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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:55
Souvenir du Mirage F1


6 juil. 2015 CEAM - Armée de l'Air

 

Petit clip réalisé pour les "1 an" de la fin du Mirage F1

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 06:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 16 et 17 juin 2015 le détachement d’hélicoptères de la base de N’Djamena, constitué de deux appareils de type EC 725 Caracal, a mis à profit deux vols au-dessus du Tchad pour conduire un exercice de maintien en condition opérationnelle des équipages de search and rescue (SAR) dans le cadre de ses missions de soutien et d’appui à la force Barkhane.

 

Doté d’une équipe de 6 commandos de l’Air issus du CPA (commando parachutiste de l’Air) 20, le détachement Caracal basé à N’Djamena assure les alertes de récupération de personnel isolé et d’évacuation sanitaire au profit de la force Barkhane au Tchad.

 

De leur côté, 36 militaires œuvrent à l’emploi et l’entretien des deux hélicoptères, de jour comme de nuit, prêtant une attention toute particulière au maintien en condition opérationnelle des machines et des capacités du détachement : les manœuvres sont répétées, les réactions coordonnées et les gestes maîtrisés.

 

Une dépose de commandos en zone hostile, un largage de colis ou encore la récupération d’un personnel isolé sur le théâtre d’opérations sont autant de missions auxquelles le détachement Caracal doit pouvoir faire face sur court préavis.

 

Les capacités d’appui feu, de ravitaillement, de transport de troupes et de fret, mais également de renseignement, font du Caracal un outil incontournable de la force Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 11:55
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer

Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer



23/06/2015  IACaS Schauer  - EVDG/DPMO

 

Du 08 au 12 juin 2015, la base aérienne 125 d’Istres a accueilli la dernière session de formation MoRPHEE, le module de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation. Les équipes de l’Escadrille aéro-sanitaire (EAS), du CESimMO de l’École du Val-de-Grâce (EVDG), de l’Escadron de soutien technique spécialisé (ESTS) et du Groupe de ravitaillement en vol (GRV) de l’armée de l’air ont contribué à la formation du personnel composant les équipes d’alerte opérationnelle MoRPHEE.

 

A cette occasion, le responsable technique de la formation, qui a réalisé une MEDEVAC opérationnelle MoRPHEE en 2012, passe le témoin à son homologue médecin anesthésiste-réanimateur lui aussi. Durant cette semaine, celui-ci a pris la mesure de ses fonctions et s’emploie déjà à faire évoluer cette formation.

 

Evolution sans révolution

Chaque année, en concertation avec le commandement des forces aériennes stratégiques (CFAS), le département préparation milieux et opérationnelle (DPMO) de l’EVDG met en route 4 sessions de formation initiale ainsi que 4 sessions de formation complémentaire au profit de MoRPHEE. Durant ces deux dernières sessions de formations initiales et complémentaires de juin, 13 médecins, 19 infirmiers, un technicien matériel santé (TMS) et trois infirmières convoyeuses de l’armée de l’air (ICvAA) ont bénéficié d’un apport théorique en présentiel après une partie en e-formation  sur l’espace de formation en ligne de l’EVDG (www.dev.gedissa.org ). Par la suite, des vidéos pédagogiques sont destinées à être montées en film d’apprentissage concernant le matériel santé composant les lots MoRPHEE. Cette évolution dans la formation du personnel dédié à cette mission doit permettre d’intégrer la mise en place du matériel spécifique en amont afin de se concentrer sur la prise en soin des combattants blessés transportés à bord du C 135 FR.

 

De la théorie à la réalité factuelle

Le vol qui s’ensuit permet, grâce à un encadrement rompu à cette préparation de mission et à la présence du personnel du Centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle (CESimMO), de prendre en compte les contraintes imposées. Qu’elles soient médicales ou aéronautiques, elles sont mises d’autant plus en exergue grâce à la simulation médicale réalisée en vol par l’utilisation de mannequin haute-fidélité. La communication, l’ergonomie de travail, le degré de gravité de l’état des patients, les conditions climatiques et physiques, le compartimentage de l’aéronef sont autant de facteurs importants pouvant influer sur la prise en charge des patients aérotransportés sur une échelle de temps dépassant plusieurs heures. De retour sur le sol, vol terminé, une séance de TOP attend les volontaires.

Une équipe médicale danoise chargée d’évacuation sanitaire a participé à l’un des 2 vols. L’un des praticiens s’est entraîné avec ses homologues français et a ainsi pu appréhender ce savoir-faire. Avec ces exercices réitérés, MoRPHEE n’est pas prêt à s’endormir…

 

Chiffres clés :

      Formations MoRPHEE  
                      Nbre de personnel formés
  2010 2011 2012 2013 2014 2015
 
Médecins 15 23 22 17 28 14
Infirmiers 23 38 33 23 49 18
Techniciens des Services Hospitaliers 0 0 0 0 0 1
Totaux 38 61 55 40 77 33
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer

Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 07:55
Cérémonie sur l'élément air rattaché de Narbonne - photo Armée de l'air

Cérémonie sur l'élément air rattaché de Narbonne - photo Armée de l'air

 

03/07/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 25 juin 2015, les aviateurs ont célébré le cinquantième anniversaire de la présence de l’armée de l’air sur le site de Narbonne.

 

Élément air rattaché de Narbonne, jeudi 25 juin 2015 : les aviateurs ont célébré le 50e anniversaire de la présence de l’armée de l’air sur le site. Par un temps ensoleillé, de nombreuses autorités civiles et militaires ainsi que des anciens commandants de la base de Narbonne se sont rassemblés pour cette commémoration. Au cours de la cérémonie présidée par le colonel Patrick Morvan, officier de réserve adjoint au commandant de la base aérienne d'Istres, un hommage a été rendu au parrain de la base, le commandant Hubert Monraisse, en présence de membres de sa famille.

 

Depuis 1965, un détachement de militaires assure sans interruption la couverture radar de la façade Méditerranée de la France. Jouissant d’une situation géographique exceptionnelle, le site regroupe actuellement une soixantaine de personnes qui sont en charge du maintien en condition opérationnelle des radars, de la radio et des équipements de télécommunications militaires associés. Deux radars de haute et moyenne altitude (un TRAC 2400 et un TRS 22XX), deux centres radio sol-air secourus par une centrale électrique, sont actifs en permanence. Implanté sur le massif de La Clape, le site narbonnais est désormais rattaché à la base d’Istres qui en assure la direction et le soutien technique. Enfin, le groupement de soutien de la base de défense de Carcassonne est en charge des fonctions d’administration générale et de soutien commun pour le transport, l’hébergement et la restauration.

Un demi-sicèle de couverture radar à Narbonne - photo Armée de l'air

Un demi-sicèle de couverture radar à Narbonne - photo Armée de l'air

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 16:55
Fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier

 

03/07/2015 Armée de l'air

 

Mardi 30 juin 2015, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes a présidé la cérémonie de dissolution du détachement air 277 (DA 277) « Capitaine Albert Rousseau » de Varennes-sur-Allier. Il était accompagné du colonel Philippe Dedobbeleer, à la tête du DA 277 depuis trois ans.

 

Les anciens commandants de ce site étaient venus en nombre pour assister à la fermeture du DA 277, riche d'une histoire de 80 ans. Rappelons qu'il est devenu en 1946 l'un des entrepôts majeurs de l'armée de l'air : l'entrepôt de l'armée de l'air 606. Ce dernier connut un tel essor qu'il devient, en 1964, la base aérienne 277. Le 1er juin 2000, dans le cadre des restructurations de l'armée de l'air, la BA 277 prend le statut de détachement air. Et c'est après la parution du Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale en 2013, que sa dissolution a été planifiée à l'été 2015.

Au cours de la cérémonie, le drapeau de la 11e escadre aérienne, unité de bombardement, confié à la BA 277 le 28 août 1990, a été remis au service historique de la Défense. Un chapitre important de l'histoire de l'armée de l'air dans la région varennoise s'est clôt. Le général Soulet a également remis huit décorations dont trois médailles militaires, une croix du combattant, une médaille Outre-Mer, agraphe Sahel, deux médailles de la Défense nationale, échelon argent et une, échelon bronze, agraphe opérations extérieures.

Fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier
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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 11:55
photo EPA - Armée de l'Air

photo EPA - Armée de l'Air

 

03/07/2015 Armée de l'air

 

Le raid « Dream Vercors », organisé du 26 juin au 2 juillet 2015 par le cercle sportif de l’institution nationale des invalides (CSINI), a réuni des militaires blessés des trois armées, pour un parcours qui s'est déroulé sur l’itinéraire de la Grande Traversée du Vercors. L’École des pupilles de l’air (EPA) était partenaire de cet événement.

 

Le raid consistait pour les sept militaires blessés à réaliser en quatre jours une partie de la Grande Traversée du Vercors, à travers les espaces sauvages du parc des « hauts plateaux », entre Villard-de-Lans et Vassieux en Vercors, en autonomie relative. Pour le capitaine Sébastien, directeur du CSINI, il s’agit de « réinsérer par le sport les personnels militaires handicapés ».

Le groupe de blessés était assisté par le Mobil Dream, petit véhicule électrique novateur à 4 roues motrices, disposant de la technologie des VTT la plus récente. Il a été conçu pour permettre à une personne ne disposant plus de la motricité de ses membres inférieurs de renouer avec les activités de nature, par de longs déplacements sur des terrains même accidentés.

L’EPA était partenaire de ce projet, auquel six moniteurs de sport de l’École ont participé.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

02.07.2015 par Jean Esparbès, étudiant à Sciences Po Lille et qui réalise actuellement un stage à La Voix du Nord et au blog Défense globale
 

Pour prolonger l'interview sur l'éthique du drone (lire ici), tentons d'aller un cran plus loin, au-delà de la doctrine actuelle de la France qui se refuse à armer ses trois drones MALE (moyenne altitude longue endurance). Jusqu'ici, l'usage intensif (5 000 heures de vol en un an et demi pour l'opération Barkhane) se cantonne aux missions de reconnaissance. L'efficacité opérationnelle ne commandera-t-elle pas rapidement d'armer les drones ?

La réflexion avance avec Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chargé de mission « affaires transversales et sécurité » au Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) du ministère des Affaires étrangères, notamment sur les drones armés. Il partage la position des nombreux opérationnels souhaitent en tirer pleinement parti, et donc de les armer. Il s’exprime ici en son nom : ses propos n’engagent aucunement le ministère des Affaires étrangères.

 

Un rapport de force en faveur de l’armement des drones

Dans son article « Quand la France armera ses drones », publié dans Les Cahiers de la Revue Défense Nationale, deux arguments prédominent. L'attrait opérationnel de l'armement des drones « serait un gain de ressources ». Aujourd’hui, toutes les frappes de Mirage 2000-D résultent d’une surveillance de drone. Le drone armé permettrait de libérer un avion de chasse pour une autre mission. Il serait un démultiplicateur de forces.

L’autre avantage est l'endurance, donc la permanence. Un Reaper peut assurer une présence pendant vingt-quatre heures au-dessus d’une zone, contrairement au chasseur qui ne fait que passer. Cette permanence offre le choix du moment pour frapper. On accroît ainsi la discrimination et diminue le risque de victimes civiles. Le dilemme s’est déjà présenté. « Quand la cible est mouvante, si elle est dans le désert ça va, si une heure plus tard elle est en ville, qu’est-ce que vous faites lorsque votre avion arrive ? »

 

Armement et souveraineté

Maintenant, avec quoi les armer ? Les missiles Hellfire des hélicoptères Tigre HAD sont une option. Reste que les drones MQ-9 Reaper de General Atomics sont une technologie américaine. Le renseignement américain (la NSA comme d’autres) emploie tous les leviers à sa disposition, ce qui augure des problèmes de souveraineté. Par ailleurs, ils ont été prélevés sur des exemplaires produits pour l’US Air Force. Le concours de General Atomics sera donc nécessaire pour les modifier.

Se pose ensuite la question de l’emploi. Qu’est-ce qui, vu du ciel, différencie un véhicule de djihadistes de celui de trafiquants ou de rebelles se jouant des frontières des Etats du Sahel ? Rien. La réalisation de « Signature Strikes » (frappes basées sur le comportement), comme le fit la CIA au Pakistan ou au Yémen, semble à exclure. La validation des cibles par du renseignement venant d’autres sources (troupes au sol, services de renseignement) est plus sage et conforme à la doctrine française.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer rappelle également qu'« il y a un débat sur l’efficacité : les frappes de drones réduisent-elles ou augmentent-elles la menace ? Un usage industriel des Signatures Strikes, par exemple, peut se retourner en formidable outil de recrutement, pour les proches des victimes qui crient vengeance et dans la propagande qui utilise abondamment ce genre de récits. Cela incite à la plus grande prudence et à un usage parcimonieux de cet outil ».

Il recommande plutôt une doctrine restrictive d’élimination ciblée. Celle-ci se concentrerait sur « des cibles de haute valeur, posant une menace imminente et démontrable à la sécurité nationale, lorsque l’État sur le territoire duquel elles se trouvent n’a pas la volonté ou la capacité de supprimer la menace ».

 

Des militaires divisés entre terriens et aviateurs

Une double résistance à l'armement des drones existe. L'opinion publique, informée par les ONG sur les abus américains, est sensible à une vision négative. Plus surprenant, l'armée française serait, elle aussi, divisée sur la question. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer rappelle qu’une fraction des militaires est attachée à la conception selon laquelle le risque physique reste l’étalon de la valeur du soldat. Il ne faut pas sous-estimer « cette différence de culture entre les armées de l’air et de terre, entre ceux qui considèrent que faire la guerre à distance n’est pas un problème éthique, et ceux qui considèrent que c’en est un ». Le débat est ouvert.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:56
photo EMA

photo EMA

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, le général d’armées Pierre de Villiers a présidé la première prise d’armes organisée sur le nouveau site de Balard, à l’occasion d’une cérémonie de levée des couleurs.

 

Pour ce moment symbolique, qui venait marquer une étape importante dans l’histoire de l’organisation des armées et de la Défense, le CEMA était accompagné du secrétaire général pour l’administration, ainsi que de ses trois chefs d’état-major d’armée ou de leur représentant.

 

Après un passage en revue des troupes et la montée des couleurs, le général de Villiers s’est adressé à l’ensemble des militaires et du personnel civil réunis sur la place d’armes, leur rappelant que l’entrée dans Balard, représente  « une étape nécessaire du rapprochement des différentes fonctions qui contribuent à l’efficacité opérationnelle ».  A ses yeux, cette étape est d’autant plus importante qu’elle contribue directement à l’efficacité des opérations : « il n’est plus nécessaire de convaincre que la victoire n’est possible qu’avec un commandement des armées efficace et avec la bonne combinaison interarmées, du renseignement, de l’administration, des soutiens, de la planification et la conduite des opérations ». Pour lui, cette dynamique est d’autant plus forte que civils de la défense et militaires sont unis par les mêmes valeurs : le sens du service et du bien commun, le désintéressement, la primauté accordée à l’opérationnel et la fraternité ; « valeurs qui forment notre force, avec comme seul but : le succès des armes de la France » .

 

A cet égard, soulignant le défi que constituait la bascule du commandement stratégique des opérations dans la nuit du 17 du 18 juin, il a également tenu à rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet : « C’était un projet long, difficile, complexe. Nous pouvons en être collectivement fiers ».

 

Ordre du jour du CEMA N° 6556 du 3 juillet 2015 (format pdf, 598 kB).

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
Passation de commandement pour les forces aériennes stratégiques

 

02/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet 2015, le général Bernard Schuler est devenu le 24e commandant des forces aériennes stratégiques (FAS), succédant au général Philippe Steininger, promu secrétaire général adjoint de la Défense et de la sécurité nationale.

 

Né le 11 janvier 1961 à Bône (Algérie), le général Schuler entre à l’École de l’air en 1979. Breveté navigateur en 1985, il fait toute sa carrière opérationnelle sur Boeing C-135 sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et Istres, commandant notamment l’escadron de ravitaillement en vol « Bretagne ». Diplômé de l’école de guerre américaine en 1999, il commande la base aérienne d’Avord entre 2004 et 2007, après avoir été affecté aux ministères des Affaires étrangères et de la Défense. Promu officier général en 2010, il occupe différents postes au sein de l’état-major de l’armée de l’air et celui des forces aériennes, avant de réintégrer les FAS, en tant que second, en 2014.

Le général Schuler compte plus de 5200 heures de vol et 196 missions de guerre.

Officier de la Légion d’honneur, il est également commandeur de l’Ordre national du Mérite, détenteur de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, de la Croix de la Valeur militaire et de la Médaille de l’Aéronautique.

 

Les forces aériennes stratégiques assurent depuis 1964 la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis plus de 50 ans, permet au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ses responsabilités internationales.

Passation de commandement pour les forces aériennes stratégiques
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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:55
« Echo » stands for « English »…

 

02/07/2015 Armée de l'air

 

Le premier lexique audio destiné aux élèves, stagiaires et moniteurs pilotes français mais également étrangers, ECHO est à présent disponible en ligne.

 

Comprenant 2250 mots et expressions relatifs à l’environnement opérationnel des pilotes et à leurs phases de formation, ce lexique vise spécifiquement à faciliter l’expression orale en proposant une version audio des termes du quotidien dans deux environnements anglophones distincts (anglais américain et anglais britannique).

 

Développé au sein du centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS), ECHO a été créé avec le soutien de la mission innovation participative. «ECHO» fait à la fois référence à un mot code aéronautique lié à la communication et à la première lettre du mot « English ».

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:55
[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Les avions du capitaine Guynemer étaient habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». - photo SHDAI

 

02/07/2015 Marine Picat  - DICoD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, partons à la rencontre du capitaine Georges Guynemer.

 

Georges Guynemer est une figure de l’armée de l’Air. Connu comme l’As des As, il est l’un des pilotes de guerre français les plus renommés de la Première Guerre mondiale. Découvrez ce jeune homme aux 53 victoires homologuées.

 

Georges Guynemer naît à Paris le 24 décembre 1894 et grandit à Compiègne. En 1914, au début de la guerre, il se rend à Bayonne afin de s’engager, mais les médecins militaires le déclarent inapte et refusent par deux fois sa candidature, l’estimant trop chétif. En novembre 1914, il décide d’aller à Pau et s’engage en tant qu’élève mécanicien au titre du service auxiliaire. Guynemer devient élève pilote en janvier 1915 et décroche son brevet de pilote militaire dès le mois d’avril.

 

Il intègre l’escadrille N3, dite « escadrille des Cigognes », qu’il servira tout au long de la guerre. Le pilote  remporte sa première victoire aérienne le 19 juillet 1915 et prend, deux ans plus tard, le commandement des Cigognes.

 

Son expérience et sa notoriété font de lui une référence en aviation, tant et si bien qu’il influence la conception des avions de combat français. Sur les conseils du pilote militaire, la société Blériot-SPAD, qui produit une partie des avions sur lesquels l’armée française vole durant le conflit, améliore et développe de nouveaux modèles, plus performants.

 

[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Guynemer accumule les décorations, qu'il appelle en riant sa "batterie de cuisine". - photo SHDAI

 

En février 1917, le capitaine Guynemer est le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G.III. En vingt-sept mois de combats, il totalise plus de 750 heures de vol, remporte 53 victoires homologuées, auxquelles s'ajoutent une trentaine de victoires supplémentaires probables. Il est blessé deux fois et survit sept fois après avoir été abattu, et ce sans jamais avoir embarqué de parachute.

 

Mais un mystère entoure toujours sa mort. Le 11 septembre 1917, Guynemer part en reconnaissance dans la région des Flandres accompagné d’un autre aéronef et disparaît au cours d’un combat aérien. Il semblerait que son avion se soit abîmé en plein no man’s land, mais ni l’épave de l’avion ni le corps de Guynemer n’ont été retrouvés.

 

Aujourd’hui, l’armée de l’Air rend hommage à l’As des As sous différentes formes. Chaque 11 septembre, une prise d’armes sur les bases aériennes évoque le souvenir de Guynemer. La base aérienne 102 de Dijon porte d’ailleurs le nom de l’aviateur et l’École de l’Air de Salon-de-Provence a repris sa devise, « Faire face ».

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 18:55
Le défilé d’une Nation engagée le 14 Juillet 2015

 

par Colonel Benoit Brulon, Conseiller communication du gouverneur militaire de Paris

 

Depuis une année, les forces armées françaises et les forces de sécurité intérieures ont été particulièrement sollicitées. Depuis début janvier, la police nationale, la gendarmerie et 10 000 militaires sont engagés dans le cadre de la protection de nos compatriotes sur le territoire national contre la menace terroriste. Cet engagement prolonge l’engagement de nos forces sur les théâtres d’opération extérieurs, dans la bande sahélo-saharienne, avec l’opération Barkhane, au Moyen-Orient, avec l’opération Chammal, ou encore en république Centrafricaine. Nos forces sont également intervenues en Guinée équatoriale, pour contribuer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Ce sont ces soldats qui seront au cœur du défilé du 14 juillet 2015. Ils y seront présents, représentés dans les carrés qui défileront devant vous. Ils y seront également par la pensée, car ce défilé sera sensiblement plus court que ceux des années précédentes, témoignant du niveau d’engagement actuel de nos forces.

Cet engagement rappellera aussi celui de ceux qui ont construit la légende de la Résistance française au cours de la guerre de 1939/1945 et qui ont été distingués par la distinction d’appartenir aux compagnons de la Libération. 1 038 personnes, 5 communes et 18 unités combattantes se verront attribuer cette décoration entre janvier 1941 et janvier 1946. Leur rendre hommage dans la lignée des commémorations du 70e anniversaire de la Libération, était, cette année en particulier une bonne occasion de rappeler le sacrifice de celles et de ceux qui avaient choisi de ne pas se résoudre à la défaite. De l’animation initiale à l’animation finale, au travers des tableaux, au travers de la présence des unités compagnons, et de multiples rappels, ces héros seront présents au milieu de nous.

Le 14 juillet prochain, enfin, la France accueillera son excellence Enrique Pena Nieto, président des Etats-Unis du Mexique en visite d’Etat. Ce sera l’occasion pour les cadets des académies militaires de l’armée de Terre, de la marine, de l’armée de l’Air et de la Gendarmerie mexicaines de se présenter sur les Champs-Elysées et d’ouvrir le défilé.

Ce site est celui des coulisses de ce défilé. Il reprend toutes les présentations, les anecdotes et l’alchimie de ce défilé du 14 juillet, exercice chaque année différent. Il reprend et essaie de vous faire partager la fierté de tous ceux et de toutes celles qui descendront les Champs-Elysées. Ils sont les ambassadeurs de vos armées et de vos forces de sécurité qui tous les jours sont au service de leurs concitoyens en France et à l’étranger.

 

Bonne visite, Bon défilé.

 

Voir le site du Défilé du 14 Juillet 2015
 

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
La force de leur engagement : suivez six jeunes recrues en action



 02/07/2015  DICOD - JDEF

 

Ils ont entre 21 et 26 ans, portent l’uniforme et en sont fiers. Cet été, le Journal de la Défense (#JDef) vous propose de vivre une expérience inédite. Six jeunes recrues de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air vont vous faire découvrir leur métier et surtout leur passion lors de deux numéros spéciaux de 26 minutes.
Dans cette première partie diffusée en juillet, vous allez pouvoir les suivre dans leurs unités respectives et pendant leurs entraînements. Antoine, Amaury, Remi, Boris, Morgane et Baptiste se confieront à nos caméras sur leur motivation et ambition, à leur manière ils nous expliqueront quelle est la force de leur engagement. Êtes-vous prêts à les suivre ?

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

June 16, 2015: Strategy Page

 

France recently received its third American RQ-9 Reaper UAV. The first two were ordered in 2013 and in service by early 2014. Pleased with Reaper performance France has ordered a dozen and expects all of them to be in service by 2019.

 

Back in 2013 France decided that its locally developed Harfang UAV was not sufficient and decided to try out the Reaper. As expected the Reaper performed as well as other NATO users had reported and soon the initial order was increased to twelve. In 2013 two Harfang UAVs were in Mali (operating from neighboring Niger) and some American RQ-9s are helping out as well. France wanted the RQ-9s as quickly as possible and apparently this sale was dependent on the U.S. being able to deliver the RQ-9s before the end of 2013. That was accomplished and the two French reapers were in service by January and were soon in Africa.

 

The MQ-9 Reaper is a 4.7 ton, 11.6 meter (36 foot) long aircraft, with a 21.3 meter (66 foot) wingspan that looks like the MQ-1 Predator. It has six hard points and can carry 682 kg (1,500 pounds) of weapons. These include Hellfire missiles (up to eight), two Sidewinder or two AMRAAM air-to-air missiles, two Maverick missiles, or two 227 kg (500 pound) smart bombs (laser or GPS guided). Max speed is 400 kilometers an hour and max endurance is 15 hours. The Reaper is considered a combat aircraft, to replace F-16s or A-10s in many situations.

 

The Harfang was based on the Israeli Heron Shoval UAV, which in turn is very similar to the MQ-1 and is selling well to foreign customers who cannot obtain the MQ-1. In addition to being one of the primary UAVs for many armed forces (Israel, India, Turkey, Russia, France, Brazil, El Salvador), the United States, Canada, and Australia have either bought, leased, or licensed manufacture of the Heron. France bought four Harfang ("Eagle") UAVs and used them in Afghanistan, Libya, and Mali since 2009.

 

The Shoval weighs about the same (1.2 tons) as the Predator and has similar endurance (40 hours). Shoval has a slightly higher ceiling (10 kilometers/30,000 feet, versus 8 kilometers) and software which allows it to automatically take off, carry out a mission, and land automatically. Not all American large UAVs can do this. Both Predator and Shoval cost about the same ($5 million), although the Israelis are willing to be more flexible on price. Shoval does have a larger wingspan (16.5 meters/51 feet) than the Predator (13.2 meters/41 feet) and a payload of about 137 kg (300 pounds). The French version costs about $25 million each (including sensors and development costs).

 

Israel also developed a larger version of the Heron, the 4.6 ton Heron TP. This is similar to the American RQ-9, but with a lot less combat experience and more expensive. Some Heron TP tech was incorporated into Harfang and France was going to buy some Heron TPs, even though MQ-9s were offered for more than 20 percent less. France analyzed the situation and decided to switch to the RQ-9 because they are seen as more reliable and capable as well as possessing lots of combat experience.

 

The Heron TP entered squadron service in the Israeli Air Force four years ago. The UAV's first combat service was three years ago, when it was used off the coast of Gaza, keeping an eye on ships seeking to run the blockade. For that kind of work the aircraft was well suited. But so are smaller and cheaper UAVs. Development of the Heron TP was largely completed in 2006, mainly for the export market, and the Israeli military was in no rush to buy it. There have been some export sales and the Israeli air force eventually realized that this was an ideal UAV for long range operations or for maritime patrol. But it turned out there were few missions like that. Equipped with a powerful (1,200 horsepower) turboprop engine, the Heron TP can operate at 14,500 meters (45,000 feet). That is above commercial air traffic and all the air-traffic-control regulations that discourage, and often forbid, UAVs fly at the same altitude as commercial aircraft. The Heron TP has a one ton payload, enabling it to carry sensors that can give a detailed view of what's on the ground, even from that high up. The endurance of 36 hours makes the Heron TP a competitor for the U.S. MQ-9. The big difference between the two is that the Reaper is designed to be a combat aircraft, operating at a lower altitude, with less endurance, and able to carry a ton of smart bombs or missiles. Heron TP is meant mainly for reconnaissance and surveillance, and Israel wants to keep a closer, and more persistent, eye on Syria and southern Lebanon. But the Heron TP has since been rigged to carry a wide variety of missiles and smart bombs.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 11:55
source bulletin-numismatique.fr

source bulletin-numismatique.fr


02.07.2015 source SHD
 

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine (Paris). Le prince de Condé, chef des « frondeurs » tente de renverser la régente, Anne d’Autriche (veuve de Louis XIII) et son ministre Mazarin. A la tête des armées du roi de Louis XIV qui n’a que 14 ans, Turenne affronte l’armée de Condé à la porte du faubourg St Antoine  et s’apprête à l’écraser sous les yeux du jeune roi et de Mazarin présents sur les hauteurs de Charonne, lorsque se produit un événement inattendu : la duchesse de Longueville, montée sur la Bastille pour galvaniser les troupes frondeuses, fait retourner les canons de la forteresse contre l’armée royale, dont un rang de cavalerie est emportée. Elle ouvre à Condé la porte St Antoine pour que ses troupes ne périssent pas. Cette trahison marquera Louis XIV et le rendra vigilant vis-à-vis des puissants nobles de France : recrutement de ses ministres et de ses plus proches collaborateurs parmi les grandes familles bourgeoises et la petite noblesse, arasement des fortifications de Paris et refus d’en bâtir de nouvelles malgré les propositions de Vauban. C’est aussi pour Condé le début d’une longue période de disgrâce, jusqu’à la brillante campagne de Hollande en 1672.

 

2 juillet 1779 : d'Estaing débarque à la Grenade (Caraïbes). Pendant sa campagne d’aide aux insurgés américains, l’escadre du vice-amiral d’Estaing mouille devant Grenade qui avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et met à terre 1200 hommes qui s’emparent de l’île après deux jours de combat. Réussie malgré l’intervention de la flotte de l’amiral Byron, l’opération permet la saisie de trente navires de commerce.

 

2 juillet 1816 : naufrage de La Méduse (au large de la Mauritanie). En route vers Dakar et le Sénégal (que la France récupère des Anglais après les guerres de l’Empire), la frégatte La Méduse s’échoue sur un banc de sable (à 50 km de la côte) causant la mort de 160 personnes. Le commandant sera condamné à 3 ans de prison pour abandon de navire. Géricault immortalise le naufrage en1819 avec le tableau le radeau de La Méduse.

 

2 juillet 1915 : appel officiel aux Français pour concourir à la Défense nationale. "Echangez l'or que vous détenez, et qui ne peut d'ailleurs vous être d'aucune utilité, contre des billets de la Banque de France dont le crédit fait l'admiration du monde" ou encore "Ohé! Les braves gens… versez votre or, nous versons bien notre sang". Les affichent se multiplient et des comités de l'or s'organisent dans le pays. Durant la seule année 1915, la Banque de France reçoit 380 tonnes de métal, et plus de 700 tonnes pendant l'ensemble des années de guerre.

Note RP Defense : voir page 18 bulletin-numismatique.fr POUR LA FRANCE VERSEZ VOTRE OR L’OR COMBAT POUR LA VICTOIRE

 

2 juillet 1915 : la mention "Mort pour la France" est instituée. Il s'agit d'une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Toutefois, la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d'un fait de guerre. Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles, y compris les déportés et internés politiques, elle ne l'est pas pour les membres des forces armées et ce même dans le cas où ils ont été déportés ou internés résistants.

 

2 juillet 1984 : le Mirage 2000 est opérationnel (Dijon). La première unité à employer de façon opérationnelle les Mirage 2000C est l’escadre de chasse 1 / 2 Cigognes.

 

Chronique culturelle du 02 Juillet 2015 - SHD

Note Rp Defense : voir Force de frappe et opérations extérieures

 

2 juillet 2008 : libération d’Ingrid Bétancourt par un commando colombien.(Colombie). L’audacieuse opération « Jaque » de la Force armée colombienne permet la libération de quinze personnes (Ingrid Bétancourt, 3 Nord- Américains et 11 militaires et policiers) retenues en otage depuis des années par les FARC. Sans verser une goutte de sang, les Forces spéciales colombiennes infiltrent les FARC sous couvert d’une opération humanitaire et obtiennent que les otages soient déplacés en hélicoptère. L’opération a débuté en avril, mais l'exfiltration proprement dite dure 20 minutes.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

 

01/07/2015 Armée de l'air

 

Le championnat de France de voltige aérienne s’est déroulé du 22 au 27 juin 2015 à Epernay (Marne). A moins de deux mois des Mondiaux de Châteauroux, un jeune pilote de l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA) atteint la troisième marche du podium.

 

Dans la catégorie Unlimited (« Elite », catégorie la plus haute de voltige aérienne) du championnat de France de voltige, le capitaine Alexandre Orlowski, appartenant à l’EVAA, termine troisième avec un score de 75,52%, derrière le gagnant Olivier Masurel (80,46%), et Mikael Brageot (76,57%). Le pilote de l’armée de l’air a progressé de deux places depuis l’an dernier, et monte pour la première fois sur le podium du championnat de France.

Outre Alexandre Orlowski, on retrouve parmi les titulaires de l’équipe masculine 2015 le capitaine François Rallet, également membre de l’EVAA. Le choix de l’ouvreur s’est porté sur un autre pilote de l’armée de l’air, Alexis Busque, qui jouera un rôle important aux championnats du monde de voltige : c’est lui qui ouvrira le bal des démonstrations aériennes et transmettra aux autres pilotes des informations précises d’aérologie, telles que la force du vent, les conditions météo ou encore les repères.

Lors de l’édition 2014 des championnats du monde, le capitaine François Le Vot, ancien pilote de l’armée de l’air, s’est illustré en décrochant la première place. Il a aussi obtenu le titre de champion du monde en individuel. 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 16:20
Histoire d'applis: de la lutte américaine contre Daesh au concept français de "smart base"


27.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Lu dans DefenseOne.com (voir ici) cet article sur le projet de recourir à des applis civiles "militarisées". Ces applications nouvelles développées par la JIEDDO (à l'image de Skype et FaceTime) permettraient à des mentors US de suivre virtuellement les soldats irakiens ou kurdes qu'ils ont formés lorsque ces derniers sont en opération et de les conseiller en direct.

La Joint IED Defeat Organization teste déjà ces applis en Afghanistan dans le cadre de la lutte contre les IED (lutte pilotée par cette Joint IED Defeat Organization).

Puisque l'on parle d'applis, j'en profite pour parler des commandos Air de la base d'Evreux qui vont tester une application développée par un lieutenant de l’armée de terre. Son projet baptisé Auxylium a reçu le prix de l’innovation participative en 2010.

L'application associe "localisation du combattant, technique de communication moderne, transmission de données protégées sur des terminaux du type smartphones durcis, le tout dans un contexte de combat débarqué en utilisant principalement des technologies sur étagère, à coûts réduits", ainsi que l'a expliqué le général Joël Rode dans sa présentation du projet Smart Base qui sera inauguré lundi à Evreux.

A Evreux, profitant de la présence du Groupement Tactique des Systèmes d’Information et de Communication Aéronautiques (GT SIC Aéro 10.805), devrait aussi être testée une appli baptisée "Aviactor" conçue à l’image des systèmes déployés dans les smart Cities.

Après avoir téléchargé et installé sur leur smartphone l’application Aviactor, le personnel de la base aura accès à tout un environnement interactif lui permettant de consulter un ensemble d’informations utiles sur sa vie quotidienne sur le site. De plus, il est en mesure d’enrichir lui-même ce contenu quelle que soit sa position géographique, comme signaler immédiatement un évènement non-conforme sur le site (intrusion par exemple).

Enfin, toujours lundi, à Evreux, aura lieu l'installation d'une pépinière numérique colocalisée auprès du GT SIC Aéro. Cetincubateur de start-up dédiées aux nouvelles technologies et aux environnements connectés pourra bénéficier des savoir-faire, de l’expérience et des conseils des militaires spécialistes du GT SIC Aéro. En contrepartie, le GT SIC Aéro pourra bénéficier de la capacité d’innovation et de veille technologique que proposent les start-up.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


01/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 juin 2015, entouré des chefs d’état-major d’armées, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu sur la base aérienne 721 de Rochefort pour présider le baptême de la promotion des sous-officiers de l’Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) et participer à un comité des chefs d’état-major (COCEM).

 

Retenu en début de matinée par un conseil de défense convoqué la veille par le président de la République, le général de Villiers s’est envolé au plus vite vers Rochefort afin de retrouver jeunes et anciens lors du baptême de la promotion « sous-lieutenant Penverne », cérémonie qui, par nature, marque une étape importante de la carrière d’un sous-officier. Dans son adresse, il leur a fait partager ses convictions et leur à témoigner de sa confiance : « Servir sous l’uniforme est un choix qui vous honore. Vous avez choisi un beau métier indispensable à la défense de notre pays et à la protection de nos concitoyens ».

Profitant de ce déplacement dans une école dont la dimension interarmées est particulièrement marquée, le CEMA a choisi une nouvelle fois de réunir son « équipe de commandement » au cœur des forces. Comme il l’avait fait le 5 mars dernier à bord du BPC Dixmude à Toulon, il a présidé un COCEM, rendez-vous hebdomadaire qui lui permet d’arrêter, avec les chefs d’état-major d’armée, les orientations liées aux sujets d’intérêt stratégique pour les armées.

 

REPERE 

COCEM :

Chaque semaine, le comité des chefs d’état-major (COCEM), rassemble à Paris, autour du général de Villiers, le major général des armées (MGA) ainsi que les chefs d’état-major des armées de Terre (CEMAT), de l’Air (CEMAA) et de la Marine nationale (CEMM) pour arrêter, selon un ordre du jour spécifique, la politique des armées sur les sujets d’avenir.

EFSOAA :

L’Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air (EFSOAA) constitue un pôle interarmées de formation à la maintenance aéronautique de la Défense.

Avec environ 9000 élèves et stagiaires formés par an, elle assure la formation militaire initiale et au commandement de l’ensemble des sous-officiers de l’armée de l’air. Elle dispense également une formation technique à 60% des aviateurs sous-officiers. Enfin, l’EFSOAA assure la formation des différents spécialistes aéronautiques de l’armée de l’air, de l’aéronavale, de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) et de la gendarmerie. Elle propose également des formations au personnel civil du service industriel de l’aéronautique (SIAé).

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:55
photo CEAM

photo CEAM


30 juin 2015 par CEAM

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
MQ-9 Reaper - photo Armée de l'Air

MQ-9 Reaper - photo Armée de l'Air

 

01/07/2015 par Jean Esparbès, étudiant à Sciences Po Lille et qui réalise actuellement un stage à La Voix du Nord et au blog Défense globale

 

Alors que la France possède sept drones MALE (moyenne altitude longue endurance) et se refuse pour l’heure à les armer, il n’est pas inutile de revenir sur le cadre juridique et éthique de leur emploi. Et sur la probable évolution de la doctrine. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer est chargé de mission « affaires transversales et sécurité » au Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du ministère des Affaires étrangères, où il s’occupe notamment des drones armés. Il s’exprime ici en son nom propre et ses propos n’engagent aucunement le ministère des Affaires étrangères. Prenons donc un peu de hauteur en ce temps caniculaire.

 

A paraître ce jeudi 2 juillet, un second volet au titre intrigant : Et si la France armait ses drones...

 

Lire l’article

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo MinDefFr

photo MinDefFr

 

30.06.2015 par Jean-Dominique Merchet

 

Le magazine Raids révèle la composition du nouveau Groupe d'appui aux opérations spéciales

 

Le magazine Raids (n°350, juillet 2015) publie en exclusivité un long article sur le Groupe d'appui aux opérations spéciales, dont la création a été annoncée récemment dans le cadre des réformes de l'armée de terre. Il ne s'agit pas d'affecter telle ou telle unité au COS (commandement des opérations spéciales) mais de créer un réservoir de forces, relativement modeste (400 à terme), capable de travailler au pied levé avec les unités du Commandement des forces spéciales terre (ex-BFST). Une meilleure articulation entre forces spéciales et forces conventionnelles en est attendue. 

 

Voici les unités concernées :

- venant du 54ème régiment de transmissions : les patrouilles légères d'appui électronique (PLAE) , et si besoin, les systèmes de guerre électronique de l'avant (SGEA) sur VAB. 

- venant du 61ème régiment d'artillerie : les analystes-interprétateurs d'images de drones et de satellites. 

- venant du 28 ème groupe géographique : des spécialistes de topographie et de cartographie. 

- venant du 2ème régiment de hussards : des personnels spécialisés  dans l'interrogation de personnes capturées ou de prisonniers de guerre. 

- venant du 132ème bataillon cynophile de l'armée de terre, des binômes hommes-chiens spécialisés dans l'attaque (intervention)  ou la recherche d'explosifs

- venant du 2ème régiment de dragons, des spécialistes du NRBC

- venant du 17ème régiment du génie parachutiste : des équipes EOD (déminage), des éléments chargés de la fouille opérationnelle spécialisée, des moyens permettant d'établir une zone de poser aviation et des équipes d'aide au déploiement pour l'aménagement des camps isolés

- venant du 35ème régiment d'artillerie parachutiste : la capacité de fournir un appui feu (mortier de 120 et Caesar 155mm) 

 

De son côté, la Marine nationale s'était déjà engagée dans cette voie, avec la création du commando Kieffer, regroupant divers spécialistes, et celle d'un 7ème commando, chargé de l'appui, issu de la base fusco à Lorient. L'armée de l'air devrait rapidement annoncer  une réorganisation des ces trois Commandos parachustistes de l'air.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo Dassault

photo Dassault


30.06.2015 Frédéric Brillet - capital.fr
 

En Afghanistan, au Yémen et au Mali, les drones ont fait la preuve de leur utilité. Bien moins chers que les avions de combat, ils égaleront probablement un jour leurs performances.

 

Et de cinq ! En janvier dernier, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé qu'il allait commander aux Etats-Unis trois drones Reaper supplémentaires. L’armée française en opération en Afrique contre les djihadistes ne peut plus se passer de ces appareils. Non seulement les Reaper volent plus vite et plus longtemps que les drones Harfang dérivés des Heron israéliens qui équipaient jusque-là nos troupes, mais ils disposent de caméras à la résolution plus performante et affichent un coût inférieur à l'heure de vol ; de plus, ils nécessitent moins de maintenance et sont plus fiables : trois mois après sa mise en service, en janvier 2014, l'un de nos Reaper a repéré dans la région de l'Adrar (dans le nord-est du Mali) dix terroristes d'alqaida au Maghreb islamique (AQMI) qui manipulaient des lance-roquettes. Dépêchés sur place peu après, des Mirage 2000 et des hélicoptères Tigre se sont chargés de les éliminer.

Une preuve de plus, s'il en était besoin, du rôle irremplaçable des drones dans les guerres modernes. Initialement voués à faire de la reconnaissance, ils sont de plus en plus utilisés pour désigner des cibles aux avions, voire les détruire directement. Et ils ne renâclent jamais devant les missions qu'on surnomme 3D, c'est-à-dire «dirty, dangerous or dull» («sales, dangereuses ou barbantes»). Aucun pilote de chasse ne peut ainsi voler quarante-deux heures d'affilée comme le fait le Reaper, dont les équipages se relaient au sol jour et nuit en attendant qu'une cible apparaisse. Les drones sont une arme de prédilection pour les «conflits de basse intensité», qui mettent aux prises une armée régulière et des adversaires évanescents multipliant les escarmouches avant de se fondre dans la population. En outre, les considérations économiques jouent en leur faveur. Un Reaper revient au ministère de la Défense trois fois moins cher qu'un Rafale, et son entretien et sa formation sont très bon marché. Les drones ont aussi un avantage politique, car en Occident, l'opinion publique supporte difficilement les pertes de soldats au combat.

 

Le débat sur la «moralité» des tirs de drones se poursuit

En effet, ces engins peuvent s'approcher de l'ennemi sans risquer la vie du pilote. Quant aux victimes civiles collatérales, elles représentent, selon l'organisation The Bureau of Investigative Journalism, de 15 à 25 % des cibles touchées en Afghanistan et au Pakistan de 2004 à 2015. Rien ne prouve que les pilotes, qui envoient des missiles depuis des avions volant beaucoup plus vite, sont plus précis dans leurs tirs. Le débat sur la «moralité» des tirs de drones n'en continue pas moins d'agiter les experts militaires et de mobiliser les intellectuels. Dans son essai «Théorie du drone» (publié par La Fabrique Editions), le philosophe Grégoire Chamayou s'insurge ainsi contre l'emploi par l'armée américaine de drones armés qui transforment la guerre en chasse à l'homme permanente, suscitant l'hostilité des populations, qui redoutent d'être victimes de frappes.

Pour ces raisons, les Français se sont jusqu'ici refusés à armer leurs Reaper. Mais leur position pourrait s'infléchir, car le missilier européen MBDA, filiale commune à Airbus, à BAE Systems et à Finmeccanica, a obtenu l'homologation qui lui permet d'effectuer des tirs de missiles Brimstone à partir du Reaper. A en croire son fabricant, le Brimstone peut «réduire les dommages collatéraux dans un environnement complexe». Or quoi de plus complexe que les conflits africains qui opposent l'armée française et des djihadistes ?

L’emploi des drones pose aussi la question de la dépendance de la France et de l'Europe vis-à-vis des industriels américains et israéliens, qui dominent ce marché. Cette dépendance constitue le plus grand loupé de l'Europe de la défense depuis vingt ans. Après la chute du mur de Berlin, les gouvernements ont en effet rogné les budgets militaires et tergiversé pour élaborer un cahier des charges favorisant l'émergence d'une filière européenne de drones. Pour leur part, les entreprises présentes dans l'aéronautique militaire ont été longtemps incapables de s'entendre pour monter des projets et se partager d'éventuels contrats. Enfin, certains membres des états-majors ont tardé à comprendre l'intérêt opérationnel des drones.

D'où un énorme retard qu'il faut tenter de combler, en définissant des priorités sur un marché divisé en segments plus ou moins encombrés. Le plus connu, celui des drones MALE (Moyenne altitude longue endurance), dont le Reaper est un des produits stars, est verrouillé par l'américain General Atomics et Israel Aerospace Industries (IAI). La France a, de son côté, accumulé les revers. En 2012, EADS a abandonné son projet de drone MALE Talarion, faute de soutien financier. Et l'achat du Harfang, dérivé du modèle israélien Heron, a été calamiteux pour nos finances publiques. Il a fallu dépenser 440 millions d'euros, au lieu des 100 prévus, pour l'adapter au cahier des charges de l'armée de l'air, selon Daniel Reiner, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au Sénat. Dépassés avant l'heure, les Harfang ont été ensuite remplacés par les Reaper. Cette nouvelle acquisition a «un peu traumatisé» Eric Trappier, le P-DG de Dassault Aviation, qui espère qu'il s'agit d'une solution provisoire. Il a déclaré en mars 2015 vouloir convaincre, avec ses partenaires Airbus et Finmeccanica, la France, l'Italie et l'Allemagne d'investir dans un successeur du Reaper.

 

Le X-37B américain a volé dans l'espace durant 22 mois

Quant aux drones tactiques, à l'autonomie et à la portée moindres, ils font l'objet d'une vraie foire d'empoigne en Europe. Entre le Watchkeeper conçu par Thales UK et l'israélien Elbit, le Patroller de Safran et le Shadow M2 proposé par Airbus Group et l'américain Textron, les armées du Vieux Continent ont l'embarras du choix. Mais leurs budgets ne pourront pas satisfaire tout le monde, et certains de ces programmes risquent donc de disparaître.

Enfin, sur le segment des drones HALE (Haute altitude longue endurance) qui servent à l'espionnage, les Etats-Unis sont maîtres du jeu avec le Global Hawk de Northrop Grumman, et surtout le X-37B. Propulsé en partie par énergie solaire, il est revenu en octobre 2014 d'une mission de presque deux ans dans l'espace. Pouvant servir de future navette, ce drone spatial de Boeing devrait aussi neutraliser des satellites hostiles et déployer de nouvelles générations de satellites espions pour surveiller les théâtres d'opérations.

Reste l'avenir lointain. Les Européens ont une carte à jouer dans les futurs drones de combat, dont la vitesse et la puissance de feu s'approcheront de celles des jets. Parmi les projets en cours, le nEUROn, dont Dassault Aviation est maître d'œuvre, a réalisé 100 vols d'essai et impressionne même les Américains. Il continuera à être développé dans le cadre du projet franco-britannique «Future Combat Air System», doté d'un budget de 250 millions d'euros, et dont Dassault Aviation et BAE Systems sont les chefs de file. Son rival américain, le X-47B de Northrop Grumman, atteint Mach 1 et sera opérationnel vers 2023. Conçus pour voler avec des avions, ces drones serviront notamment à assurer les premières frappes sur les défenses ennemies au sol. A terme, on pourrait voir des combats aériens entre drones. Ce jour-là, les pilotes de la «Chair Force» («l'armée de la chaise») regardés avec condescendance par les pilotes d'avions de combat, deviendront eux aussi des Chevaliers du ciel.

Les différents types de drones militaires :

 

La surveillance et l’attaque

- Mission : Capables d'identifier des cibles et de les éliminer en tirant des missiles, les drones de surveillance et d'attaque peuvent parcourir jusqu'à 1 800 kilomètres.

- Modèles : Le Reaper de General Atomics (ci-dessus), qui succède au Predator, et le Heron israélien sont les plus connus.

 

Le combat

photo Christophe Patenaire - Armée de l'air

- Mission : Ces drones à l'étude en Europe et aux Etats-Unis dépasseront 1 000 km/h et rempliront des missions aujourd'hui réservées aux avions de combat.

- Modèles : Les démonstrateurs de drones de combat furtif nEUROn de Dassault (ci-dessus) et X-47B de Northrop Grumman préfigurent les modèles qui apparaîtront après 2020.

 

L'espionnage

- Mission : Les drones HALE (Haute altitude longue endurance) surveillent l'ennemi. Ils peuvent parcourir plus de 20 000 kilomètres à 18 000 mètres d'altitude.

- Modèles : Le Global Hawk de Northrop Grumman (ci-dessus), dont l'envergure atteint 40 mètres, a volé de la Californie à l'Australie.

 

Cet article est issu du magazine Capital Hors série de mai- juin 2015, actuellement en kiosque et disponible sur abonnement en cliquant    ici    .


 
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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Un commando du CPA 20 soutenu par l’union nationale des parachutistes

Remise de chèque au profit du caporal-chef Rémy, représenté par l'un de ses camarades, lors du congrès national de l'UNP - photo UNP – Armée de l’Air

 

30/06/2015 UNP – Armée de l’Air

 

Chez les parachutistes, la solidarité n’est pas un vain mot, et ce, quelle que soit la couleur de l’uniforme!

 

Grièvement blessé lors d’un saut en parachute, le caporal-chef Rémy B. du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) a ainsi pu bénéficier d’une aide financière de 3000 euros. Ce chèque lui a été remis à l’occasion du congrès annuel de l'union nationale des parachutistes (UNP) qui s’est tenu les 5 et 6 juin 2015 à Toulouse.

 

Forte de 10 000 adhérents, l’UNP est la plus grande association française de parachutistes, qu’ils soient d'active ou à la retraite. Fondée au milieu des années 60, elle a pour rôle de défendre les intérêts des parachutistes et de perpétuer les valeurs de courage, de solidarité et d'engagement au service de la France. Les commandos de l'air y sont largement représentés, aux côtés de leurs homologues de l’armée de terre et de la marine nationale.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Il y a dix ans : dernier vol du Mirage IV

 

29/06/2015 Armée de l'air

 

Le 23 juin 2005, le Mirage IV P n°59 de l’escadron de renseignement stratégique (ERS) 1/91 « Gascogne », se posait pour la dernière fois sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, pour son retrait de service.

 

Lancé le 28 novembre 1956 par la société Dassault, le programme Mirage IV s’est concrétisé par le vol d’un premier prototype de chasseur bombardier bimoteur baptisé Mirage IV 01, le 17 juin 1969.

Deux ans plus tard, le 12 octobre 1961, le premier Mirage IV A prenait les airs, ouvrant une lignée de 4 prototypes et de 62 appareils de série.

En 1995, il fait partie des cinq avions maintenus en état de vol pour effectuer des missions de reconnaissance à longue distance et de guerre électronique. L’appareil, de 33 tonnes au décollage, vole à deux fois la vitesse du son à 18 000 mètres d’altitude, la capacité de ravitaillement en vol l’amenant à la portée de tous ses objectifs.

 

Le commandant Eric Pintat, aux commandes de l’appareil et chef des opérations de l’escadron « Gascogne »,  le lieutenant-colonel René Dupré, commandant en second de l’unité, et tout l’équipage, comptaient plus de 5500 heures de vol sur cet appareil.

Désormais exposé sur la base aérienne 110 de Creil, le Mirage IV P n°59 rappelle à tous les aviateurs son rôle essentiel dans la transfiguration de l’armée de l’air dans les années 1960. Fruit de la volonté affirmée des plus hautes instances de l’Etat, il marque l’accession de la France au rang de puissance nucléaire. 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:55
Le Rafale en présentation - photo Armée de l'Air

Le Rafale en présentation - photo Armée de l'Air

 

30/06/2015 ASP Julie Beck - Armée de l'air  

 

Après Solenzara et Tours, Luxeuil a accueilli le troisième et dernier opus des meetings de l’air de la fondation des œuvres sociales de l’air (FOSA), les 27 et 28 juin 2015.

 

Ils sont venus nombreux ce week-end pour être aux premières loges de cette grande fête aéronautique et découvrir la base aérienne 116 de Luxeuil (Haute-Saône).

Pendant huit heures, les aéronefs se sont succédé sans interruption : aéronefs de légendes, patrouilles françaises et étrangères, hélicoptères et avions à réaction. «Nous sommes partis très tôt ce matin en famille admirer ces chevaliers du ciel. Le spectacle vaut le déplacement. Il n’y a pas un seul temps mort», témoigne ce couple d’Alsaciens. Les yeux  dirigés vers le ciel ; leur fils Noah, six ans, ne manque pas un seul instant de ce ballet aérien. Son rêve: «prendre place à bord d’un de ces avions».

 

Un plateau aérien unique

Que ce soit au sol ou en vol, plus de 100 avions civils et militaires se sont réunis sur le tarmac. Au sol, de nombreux exposants présentaient leurs appareils alignés sur une centaine de mètres: C160, A10, drone Harfang, Fouga Magister… En vol, les Red Arrows, patrouille britannique, ont investi le ciel luxovien en toute majesté : neuf avions alignés au départ pour une série de figures acrobatiques époustouflantes. Un peu plus tôt, le Bronco a réalisé une démonstration de force. Cet avion américain de reconnaissance aux formes intrigantes est entré dans la légende de l’aéronautique mondiale durant la guerre du Vietnam.

Les démonstrations du F18 des forces aériennes suisses ont également remporté les suffrages du public. Pleine de panache, la patrouille italienne des Frecce Tricolori comportait pour sa part le plus grand nombre d’avions : dix au total. En clôture, la Patrouille de France et le Rafale Solo Display ont déployé leurs ailes sur la base aérienne de Haute-Saône, pour le plus grand bonheur du public.

 

Une armée de l’air opérationnelle, moderne et partenaire

Des démonstrations tactiques, comme l’interception d’un avion par deux Mirage 2000-5 ou encore une démonstration d’un hélicoptère Caracal embarquant des commandos ont stupéfait le public. Grâce à deux simulateurs de vol, petits et grands ont également pu prendre les commandes d’un Mirage F1, et découvrir les premières sensations d’un vol.

Venu le 27 juin 2015 à la rencontre des aviateurs, des exposants et des associations, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a pu apprécier le travail d’organisation réalisé par l’ensemble des aviateurs de la base aérienne de Luxeuil.

 

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