F-16 belges vieillissants, écrit mercredi le Tijd. Selon le quotidien, le ministre entend préparer le dossier de manière à ce que le prochain gouvernement puisse rapidement prendre une décision politique sur ce dossier. Les F-16 belges sont appelés à être progressivement remplacés à compter de 2023. Le constructeur américain du F-35, Lockheed Martin, prévoit toutefois un délai de huit ans entre la commande ferme et la livraison effective des appareils.

 

Selon le Tijd, M. De Crem ne tient pas à s'exprimer sur le nombre d'appareils que la Belgique compte acquérir. Leur nombre sera toutefois "inévitablement" moindre que la soixantaine de F-16 que compte l'armée aujourd'hui, dit-il.

 

Les Pays-Bas ont annoncé mardi l'acquisition de 37 chasseurs F-35. La Haye déboursera 62 millions d'euros par appareil. Le gouvernement Verhofstadt ayant décidé, à l'inverse des Pays-Bas, de ne pas soutenir il y a dix ans le projet de développement du F-35, la Belgique devrait toutefois payer un prix supérieur pour ces mêmes appareils.

 

Dans l'opposition, le parti Groen n'a pas tardé à réagir.

 

"Les décisions relatives au remplacement de nos F-16 ne peuvent se prendre qu'après un débat au Parlement. Il serait beaucoup plus sensé de faire ces achats coûteux après un partage des tâches (militaires) entre pays européens. Avec sa proposition d'acquérir des avions de chasse américains, De Crem ne vise en fait qu'à renforcer sa campagne pour devenir secrétaire-général de l'Otan", juge ainsi le député Wouter De Vriendt.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:35
Three More Mi-17s Delivered to Afghan Air Force

A Russian Antonov An-124 unloads the first of three new Mi-17 helicopters at Kabul airport. Russia is to deliver 9 additional Mi-17s to the Afghan air force in the coming months. (USAF photo)

 

Sept. 25, 2013 defense-aerospace.com

(Source: US Air Force; issued Sept. 25, 2013)

 

New Aircraft Arrive for Afghan Air Force

 

KABUL, Afghanistan --- Three brand-new Mi-17 helicopters arrived in the belly of a Russian Antonov An-124, Sept. 1, on the Afghan air force ramp of Kabul International Airport, Afghanistan, at 8 a.m.

 

“This is the first time the Afghans have downloaded an aircraft of this size completely by themselves,” said Maj. Greg Douglas, NATO Air Training Command-Afghanistan J4-M deputy commander. Douglas is deployed from the 48th Aircraft Maintenance Squadron at RAF Lakenheath, England, and hails from Fort Walton Beach, Fla.

 

The three helicopters are the first of 12 to be arriving in the upcoming months.

 

“The significance of having these aircraft is each unit will have helicopters with only one variation,” Douglas explained. “This streamlines the process for maintenance, operations and training.”

 

Two of the new helicopters will travel to Kandahar Airfield once they are put together, and one will stay in Kabul. The aircraft were shipped directly from the manufacturer, and will be assembled here before leaving for KAF.

 

“The assembly should take anywhere from three weeks to a month,” Douglas added.

 

Once assembled, the aircraft will add another step in the sustainment and autonomy of the Afghan air force.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:30
photo RP Defense

photo RP Defense

The first RAF Typhoon was delivered in 2003, with the total delivered since reaching 112 aircraft.

 

25 Sep 2013 By Ben Martin, and Graham Ruddick

 

BAE Systems has formally submitted a bid to build 60 Eurofighter Typhoon jets for the United Arab Emirates (UAE), stepping up its attempt to strike a deal that could support thousands of UK jobs and is vital for the company’s prospects.

 

The Typhoon programme, developed by BAE, Italy’s Finmeccanica and Airbus–maker EADS, suffered a major setback last year when it lost out to French company Dassault for a major contract to supply India with 126 fighter jets.

 

However, the aircraft has emerged as the favourite to win the UAE contract, which could be worth around £6bn and has been described as a “game-changer” by the chief executive of BAE, Ian King.

 

More than 5,000 people work on the Typhoon project in Britain for BAE, which is the country’s biggest defence contractor. Securing the UAE deal would be a major boost to the manufacturing sites in Lancashire where the fighter jet is constructed.

 

In a note, UBS, BAE’s house broker, said: “We estimate that this order could potentially be worth £6bn for the aircraft alone and multiples of that including training, support and weapons packages.”

 

The British company is leading negotiations with the UAE on behalf of the Typhoon consortium. The potential deal is also likely to include a technology-sharing agreement on unmanned aircraft.

 

It is thought that the process to decide which aircraft the UAE selects could take several months. Dassault is also in the running to supply the UAE with its Rafale jets.

 

Charles Armitage at UBS said that if a deal is agreed between BAE and the UAE, it could open the door for talks with India to be restarted. He said: “If UAE is signed, this could put pressure on India, which would be the only export customer for Rafale - nobody likes being the only export customer for a programme as it tends to reduce flexibility and increase the upgrade/maintenance costs – and could bring Typhoon back into the picture.”

 

The group’s chances of securing the order were bolstered by an alliance that was agreed last November, when David Cameron travelled to the Gulf to unveil a formal defence and industrial partnership between Britain and the UAE.

 

BAE shares closed up 2.3pc at 461.3p on hopes the UAE deal will be agreed.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:35
Avions de combat : Boeing prend une claque en Corée du Sud

Le F-15 Silent eagle

 

24/09/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Séoul a annoncé reprendre à zéro la procédure d'appel d'offres pour 60 avions de combat, le plus gros contrat de défense jamais passé par le pays. Boeing faisait figure de grand favori avec le F-15 Silent Eagle.

 

C'est un gros revers pour Boeing en Corée du Sud. Séoul a annoncé mardi reprendre à zéro la procédure d'appel d'offres pour 60 avions de combat, le plus gros contrat de défense jamais passé par le pays, et pour lequel l'américain Boeing faisait figure de grand favori avec le F-15 Silent Eagle. Et pour cause le groupe américain avait soumis la seule offre correspondant au budget maximal prévu par Séoul. Il était donc à ce titre le seul fournisseur en lice. Les offres des autres candidats Lockheed Martin (F-35 Lightning II) et le consortium européen Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica), qui propose le Typhoon, avaient dépassé le budget autorisé.

L'agence gouvernementale sud-coréenne en charge des achats d'armement (DAPA) s'est prononcée  contre l'octroi à Boeing d'un contrat de 8.300 milliards de wons (5,7 milliards d'euros) pour la fourniture de 60 avions de combat, précisant qu'elle allait relancer l'appel d'offres. "Une majorité des membres du comité (de l'Agence) ont décidé de rejeter le F-15 et de recommencer le projet", a confirmé un porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-Seok. Les Silent Eagles ne répondent pas aux critères opérationnels requis, notamment au regard de la menace nucléaire émanant de la Corée du Nord. Le ministère de la Défense a précisé qu'il faudrait environ un an pour mener à terme un nouvel appel d'offres en vue de remplacer une flotte vieillissante de F-4 et de F-5.

 

Des critiques sur le F-15 de Boeing

Le processus d'appel d'offres a été émaillé de nombreuses tensions, en raison de l'inflexibilité du gouvernement à ne pas vouloir dépasser le budget fixé par le parlement. En août, la presse sud-coréenne affirmait qu'EADS avait été éliminé faut d'avoir répondu à certains critères, une information que l'européen avait aussitôt démentie. La presse sud-coréenne ajoutait que Lockheed Martin s'était retiré. Fin août, quinze anciens haut responsables des forces de l'air ont signé une pétition qualifiant d'"irrationnelle" la procédure qui avait éliminé les appareils de Lockheed Martin et d'EADS.

Les critiques reprochent au F-15 Silent Eagle de ne pas être équipé des capacités furtives permettant d'échapper aux radars, contrairement à des avions de combat plus modernes, tels que les F-35. Le gouvernement a donc décidé de reprendre toute la procédure à zéro, "rapidement, en réajustant le budget et d'autres questions, a indiqué un porte-parole de l'Agence. Nous allons accélérer les choses afin de nous assurer que le vide dans notre défense nationale soit limité à un minimum de temps". La DAPA avait pourtant estimé auparavant que tout report de la procédure remettrait en cause le projet de porter à 430 d'ici à 2019 le nombre de chasseurs dont dispose l'armée sud-coréenne. Plusieurs possibilités seront examinées : le nombre d'avions commandés pourrait changer, la période de financement pourrait être prolongée, ou le contrat pourrait porter sur plusieurs types d'avions.

 

Avions de combat : Boeing prend une claque en Corée du Sud

Le Rafale vainqueur des évaluations en 2002 mais le F15 vainqueur... des politiques  

Jusqu'à présent, les fournisseurs dans le secteur de la défense venaient pour la plupart des Etats-Unis, en raison de l'étroitesse des liens entre les deux pays en matière militaire. Washington reste un allié de poids de Séoul face à la Corée du Nord. Mais Séoul a semblé ces derniers mois élargir la liste de ses fournisseurs. En janvier, le pays a ainsi préféré l'anglo-italien AgustaWestland à l'américain Sikorsky pour la livraison de six hélicoptères à la Marine sud-coréenne, un contrat de 567 millions de dollars. Il avait également choisi en 2006 Eurocopter pour son programme d'hélicoptère de transport, le Surion (245 hélicoptères de la classe des 9 tonnes). 

La Corée du Sud a acquis 60 F-15 de Boeing depuis 2002, contre le rafale, pourtant déclaré vainqueur à l'issue des évaluations techniques et opérationnelles. Séoul avait dû changer les règles du jeu sous la pression de Washington en y incluant un paramètre politique. Les Sud-Coréens veulent aujourd'hui acquérir 60 autres avions de combat d'ici à 2021. La décision de relancer l'appel d'offres devrait certainement profiter au F-35 de Lockheed Martin, disqualifié uniquement en raison de son prix dans la procédure initiale. Et en général, ce que veut Washington au pays du Matin calme, c'est souvent parole d'évangile...

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:30
Roaring Back

25.09.2013 Lior Estline --.iaf.org.il

 

It is almost 40 years old, but it is perfectly fit and though many years have passed since it started its service in the IAF, the IAI "Kfir" is one of the most surprising exports of the IAI. From outside it looks almost the same, but on the inside, technology from the second decade of the 21st century is installed, making it a fighter that can do anything on the modern battlefield

 

 

"It was the evening of Israel's Independence Day and high above Ben Gurion Airport a triangular winged fighter plane rolled in and performed maneuvers with grace and precision. What made the inaugural flight noteworthy is the fact that after years of relying on French and American fighter planes, Israelis now manufacture a plane with their own hands".

 

IAF Magazine opened its August 1975 edition with these very words. Four months prior, on the eve of Independence Day, two Kfir planes were delivered to the IAF and the vision of the "Israeli fighter plane" became a reality with the inaugural flight described in IAF Magazine.

 

While it is fixed in the national consciousness as the first Israeli fighter plane, few people know that today, almost 40 years after that evening in Ben Gurion Airport, the Kfir ('Lion" in Hebrew) has leapt into the 21st century, a leap that has brought with it the best of technology and armaments of 2013 and has made it a plane with diverse and attractive capabilities.

 

New, Brand New

 

"In the critical area of 'see first - shoot first', the Kfir has capabilities that are no less powerful than the capabilities of any western or eastern fighter plane of the fourth generation (F-16, F-15, Eurofighter, Rafal, MiG-29, Sukhoi-30) and is a first class competitor with planes that are not equipped with stealth technology produced in recent decades", says Oren Aviram, Director of Marketing and Business Development in the "Lahav" factory of the IAI. "If we take into account the technology and the computer systems installed in the newer fourth generation planes, it's around a decade old; in the 'Block 60' Kfir, the latest technology that is produced here these days is installed and that is where the advantage lies".

 

This situation is made possible because of the unique configuration of the aircraft system. According to Yossi Melamed, director of "Lahav":

"We work with open architecture, which allows us to continue to install innovations in the field of computing and avionics in the planes and actually to upgrade them all the time, unlike other fighter planes".

 

The "Block 60" which is the 2013 model of the Kfir, is an upgraded fighter plane that undergoes "stripping" before the beginning of the upgrading process. "Whether it's a Kfir that has arrived from a foreign customer or whether it's a local Kfir, we remove everything down to what we call the 'pipes', i.e. the central cylinder which constitutes the fuselage. Afterwards, we install everything new and if need be we produce parts that are needed", explains Melamed. "Of course, the equipment that is installed in the whole plane is new: wiring, avionics, computer systems, radar and various types of armaments and plane systems with zero hour flight".

 

During the stripping process, the body of the plane is checked down to the smallest screw. "After the process the plane undergoes in the 'Lahav' factory, it leaves with the ability to fly 8,000 hours with the manufacturer's warranty, meaning the plane can fly for decades", explains Aviram.

 

After the stripping process, the next step is the installation of the systems. One of the main systems is the version of the Data Link system that is installed in the Kfir planes produced by "Lahav" and also in all of the IAF fighter planes connecting the planes, control and command systems, and the armaments. The systems turns the Kfir into a plane that is suited for the battlefield of the 21st century, a battlefield that is based on a multitude of data, constantly connected and mainly data processing at record speeds in order to take necessary actions against targets with short exposure lengths and low signatures.

 

The Colombian Challenge

 

One of the main customers of the Kfir is the Colombian Air Force. "Colombia is a country that engaged in a battle", explains Oren. "The Kfir planes there work and attack; they have been engaged in continuous and intense operational activity for years".

 

Up until a few years ago the Colombians operated around a dozen Kfir fighters of the third generation configuration. "We faced some significant challenges on the Colombian project", adds Oren. "We had to upgrade the planes they own from third generation to fourth generation as well as double the number of Kfir planes of Colombia and finally, we were supposed to complete the project with in a period of three years".

 

All the Colombian planes underwent the upgrade process and became new planes within the same period of time that was assigned to the project. Consequently, on Colombian Independence Day which was set as the deadline, an impressive flying formation of 24 upgraded Kfir fighters flew across the sky.

 

"One of the main things in the project we put emphasis on was a high level of usability", said Melamed and not long before the level of usability was put to the test. The Colombian Air Force received an exclusive invitation to take part in the famous "Red Flag" week in USA. The Colombian Kfir planes flew over 2000 miles to the Nellis airbase in Nevada, using the new aerial refueling capabilities that constitute part of the upgrade and they all arrived safely, but the long flight was just a prelude to what happened at the "Red Flag" week.

 

"At some points in the flights during the week, the advanced fourth generation fighters of different countries took off in a partial composition following usability problems, while the Kfir planes demonstrated full usability in the air and yielded excellent results", explains Oren. "They did their job, scored hits and even surprised with their offensive abilities in aerial combat: the updated Kfir with advanced radar, electronic warfare, long range air-to-air armaments and advanced avionics managed to shot down fourth generation American fighters that flew against them as simulated enemy plane. The American participants thought very highly of the Colombian pilots and their Kfir planes, the many indications of which can be found on the internet".

 

Fire in the Sky

 

The people in "Lahav" put an emphasis on the Cost-Benefit characteristic of the 2013 "Block 60" model of the Kfir. "The Kfir is in line with fourth generation planes and brings with it between 80-120 percent of their capabilities in terms of avionics, armaments, payload and pods such as the 'Lightning' for nighttime attacks and laser designation capability for a precise attack, radar capabilities that include high resolution ground mapping, SAR capability that allows for information gathering and attacks in all weather conditions, all of this at a third of the price of fourth generation planes and with a flight hour at a fourth of the price of fourth generation Western planes with single engine", explains Aviram and Melamed adds that: "the customer receives a plane with radar capabilities, computer systems and advanced armaments at a significantly lower price than similar planes on the market".

 

The result is that more countries are already expressing interest in the Kfir planes, among them countries in Europe. The "Block 60" version for NATO countries will include connectivity, advanced radar of the AESA kind that allows activities in more than one mode simultaneously and more very advanced capabilities. Beyond that, aerial refueling capabilities were also added giving the plane a much broader scope and there were significant changes in the cockpit.

 

"The cockpit of the Kfir fighters has undergone a big change", explains Oren. "There is a colored radar screen, a moving map, a new multi-strength mission computer and HOTAS capabilities that allow control of many activities without removing your hands from the stick".

 

The Kfir can now lock on 64 targets, share them with other planes and get an indication of who is locked on whom. "The ability of the radar to separate targets and categorize together with the network sharing allows for a full picture of the battlefield", says Oren. "The Kfir has cross-section radar that is very low and coupled with the capabilities of its radar it 'sees first and shoots first' better than most of the other fighter planes of the fourth generation".

 

Even with respect to armaments, the Kfir planes are at the forefront. "You can hang on the Kfir any kind of armament on the nine stations", Melamed emphasizes. "We combined laser-guided munitions that are assisted by the designation pod with autonomous guided bombs and advanced air-to-air missiles, like the Python-5 and BVR missiles equivalent to AMRAAM".

 

It turns out that these capabilities also have evidence in reality. As stated, Colombia is very active with the upgraded Kfir planes in the air-to-ground area, precise attacks in inclement weather and at night. As a result, the Kfir planes remain operational and in use at all hours of the day.

 

Melamed is looking forward with optimism. "In a few years, the intention is to sell between two to three squadrons".

 

Kfir in action

 

The 27th of June, 1979 was a good day for world records and indeed two were actually set. It was a day in which for the first time, an F-15 fighter shot down an enemy plane but more interestingly, it was the first time the Kfir won a "Dog fight".

 

Captain S', who holds the world record, said in the August 1979 edition of IAF Magazine: "I got cold feet, but when you're inside, everything work out", and today when Lieutenant Colonel (Res.) Shai Eshel looks back at that battle, he says that, in retrospect, it was possible to down even more Syrian MiGs. "The flight that same day was intended to intercept the Syrian MiGs that harassed the aerial photographing flights of the IAF that followed the placement of Syrian missile batteries in the Beqaa Valley in Lebanon", he adds.

 

The pair of Phantom F-4 jets that took photographs was accompanied by eight intercepting planes. "Four of the planes consisting of Falcon (F-15) jets were visible. They talked on the two way radio and flew above Beirut, while our other four planes consisting of two Falcon (F-15) jets and two Kfir fighters, where I was number 4, went silent and flew at a low altitude outside of the area".

 

The Phantom planes began to go north from the Dead Sea area and ascended to reach an altitude of 60,000 feet from which the photographs can be taken. The Syrians that located the flight deployed eight MiGs from the Damascus area towards the Beqaa Valley in Lebanon. Crossing the northern line of the photographers getting ready to intercept them, the MiGs accelerated and gained height.

 

"Immediately afterwards, the F-15 jets start to make radar contact with the MiGs, while the photographing planes turn their tails towards the Syrian planes that were

flying towards them without knowing that they are arriving at a trap", explains Eshel. "Then, the controller tuned to the F-15 planes and gave the approval to open fire".

 

That is how the historic aerial battle began. While Eshel's silent aerial formation of four planes started to gain height towards the battle, the aerial formation of four F-15 planes opened fire. "We dropped extra fuel tanks, but my fuel tank got stuck because of a technical malfunction. As I was gaining height, the missiles launched by the F-15 fighters passed over our heads. We also entered the battle and I noticed a MiG spinning that I assumed was going to crash, so I didn't exert any effort on downing him. In retrospect, he landed safely and I missed an easy downing opportunity".

 

The radio network was filled with a lot of yelling and the air with missiles that were launched one after another. "I noticed two MiGs turning east and I went after them. From a range of 1500 meters I launched a missile towards the leader that exploded 2-3 meters behind it. It started to emit smoke, but the pilot continued to fly it. I approached it at a short distance in order to finish the job with canons, but he abandoned the plane and, in retrospect, it turned out that this moment was captured by the camera lens of the canon".

 

Eshel also tried to hit the second MiG. "The two of us were at low speed and so I tried to gain speed and raise the nose of the plane. I got into the missile launching position and I launched the second missile, but to my disappointment, it didn't hit the target. I reduced the distance between us in order to down him with a canon but he rolled over, entered a cloud and that is how lost the opportunity".

 

At the end of the massive battle that lasted a very short time, it became clear that five MiGs were shot down. Landed at the base, it became clear to Eshel that the real battle had just begun.

 

"The F-15 pilots claimed that all the shoot-downs belong to them", recalls Eshel. "Together with the Commander of the Base, I traveled to the debrief in which it was determined that the downing belonged to me".

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:35
Afghan forces learn air-to-ground integration

September 24th, 2013 By Army News Service - defencetalk.com

 

As U.S. forces prepare to leave Afghanistan, the Afghan Air Force and the Afghan National Army are integrating air and ground forces to conduct combat fire support and logistics missions as they continue to grow and lead operations.

 

On Sept. 18, three Afghan National Army fire support officers and two staff officers with the 4th Infantry Brigade, 203rd Corps, conducted an air-to-ground integration, or AGI, exercise near Hunter Base in eastern Afghanistan.

 

The Afghan National Army, or ANA, soldiers successfully coordinated with two Afghan Mi-35 helicopters. They conducted live-fire drills, including how to abort a mission.

 

The AGI exercise, part of a proof of concept initiative to certify Afghan air coordinators, allowed ANA soldiers to communicate with the pilots and provide a safety net for the army and air force to work together in the same area of operation.

 

“Currently the Afghan security forces depend on the coalition forces to provide them air support,” said U.S. Air Force Lt. Col. Mark Brown, a native of Sacramento, Calif., a NATO Air Training Command-Afghanistan adviser. “In 2015, they (Afghan forces) are going to have to rely on their own assets to provide this type of support.”

 

Brown and U.S Air Force Chief Master Sgt. Keith Hunt, 504th Expeditionary Air Support Operations Group, and a Lexington, N.C., native, are helping to develop the curriculum to create a new Afghan Air Force, or AAF, career field, Afghan Tactical Air Coordinator.

 

The program the AAF is developing in hand with the ANA is critical to the AAF transitioning, said Brown. This is a critical point in the future of the Afghan military.

 

“They’ve shown and demonstrated their ability to do some of these missions on their own,” he added.

 

The classroom instruction started Sept. 14, when the ANA soldiers trained to identify terrain, enemy targets, and mark friendly positions on a map. The hands-on instruction included procedures for communicating with a pilot.

 

ANA 2nd Lt. Nasrullah, a fire support officer with the 4th Kandak, 4th Infantry Brigade, said the training, along with the live-fire exercise, went well. He said he found the classroom training, where he learned how to communicate with the pilots using codes, very effective.

 

“I think we have the capabilities, ANA and ANP (Afghan National Police), to fight against the insurgents,” he added. “We had a (recent) operation with no U.S. support, and we were successful against the enemy.”

 

“We are just there for guidance and assistance,” said 1st Lt. Robert Gordon, a native of Syracuse, N.Y., and an adviser with 1st Battalion, 76th Field Artillery Regiment, 4th Infantry Brigade Combat Team, 3rd Infantry Division, who is partnered with Nasrullah and his team. “They are at the point where they can go out and do their missions on their own,” he said.

 

“They’ll be able to utilize those helicopter fighters to push the enemy back,” he added.

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