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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:35
Solar Impulse poursuit sans accroc son vol transpacifique entre le Japon et Hawaï

photo Solar Impulse

 

30 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tokyo - L'avion Solar Impulse 2 continuait de voler calmement au-dessus du Pacifique mardi soir (heure de Tokyo), près de 40 heures après son décollage du Japon en direction de Hawaï, selon les informations données par les organisateurs de ce défi.

 

Mardi à 17H30 heure du Japon (08H30 GMT), l'appareil se trouvait au-dessus de l'océan à une altitude de 6.250 mètres, survolant une épaisse couche de nuages, selon les images diffusées en ligne.

 

Un tiers du trajet jusqu'à Hawaï a déjà été effectué.

 

Les feux sont au vert: tout semble se dérouler comme prévu, ont assuré sur internet les organisateurs.

 

Le pilote, André Borschberg, a conversé à plusieurs reprises amicalement avec les ingénieurs du centre de contrôle situé à Monaco.

 

C'est un moment fabuleux, le vol se passe très bien, assurait-il mardi matin depuis son cockpit.

 

A la fin de la journée, il avait parcouru 2.730 kilomètres depuis son départ de Nagoya (centre du Japon) dans la nuit de dimanche à lundi.

 

Sa traversée aérienne d'une traite en solitaire, sur une distance de 7.900 kilomètres jusqu'à Hawaï, doit durer environ 120 heures, soit 5 jours et 5 nuits.

 

André Borschberg est complètement dans le défi océanique, ont expliqué les organisateurs.

 

Il a commencé de descendre (ce qu'il doit faire tous les soirs), ont tweeté les organisateurs en fin d'après-midi.

 

Le pilote a quant à lui juré ne pas s'ennuyer du tout, ajoutant cependant les conditions sont difficiles à 20.000 pieds au-dessus du Pacifique

 

Plusieurs moments critiques auront lieu avant l'arrivée à Hawaï, a prévenu un des responsables de la communication de Solar Impulse dans une vidéo.

 

Le pilote est soumis à des température qui varient de quelque -20° degrés Celsius à +30 degrés Celsius.

 

C'est le genre de moments dont je rêvais, voir cet avion voler aussi longtemps sans brûler de carburant, s'est réjoui sur internet Bertrand Piccard, concepteur du projet et second pilote en alternance.

 

Je n'ai pas de douche, mais nous avons assez de moyens pour rendre la vie possible plusieurs jours dans ce cockpit et dans ces conditions, indiquait André Borschberg.

 

Les équipes au sol supervisent le comportement de l'avion lorsque le pilote se repose par périodes de 20 minutes.

 

Il avait la possibilité de se reposer durant 290 minutes, mais n'a en tout dormi que pendant 170 minutes, ont précisé les organisateurs.

 

Il utilise des techniques de yoga et de méditation pour se détendre.

 

Solar Impulse 2, dont les ailes sont couvertes de cellules photovoltaïques, avait été bloqué près d'un mois au Japon par de mauvaises conditions climatiques. Il a fini par trouver une fenêtre de temps favorable pour décoller lundi avant l'aube et se lancer à l'assaut du Pacifique.

 

L'avion, qui avait aussi dû patienter auparavant un mois en Chine, était parti le 9 mars d'Abou Dhabi pour un tour du monde de 35.000 kilomètres destiné à promouvoir l'usage des énergies renouvelables, en particulier l'énergie solaire.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

29/06/2015 Armée de l'air

 

Le 1er juillet aura lieu la journée de l’aviateur. Rendez-vous sur les bases aériennes, en France et à l’étranger !

 

À l’initiative du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, l’armée de l’air a décidé en 2013 de fêter sa naissance une journée par an, afin de renforcer l’identité des aviateurs. Cette année, les aviateurs célèbreront ensemble cette journée mercredi 1er juillet.

 

À cette occasion, ils se réuniront en famille, entre collègues et passionnés autour d’événements sportifs, artistiques ou culturels organisés sur l’ensemble des enceintes de l’armée de l’air.

 

Rendez-vous dans quelques jours, pour un retour en images sur cette 3e journée de l’aviateur.

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:55
La BA XXI, base aérienne de prochaine génération


26.06.2015 par Armée de l'Air

La base aérienne du XXIe siècle (BA XXI) prévoit d'accompagner ses restructurations, d'un volet "Smart Base". Celui-ci consiste à ouvrir la base sur le plan économique tout en recherchant, par le biais de l'innovation, à nouer des partenariats.

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

26/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Jeudi 25 juin a eu lieu la cérémonie de dissolution de la cité de l’air et base aérienne (CABA) 117 « Capitaine Guynemer », puis la prise de commandement du COMILI (commandement militaire de l’Ilot Balard).

 

Présidée par le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, commandée par le lieutenant-colonel Thierry Campello (second du COMILI) et en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a mis à l’honneur plusieurs militaires de l’air, qui ont été médaillés. Dans un second temps, le CEMAA a procédé à la dissolution de la CABA 117.

 

«Nous rendons hommage à tous ceux qui ont fait l’histoire de la CABA 117, à travers les événements, les défis, les réformes que nos institutions rencontrent», a déclaré le général Mercier. L’histoire de la CABA 117 se ferme, celle du COMILI s’ouvre vers une nouvelle dynamique: «La présence des membres des autres armées est à l’image de la nouvelle dynamique de nos opérations interarmées.»

 

Le lieutenant-colonel Xavier Broyer, commandant en second de la CABA 117, a remis au CEMAA le drapeau de la 34ème escadrille, jusqu’alors confié à la garde de la Cité de l’Air. Remis à la nouvelle garde par le colonel Boïté, celui-ci a pris de fait le commandement du COMILI.

 

Le colonel Jean-Pascal Ruvira, commandant la BA 117 depuis l’été 2013 jusqu’au 1erjuin 2015, a joué un rôle majeur dans le passage de la base militaire au COMILI. En son absence, c’est à son second qu’est revenu l’honneur de « fermer le livre de la base aérienne 117 », comme l’a déclaré le lieutenant-colonel Broyer.

 

Tout d’abord ministère de l’Air en 1929, puis Cité de l’Air à partir de 1934, la base aérienne 117 créée en 1964 s’est inscrite dans une vague de modernisation, avec le projet Balard. Ce dernier vise à rassembler au sein d’un immense complexe, le ministère de la Défense et les chefs d’état-major.

 

Pour lancer la nouvelle page de l’histoire de l’Ilot Balard, désormais à la charge du colonel Boïté, le général Mercier a réaffirmé sa fierté aux militaires de la CABA 117 « Votre éclat n’a rien d’éphémère ».

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:55
Recrutement de l'Armée de l'Air


24/06/2015 Armée de l'Air

 

Nous sommes tous prêts à croire en vous. À vous faire confiance et à vous faire progresser. A vous inviter à partager nos valeurs de respect, d’intégrité, de service et d’excellence au profit d’une mission supérieure : défendre le territoire et les personnes. De quoi exprimer tout votre potentiel en donnant du sens à votre engagement professionnel...

 

Retrouvez tous les détails de notre recrutement sur  : air-touteunearmee.fr

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:55
Ecole des pupilles de l’air : cérémonie de remise des prix

 

26/06/2015 Armée de l'air

 

Samedi 20 juin 2015, l’École des pupilles de l’air (EPA) a organisé sa traditionnelle cérémonie de remise des prix, marquant la fin de l’année scolaire.

 

Sous la présidence du général de corps aérien Antoine Creux, major général de l'armée de l'air, la cérémonie a réuni les élèves et leurs familles, les professeurs, et les cadres militaires et civils. L’événement s’est déroulé en deux temps. Tout d’abord, des décorations ont été remises au cours d’une cérémonie militaire, dont l’Ordre national du Mérite attribué à l’ancien commandant en second, le lieutenant-colonel Jean-Pierre Bordère, désormais en retraite. Pour clore cette première partie, les élèves des classes préparatoires ont interprété l’hymne national, puis le Chant des partisans.

 

Ensuite, sous l’autorité du colonel Jean-Xavier Chabane, commandant de l’EPA, du lieutenant-colonel Baglioni, commandant en second et directeur de l’internat, de la proviseure de l’établissement, et de Mme Geneviève Fioraso, députée de l'Isère, ancienne ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, et membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, la remise des prix aux élèves a été l’occasion de valoriser les « Pipins » auxquels des récompenses, obtenues par l’EPA grâce à la générosité de nombreux donateurs, ont pu être remises. Plusieurs prix spéciaux ont été décernés, dont ceux du président de la République, du ministre de la Défense et du chef d’état-major de l’armée de l’air, suivis des prix d’excellence, d’honneur et d’encouragement de chacune des classes de l’établissement.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:55
Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun

 

25/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

La première répétition en vol du défilé du 14 Juillet a eu lieu le 23 juin 2015.  À cette occasion, la totalité des aéronefs défilants se sont donné rendez-vous au-dessus de Châteaudun, pour un entraînement grandeur nature.

 

Un vol, des enjeux

«La totalité du dispositif est présent aujourd’hui, explique le commandant Olivier. La patrouille de France, l’A400M, tous sont là! C’est assez impressionnant, et d’autant plus important que nous volons en conditions réelles.». Première grande répétition en patrouille, celle du 23 juin est d’une importance capitale. En effet, la coordination des avions était semblable à celle du jour J. De même, l’axe de vol au dessus de Châteaudun est presque identique à celui du vol au-dessus de la capitale : «On ne s’entraine pas au-dessus de Paris avant le 9 juillet, car c’est trop compliqué pour réunir tous les avions en région parisienne.»

Pour le plus grand bonheur des riverains, les aéronefs ont effectué un parcours presque sans faute. D’ici au 14 juillet, chacun pourra de nouveau s’entraîner, pour que le défilé aérien soit le plus parfait possible.

 

Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de ChâteaudunRépétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun
Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun

A bord du Casa

Parti de Creil, l’équipage du CASA 235 se compose des capitaines Carole et Enguerran, respectivement commandant de bord et co-pilote, accompagnés du mécanicien navigant l’adjudant David. Tous les trois ont rejoint à Evreux les deux autres avions composant le bloc transport du 14 Juillet : un Transall et un CASA espagnol. Tous ensemble, ils ont procédé à un briefing d’avant-vol. Le commandant Olivier, pilote du Transall, avion leader a insisté sur l’importance de la symétrie du dispositif. L’avion leader du bloc a également une place capitale : en effet, son rôle est primordial. Les deux ailiers se basent sur lui pour se positionner. 

Pendant plus de deux heures, les pilotes ont maintenu leur position dans le dispositif. À droite du Transall, le CASA 235 a effectué un vol sans trop de difficultés, malgré quelques turbulences ressenties à bord.

 

C’était sa dernière répétition…

 

Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun

Engagé à 16 ans à l’école de Saintes, l’adjudant David, 35 ans, fut d’abord mécanicien sur hélicoptère sur la base aérienne 120 de Cazaux. Déployé deux fois au Mali, il devient mécanicien navigant sur CASA, poste qu’il occupe depuis 9 ans, dont 6 sur la base aérienne 110 de Creil.

Il se confie pendant le vol de répétition dans le ciel de Châteaudun : «Pour un mécanicien navigant, le 14 Juillet n’est pas une mission qui se démarque tellement des autres. Je dois juste prêter plus attention aux paramètres de l’avion, car les pilotes et copilotes sont davantage concentrés sur les échanges radios et sur la position de l’avion, par rapport aux autres. Ce que j’aime dans cette journée, c’est que l’on rappelle à la population que l’armée est toujours là. Car souvent les gens oublient que nous existons hors des journées exceptionnelles. »

Après deux défilés aériens et un défilé à pied, l'adjudant David participe ce jour-là à l’ultime répétition de sa carrière : «J’en garde un bon souvenir, c’est quand même quelque chose que de défiler le 14 Juillet !»

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:55
Le numéro de juin d’Air actualités est disponible !

 

24/06/2015 par Armée de l'Air

 

Un aéronef vit plusieurs vies en une seule. Dans le numéro 682 d’Air actualités, découvrez le parcours d’un appareil, de sa conception à son démantèlement, en passant par les missions auxquelles il participe, mais aussi l’entretien qu’une telle machine nécessite. 

 

Aux côtés des forces spéciales de l’armée de l’air, vivez le récit de leur semaine de préparation technique sur la base aérienne 123 d’Orléans avant l’exercice VOLFA (Vol Forces Aériennes).

Découvrez le phénomène paralysant de l’hypoxie, qui diminue la quantité d’oxygène apportée aux organes dans le sang, auquel le personnel naviguant et les parachutistes peuvent être confrontés.

Au sommaire de ce numéro, vous pourrez également en apprendre davantage sur la « base aérienne virtuelle », véritable réseau social réservé aux aviateurs, dont le lancement est prévu au mois de septembre 2015. 
Plongez au cœur du métier de technicien environnement aéronautique, leur formation, et leur quotidien au service de l’armée de l’air.
Enfin, parcourez l’historique de l’emblématique Jaguar, conçu dans les années 1960 dans un premier temps pour être avion d’entraînement tactique, devenu par la suite avion d’attaque au sol.

 

Et comme tous les mois, retrouvez en textes et en images toute l’actualité de l’armée de l’air. Pour plus d’informations et d’actualités, rendez-vous sur les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram

 

Le numéro de mai 2015 est désormais consultable en ligne. 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

26/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dès que des militaires sont engagés dans une mission, en l'air, au sol, à la mer, cette action fait l'objet d'une planification. Elle est suivie au plus près par un centre qui fait le lien entre les troupes engagées et les entités donneuses d'ordres. L'opération Chammal s’appuie sur la même organisation, avec le Joint Operation Centre.

 

« Le JOC -Joint Operation Centre- est le centre des opérations interarmées " explique le commandant Guillaume, directeur du JOC. " Le JOC constitue un point névralgique. En effet, c’est dans cette structure que des militaires des trois armées coordonnent et suivent "en conduite", les actions en cours des forces sur le terrain : une mission de reconnaissance armée d'une patrouille de Mirage 2000, ou de Rafale, ou bien une mission de renseignement dans la profondeur réalisée par des Rafale et/ou l’Atlantique 2. Mais notre responsabilité s'étend à la mer également. Lorsque le GAN (groupe aéronaval) est en mer en zone ALINDIEN pour Chammal, comme ce fut le cas de février à avril 2015, un officier de marine vient renforcer le JOC pour assurer le suivi particulier et la conduite des opérations. Nous suivons également en Irak les actions de formation des militaires de l'armée de Terre auprès des Forces de sécurité irakiennes ».

Le JOC est activé 24h/24, 7 jours sur 7. Le Battle Watch Officer (l’officier de permanence opérationnelle) et son adjoint assurent une veille permanente et répondent à toutes les demandes ou sollicitations. L’équipe de veille est renforcée par l’équipe OQO (officier de quart opérationnel) de l’ATL2à chaque vol ; les spécialistes météos 1, renseignement et experts des trois armées présents habituellement au JOC peuvent y être rappelés à tout moment en fonction de la situation.

« Soyons clair, quelques missions de renseignement ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance) en Rafale et en ATL2 sont planifiées ici, mais l'ensemble de la planification des opérations est réalisée soit au CAOC 2 au Qatar, soit au CJTF au Koweït. Nous assurons à notre niveau le suivi des opérations planifiées, ce qui veut dire surtout qu'en cas de problème, nous assurons la coordination des moyens et des activités de la zone ALINDIEN. »

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

1 Voir Dans la peau d’une météorologue océanographe et d’un observateur-prévisionniste

2 Combined Air Operation Center : centre de conduite interallié des opérations aériennes et CJTF : Combined Joint Task Force (force interarmées multinationale)

 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55
Salon du Bourget : un quotidien de pilote de Rafale


26 juin 2015 Ministère de la Défense

 

La rédaction a rencontré un pilote de Rafale sur le stand du ministère de la Défense lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015.
Séquence pédagogique en images sur les dessous du métier de pilote. Comment est organisé un cockpit de Rafale ?

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

23/06/2015 Armée de l'air

 

Elevé au rang de la grand’croix de la Légion d’honneur par le président de la République le 20 mai 2015, le colonel Charles Flamand a présidé la cérémonie commémorative de l’appel du 18 juin 1940 sur la base aérienne d’Istres.

 

Le colonel Flamand a présidé une cérémonie empreinte d’émotions et de surprises, afin de commémorer l’appel du 18 juin 1940.

Après les honneurs au drapeau et les remises de décoration, une centaine d’enfants de l’école primaire Raoul Ortollan d’Istres a chanté La Marseillaise puis Le Chant des Partisans.

A l’issue de la cérémonie, de longs échanges ont eu lieu entre le colonel et les élèves, très curieux de son parcours militaire : « Avez-vous connu le général de Gaulle ? » a demandé l’un des enfants. Question à laquelle le colonel Flamand a répondu « Oui, je l’ai rencontré deux fois », au grand étonnement de tous.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:55
La base aérienne d’Orléans-Bricy accueille son septième A400M

 

23/06/2015 Armée de l'air  

 

L’appareil a été livré à l’armée de l’air le 21 juin 2015 et a rejoint la base aérienne d’Orléans-Bricy.

 

Le 19 juin 2015, la Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le septième exemplaire de l’avion de transport militaire A400M Atlas, livré deux jours plus tard sur la base aérienne d’Orléans-Bricy. Ce nouvel Atlas, dont le numéro de série est MSN19, dispose d’une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière de l’appareil, ce qui n’est pas le cas des précédents modèles.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:50
Drame d’Albacete : cérémonie d’hommage

 

23/06/2015 Armée de l'air

 

Le 26 janvier 2015, un F-16 grec s’est écrasé au décollage sur le parking avions de la base aérienne d’Albacete en Espagne, faisant 11 morts dont 9 aviateurs français. Jeudi 18 juin 2015, les familles des victimes ont pu se rendre sur les lieux du drame pour une cérémonie de commémoration.

 

Les familles des victimes ont été accueillies par le général de corps aérien (GCA) Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA), représentant le chef d’état major de l’armée de l’air (CEMAA).

Venues depuis Nancy par avion militaire spécialement affrété, les familles ont été conduites sur le parking avions, lieu où s’est produit l’accident, pour un moment de recueillement.

Une cérémonie d’hommage s’est tenue en présence de M. Pedro Morenés, ministre de la défense espagnol, M. Jérôme Bonnafond, ambassadeur de France en Espagne, ainsi que de représentants de toutes les nations associées au programme d’entraînement de l’OTAN (Tactical Leadership Program - TLP), auquel les victimes participaient. Le ministre a également remis des décorations à des aviateurs espagnols, américains et italiens pour leurs actions héroïques et de solidarité lors du drame.

 

Après la cérémonie, tous les aviateurs se sont retrouvés pour l’inauguration d’un mémorial, représenté par un obélisque, symbole ancestral du souvenir, sur lequel les noms des neuf victimes françaises ont été inscrits. Orné de trois ondes représentant l’Honneur, la Mémoire et la Paix, il symbolise le fait que « ceux qui ont sacrifié leur vie reposent avec Honneur, qu’ils reposent affectueusement dans notre Mémoire, et qu’ils reposent pour toujours en Paix ». La place du mémorial a été baptisée Place du Commandant Tison, dont la plaque fut dévoilée par le ministre et par l’épouse du défunt.

 

Enfin, le général Soulet a transmis les remerciements du CEMAA et de toute l’armée de l’air au commandant de la base d’Albacete, au chef du TLP et à tout leur personnel.

Drame d’Albacete : cérémonie d’hommage
Drame d’Albacete : cérémonie d’hommage
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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 16:55
Salon du Bourget : les Epsilon de Cognac au cœur de la sureté aérienne

 

22/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Du 15 au 21 juin 2015, un détachement de six TB30 « Epsilon » stationnait exceptionnellement sur la base aérienne 110 de Creil. Il était chargé de la surveillance de l’espace aérien pendant le salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget.

 

Chaque jour durant toute la durée du salon, de 8h à 18h30, les aéronefs Epsilon détachés sur la base aérienne (BA) 110 se sont déployés dans l’espace aérien du Bourget.  Il y a en permanence deux avions en vol, afin d’assurer au maximum la sécurité de l’évènement.

 

Ces Epsilon sont mis à disposition du centre national des opérations aériennes (CNOA) au sein d’une cellule chargée de la sureté aérienne. Habituellement dédiés à l’instruction des jeunes pilotes militaires sur la BA 709 de Cognac, les avions en détachement sur la BA 110 sont chargés de missions MASA (mesures actives de sureté aérienne). Pilotés par des instructeurs chasse de l’école des pilotes de l'armée de l'air, ils interviennent pour identifier des appareils ayant des comportements suspects : aéronefs non prévus sur les plans de vols ou non accrédités. Ils peuvent également être amenés à assister des avions civils en difficulté, perdus ou sans contact radio. Plus rarement, ils ont à intercepter des avions de particuliers qui ne sont pas au courant des restrictions mises en place pendant le salon. Ceux-ci sont alors « arraisonnés », c’est-à-dire amenés à atterrir sur les aérodromes voisins. 

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:55
la Patrouille de France dans le ciel du Bourget  - photo R. Senoussi DICOD

la Patrouille de France dans le ciel du Bourget - photo R. Senoussi DICOD


22/06/2015 photographe Rym Senoussi  -  DICOD

 

Vendredi 19 juin 2015, la 51e édition du Salon du Bourget s'est ouvert au grand public jusqu'au dimanche 21 juin. Des expositions statiques d'aéronefs et des démonstrations aériennes étaient au programme.

 

Voir le diaporama

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Le Bourget : des aviateurs au cœur de l’activité aérienne

 

22/06/2015 Armée de l'air

 

À l’occasion du 51e Salon international de l’air et de l’espace du Bourget, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) déploie une cellule de coordination de l’activité aérienne. Visite dans les coulisses.

 

Salon aéronautique du Bourget, cellule de coordination de l’activité aérienne (C2A2), jeudi 18 juin 2015. Une poignée d’aviateurs participent à la coordination en temps réel des mouvements aériens dans la zone du salon et aux demandes tardives d’accréditation, en relation avec les autres ministères responsables de la sûreté aérienne.

 

Parallèlement à ce travail de « conduite », les aviateurs assurent le suivi de la planification des vols. Ils agissent surtout sur l’activité du lendemain et au-delà. En relation directe avec les pilotes, ils sont amenés à les conseiller sur la procédure à suivre pour obtenir leur accréditation. L’agent d’opérations reçoit tous les jours les prévisions de vol pour le lendemain. Ces informations proviennent des aviateurs déployés dans des détachements de liaison mis en place auprès des aérodromes de la région parisienne.

 

« Sur le plan de la sûreté aérienne, le CDAOA a créé deux zones concentriques, indique le général Christian Vanduynslager, conseiller « air » auprès du préfet de Seine-Saint-Denis. La première est une zone d’interdiction temporaire et la deuxième, plus étendue, est une zone règlementée temporaire. » En fonction de ce découpage, la C2A2 coordonne et contrôle l’ensemble des vols autorisés, ainsi que les vols prioritaires (aide médicale d’urgence…).

 

Interface de dialogue entre le centre national des opérations aériennes (CNOA) et les autorités étatiques responsables de la protection et de la sécurité au sol, la C2A2 est un maillon important de la chaîne de défense aérienne mise en place par le CDAOA lors du salon du Bourget.

 

À cette occasion, l’armée de l’air déploie un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) au sein duquel de nombreux moyens sont mis en œuvre : avions de chasse de la permanence opérationnelle, hélicoptères Fennec, radars de basse altitude, avions Epsilon, sections de défense sol-air, personnel de guet à vue… Au total, plus de 600 aviateurs œuvrent au renforcement de la sécurité aérienne au-dessus du salon du Bourget.

Le Bourget : des aviateurs au cœur de l’activité aérienne
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Disponibilité des aéronefs: "devrait mieux faire", comme toujours


21.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

En réponse à une question écrite du 13 janvier posé par F. Cornut-Gentille, le ministère de la Défense a précisé "le nombre et le taux de disponibilité au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2014, le coût en crédits de paiement du MCO pour l'année 2014 et l'âge moyen de chacun des aéronefs de l'armée de l'air en service à savoir : Rafale "air", Mirage 2000 D, Mirage 2000-5, Mirage 2000 C, Mirage 2000 B, Mirage 2000-NMirage F1, C130, C 160, C 160 Gabriel, CN 235 Casa, TBM 700, E3F Awacs, KC 135, Alpha Jet, Xingu, drone SIDM, drone Reaper."

 

données air.jpg

 

Quelques précisions:
- les 29 Alphajet belges sont pris en compte dans ces données
- le contrat de maintenance externalisée des Xingu ne prévoit pas le suivi du taux de disponibilité.
- Les F1 ont été retirés du service le 14 juillet 2014.

 

Un constat:
- Même pour les Rafale, dont la moyenne d'âge était au 31 décembre 2014, de 5,8 ans, la disponibilité est faible. Seuls les deux Reaper tirent leur épingle du jeu.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Externalisation: l'armée de l'air formée à la guerre électronique par DCI

 

19.06.2015 par Philippe Chapleau - Ligne de Défense

DCI (via DCI-NAVFCO et DCI-AIRCO) et l'armée de l'air ont signé un contrat de quatre ans pour la formation à la guerre électronique des personnels de l'AA. La signature de ce renouvellement aurait eu lieu fin 2014 mais DCI ne communique que maintenant, alors que le salon du Bourget se termine. Par ailleurs, mercredi (17 juin),  Thales et DCI ont signé un accord de partenariat sur le thème de la guerre électronique.

Dans un communiqué de presse très laconique de ce vendredi, DCI signale "en particulier, l’emploi d’outils novateurs de simulation, développés à des fins didactiques avec la société ABAK Systèmes, permettant de compléter fructueusement l’enseignement théorique."

Abak Systèmes a été créé en 1988 à Laillé, près de Rennes; son capital social est détenu par sept associés dont Défense Conseil International. La société a développé entre autres, le logiciel SIMU_IR conçu "pour simuler et visualiser un duel entre un aéronef et un système d'arme; il est composé d'un radar, d'un système de contrôle de tir et d'un missile sol-air équipé d'un autodirecteur infra-rouge. L'aéronef peut exécuter un manœuvre de type break et lancer des leurres IR. Il est également possible d'activer des Contre-Contre-Mesures Électroniques (CCME)."

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
Achives - photo Armée de l'Air

Achives - photo Armée de l'Air

 

19/06/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le vendredi 19 juin 2015 le septième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas destiné à l’armée de l’air. L’appareil porte le numéro de série MSN19. En plus des capacités déjà disponibles sur les appareils précédents, le MSN19 dispose d’une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière de l’appareil.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du treizième avion de série livré sur les 174 commandés. Pour les sept pays partenaires du programme (l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie), six ont déjà été livrés à la France, ainsi que deux à la Turquie, deux au Royaume-Uni, et un à l’Allemagne. Au-delà des pays parte

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


19/06/2015 DICoD

 

Pour cette 51e édition du Salon du Bourget, le ministère de la Défense a décidé de mettre en avant quelques-uns de ces équipements-phares. Aujourd’hui, focus sur le Rafale. Avion de chasse omnirôle, le Rafale a déjà 17 000 heures de vol en opérations extérieures (Afghanistan, Mali, Libye, Irak…). Images en vol avec ce fleuron de la technologie française.

 
---> Fiche technique <---

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:55
[Salon du Bourget] Pilote de Rafale, une passion

Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. «Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout», dit-il avec une ébauche de sourire. - photo J.Redouane - ECPAD

 

19/06/2015 Domenico Morano   DICoD

 

Laurent* a 33 ans. Il est pilote de Rafale pour l’armée de l’Air. Le chemin qui l’a mené à exercer cette profession est difficile, mais pas impossible, et la vie que mène un pilote opérationnel est passionnante.

 

Laurent est habité par le rêve d’Icare. Vêtu de la combinaison beige des pilotes de l’armée de l’Air, bariolée de badges représentant son escadron, « Gascogne », son aéronef, le Rafale, et le drapeau tricolore, il discute avec le public venu admirer le chasseur au Salon du Bourget. Le visage et le regard jeunes, il semble heureux de pouvoir partager tout ce qu’il sait de cet avion. « Voler sur un Rafale est une chance inouïe, car il s’agit d’un engin extrêmement performant, l’un des meilleurs du monde. »

 

Aujourd’hui pilote opérationnel, il a passé le concours « élève officier du personnel naviguant » (EOPN) il y a près de douze ans. « Il s’agit d’un concours que l’on peut présenter avec un niveau bac, mais pour ma part, j’ai tout de même voulu faire une année de maths sup en parallèle. J’avais ainsi une seconde chance de présenter l’École de l’Air, au cas où le concours EOPN n’aurait pas été concluant. » Après avoir réussi la première batterie d’examens, Laurent a dû passer une série de tests en vol s’étendant sur cinq semaines. « Nous devions réaliser près de sept vols afin d’évaluer nos aptitudes à progresser. Au travers des objectifs que l’on nous fixait pour chaque vol, il s’agissait d’élever au fur et à mesure le niveau. » Pour réussir cette sélection en vol, il a dû réaliser de nombreuses manœuvres : décoller, faire un peu de voltige puis se poser, et ce même si les concourants n’avait jamais volé auparavant.

 

Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. « Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout », dit-il avec une ébauche de sourire.

 

Bien qu’il s’agisse d’une profession difficile, le pilote est extrêmement disert lorsqu’on lui parle de son métier, qu’il semble chérir. « Être pilote pour l’armée de l’Air est avant tout une passion. Il s’agit d’un engagement total : nous faisons corps avec l’armée. Cette profession implique beaucoup de sacrifices, aussi bien au niveau personnel et familial qu’au niveau du travail qu’elle requiert », souligne-t-il. Il est vrai que le travail à fournir pour être pilote opérationnel est immense, qu’il s’agisse de la gigantesque documentation à mémoriser ou des nombreuses données techniques à intégrer. « On ne relâche pas souvent la pression, c’est une profession très intense », lâche-t-il sans l’ombre d’un regret.

 

Après avoir participé à l’opération Harmattan en 2011 en Libye, Laurent sera prochainement déployé sur les théâtres où la France est actuellement engagée. Entre ses heures de vol en opérations extérieures – à l’étranger – et celles en entraînement sur base – en France –, il vole près de 200 heures par an.  « C’est un métier fantastique », s’enthousiasme-t-il, certain d’avoir atteint son rêve. « J’ai envie de dire à tous ceux qui sont motivés et qui veulent exercer cette profession de foncer, car le plaisir qu’elle procure est monumental. »

 

* le prénom a été modifié

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:55
 [salon du Bourget] JT &quot;Direct Défense&quot;, dimanche 21 juin 2015


21 juin 2015 par Ministère de la Défense.

 

En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:56
Crotale-NG photo Armée de l'Air

Crotale-NG photo Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

En ce dernier jour du salon international de l’aéronautique et de l’espace, le dispositif particulier de sûreté aérienne ne désemplit pas. Derrière le show international se cache une organisation complexe où l’armée de l’air joue un rôle primordial.

 

Priorité des militaires, surveiller le ciel francilien. Pendant toute la durée du salon une « bulle de protection », appelée dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), a été mise en place.  Ce dispositif s’appuie notamment sur la création de zones interdites et réglementées temporaires. L’accès au terrain du Bourget est soumis à la délivrance d’une accréditation du préfet de la Seine-Saint-Denis. Du 15 au 21 juin, le suivi des mouvements aériens dans les zones a été particulièrement renforcé. Une cellule de coordination de l’activité aérienne (C2A2) est mise en place au sein du Salon du Bourget. Elle est charge d’instruire toutes les demandes impromptues de vol à l’intérieur de la zone.

 

Du matériel de défense sol-air (Crotale NG, Mamba, trépied Mistral et CMD3D) est implanté tout autour du salon. Des centaines d’aviateurs des quatre escadrons de défense sol-air (Saint-Dizier, Avord, Istres et Mont-de-Marsan) sont déployés aux côtés des hommes du 54e régiment d’artillerie, qui déploient le trépied mistral, pour intervenir en cas de menace. « C’est le plus gros dispositif sol-air déployé pour un DPSA en terme d’effectif et de matériel », confie le commandant du détachement sol-air. De plus, pour la toute première fois de manière opérationnelle, les aviateurs utilisent la liaison de données tactiques (Liaison 16) entre le centre de management de la défense dans la 3e dimension (CMD3D) et le système d’arme moyenne portée (Samp). Plusieurs points de guets à vues en région parisienne participent également à la sécurité du ciel, et notamment à la vigilance contre la menace drone. Des hélicoptères Fennec à bord desquels des tireurs d’élite appliquent les mesures actives de sureté aérienne (MASA) sont en alerte dans les airs et au sol. Sans oublier les avions de chasse de la permanence opérationnelle qui sont également en alerte pour faire de cette 51e édition du salon du Bourget une réussite et un événement à la hauteur de sa réputation.

DPSA - photo Armée de l'Air

DPSA - photo Armée de l'Air

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:56
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) dresse un premier bilan de la 51ème édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, après cinq jours au cœur de cet événement.

 

Mon général, nous arrivons presque à la fin de ce salon pouvez-vous nous dresser un premier bilan ?

 

Le général Denis Mercier – « Cette édition 2015 est pour moi la deuxième en qualité de chef d’état-major de l’armée de l’air. Je tire un bilan très positif de ce salon, et tout particulièrement la forte participation des délégations étrangères. Au total, une cinquantaine de délégations ont fait le déplacement, dont la moitié en présence de leur chef d’état-major. Cela nous a permis d’entretenir un certain nombre de partenariats et d’en créer de nouveaux. C’est aussi l’occasion de rassembler toutes les entreprises qui sont liées à l’aéronautique civil et militaire pour discuter de l’avenir. »

 

Quels ont été les événements marquants de ce salon ?

 

« Je citerai trois événements majeurs. Le premier événement marquant a été la présence de madame Deborah Lee James, la secrétaire d’état de l’US Air Force et du général Frank Gorenc, chef du commandement aérien allié et de l'armée de l'air des États-Unis en Europe et en Afrique. Ils sont venus honorer le Staff Sergent Greggory Swarz mais aussi quatre de ses camarades, qui lors du terrible accident d’Albacete (Espagne) qui ont sauvé la vie de nombreux aviateurs français, sauvetages auxquels des aviateurs français ont également participé. Il était normal de remercier les américains lors de ce déplacement au salon, à l’occasion d’une très belle cérémonie. Le deuxième événement fut la signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale. Elle vise à favoriser, avec l’appui des bases aériennes militaires, la mise en œuvre d’action de formation préparant au brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA). Le troisième, est un peu moins fort mais très important pour moi, c’est l’intégration du centre d’excellence « drones » au réseau Provence Remotely Piloted Aircraft System (RPAS) Network du pôle Pégase.

 

Quelle est la place de l’armée de l’air au Bourget et plus largement au sein de l’industrie de défense ?

 

« Nous sommes responsables de la sécurité du salon du Bourget. Près de 500 aviateurs sont mobilisés pour assurer une « bulle de protection » qui concoure à la sécurité du salon. De plus, nous avons aussi des responsabilités particulières pour la sécurité des vols. Enfin, l’armée de l’air démontre sa place dans ce salon à vocation industriel, grâce à des démonstrations de qualité prouvant les compétences de nos aviateurs. »

 

Au moment où se déroule ce salon du Bourget, pouvez-vous nous expliquer les actions concourantes au plan stratégique de l’armée de l’air ?

 

« Dans un salon comme le Bourget, nous sommes sur tous les domaines de notre plan stratégique Unis pour « Faire Face ». Le premier aspect c’est la modernisation avec une  importante participation des industries de défense. Elle est en cours sur les matériels existants et les moyens futurs. Il y a également de nombreuses innovations qui nous permettent d’alimenter notre réflexion sur la préparation de l’avenir. Le salon est une opportunité rare de réunir au même endroit, pendant un temps donné autant d’acteurs du secteur aéronautique. Nous avons aussi beaucoup d'échanges avec nos partenaires. C’est l’occasion pour nous de discuter sur les futurs systèmes de combat, non seulement avec les armées de l’air étrangères mais aussi avec les industriels. Il y a un autre axe qui me tient à cœur c’est la valorisation de l’aviateur. Et là, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui sont venus autour de nos matériels. Pour les militaires qui présentent ces matériels, c’est une vraie reconnaissance. De plus, l’armée de l’air est un secteur qui recrute. Nous proposons plus de 50 métiers à différents niveaux scolaires. Ce salon aéronautique s’inscrit également dans cette démarche là et j’espère attirer des jeunes vers l’armée de l’air de demain. »

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