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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
Espionnage: Berlin convoque l'ambassadeur britannique

 

BERLIN, 5 novembre - RIA Novosti

 

L'ambassadeur de Grande-Bretagne en Allemagne Simon McDonald a été convoqué mardi au ministère allemand des Affaires étrangères pour s'expliquer sur les allégations des médias selon lesquelles les services secrets britanniques utilisent l'ambassade du Royaume-Uni à Berlin à des fins d'espionnage, affirme la diplomatie allemande dans un communiqué.

 

"A l'initiative du chef de la diplomatie Guido Westerwelle, l'ambassadeur britannique a été convoqué au ministère des Affaires étrangères. Le directeur du département européen lui a demandé de s'expliquer au sujet des récentes affirmations des médias britanniques" concernant les écoutes de communications depuis la mission diplomatique de Grande-Bretagne à Berlin. Le responsable allemand a également fait savoir à l'ambassadeur qu'il s'agissait d'une "démarche allant à l'encontre du droit international".

 

Le quotidien britannique Independent a rapporté mardi, citant des documents fournis par l'ex-conseiller de la CIA Edward Snowden et des photographies aériennes, que les services secrets britanniques et américains utilisaient l'ambassade du Royaume-Uni située au centre de Berlin pour procéder à des écoutes téléphoniques.

 

Les médias allemands ont auparavant indiqué que la surveillance des communications électroniques dans le quartier gouvernemental de Berlin était également pratiquée depuis l'ambassade américaine. Le téléphone portable de la chancelière Angela Merkel aurait pu faire l'objet de telles écoutes.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 17:55
BFA photo-110e-ri

BFA photo-110e-ri

 

05.11.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

La dissolution en 2014, annoncée le 31 octobre du 110e RI, basé à Donaueschingen en Allemagne, pose quelques questions, bien au-delà de l'aspect comptable des choses. Deux régiments d'infanterie doivent passer à la trappe dans la période 2014-2019 (lire ici une déclaration explicite du chef d'état-major de l'armée de terre), le premier a été choisi. A la veille des élections municipales, il est évidemment plus aisé de supprimer un régiment installé dans le Bade-Wurtemberg.

 

Pour autant, doit-on faire une croix de fer sur la brigade franco-allemande ? Au-delà du symbole fort de l'amitié entre deux peuples, elle pourrait servir de terrain d'expérimentation pour mettre en œuvre un embryon de défense commune voire européenne...

 

On peut sourire à l'évocation, c'est votre droit. Mais à l'époque des mutualisations et des efforts budgétaires, il ne serait peut-être pas idiot de repenser à la coopération militaire entre la France et l'Allemagne, surtout l'année du cinquantenaire du traité de l'Elysée. Dissoudre un régiment, après avoir fait défiler la brigade franco-allemande (BFA) sur les Champs-Elysées le 14 juillet, relève déjà du manque de tact.

 

Il faut compenser. Ce sera sûrement un des sujets de discussion entre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue allemand, Thomas de Maizière, qui dîneront ensemble à l'hôtel de Brienne ce jeudi 7 novembre. Ce dernier a " regretté la décision française " de dissoudre le 110e RI mais il a ajouté que la BFA est " une expression visible de la sécurité et de la responsabilité militaire pour la sécurité et la défense européennes ". Des mots qui ont un sens même si la brigade ne brille pas par son engagement en dehors du Kosovo et de l'Afghanistan en 2004...

 

Certes, la France est un pays de tradition de " l'action militaire ", tandis que l'Allemagne garde une réserve très forte, née de l'après Seconde Guerre mondiale. L'accord préalable de toute action extérieure par le Bundestag est l'exemple le plus frappant de nos différences fondamentales. Les accords de Lancaster House de 2010 entre la France et le Royaume-Uni rapprochent des nations aux philosophies militaires voisines.

 

Initiative franco-allemande au Conseil européen

 

Seulement, on annonce une initiative franco-allemande au Conseil européen de décembre consacré à la Défense. Les discussions avancent sur la constitution d'une force de réaction rapide, de battlegroups avec des perspectives nouvelles sur l'engagement, sur la mise en place de normes communes et sur la mutualisation de capacités et d'équipements. Un travail qui s'annonce lent et délicat mais pertinent si on veut bien regarder un peu plus loin que le bout de sa Minimi.

 

La France s'est d'ailleurs bien gardée de ne pas sacrifier totalement la BFA avec la suppression du 110e RI. Elle conserve son contingent basé à Mullheim au sein de l'état-major et du bataillon de commandement et de soutien (environ 600 personnes). Elle remplacera au sein de la BFA un régiment d'infanterie qui pourrait être le 1er RI de Sarrebourg ou le 152e RI de Colmar (l'heureux élu restera en France).

 

Pour l'heure, on peut difficilement affirmer comme Jean-Yves Le Drian que la décision " n'entame en rien le plein engagement de la France au sein de la BFA ". Le remplaçant du 110e RI aura des " capacités d'actions supérieures ".

 

Mais si la volonté politique existe, la brigade franco-allemande peut servir de terrain d'expérimentation, devenir le bras armé d'une politique étrangère commune (la prudence allemande tempérant l'activisme français et vice-versa). Oui, là aussi, vous pouvez sourire. On est loin du compte si on se souvient des grimaces d'Angela Merkel au moment de l'opération en Libye.

 

Mais rien n'empêche d'y travailler sérieusement, de suivre cette piste encore un peu nébuleuse. D'ailleurs au sein des accords qui régissent la BFA, d'autres nations peuvent intégrer son état-major. De là à parler de défense européenne, il reste des années de tractations et surtout des mentalités à changer...

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Comment la Pologne favorise l'achat de sous-marins allemands U212

 

 

04/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense polonais est en train de modifier les exigences opérationnelles obligatoires de sa marine afin de faire concourir les sous-marins allemands U212 de ThyssenKrupp Marine. Sytems. Une fois ce travail achevé, les U212 seront les favoris du futur appel d'offre de Varsovie.

 

En dépit de tous ses efforts, DCNS a toujours un train de retard en Pologne pour la vente de trois sous-marins à Varsovie évaluée à plus de 1,5 milliard d'euros. Non pas que la proposition du groupe naval tricolore soit mauvaise, mais elle est plutôt largement ignorée par le ministère de la Défense et les marins polonais, qui lui préfèrent les U212A, des sous-marins allemands construits par ThyssenKrupp Marine Systems AG (TKMS).

 

Selon nos informations, la Pologne pourrait relancer le processus d'acquisition dans le cadre d'une demande d'information (RFI ou Request for information) avant la fin de l'année. Un appel d'offre pourrait suivre en 2014. Varsovie a donc abandonné l'idée d'obtenir des sous-marins allemands dans le cadre d'un contrat de leasing. C'est ce qu'a annoncé fin octobre le ministère de la Défense polonais au Parlement.

 

Pourtant, en septembre, la Pologne pour faire face à des difficultés budgétaires avait été contraint de tailler dans le budget de la défense en réduisant les dépenses à hauteur de 3,5 milliards de zlotys (840 millions d'euros). Un effort qui avait contraint le ministère à prioriser trois grands programmes d'acquisition (hélicoptères, défense aérienne...), d'où étaient absents les sous-marins.

 

Pourquoi DCNS reste-t-il hors-jeu

 

En dépit de son obstination à concourir, DCNS, qui dans son offre propose le sauvetage des chantiers navals polonais contrairement à TKMS, devrait pourtant rester hors-jeu. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Notamment, le ministère de la Défense polonais est en train de préparer un appel d'offre favorable à TKMS. Car après une étude, le ministère s'est rendu compte que les U212A ne satisfont pas à toutes les exigences obligatoires de la marine polonaise, dont le système de propulsion du sous-marin et le système de sauvetage.

 

C'est ce qu'a expliqué très clairement le ministère de la Défense polonais au Parlement sans aucun complexe. Du coup, le ministère a demandé à une équipe d'experts de modifier les exigences de la marine polonaise pour l'acquisition des sous-marins allemands. En clair, des "petits" arrangements entre amis. La marine polonaise estime que ces travaux seront achevés "au plus tard le 8 novembre". Une fois validée, cette étude permettra de lancer un appel d'offre en bonne et due forme faisant la part belle aux U212A. Bref, rien de bon pour DCNS.

 

Un accord en préparation entre Berlin et Varsovie

 

DCNS doit également affronter des vents contraires sur le plan diplomatique. L'Allemagne et la Pologne, qui ont déjà signé en mai dernier une lettre d'intention (LoI) consolidant leur partenariat stratégique dans le domaine naval, pourrait au début de l'année signer cette fois-ci un accord d'Etat à Etat. Dans les annexes de la Lol, les deux pays souhaitent établir une autorité opérationnelle commune pour les sous-marins allemands et polonais. Si un nouvel accord était signé en février, l'Allemagne pourrait mettre à disposition de la marine polonaise un ou deux sous-marins U212 pour l'entrainement et des exercices conjoints entre les deux marines.

 

Enfin, la Norvège, qui prévoit également d'acquérir de quatre à six sous-marins, est intéressée par une commande commune avec d'autres pays. Oslo aurait ainsi approché Varsovie ainsi que d'autres pays pour une acquisition commune. Une initiative encouragée par TKMS, qui consoliderait ainsi ses positions commerciales en Pologne et en Norvège, dont la marine est déjà équipée de sous-marins allemands de la classe Ula (type 210 allemand).

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 06:50
Dissolution du 110e régiment d’infanterie de Donaueschingen

 

31/10/2013 Ministère de la Défense

 

Depuis 1989, la Brigade franco-allemande (BFA) est un symbole fort du haut niveau de coopération franco-allemand en matière de défense. Elle constitue également un outil politique et militaire  au service des intérêts de sécurité de nos deux pays et de l'Europe. Elle s'est déployée dans les Balkans et en Afghanistan. Elle évolue constamment et se modernise pour s'adapter à l'évolution de notre environnement et de nos outils de défense.

 

Les contraintes budgétaires auxquelles la France est soumise, comme l'ensemble des pays européens, impliquent aujourd'hui des choix difficiles quant aux formats de nos forces, conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Le gouvernement français a donc décidé et annoncé le 30 septembre dernier la dissolution de différentes unités. Un seul cas avait été réservé jusqu’à ce jour pour s’assurer d’échanges préalables approfondis avec nos partenaires allemands : le 110e régiment d’infanterie, actuellement stationné à Donaueschingen, qui sera dissout dans le courant de l’année 2014. Cette décision a fait l’objet d’une information préalable de nos partenaires allemands.

 

Elle n'entame en rien le plein engagement de la France dans la BFA et notre volonté de promouvoir l’utilisation de cette grande unité, comme le rappelle la loi de programmation militaire en cours de discussion au Parlement.

 

A ce titre, un nouveau régiment, aux capacités d’action supérieures, sera rattaché à la BFA afin de renforcer son efficacité opérationnelle. Nous maintenons également notre attachement au principe d’un stationnement croisé des troupes françaises et allemandes : la France conservera un niveau d'effectif stationné en Allemagne équivalent à celui des forces allemandes stationnées en France (environ 500 personnels).

 

Enfin, l’optimisation de la brigade fait actuellement l'objet d'une concertation entre Berlin et Paris dans le but de renforcer son efficacité et ses perspectives d’emploi au profit de la défense européenne. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus global de la relance de l'Europe de la défense et de ses outils militaires voulue par le gouvernement.

 

ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

 

Le général commandant les forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne et le délégué ministériel à la mise en œuvre territoriale de la réforme sont chargés du dispositif d’accompagnement de cette mesure.

 

Notamment, un dispositif d’accompagnement social personnalisé intégrant pleinement les spécificités locales sera mis en place sans attendre. Le délégué ministériel à la mise en œuvre territoriale de la réforme veillera tout particulièrement, en liaison avec la Mission d’accompagnement des réorganisations (MAR) et la Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT), à la mise en œuvre des mesures de reclassement du personnel, afin que chaque situation individuelle soit prise en compte et que le personnel ait la priorité dans le choix de sa future affectation et bénéficie des mesures d’accompagnement ou de celles d’aide au départ prévues.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 16:51
Le 110e régiment d’infanterie dissous en 2014

 

31/10/2013 International

 

Le 110e régiment d’infanterie, stationné à Donaueschingen (Allemagne) et appartenant à la brigade franco-allemande, sera dissous dans le courant de l’année 2014.

 

Le gouvernement français a annoncé le 30 septembre dernier la dissolution de différentes unités. Un seul cas avait été réservé jusqu’à ce jour pour s’assurer d’échanges préalables approfondis avec nos partenaires allemands. Le 110e régiment d’infanterie, appartenant à la brigade franco-allemande et stationné à Donaueschingen, sera dissous dans le courant de l’année 2014.

 

Cette décision n'entame en rien le plein engagement de la France dans la brigade franco-allemande (BFA) et la volonté de promouvoir l’utilisation de cette grande unité, comme le rappelle la loi de programmation militaire en cours de discussion au Parlement.

 

A ce titre, un nouveau régiment, aux capacités d’actions supérieures, sera rattaché à la BFA afin de renforcer son efficacité opérationnelle. L'attachement au principe d’un stationnement croisé des troupes françaises et allemandes est maintenu. La France conservera un niveau d'effectif stationné en Allemagne équivalent à celui des forces allemandes stationnées en France (environ 500 personnels).

 

Enfin, l’optimisation de la brigade fait actuellement l'objet d'une concertation entre Berlin et Paris dans le but de renforcer son efficacité et ses perspectives d’emploi au profit de la défense européenne. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus global de la relance de l'Europe de la défense et de ses outils militaires voulue par le gouvernement. En effet, depuis 1989, la BFA est un symbole fort du haut niveau de coopération franco-allemand en matière de défense. Elle constitue également un outil politique et militaire  au service des intérêts de sécurité de nos deux pays et de l'Europe. Elle s'est déployée dans les Balkans et en Afghanistan

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire

28/10/2013 Sources : EMA

 

Le 22 octobre 2013,  le major général des armées, le général  d’armées Pierre de Villiers, a co-présidé à l’EMA avec son homologue, le général SCHELZIG, nouveau co-président allemand, la 61ème session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire (GFACM).  Cette réunion biannuelle franco-allemande permet de faire un tour d’horizon des vingt projets majeurs de coopération militaire irriguant la relation franco-allemande. Sa co-présidence par les MGA permet l’orientation et l’entretien de la dynamique des travaux et la stimulation de certains domaines.

 

Plus d’une quinzaine d’officiers généraux et trente officiers français et allemands représentaient les sept sous-groupes de travail correspondant aux trois fonctions majeures (opérations, capacités, soutien), aux trois armées et aux services de santé. La DGA et la DAS ont également participé aux travaux.

 

Au lendemain d’un dîner de travail qui a permis d’accueillir les nouveaux membres des sous-groupes, la session plénière a été l’occasion d'apprécier combien notre coopération est concrète. Si les espoirs placés, à l’occasion de l’anniversaire du Traité de l’Elysée, dans les projets phares  « drones » et « observation satellitaire » n’ont pas encore reçu de traduction concrète, d’autres actions ont permis de mettre en valeur la réalité et la densité de notre coopération.

 

Sur le plan opérationnel, l’Allemagne  a en effet rapidement apporté son soutien à l’opération SERVAL. Les capacités mises à disposition en termes de transport tactique et de ravitaillement en vol  ont contribué à l’atteinte des objectifs fixés. Dans le domaine de la mutualisation, la signature de l’arrangement technique portant sur le partage de la formation du personnel appelé à servir sur A400M ouvre le champ à des coopérations prometteuses.

 

La prochaine session devrait avoir lieu au premier semestre 2014 à Paris et ouvrira une année dense pour la relation franco-allemande. L’anniversaire de la Première guerre mondiale permettra de mesurer l’ampleur du chemin parcouru dans la relation entre les deux pays ; les enjeux sécuritaires, conjugués à une situation économique difficile, devront continuer à nous inspirer pour développer des projets porteurs (notamment dans le domaine capacitaire) et sources d’économies tangibles. A cet égard, le Conseil européen de défense de décembre 2013 devrait donner des impulsions qu’il appartiendra au GFACM de concrétiser dans son domaine.

EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire
EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:50
Merkel écoutée : l'Allemagne ne décolère pas contre les États-Unis

28/10/2013 Par Nicolas Barotte, correspondant à Berlin – LeFigaro.fr
 

Les relations entre les deux alliés ne cessent de se refroidir depuis les révélations sur les écoutes de l'agence américaine.

 

La confiance s'est brisée. Entre l'Allemagne et les États-Unis, l'affaire du téléphone d'Angela Merkel, le «Handygate», résume le journal Bild, marquera un tournant. Depuis 2002, son téléphone figure sur la liste des numéros sous surveillance des services de renseignement américains, a révélé la presse allemande. Elle n'était pas encore chancelière.

 

Selon le Wall Street Journal, cette surveillance ne se serait arrêtée qu'à l'été 2013, après que la Maison-Blanche en a eu connaissance. Mais, pour les Allemands, c'est trop, de toute façon. Et, cerise sur le gâteau, les écoutes étaient pilotées depuis l'ambassade américaine à Berlin, qui se situe en face de la porte de Brandebourg, à quelque 850 mètres de la Chancellerie et du Bundestag. Pour les observateurs, les relations entre les deux pays amis seraient en train d'entrer dans une ère glaciaire. Les Allemands ont découvert dans les États-Unis «de faux amis», résume par exemple le magazine Focus.

Le 18 novembre prochain, le Bundestag se réunira pour discuter des conséquences politiques de cette affaire. La CDU/CSU laisse même la porte ouverte à une éventuelle commission d'enquête, réclamée par les deux petits partis d'opposition: Die Linke et les Verts. Certains responsables politiques ont demandé l'audition de l'ancien collaborateur de la NSA, Edward Snowden, par qui le scandale a commencé, mais le gouvernement a écarté cette idée.

Les critiques envers les États-Unis ont toutefois franchi les barrières politiques. Après les sociaux-démocrates, certains conservateurs commencent aussi à demander une suspension des négociations de libre-échange tant que des éclaircissements sur l'ampleur de l'espionnage n'auront pas été apportés. Lundi, le Parlement européen a dépêché une délégation d'élus à Washington pour recueillir toutes les réponses de l'Administration américaine. À l'Assemblée générale des Nations unies, l'Allemagne et le Brésil préparent ensemble une résolution contre l'espionnage électronique. L'idée était en préparation depuis plusieurs semaines, dit-on, mais elle prend un autre sens dans le contexte actuel.

 

Merkel aussi sous pression

Sur le plan intérieur aussi, Angela Merkel cherche le ton juste. En pleine négociation de coalition, la CDU et le SPD doivent désormais bâtir une réponse commune face au scandale. Le sujet sera au menu de la rencontre prévue cette semaine. Pendant la campagne électorale, les deux camps s'étaient pourtant durement affrontés à propos du scandale des écoutes de la NSA. Pour le SPD, la chancelière aurait dû réagir plus tôt.

La semaine dernière, le président des sociaux-démocrates Sigmar Gabriel s'en est pris au directeur de la Chancellerie, Ronald Pofalla, l'homme de confiance d'Angela Merkel. Il avait assuré en août que l'affaire était «terminée». «Il ne faut pas refaire ces erreurs», a critiqué Gabriel. Politiquement, Angela Merkel n'a pas encore fait le bilan du scandale. Mais elle aussi est sous pression. Pourquoi son téléphone n'était-il pas davantage sécurisé? A-t-elle manqué de réactivité?

Lors du dernier sommet européen, la chancelière allemande a par ailleurs freiné l'initiative de la France, de l'Italie et de la Pologne, notamment, de renforcer la protection des données en Europe: au lieu de devoir aboutir l'année prochaine, la réflexion sur cette proposition devra «se poursuivre», ont conclu les pays de l'Union européenne. Si Angela Merkel était furieuse contre les États-Unis, elle est aussi en grande partie impuissante. Les «réalistes» dans son entourage savent bien que l'espionnage, même entre pays alliés, est une réalité.


Madrid convoque l'ambassadeur américain

À chaque jour son lot de révélations dans l'affaire des écoutes présumées de la NSA. Selon un document présenté comme émanant de l'ex-analyste Edward Snowden, reproduit lundi par le quotidien espagnol El Mundo, l'agence américaine de renseignements a surveillé 60,5 millions d'appels en Espagne en moins d'un mois, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013. Madrid a aussitôt convoqué l'ambassadeur américain. Le secrétaire d'État espagnol pour l'Union européenne en a profité pour «sommer les autorités des États-Unis de fournir toutes les informations nécessaires sur les supposées écoutes réalisées en Espagne».

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:50
Merkel écoutée : l'Allemagne ne décolère pas contre les États-Unis

28/10/2013 Par Nicolas Barotte, correspondant à Berlin – LeFigaro.fr
 

Les relations entre les deux alliés ne cessent de se refroidir depuis les révélations sur les écoutes de l'agence américaine.

 

La confiance s'est brisée. Entre l'Allemagne et les États-Unis, l'affaire du téléphone d'Angela Merkel, le «Handygate», résume le journal Bild, marquera un tournant. Depuis 2002, son téléphone figure sur la liste des numéros sous surveillance des services de renseignement américains, a révélé la presse allemande. Elle n'était pas encore chancelière.

 

Selon le Wall Street Journal, cette surveillance ne se serait arrêtée qu'à l'été 2013, après que la Maison-Blanche en a eu connaissance. Mais, pour les Allemands, c'est trop, de toute façon. Et, cerise sur le gâteau, les écoutes étaient pilotées depuis l'ambassade américaine à Berlin, qui se situe en face de la porte de Brandebourg, à quelque 850 mètres de la Chancellerie et du Bundestag. Pour les observateurs, les relations entre les deux pays amis seraient en train d'entrer dans une ère glaciaire. Les Allemands ont découvert dans les États-Unis «de faux amis», résume par exemple le magazine Focus.

Le 18 novembre prochain, le Bundestag se réunira pour discuter des conséquences politiques de cette affaire. La CDU/CSU laisse même la porte ouverte à une éventuelle commission d'enquête, réclamée par les deux petits partis d'opposition: Die Linke et les Verts. Certains responsables politiques ont demandé l'audition de l'ancien collaborateur de la NSA, Edward Snowden, par qui le scandale a commencé, mais le gouvernement a écarté cette idée.

Les critiques envers les États-Unis ont toutefois franchi les barrières politiques. Après les sociaux-démocrates, certains conservateurs commencent aussi à demander une suspension des négociations de libre-échange tant que des éclaircissements sur l'ampleur de l'espionnage n'auront pas été apportés. Lundi, le Parlement européen a dépêché une délégation d'élus à Washington pour recueillir toutes les réponses de l'Administration américaine. À l'Assemblée générale des Nations unies, l'Allemagne et le Brésil préparent ensemble une résolution contre l'espionnage électronique. L'idée était en préparation depuis plusieurs semaines, dit-on, mais elle prend un autre sens dans le contexte actuel.

 

Merkel aussi sous pression

Sur le plan intérieur aussi, Angela Merkel cherche le ton juste. En pleine négociation de coalition, la CDU et le SPD doivent désormais bâtir une réponse commune face au scandale. Le sujet sera au menu de la rencontre prévue cette semaine. Pendant la campagne électorale, les deux camps s'étaient pourtant durement affrontés à propos du scandale des écoutes de la NSA. Pour le SPD, la chancelière aurait dû réagir plus tôt.

La semaine dernière, le président des sociaux-démocrates Sigmar Gabriel s'en est pris au directeur de la Chancellerie, Ronald Pofalla, l'homme de confiance d'Angela Merkel. Il avait assuré en août que l'affaire était «terminée». «Il ne faut pas refaire ces erreurs», a critiqué Gabriel. Politiquement, Angela Merkel n'a pas encore fait le bilan du scandale. Mais elle aussi est sous pression. Pourquoi son téléphone n'était-il pas davantage sécurisé? A-t-elle manqué de réactivité?

Lors du dernier sommet européen, la chancelière allemande a par ailleurs freiné l'initiative de la France, de l'Italie et de la Pologne, notamment, de renforcer la protection des données en Europe: au lieu de devoir aboutir l'année prochaine, la réflexion sur cette proposition devra «se poursuivre», ont conclu les pays de l'Union européenne. Si Angela Merkel était furieuse contre les États-Unis, elle est aussi en grande partie impuissante. Les «réalistes» dans son entourage savent bien que l'espionnage, même entre pays alliés, est une réalité.


Madrid convoque l'ambassadeur américain

À chaque jour son lot de révélations dans l'affaire des écoutes présumées de la NSA. Selon un document présenté comme émanant de l'ex-analyste Edward Snowden, reproduit lundi par le quotidien espagnol El Mundo, l'agence américaine de renseignements a surveillé 60,5 millions d'appels en Espagne en moins d'un mois, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013. Madrid a aussitôt convoqué l'ambassadeur américain. Le secrétaire d'État espagnol pour l'Union européenne en a profité pour «sommer les autorités des États-Unis de fournir toutes les informations nécessaires sur les supposées écoutes réalisées en Espagne».

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:55
BFA photo-110e-ri

BFA photo-110e-ri

25 octobre 2013 Günther Nonnenmacher (Frankfurter Allgemeine Zeitung) - courrierinternational.com

 

La France envisage de retirer ses troupes stationnées en Allemagne pour raisons financières. Une évolution regrettable, mais une conséquence logique des divergences politiques entre les deux pays, estime un éditorialiste allemand.

 

L'inspecteur général de la Bundeswehr, le général Henning von Ondarza (G) et le chef d'Etat-major de l'armée de terre française, le général Gilbert Forray (2ndL) passent en revue les troupes de la brigade franco-allemande à l'occasion de son baptême, le 12 janvier 1989 à Boeblingen. - AFP              L'inspecteur général de la Bundeswehr, le général Henning von Ondarza (G) et le chef d'Etat-major de l'armée de terre française, le général Gilbert Forray (2ndL) passent en revue les troupes de la brigade franco-allemande à l'occasion de son baptême, le 12 janvier 1989 à Boeblingen. - AFP   

 

En 1987, quand le chancelier Helmut Kohl et le président François Mitterrand ont décidé de créer une brigade franco-allemande, cette décision était censée être un geste fort, le pendant pratique à la poignée de main symbolique sur le champ de bataille de Verdun : les ennemis jurés qui s'étaient affrontés devenaient des alliés au sein d'unités militaires conjointes.

 

L'affaire n'en a pas moins été épineuse. Les esprits soupçonneux habituels n'ont pas manqué de redouter que cela donne naissance à une alliance dans l'alliance qui saperait l'OTAN. Depuis l'époque de De Gaulle, l'armée française ne faisait pas partie de la structure de commandement intégré de l'Alliance atlantique. Preuve du caractère complexe du dossier, lors de la réunification allemande, Mitterrand a décrété que les troupes françaises stationnées en Allemagne seraient rapatriées. Ce n'est qu'après de longues négociations que Kohl a réussi à convaincre le président français que l'Allemagne ne le souhaitait pas.

 

Pas de politique étrangère commune

 

Il est loin, le temps où la brigade franco-allemande échauffait les esprits. Sous Nicolas Sarkozy, la France a réintégré la structure de commandement de l'OTAN, les troupes françaises sont rentrées chez elles pour des raisons non politiques, mais d'économie. Pourtant, c'est aussi la faute de la brigade elle-même si l'on ne parle plus autant de coopération militaire. Jamais elle n'a été déployée sur le terrain et elle n'a aucune vocation opérationnelle, au-delà du besoin d'apprendre à se connaître, à s'entraîner ensemble, et du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées. Il n'est donc pas étonnant que Paris, en ces temps d'austérité et de caisses vides, fasse connaître son intention de retirer sa dernière unité militaire du sud de l'Allemagne.

 

En réalité, une telle formation n'aurait de sens que si elle devenait l'instrument militaire d'une politique étrangère commune. Ce dont il ne saurait être question, comme l'ont prouvé ces derniers temps la Libye, le Mali ou la Syrie. La France se considère encore comme une puissance capable d'intervenir sur la scène géopolitique mondiale, dans le cadre de ses moyens. L'Allemagne, elle, s'est imposée une "culture de retenue militaire" qui frise l'incapacité à participer à l'Alliance. La fin de la brigade franco-allemande serait donc certes regrettable, mais logique d'un point de vue politique.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:20
photo Pawel Kopczynski

photo Pawel Kopczynski

01/07/2013 Par Lefigaro.fr avec AFP

 

François Hollande a demandé aujourd'hui aux Etats-Unis que l'espionnage de l'Union Européenne "cesse immédiatement." "Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportements" a-t-il aussi affirmé.

 

Selon le quotidien britannique The Guardian, la France, l'Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 "cibles" surveillées par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), selon les documents communiqués par l'ancien consultant de cette agence, Edward Snowden.

 

Un peu plus tôt, l'Allemagne avait estimé que les Etats-Unis auraient un comportement "inacceptable" et digne de la guerre froide, s'il était avéré que l'Agence nationale de sécurité (NSA) avait mené un vaste programme d'écoute de l'Union européenne (UE).

 

L'Italie a quant à elle demandé aux États-Unis des "éclaircissements"  mais s'est déjà déclarée "confiante" dans les explications qui seront apportées par Washington, selon un communiqué du ministère italien des Affaires étrangères.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:50
BFA : mission d’assistance en Allemagne

07/06/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 5 juin 2013, une soixantaine de militaires français de la brigade franco-allemande (BFA) opèrent en soutien des forces de sécurité civile allemandes afin d’apporter assistance et protection aux populations suite à d’importantes inondations en Allemagne.

 

Issus d’une section française du 110erégiment d’infanterie (110eRI) et d’un peloton de transport du bataillon franco-allemand de commandement et de soutien (BCS), les militaires français renforcent les moyens allemands de la BFA déjà déployés depuis le 3 juin.

BFA : mission d’assistance en Allemagne

Après avoir été déployés comme force d’intervention de réserve sur les rives fragilisées du Danube, les éléments de la BFA ont désormais rejoint les rives de l’Elbe, dans l’est de la Saxe, à la frontière tchèque, où le besoin était prioritaire.

 

La mission principale de la section d’infanterie française est de renforcer la digue en confectionnant des sacs de sable et d’ériger des barrières afin d’arrêter l’eau.

 

Le peloton de transport du BCS, parti de Müllheim le 6 juin dans la nuit, s’est quant à lui chargé de livrer près de 850 lits en Bavière, dans la région de Passau, avant de rejoindre le détachement à Pülswerda. Déployé avec une trentaine de soldats, le peloton devrait alors participer au chargement et à la livraison du sable sur les zones à risques de l’Elbe.

BFA : mission d’assistance en Allemagne
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 13:13
Le MGA rend hommage à son homologue allemand lors de son adieu aux armes

22/04/2013 Sources : EMA

 

Le général de Villiers, major général des armées, s'est rendu à Berlin le 9 avril pour les Adieux aux armes de son homologue, le général Günter Weiler, qui quitte la Bundeswehr après 44 ans de service.

 

Les deux majors généraux des armées ont co-présidé, pendant 3 ans,le groupe franco-allemand de coopération militaire (GFACM). A cetitre et pour son implication personnelle dans le développement concret de la relation franco-allemande, le général Weiler s'est vuremettre les insignes d'officier de la Légion d'honneur. La teneur amicale et confiante des relations qui unissent ces deux officiers généraux souligne combien les liens personnels contribuent directement au développement d'une relation franche et efficace entre les armées de nos deux pays.

 

L’adieu aux armes du général Weiler s’est déroulé en présence du ministre de la défense allemand, monsieur Thomas de Maizière, qui présidait la traditionnelle cérémonie d'adieux, le « GrosserZapfenstreich » et a rappelé dans son discours le rôle tenu par le major général tout au long de son mandat.

 

A cette occasion, le général de Villiers a pu rencontrer le général Schelzig, ancien chef du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes allemand (CDAOA) et successeur du général Weiler à la présidence allemande du GFACM. La prochaine session plénière devrait avoir lieu en France courant octobre.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 17:36
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 12:02
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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 08:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/StKp_DEU-FRA_Brig.svg/456px-StKp_DEU-FRA_Brig.svg.png

 

25/03/2013 17:07  - ASP Margaux Thuriot

 

Du 6 au 22 mars 2013, les unités composant la Brigade franco-allemande se sont réunies sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans l'est de l'Allemagne. Exercice majeur de la BFA, Feldberg 13 portait une symbolique particulière en cette année anniversaire du traité de l’Élysée.

 

L'exercice FELDBERG 13 a réuni durant quinze jours 2100 hommes et 400 véhicules de toutes les unités de la Brigade franco-allemande (BFA), pour des manœuvres communes, dans l'est de l'Allemagne. Objectif : démontrer l'interopérabilité des unités françaises et allemandes de la BFA, et la capacité de la Brigade à être engagée comme "Initial entry force" (force d'entrée en premier), l'une de ses missions principales.

 

Cet exercice, dont la majeure partie s'est déroulée sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans la Saxe, revêtait un caractère particulier cette année, la France et l'Allemagne célébrant le cinquantenaire de leur traité de coopération.

 

La Brigade franco-allemande, créée en 1989, est l'un des symboles forts de la coopération franco-allemande. Elle répond à une volonté commune de la France et de l'Allemagne, en raison d'intérêts convergents, de mettre en commun leurs capacités opérationnelles. La BFA est unique en son genre : elle est la seule force binationale permanente au monde. Un atout majeur qui favorise les échanges et la coopération.

 

Cette brigade binationale dispose d'un état-major mixte franco-allemand, basé à Mülheim, en Allemagne. Ses unités sont basées de part et d'autre du Rhin. La BFA a été notamment déployée en Bosnie-Herzégovine dans le cadre de la SFOR de 1996 à 1998 mais aussi en Afghanistan en 2004-2005.

 

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 19:35

cyber warfare

 

February 25, 2013 by SPIEGEL Staff

 

Companies like defense giant EADS or steelmaker ThyssenKrupp have become the targets of hacker attacks from China. The digitial espionage is creating a problem for relations between Berlin and Beijing, but Chancellor Angela Merkel has shied away from taking firm action.

 

Very few companies in Europe are as strategically important as the European Aeronautic Defense and Space Company (EADS). It makes the Eurofighter jet, drones, spy satellites, and even the carrier rockets for French nuclear weapons.

 

Not surprisingly, the German government reacted with alarm last year when EADS managers reported that their company, which has its German administrative headquarters near Munich, was attacked by hackers. The EADS computer network contains secret design plans, aerodynamic calculations and cost estimates, as well as correspondence with the governments in Paris and Berlin. Gaining access to the documents would be like hitting the jackpot for a competitor or a foreign intelligence agency.

 

The company's digital firewalls have been exposed to attacks by hackers for years. But now company officials say there was "a more conspicuous" attack a few months ago, one that seemed so important to EADS managers that they chose to report it to the German government. Officially, EADS is only confirming there was a "standard attack," and insists that no harm was done.

 

The attack isn't just embarrassing for the company, which operates in an industry in which trust is very important. It also affects German foreign policy, because the attackers were apparently from a country that has reported spectacular growth rates for years: China.

 

During a visit to Guangzhou during February 2012, German Chancellor Angela Merkel praised China's success, saying it is something "that can be described as a classic win-win situation."

 

But the chancellor could be wrong.

 

For some time now, the relationship between China and the West seems to have been producing one winner and many losers. China is routinely the winner, while the losers are from Germany, France and the United States. They are global companies that are eviscerated by Chinese hackers and learn the painful lesson of how quickly sensitive information can end up in the Far East.

 

Berlin 's Dilemma

 

The relentless digital attack plunges the German government into a political dilemma. No government can stand back while another country unscrupulously tries to steal its national secrets. It has to protect the core of the government and the know-how of the national economy, sometimes with severe methods, if the diplomatic approach proves ineffective. Berlin should threaten Beijing with serious consequences, like the ones the US government announced last week.

 

On the other hand, the German government doesn't want to mar relations with one of its most important international partners. China has become Germany's third-largest trading partner and, from Merkel's perspective, is now much more than a large market for German goods and supplier of inexpensive products. Berlin now views the leadership in Beijing as its most important non-Western political partner.

 

That may explain why Merkel is addressing the Chinese problem abstractly rather than directly. During the high-level government meetings last August, she reminded the Chinese of the importance of "abiding by international rules." When she sent a representative to Beijing in November to tell senior government officials that Germany condemned the cyber espionage, it was done informally and off the record. In the end, Merkel will accept the ongoing espionage attempts as a troublesome plague that Germany simply has to put up with.

 

When SPIEGEL first exposed the scope of the Chinese attacks five-and-a-half years ago, then-Prime Minister Wen Jiabao asserted that his government would "take decisive steps to prevent hacker attacks."

 

But the problem has only gotten worse since then.

 

1,100 Attacks in 2012

 

Last year, Germany's domestic intelligence agency, the Federal Office for the Protection of the Constitution, reported close to 1,100 digital attacks on the German government by foreign intelligence agencies. Most were directed against the Chancellery, the Foreign Ministry and the Economics Ministry. In most cases, the attacks consist of emails with attachments containing a Trojan horse. Security officials noticed that the attacks were especially severe in the run-up to the G-20 summit, targeting members of the German delegation and focusing on fiscal and energy policy. The Green Party has also been targeted before.

 

In mid-2012, hackers attacked ThyssenKrupp with previously unheard of vehemence. The attempts to infiltrate the steel and defense group's corporate network were "massive" and of "a special quality," say company officials. Internally, the subject was treated as a top-secret issue. The hackers had apparently penetrated so deeply into the company's systems that executives felt it was necessary to notify authorities. ThyssenKrupp told SPIEGEL that the attack had occurred "locally in the United States," and that the company did not know whether and what the intruders may have copied. It did know, however, that the attacks were linked to Internet addresses in China.

 

Hackers have also apparently targeted pharmaceutical giant Bayer and IBM, although IBM isn't commenting on the alleged attacks. In late 2011, a German high-tech company, the global market leader in its industry, received a call from security officials, who said that they had received information from a friendly intelligence service indicating that large volumes of data had been transferred abroad.

 

The investigations showed that two packets of data were in fact transmitted in quick succession. The first was apparently a trial run, while the second one was a large packet containing a virtually complete set of company data: development and R&D files, as well as information about suppliers and customers. An external technology service provider had copied the data and apparently sold it to Chinese nationals.

 

Seventy Percent of German Companies Under Threat

 

"Seventy percent of all major German companies are threatened or affected" by cyber attacks, Stefan Kaller, the head of the department in charge of cyber security at the German Interior Ministry, said at the European Police Congress last week. The attacks have become so intense that the otherwise reserved German government is now openly discussing the culprits. "The overwhelming number of attacks on government agencies that are detected in Germany stem from Chinese sources," Kaller said at the meeting. But the Germans still lack definitive proof of who is behind the cyber attacks.

 

The hackers' tracks lead to three major Chinese cities: Beijing, Shanghai and Guangzhou. And from Germany's perspective, they point to a Unit 61398, which was identified in a report by the US cyber security company Mandiant last week.

 

In the dossier, which is apparently based on intelligence information, the Washington-based IT firm describes in detail how a unit of the Chinese People's Liberation Army has hacked into 141 companies worldwide since 2006. The trail, according to Mandiant, leads to an inconspicuous 12-story building in Beijing's Pudong district, home to the army's Unit 61398.

 

Mandiant claims that the elite unit operates at least 937 servers in 13 countries. One of the key Chinese nationals involved has worked under the code name "UglyGorilla" since 2004, while two other hackers use the names "SuperHard" and "Dota." According to Mandiant, the scope of the evidence leaves little doubt that soldiers with Unit 61398 are behind the hacker attacks. The White House, which was notified in advance, privately confirmed the report's conclusions, while the Chinese denied them. "The Chinese military has never supported any hacking activities," said spokesmen for China's Foreign and Defense Ministries, adding that China is in fact "one of the main victims of cyber attacks."

 

The dossier publicly emphasizes, for the first time, what has long been claimed in intelligence circles: that the power apparatus of the Chinese government is behind at least some of the attacks. Following the report's publication, European ambassadors in Beijing moved the accusations to the top of their agenda. The diplomats agreed that China has become too large and powerful for a single European Union country to tangle with it.

 

The US government has now defined the attacks as a key issue, and cyber security is now on the agenda of the Strategic Security Dialogue between Beijing and Washington. China's IT espionage is the biggest "transfer of wealth in history," says General Keith Alexander, head of the US military's Cyber Command. The companies that Mandiant claims were the targets of attacks include one with access to more than 60 percent of the oil and natural gas pipelines in North America. "A hacker in China can acquire source code from a software company in Virginia without leaving his or her desk," says US Attorney General Eric Holder.

 

Last summer, Holder launched a training program for 400 district attorneys to specifically investigate cyber attacks by foreign countries. And last week, Holder presented the government's plan to prevent the theft of intellectual property. Following the Mandiant report, there have been growing calls in the United States for tougher action, including such steps as entry bans for convicted hackers and laws to enhance the options available to companies to fight data theft under civil law. Referring to Beijing, James Lewis of the Center for Strategic and International Studies told the Wall Street Journal: "You've got to keep pushing on them."

 

Germany Like a Developing Country

 

Germany is a long way from increasing pressure on the Chinese. In fact, when it comes to cyberspace, Germany sometimes feels like a developing country. When companies like EADS are attacked, it is a question of coincidence as to whether the German government learns of the incidents. The draft of the country's new IT Security Law, which Interior Minister Hans-Peter Friedrich, a member of the conservative Christian Social Union (CSU) unveiled in early February, at least envisions a reporting requirement for companies that are attacked. But there is a strong chance that the ministries involved in the proposed legislation will destroy the draft before the German national election in September.

 

The government approved a national cyber security strategy two years ago, and Germany's new Cyber Defense Center has been staffed with a dozen officials since then, but it's little more than a government virus scanner. The center lacks authority and clear policies on how the government intends to handle threats originating from the Internet. The federal agencies are "not even capable of appreciably defending themselves against an attack," scoffs a senior executive in the defense industry.

 

The country's foreign intelligence agency, the BND, has the most experience with cyber attacks. The agency, based near Munich, is also involved in digital espionage and has used Trojans and so-called keyloggers in more than 3,000 cases. BND President Gerhard Schindler wants to combine previously scattered personnel into a single subsection, and the necessary new positions have already been approved. An official from the Chancellery will likely head the new group.

 

The BND wants its future capabilities to not only include infiltrating an outside computer system. It also intends to develop a sort of digital second-strike capability to shut down the server of a particularly aggressive attacker.

 

That would be the worst-case scenario.

 

REPORTED BY RALPH NEUKIRCH, JÖRG SCHMITT, GREGOR PETER SCHMITZ, HOLGER STARK, GERALD TRAUFETTER, BERNHARD ZAND.

 

Translated from the German by Christopher Sultan

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/logo-ceremonie-bfa/2007757-1-fre-FR/logo-ceremonie-bfa.jpg

 

11/10/2012 Armée de Terre

 

Les festivités commémorant le 20ème anniversaire de l'installation de la Brigade franco-allemande (BFA) à Müllheim (Pays de Bade) auront lieu vendredi 12 octobre à 16 heures sur la Markgräfler Platz.

 

« Bonjour, Soldaten ! », « Guten Tag, mon général ! » Des salutations bilingues ponctuent les cérémonies militaires qui se déroulent sur la place d'armes de la caserne Robert Schuman de Müllheim. Elles font partie de la routine particulière qui régit cette garnison abritant 644 soldats allemands et 481 soldats français assistés par 137 personnels civils des deux pays même si sur le terrain et en mission extérieure, la langue de travail est l'anglais. Et pour fêter ses 20 ans d’installation dans la ville, la BFA prévoit une cérémonie militaire suivie d’une représentation du chœur des enfants de la Michael Friedrich Wild Grundschule aux alentours de 16h30 devant la Martinskirche où un vin d'honneur sera offert aux habitants de Müllheim.

 

Siège de l'état-major et du bataillon de commandement et de soutien de la Brigade franco-allemande (BFA), la caserne de Müllheim a été créée en 1987, lors d'un sommet franco-allemand à Karlsruhe à l’initiative du président François Mitterrand et du chancelier Helmut Kohl. Elle était d’abord basée à Böblingen, près de Stuttgart avant de s'installer, le 1er octobre 1992 à Müllheim, à proximité du Rhin. C'est à cette occasion que la garnison a été baptisée Robert Schuman Kaserne, du nom d'un des pères fondateurs de l'Union européenne. La BFA compte au total 5 000 hommes et femmes dotée de matériel moderne et constitue une force d'entrée en premier du corps européen, opérationnelle avec un préavis de trois à cinq jours.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/DEU-FRA_Brig_%28V1%29.svg/442px-DEU-FRA_Brig_%28V1%29.svg.png

 

02/10/2012 par Hervé de Chalendar - lalsace.fr

 

En cette période de cinquantenaire du traité de l’Élysée, le dernier conseil franco-allemand de la défense s’est tenu hier à l’état-major de la brigade franco-allemande (BFA), à Müllheim. Mais on n’a pas seulement parlé de ces deux pays…

 

L’idée semble évidente : hier matin, c’était pourtant la première fois qu’un conseil franco-allemand de défense et de sécurité (CFADS) se tenait à l’état-major de la brigade franco-allemande (BFA), à Müllheim, à quelques kilomètres du Rhin. Le prétexte a été donné par le cinquantenaire du traité de l’Élysée, dont la BFA est l’un des plus beaux rejetons.

 

Pour ce 2 e CFADS de l’année, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays, respectivement Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian côté français, et Guido Westerwelle et Thomas de Maizière côté allemand, se sont retrouvés avec leurs chefs d’état-major et ambassadeurs respectifs pour deux heures et demie de réunion.

 

« Nous avons fait un tour d’horizon d’un certain nombre de grands problèmes et on a constaté une convergence de vue, qui n’a rien de surprenant mais est très étroite, entre l’Allemagne et la France », a débuté Laurent Fabius, dans un style forcément diplomatique. Cette unité de vue concerne notamment « une relance de l’Europe de la Défense de manière concrète, pragmatique », a précisé Jean-Yves Le Drian, en annonçant une « initiative » à venir dans ce domaine.

 

Pas de « mission de combat » au Mali

 

Les ministres ont signé des protocoles techniques concernant la BFA (des questions très matérielles liées par exemple au partage des charges en matière d’infrastructure) et discuté du cinquantenaire. Mais, très vite, ils ont abordé des sujets plus graves. La fusion EADS-BAE d’abord, pour laquelle les discussions se poursuivent : « Ce rapprochement est séduisant, mais les conséquences sont très complexes », a lâché Le Drian. Les grandes affaires du monde ensuite. Concernant la Syrie, Laurent Fabius a expliqué que les deux pays souhaitent mener des actions en direction des zones libérées « qui profiteraient directement aux populations » et appellent à « l’unité de l’opposition syrienne, pour montrer l’alternative indispensable à Bachar El Assad. […] On assiste dans ce pays à une catastrophe effrayante due à la volonté d’un homme et d’un clan de se maintenir au pouvoir. » Guido Westerwelle a plaidé pour un renforcement de l’aide humanitaire.

 

Concernant le Mali, les deux pays ont exclu d’y déployer des troupes de combat. « Aucun d’entre nous ne pense à une mission de combat, purement militaire », a assuré Thomas de Maizière, pour qui « il faut que le commandement d’une telle opération soit assuré par les Africains et que l’ONU donne son accord ». « Nous allons expertiser la manière dont nous pourrions accompagner une initiative qui serait prise par les Africains », a ajouté Jean-Yves Le Drian, tandis que Guido Westerwelle insistait sur l’importance pour l’Europe de ce qui se passe là-bas : « Il ne faut pas que cette région devienne un havre de paix pour les terroristes. »

 

Avant la conférence de presse, l’adjoint au commandant de la BFA, le colonel de Madre, avait laissé entendre que sa brigade était « disponible pour une mission de projection commune » franco-allemande, par exemple au Kosovo. « On souhaite une mission commune, a confié de Maizière, mais ça soulève beaucoup de questions juridiques. » L’Europe progresse toujours au même rythme : à petits pas…

 

Les 50 ans du traité de l’Élysée, signé le 22 janvier 1963 entre le chancelier Adenauer et le président de Gaulle pour sceller la réconciliation franco-allemande par la coopération, donneront lieu à une série de manifestations organisées dans les deux pays jusqu’au mois de juillet 2013.

 

En Alsace, un événement d’envergure aura lieu le 4 mai : une cérémonie sera organisée sur les deux rives du Rhin, à Neuf-Brisach côté français et Breisach côté allemand ; le grand public sera invité à assister au déploiement d’un millier de militaires issus de toutes les unités de la BFA, avec du matériel, dont des engins blindés.

 

Créée en 1989, la BFA compte aujourd’hui environ 6 000 hommes et femmes, dont environ 60 % sont Allemands et 40 % Français.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:50

Europe Flag

 

Fév 20, 2012 par Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

« Nous y croyons ». C’est un peu le sens de la déclaration sur la politique européenne de sécurité et de défense signée lors du dernier sommet franco-allemand, signée par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays, Alain Juppé et Guido Westerwelle, Thomas de Maizière et Gérard Longuet. Une déclaration passée un peu inaperçue et qui mérite cependant une lecture plus attentive

.

L’affichage d’une convergence politique

 

Ce texte de 4 pages (version française) ou 7 pages (version anglaise) se veut un tour d’horizon complet de ce qui est possible en matière de défense européenne, que ce soit « en termes de structures, de capacités et opérations », de dialogue stratégique et de coopération en matière d’armement. Quelques projets concrets sont esquissés (transport médical, surveillance de l’espace). Mais plus encore c’est une convergence politique qui est recherchée. On trouve là effectivement davantage de points d’accord qu’entre Français et Britanniques. Une date butoir est cependant fixée : 2013, avec la célébration des 50 ans du Traité de l’Elysée, et l’ambition affichée de « donner une nouvelle impulsion à leur politique de sécurité et de défense commune ».

 

La PeSDC crédible et efficace : opérations au Sahel et dans la Corne de l’Afrique

 

« « Nous partageons depuis longtemps l’objectif d’une défense européenne plus forte. (…) Nous croyons que la politique de défense et sécurité commune est un instrument crédible et efficace pour la gestion de crises » écrivent les auteurs, exemple à l’appui. Le couple franco-allemand se veut ainsi déterminé à assurer le lancement du travail préparatoire à un engagement au Sahel, à continuer le travail en cours sur la mission de reinforcement des capacités maritimes dans la Corne de l’Afrique. Il réaffirme son intention de soutenir l’opération anti-piraterie Atalanta et celle de formation des soldats somaliens (EUTM Somalia) comme une « contribution importante de la PSDC aux efforts de stabiliser la Somalie ».

 

Un dialogue stratégique préalable sur les crises

 

Les différences d’approches existent entre  Français et Allemands, c’est un fait. Mais les deux partenaires entendent mieux surmonter, à l’avenir, leurs divergences. « Pour les crises à venir, la France et l’Allemagne se consulteront étroitement avant les décisions concernant l’engagement des forces militaires (NB : une concertation qui a, peu, fait défait lors de l’opération en Libye). Ils veulent aussi faire de la brigade franco allemande, le coeur de la réponse des deux pays. « A partir d’une évaluation commune des crises, devrait correspondre des réponses franco-allemandes, et si possible l’engagement de la Brigade franco-allemande. Cela suppose d’harmoniser les différences entre les procédures administratives nationales et de les réduire autant que possible. » Ce dialogue stratégique – qui passera également par une intensification du dialogue entre les deux parlements – « devra aussi inclure des réflexions sur des scénarios de crises, en se concentrant sur le Moyen-Orient et l’Afrique ».

 

Projets communs pour le transport médical et dans la surveillance de l’espace

 

Coté des capacités, les deux partenaires veulent aller plus loin qu’un soutien général aux initiatives en cours de pooling and sharing à l’agence européenne de défense et à l’OTAN. Ils veulent ainsi renforcer le Commandement européen du transport aérien (EATC), mis en place à Eindhoven, et « examiner les possibilités d’élargir ses moyens et capacités ». Un projet de coopération en matière de soutien médical va être lancé avec des soutiens réciproques : l’Allemagne va mettre à disposition de la France ses hélicoptères CH-53 et  la France soutiendra l’Allemagne dans le domaine du CSAR – recherche et sauvetage au combat. Les deux pays veulent également favoriser le développement d’un « noyau d’une capacité européenne en matière de surveillance de l’espace », ils veulent ainsi « développer une capacité commune » ; une coopération qui pourrait « également s’étendre aux hélicoptères, aux systèmes terrestres et aux activités dans le domaine de la défense antimissile ».

 

Convergences dans la préparation et la conduite des programmes d’armements

 

De façon plus générale, d’ailleurs, pour « favoriser la convergence dans les différentes phases (préparatoires et actives) des programmes communs d’armements », France et Allemagne vont intensifier les réflexions en « équipes intégrées » et le « processus capacitaire conjoint » rassemblant l’expertise militaire ainsi que les entités en charge de la conception et des acquisitions des deux pays. Ils veulent ainsi parvenir « à une meilleure convergence dans la définition des besoins militaires et opérationnels, à une harmonisation des procédures de certification des armes et systèmes d’armement (reconnaissance mutuelle des méthodes d’essai) et de garantir davantage de continuité dans les échanges entre utilisateurs et fournisseurs ». Et vouloir chercher des « propositions industrielles communes répondant à des projets franco-allemands ».

 

Pouvoir contrôler l’industrie européenne

 

La « régulation de l’industrie et du marché » constitue une autre thématique commune, notamment « sur la sécurité des approvisionnements et le contrôle des investissements étrangers ». NB : Un point clé pour éviter que l’industrie européenne d’armement ne s’en aille en lambeaux ou ne parte dans les mains d’investisseurs étrangers, comme les chantiers navals grecs récemment qui sont passés aux mains d’industriels chinois. Au final, « Nos efforts communs en faveur d’une défense européenne plus performante contribueront au renforcement de l’intégration européenne et du partenariat atlantique, piliers de la politique de sécurité en Europe. »

 

Télécharger la déclaration adoptée , en françaisanglais  (je vous conseille cette dernière version, la version française me semblant approximative)

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