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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:58
Photo JL. Brunet - Armée de l'air

Photo JL. Brunet - Armée de l'air

Défense "Si un autre client à l'export, après l'Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle", a expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier

 

09/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, est inquiet. Non pas des conséquences induites par l'exportation des Rafale à l'Egypte et au Qatar, mais d'éventuelles nouvelles ventes à l'international. Elles pourraient avoir des conséquences fortes sur les capacités opérationnelles de l'armée de l'air.

 

L'exportation du Rafale a "un impact direct sur l'armée de l'air", dans la mesure où trois Rafale biplaces lui sont prélevés pour être mis à disposition de l'Égypte, a reconnu le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, lors de son audition fin mai à l'Assemblée nationale. S'y ajouteront plus tard trois autres appareils. "Ces avions devront être rendus à la fin de 2016 pour deux d'entre eux et au début 2017 pour le troisième", a expliqué Laurent Collet-Billon. La loi de programmation militaire (LPM) a été construite sur une hypothèse de 4,5 années blanches pendant lesquelles les livraisons de Rafale au profit de la France sont stoppées.

L'armée de l'air espère quant à elle récupérer les six avions de combat prélevés, qui auraient dû lui être livrée en 2015, "avant 2018" en accord avec la direction générale de l'armement (DGA) et Dassault Aviation, a insisté le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier lors d'une audition fin mai à l'Assemblée nationale. Le constructeur peut restituer ces avions "en accélérant un peu la chaîne, avant 2018", a-t-il précisé. Par ailleurs, le contrat signé avec l'Égypte, qui prévoit la livraison rapide de vingt-quatre avions, "correspond en réalité à onze avions prélevés en chaîne", a souligné Laurent Collet-Billon.  Les Égyptiens ne voulaient pas de monoplaces, la production de biplaces doit donc être relancée. Au total, pendant la LPM, l'armée de l'air et la Marine recevront 26 Rafale (19 pour les aviateurs et 7 pour l'aéronavale).

 

Plus aucun avion prélevé

Ces exportations seraient-elle un problème pour l'armée de l'air française? Si le chef de l'état-major de l'armée de l'air défend les ventes de Rafale à l'international, il a toutefois averti devant les député de la commission de la défense qu'"aucun autre avion ne peut aujourd'hui nous être prélevé. Si un autre client à l'export, après l'Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle, alors même que nous aurons à assurer la formation des Qataris".

"Nous nous félicitons tous du succès du Rafale, a assuré le général Mercier. J'étais persuadé que cet avion était en avance sur son temps, et que c'est ce qui expliquait pourquoi nous n'en avions pas encore vendu. Le succès du Rafale tient avant tout à un véritable besoin de puissance aérienne de la part des pays qui s'en dotent. Ces pays ont compris que, pour disposer d'une puissance militaire au vingt et unième siècle, il fallait se doter de moyens aériens, notamment d'avions de combat, et le Rafale est l'un des meilleurs de sa génération".

Pour l'armée de l'air, l'export est un effort permanent. "C'est bon pour le pays et nous déployons cet effort naturellement, mais il ne faut pas faire n'importe quoi, a reconnu le général Denis Mercier sur ses gardes. Il convient que l'armée de l'air soit dès le départ partie prenante de toutes les discussions, notamment sur la question du calendrier. Il faut que l'équipe France - la DGA, l'armée de l'air, l'industriel - affiche clairement le calendrier et ne cède pas aux éventuelles pressions de pays qui ne voudraient pas attendre. Moyennant cela, tout se passera très bien".

 

Une nouvelle organisation

Pour faire face à l'exportation d'au moins 40 Rafale dans le cadre de la LPM, l'armée de l'air a dû repenser la manière dont elle pouvait assurer son contrat opérationnel. Notamment elle a prévu que  l'arrivée de l'escadron de Rafale devant remplacer l'escadron de Mirage F1 CR serait décalée de 2014 à au-delà de 2021. "Les livraisons de Rafale (au-delà des 26 prévus par la loi de programmation militaire 2014-2019, ndlr) sont prévues de reprendre en 2021", a expliqué le général Mercier. "D'ici à 2019, mon objectif est que tous les Rafale prévus pour la LPM soient livrés, y compris les six prélevés sur les chaînes d'assemblement au profit de l'Égypte", a-t-il également précisé.

En outre, l'armée de l'air va "maintenir les Mirage 2000N, de manière à ce que le deuxième escadron nucléaire sur Rafale soit opérationnel en 2018. Les Rafale ont continué à être livrés mais à une cadence minimale, correspondant à la montée en puissance de cet escadron nucléaire. C'est pourquoi nous avons provisoirement placé quelques avions sous cocon. Mais, à la fin de cette année, tous nos Rafale seront en ligne". Mais pas sans difficulté de maintenance, des pièces étant prélevées au profit des contrats exports. Le deuxième escadron nucléaire Rafale doit remplacer les Mirage 2000N dont la fin de vie se termine en 2018. C'est ce qu'a d'ailleurs demandé le Président de la République. Du coup, les équipages sont déjà en formation sur quelques Rafale, qui avaient été mis sous cocon à l'arrivée.

 

Tensions sur le personnel

Le général Mercier a une "crainte", "c'est que d'autres contrats, exigent des avions en avance de phase, ce qui impliquerait de prélever encore des avions sur ceux destinés à l'armée de l'air, alors que ce n'est plus possible". D'autant que les Qataris demandent aux aviateurs un transfert opérationnel de plusieurs années. "Nous sommes en mesure de l'assurer, mais cela va entraîner énormément de tensions sur notre personnel pendant au moins deux ans. Les clients suivants devront s'adapter à nos capacités d'absorption, tant pour le MCO que pour la formation et les livraisons", a-t-il expliqué. Et de d'assurer que "si un autre contrat export arrive, ma crainte est que l'on ne reprenne pas les livraisons de Rafale pour l'armée de l'air en 2021, comme c'est aujourd'hui prévu, mais au-delà, en 2023 ou 2024".

"Nous sommes déjà en train de prolonger les Mirage 2000-5 jusqu'en 2021 et nous sommes mêmes pas sûrs d'y parvenir ! L'éventuelle affectation des escadrons à Luxeuil est donc fortement suspendue au respect de la LPM et du LBSDN (Livre blanc de la défense, ndlr), et d'une tranche 5 de livraison Rafale après 2020".

Pour le général Denis Mercier, c'est clair et net. "Si un autre client arrive, il faudra produire plus d'avions. C'est possible mais la construction prend du temps : un Rafale ne dépend pas que de Dassault, il y a d'autres grands constructeurs, ainsi que 400 ou 500 PME, qui doivent produire les pièces. Aussi, si un autre pays demande des avions dans vingt-quatre mois, ce ne sera pas possible, sauf à les prendre sur nos avions", a-t-il expliqué.

Ce n'est pas aussi clair, a estimé le délégué général. "Le problème est de savoir quand reprendront les livraisons vers l'armée de l'air : le sujet n'est pas tranché, car il dépend à la fois des contrats à l'exportation - pour lesquels des négociations sont en cours avec l'Inde et plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Asie - et des possibilités de montée en cadence des chaînes, chez Dassault comme chez Safran et Thales" (...) L'exercice n'est évidemment pas simple, car certaines données restent floues".

 

Une cadence de production de trois Rafale?

Selon Laurent Collet-Billon, "la maison Dassault est à même d'assurer une cadence de production de trois avions par mois". Mais pour le délégué, "la vraie question est de savoir si ses fournisseurs suivront : je pense par exemple au motoriste, qui produit des aubes de turbine à fabrication de long cycle". Au total, entre 300 et 500 PME contribuent au programme Rafale, "parmi lesquelles des équipementiers qui travaillent aussi pour Thales sur des radars".

"Les capacités de montée en puissance de ces entreprises doivent être vérifiées au cas par cas ; à défaut, il faudra trouver des secondes sources, ce qui n'est pas simple car les qualifications devraient alors intervenir dans des délais assez brefs. La LPM a en tout cas été construite sur la base d'une livraison de vingt-six Rafale monoplaces, biplaces et marine : pour le reste, les incertitudes demeuraient grandes", a expliqué le délégué général.

Pour le délégué général, le compte n'est pas encore bon au niveau de l'exportation malgré les 48 vendus à l'Egypte et au Qatar, qui possèdent tous les deux des options pour 12 appareils supplémentaires. "Compte tenu du contrat signé avec le Qatar, ce sont déjà une bonne trentaine d'avions export qui se substitueront aux livraisons nationales : il en manque donc de cinq à dix pour atteindre l'objectif, ce qui, au vu des prospects en cours, se fera sans difficulté", a-t-il expliqué aux députés.

Pour un industriel interrogé sur une montée en cadence de la production des Rafale, "ce sont des soucis de riches, des soucis que nous préférons gérer. Ce dont on parle me semble tout à fait gérable". Et de rappeler qu'un "avion par mois" sort de la chaine, sauf en août où elle est fermée. Soit 11 par an. "Nous avons appris à travailler lentement, note-t-il. C'est cela la réalité, nous avons appris à travailler lentement pour se mettre au rythme d'acquisition qui était permis au ministère de la Défense". Donc, "si on doit monter en cadence à 1,5 par mois, voire de 1,5 à 2 appareils,  Il faut juste réapprendre à travailler normalement. Je sais comment trouver des solutions, cela ne m'inquiète pas plus que cela".

 

Le prix du Rafale baisse... de façon marginale

Selon Laurent Collet-Billon, "les exportations de Rafale sont d'abord bénéfiques au regard des lois de Wright, avec un coefficient de dégressivité de 0,9 pour la cellule et de 0,8 pour les équipements. Le fait que les avions destinés à l'armée française reculent dans la série de production est donc plutôt positif. Cela dit, les prix ne baisseront que de façon marginale car seules des quantités de production élevées peuvent générer des effets significatifs sur ce plan, même si la courbe baisse fortement au départ. Le 4 300e F-16 ne coûte ainsi que 30 millions d'euros : la production du Rafale est encore loin de ce chiffre..."

À ce stade 140 Rafale ont été livrés, dont cinq ont subi un crash, a rappelé Laurent Collet-Billon. Une fois qu'elle sera exécutée, la quatrième tranche fera porter le total des livraisons à 180 avions.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:55
«Royal Blackhawk» : entraînement à l’appui feu pour les Fennec

 

08/06/2015 Armée de l'air

 

L’armée de l’air a participé à un exercice d’appui feu interarmées et interallié, « Royal Blackhawk », organisé fin mai 2015, dans la périphérie de Belfort. A cette occasion, deux Fennec ont renforcé leur maîtrise de la capacité d’appui feu au profit des troupes au sol.

 

Baptisé « Royal Blackhawk », l’exercice a rassemblé cinq nations différentes (France, Belgique, Angleterre, Pays-Bas et Etats-Unis) simulant une insurrection. Objectif : entraîner les FAC (Forward Air Controller – contrôleurs aériens avancés) et les équipages aux procédures CAS (Close Air Support – appui aérien rapproché) et CCA (Close Combat Attack – appui feux rapproché).

 

Le scénario impliquait la mise en place d’une base opérationnelle avancée (FOB pour Forward Operational Base) avec le soutien de deux CH-47 Chinook et de deux UH-60 Blackhawk américains. L’exercice comptait également des Mirage 2000, Rafale, Alphajet et deux hélicoptères Fennec des escadrons 5/67 «Alpilles» et 3/67 « Parisis » côté armée de l'air, ainsi qu'une Gazelle de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT).

 

Le Fennec à l’appui feu

 

Seul hélicoptère sur place à pouvoir réaliser des missions d’appui aérien rapproché et d’appui feu, le Fennec simulait l’emport de son canon de 20 mm, embarquant 240 obus pour plus d’1h30 d’autonomie.

 

Le volet renseignement de l’exercice a permis de mettre en valeur la discrétion du Fennec, informant en permanence des actions des insurgés sur le terrain : mise en place d’engins explosifs improvisés, embuscade sur un convoi allié, ou encore mise en place de système sol-air portable à proximité de la FOB avant l’arrivée des hélicoptères américains.

 

«Cette configuration, que nous avons déjà largement éprouvée dès les débuts de l’opération Sangaris (Centrafrique) en décembre 2013, offre une polyvalence adaptée aux théâtres d’opérations extérieures, où le renseignement en temps réel et l’appui feu sont indispensables au succès des missions des troupes au sol», souligne un pilote de Fennec, avant d’ajouter : «L’appui feu est au cœur des préoccupations des deux escadrons Fennec que sont l’«Alpilles» et le « Parisis ». Ce type d’exercice réaliste permet à nos équipages d’acquérir une expertise reconnue, renforçant leur efficacité lors des opérations extérieures».

«Royal Blackhawk» : entraînement à l’appui feu pour les Fennec
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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:55
[Intégrale] Furtivité, le camouflage haute technologie (JDef)


9 juin 2015 par Journal de la Défense (#JDef)

 

Systèmes de vision nocturne, par infrarouge ou de détection radar… la haute technologie est au cœur des opérations militaires modernes. Qu’elles opèrent au sol, sur l’eau ou en l’air, nos armées utilisent tous les jours ces moyens pour détecter et tromper l’adversaire. C’est ce camouflage moderne que l’on appelle la furtivité.

Ce mois-ci, le Journal de la Défense (#JDef) vous emmène au cœur de ces systèmes innovants, à la rencontre de ces spécialistes de la dissimulation.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 17:50
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 17 juin, l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) conduit l’exercice bilatéral franco-britannique Griffin Rise 2015. Piloté depuis le centre opérationnel du Mont-Valérien, cet exercice de poste de commandement interarmées associera trois plateformes dont deux basées en France (Creil pour la composante terrestre et Lyon pour la composante aérienne) et une troisième embarquée à bord du HMS Ocean, en mer.

 

Griffin Rise 2015 est un exercice bilatéral et interarmées centré sur la planification et la conduite conjointe du déploiement d’une force expéditionnaire franco-britannique. L’exercice constitue une étape majeure de la montée en puissance du concept de Force expéditionnaire interalliés et interarmées (Combined Joint Expeditionary Force, CJEF) décidé dans le cadre du Traité de Lancaster house (2 novembre 2010). Il ouvre la voie vers l’exercice final Griffin Strike 2016, en vue de la validation complète du concept CJEF.

 

Griffin Rise 2015 met en œuvre d’importants moyens des composantes Terre, Maritime, Air et logistiques, ainsi que des capacités relevant des systèmes d’information et de communication (SIC). Au total, 1 200 participants seront engagés dont 700 militaires français.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

08/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Jeudi 4 juin une exposition permanente entièrement consacrée au régiment de chasse «Normandie-Niémen» a été inaugurée au Musée de l’air et de l’espace, à Paris-Le Bourget. Cette unité des Forces aériennes françaises libres a lutté contre le nazisme sur le front de l’est de 1943 à 1945.

 

C’est sous un soleil de plomb, dans le cadre de l’aéroport de Paris-Le Bourget, que se sont réunis plus de 300 invités.

 

Militaires, politiques, représentants de l’actuel régiment de chasse «Normandie-Niémen» et familles étaient présents autour de Catherine Maunoury, la directrice du musée; M. Borisov, vice-ministre de la Défense russe accompagnait Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’état chargé des anciens combattants et de la mémoire, auprès du ministre de la défense. Ensemble, ils ont rendu hommage aux hommes, pilotes et mécaniciens, français et soviétiques, qui ont uni leurs forces, au nom de la paix et de la liberté.

 

À l’ombre des porte-drapeaux, devant la stèle commémorative, plusieurs gerbes ont été déposées par les autorités russes et françaises. La sonnerie aux morts et les hymnes nationaux ont donné lieu à un instant de recueillement. Certains se souviennent de leurs aînés : «C’est un grand honneur d’être ici en souvenir de mon oncle, témoigne le neveu de Marcel Albert, l’un des pilotes du «Normandie-Niémen» entre 1943 et 1945. Sans lui, sans le régiment, nous ne serions peut-être pas ici aujourd’hui. Nous ne serions pas libres.»

 

La cérémonie militaire a été saluée par le passage de deux Rafale et deux « Yak » 9, anciens avions de chasse russe.

 

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Une exposition riche en objets témoins du passé

 

L’espace de 300m2 consacré à cette page de l’Histoire réunit plus de 200 objets. Chacun fait partie d’une collection unique et rend compte de la vie des pilotes français sur le front russe. Répartis sur 6 grandes séquences thématiques (la constitution, les campagnes, la vie quotidienne, les pilotes et mécaniciens, les avions, le retour), l’exposition est agencée autour d’un Yak 3 grandeur nature, dernier exemplaire des avions utilisés sur le front russe, ayant atterri au Bourget le 20 juin 1945 lors du retour en France du régiment.

 

À l’origine de ce nouvel espace, Catherine Maunoury a souhaité mettre en avant le côté humain plutôt que technique : «À travers ces objets, ces souvenirs qu’ils nous lèguent, les hommes du «Normandie-Niémen» entrent, aujourd’hui, au Panthéon de l’air et de l’espace», confie la directrice du musée. En fil rouge, un portrait émouvant de Marcel Lefèvre, à l’origine de la création du régiment.

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Au-delà des objets (photographies, documents d’époque, uniformes, vaisselle, jeux d’échecs…) c’est la valeur, le courage et l’esprit de fraternité qui émane de cette exposition. Un espace qui inspirera les pilotes actuels et en devenir, comme l’espère la directrice du musée: «Nous croyons que l’exposition rétrospective empreinte de mémoire et de souvenirs pourra, pour longtemps encore, susciter l’engouement des jeunes qui fréquentent ce lieu.»

 

Le mot du patron du « Neu-Neu »

 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Interview du lieutenant-colonel Yann Malard, commandant le régiment de chasse 2/30 «Normandie-Niémen», à Mont-de-Marsan. Propos recueillis par Alexandra Milhat

 

 

Vous êtes le garant des traditions de cette célèbre unité. Que signifie pour vous cette cérémonie ?

C’est une grande fierté ! Aujourd’hui, le régiment se compose de pilotes de Rafale déployés sur tous les théâtres d’opérations extérieures, mais qui sont avant tout attachés aux traditions et à l’histoire du régiment. Les vétérans ont eu un parcours fantastique, entre 1942 et 1945, pendant trois campagnes, couronnées par 273 victoires. Ils ont donné leur vie pour la guerre et pour la victoire. Aujourd’hui, le retour de cet espace Normandie-Niémen au sein d’un établissement aussi prestigieux que le Musée de l’air et de l’espace est un véritable bonheur. Nous sommes très heureux de partager ce moment avec les familles de nos ainés et les nombreux vétérans russes… Il s’agit aussi d’un beau moyen de célébrer l’amitié franco-russe qui ne s’est pas démentie depuis 70 ans.

 

Qu’avez-vous pensé de l’exposition en elle-même ?

L’exposition nous permet de remonter jusqu’à 70 ans en arrière. D’abord avec cet immense Yak 3, conservé dans son état originel, puisqu’il n’a été ni entièrement repeint, ni refait à neuf. Il est resté « dans son jus » et c’est ce qui nous permet aussi d’imaginer dans quel cadre pilotait le personnel du Normandie-Niémen. Ce sont des avions qui n’ont plus rien à voir avec les nôtres, des avions dans lesquels l’engagement était total, d’ailleurs 42 d’entre eux n’en sont jamais revenus. L’entrée dans cette pièce est donc particulièrement bien pensée car on est plongé d’emblée dans le quotidien de nos anciens, et on se rend bien compte du travail et de la volonté des mécaniciens français et russes et bien entendu des pilotes aux commandes des Yak.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 16:20
Photo By Lance Cpl. Christopher Mendoza USMC

Photo By Lance Cpl. Christopher Mendoza USMC


05.06.2015 By U.S. Marine Corps Forces Europe and Africa

 

U.S. Marines with Special-Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response-Africa trained with upwards of 60 French Foreign Legionnaires from the 2nd Foreign Infantry Regiment, 6th Light Armored Brigade, in Nimes, France, May 27-29, as both units continue to deploy their Marines and Soldiers into Africa.

 

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Photo By Lance Cpl. Christopher Mendoza USMC

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 07:55
photo Elysée

photo Elysée

 

06/06/2015 Armée de l'air

 

Figure des Forces aériennes françaises libres (FAFL), le colonel Charles Flamand s’est vu remettre la plus haute distinction de cet ordre, lors d’une cérémonie solennelle organisée le 20 mai 2015, au palais de l’Elysée.

 

20 mai dernier, au cours d’une cérémonie solennelle organisée au palais de l’Élysée, le colonel Charles Flamand, figure des Forces aériennes françaises libres (FAFL) a été élevé à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction de cet ordre, par le président de la République, François Hollande, grand maître de l’Ordre. Son nom figurait en tête de la promotion de Pâques, publiée au Journal officiel le dimanche 5 avril 2015.

 

Titulaire de la Médaille de la Résistance, de la croix de guerre 1939-1945 avec six citations dont trois à l'ordre de l'armée, de la croix des TOE avec cinq citations dont une à l'ordre de l'armée et de la croix de la valeur militaire avec une citation, le colonel Charles Flamand, 93 ans, est né le 1er octobre 1921 à Dijon. Il est également titulaire de la croix de combattant volontaire de la Résistance.

 

A l’âge de 8 ans, il effectue son baptême de l’air grâce à son père, Pierre Flamand, pilote pendant la Grande Guerre. Malheureusement, ce dernier périt dans l’accident de son avion au départ de Dijon en 1932.

 

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il décide de ne pas suivre les recommandations familiales et privilégie le concours de l’École de l’air à Rochefort à celui de l’École normale.

 

Le 20 juin 1940, tout jeune sergent âgé de 19 ans, il décide avec plusieurs camarades de poursuivre le combat. Selon la formule du journaliste Hervé Chabaud, « Se mettre à genoux et renoncer, baisser les couleurs, cela ne lui sied pas. Il ne se soumettra pas ».

 

Ainsi, depuis la base aérienne de Caen-Carpiquet, il gagne la Grande-Bretagne à bord d’un Farman 222-2 Altair, piloté par le capitaine Goumin qui, le 8 juillet 1940, à Cardiff, le présente au Général de Gaulle. Celui-ci le dissuade en une phrase d’intégrer la RAF: « Si vous rester sous commandement français, toutes vos victoires seront valorisées par la France qui en a tant besoin ».

 

Cette première rencontre marque le début d’une formidable aventure, au cours de laquelle il fera notamment la connaissance de Romain Gary, qu’il retracera dans un ouvrage de près de 500 pages intitulé « Pour rester libre 1939-1945, Maréchal me voilà ».

 

Ce périple va conduire le jeune sous-officier en Afrique : débarqué à Douala au Cameroun, il fait partie du premier groupe du Corps Expéditionnaire qui est refoulé par les forces vichystes à Dakar. Il fait toute la campagne d’Afrique au sein du GRB1 et la traverse d’Ouest en Est jusqu’à l’Érythrée. Il va ainsi participer aux principales opérations aériennes avant d'intégrer sur B 26 Marauder le groupe de bombardement 02/20 Bretagne qui participe à des frappes sur l'Italie puis sur le Rhin. Le 30 janvier 1941, il fait partie des équipages des huit Blenheim qui sont désignés pour l'attaque de l'oasis de Koufra peu de temps avant que le colonel Philippe Leclerc y remporte la victoire devant les Italiens.

 

À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il continue à servir dans l’armée de l’air, en Indochine puis en Algérie.

 

Au cours de ces années de guerre, il a participé à des centaines de missions d’attaque, de bombardements et d’assauts.

 

Au cours d’un discours très élogieux, le président de République a retracé toute la carrière militaire du colonel Charles Flamand, terminée à Dijon en 1970, avant qu’il mette ses compétences jusqu’en 1984 au service de l’aérospatiale aux Mureaux.

 

Comme le résume admirablement Hervé Chabaud qui assistait à l’évènement, « À l’Elysée, dans un protocole tout républicain, le colonel Flamand, homme de conviction, grand patriote et figure de l’armée de l’air, a vu toute une vie d’engagement donnée en exemple au nom de la Nation. ».

 

 

Décorations du Colonel Flamand :

- Grand-croix de la Légion d’Honneur,

- Croix de Guerre 39/45 :

  • 3 palmes de bronze,
  • 3 étoiles (vermeil, argent, bronze)

- Croix de Guerre Théâtres d’Opérations Extérieurs :

  • 1 palme de bronze,
  • 4 étoiles (2 vermeil, 1 argent, 1 bronze)

- Croix de la Valeur Militaire (1 étoile d’argent) ;

- Médaille de la résistance ;

- Médaille des combattants volontaires de la résistance ;

- Médaille coloniale (Koufra – Fezzan – Abyssinie – Tripolitaine – Erythrée – Extrême orient) ;

- Médaille commémorative des services volontaires dans la France Libre ;

- Médaille commémorative de la Campagne d’Italie ;

- Médaille commémorative de la Campagne d’Indochine ;

- Commandeur de l’ordre de l’Etoile noire du Bénin ;

- Distinguished Unit Citation (USA).

 

 

Note RP Defense : voir Origine des FAFL (1940-1941)

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:56
Joseph-Antoine « Georges » Caïtucoli

Joseph-Antoine « Georges » Caïtucoli

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Joseph-Antoine « Georges » Caïtucoli s’est éteint dans la nuit de mardi à mercredi. Il avait 94 ans.

 

Né en 1920, Joseph-Antoine « Georges » (de son nom de guerre) Caïtucoli a fait ses premiers pas dans l’armée de l’air à 18 ans au cours de son service militaire comme sous-officier pilote sur Potez 63.

 

Puis, il intégre les forces spéciales comme officier parachutiste de la France Libre au sein du Special Air Service britannique. Après la guerre, il n’exerça plus dans l'institution militaire mais devint secrétaire général de la Fondation de la France Libre, poste qu’il occupa pendant 30 ans. Il contribuera à de nombreux projets, parmi lesquels le musée De Gaulle aux Invalides.

 

« Georges » Caïtucoli a été décoré de la Croix de Guerre (1939-1945) avec palme, de la médaille des évadés et de la Grand’ Croix de l’Ordre national du mérite. Il était également grand officier de la Légion d’Honneur.

 

Ses obsèques seront célébrés mardi 9 juin matin aux Invalides, à Paris. L'armée de l'air tient à exprimer toute sa tristesse et son soutien envers sa famille.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
L’EH 5/67 « Alpilles » fête ses 40 ans


05/06/2015 Alexandra Milhat / stagiaire au Sirpa Air

 

Cette année célèbre le quarantenaire de l’escadron d’hélicoptères (EH) 5/67 « Alpilles ». Une cérémonie s’est tenue sur le site de la base aérienne 115 d’Orange, le 27 mai 2015.

 

Un escadron aux origines historiques

Présidée par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes, la cérémonie a débuté dans la matinée en présence de nombreuses autorités. Au programme : allocutions du général Soulet et du général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP), honneurs au drapeau et remise de médailles. Dans son ordre du jour, le général Soulet est revenu sur l’origine du « Drakkar », l’insigne de l'« Alpilles », directement hérité des traditions de l’escadron d’hélicoptères 1/67, dissous en 1966 à Brem Garten. « Le « Drakkar », choisi poursa symbolique du sauvetage et de l’évacuation sanitaire, représente l’esprit offensif et aventureux, a-t-il souligné. Il constitue également l’un des « plus anciens transports de commandos connus ». 

 

L’EH 5/67 « Alpilles » fête ses 40 ans

Des missions variées pour un bilan imposant

Plus de 83 000 heures de vol depuis sa création, dont 38 000 en mission, 1 300 personnes évacuées (inondations ou sauvetages en mer), ou encore 130 blessés secourus. Ces quelques chiffres constituent le bilan de 40 années de missions de l’EH 5/67. Parmi ses missions principales, l’« Alpilles », participe à la posture permanente de sûreté aérienne. 24h/24, 7 jours/7, l’escadron se tient prêt à mettre en œuvre des mesures actives de sûreté aérienne (MASA). « Nous réalisons la surveillance et la protection des points sensibles tels que les centrales nucléaires, les raffineries, les usines de fabrication de missiles », explique le capitaine B., pilote de Fennec. « Des tireurs d’élite complètent alors l’équipage », ajoute-il. En effet, en cas d’intrusion dans l’espace aérien, ces derniers peuvent être amenés à réaliser menaces coercitives. «Nous réalisons également des missions de recherche et sauvetage (SAR - Search & Rescue), qui consistent à porter assistance à un aéronef perdu ou en difficulté, en collaboration avec la gendarmerie ou la sécurité civile », poursuit le capitaine. Dans ce cas de figure, pilotes, médecin et treuilliste se trouvent à bord.
L’une des missions les plus marquantes fut le sauvetage d’un avion de tourisme, le 30 mars 2006. Le crash au-dessus de Barcelonnette avait fait un mort et un blessé, secouru par l’escadron. « Ce fut un moment incroyable pour l’équipage, précise le pilote, car il est très rare de retrouver des survivants. » (Retrouvez le témoignage du survivant dans la plaquette de l’escadron).

 

Une unité engagée en opérations extérieures

Depuis 2009, l’EH 5/67 assure le détachement hélicoptère de Libreville, mettant ses capacités au service des éléments français au Gabon. L’escadron est également intervenu lors de l’opération Sangaris, en République centrafricaine. Les Fennec assurent de l’appui feu et de l’appui renseignement au profit des troupes au sol. « En Centrafrique, nos actions ont permis de constater si certains groupes étaient armés. On pouvait également observer si des convois, repérés à des endroits précis, avaient du matériel, ou encore si l’itinéraire emprunté par les forces alliées était libre », détaille le capitaine. Le décollage d’un Fennec sous le feu de l’ennemi, à Bangui, capitale de la République centrafricaine, a été vécu comme un grand moment de tension. 

 

Livret EH 40 ans (format pdf, 5 MB).

L’EH 5/67 « Alpilles » fête ses 40 ans
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo Armée de l'Air

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05/06/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 22 mai 2015, l’assemblée générale de l’association Solid’Air s’est réunie sur la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » de Dijon, un symbole fort.

 

En effet, l’association Solid’Air a été créée en 2003 sur la base aérienne de Dijon, c’est pourquoi le lieutenant-colonel Fabrizzio Casagrande, président de l’association, a souhaité organiser une dernière assemblée générale sur la base.

 

Née de la rencontre de quelques parents d’enfants handicapés qui ont souhaité développer l’entraide, l’association a eu à cœur d’étendre son champ d’actions au personnel de l’armée de l’air le 24 mai 2007.  

 

Le but de l’association est de permettre à ces familles de se connaître, de communiquer entre elles, de se soutenir dans les moments difficiles, d’échanger leurs expériences, leurs réussites, leurs échecs…

 

Aujourd’hui, l’association compte 260 adhérents et soutient 184 familles frappées par le handicap et la maladie.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
photo Armée de l'Air

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05/06/2015 Armée de l'air

 

Le premier CASA CN 235, affecté à l’escadron de transport 50 « Réunion », s’est posé jeudi 4 juin 2015 sur le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros ». Il sera prochainement rejoint par un second appareil.

 

Le premier des deux CASA CN 235-300, qui équipera l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion », a décollé le 1er juin de la base aérienne 110 de Creil. Il a effectué plusieurs escales avant d’arriver à destination : Algérie, Tchad, République démocratique du Congo et Tanzanie ont vu passer cet avion de transport tactique portant la cocarde tricolore.

 

Le CASA CN 235-300 a vocation à remplacer le Transall C160 dont la mise en place au sein des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien remonte à 1973. Il fait partie des huit derniers appareils nouvelle version, livrés à l’armée de l’air en 2013.

 

La manœuvre de remplacement des appareils de l’ET 50 « Réunion » se poursuivra avec l’arrivée du second CASA 235-300 mi-juillet, date à laquelle le premier Transall sera retiré. Le deuxième C160, quant à lui, quittera définitivement le sol réunionnais début août.

photo Armée de l'Air

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
« Diana 2015 » : exercice de haut vol

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Du 18 au 26 mai 2015, les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé, avec les armées d’autres pays de la région (Comores, Seychelles, Madagascar) à un exercice militaire multinational sur la base de Diego Suarez à Madagascar.

 

Pour l’édition 2015 de cet exercice, plus de 730 militaires ont été déployés à Madagascar, dont 405 Français, 215 Malgaches, 60 Seychellois et une soixantaine de Comoriens et de Mauriciens. Destiné à renforcer la coopération régionale, cet exercice annuel permet notamment aux différentes forces armées engagées d’apprendre à  travailler ensemble.;

 

Le détachement air 181 a engagé deux Transall C160 de l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion » et un détachement de transit interarmées (DETIA). Les deux aéronefs de l’ET 50 ont rempli avec succès l’intégralité des missions qui leur étaient assignées, avec un taux de disponibilité de 100% : logistique (projection de la force), tactique (largage de parachutistes, posé d’assaut, soutien aux troupes sur le terrain par largage de petits colis) et médicale (évacuation médicale vers la capitale malgache et La Réunion). En liaison avec l’état-major interarmées, le DETIA a optimisé tous les chargements des avions à chaque rotation, ainsi que la manœuvre au sol des C160 sur le parking étroit et ouvert à la circulation aérienne civile de Diego Suarez.

 

Le Transall a une dernière fois déployé dans la zone sa silhouette légendaire, contribuant ainsi, en étroite collaboration avec tous les éléments présents, au succès de cet exercice et au rayonnement des FAZSOI.

« Diana 2015 » : exercice de haut vol
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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 11:55
Le général André Lanata nommé au poste de chef d’état-major de l’armée de l’air

 

04/06/2015 Armée de l'air

 

Sur décision du Conseil des ministres du 03 juin 2015, le général de corps aérien André Lanata a été nommé chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Lanata prendra ses fonctions le 21 septembre 2015 et sera élevé aux rang et appellation de général d’armée aérienne à la même date.

 

Actuel sous-chef d’état-major « plans » à l’état-major des armées, le général André Lanata succèdera au général Denis Mercier qui occupe la fonction de CEMAA depuis le 17 septembre 2012 et est amené à rejoindre prochainement l’Otan en tant que Supreme Allied Commander Transformation.

 

Diplômé de l’École de l’Air (promotion 1981 "Colonel Rossi dit Levallois"), le général Lanata a, au cours de sa carrière, occupé de nombreuses responsabilités au sein de l’armée de l’air et du ministère de la Défense.

 

Officier rédacteur au bureau «programmes d’armement» de l’état-major de l’armée de l’air dès 1993, il est ensuite affecté sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey où il prend le commandement d’un escadron de chasse évoluant sur Mirage 2000D.

 

Suite à un passage à l’état-major des armées de 2000 à 2004, il prend le commandement de la base aérienne 188 de Djibouti, où il est également nommé commandant des forces aériennes françaises stationnées à Djibouti et de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA).

 

De retour sur le territoire national, il intègre, de 2006 à 2008, l’état-major de l’armée de l’air en tant que chef du bureau «plans». Il rejoint ensuite l’état-major des armées, au poste de général sous-chef «opérations», fonction qu’il occupe de 2011 à 2013.

 

Pilote de chasse ayant débuté sa carrière sur Mirage F1-CR, le général Lanata totalise 146 missions de guerre réalisées de nombreux détachements en opérations extérieures (Afrique, Guerre du Golfe, ex-Yougoslavie).

 

Son père, le général Vincent Lanata, avait été également CEMAA de 1991 à 1994.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:55
photo Armée de l'Air

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03/06/2015 Armée de l'air

 

Le 26 mai 2015, les chefs d’établissement de la Meuse et des représentants de la Défense se sont entretenus sur le thème des liens entre l’armée et la nation.

 

Organisée par Patrick Steil, principal du collège Emile Chatelet de Vaubécourt, la réunion s’est tenue à Bar Le Duc. Objectif : découvrir les différentes dimensions du partenariat entre les ministères de l’Education nationale, de la Défense et de l’Intérieur.

 

Une visite de la base aérienne 113 a suivi, en présence du général de gendarmerie Georges Strub, du délégué militaire départemental, le colonel Jacques Mienville, du secrétaire général de la DSDEN 55, Patrick Chevrier, du conseiller défense du Recteur, de représentants de l’état-major de la zone de défense ainsi que de l’ensemble des chefs d’établissement.

 Le colonel Jérôme Bellanger, commandant la base aérienne 113, a ensuite présenté ses principales missions à Saint-Dizier. Les participants à cet échange ont aussi pu assister à des décollages, et visiter l’escadron de transformation Rafale 2/92 « Aquitaine ».

 

De nombreux projets ont pu être partagés entre les élèves et les représentants de la Défense, en particulier sur le devoir de mémoire, les stages/écoles, ou encore sur la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

03/06/2015 Armée de l'air

 

Les 21 et 22 mai s’est tenue, à Hyères, la troisième édition du séminaire Ops Talk. Au programme, des rencontres entre professionnels de la formation à l’anglais aéronautique, et grands noms de l’aviation française et européenne.

 

Cet événement a réuni pour la première fois des acteurs de la formation à différents échelons (ministériels, interministériels, publics et privés) et des participants representants l’Otan et plusieurs pays européens. L’accent a été mis sur l’intérêt à porter aux compétences de chacun en anglais, le but étant de savoir les identifier, les développer et les valoriser.

 

Aux cours des deux journées de rencontre, les différents acteurs ont échangé sur leurs expériences passées et ont poussé la réflexion lors de débats thématiques. Les retours de l’EATC (European Air Transport Command - commandement du transport aérien européen), de l’Otan, du CASPOA (centre d’analyse et de simulation pour la préparation des opérations aériennes)  ont permis d’identifier les besoins linguistiques liés à l’environnement aéronautique. L’anglais étant une compétence professionnelle et opérationnelle à part entière, ils ont mis en exergue l’importance de la maîtrise de la langue.

 

Ce séminaire permet, à terme, d’établir des partenariats fructueux aux différentes échelles. Des engagements qui viennent consolider l’expertise de l’armée de l’air dans le domaine de la formation linguistique.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:56
CMCC Poste de controle - photo Armée de l'Air

CMCC Poste de controle - photo Armée de l'Air

 

03/06/2015 Marie BROYER - Armée de l'air

 

La mise en service opérationnelle du centre militaire de coordination et de contrôle 80/920 de Paris (CMCC) a été annoncée le 28 mai 2015. Localisé à Athis-Mons, ce CMCC résulte de la signature d’un d’accord avec le centre en route de la navigation aérienne (CRNA) Nord, et fait suite à plusieurs mois d’expérimentation.

 

Pour une meilleure coordination entre civil et militaire

L’accord signé au CNRA Nord conclut la troisième et dernière phase d’expérimentation de ce projet, et donne le feu vert au lancement du dernier des cinq CMCC existant sur le territoire national.

Le CMCC de Paris permet aujourd’hui un quadrillage complet de l’espace aérien de la métropole. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du ciel unique européen, et vise à mettre en place entre les États membres un dialogue concernant l’identification des dangers et la résolution des risques.

La coordination entre civil et militaire est établie par un règlement de la Commission européenne de 2005, dans lequel il est stipulé que le ciel doit être considéré comme un espace à la fois civil et militaire. De fait, les deux services travaillent ensemble, comme en témoigne le lieutenant-colonel Didier Stauffer, commandant du CMCC de Paris,  : « Nous sommes dans la même salle, nous nous connaissons. La valeur professionnelle des militaires est reconnue par nos homologues civils. ».

 

Les CMCC : des services de contrôle, pas de surveillance

Les centres militaires de coordination et de contrôle n’ont pas pour objectif la surveillance des vols au-dessus du territoire, comme le rappelle le lieutenant-colonel Stauffer : « Il n’y a pas, dans le domaine du contrôle, une interaction dans la lutte contre le terrorisme ».  Au contraire, la mission première des CMCC est de fluidifier le trafic, grâce à une meilleure visibilité des aéronefs « en route » (c’est-à-dire sur tous les aéronefs qui ne sont pas en phase de décollage ou d’atterrissage), une tâche jusque-là réservée aux centres de détection et de contrôle.

Avec la mise en service du CMCC de Paris, c’est la cohérence entre la gestion de l’espace aérien, la gestion des courants de trafics et le service de la circulation aérienne, qui est facilitée.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:25
Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane

 

02/06/2015 Sources : EMA

 

Du 20 au 27 mai 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées pour la sécurisation des abords terrestres, maritimes et aériens du centre spatial Guyanais, chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales. Parmi les moyens déployés, des aéronefs de l'armée de l'air.

 

À l’occasion de chaque tir (Ariane, Soyouz ou Vega), la sécurité du centre spatial guyanais (CSG) est assurée par les militaires des FAG. Ils agissent dans le cadre du dispositif Titan pour lequel près de 300 militaires des trois armées sont déployés.

 

Les aviateurs permanents du centre de contrôle militaire, basés à Kourou et en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne (HADA) qui peut déclencher les mesures actives de sureté aérienne (MASA), ont scruté l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite de survol.

 

Dans les airs, un hélicoptère et un Casa de l’armée de l’air, ont assisté un patrouilleur de la marine nationale et une vedette de gendarmerie maritime, patrouilllant au large du centre spatial pour interdire l'accès aux côtes. Trois bateaux de pêche ont d'ailleurs été reconduits hors de la zone interdite. À terre, les légionnaires ont patrouillé dans les environs du centre pour empêcher toute présence humaine.

 

Ainsi, le 27 mai 2015 à 18h16, la 223e fusée de type Ariane 5 a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite de deux satellites de télécommunications.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions à caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane
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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 15:50
Airbus : le programme A400M est-il en danger ?

Les clients de l'A400M s'apprêtent à annoncer des réductions massives de commandes, selon le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon

 

03/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Réduction massive des commandes, absence d'autoprotection, parachutage par les portes latérales à revoir, logiciels du FADEC déficients, crash, retards de livraison... L'A400M pose beaucoup de problèmes, selon le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, et le chef de l'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier. En pose-t-il beaucoup trop?


 

Décidément le programme A400M est maudit. Depuis son lancement en 2001, cet appareil de transport militaire semble poursuivi par une malédiction. C'est le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, qui est apparu, lors de son audition à la commission de la défense de l'Assemblée nationale, inquiet pour ce programme, y compris pour son avenir. Car selon lui, "on peut s'interroger sur l'attitude des pays parties prenantes du programme, sachant qu'un certain nombre d'entre eux envisagent d'ores et déjà de diminuer massivement leurs commandes. Au mois de juillet prochain, M. Enders (PDG d'Airbus Group, ndlr) rencontrera le ministre de la Défense : il sera question du nombre d'avions susceptibles d'être livrés à la France en 2015".

Dans ce nouveau contexte, pour Laurent Collet-Billon, "plusieurs questions se posent. La première est de savoir comment garantir que l'évolution de la production, de la part d'Airbus, ne conduise pas à des régressions".

S'agissant du crash d'un appareil début mai, Laurent Collet-Billon a rappelé que trois des quatre moteurs de l'appareil sont tombés en panne. Selon lui, "les causes de l'accident pourraient être à chercher dans une modification mal conçue du FADEC - Full authority digital engine control - et, probablement, dans une erreur de production". Airbus Group a émis une recommandation technique sur la vérification des moteurs. L'appareil, qui s'est crashé, avait "un FADEC du même type que celui développé en Malaisie et en Turquie, donc différent de celui des six avions français, lesquels ont accumulé plus de 10.000 heures de vol : on peut donc dire qu'ils sont sûrs".

 

Les boites noires exploitées

Mardi soir, Airbus Defence and Space a envoyé une AIT (Accident Information Transmission) mettant à jour le contenu de l'AOT (Alert Operator Transmission) diffusée le 19 mai dernier à l'ensemble des opérateurs de l'A400M. Selon le communiqué publié ce mercredi, "l'AIT informe que les données du DFDR (l'enregistreur des paramètres de vol) et du CVR (l'enregistreur des conversations de bord) ont été correctement exploitées et que les premières analyses ont été conduites par la CITAAM (Comisión para la Investigación Técnica de Accidentes de Aeronaves Militares), avec les conseils techniques des équipes d'Airbus Defence and Space envoyées en soutien".

La CITAAM confirme que les moteurs 1, 2 et 3 ont subi un gel de la puissance après le décollage et n'ont pas répondu aux tentatives entreprises par l'équipage pour contrôler normalement la puissance, tandis que le quatrième moteur a répondu normalement aux demandes de l'équipage. "Quand les pilotes ont placé la manette des gaz sur « flight idle » (ralenti) pour réduire la puissance, celle-ci a effectivement été réduite mais elle est ensuite restée en ralenti sur les trois moteurs affectés durant le reste du vol, en dépit des tentatives de l'équipage pour récupérer de la puissance", a expliqué Airbus Defence and Space. Cette perte de puissance est cohérente avec le fait que les trois moteurs en question étaient concernés par les problèmes identifiés par l'AOT du 19 mai.

Les premières analyses ont montré que les autres systèmes de l'avion ont fonctionné normalement et qu'il n'y a pas eu d'autre anomalie identifiée durant le vol. En conséquence, Airbus Defence and Space n'ajoute pas d'autres recommandations à celles figurant dans l'AOT du 19 mai.

 

Le DGA recense de nombreux autres déboires de l'A400M

L'avancement des différents développements en cours concerne les capacités tactiques de l'avion : extraction de charges lourdes par la rampe arrière, parachutage par les deux portes latérales et, "fonction essentielle aujourd'hui absente", autoprotection de l'avion - "en particulier contre les missiles de courte portée à guidage infrarouge", a expliqué Laurent Collet-Billon. Selon lui, "l'extraction des charges lourdes ne posera pas de problème particulier mais le doute est de mise sur le parachutage simultané par les deux portes". Et de rappeler que "l'histoire, sur ce point, se répète puisque le C-17 avait connu le même problème - lequel avait été réglé par un changement de parachute : la solution est sans doute à chercher de ce côté, une fois encore".

Laurent Collet-Billon est en revanche plus inquiet sur le développement de l'autoprotection. Tout comme le chef d'état- major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, qui a rappelé que sa "principale priorité" était "désormais l'arrivée des capacités tactiques, en particulier d'autoprotection, qui était prévue pour 2015, mais qui a pris du retard". Le général Mercier  peut être inquiet surtout après l'audition du Délégué général. "Je n'ai pas beaucoup de nouvelles s'agissant de l'autoprotection, a souligné ce dernier, ce qui n'est évidemment pas bon signe. Airbus a fait entrer en lice plusieurs entreprises sur le développement de cette capacité ; nous souhaitons donc avoir des précisions quant à ses perspectives d'intégration".

Enfin, s'agissant du ravitaillement en vol des hélicoptères, "les dernières nouvelles ne sont guère positives non plus", a-t-il expliqué. Des informations qui pourraient plomber le moral du général Mercier sur l'exécution de ses missions de transport tactique. D'autant qu'il est lui aussi insatisfait des livraisons des A400M qui "arrivent, mais pas au rythme que nous souhaiterions". Une inquiétude également partagée le 20 mai dernier à l'Assemblée nationale par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian : "je ne suis pas certain que nous recevrons bien les quatre appareils qui doivent nous être livrés en 2015. Or nous en avons besoin pour nos opérations extérieures".

 

A quoi servent les A400M?

"L'A400M représente déjà un atout pour nos missions logistiques", a assuré le général Mercier. Ces avions effectueront toutes leurs missions depuis la base aérienne d'Orléans, qui est "un système de combat à part entière, y compris pour les opérations extérieures". "Les possibilités de l'A400M quant à l'acheminement des matériels lourds sur des pistes sommairement préparées, par exemple, sont tout à fait significatives", a rappelé de son côté Laurent Collet-Billon, qui "continue d'être un farouche partisan de l'A400M".

"L'intérêt pour cet avion est au demeurant manifeste, non seulement de la part de la Malaisie, mais aussi des pays du Moyen-Orient, indépendamment des questions posées sur l'accident", a notamment assuré le patron de la DGA.

Le chef d'état-major souhaite également moderniser les capacités de l'armée de l'air. Dans ce cadre, l'escadron Touraine, premier escadron de transport équipé d'A400M Atlas, "continue à recevoir des appareils. Il dispose aujourd'hui de six avions, le septième devant arriver d'ici deux ou trois semaines"., a précisé le général Mercier. Cette modernisation permet, en parallèle, de simplifier le réseau des bases de transport. En 2016, l'armée de l'air ne disposera plus que de deux grands pôles de transport : le pôle A400M et opérations spéciales à Orléans et le pôle cargo léger et moyen à Évreux, où elle va transférer les CASA actuellement basés à Creil. Ce regroupement de spécialistes de la maintenance aéronautique au sein d'un escadron de soutien unique sur la base d'Évreux optimisera des compétences qui se raréfient.

 

Pourquoi l'achat de C-130?

Pourquoi la France veut-elle acheter des avions de transport tactiques C-130 d'occasion fabriqué par l'américain Lockheed Martin ? "Le vieillissement de la flotte d'avions de transport tactiques, en particulier les Transall et les C-130, est une préoccupation sensible, alors même que l'A400M rencontre les difficultés que l'on connaît. Cela conduit à envisager l'acquisition de C-130, a priori d'occasion, dont certains permettraient le ravitaillement en vol des hélicoptères", a expliqué le Délégué général pour l'armement. Par ailleurs, certains des C-130 seront équipés de missiles pour les besoins des forces spéciales.

"Compte tenu du renforcement de nos forces spéciales, et du fort taux d'utilisation de nos aéronefs, nous devrons peut-être nous doter très vite de moyens de transport tactique autres, en plus des A400M déjà commandés. Nécessité fera loi", a précisé aux député le ministre de la Défense.

Le ministère avait expliqué en mai qu'il étudiait la mise à disposition (acquisition ou location) d'une capacité de quatre appareils supplémentaires de transport, les C130, dont deux équipés pour pouvoir ravitailler en vol les hélicoptères. Pour Laurent Collet-Billon, "cette fonction est importante en Afrique, dans la mesure où la méthode actuelle de ravitaillement, au sol, sur des terrains sablonneux, est agressive pour les moteurs". Ce que confirme le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, qui parle de "surintensité" pour ce type de matériels dans la bande saharo-sahélienne.

"Elle correspond à une usure prématurée des matériels, à une surconsommation de munition, etc. Par exemple, les hélicoptères et les moteurs des C130 utilisés dans la bande saharo-sahélienne vieillissent prématurément à cause du sable", a-t-il expliqué aux députés de la commission de la défense.

 

Renouvellement de la flotte de C-130

Avec les nouveaux aléas de l'A400M, de nouvelles réflexions pourraient amener le ministère de la Défense à anticiper le renouvellement de la flotte de C-130 prévu après 2020. La France dispose déjà d'une flotte de quatorze appareils, notamment utilisés par les forces spéciales et les services et tous acquis d'occasion. Mais cette flotte n'est pas toute neuve. "S'y intéresser dès aujourd'hui est donc une anticipation davantage qu'une rupture stratégique, a expliqué Laurent Collet-Billon. La réflexion en ce domaine sera menée d'ici à la fin de l'année".

"Je suis aussi très attentivement la modernisation des C130, a pour sa part indiqué aux députés le général Mercier. Celle-ci est double. Elle est d'une part d'ordre réglementaire: il faut donner à ces avions anciens la possibilité de s'inscrire dans la circulation aérienne générale, compte tenu des nouvelles normes. Elle est, d'autre part, opérationnelle : ces appareils doivent continuer à répondre aux besoins des forces spéciales dans les meilleures conditions".

Laurent Collet-Billon a également rappelé aux députés que "l'A400M dispose de capacités tactiques, mais il ne constitue pas, à proprement parler, un avion tactique au sens où l'étaient le Transall ou même les C-130 - avions préférés des forces spéciales et des services -, compte tenu notamment de son volume et de son envergure". C'est pour cela qu'il avait déjà suggéré l'acquisition de C-130 "capables de ravitaillements en vol, en l'occurrence quatre C-130J neufs, pour un prix de l'ordre de 800 millions d'euros qui, bien que très critiqué, correspondait aux prix communiqués à la faveur de contacts sur place, aux États-Unis - étant entendu que le projet n'a jamais été officiellement formalisé".

"Si le contrat est si onéreux, c'est non seulement parce que le C-130J est la dernière version produite par Lockheed Martin, mais aussi parce que ses moteurs, son avionique et son pilotage sont différents - le nombre de pilotes est réduit à deux -, d'où la nécessité d'acheter des services d'instruction des personnels, des simulateurs et de la logistique supplémentaire", a expliqué le Délégué général pour l'armement.

Le prix de l'A400M avoisine les 130 millions d'euros, mais ce chiffre monte à 150 millions si l'on y ajoute la part afférente au développement. Un C-130, lui, coûte quelque 90 millions de dollars, selon Laurent Collet-Billon.

 

Où acheter des avions d'occasion?

L'achat d'A400M d'occasion ne semble pas aussi facile que cela. Selon Laurent Collet-Billon, les États-Unis ne sont "guère vendeurs de C-130 d'occasion, pour la bonne raison qu'ils les utilisent". "S'agissant des appareils que nous souhaitons armer, il ne s'agit pas tant de Gunship, au demeurant, que d'appareils équipés de missiles Griffin sous pylônes, tels que ceux utilisés par les forces spéciales américaines. Les Marines disposent effectivement d'appareils de ravitaillement en vol des hélicoptères, mais ils ne sont pas prêteurs..", a-t-il regretté.

"Si les États-Unis ne sont ni prêteurs ni vendeurs en ce domaine, c'est sans doute parce qu'ils n'ont aucune idée du futur programme d'avion de transport : ne restent sur la ligne de production, selon mes informations, que quatre C-17 à queue blanche ; les C-130J, eux, sont déjà réservés".

La France envisage l'acquisition de C-130H "de bonne qualité, dotés, si possible, d'une avionique et de moteurs similaires à ceux de nos propres avions remis à niveau". Le ministère de la Défense ferait appel à une entreprise comme Marshall afin d'installer des systèmes de ravitaillement à bord sous forme de kits.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 13:50
photo Armée de l'Air

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03/06/2015 Armée de l'air

 

Du 22 mai au 5 juin 2015, une centaine d’aéronefs multiplient des missions sur le théâtre nordique à l’occasion de la deuxième édition d’«Arctic Challenge Exercise» (ACE).

 

Avec plus de 4000 participants provenant de neuf nations (Allemagne, États-Unis, France, Finlande, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse), ACE 2015 est l’un des plus grands exercices en Europe. « Aucune base en Europe ne peut accueillir un tel dispositif, explique le lieutenant-colonel Isaac, commandant le détachement air (Détair) français. Le stationnement des différents escadrons est réparti entre les bases aériennes de Bodø en Norvège, de Rovaniemi en Finlande et de Kallax en Suède. »

 

108 aviateurs de l’armée de l’air ont été déployés sur la base de Rovaniemi, en Laponie finlandaise. Ils ont mis en place six Mirage 2000 (quatre 2000-5, un 2000 C et un 2000 B). Le détachement français comprend du personnel du groupe de chasse 1/2 « Cigognes » de Luxeuil, de l’escadron de chasse 2/5 « Île–de-France » d’Orange et des escadrons de soutien technique aéronautique. Le Détair est également composé de spécialistes de l’escadron de programmation et d'instruction de guerre électronique (EPIGE) de Mont-de-Marsan, de commandos de l’air, du personnel médical, et de techniciens des systèmes d’information et de communications aéronautiques. « Nous avons également un jeune pilote de l’unité qui est détaché à Bodø en Norvège, précise le lieutenant-colonel. Il représente le détachement français auprès du commandement de l’exercice. Il prend part à l’animation de l’exercice et exprime nos desiderata en fonction de nos capacités et besoins d’entraînement. »

 

Chaque jour, trois vagues de chasseurs s’envolent vers les vastes zones d’entraînement. La première vague est réservée aux entraînements locaux. Les escadrons finlandais, français et suédois réalisent des missions conjointes depuis la base de Rovaniemi. La deuxième, quant à elle, met en musique près d’une centaine d’avions dans un scénario complexe. Le Mission Commander (chef de mission) orchestre son plan de bataille par l’intermédiaire de la visioconférence pour pallier l’éloignement des trois bases de stationnement. Pour finir, un troisième tour, l’« extra », permet aux avions français d’optimiser leur entraînement. Les pilotes de Mirage 2000 de Luxeuil et d’Orange se confrontent alors dans des configurations d’entraînement diverses et variées.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:55
Icarius Aerotechnics conserve la maintenance des PC-6 de l’ALAT

Implanté sur l’aérodrome de Gap-Tallard, Icarius Aerotechnics est l’un des spécialistes mondiaux du PC-6 de Pilatus photo Icarius Aerotechnics

 

2 juin 2015 par Aerobuzz.fr

 

Icarius Aerotechnics vient de se voir confier l’exclusivité des interventions sur les Pilatus PC-6 de l’ALAT jusqu’en 2022. L’atelier est détenteur depuis 2002 du marché de Maintien en condition opérationnelle des ces appareils. A ce titre, ses personnels sont intervenus sur tous les sites français et étrangers constituant des points de stationnement, comme au Mali. En 2013, Icarius a décroché son agrément FRA145-011. En 2014, il a également réalisé la révision générale de deux DHC6 Twin Otter de l’armée de l’air.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 12:55
Rafale, hélicoptères, C-130, frégates, c'est aussi le temps de l'actualisation pour les équipements militaires


01.06.2015 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord
 

L'actualisation de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 passe à l'examen de l'Assemblée nationale cette semaine. Un sursaut financier qui semble d'emblée salvateur. Mardi 26 mai, Laurent Collet-Billon, le délégué général à l'armement, était entendu en Commission de Défense. L'idéal pour faire un point sur les équipements (où l'on reparlera des C-130 Hercules), les calendriers et autres reports de charges... 

 

Programmes Scorpion, ravitalleurs MRTT, missiles M51.3, satellites de renseignement électro-magnétique CERES, quatrième sous-marin Barracuda, le programme 146 a globalement tenu la route depuis le début de la LPM. Il note un décalage sur la commande du deuxième système de drones Reaper (trois engins, deux cockpits). Mais les succès 2015 du Rafale à l'exportation soulagent largement l'exécution de la Loi de programmation militaire.

Selon le DGA, même le fardeau des reports de charges auraient tendance à se réduire (2,3 milliards d'euros fin 2013, fin 2014 et légère amélioration en 2015 grâce à 250 millions d'euros du Plan d'investissement d'avenir PIA).

Des étalements de commandes et de livraisons sont toutefois négociés par la direction des programmes et mis en œuvre, notamment pour le système d'équipement du fantassin FELIN, mais aussi pour l'A400M, les hélicoptères NH90 et Tigre, le Rafale, les frégates multi-missions et les sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda. Avec 18 % d'augmentation des commandes à l'exportation en 2014 (8,2 milliards, dont 50 % pour l'Arabie saoudite, y compris le contrat DONAS pour l'armée libanaise), les industriels conservent la santé. Et 2015 (grâce au Rafale) devraient se révéler exceptionnelle.

 

L'actualisation des équipements

L'actualisation de la LPM permettra l'achat d'équipements nouveaux pour 1,5 milliard et un effort sur l'entretien programmé des matériels de 500 millions entre 2016 et 2019. La moitié de ces deux milliards provient de crédits budgétaires supplémentaires.

On n'entend plus le DGA s'arc-bouter sur la création des sociétés de projet qu'il jugeait indispensable au financement. Le vent politique et budgétaire a tourné. On le subodorait dès février... Comme la disparition des recettes exceptionnelles au profit de solides crédits budgétaires.

 

- Marine. La vente d'une FREMM à l'Egypte entraîne la livraison d'une nouvelle en 2019. Le nombre final est de 8 FREMM au lieu de 11 et du lancement du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI, première livraison des cinq commandées en 2023). Un tonnage de 4 000 tonnes correspondrait mieux au marché export que la FREMM de 6 000... Quatre BSAH (bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers) et quatre B2M (bâtiments multi-missions) seront commandés contre deux et trois prévus.

 

- ALAT. La priorité hélicoptères ne se dément pas : 7 Tigre supplémentaires et 6 NH90 terrestres sont commandés.

 

- Air. Le vieillissement des Lockheed C-130 Hercules et certaines difficultés de l'A400M vont entraîner l'achat de quatre nouveaux C130 (commandes en 2016), a priori, d'occasion (la version H, la version J étant trop chère). Avec pour certains le ravitaillement en vol des hélicoptères (le souci majeur de l'A400M). D'autres C-130 seront équipés de missiles pour les besoins des forces spéciales... Enfin, les difficultés du parachutage par portes latérales sur l'A400M pourraient tout bonnement entraîner un changement de parachute (comme sur les C17 en leur temps).

Les ventes à l'export du Rafale vont modifier les livraisons à l'armée de l'air. Elle en recevra finalement vingt-six.

 

- Autres achats supplémentaires. 25 pods de désignation laser pour les Rafale, régénération des véhicules blindés légers (VBL).

Conclusion en guise d'avertissement prudent : " La décision de redéployer ces crédits ne laisse aucune marge en cas de reprise de la progression des indices économiques : à défaut d’obtenir dans ce cas un abondement des crédits du programme 146, il faudrait inévitablement redéfinir une partie du contenu physique de la LPM. "

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 11:45
photo FAZSOI

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01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Du 18 au 26 mai 2015, les Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont participé, avec les armées des autres pays de la région (Comores, Maurice, Seychelles, Madagascar), à un exercice militaire à Madagascar. Avec plus de 730 militaires déployés dans la grande île, dont 405 militaires français, 215 militaires malgaches, 60 Seychellois, et une soixantaine de Comoriens et de Mauriciens, cet exercice multinational était le plus important organisé sur le territoire malgache depuis 1999.

 

L’exercice Diana 2015, du nom de la région où il avait lieu, près de Diego Suarez au Nord de Madagascar, avait pour objet la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. La situation fictive était basée sur des schémas de crise traditionnels rencontrés sur les différents théâtres d’opération. Les objectifs étaient multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler sur des procédures communes, notamment les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre états-majors.

 

Cet exercice a demandé aux pays de la zone des efforts logistique et humain très importants. Les FAZSOI  avaient projeté des éléments et du matériel de toutes ses composantes : les deux régiments d’infanterie (2ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine et le détachement de Légion étrangère de Mayotte), le détachement Air 181 et ses deux C160 Transall, dont c’était le dernier déploiement dans la zone avant le départ vers la métropole, le bâtiment de transport léger La Grandière, le groupement de soutien de la base de défense La Réunion-Mayotte, et le service de santé.

 

L’armée malgache a accueilli l’ensemble des forces sur l’une de ses bases militaires. Les officiers français et malgaches étaient binômés sur l’ensemble des postes d’état-major et ont utilisé des méthodes de travail correspondant aux normes OTAN. Les conditions de travail étaient celles d’une opération extérieure, l’ensemble des forces -y compris l’état-major- exécutant leurs missions dans des conditions rustiques.

 

Une grande cérémonie dans le stade de Diego Suarez a clôt l’exercice, en présence des chefs d’états-majors des armées malgaches, mauriciennes et seychelloises et du commandant supérieur des FAZSOI, le général de brigade Reignier. Elle a été l’occasion d’officialiser un jumelage entre le détachement de Légion étrangère de Mayotte et le 2èmerégiment des forces d’intervention basé à Diego Suarez. Le général Reignier a souligné l’exemplarité de cet exercice : « le travail en multinational et en interarmées est toujours un peu plus compliqué mais est devenu la norme sur les théâtres d’opération. Ces exercices multinationaux sont des moments de préparation opérationnels indispensables afin de contrer plus efficacement des menaces toujours plus fortes ». Enfin, les FAZSOI ont profité de ce déploiement pour acheminer à Madagascar 3 tonnes de matériel médical, 400 kg de médicaments et 600 kg de vêtements.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:55
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01/06/2015 Asp Julie Beck - Armée de l'air

 

Du 26 mai au 05 juin 2015, d’importants moyens de défense sol-air sont déployés autour des installations radars de Narbonne pour l'exercice GBADEX. Les unités engagées évoluent dans un environnement tactique dense. Présentation.

 

Le point de vue est saisissant depuis l’élément « air » rattaché 944 de Narbonne (Aude). En ce matin ensoleillé, en plein cœur du vignoble roussillonnais, tenues de combat et casques lourds sont de rigueur. Les aviateurs de l’escadron de défense sol-air (EDSA) 1/950 « Crau » d’Istres sont en exercice d’évaluation. Ils mettent en œuvre des systèmes d’arme perfectionnés et performants, au bénéfice de la protection. Leur mission : protéger les radars de haute altitude installés sur la petite emprise de l’armée de l’air. Parmi les moyens déployés, le Crotale NG (nouvelle génération) est un système d’arme de courte portée assurant les fonctions de surveillance, de poursuite et de tir. Plusieurs sections de défense sol-air Mamba scrutent également le ciel à l’affût des menaces aériennes, leur radar actionné et la rampe du module d’engagement prête à déclencher sa batterie de missile Aster 30.

 

Le Mamba assure la défense sol-air face à un large éventail de menaces aériennes, allant du drone à l’hélicoptère, en passant par les avions et les missiles balistiques de théâtre. « De nombreux aéronefs, Mirage 2000N et D sont donc engagés dans cet exercice afin de créer un environnement réaliste, propice à l’entraînement de qualité », témoigne le lieutenant-colonel Éric Tabacchi, chef du bureau de la défense sol-air à la brigade aérienne du contrôle et de l’espace. Le développement des compétences dans le domaine des liaisons de données tactiques L16, épine dorsale de la chaîne de la défense aérienne, est une priorité de ce GBADEX. Chaque composante, au sol ou en vol, partage sa situation tactique dans un réseau relié par des moyens de transmissions performants mis en œuvre par le groupement de transmissions aéronautique d’Évreux.

 

Cette semaine, la montée en puissance se poursuit en pays cathare. Le magazine Air actualités consacrera par ailleurs un dossier à la défense sol-air dans son numéro de juillet/août 2015.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:50
Le général Badia et le directeur de la DSAé

Le général Badia et le directeur de la DSAé

 

02/06/2015 Armée de l'air

 

Le commandant de l’EATC (european air transport command - commandement européen du transport aérien) a rencontré le directeur de la sécurité aéronautique de l’état (DSAÉ), le vendredi 22 mai 2015, à Villacoublay.

 

La direction de la sécurité aéronautique de l’état a présenté ses activités au général Badia (Lutwaffe), commandant de l’EATC, accompagné du « Senior National Representative français », le colonel Kolm. Celles-ci concernent la mise en œuvre des normes européennes de navigabilité, les EMARs (european military airworthiness requirements), dans les programmes A400M et A330 MRTT. Le développement et l’application de ce corpus réglementaire visent à permettre une maintenance croisée des stocks de pièces mutualisés sur l’A400M entre la France et l’Allemagne d’une part, et la Grande Bretagne d’autre part.

 

L’EATC, opérationnel depuis 4 ans, exploite jusqu’à 223 avions de transport de 20 types différents, appartenant à 7 nations fondatrices dont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, rejointes depuis par l’Espagne, le Luxembourg et l’Italie. Cette exploitation commune permet de tirer le meilleur parti des flottes de chaque état-membre.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:55
Prix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompensée

 

29/05/2015 Cne Karim Djemai - Armée de l'air

 

Un vent frais, empli de jeunesse a soufflé, jeudi 28 mai 2015, sur l’École Militaire de Paris !

 

Près de 400 invités, dont de nombreux jeunes originaires de tout le territoire national, ont assisté à la remise du Prix Armées-Jeunesse 2015, dans l’enceinte de l’amphithéâtre Foch. Cette cérémonie s’est déroulée en présence également de nombreuses autorités civiles et militaires dont le général Antoine Creux, major-général de l’armée de l’air, ainsi que Mme Patricia Adam, députée du Finistère et présidente de la commission sur la Défense à l’Assemblée nationale.

 

Décernées chaque année depuis 70 ans, ces récompenses mettent à l’honneur des formations militaires ayant initié et mené, hors de leurs missions habituelles, des actions visant à développer les liens entre la jeunesse et les armées. Cette démarche s’inscrit en partenariat avec des collectivités locales, des associations ou des établissements scolaires ou universitaires.

 

Cette année, plus de 40 dossiers avaient été sélectionnés par le jury. Au final, seule une dizaine d’entre eux a été récompensée. Diverses catégories composent le Prix Armée-Jeunesse : mémoire, découverte des armées, sport, armées dans la cité, partenariat avec l’Éducation nationale, prix spécial du Président, prix « Raconte-moi la Défense » et prix Armées-Jeunesse.

 

L’armée de l’air a été distinguée par l’attribution du prix spécial du Président à l’École des Pupilles de l’air (EPA) 749 de Grenoble. Le sergent Jonathan Hamou, membre du commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans, grièvement blessé en service en 2013, a remis cette récompense au colonel Jean-Xavier Chabane, commandant l’EPA.

 

L’école iséroise a été saluée pour l’organisation d’un « Grand Défi », préparé tout au long de l’année scolaire 2013-2014 avec l’institut d’éducation motrice (IEM) d’Eybens (38). Cet établissement spécialisé est affilié à l’association des paralysés de France (APF) avec laquelle l’EPA entretient un partenariat depuis plusieurs années.

 

Ce «Grand défi» sportif, humain et à coloration mémorielle, a consisté à faire rallier par des groupes de jeunes des deux organismes le mémorial de la Résistance de Vassieux en Vercors, avec l’EPA comme point de départ initial.

 

En clôture de cette soirée riche en émotions, le Prix Armées-Jeunesse, pour lequel l’EPA était nominée, a été finalement attribué à l’École Navale de Brest pour ses actions entreprises autour de la voile vis-à-vis du jeune public.

 

Prix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompenséePrix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompensée

 La Commission Armées-jeunesse en quelques mots

 

Créée en 1955, la commission Armées-Jeunesse (CAJ) est une structure de réflexion et d’action placée auprès du ministre de la Défense et destinée à favoriser la connaissance mutuelle entre la jeunesse et les armées. Elle contribue à promouvoir l’esprit de défense, à préparer les jeunes à leurs responsabilités de citoyen et à resserrer les liens entre la communauté nationale et les armées.

 

Elle est un lieu de dialogue entre des organismes aux sensibilités très différentes sur les questions relatives aux jeunes et aux armées, un organisme d’étude et de proposition au profit du ministre et une structure opérationnelle d’action au profit du lien armées-jeunesse.

 

Prix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompensée

La CAJ est actuellement présidée par le général Caspar-Fille-Lambie, inspecteur général des armées – air.

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