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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:55
Le général Mercier, CEMAA avec Monsieur Furnon - photo Armée de l'Air

Le général Mercier, CEMAA avec Monsieur Furnon - photo Armée de l'Air

 

01/06/2015 Armée de l'air

 

Le 23 mai 2015, l’armée de l’air et l’académie d’Aix-Marseille ont organisé une journée au profit de collégiens, lycéens et étudiants de la région sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. En présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cet événement a été hautement profitable pour tous ceux qui souhaiteraient embrasser une carrière dans l’aéronautique civile ou militaire.

 

Plus de 50 représentants mobilisés

 

Les entreprises de la région (Airbus helicopters, Dassault, Safran...) ainsi que les fédérations professionnelles et celles de l’aéronautique ont répondu présent pour animer des stands d’information. Invitées par le Général Francis Pollet, commandant les Écoles d’officiers de l’armée de l’air et la base aérienne, ces entreprises ont répondu aux sollicitations des 2000 participants recensés. Au total, plus  de 50 stands étaient mis à la disposition des jeunes venus se renseigner.

 

Un jeune garçon s'exerce sur un simulateur planeur - photo Armée de l'Air

Un jeune garçon s'exerce sur un simulateur planeur - photo Armée de l'Air

Des conférences et des activités ouvertes au public

 

Par ailleurs, chaque participant était libre d’assister à un cycle de conférences. Les thèmes abordés allant du développement du territoire Ouest Provence au partenariat Éducation nationale - Armée de l’air, en passant par le projet Henri Fabre, les besoins en compétences, les formations du futur ou encore le centre d’excellence drone implanté sur la base aérienne 701. Enfin, tous ont pu participer à de nombreuses autres activités, conformément à l’envergure pluridisciplinaire souhaitée pour cette journée, telles qu’un « challenge drones », des présentations d’aéronefs, une exposition de maquettes ayant pour thème l’aviation militaire ou encore des séances de pilotage sur simulateur.

 

Remise du prix Saint-Exupéry

 

 Cette journée a récompensé les lauréats du « Prix Saint-Exupéry pour la jeunesse 2015 », avec la participation des partenaires du tutorat École de l’air (ACSé, Fondation de France,  Lions’ club Salon-de-Provence, Fondation des Apprentis d’Auteuil, les aéroclubs, le Rotary) :

 

    Le premier prix « L’envol de la jeunesse »  remis par le CEMAA, Monsieur le recteur Bernard Beignier, Madame Hélène Pichon de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse, et Madame Mathilde Lerosier a été remporté par trois lauréats lycéens. Ce prix offre une préparation au Brevet de base de pilote d’avion.

    Le prix « Le grand saut » a été remis à dix lauréats. Il offre un saut en parachute tandem.

    Les prix suivants ont donné l’opportunité aux élèves récompensés d’effectuer un vol « découverte » en ULM ou en avion d’aéroclub.

 

 Mises en place depuis 2008, les actions du tutorat de l’École de l’air se déclinent en deux dispositifs :

 

    Le tutorat « plan égalité des chances » dont l’activité se concentre sur l’accompagnement de lycéens par les élèves-officiers, tout au long de leur scolarité du secondaire ;

    Le « tutorat aéronautique » qui s’adresse aux élèves des 7 établissements de proximité de la base aérienne, inscrits aux cours du Brevet d’Initiation à l’Aéronautique (BIA) dans lesquels interviennent les élèves-officiers en qualité de formateur.

 

Le lien Éducation nationale - Armée de l’air tourné vers l’industrie a ainsi pu se concrétiser lors de cet événement et, dans le prolongement du dispositif expérimenté dans l’académie concernant le brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA), une convention nationale de partenariat devrait être signée lors du salon du Bourget 2015.

L'un des lauréats du prix grand saut réalise son saut en tandem - photo Armée de l'Air

L'un des lauréats du prix grand saut réalise son saut en tandem - photo Armée de l'Air

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Les drones : vers plus de furtivité

 

01/06/2015 Economie et technologie

 

Un drone est un appareil sans pilote, autonome programmé pour une mission ou télécommandé à distance. C’est à la fois l’aéronef et la station au sol qui permettent de le diriger. Sa fonction première, c’est de voir, de prolonger le regard, d’augmenter la distance de vue.

 

Il existe deux sortes de drones : les drones de moyenne ou haute altitude, avec longue autonomie, pour le renseignement ; ou bien des drones tactiques, plus petits, avec peu d’autonomie mais discrets, pour surveiller le champ de bataille et aider le soldat sur le terrain.

 

Avec l’arrivée du démonstrateur de drone de combat Neuron, la connaissance sur la furtivité a considérablement été améliorée. Pour atteindre ces performances, les ingénieurs ont notamment travaillé sur les matériaux et sur sa forme.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»

 

29/05/2015 Sources : Armée de l'air

 

Jeudi 28 mai 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a présidé la cérémonie militaire de baptême de l’avion de transport A400M Atlas MSN 14, appareil arborant désormais sur son fuselage gris le marquage «Ville de Colmar».

 

Sur le tarmac alsacien, le CEMAA a été accueilli par le dernier commandant de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim avant sa dissolution en 2010, le général David Pincet, actuel commandant de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) du commandement des forces aériennes (CFA). M. Gilbert Meyer, maire de la ville de Colmar, était également présent, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.

 

Au terme de cette cérémonie, le général Mercier a réaffirmé tout l’attachement qui liait l’armée de l’air à la ville de Colmar, haut lieu de l'histoire militaire française. «Ses habitants ont su tisser des relations étroites avec les générations d'aviateurs qui ont eu la chance de résider dans cette région magnifique. Car ce baptême permet en outre de garder intact le souvenir de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim «Commandant René Pépin», emprise phare de l'armée de l'air entre 1951 et 2010. (…) Les couleurs de la ville de Colmar accompagneront désormais chaque vol de cet avion, partout dans le monde, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, conformément à l'engagement opérationnel de l'armée de l'air ».

 

Le CEMAA a également déclaré que l’A400M Atlas ouvrait «une nouvelle page dans l’histoire du transport aérien militaire.», «Programme essentiel de la Défense pour lequel la nation consacre un effort important, l'A400M Atlas montre la volonté de la Frange de se doter d'outils conformes à ses ambitions, au service de la préservation de la paix dans le monde et de la protection de nos compatriotes. (…) Face à ce défi, les hommes et les femmes ayant oeuvré sur le programme ont montré un enthousiasme remarquable et peuvent éprouver une fierté légitime alors que les exemplaires de série continuent à être livrés.»

 

Réceptionné le 18 décembre 2014 par l’armée de l’air, le MSN 14 est le sixième appareil livré par l’industriel. Il est également le troisième exemplaire baptisé, après les Atlas «Ville d’Orléans» et «  Ville de Toulouse ». Quelques semaines après son arrivée dans les forces aériennes, le MSN 14 s’élançait déjà avec succès pour le premier tour du monde réalisé par un Atlas.

Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
photo J.Redouane - MinDefFr

photo J.Redouane - MinDefFr

 

29/05/2015 C.Martin  - DICoD

 

L'utilisation malveillante des mini-drones représente, aujourd'hui, une menace importante qui nécessite des réponses aux niveaux législatif et opérationnel. Cette question était au centre du colloque « Drones civils : opportunités et menaces », organisé le 28 mai par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

 

Survol d’un site militaire, occupation de l’espace aérien, l'utilisation de plus en plus fréquente de mini-drones pose de nouvelles problématiques. Comment faire face à ce nouveau type de menace et comment agir de manière opérationnelle ? Pour y répondre bon nombre de représentants de l'État, des armées, de l'industrie et des partenaires internationaux se sont réunis, le jeudi 28 mai, au Palais d'Iéna à Paris, siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE), lors du colloque « Drones civils : opportunités et menaces ».

 

Organisé par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), cette journée a été rythmée par des tables rondes, au cours desquelles les intervenants ont évalué les opportunités, mais aussi les menaces liées au développement de cette technologie qui s'inscrit dans l'air du temps. « La première menace est d'avoir un mini-drone acheté à Noël et utilisé par des personnes qui n'ont aucune notion d'aéronautique. Cet engin peut alors devenir un véritable boulet de canon pour nos aéronefs civils et militaires », a expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'Air, le général d'armée aérienne Denis Mercier. « Il faut faire de la prévention auprès de tous les utilisateurs de drones. L'objectif est de se partager l'espace aérien avec le maximum de sécurité. »

 

Les mini-drones représentent un domaine économique en plein expansion et un loisir un plein essor. Ces engins apportent également une aide inestimable dans de nombreux domaines : surveillance de sites industriels, sécurité civile, innovation technologique, etc. Mais le risque principal est une utilisation malintentionnée. Une menace qui nécessite aujourd'hui des réponses opérationnelles. « Détection, identification, neutralisation. Il faut un large spectre de dispositifs pour faire face aux mini-drones malveillants, assure le contre-amiral Frédéric Renaudeau, directeur de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID). Mais dans le futur, il faudra aller au-delà et être capable de s'adapter à l'évolution de cette menace. Notamment avec un cadre juridique adapté à nos besoins opérationnels. »

photo J.Redouane  - MinDefFr

photo J.Redouane - MinDefFr

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 mai 2015, trois Mirage 2000D de la base aérienne de Nancy-Ochey ont atterri à Niamey pour assurer la relève des Mirage de la force Barkhane. Une opération de précision et de rapidité pour toute une équipe de pilotes et mécaniciens afin de maintenir l’alerte opérationnelle.

 

Après quatre mois de missions au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS), les trois Mirage 2000D vont rejoindre la 3ème escadre de chasse de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey d’où proviennent les aéronefs qui leur succèdent.

 

Durant l’opération délicate que nécessite cette relève, le détachement chasse du DETAIR de Niamey a maintenu son alerte opérationnelle lui permettant de décoller dans les plus brefs délais. Le détachement, d’alerte 24h/24 et 7/7, tout au long de l’année, assure en effet les escortes de convoi et l’appui aérien (Close Air Support) par tout temps, en appui des opérations des forces terrestres projetées sur la BSS. Le recueil de renseignements ou la démonstration de présence font également partie de leurs missions.

 

Depuis le début de leur détachement au début du mois de février 2015, les trois Mirage 2000Det leurs équipes ont réalisé plus de 500 heures de vol au profit de la force Barkhane. De toutes les missions depuis le début de l’opération en août 2014, les Mirage 2000D effectuent régulièrement des vols au-dessus de la BSS rejoignant le Mali ou le Nord Niger. Pouvant être appuyés par des ravitailleurs C135, ils effectuent des vols allant de 2 à 6 heures. Leur intervention permanente, tout comme celles des drones du DETAIR de Niamey, concourt à la sécurisation de la progression des forces sur le terrain.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 16:55
Rapport sur le PJL actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 (Patricia Adam)


28.05.2015 source Assemblée nationale
 

Le présent projet de loi actualisant la programmation militaire est soumis à notre Assemblée avant toute chose parce qu’il est nécessaire et urgent de traduire les décisions prises par le Président de la République lors du Conseil de défense du 29 avril 2015, tirant les conséquences du niveau exceptionnel d’engagement opérationnel de nos forces, à l’étranger comme sur le territoire national.

Il n’en reste pas moins que cet exercice nouveau d’adaptation était déjà prévu par les textes. La notion d’actualisation de la programmation militaire a en effet été introduite pour la première fois à l’occasion de l’examen de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Son article 6 prévoit que des actualisations seront réalisées, dont la première avant la fin de l’année 2015. Cette disposition, introduite par le Sénat en première lecture, s’inscrivait dans un ensemble plus large de mesures de contrôle et de clauses de sauvegarde destinées à s’assurer d’une bonne exécution de la LPM.

La LPM votée en 2013 prévoyait une stabilisation des crédits jusqu’en 2016, préalablement à une remontée progressive et modérée des moyens consacrés à la mission « Défense » à partir de 2017. L’ampleur du mouvement opéré dans le présent projet de loi mérite donc d’être particulièrement soulignée. Il est en effet proposé que la fameuse « courbe en J » des crédits soit d’une part nettement plus prononcée, avec l’affectation de 3,8 milliards d’euros de crédits budgétaires supplémentaires, et d’autre part plus précoce, avec une augmentation de 600 millions d’euros dès 2016. En outre, le mouvement de réduction des effectifs est très profondément revu, avec une moindre déflation de ces derniers représentant 18 750 effectifs sur la durée de la programmation. Les effets de la poursuite de la rénovation de l’organisation du ministère de la Défense sont donc partiellement compensés par un effort très significatif de recrutement au profit principalement de la force opérationnelle terrestre, mais aussi pour le renforcement de capacités critiques comme le renseignement et la cyberdéfense.

La mise en œuvre d’une actualisation d’une telle ampleur est rendue d’autant plus aisée que le cadre d’ensemble fixé par le Livre blanc de 2013 et la loi de programmation militaire reste parfaitement pertinent s’agissant des menaces pesant sur la sécurité de la France et des Français. C’est la raison pour laquelle le présent projet propose seulement des adaptations limitées au rapport annexé s’agissant de l’environnement stratégique, et dont l’objet se borne à rendre compte des développements les plus récents sur la scène internationale. Il n’est donc pas nécessaire d’y revenir plus avant, sinon pour relever l’accroissement sensible du niveau de risques et menaces qui avaient déjà bien été identifiés.

La première confirmation concerne les « menaces de la force », liées à des acteurs étatiques. L’annexion de la Crimée en 2014 puis la crise dans l’Est de l’Ukraine illustrent très directement la nécessaire vigilance face aux risques de réémergence de menaces étatiques et de conflits territoriaux. Et ce d’autant plus que les incursions et provocations navales et aériennes aux frontières de l’Europe ne diminuent pas. Elles ont d’ailleurs conduit la France à participer à de nombreuses opérations de déploiement de forces et d’entraînements conjoints avec les États les plus concernés afin de participer à la réaffirmation du principe de défense collective de l’Alliance atlantique. De manière moins directe, la persistance de tensions profondes et durables en Asie, parfois autour de conflits territoriaux, souligne également l’importance qu’il y a à maîtriser l’ensemble des capacités militaires, y compris celles se situant dans le « haut du spectre » et destinées à dissuader ou à faire face, le cas échéant, à des affrontements de haute intensité.

Quant aux « risques de la faiblesse », liés notamment à l’effondrement ou aux insuffisances de structures étatiques, ils ont malheureusement continué à se manifester de manière extrêmement inquiétante. C’est notamment pour faire face à cette menace qu’une adaptation profonde du dispositif militaire permanent français en Afrique a été opérée en 2014, tandis que l’opération Barkhane se poursuit de manière durable dans la bande sahélo-saharienne (1). Les effets de la guerre civile en Syrie se font sentir sur l’ensemble du Proche-Orient et du flanc sud de l’Europe, et ce alors que la crise au Yémen prend elle-même des proportions des plus inquiétantes. En outre, ces deux pays sont le théâtre d’affrontements interétatiques par procuration, voire d’interventions directes. L’effet déstabilisateur de ces conflits est accru par le fait qu’ils offrent un terreau propice à un djihadisme international d’une ampleur jusqu’ici inconnue, confirmant dans le même temps les menaces directes qu’ils font peser jusqu’au cœur de nos sociétés.

Les attentats de janvier 2015 ont provoqué un choc considérable non seulement en raison de leur horreur, mais aussi de l’adoption par les terroristes de modes d’opérations directement issus de ces conflits et que d’autres pays, comme l’Inde ou le Kenya par exemple, avaient déjà eu tragiquement à connaître. Ils ne représentent pas à proprement parler une surprise stratégique tant le Livre blanc de 2013 avait insisté sur les risques de continuité entre États faillis et terrorisme en Europe. En revanche, ils ont mis en exergue la nécessité de ne pas baisser la garde outre mesure s’agissant de la fonction protection, ce qui impliquait un réexamen des moyens disponibles au profit de la défense du territoire national.

L’ensemble de ces menaces, confirmées par les événements récents, démontre si besoin était la nécessité de conserver un outil de défense complet et adaptable. Si l’on entend parfois dans le débat public sur la défense des appels en faveur de « la nécessité de faire des choix », ils ne sont le plus souvent que l’habillage de renoncements à des capacités essentielles. Ne pas y avoir cédé a donc permis de ménager des marges de manœuvre pour l’avenir. Lors des débats sur le projet de loi de programmation militaire, il avait été répété à l’envi que « le costume [était] taillé au plus juste ». Pour autant, il n’y manquait pas de pièce essentielle, ce qui permet dès à présent d’organiser une adaptation appropriée au vu du rythme de l’activité opérationnelle de nos forces.

Toutes les armées connaissent de fait un dépassement sensible des contrats opérationnels prévus par le Livre blanc de 2013. Les auditions régulières des chefs d’état-major d’armée ont ainsi permis à notre commission de bénéficier d’analyses très éclairantes à cet égard.

Lors de son audition le 27 janvier 2015, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine avait ainsi relevé qu’« alors que pour la marine, le contrat consistait en un déploiement dans deux zones, nous en sommes à quatre ou cinq. Si la situation devait perdurer, nous serions peut-être amenés un jour à faire des choix entre celles-ci, ce qui ne serait pas très simple. »

Pour sa part, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a indiqué, lors de son audition du 15 avril 2015, que « l’engagement opérationnel de l’armée de l’air s’est encore renforcé. Il est aujourd’hui supérieur à ce qui est prévu dans ses contrats opérationnels, dans de nombreux domaines et dans la durée. L’armée de l’air assure sans discontinuer ses missions permanentes sur le territoire national – on a tendance à les oublier. »

Enfin, le cas de l’armée de terre est particulièrement remarquable en raison du déclenchement de l’opération Sentinelle à la suite des attentats de janvier 2015. Lors de son audition par la commission le 18 mars dernier, le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre, avait souligné que « l’engagement le 14 janvier de 10 500 soldats des forces terrestres sur le territoire national porte cette contribution au niveau maximal prévu par le Livre blanc, un degré jamais atteint jusqu’alors. Dans le même temps, à l’extérieur de l’hexagone, le niveau d’engagement reste élevé. Il représente pour les seules forces terrestres de l’ordre de 10 000 soldats prépositionnés outre-mer et déployés sur quatre théâtres d’opérations extérieures. Ce faisant, l’armée de terre conduit simultanément deux volets essentiels de sa mission : la protection et l’intervention. Si l’on considère la simultanéité de ces déploiements, les effectifs engagés et ceux en alerte ainsi que le nombre et la typologie des opérations, le contrat opérationnel fixé dans le Livre Blanc à l’armée de terre était déjà en janvier sous forte tension, voire à la limite du dépassement. Nous sommes en mesure de remplir ces deux volets, mais au prix de notre capital opérationnel, sans laisser le moindre espace de respiration pour la remise en condition, avec le risque de fragiliser la fidélisation des effectifs sachant que l’absence hors garnison pourrait être d’un jour sur trois voire un jour sur deux. La décision de prolonger l’opération Sentinelle dans la durée fait sortir l’armée de terre du cadre des contrats pour lesquels elle a été dimensionnée. En particulier le contrat « Protection » qui prévoyait un engagement ponctuel, sans relève, pour une durée maximale de trois mois. C’est un nouveau contrat opérationnel pour l’armée de terre, assorti d’une nouvelle trajectoire des effectifs, demandée au Président de la République par le chef d’état-major des armées. »

Tous ces éléments plaidaient donc en faveur d’une actualisation non seulement plus rapide qu’initialement envisagé, mais aussi d’une ampleur plus substantielle.

Elle intervient dans des conditions nouvelles et singulièrement plus favorables par rapport à trois des grandes contraintes ayant présidé à la rédaction de la loi de programmation militaire 2014-2019 : les exportations de Rafale, les ressources exceptionnelles et la « manœuvre ressources humaines ».

S’agissant des Rafale, la construction de la programmation reposait sur l’hypothèse de l’exportation de 40 appareils, destinés à compenser l’arrêt des livraisons au profit de l’armée de l’air à partir de 2016. Les contrats récemment conclus avec l’Égypte et le Qatar, pour un total ferme de 24 avions chacun, ainsi que la commande de 36 appareils fabriqués en France annoncée par le Premier ministre indien lors de sa visite d’État, permettent de sécuriser l’édifice budgétaire de la LPM sur ce point.

La deuxième grande hypothèse déterminante de cette programmation résidait dans le volume des recettes exceptionnelles, fixées initialement à 6,3 milliards d’euros. Tant leur montant que leur calendrier suscitaient de légitimes interrogations, ce qui avait conduit le Parlement à voter une clause dite de sauvegarde à l’article 3 de la LPM afin de permettre, en cas de difficultés, la compensation de ces recettes exceptionnelles par d’autres recettes exceptionnelles ou par des crédits budgétaires. Il est en effet apparu très tôt que les recettes prévues dès 2015 au titre du produit de cession de certaines bandes de fréquences hertziennes étaient très incertaines. Cela a d’ailleurs conduit à deux reprises, en juin 2014 et en avril 2015, à l’utilisation des nouveaux pouvoirs de contrôle sur pièce et sur place votés à l’article 7 de la LPM 2014-2019 au profit de députés et de sénateurs des commissions chargées de la défense de l’Assemblée nationale et du Sénat. Sans revenir en détail sur les résultats de ces contrôles, qui ont chacun fait l’objet d’une communication en commission (2), on rappellera qu’ils étaient liés avant tout à l’examen des modalités de la mise en place éventuelle de sociétés de projets, destinées à pallier temporairement l’absence d’encaissement des recettes de cessions de fréquences.

Lors du Conseil de défense du 29 avril dernier, le Président de la République a arbitré en faveur d’un changement important, l’essentiel des recettes exceptionnelles prévues pour la programmation 2014-2019 étant converties en crédits budgétaires, à l’exception de celles liées à des cessions d’emprises immobilières de la défense ou de matériels d’occasion. Cette décision permet une clarification du cadre budgétaire de la programmation.

Enfin, s’agissant de la « manœuvre ressources humaines », la déflation des effectifs prévue initialement à hauteur de 33 675 équivalents temps pleins (ETP) est atténuée de 18 750 ETP, ce qui ramène le montant total des déflations prévues sur la période à 14 925 ETP. Sans exonérer le ministère de la Défense d’efforts d’amélioration de son organisation, loin s’en faut, cette mesure permet, d’une part, d’alléger la manœuvre de réduction des effectifs d’environ 7 000 postes à supprimer mais n’ayant pu être identifiés et, d’autre part et surtout, de tenir compte de la nécessité du renforcement de la force opérationnelle terrestre. Il s’agit en effet de donner à celle-ci les moyens d’exercer dans la durée les nouvelles missions intérieures assignées dans le cadre de l’opération Sentinelle, tout en maintenant son haut niveau de qualification, d’entraînement et d’engagement au profit de la fonction intervention.

Si le calendrier d’examen du présent projet est à l’évidence resserré, il convient cependant de souligner que la perspective de l’actualisation de la LPM en 2015 avait conduit notre commission à engager en amont un certain nombre de travaux qui permettent d’aborder l’examen du projet de loi dans de bonnes conditions d’information.

C’est tout particulièrement le cas s’agissant du second volet urgent de cette actualisation, à savoir la traduction des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme du 2 octobre 2014 sur la liberté d’association des militaires. Compte tenu de l’importance des changements potentiels sur le statut général des militaires, la commission a organisé cinq auditions ouvertes à la presse sur le sujet depuis novembre 2014 (3), tandis que la mission d’information confiée à nos collègues Geneviève Gosselin-Fleury et Alain Marleix a présenté son rapport le 6 mai dernier. Au surplus, ce dernier portait également sur l’ensemble de la manœuvre ressources humaines, permettant là aussi de prendre une certaine avance sur les motifs de l’actualisation de cette manœuvre.

La même démarche a été menée s’agissant de la mission d’information sur le bilan et la mise en perspective des dispositifs citoyens du ministère de la Défense. Quatre auditions ont été réalisées par la commission, celles du directeur du service national, du général commandant le service militaire adapté, de la directrice générale de l’établissement public d’insertion de la défense (EPIDE) et du président de l’Agence du service civique. Les rapporteurs, Mme Marianne Dubois et M. Joaquim Pueyo ont en outre effectué une communication à la commission sur l’état d’avancement de leurs travaux le 15 avril 2015. Les enjeux de la mise en place du service militaire volontaire, proposée par le présent projet, ont ainsi pu être largement exposés et discutés

Enfin, s’agissant de la question des réserves, faisant l’objet de l’article 13 du présent projet et de développements dans le rapport annexé, la commission a procédé à deux auditions éclairantes du délégué interministériel aux réserves et du délégué aux réserves de la gendarmerie (4).

Le contenu de l’ensemble de ses travaux ainsi que l’utilisation des nouveaux pouvoirs de contrôle sur pièces et sur place permettent donc d’aborder avec le niveau d’information nécessaire une actualisation de la programmation militaire dont la rapporteure pense qu’elle présente davantage d’importance que le texte originel au vu des inflexions majeures prévues en matière de crédits et d’effectifs.

 

Rapport sur le PJL actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 (Patricia Adam)

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:35
Accueil du président de la République de Singapour par le général Mercier - photo Armée de l'Air

Accueil du président de la République de Singapour par le général Mercier - photo Armée de l'Air

 

27/05/2015 Armée de l'air

 

Dans le cadre de sa visite d’État en France, Son Excellence Monsieur Tony Tan, Président de la République de Singapour, s’est rendu sur la base aérienne 120 « Commandant Marzac » de Cazaux, jeudi 21 mai 2015.

 

Le président singapourien a été accueilli par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et le colonel Laurent Thiébaut, commandant la base de défense de Cazaux et la base aérienne 120. Les honneurs militaires lui ont alors été rendus par une compagnie d’aviateurs, accompagnée pour l’occasion par une formation de la Musique de l’Air.

 

Le chef d’État s’est ensuite rendu au 150e escadron de la force aérienne de la République de Singapour, en détachement permanent sur la base de Cazaux depuis 1998. Il a ainsi pu visiter les installations de l’école de formation des pilotes de chasse singapouriens et rencontrer le personnel militaire et civil du détachement, ainsi que leurs familles.

 

 

Dès l’indépendance de Singapour en 1965, la France a noué des relations bilatérales riches avec la cité-état. La coopération de défense y joue un rôle prépondérant, notamment grâce au partenariat privilégié unissant les deux armées de l’air et au détachement cazalin qui en constitue la clé de voûte.

Le général Mercier en compagnie du Président de la République de Singapour - photo Armée de l'Air

Le général Mercier en compagnie du Président de la République de Singapour - photo Armée de l'Air

Photo de groupe au sein de l'escadron singapourien - photo Armée de l'Air

Photo de groupe au sein de l'escadron singapourien - photo Armée de l'Air

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 mai 2015, après un mois et demi d’actions franco-brésiliennes contre les flux logistiques liés à l’orpaillage illégal, l’opération Tavara s’est achevée. Les forces armées en Guyane poursuivent désormais leur action en matière d’orpaillage illégal dans le cadre de l’opération Harpie, lancée en 2008.

 

Depuis le 7 avril 2015, une opération conjointe et simultanée avec les homologues brésiliens, intitulée Tavara,a était menée. L’objectif était d’assécher les filières logistiques, par la mise en place de contrôles fluviaux sur le fleuve Oyapock. Pour ce faire, des patrouilles en pirogues ont été effectuées conjointement avec l’armée brésilienne. En coordination avec les forces de gendarmerie, de police, de douanes et la PAF (police aux frontières), cette opération, qui a pris fin le 17 mai 2015, a permis de bloquer l’afflux de pirogues et donc le soutien logistique. Pris sous le coup de ces opérations qui paralysent les sites illégaux et désorganise leur activité sans nécessiter l’emploi de la force, les garimpeiros sont contraints d’abandonner les sites.

 

Actuellement, une centaine de brésiliens travaillent en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Cette excellente coopération entre les forces françaises, brésiliennes et surinamienne s’est particulièrement illustrée lors du VIP DAY organisé le 6 mai 2015. Dans le domaine de la lutte contre l’orpaillage illégal, la coopération régionale entre la France, le Brésil et le Suriname se renforce pour accroître les résultats obtenus.

 

Le département de la Guyane se situe dans une région particulièrement touchée par les trafics illicites, notamment les activités d’orpaillage illégal. Pour lutter contre cette activité, sous la gouvernance du préfet de Guyane et du procureur de la République, l’opération Harpie a été lancée en 2008. Plus de 300 militaires des FAG, engagées dans un dispositif interministériel, sont déployés en permanence sur le terrain. Quatre axes stratégiques ont été définis dans le cadre d’un plan d’actions : la mise en place d’une filière légale d’orpaillage, le maintien d’un cadre sécuritaire permettant le développement d’une activité légale, le soutien à la justice et la coopération régionale avec les deux pays limitrophes, le Suriname et le Brésil.

 

Depuis l’été 2014, l’un des objectifs majeurs est d’intercepter les flux logistiques approvisionnant les sites illégaux, afin de restreindre les activités économiques d’orpaillage illégal. Corrélant rapidité d’action et effet de surprise, cette stratégie d’intervention a permis de saisir ou détruire plus de 70% des matériels de production.

 

En cette année 2015, les efforts sont plus particulièrement portés sur l’Ouest et l’Est de la Guyane où étaient recensés bon nombre de zones d’orpaillage (à proximité du Suriname et du Brésil). Les actions ont porté leurs fruits : l’indicateur, mis à jour par l’Office national des forêts, montre le passage de 500 sites d’orpaillage illégal à l’été 2014 à 290 fin mars 2015.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 06:45
[Diaporama] La base avancée de Madama

Les hélicoptères de manœuvre de l’armée de l’Air soutiennent les forces durant les opérations et assurent les évacuations sanitaires. - photo Armée de Terre

 

22/05/2015 C. Martin  - DICoD

 

Située au Nord Niger, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière libyenne, la base avancée de Madama constitue un point d’appui inestimable pour les forces de l’opération Barkhane, qui luttent contre les groupes armés terroristes aux côtés des armées des pays du G5 Sahel. Au cœur du désert sahélo-saharien, la base de Madama est actuellement en pleine montée en puissance.

 

Reportage photos

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 11:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


Crédit : Etat-major des armées / armée de l’Air
 

Avril 2015, dans le ciel irakien, ravitaillement en vol d’une patrouille de Mirage 2000D auprès d’un avion ravitailleur américain de la coalition.


Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

Reportage photos

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
Epsilon - photo Armée de l'Air

Epsilon - photo Armée de l'Air

 

15.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Et on reparle d'externalisation! Cette fois, c'est dans le cadre d'une réponse ministérielle à une question écrite de François Cornut-Gentille. L'élu UMP demandait à Jean-Yves Le Drian de préciser les projets d'externalisation en cours d'évaluation au sein du ministère de la défense.

Voici la réponse publiée le 5 mai au JO:
 

 

"Conformément aux orientations fixées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale paru en 2013 et par la loi de programmation militaire pour les années 2014 à 2019, le ministère de la défense est engagé dans un processus de modernisation tendant à maintenir l'effort de défense tout en recherchant une meilleure efficacité à moindre coût et une meilleure répartition de ses moyens.
Dans cette perspective, le recours à l'externalisation consiste à confier à un ou des opérateurs externes, en partie ou en totalité, une fonction, une activité ou un service assuré jusqu'alors en interne, en responsabilisant ce ou ces opérateurs sur des objectifs de qualité de service et de coût.
Dans ce cadre, une mission de l'ingénierie financière, des contrats de partenariat et des contrats complexes, relevant de la direction des affaires financières du ministère, est chargée de mener les études de faisabilité économique et juridique et de réaliser les évaluations économiques préalables aux projets d'externalisation.
Les résultats de ces travaux conditionnent le lancement effectif de chaque projet. La mission apporte en outre une expertise juridique et financière aux équipes de projet lors des phases de passation de contrats. Une activité, pour être externalisée, doit répondre à quatre exigences cumulées fondamentales :
- ne pas affecter la capacité des armées à réaliser leurs missions opérationnelles ;
- permettre dans la durée des gains économiques et budgétaires significatifs pour l'État et le ministère, évalués à l'aide d'une méthode rigoureuse, prenant en compte les coûts complets des scenarii étudiés (régie, régie rationalisée optimisée ou externalisation) ;
- préserver les intérêts des personnels, notamment au travers des conditions de reclassement ;
- ne pas conduire à la création de positions dominantes chez les fournisseurs et préserver les possibilités d'accès des petites et moyennes entreprises à la commande publique.
Ces évaluations approfondies permettent d'effectuer une étude comparative entre trois opportunités de gestion : la gestion en place (en régie) ; la régie rationalisée optimisée qui se traduit par l'application de mesures de mutualisation et de rationalisation réduisant d'autant les coûts de fonctionnement en régie ; et l'externalisation. Ce dispositif vise à la plus grande rigueur en consolidant les décisions de lancement sur une base fiable. A ce titre, sont présentés non seulement les coûts annuels récurrents associés à chacun des trois modes de gestion, mais également les coûts complets intégrant les dépenses associées au pilotage des ressources humaines qui accompagne une rationalisation en régie ou une externalisation, ou encore les dispositifs fiscaux (effet de la TVA, des redevances sur les autorisations d'occupation temporaire...).
Dans ce contexte, les opérations d'externalisation suivantes sont actuellement à l'étude ou dans une phase de renouvellement :
- la mise en oeuvre de l'entraînement différencié et de la formation modernisée des équipages de chasse de l'armée de l'air. Ce projet constituera une évolution importante du contrat déjà conclu avec Cassidian pour le soutien de la flotte d'Epsilon de la base aérienne de Cognac ;
- l'optimisation de l'organisation de l'activité du maintien en condition opérationnelle, au titre de laquelle il est envisagé de susciter la création d'une filière industrielle spécialisée dans la gestion de la fin de vie et le démantèlement des matériels aéronautiques retirés du service. Ce projet, dénommé « Cap 2016 », est conduit par la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la défense ;
- le marché relatif à l'externalisation d'un éventail de services de soutien sur la base de défense de Creil (transport des personnes, restauration, blanchisserie, entretien, maintenance bureautique, etc.) attribué en 2011 au groupement Veolia/DCNS arrivera à terme en août 2015, avec la fin de la première tranche conditionnelle. Dans ce contexte, le soutien multiservice est en cours de redéfinition et fera l'objet d'un nouveau marché à compter du mois d'août prochain ; - le marché d'infrastructure et de service portant sur les fonctions Restauration - Hôtellerie - Loisirs au sein de deux bases de défense expérimentales, envisagé sous la forme d'un partenariat publicprivé. L'analyse préliminaire, menée par la mission de l'ingénierie financière, des contrats de partenariat et des contrats complexes dans le cadre de cette étude est en cours de finalisation."

 

La question datait du 19 février 2013; il a donc fallu 27 mois avant que les éléments de réponse soient communiqués. Puisque la patience et la persévérance sont des qualités dont la nature a doté François Cornut-Gentille, je lui suggère de reposer une question écrite (sans trop attendre quand même) et de demander un état des lieux de toutes les externalisations du Mindef, passées, en cours et à venir. L'inventaire, s'il est complet, sera beaucoup plus significatif que le contenu de la réponse écrite ci-dessus. On y trouvera des externalisations dans le domaine du soutien, de la formation, du transport, de la logistique en opex, et même du renseignement.

On se rendra compte que, souvent, l'externalisation n'"affecte pas la capacité des armées à réaliser leurs missions opérationnelles" mais qu'elle permet tout simplement à ces mêmes armées de parvenir à réaliser ces mêmes missions opérationnelles.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 14:55
Les ambassadeurs 2015 de l'armée de l'air - photo Armée de l'Air

Les ambassadeurs 2015 de l'armée de l'air - photo Armée de l'Air

 

19/05/2015 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air (CEMAA) s'est rendu le mardi 12 mai 2015 sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence pour la présentation officielle du programme des démonstrateurs.

 

À cette occasion, le CEMAA a validé les programmes 2015 des ambassadeurs de l'armée de l'air qui sont : la Patrouille de France (PAF), l'équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA), les Ramex Delta, la patrouille « Cartouche Doré » et le Rafale Solo Display.

 

Organisé chaque année au mois de mai, cet événement marque traditionnellement le début de la saison des meetings aériens.

 

En fin de journée, une conférence du CEMAA a également été organisée au profit des élèves-officiers et des cadres de l’École de l’air, une école qu'il connaît parfaitement pour en avoir assuré le commandement de 2008 à 2010.

Décollage du Rafale Solo Display pour sa présentation en vol - photo Armée de l'Air

Décollage du Rafale Solo Display pour sa présentation en vol - photo Armée de l'Air

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 11:55
Meeting de l’air sur l’île de Beauté

 

19/05/2015 Armée de l'air

 

La base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara accueillera un meeting national de l’air les 30 et 31 mai 2015.

 

Sur le thème de « l’armée de l’air à la pointe de la technologie », le plateau aérien rassemblera les principaux appareils de dernière génération en service dans l’armée de l’air française et dans les armées de l’air étrangères, les patrouilles acrobatiques dont la patrouille de France ainsi que divers avions de collection. Les amoureux de l’aéronautique sont attendus nombreux pour participer à cette grande fête de l’aéronautique et découvrir la base aérienne 126 « Capitaine Preziosi ».

 

« Deuxième édition du genre sur l’île de Beauté, l’ampleur de ce meeting aérien national sera sans commune mesure avec les manifestations traditionnelles », assure le colonel Stéphane Groen, commandant la base aérienne corse.

 

Organisées par la fondation des œuvres sociales de l’air (FOSA) et soutenues par l’armée de l’air, ces manifestations aériennes rassemblent de nombreux passionnés d’aviation, civils et militaires. Les bénéfices réalisés sont destinés à financer les œuvres sociales de la fondation au profit des membres de la communauté aéronautique victimes d’un « accident de la vie ».

 

Plus d'informations sur www.meetingdelair.fosa.fr

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

18/05/2015 Armée de l'air

 

L’arrivée du printemps et des beaux jours est également pour l’armée de l’air le départ de la saison des meetings. Pour l’occasion, l’Airactualitésnuméro 681 du mois de mai vous relate l’ultime préparation des ambassadeurs avant ce rendez-vous des aficionados de l’aéronautique.

 

Le dossier de ce numéro de mai vous présente une armée de l’air partenaire et ouverte sur le monde civil. Que ce soit avec le ministère de l’Éducation nationale, les industries aéronautiques, les collectivités locales ou encore le tissu       associatif, elle s’ouvre naturellement vers un large public.

 

En avant première, découvrez le centre d’expertise aérienne militaire qui verra le jour en septembre 2015. Issu de l’union entre l’historique CEAM (centre d’expériences aériennes militaires) et le centre tactique du commandement des forces aériennes, ce CEAM de nouvelle génération est une évolution majeure pour l’armée de l’air.

 

Comme tous les mois, retrouvez en textes et en images, toute l’actualité de l’armée de l’air.

 

Plongez sans attendre dans la lecture de ce nouveau numéro ! Et pour toujours plus d’informations et d’actualités, rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram.

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 11:55
[Webdocumentaire] Le parachute


13/05/2015 Cne Flora Cantin  - DICOD

 

Forces spéciales ou conventionnelles, les trois armées françaises possèdent une capacité aéroportée. En France ou à l’étranger, de jour comme de nuit, les parachutistes réalisent diverses missions : renseignement, reconnaissance, appui feu et appui aérien, contrôle de zone, ravitaillement et livraison par air, recherche et sauvetage au combat, sabotage, assistance aux populations… Projeté sur tous les théâtres d’opérations extérieures, ils représentent environ 5 % des effectifs militaires. Ces missions sont possibles grâce au parachute.

 

Prenez les commandes et dérivez dans l'univers du parachute au sein des armées

 

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’opération Barkhane, le lieutenant-colonel Marcel est chef du soutien opérationnel (CSO) du détachement air (DETAIR) de Niamey. Ancien navigateur sur Mirage IV et réserviste depuis quelques années, il apporte son expérience acquise dans le civil, avec une approche différente dans les missions qui lui sont confiées.

 

Entré à l’école des pupilles de l’air en 1976, le lieutenant-colonel Marcel est devenu sergent navigateur trois ans plus tard, avant d’intégrer l’école militaire de l’air pour accéder au corps des officiers. Sa « première carrière », comme il aime à l’appeler, qui s’est faite sur avion Mirage IV, lui a permis de participer à de nombreuses opérations et missions, aussi variées qu’enrichissantes. Parmi les plus marquantes, le colonel cite son passage dans le domaine de la formation en qualité d’instructeur, mais aussi la première mission opérationnelle du Mirage IV au-dessus d’un théâtre d’opération extérieure. Une « seconde carrière » l’a amené à Ramstein en Allemagne, où il assume la fonction d’officier de liaison au centre d’opération, avant de rejoindre la base de Metz comme CSO, puis la direction de la protection et de la sécurité de la défense en 2002. A son départ de l’armée d’active en 2008, il est devenu responsable de la sécurité d’un grand centre commercial à la frontière luxembourgeoise.

 

Par la suite, la réserve opérationnelle s’est imposée à lui comme une suite logique : « en tant que militaire, il m’a paru normal de me porter volontaire pour assurer les fonctions dans mon domaine de compétences n’importe où, n’importe quand ». Sans jamais avoir perdu le contact avec le monde opérationnel de l’aéronautique, il est ainsi venu renforcer les rangs de la base aérienne de Mont de Marsan pour, de façon ponctuelle, prendre tour à tour les fonctions de CSO, chef des opérations, directeur des vols, ou encore chef du champ de tir de Captieux, avant de rejoindre le Niger en mars 2015.

 

A Niamey, sous l’autorité du commandant du DETAIR, le chef des services opérationnels est principalement chargé d’assurer, en liaison avec le chef du soutien technique aéronautique (CSTA), le chef du soutien médical, ainsi que les commandants des unités navigantes, le suivi de la gestion de la plateforme aéronautique, pour assurer la mise en œuvre des aéronefs. « Ce poste me permet de voir tous les jours le résultat de notre travail. En effet, partir en opération extérieure (OPEX) a toujours été la finalité de notre métier de militaire, et cela l’est encore aujourd’hui pour moi. Je ne ressens pas de différence entre la mission de réserviste et celle d’active, je me considère avant tout militaire, prêt à renforcer les forces armées en effectuant la mission qui m’est confiée. J’espère cependant apporter un éclairage nouveau à travers ma double expérience dans les mondes militaire et civil. Cette dernière me permet en effet de prendre du recul et de me remettre en permanence en question, ce qui fait la force de notre métier selon moi. »

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:55
Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 13 mai 2015


13/05/2015 Ministère de la Défense

 

MESURES DIVERSES D'ORDRE INDIVIDUEL

Sur la proposition du ministre de la Défense

 

ARMÉE DE TERRE

PROMOTIONS - 1reSECTION

 au grade de général de division

Pour prendre rang du 1er juin 2015

 M. le général de brigade Nicolazo de Barmon (Arnaud, Gérard, Louis, Marie, Joseph).

M. le général de brigade Parlanti (Jean, François, Dominique, Joseph).

M. le général de brigade de Reviers de Mauny (Hubert, Marie, Denys, Adjutor).

 

Pour prendre rang du 1er juillet 2015

M. le général de brigade Lesimple (Philippe).

M. le le général de brigade Bucquet (Éric, Gérard, Michel).

M. le général de brigade Soriano (Franscisco, José).

M. le général de brigade Latapy (Jean-Marc, Romain, Eugène).

  

NOMINATIONS - 1re SECTION

au grade de général de brigade

pour prendre rang du 1er juillet 2015

 M. le colonel des troupes de marine Rochet (Guy, Georges).

M. le colonel du génie Sépot (Frédéric, Jean).

M. le colonel du génie Bailly (Christian, Jean).

  

NOMINATIONS ET AFFECTATIONS

M. le colonel des troupes de marine Darricau (Gilles, Jean, Claude), nommé chef de la division aéromobilité de l’état-major du commandement des forces terrestres à la même date.

M. le colonel des troupes de marine Labuze (François, Xavier, Pierre, Louis), nommé commandant de la 9e brigade d’infanterie de marine à la même date.

M. le colonel de l’arme blindée cavalerie d’Andoque de Seriège (Alexandre, Tachygène, Marie, Pierre), nommé commandant la 3ebrigade légère blindée à la même date.

M. le colonel du corps technique et administratif Lalanne (Jean, Marie), nommé chef de la division « renseignement » du quartier général du corps de réaction rapide - France à la même date.

  

NOMINATION - 2e SECTION

 au grade de général de brigade

pour prendre rang du 1er juillet 2015

 M. le colonel du train Vervaeke (Philippe, Adolphe, José).

 

MARINE NATIONALE

PROMOTION - 1re SECTION

 au grade de vice-amiral

pour prendre rang du 1erjuin 2015

 M. le contre-amiral Lozier (Jean-Louis, Maurice, François)

  

ARMÉE DE L’AIR

PROMOTION OU NOMINATION - 1re SECTION

au grade de général de division aérienne

pour prendre rang du 1er juin 2015

 M. le général de brigade aérienne du corps des officiers de l’air Rondel (Jean).

au grade de général de brigade aérienne

pour prendre rang du 1er juin 2015

 M. le colonel du corps des officiers de l’air Angel (Thierry, Fernand).

  

NOMINATION ET AFFECTATION

 au grade de général de brigade aérienne

pour prendre rang du 1er juin 2015

M. le colonel du corps des officiers de l’air Pellissier (Matthieu, Henri), nommé chargé de mission auprès du chef d’état-major des armées - Paris, à compter du 26 juin 2015.

  

SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES

PROMOTION ET AFFECTATION

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 1resection des officiers généraux du service de santé des armées à Mme le médecin général, médecin chef des services hors classe Vareille (Anne) pour prendre rang du 1er juillet 2015, nommée adjoint « personnel et écoles » au directeur central du service de santé des armées à la même date.

NOMINATIONS ET AFFECTATIONS

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1resection des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services de classe normale Puel (Charles, Marc, Georges, Bernard, Marie) pour prendre rang du 1erjuin 2015, nommé directeur régional du service de santé des armées de Bordeaux à la même date.

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1resection des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services de classe normale Macarez (Rémi, Jacques, Marc, René) pour prendre rang du 1er juin 2015, nommé médecin-chef de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre à compter du 22 juin 2015.

  

SERVICE D'INFRASTRUCTURE DE LA DÉFENSE

NOMINATION - 1re SECTION

au grade d’ingénieur général de 2e classe

pour prendre rang le 1er juillet 2015

M. l’ingénieur en chef de 1re classe Mély (Alain).

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11/05/2015 Armée de l'air

 

Le général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air (DRHAA) s’est rendu sur le détachement air 204 (DA 204) de Beauséjour, mardi 05 mai 2015.

 

Cette journée de travail inscrite au calendrier des visites du directeur sur les bases aériennes, a permis au commandant de base, la colonel Maroussia Renucci de présenter les nombreuses missions du détachement. Le DA 204 abrite toutes les unités concourant au pôle d’excellence et d’expertise technique pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels d’environnement aéronautique. L’établissement permet à l’armée de l’air de réaliser des économies tangibles grâce aux confections, reconstructions réalisées en régie.

 

L’ensemble des missions du DA 204 est majoritairement effectué au profit des unités et bases de l’armée de l’Air, mais une part d’activité l’est également pour d’autres organismes de la Défense : l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT), l’aéronavale, la direction général de l’armement (DGA) pour certaines réalisations spécifiques, le service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

L’effectif du DA 204 est composé pour moitié de civils de la Défense (197 personnes) et pour l’autre, de militaires (204 personnes). Plusieurs tables rondes avec les représentants du personnel du détachement ont jalonné le programme de la journée. Un dialogue franc et constructif permettant au DRHAA de mieux appréhender les attentes du personnel et de répondre à leurs interrogations.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

06/05/2015 Sources : État-major des armées

 

La mise en place du CASA CN 235-300 aux forces armées ans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI), en remplacement du Transall, impose des travaux d’infrastructure aéronautique sur les îles Eparses, 5ème district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et en particulier sur l’île d’Europa, où la piste entière nécessitait une rénovation en profondeur.

 

Une dizaine de militaires du 19ème Régiment du Génie et du matériel lourd (remorque, compacteur et autres engins de travaux publics) ont donc été acheminés vers Europa par les équipages de l’Escadron de Transport 50 et les convoyeurs de l’Escale Aérienne Militaire du DA 181. Trois rotations et 25 heures de vol au total ont été nécessaires pour mener cette mission. Dans des conditions environnementales difficiles et sous le contrôle des TAAF, il a fallu huit semaines de travaux pénibles, 6 jours sur 7, pour rénover les 1 400 mètres de piste.

 

Grâce à cette intervention, tout ce qui était susceptible de se transformer en projectile risquant d’endommager l’appareil à l’atterrissage, a été récupéré, concassé et compacté pour araser la piste et le parking avion.

 

Cette nouvelle piste, qui pourra à l’avenir accueillir aussi bien le CASA que, bien sûr, toujours le Transall et même le C130, est désormais en attente de validation par les experts du 25ème régiment du génie de l’Air (spécialisé dans les travaux d’infrastructures dites « horizontales ») qui homologueront les améliorations faites.

 

L’aboutissement de ces travaux dans des délais contraints permet de garantir la continuité de l’exercice de la souveraineté française sur les îles Eparses et notamment Europa, par l’adaptation des infrastructures aux vecteurs de demain.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 22:25
Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Armée de l'air

 

Les forces armées en Guyane (FAG) ont été sollicitées, jeudi 30 avril 2015, pour porter assistance à un marin blessé sur un navire de la marine brésilienne.

 

Immédiatement, l’équipage d’alerte de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » se mobilise pour préparer la mission. Pendant que les mécaniciens configurent l’hélicoptère Puma. La réactivité de l’ensemble des aviateurs permet un décollage dans délai très court. En moins de quarante minutes, l’hélicoptère rejoint l’arrière du bateau. Le bilan médical confirme l’urgence, la victime est rapidement hélitreuillée sur une civière et évacuée vers l’hôpital.

 

Après l’atterrissage, sur la base aérienne 367 de Matoury, les mécaniciens de l’escadron de transport ont reconfiguré l’appareil pour lui permettre de reprendre la posture d’alerte que l’unité tient 24 h sur 24 et 365 jours par an.

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Un Rafale du Normandie-Niemen

Un Rafale du Normandie-Niemen

 

22/04/2015 Sources : CFA - Armée de l'air

 

Du 20 au 30 avril 2015, les forces aériennes sont sur le pont pendant VOLFA, entraînement annuel de synthèse, élaboré cette année autour d’un scénario prévoyant l’évacuation de ressortissants lors d’une crise internationale.

 

Exercice majeur de la préparation opérationnelle des forces, VOLFA vise à préparer l’intervention immédiate et l’entrée en premier, la mise en œuvre de missions aériennes combinées dans un cadre tactique complexe, l’utilisation de la liaison 16, la réalisation de vols de nuit, ainsi que la gestion d’un environnement de guerre électronique dense.

 

À l’échelle de la France, pas moins de 12 bases aériennes sont mobilisées par l’exercice. Sur la seule base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, VOLFA impliquera pas moins de 25 avions de chasse, un drone Harfang, 5 avions de transport, ainsi qu’une cinquantaine de commandos-parachutistes.

 

Fort des retours d’expériences des précédents VOLFA, ce dispositif se veut complet afin de confirmer les travaux de supervision entrepris en amont et d’affiner les savoir-faire obtenus en termes de conduite de ce genre de manœuvre d’envergure.

 

Ambiance crépuscule pendant VOLFA sur le parking de la base aérienne d'Orléans

Ambiance crépuscule pendant VOLFA sur le parking de la base aérienne d'Orléans

Décollage de nuit pour un hélicoptère Caracal

Décollage de nuit pour un hélicoptère Caracal

Des commandos parachutistes de l'air à bord d'un hélicoptère Caracal

Des commandos parachutistes de l'air à bord d'un hélicoptère Caracal

Evacuation de ressortissants par un Transall

Evacuation de ressortissants par un Transall

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Arrivée au centre Z - photo Armée de l'Air

Arrivée au centre Z - photo Armée de l'Air

 

04/05/2015 Armée de l'air

 

Les 27 et 28 avril 2015, un exercice baptisé « ARACEE » s’est déroulé sur la base aérienne à vocation nucléaire (BAVN) d’Avord.

 

L’objectif de ces deux jours ? Entraîner les escadrons et les services de soutien sous menace et/ou en ambiance « nucléaire radiologique bactériologique chimique » (NRBC). Déployés en zone d’alerte, les escadrons assurant la mission de dissuasion nucléaire, Mirage 2000N, Rafale et ravitailleur C135, étaient aussi mobilisés. Le but final de l’exercice étant de prendre l’alerte sur ces aéronefs dans un environnement contraint.

 

Sous l’œil avisé et attentif d’observateurs, les différentes actions liées à la montée progressive de la menace ont été mises en œuvre et se sont poursuivies jusqu’à la position d’alerte renforcée des équipages.

 

La permanence et la crédibilité de la mission de dissuasion nucléaire exigent que le commandement des forces aériennes stratégiques (FAS) entretienne l’expertise de la mise en œuvre de ses moyens en toutes circonstances, y compris en ambiance NRBC dans le cadre de la posture nucléaire définie par le président de la République. Mené depuis le poste de commandement enterré, l’exercice a intégré, au-delà des FAS, l’ensemble des unités (opérationnelles et de soutien) de la BA 702 d'Avord.

 

Exercice « ARACEE » à AvordExercice « ARACEE » à Avord
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Rafale - photo Armée de l'Air

Rafale - photo Armée de l'Air

 

04/05/2015 Armée de l’Air

 

Du 20 au 30 avril 2015, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan a abrité un exercice d’ampleur nationale. L’exercice VOLFA 15-2 a regroupé pas moins de 460 militaires issus de 12 bases aériennes françaises autour d’un scénario grandeur nature.

 

De nombreuses spécialités ont pris part à cette simulation de théâtre d’opération pour un objectif commun : éprouver la capacité de l’armée de l’air à intervenir en premier dès l’ouverture d’une opération. Au total, 25 avions de chasse, un drone Harfang, cinq avions de transport, un ravitailleur, un E-3F ainsi que des commandos parachutistes de l’air, ont été déployés.

 

Au programme : combats aériens, bombardements, vols de nuit, évacuations sanitaires, largages de parachutistes ou encore traitement d’images aériennes effectuées par un drone, dans un environnement de guerre électronique dense. Le nombre et la nature des moyens déployés au cours de cet exercice témoignent de son importance.

 

La base aérienne de Mont-de-Marsan s’est révélée être un terrain particulièrement favorable à ce type d’exercice. La proximité du champ de tir de Captieux et sa cohabitation géographique avec le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) ont permis de restituer et de valoriser au mieux les entraînements. Pour cette dernière édition, c’est une nouveauté, la grande majorité des aviateurs mobilisés ont été rassemblés dans un même bâtiment afin d’optimiser les processus de préparation et de restitution des missions.

Entraînement à l'évacuation aéromédicale- Volfa 15-2 photo Armée de l'Air

Entraînement à l'évacuation aéromédicale- Volfa 15-2 photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

06/05/2015 Armée de l'air

 

Mardi 5 mai 2015, Jean-Pierre Raffarin, son président, et des sénateurs de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, se sont rendus à Lyon Mont-Verdun, centre névralgique des opérations aériennes.

 

Accompagnée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la délégation a été accueillie par le général de corps aérien Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA) et par le colonel Etienne Gourdain, commandant la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. « A quelques semaines de l'actualisation de la loi de programmation militaire, la commission va sur le terrain, à l'écoute des personnels engagés en opérations, explique Jean-Pierre Raffarin. Alors que la France fait face à un niveau d'engagements sans précédent, tant sur le territoire national qu'en opérations extérieures, nous venons manifester notre soutien à nos armées particulièrement sollicitées ».

 

Après une présentation du CDAOA, la délégation s’est rendue au cœur de l’ouvrage enterré, en salle de conduite du centre national des opérations aériennes (CNOA).  L’armée de l’air y assure la posture permanente de sûreté aérienne. Les sénateurs ont également pu visiter la salle de conduite du JFAC AFCO (Joint Force Air Component Command – commandement de la composante aérienne de la force interarmées de l’Afrique Centrale et de l’Ouest) où sont conjointement menées toutes les opérations aériennes de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne et Sangaris en République Centrafricaine. Les autorités civiles ont ensuite été dirigées vers l’espace dédié au futur ACCS (Air Command and Control System – système de commandement et de conduite des opérations aériennes). « Ce déplacement, en compagnie du (CEMAA), (était) aussi l'occasion de faire le point sur l'avion de transport militaire A400M auquel la commission a consacré un rapport d'information en juillet 2012 : « A400M, tout simplement le meilleur », précise l’invité.

 

La visite s’est achevée par une présentation du centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) où Monsieur Jean-Pierre Raffarin a signé le livre d’or en ces mots : « Avec confiance et gratitude. L’armée de l’air démontre ici son avance en matière d’organisation complexe, loyale et efficace ».

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:46
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Sources : EMA

 

Le 7 mai 2015, l’armée de l’air a reçu un troisième drone de type Reaper. Il a été directement projeté à Niamey, au Niger, auprès de la force Barkhane.

 

Ce Reaper vient compléter le dispositif déjà en place composé de 2 drones Harfang et de 2 drones Reaper, mis en œuvre par l’escadron de drones 1/33 Belfort de Cognac. Depuis leur arrivée sur le théâtre, les drones Reaper ont effectué plus de 4 000 heures de vol.

 

Ce dernier appareil devrait être opérationnel dans les jours à venir.

 

Les drones MQ-9 Reaper MALE - Moyenne altitude, longue endurance - sont arrivés sur le théâtre sahélo-saharien en décembre 2013. Indispensables sur un théâtre aussi vaste que l’Europe, les drones Reaper démontrent leur utilité et leur performance dans la réalisation de toutes les opérations et missions d'appui renseignement aux opérations de la force. Complémentaire aux autres moyens aériens, il permet notamment d’assurer, durant des périodes pouvant aller jusqu’à près de 24h, une présence aérienne permanente.

 

Alternant opérations planifiées et d’opportunité, les drones sont présents à chaque phase des opérations pour appuyer les actions des forces terrestres et aériennes. Les précieux renseignements qu’ils fournissent permettent aux unités d’appréhender l’environnement sur lequel ils vont évoluer ainsi que les menaces auxquelles ils devront faire face.

 

Plus d’informations sur le site de l’état-major des armées.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

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