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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 11:30
photo EMA

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21/08/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Alors que dans quelques semaines, l'opération Chammal entrera dans sa deuxième année, les forces aériennes françaises engagées dans l'opération ont franchi une nouvelle étape. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 a procédé à un tir de bombe guidée laser le 19 août 2015. Quelques jours plus tôt, le 17 août 2015, les aéronefs français engagés dans Chammal ont réalisé la 200ème frappe française, après avoir dépassé les 1000 missions aériennes en juillet 2015.

 

Le 19 août 2015, l'Atlantique 2 a rejoint une patrouille mixte de Mirage 2000 vers 22h, heure de Paris. Ensemble ils ont participé à une mission planifiée qui a permis la neutralisation d'un bâtiment du groupe terroriste Daech, qui était utilisé pour des opérations de transit, de commandement et de contrôle de ses opérations.

Ce premier tir de l'ATL2 s'inscrit dans un large panel de missions aériennes ordonnées par le CAOC aux moyens aériens des différents pays de la coalition Inherent Resolve.

 

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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 16:45
FFDj : Patrouille nomade autonome (Juillet 2015)

 

13/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 31 juillet 2015, le 3e escadron du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a effectué une patrouille nomade autonome jusqu’au Monument Bernard, aux confins Ouest du territoire djiboutien. Ce monument avait été restauré l’année précédente par le 5e RIAOM en hommage à l’administrateur Bernard et à ses 17 tirailleurs tombés lors d’un rezzou le 17 janvier 1935.

 

Articulée en un détachement interarmes, cette patrouille a évolué dans un environnement interarmées. En effet, composée de 50 soldats et de 15 véhicules, elle était armée par deux pelotons de cavalerie renforcés d’une équipe médicale, d’un élément du génie et d’un contrôleur aérien avancé qui a coordonné un ravitaillement en vivres par avion dans le désert du Grand Bara.

Cette patrouille nomade autonome répondait à trois objectifs : reconnaître deux chantiers où le régiment mènera des actions civilo-militaires, participer à la mise en condition opérationnelle de l’escadron blindé du 5, et rencontrer des autorités civiles et militaires. L’escadron s’est notamment emparé tactiquement du col de Rakoubyel, ce qui a été l’occasion d’une démonstration au ministre de la Défense, monsieur Le Drian, alors en visite à Djibouti.

 

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 16:45
Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370

 

07/08/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 août 2015, un avion CASA de l’armée de l’Air stationné sur l’île de La réunion a effectué une première mission de recherche d’éventuels débris en mer pouvant provenir de l’avion de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014 (vol MH 370).

 

A la demande du préfet de La Réunion, le commandement supérieur des forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) a déployé un avion CASA pour effectuer un premier vol de recherche en mer.

 

Réalisé à l’Est de l’île de La Réunion par le détachement air 181 (armée de l’Air), ce vol a mobilisé 10 observateurs en plus de l’équipage de l’aéronef et a duré 4 heures.

 

D’autres vols seront réalisés dans les jours à venir, en coordination avec la préfecture.

 

Dans le cadre de la modernisation des matériels équipant les armées, les FAZSOI viennent tout juste d’être dotées de 2 avions CASA CN 235 en remplacement d’un Transall C 160. Ces avions permettent d’assurer plusieurs types de missions : projection de forces, évacuation sanitaire, recherche en mer, transport de personnes, ravitaillement des îles françaises (Eparses, Glorieuse).

 

Les FAZSOI peuvent être amenées à intervenir, en soutien des services de l’Etat, pour porter secours et/ou assistance à la population, ou pour tout autre situation nécessitant l’intervention des moyens militaires. En tant que force de souveraineté, elles ont pour principales missions de protéger les intérêts et les ressortissants français sur ces territoires éloignés et de contribuer à garantir la sécurité sur le théâtre de l’océan Indien. Elles assurent également des missions spécifiques liées à leur environnement : sécurisation des voies de navigation, lutte contre la piraterie, contre les trafics humains et la pêche illégale notamment.

Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370
Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 16:55
Restructurations Défense 2016


31/07/2015 Ministère de la Défense

 

La Décision ministérielle (DM) publiée ce jour annonce l’accroissement des effectifs globaux du ministère, à hauteur de 2 300 postes et ne comporte aucune annonce lourde de dissolution de régiments ou de bases aériennes.

Les évolutions du contexte géostratégique survenues depuis la promulgation de l’actuelle Loi de programmation militaire (LPM) et les évènements intervenus sur le territoire national en janvier dernier, ont en effet conduit le Président de la République à décider de renforcer la posture de protection nationale mais également les capacités de renseignements et de Cyber Défense.

Les travaux relatifs à l’actualisation de la LPM 2015-2019 - promulguée le 28 juillet - se traduisent par un allégement très significatif de la déflation des effectifs du ministère prévue initialement et par une redéfinition du rythme de leur réalisation, afin notamment de renforcer la Force opérationnelle terrestre (FOT).

Cependant le ministère poursuit avec détermination les réformes engagées afin de rationaliser son organisation et son mode de fonctionnement et de s’adapter à son nouvel environnement, permettant ce renforcement opérationnel.

 

Tout particulièrement concernée par ces créations de postes, l’armée de Terre met en œuvre son nouveau modèle « Au contact » qui repose sur les forces terrestres aptes à intervenir sur les théâtres extérieurs comme sur le territoire national.

-         La Force opérationnelle terrestre (FOT) verra ses effectifs portés à 77 000 hommes dès fin 2016.

-         La 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) actuellement stationnée aux Émirats arabes unis (EAU) sera progressivement transférée au camp du Larzac (Aveyron).

-         Le 5e régiment de dragons – Centre d’entrainement au combat de l’armée de Terre (CENTAC) sera densifié au titre de l’expérimentation SCORPION.

-         Néanmoins, le modèle « Au Contact » se traduit également par des réorganisations qui impliquent des baisses d’effectifs,  comme au 1er régiment d’artillerie de Bourogne (Territoire-de-Belfort).

 

Pour la Marine, les mesures de réorganisation 2016 s’inscrivent dans la mise en œuvre du plan stratégique « Horizon Marine 2025 », dont l’objectif est d’accompagner son évolution capacitaire et de conforter son aptitude à assurer l’ensemble de ses missions.

 

L’armée de l’Air poursuit quant à elle son plan stratégique « Unis pour faire face », afin de se moderniser et développer son opérationnalité.

 

Dossier complet sur les restructurations du ministère de la Défense prévues en 2016. Téléchargement ici.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:55
Restructurations dans la Défense: tous les détails en 16 pages


31.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La Décision Ministérielle (DM) publiée ce 31 juillet 2015 annonce l’accroissement des effectifs globaux du ministère, à hauteur de 2 300 postes et ne comporte aucune annonce lourde de dissolution de régiments ou de bases aériennes.

 

Tous les détails sont contenus dans un document de 16 pages que l'on peut consulter ici.

 

Pour l'Ouest, voici quelques confirmations d'infos données précédemment sur ce blog:

Outre le renforcement des unités de l'armée de terre (2e et 3e RIMa, 11e RAMa en particulier), plusieurs sites vont être renforcés:

 

Angers: Une compagnie de combat du 31e régiment du génie de Castelsarrasin ainsi qu’une compagnie de franchissement mixte du 3e régiment du génie de Charleville Mézieres seront transférées au 6e régiment du génie d’Angers. Une compagnie d’aide au déploiement du 6e régiment du génie d’Angers sera transférée au 19e régiment du génie de Besançon ; une compagnie de production d’énergie du 6e régiment du génie d’Angers sera transférée au 31e régiment du génie de Castelsarrasin.

 

Rennes: Un commandement des systèmes de communication et d’information sera créé et implanté à Cesson-Sévigné. Le Centre d’analyse de la lutte défensive (CALID) de Paris et son antenne à Rennes, les structures de Lutte informatique défensive (LID) de la marine et de l’armée de l’air et une compagnie de guerre électronique de l’armée de terre à Rennes seront renforcés. Le centre interarmées des réseaux et infrastructures des systèmes d’information de Rennes sera renforcé par la DIRISI de Rennes.

 

En ce qui concerne la Marine nationale:
Un certain nombre d’états-majors à Brest et Cherbourg, les bases aéronavales de Landivisiau, Lanvéoc, Ploemeur et la base navale de Cherbourg seront rationalisés et optimisés. Les fonctions formation, maintien en condition opérationnelle et supply chain seront également rationalisées. Une nouvelle école des mousses sera créée à Cherbourg-Querqueville.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:50
source War is boring

source War is boring

 

July 28, 2015 by DAVID AXE - War is boring

 

A stray checklist and sloppy procedures might have caused a Greek F-16 to crash into a crowded tarmac

 

The twin-seat F-16D was airborne for just 7.8 seconds. Barely enough time for the two Greek air force pilots to register what was happening — and not enough time to safely eject before the single-engine jet fighter plunged to Earth, plowing into the crowded tarmac at Los Llanos air base in southern Spain during the middle of a NATO Tactical Leadership Program war game.

Ten people — eight of them French airmen on the ground — died immediately in the Jan. 26, 2015 incident, including the two flight lieutenants in the F-16, Panagiotis Laskaris, 35, and 32-year-old Athanasios Zagas. One French airman died in a hospital the next day, raising the death toll to 11. Thirty-three French and Italian ground personnel suffered injuries, some of them serious.

The accident also cost the Western alliance a staggering nine warplanes destroyed or damaged, including the F-16, two French air force Mirage 2000s, two French Alpha Jets, a French Rafale, two Italian AMXs and a U.S. Air Force F-15E. It appears only the F-15, one AMX and the Rafale were repairable.

 

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post-crash photo - official accident report - source War is boring

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 12:56
Le capitaine Caroline Aigle, pilote EC 2/2, première femme pilote de chasse de l'armée française. - Y.Le Mao©Armée de l'air

Le capitaine Caroline Aigle, pilote EC 2/2, première femme pilote de chasse de l'armée française. - Y.Le Mao©Armée de l'air

 

30/07/2015 Noëmie Beillon  - DICoD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, partons à la rencontre Caroline Aigle, grande sportive et première femme pilote de chasse au sein de l'armée de l'Air.

 

Caroline Aigle est connue pour être la première femme à avoir fendu les nuages aux commandes d’un avion de chasse. Surnommée le « moineau », cette championne et mère de famille fait partie de ces personnalités qui ont marqué l’histoire de notre armée.

 

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 11:45
Hommage au Transall C-160 de l’escadron de transport 50 « Réunion »

Hommage au Transall C-160 de l’escadron de transport 50 « Réunion »

 

29/07/2015 SLT Julie Beck – Armée de l’Air

 

Mardi 7 juillet 2015, à plus de 9 000 kilomètres de la métropole française, un vibrant hommage a été rendu au Transall C-160 de l’escadron de transport 50 « La Réunion », qui quittera définitivement l’océan Indien cet été.

 

Sur le tarmac du détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros », le soleil plonge doucement dans l’océan Indien. L’instant est solennel. Sous la présidence du général Franck Reignier, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), et en présence du général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes (CFA), les aviateurs, entourés des militaires du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), ont rendu un vibrant hommage au C-160 Transall. « C’est un gros pincement au cœur car cette avion est d’une fiabilité redoutable, confie le général Reignier. Il a toujours été au rendez-vous dans toutes ses missions à La Réunion. C’est également l’avion qui a accompagné une grande partie de ma carrière dans les parachutistes ».

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 06:55
photo Armée de Terre

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25/07/2015 Armée de Terre

 

Le 16 juillet ont eu lieu les premiers largages d’expérimentation opérationnelle à partir de l’A400M sur la zone de saut d’Orléans Bricy sous la responsabilité du groupement « Aéroporté » de la section technique de l’armée de Terre (STAT) en liaison avec l’équipe de marque des avions de transport tactiques A400M (EMATT A400M).

 

91 sauts  en ouverture retardée ont été réalisés par l’issue axiale en 3 heures de vols.  Outre les parachutistes du groupement, les expérimentateurs provenaient du 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP), de l’armée de l’Air et de la direction générale pour l’armement (DGA). Menée avec le soutien de la base aérienne 123, cette expérimentation a permis de préparer les procédures de largage et confronter aux besoins opérationnels les procédures livrées par Airbus. Cette première campagne n’est que le début d’un très long travail qui permettra de livrer aux armées l’ensemble des capacités d’aérolargage.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 11:45
photo Armée de l'Air

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22/07/2015 Armée de l'air

 

Des militaires des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et de la gendarmerie ont été décorés par le ministre de la défense nationale malgache le 16 juillet 2015.

 

En appréciation des services rendus en coopération avec Madagascar, le ministre de la défense nationale malgache a décoré 23 militaires français des FAZSOI et de la gendarmerie, dont quatre aviateurs de l’escadron de transport 50 « Réunion ». Ces récompenses témoignent de l’excellence des relations entre l’armée malgache et les FAZSOI.

 

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de l'Air

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22/07/2015 Armée de l’Air

 

Le 7 juillet 2015 la commission des titres d’ingénieur (CTI) a émis un avis favorable au renouvellement de l’accréditation de l’École de l’air à délivrer un diplôme d’ingénieur.

 

La CTI est un organisme chargé, en partenariat avec l’Éducation nationale, d’évaluer toutes les formations d’ingénieurs et de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur en France comme à l’étranger. C’est elle qui accrédite toutes les écoles d’ingénieurs françaises souhaitant obtenir l’habilitation à délivrer un titre d’ingénieur diplômé. L’avis de la CTI est celui sur lequel le ministère de la Défense se fonde pour prononcer la décision d’habilitation pour l’École de l’air.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:55
Pratiquez votre anglais aéronautique sur le web

 

24/07/2015 Armée de l'air

 

Pour se préparer aux examens d'anglais, un site gratuit est à disposition des navigants, contrôleurs et passionnés d'aviation.

 

Aviation English propose des articles et des ressources audio et vidéo couvrant l'anglais aéronautique sur le web. Le site airforces.fr permet d'aborder des sujets variés sur l'aviation et l'espace, l'histoire de l'aviation, la sécurité des vols, la navigabilité, la maintenance des aéronefs ou encore la sécurité incendie.

 

Cet outil gratuit permet de préparer les examens FCL 055 (contrôle de compétences linguistiques pour les pilotes et le personnel naviguant), ELPAC pour les contrôleurs aériens, et CAEA (certificat d'aptitude à l'enseignement aéronautique).

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 15:50
photo Armée de l'Air

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24/07/2015 Armée de l'air

 

Le meeting aérien du Royal International Air Tattoo s’est déroulé du 16 au 18 juillet 2015 sur la base aérienne britannique de Fairford. À cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a pu rencontrer entre autres ses homologues britannique et américain.

 

Ce meeting aérien international attire près de 150 000 visiteurs et rassemble une centaine d’appareils. Lors de sa visite, le CEMAA, qui occupera le poste de Supreme Allied Commander for Transformation (Commandant suprême allié transformation – SACT) à compter du 30 septembre prochain, a pu rencontrer de nombreux industriels mais aussi plusieurs de ses homologues.

Ainsi, les chefs d’état-major des armées de l’air française, américaine et britanique se sont réunis afin de signer une charte trilatérale, qui scelle leur vision stratégique commune.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de l'Air

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23/07/2015 Armée de l'air

 

Le 16 juillet 2015, 91 parachutistes se sont élancés depuis la tranche arrière de l’A400M Atlas : une grande première pour les forces armées.

 

Après plusieurs mois d’études menées par le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et la section technique de l’armée de terre (STAT), la capacité tactique de l’Atlas se concrétise. Parachutistes d’essai, commandos parachutistes du CPA 10, personnels de la délégation générale de l’armement (DGA) ou de l’armée de terre, ont embarqué à bord du dernier A400M reçu par l’armée de l’air, le MSN 19, depuis la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.

 

Après des répétitions effectuées la veille, 91 parachutistes ont donc décollé pour le premier largage de personnel depuis la rampe du nouvel appareil, à 4 000 mètres d’altitude. Trois vols d’expérimentation ont été requis pour valider les procédures mises en place par Airbus et définir les adaptations nécessaires aux forces armées.

« Nous sommes satisfaits d’avoir pu évaluer et expérimenter l’Atlas dans ses premières capacités tactiques et militaires, confie le capitaine Guillaume, officier rapporteur de l’équipe de marque avions de transport tactique. Nous commençons à développer le largage de manière concrète sur cet aéronef qui révolutionne notre mode opératoire. Ses capacités techniques nous permettent en effet de mener des opérations d’aérolargage depuis la métropole sur des théâtres éloignés ».

 

Les prochains vols se poursuivront par des largages « portes latérales » afin de livrer aux forces une capacité complète de mise à terre de parachutistes, conformément aux objectifs fixés par l’état-major de l’armée de l’air.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:55
 Retour sur la journée de l'aviateur 2015


10/07/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet s’est déroulée la 3édition de la journée de l’aviateur. Retour en images sur les activités organisées sur les bases aériennes en métropole. 

 

Depuis trois ans et à l’initiative du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Denis Mercier, les aviateurs célèbrent ensemble la naissance de l’armée de l’air. Une journée qui permet de renforcer les liens et l’identité des aviateurs.

Au programme : remise de poignards, exposition statique de matériels, parcours commando, démonstration dynamique (hélitreuillages, présentation en vol de Mirage 2000), mais aussi déjeuner champêtre et barbecue, ou encore activité aquatique, dont des baptêmes de plongée.

Dans le Sud Est, sur la base aérienne 126 de Solenzara, ce fut aussi l’occasion pour le personnel de participer au challenge « Coupe du Colonel », un triathlon remporté par l’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara ».

Retrouvez ici le diaporama de la journée de l’aviateur 2015 !

 

Initiative originale

La base aérienne 110 de Creil a proposé une idée pour le moins originale, intitulée «Vis ma spé !». Elle consistait, pour le personnel de la base, à intégrer une unité différente de la sienne l’espace d’une journée. Ces échanges ont permis de favoriser les relations entre les aviateurs d'unités différentes, et aussi de mieux appréhender les contraintes et les atouts des autres spécialités.

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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 16:55
Dernier envol d’un avion militaire de la BA 102

 

24/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 22 juillet 2015, après 100 ans d'activité aéronautique, le dernier avion militaire de la base aérienne (BA) 102 de Dijon a pris son envol pour Villacoublay.

 

Le mercredi 22 juillet 2015, un TBM de l'escadron de transport 41 « Verdun », qui continuait d’opérer depuis le site de la base aérienne 102 de Dijon malgré la fermeture de la plateforme aéronautique, s’est envolé une dernière fois du tarmac dijonnais pour rejoindre la base aérienne 107 de Villacoublay, lieu de sa future affectation.

 

L'équipe arrivée le 22 août 2011 sur la BA 102, fut jusqu'à maintenant composée d’une trentaine de personnes (20 mécaniciens, 6 pilotes, 4 marqueuses/secrétaires) qui assurait les missions d’aide au commandement qui lui étaient confiées. Depuis leur arrivée cela représentait environ 3 000 heures de vol auxquelles il faut rajouter environ 350 heures d’instruction pour cette même période. Après le départ des Mirage 2000 à l’été 2011, celui des Alphajet à l’été 2014, et avec le départ des TBM 700 de l’escadron de transport 41 « Verdun », dorénavant la base aérienne centenaire n'a bel et bien plus d’avion militaire sur son site.

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

04.07.2015 source Armée de l'Air
 

Le vendredi 03 juillet 2015, les Écoles d’officiers de l’Armée de l’air (EOAA) de Salon-de-Provence ont organisé le baptême des promotions 2014 de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air.

 

Reportage photos

photo Armée de l'Air

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 12:30
photo EMA / Armée de l'Air

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15/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 juillet 2015, à 17h30, la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie a accueilli le dernier A400M Atlas mis en service,  pour son premier vol opérationnel depuis sa livraison sur la base aérienne d’Orléans-Bricy,  le 21 juin 2015.

 

A son bord, un moteur, du fret aéronautique et du matériel technique au profit des Mirage 2000D du théâtre d’opérations Chammal, immédiatement déchargés par le détachement de transit interarmées aérien de la BAP.

 

Ce nouvel Atlas, dont le numéro de série est MSN19, a quitté la BAP dès le lendemain matin pour entamer une tournée au profit des militaires belges. Il fera escale sur la base aérienne d’Al Azraq en Jordanie, au Caire puis sur la base aérienne de Florennes en Belgique.

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photo EMA / Armée de l'Air

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 11:45
photo EMA / Armée de l'Air

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/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, deux Mirage2000C de l’escadron de chasse (EC) 2/5 Île de France se sont posés sur la base aérienne 101 de Niamey. Seulement deux jours après leur arrivée, les premiers chasseurs bleus de la force Barkhane réalisaient une mission opérationnelle.

 

Partis de la base aérienne d’Orange le 2 juillet 2015 au matin, les deux Mirage2000C ont été convoyés par un C135 du groupe de ravitaillement en vol Bretagne d’Istres en deux étapes. Lors de l’escale du C135 à Dakar, après 5H15 de vol et deux ravitaillements, l’un des pilotes de Mirage2000C s’est confié : « C’est une chance de participer à ce convoyage. Ancien pilote de Mirage F1, je faisais partie de l’équipage ayant ramené les F1 du Mali après leur dernier engagement en opérations extérieures. Je suis d’autant plus fier de déployer les premiers 2000C au Niger pour leur participation à l’opération Barkhane ». Dès le lendemain matin, deux autres pilotes ont pris la relève pour assurer la dernière étape de ce déploiement.

 

Au Niger, les deux Mirage2000C sont venus remplacer un Mirage2000D. Ainsi, quatre chasseurs (deux 2000D et 2000C) composent dorénavant le détachement « chasse » de Niamey. Connus principalement pour leur mission de défense aérienne, les « bleus » seront employés dans des actions d’attaque au sol, à l’image de leurs frères d’armes sur 2000D. « Nos aéronefs peuvent être équipés de GBU12 et de MK82 », a expliqué un armurier sur 2000C.Complémentaires avec les 2000D de la 3e escadre, les 2000C sont aussi venus apporter une capacité canon supplémentaire sur le théâtre d’opérations extérieures. « Nous avons préparé notre arrivée à Niamey, confie le commandant d’escadron. Nous nous sommes entraînés, notamment avec les 2000D dont l’expérience indéniable du terrain nous profite ». En effet, déployés dans deux opérations extérieures, Barkhane et Chammal, la 3e escadre de Nancy demeure une référence en termes d’engagement.

 

La nouvelle configuration du nouveau détachement de chasse a été une réussite. Dès l’arrivée des 2000C au Niger, le détachement de chasse était opérationnel en un temps record. « Nous avons retiré les bombes du 2000D retournant à Nancy pour les installer sur l’un des 2000C, explique un mécanicien, de telle sorte que le chasseur bleu soit prêt pour une éventuelle prise d’alerte ». Le 3 juillet 2015, la première patrouille 2000D/2000C décollait en effet de la piste de Niamey pour une première mission conjointe. « Je suis extrêmement satisfaite de constater la réactivité et l’efficacité des aviateurs qui se sont parfaitement acclimatés à cette mixité », confie la chef du détachement de chasse au Niger.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

07/07/2015 Ltt Alexandra Lesur-Tambute - Armée de l'air

 

Lundi 29 juin 2015, le général Denis Mercier, chef d’État-major de l’armée de l’air (CEMAA) a officiellement dévoilé le concept Smart Base sur la base aérienne 105 d’Évreux. Cet événement a également été marqué par la présentation de quatre projets innovants, dont la création d’une pépinière numérique. Ces projets s’inscriront dans une phase d’expérimentation de Smart Base, menée localement.

 

Qu’est-ce que la Smart Base ?

 

S’inspirant du développement des Smart Cities pour son volet technologique, le concept Smart Base consiste, entre autres,  à ouvrir la base pour mieux exploiter le capital qu’elle renferme en recherchant, par le biais de l’innovation, à nouer des partenariats. « Penser la Smart Base, c’est imaginer comment les nouvelles technologies ou des approches innovantes permettront d’améliorer la capacité opérationnelle de nos bases aériennes et la qualité de vie de nos aviateurs », explique le général Joël Rode, inspecteur adjoint de l’armée de l’air. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de transformation des soutiens et des bases de défense (BDD) menée par le ministère de la Défense et pilotée par l’état-major des armées (EMA). A ce titre, il s’appuie sur les BDD pour mener l’expérimentation des projets portés par les directions et services du ministère qui concourent à l’atteinte de cet objectif et qui ont vocation à trouver application sur les bases aériennes.

 

Évreux : base laboratoire

 

Désignée pour devenir la première Smart Base et expérimenter ce concept, la base ébroïcienne offre de nombreux avantages. « Située à seulement une heure de Paris, la base d’Évreux offre un site exceptionnel, souligne le général Mercier. Cette plateforme est en pleine croissance et bénéficie d’un bassin local porteur ». Ainsi, la BA 105 démarre une phase d’expérimentation qui devrait déboucher sur un premier bilan d’activités en 2016. Quatre projets innovants ont d’ores et déjà été identifiés et seront testés sur le site.

 

Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

Plusieurs innovations déjà engagés

 

Fruit d’un partenariat entre la base aérienne 105 et la chambre du commerce et d’industrie (CCI) de l’Eure, le général Denis Mercier a inauguré une pépinière numérique. Colocalisées au groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSIC Aéro), plusieurs start-up dédiées aux nouvelles technologies et aux environnements connectés pourront bénéficier des savoir-faire, de l’expérience et des conseils des spécialistes de cette unité. En contrepartie, le GTSIC Aéro pourra s’appuyer sur la capacité d’innovation et de veille technologique de ces nouveaux locataires.

 

Soucieux de numériser l’administration et le soutien du personnel du ministère, le service du commissariat des armées (SCA), en liaison avec l’état-major des armées, la direction des systèmes d’information et d’autres acteurs de la défense lance un projet numérique ambitieux dont les premières briques seront testées à Evreux et permettront de mieux cerner le besoin.

 

Deux autres projets baptisés Aviactor et Auxylium seront également testés sur la base normande. L’application Aviactor, permettra au personnel de la base d’avoir accès, via un Smartphone, à un environnement interactif et de consulter un ensemble d’informations utiles à sa vie quotidienne sur le site. Prix de l’audace 2011, Auxylium assure l’interconnexion d’un groupe d’intervention en associant géolocalisation et transmission de données cryptées sur une plateforme de type Smartphone durci, pour améliorer la protection de la base.

 

« Le concept de la Smart base est en gestation, explique le général Rode. Centré sur l’aviateur et ses missions, le projet se construira pas à pas. Nous profitons de l’expertise de chacun des 2 500 aviateurs d’Évreux pour tester toutes les bonnes idées de ce projet ».  Ainsi, la BA 105 va être pionnière dans le domaine de l’innovation et va contribuer par le biais de  l’expérimentation Smart Base à inscrire encore davantage l’armée de l’air dans la marche du temps numérique et la modernité.

 

Retrouvez un article complet sur la base aérienne XXI et la Smart Base dans le numéro 683 du magazine Air Actualités de juillet/août 2015.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Colloque Cyber : Intervention du CEMAA

Colloque Cyber : Intervention du CEMAA

 

08/07/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet s’est tenu le colloque « Regards croisés sur la Cyb’Air : un état d’esprit ! ». En présence d’autorités militaires et d’acteurs oeuvrant dans le domaine du cyber, ces conférences avaient pour but de partager les enjeux et actions menées.

 

Si le domaine du cyber concerne une grande partie des entreprises, il demeure un théâtre d’opération à part entière au sein des armées. «Il y a énormément de différences mais aussi beaucoup de similitudes entre l’espace cyber et l’espace aérien.» a d’ailleurs déclaré le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. À l’instar du domaine aérien, le domaine du cyber se compose de flux, dans lesquels les données se substituent aux aéronefs. Il est alors nécessaire de pouvoir détecter les comportements anormaux, et les actes hostiles.

 

Pour ce faire, il est important de sensibiliser le personnel aux différents dangers présents dans le domaine cyber. Un thème majeur, qui a donné lieu à une table ronde, lors de laquelle ont été dégagées des solutions. Parmi lesquelles : initier aux dangers de l’espace cyber non seulement les utilisateurs des systèmes (contributeurs), mais également les échelons supérieurs (direction générale), pour une meilleure gestion des crises. «La multiplication des exercices de gestion de «cybercrise» est devenu obligatoire à notre époque», rappelle l’un des intervenants.

 

Le cyber est dans l’air

Simplifier dans le cyber

 

Autre point mis en évidence lors de ce colloque, la simplification des structures. «Dans cette démarche de simplification, il y a un aspect fort : celui de pouvoir regrouper les gestions des opérations aériennes, et de partager l’information en temps réel.» a précisé le général Denis Mercier. Pour ce faire, une nouvelle organisation du soutien a été peu à peu mise en place sur les bases aériennes : c’est le projet Smart Base. Le but est de regrouper la gestion dans le domaine du soutien, et d’obtenir ainsi une organisation simplifiée. A terme, le travail se fera davantage à distance. Le chef d’état-major de l’armée de l’air a également rappelé qu’il est aujourd’hui possible d’obtenir des informations en temps réel, représenter en 3D des positions des forces sur le terrain.

 

Le cyber, nouveau domaine de combat, est donc un théâtre en pleine expansion. L’armée de l’air, traditionnellement liée aux technologies, ne cesse d'étudier les menaces et de proposer des solutions. «Notre ambition est de pouvoir travailler sur le domaine du cyber avec tout ceux qui sont intéressés» a conclu le général Mercier. Une ambition, mais aussi un état d’esprit à part entière car l’armée de l’air est aujourd’hui dans une logique de partenariats avec les entreprises qui, traditionnellement, ne travaillent pas avec elle :  «Nous souhaitons faire connaitre l'armée de l'air à ceux auxquels elle n'est pas familière».

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

06/07/2015 Armée de l'air

 

Du 26 au 28 juin 2015, s’est tenue la première édition du Smart Challenge, sur la base aérienne 110 de Creil. Pendant deux jours et demi, 20 candidats ont travaillé au dépassement de soi.

 

Vendredi 26 juin, base aérienne 110, cadre commercial, expert-comptable, directeur d’entreprise… Tous se sont retrouvés pour participer au Smart Challenge. Cet évènement demeure à leurs yeux plein de mystères, car peu d’informations ont fuité. Seule certitude : il s’agit de travailler l’aguerrissement physique et le leadership.

 

Après une première épreuve et une première nuit spartiate au fort de Montmorency, les candidats ont pu attaquer la journée du samedi, en treillis et grimés. Au programme : échelle de géant à gravir, asperge, ponts suspendus. Autant d’épreuves physiques qui suscitent le dépassement de soi, exécutées sous les encouragements des moniteurs commandos. Chaque atelier était encadré par des militaires, distillant leurs conseils.

 

« Ce Smart Challenge a pour objectif de renforcer l’aptitude au commandement en situation de crise et le dépassement de soi. », explique le colonel Cyril Carcy, commandant de la base aérienne 110. Les 20 candidats civils ont, suite à ces épreuves, été promus officiers de la réserve citoyenne et pourront, de fait, être appelés à promouvoir l’armée de l’air et la reconversion des militaires.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:55
Inauguration du jardin Caroline Aigle à Paris

 

06/07/2015 Alexandra Milhat - Armée de l'air

 

L’inauguration du jardin Caroline Aigle, première femme pilote de chasse de l’armée de l’air, s’est déroulée le 3 juillet 2015 dans le 15e arrondissement de Paris. L’occasion de revenir sur le parcours de cette femme exceptionnelle.

 

En présence d’autorités civiles et militaires, ainsi que de membres de la famille de Caroline Aigle, l’inauguration a débuté avec l’émouvante interprétation d’ « Amazing Grace » par le chœur de l’armée française. M. Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement, a ensuite prononcé le discours d’ouverture : « C’est un honneur de pouvoir rendre hommage à une militaire de renom. Quand Caroline nous quittait il y a 8 ans maintenant, la France entière a été bouleversée par son destin flamboyant et tragique, par son courage à toute épreuve, et son dernier combat pour donner la vie, avant de rendre la sienne ».

Après la lecture d’un extrait du journal de bord de l’aviatrice, Mme Catherine Vieu Charier, adjointe au maire de Paris, chargée de la mémoire et du monde combattant, a pris la parole : « Caroline Aigle est un modèle pour nous tous, en tant que pilote, en tant que femme et en tant que mère. Elle est l’incarnation de la passion, de l’obstination et de la perfection ».

Enfin, c’est avec fierté et émotion que la plaque où figure l’inscription « Jardin Caroline Aigle » a été dévoilée par M. Philippe Goujon et l’adjointe au maire de Paris, ainsi que par des membres de la famille Aigle.

 

Inauguration du jardin Caroline Aigle à ParisInauguration du jardin Caroline Aigle à ParisInauguration du jardin Caroline Aigle à Paris
Inauguration du jardin Caroline Aigle à Paris

Caroline Aigle, un destin hors du commun.

 

photo Polytechnique

photo Polytechnique

Caroline Aigle intègre Polytechnique, promotion X1994. Pendant ses études à l’X, elle décide de servir dans l’armée de l’air, qu’elle intègre en 1997.

Première femme pilote de chasse sur Alphajet à avoir été affectée dans un escadron de combat de l’armée de l’air française, le commandant Aigle reçoit son macaron de pilote en 1999 à l’âge de 24 ans. Après sept ans aux commandes du Mirage 2000-5 et forte de quelque 1 600 heures de vol, elle intègre la division « Sécurité des vols » du commandement des forces aériennes en 2006.



Sportive émérite, elle est aussi championne de France militaire de triathlon en 1997, championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1997 et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1999. Elle pratiquait également le parachutisme, le cross et la plongée.


Sur le point d’être sélectionnée comme astronaute par l’agence spatiale européenne, Caroline Aigle décède à 32 ans des suites d’un cancer fulgurant.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 10:55
L’EH 1/44 de la base aérienne 126 et l’UIISC 5 de Corte s’entraînent conjointement

 

06/07/2015 Armée de l'air

 

L’escadron d’hélicoptères (EH) « Ventiseri-Solenzara » et l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile 5 (UIISC 5) de Corte se sont entraînés ensemble, dans le cadre de missions de secours, de sauvetage et de service public.

 

Le 2 juillet 2015, ces deux entités voisines de l'île de beauté se sont entraînées conjointement dans le but de familiariser les équipages d’hélicoptères et le personnel de l’UIISC 5 aux particularités de leurs procédures, afin de garantir leur réussite.

 

L’exercice consistait en l’acheminement de sapeurs dans une zone inaccessible en véhicule. Objectif : simuler la maîtrise d’un feu de forêt, risque aggravé en période estivale. 

 

Après un briefing entre équipage et sapeurs, puis une présentation du Super Puma et des règles de sécurité à connaître lors des phases d’embarquement et de débarquement des hommes et du matériel, les vols d’aérotransport ont pu commencer.

Ainsi, les premières équipes ont installé les motopompes au bord du lac du Melo et ont déroulé des centaines de mètres de tuyaux, afin d’acheminer l’eau en contrebas pour simuler le combat contre un feu fictif.

 

Grâce à cet exercice, l’équipage du Super Puma et les sapeurs de l’UIISC 5 ont pu parfaire leur préparation opérationnelle et faciliter leur interopérabilité.

L’EH 1/44 de la base aérienne 126 et l’UIISC 5 de Corte s’entraînent conjointement
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


06/07/2015 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air

 

En novembre dernier, nous avons jeté une bouteille à la mer sur le réseau social Facebook pour retrouver le fanion de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha » égaré depuis 1973 à Djibouti. Une opération conclue avec succès puisqu’il a retrouvé sa place jeudi 2 juillet 2015 au sein du service historique de la Défense (SHD). Récit d’une aventure 2.0 

C’est une belle et rare histoire qui s’est achevée hier au sein du magnifique château de Vincennes abritant les locaux du SHD. Sous nos pieds, pas moins de 450 fanions d’unités dissoutes sont soigneusement entreposés et conservés. Jeudi 2 juillet 2015, celui de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha », égaré à la dissolution de l’escadron en 1973, est venu les rejoindre. 

 

Une bouteille à la mer ? 

Le 28 novembre 2014, à la demande de Sylvain, graphiste au Sirpa Air, nous avons lancé un appel à témoin « Avez-vous vu ce fanion ? » sur la page Facebook de l’armée de l’air. « Un ami de ma famille, Henri Tomasi, me parlait souvent de la carrière de pilote de chasse de son père, décédé en service aérien à bord de son Mistral en Algérie, confie Sylvain.Il a fait de nombreuses recherches sur le sujet et s’est rapidement rendu compte que le fanion était introuvable. Nous avons cherché une solution pour lui donner un coup de main et nous nous sommes tournés vers les réseaux sociaux. »

A priori, les chances étaient très minces. Mais c’était sans compter sur la formidable solidarité de nos internautes. Le post a été largement commenté et partagé augmentant ainsi sa visibilité sur le réseau, jusqu’à ce qu’un homme nous contacte en message privé pour nous informer que le fanion se trouvait chez lui. Ancien aviateur, chef d’atelier sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, il le tenait de son père qui avait été « chef d’escadrille ou d’escadron à Djibouti en 73 sur AD4 ». C’était juste avant la dissolution de l’EC I/20. « En fait, il n’était jamais très loin de moi, nous a-t-il confié. Cet objet a une grande valeur sentimentale car mon père n’est plus là aujourd’hui. Mais j’accepte évidement de le reverser au SHD, car c’est sa place ! » 

 

Une histoire qui fini bien

La remise « officielle » du fanion a eu lieu jeudi 2 juillet auprès de l’adjudant-chef Bernard Palmieri de la division symbolique air. « C’est un très bel objet, s’est-il exclamé à la vue du fanion. Il y a un superbe travail de broderie, d’autant plus que l’insigne sur le fanion est strictement identique à l’insigne métallique. » Et d’ajouter :« Vous pourrez dire à la personne qui vous l’a renvoyé qu’il sera dûment protégé, déposé dans du papier de soie dans un meuble à plans dont l’hydrométrie est scrupuleusement contrôlée. Ce fanion est désormais à sa place et nous essaierons de le mettre en valeur dès que nous en aurons l’occasion, pour des expositions par exemple. »

Comble de l’histoire, cette journée était aussi la dernière en service dans l’armée de l’air pour l’adjudant-chef Palmieri. Il quitte l’institution sur une note toute particulière, après de belles années consacrées aux traditions.

 

Consultez l’historique complet de cette unité de l’armée de l’air en PDF:

Fiche historique (format pdf, 754 kB).

photo Armée de l'Air

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