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05/03/2015 Armée de l'air
Mercredi 25 février 2015, la France et la Suisse ont signé un accord relatif à la zone aérienne d’entraînement transfrontalière aux deux nations.
Le général de division aérienne Hervé Rameau, directeur de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ), et le lieutenant général Aldo C. Schellenberg, commandant des forces aériennes suisses, ont représenté leur gouvernement respectif pour signer ce traité, portant sur l’utilisation de la zone aérienne d’entraînement opérationnel par les aéronefs militaires des deux pays.
Cet accord permettra de favoriser l’entraînement opérationnel des forces aériennes de la Confédération suisse et des aéronefs des forces armées françaises, dans le respect des conventions internationales en vigueur. Signé sur la base aérienne de Payerne, en Suisse, il a pour but de déterminer les caractéristiques et fixer les principes généraux de gestion et d’utilisation de la nouvelle zone EUC25, anciennement nommée CBA25, remplaçant ainsi le précédent accord datant de 2002.
La DSAÉ en bref
La direction de la sécurité aéronautique d’État a pour mission de réglementer et de surveiller le maintien de la navigabilité des aéronefs, d’établir des règles de circulation aérienne militaire et de co-gestion des espaces aériens. La DSAÉ est également chargée du conseil et de la veille réglementaire concernant la formation des équipages et l’exploitation des aéronefs d’État.
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18/09/2014 Armée de l'air
Du 4 au 6 septembre 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a participé à l’European Air Chiefs Conference (EURAC - conférence des chefs d’état-major des armées de l’air européennes), à Brunnen en Suisse.
Lors de l’édition 2014 de l’EURAC, 24 chefs d’état-major des armées de l’air se sont réunis à l’initiative du général Aldo C. Schellenberg, commandant les forces aériennes suisses.
Ce forum unique permet aux chefs d’état-major d’échanger sur des problématiques communes et d’élaborer ensemble des solutions. La formation figurait par exemple au menu des rencontres de cette session de travail.
Le 6 septembre 2014, pour clôturer cette rencontre au sommet, les délégations ont rejoint la base aérienne de Payerne, où s’est déroulé le meeting « Air14 Payerne » célébrant notamment le centenaire de l’aviation militaire suisse. Parmi les nombreux shows aériens, le capitaine Benoît Planche, aux commandes d’un Rafale portant la livrée NATO Tiger Meet2014, a réalisé une démonstration en vol unanimement saluée.
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Berne, 02.09.2014 - admin.ch
Le Commandant de corps Aldo C. Schellenberg, Commandant des Forces aériennes prépare ses troupes aux développements des années à venir. Il veut renforcer le management de projets d’achat d’avions et de systèmes de défense contre avions.
La décision démocratique contre l’acquisition du Saab Gripen du 18 mai est naturellement respectée par l’Armée suisse, dit Schellenberg durant son rapport d’information à Payerne VD, qui a eu lieu dans le cadre de l’air show AIR14 et du 100ème anniversaire des Forces aériennes. Les 54 F-5 Tiger des Forces aériennes seront mis hors service d’ici 2016, tel que communiqué lors de la votation sur le Gripen par le Conseil fédéral.
« S’en écarter pourrait compromettre une future acquisition d’avion de combat », dit Schellenberg. Une revalorisation de la flotte de Tiger ou de parties de celle-ci n’est pas possible pour des raisons opérationnelles et financières. Les F-5 ne se laisseraient pas adapter aux nécessités modernes que ce soit pour le radar ou l’armement.
Le chef du DDPS, le Conseiller fédéral Ueli Maurer, planifie avec le budget actuel une armée de 100'000 hommes, comme il l’a annoncé durant son message d’accueil au rapport d’information. Il veut une armée qui corresponde aux idéaux d’un «équilibre politique». Maurer renonce à une armée trop grande, orientée à des besoins antérieurs. Il lutte de même contre un rétrécissement additionnel considérable des troupes.
Service prolongé du F/A-18 examiné
Les Forces aériennes examinent suite au «non» du peuple au Gripen une prolongation de vie modérée pour les 32 F/A-18 jusqu’à 2025, explique le Commandant de corps Schellenberg. Il faut tout de même prévoir une relève à temps : l’argument principal reste la capacité à durer en temps de crise. Le service de police aérienne ne doit pas être la seule raison pour un nouvel avion de combat multi-rôle.
Schellenberg a également insisté sur un concept pour une prompte acquisition de nouveaux systèmes de défense contre avions. Il y a un besoin pour une défense aérienne intégrée, avec des avions de combats et des systèmes de défense contre avions basés au sol.
En situation normale, les Forces aériennes sécuriseront, dès 2020, l’espace aérien sur un cycle de 24 heures par jour et ce durant toute l’année, avec des moyens d’intervention. Les Forces aériennes seront engagées dans le cadre de situations exceptionnelles, comme en cas de crise ou dans le cadre d’un soutien aux autorités civiles. De plus, les Forces aériennes devraient acquérir la possibilité de créer une souveraineté aérienne réduite, de manière à pouvoir protéger nos propres troupes. Le transport aérien et l’acquisition de renseignements pour la conduite politique et militaire continueront à faire partie des missions des Forces aériennes.
AIR14 comme signal de départ
Il sera néanmoins nécessaire de renforcer le management de projet, ce qui inclut également la communication : « Si la population comprend précisément ce que nous faisons, alors elle nous soutiendra. Nous avons raté cela le 18 mai. Cela ne doit pas nous arriver une seconde fois ».
Le succès d’AIR14 à Payerne comme évènement de toute l’Armée doit être compris comme un signal de départ pour les prochaines votations. Schellenberg se montre optimiste: « Les Forces aériennes continuent leur ascension».