Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/05/2015 Armée de l'air

 

Du 5 au 25 avril 2015, le centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS) a mené un stage équatorial au profit du groupe aérien européen (GAE) avant de réaliser son stage annuel de survie à Cayenne, en Guyane.

 

Le CFSS a conduit un groupe de travail au profit du personnel de centres de survie de nations membres du GAE dont fait partie la France. L’objectif de cette initiative était de proposer un condensé du stage équatorial réalisé par le CFSS. Sur cette base, les autres nations participantes ont pu comparer et échanger sur les techniques, les connaissances, ou encore les matériels utilisés dans des circonstances de survie.

 

Créé et mené par le CFSS, le stage équatorial est dédié au personnel navigant. Il permet de s’aguerrir aux techniques de survie, aux procédures de récupération tout en apportant une solide connaissance des matériels contenus dans les gilets et paquetages des différents types d’aéronefs. Le groupe de travail a été conduit dans son intégralité en anglais. Le centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS) de Tours a été fortement sollicité pour préparer, former et accompagner l’équipe du CFSS. Très peu de stage de ce type existant au sein des nations du GAE, l’initiative du CFSS a été saluée et appréciée. L’étape suivante consistera en l’aptitude à mener l’ensemble du stage équatorial en anglais, afin de pouvoir à terme l’ouvrir à des stagiaires étrangers.

 

À peine les participants du GAE partis, le CFSS a entamé son stage équatorial au profit de 17 stagiaires, dont de futurs aviateurs de la BA 367. D’une durée de deux semaines, les stagiaires sont passés par trois phases de formation successives. La théorie, la pratique et l’acclimatation en jungle. Les stagiaires ont ensuite participé à 3 jours d’exercices de synthèse (en solo ou en équipage) pendant lesquels ils ont du restituer leurs nouvelles connaissances afin de survivre dans les meilleures conditions possibles. Cette dernière phase s’est achevée par l’exfiltration des stagiaires à bord d’un Puma de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane ».

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:55
Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

 

21/04/2015 Sources : BA120 - Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne 120 de Cazaux, jeudi 16 avril 2015, afin d’effectuer un vol sur Aermacchi M-346, au sein du détachement permanent de la force aérienne de la République de Singapour.

 

Embarqué à bord de l’appareil piloté par le LTC Kelvin Wan, commandant le 150e escadron singapourien, le CEMAA a pu découvrir les performances de cet avion d’entrainement de dernière génération, ainsi que les possibilités offertes par son système d’armes synthétique, durant mission d’interception à « un contre un ». Le colonel Laurent Thiébaut, commandant la base aérienne de Cazaux, avait pour sa part pris place à bord de l’appareil adverse.

 

Cette visite fut pour le général Mercier une occasion privilégiée d’échanger avec le personnel navigant et mécanicien du détachement singapourien, ainsi qu’avec les trois aviateurs français détachés à plein temps au sein de cette entité.

 

Au quotidien, ces derniers contribuent à entretenir l’excellente coopération de défense franco-singapourienne : le caporal-chef Virginie, agent d’opérations, le capitaine Nicolas, officier d’interface entre le détachement et les autorités françaises et le capitaine Laurent, instructeur-pilote en échange depuis février 2015.

 

Zoom sur le 150 Squadron – Republic of Singapour Air Force

Stationné sur la base aérienne 120 depuis 1998, le 150 Sqn RSAF a pour mission la formation avancée des pilotes de chasse singapouriens. Le détachement compte environ 110 personnes (militaires et sous-traitants confondus). Au total, une communauté d’environ 300 personnes, familles incluses, vivent au sud du bassin d’Arcachon, soit la plus importante communauté singapourienne en Europe.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo MinDefFr

photo MinDefFr


07/05/2015 Céline Limousin  - DICoD

 

Jeudi 7 mai 2015, Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013 sort en librairie. Son auteur, le général Bernard Barrera, commandait les 4 000 hommes de la composante terrestre de la brigade Serval venue libérer le Mali de la menace terroriste. Durant les cent premiers jours de cette opération, il a tenu un journal de guerre, dans lequel il décrit les combats sans merci, les embuscades, les enfants-soldats… Rencontre.

 

Dans votre livre Opération Serval, notes de guerre*, vous racontez les 100 jours de libération du Mali sous la forme d’un carnet de notes. Pour quelles raisons ?

J’ai voulu écrire cette histoire sous la forme d’un carnet de bord qui collait à la réalité pour expliquer ce qu’il s’est passé sur le terrain. Tous les jours, pendant mes quatre mois d’opération, j’ai tenu à écrire brièvement les événements importants et des histoires d’hommes. Quand l’idée d’écrire ce livre a germé, je me suis dit que la meilleure solution était de l’écrire au présent, en simplifiant les explications pour rendre cette opération accessible à tous et faire découvrir au lecteur le quotidien des soldats, leurs doutes, leurs difficultés, leurs joies, pour expliquer aussi ce que ressent un chef militaire, comment il vit avec ses hommes, comment il raisonne (sans trahir de secret évidemment). Je l’ai écrit pour témoigner, rendre hommage à mes soldats et faire découvrir une extraordinaire aventure humaine et opérationnelle vécue ensemble, loin de notre pays.

 

Pouvez-vous nous parler de l’opération Serval ?

L’opération Serval a eu lieu en Afrique, au Mali. Elle a été déclenchée en janvier 2013, lorsque les terroristes sont partis du Nord Mali pour foncer vers Bamako. Ils ont été arrêtés, dans un premier temps, par l’armée de l’Air et les forces spéciales à partir du 11 janvier. Très rapidement, les forces terrestres, arrivées de France et des bases africaines, ont protégé Bamako et ont pris l’offensive pour libérer le pays, la boucle du Niger d’abord (Tombouctou, Gao), puis les confins du Nord (Tessalit, Aghelok, Kidal) et de l’Est (Ménaka) jusqu’aux frontières algériennes et nigériennes. Après les premières libérations, nous avons connu une période de recherche de l’ennemi début février, l’heure des harcèlements par roquettes et des premiers kamikazes, l’heure du « brouillard de la guerre » dans un pays grand comme deux fois la France. Nous les avons finalement trouvés dans leurs sanctuaires éloignés, surchauffés et bien préparés pour des combats défensifs, dans le massif minéral de l’Adrar des Ifoghas au Nord, dans les grands oueds d’épineux à l’Est de Gao et autour de Tombouctou. Il s’en est suivi deux mois de combats, de février à début avril, sur trois zones éloignées chacunes de plus de 500 km.

 

le général Bernard Barrera - photo MinDefFrle général Bernard Barrera - photo MinDefFr

le général Bernard Barrera - photo MinDefFr

 

Serval est-elle l’opération la plus importante depuis la guerre d’Algérie ?

Cette opération est intervenue alors que nos armées terminaient le repli d’Afghanistan. Serval a été une opération nationale, déclenchée en quelques jours à peine, une « entrée en premier » aussi appelée « ouverture de théâtre » mettant en œuvre toutes les capacités interarmées et interarmes pour libérer un pays, détruire l’ennemi et permettre le retour à un processus démocratique. L’action des forces terrestres que je commandais a été menée en liaison étroite et permanente avec les forces aériennes, les unités maliennes disponibles, la force d’intervention tchadienne et les contingents africains qui rejoignaient le Mali au fil des semaines. Dans les états-majors, Serval est considérée comme l’opération la plus importante depuis l’Algérie en termes d’effectifs et de capacités engagées.

 

Comment s’est déclenchée l’opération Serval ?

Début janvier, je commandais la 3e brigade à Clermont-Ferrand, une des 8 brigades interarmes de l’armée de Terre. Composée de 5 000 hommes, elle était d’alerte Guépard pour une durée de six mois. Guépard est un dispositif français unique qui consiste à projeter sur un très court préavis jusqu’à plusieurs milliers d’hommes pour contrer une menace majeure. À ce titre, ma brigade a été projetée pour devenir la composante terrestre de l’opération Serval, avec son poste de commandement (PC), ses bataillons et les nombreux compléments de l’armée de Terre. L’opération était commandée depuis Bamako par le général Grégoire de Saint-Quentin et la composante Air par le général Jean-Jacques Borel depuis son PC de Lyon Mont-Verdun.

 

De quels moyens disposiez-vous ?

Au plus fort de l’engagement en février, je disposais d’environ 4 000 hommes, de deux PC de brigade, de cinq bataillons, de plusieurs centaines de véhicules blindés, des camions, des pièces d’artillerie, d’une trentaine d’hélicoptères. Cet ensemble aéroterrestre était appuyé en permanence par des chasseurs bombardiers, des drones de l’armée de l’Air, des patrouilleurs de la Marine nationale. Je travaillais également en liaison avec les forces spéciales, et quotidiennement avec nos amis africains, principalement les forces maliennes qui ont libéré le pays avec nous, et les forces tchadiennes durement engagées dans le Nord du Mali. Articulée autour de la Brigade Monsabert (la 3ebrigade légère blindée), la brigade Serval était en fait un concentré d’armée de Terre, comprenant en plus de son PC et de ses Africains le PC allégé de la 11e brigade parachutiste, de son 2e régiment étranger de parachutistes (REP) renforcé de rapaces du 1e régiment de chasseurs parachutistes (RCP) et d’autres  paras, mais aussi d’unités colos et légionnaires des 6e et 9e brigades, des pilotes d’hélicoptères et des combattants des brigades spécialisées, du renseignement, de la logistique, des transmissions, sans parler des soutiens extérieurs et indispensables : services de santé, des essences, d’infrastructure, du commissariat pour ne citer qu’eux. À l’exception des chars Leclerc, pratiquement toutes les capacités de nos forces terrestres étaient représentées et utilisées, tous unis sans guerre de clochers. Dans l’adversité, celle de l’ennemi, de la chaleur, des conditions de vie difficiles, nous étions terriblement soudés, décidés et fiers de mener cette campagne exceptionnelle.

 

Un fait vous a-t-il particulièrement marqué ?

La libération de Tombouctou est un des faits marquants de cette campagne, car elle s’est traduite par une explosion de joie. Enfant, j’avais lu les aventures de René Caillé jusqu’à Tombouctou. Je m’étais promis d’y aller un jour, mais jamais je n’aurais imaginé libérer cette ville à la tête d’une brigade après un raid de 1 000 km. Jamais, je n’aurais pensé y entrer de nuit entouré de commandos parachutistes pour découvrir la maison de l’explorateur, applaudis par des femmes et des enfants terriblement reconnaissants. Ces petites histoires, que j’ai vécues pendant 4 mois avec mes hommes, méritaient d’être racontées, d’être connues du grand public. Des histoires heureuses, des histoires malheureuses aussi comme la perte de nos camarades, la découverte des enfants-soldats, des combats très durs pour libérer le pays, mais aussi des histoires plus anciennes qui permettent de bien comprendre notre Armée et ses hommes à travers les opérations qu’elles mènent depuis un siècle.

 

Que retiendrez-vous de cette opération ?

Nous avons une armée qui sait se battre, des hommes courageux et généreux, des chefs qui commandent, des unités unies derrière leurs colonels, leurs capitaines, aguerries par les dernières opérations, notamment en Afghanistan. Nos matériels sont vieillissants, mais certains récents nous ont permis de faire la différence (VBCI, Caesar, Tigre, réseaux numérisés), malgré une logistique tendue à l’extrême. Cette campagne n’avait rien à voir avec la Guerre Froide de mes premières années d’officier en Allemagne. Notre armée s’est sans cesse adaptée pour battre « ceux d’en face », des blindés du pacte de Varsovie aux Djihadistes du Sahel, et pourtant nos valeurs sont les mêmes. Pour ma part, cette opération a été l’occasion de restituer 30 ans d’études, de commandement, d’expériences et de convictions sur le combat interarmées et interarmes. Elle a renforcé ma certitude dans la primauté de l’approche capacitaire dénuée de tout dogmatisme et de tout corporatisme, l’importance du feu, de la manœuvre, de la surprise et de l’imagination. Elle m’a confirmé la puissance des forces morales, le rôle des chefs, la cohésion, lorsque loin de tout, il faut poursuivre les attaques et les assauts malgré les pertes humaines.

Je retiendrai la joie des Maliens libérés, le courage des Tchadiens, la fraternité d’armes avec nos camarades africains, la capacité d’adaptation et le professionnalisme de nos unités et de nos PC tactiques, les appuis (Artillerie, Génie) qui écrasent l’ennemi et qui sauvent la vie des fantassins, la précision de nos « anges gardiens » les pilotes de l’armée de l’Air et de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), le dévouement de nos tringlots, maintenanciers, transmetteurs, l’esprit de corps, l’esprit de famille de nos régiments, la dignité des familles face à la mort. Comme mes capitaines, je retiendrai tout cela et surtout cette lueur de Victoire qui brillait au fond des yeux de leurs hommes fatigués, déshydratés mais vainqueurs, la Victoire, symbole des Africains depuis la libération de 1944, symbole de la brigade Serval et de nos forces armées.

 

*Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013, Editions du Seuil, préface du général Henri Bentégeat, ancien chef d’État-Major des armées, 448 pages

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:30
Convoyage du Rafale du 1-7 pour sa participation au NTM15 - photo Armée de l'Air

Convoyage du Rafale du 1-7 pour sa participation au NTM15 - photo Armée de l'Air

 

07/05/2015 Armée de l'air

 

Du 4 au 15 mai, l’escadron de chasse 1/7 « Provence » participe au Nato Tiger Meet 2015 organisé sur la base aérienne de Konya, en Turquie.

 

Cinq nations participantes

Organisé chaque année par l’un des escadrons membres de la Nato Tiger Association (NTA), le Nato Tiger Meet (NTM) rassemble les pays sous un emblème commun, le Tigre ou par extension un félin. Pour cette 51e édition, 5 nations se sont données rendez-vous. La France, la Pologne, la Suisse, l’Italie, et le pays hôte. Un petit format loin de déplaire aux participants. « En nombre moins conséquent, nous pouvons quand même mener nos entraînements et avoir jusqu’à 20 aéronefs en vol, explique l’un des pilotes. Et finalement bénéficier d’une coordination et de retours d’expériences presque plusfaciles à gérer ».

 

Le Rafale tigré en entraînement sur la base de Konya, en Turquie - photo Armée de l'Air

Le Rafale tigré en entraînement sur la base de Konya, en Turquie - photo Armée de l'Air

Trois des quatre Rafale déployés à destination de la Turquie - photo Armée de l'Air

Trois des quatre Rafale déployés à destination de la Turquie - photo Armée de l'Air

Un exercice d’ampleur internationale

Au-delà de l’esprit « Tigre » qui règne au sein des escadrons, le Nato Tiger Meet demeure un exercice propice aux entraînements des nations de l’Otan. Au côté de F16, de F18, ou encore d’un Awacs de l’Otan, les équipages Rafale s’entraîne à la préparation et la réalisation de missions en environnement interallié. Au programme : entraînement air-air, air-sol ou encore participation à des COMAO (Composite Air Operations – dispositifs complexes d’aéronefs variés réalisant des missions à multiples objectifs ».  « Parmi nos équipages, six jeunes pilotes découvrent pour la première fois le Nato Tiger Meet 2015, confie le commandant David. Pour eux, il est question d’entretenir leurs compétences à leur niveau de qualification ».

 

Faire régner l’esprit Tigre

La délégation française est composée de 57 aviateurs qui mettent en œuvre quatre Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier. L’un d’entre eux a été peint (cf. encadré). La dérive de l’aéronef arborant fièrement un tigre dans un vert prononcé. Une couleur qui dénote des versions précédentes mais qui apporte son lot d’originalité. « Nous avons privilégié une approche différente, dans l’esprit des films « Transformers », souligne le commandant David, du 1/7. C’est la troisième participation du « Provence » au NTM, depuis sa reprise officielle des traditions du 1/12 « Cambrésis », membre fondateur de la NTA, dissous en  mars 2012.

 

Designer officiel du « Provence »

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Capitaine de la réserve citoyenne sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, Régis Rocca est graphiste dans le secteur privé et peintre officiel du Rafale tigré.

Il est passionné par l’aviation depuis son plus jeune âge. Aussi, il propose en 2008, à titre personnel, ses premiers dessins à l’escadron de chasse 1/12 « Cambrésis », sa vision d’un Mirage 2000 « Tigre ». Depuis, il participe à la réalisation de la livrée « Tigre », au profit du 1/12 « Cambrésis » puis désormais au profit de l’EC 1/7 « Provence ».

Il est le designer de plusieurs éléments graphiques pour les cérémonies du Tigre. Afin d’officialiser son lien avec l’armée de l’air, il est nommé depuis février 2015 capitaine de la réserve citoyenne.

Les pilotes ont été séduits par son travail artistique, il est d’ailleurs membre d’honneur de nombreux escadrons.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:55
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

11/05/2015 Le Point

 

Un A400M s'est écrasé avec six personnes à bord, samedi, à Séville. La France dispose de six de ces avions qui ont déjà cumulé 1 700 heures de vol.

 

Au lendemain du crash d'un A400M à Séville, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé que seuls les vols "prioritaires en opérations" des avions de transport militaires A400M de l'armée française seraient autorisés, dans l'attente des résultats de l'enquête sur l'accident. "Nos A400 sont en opérations, seuls les vols extrêmement prioritaires en opérations seront autorisés (...) jusqu'à ce que nous ayons les éléments de l'enquête qui va être diligentée", a déclaré le ministre de la Défense à l'issue d'une rencontre à Lorient (Morbihan) avec ses homologues allemand, polonais et espagnol. "La France dispose aujourd'hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1 700 heures de vol de manière extrêmement performante. C'est un appareil de très grande qualité", a insisté M. Le Drian à propos de cet avion construit par Airbus Defence and Space, filiale du constructeur aéronautique européen Airbus Group.

Un porte-parole de l'armée de l'air avait auparavant déclaré que la France continuerait à utiliser sa flotte d'avions Airbus A400M, jugeant ne "pas avoir d'éléments à ce stade" pour les immobiliser. L'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont quant à elles suspendu tous les vols de leurs A400M.

 

Un soutien à l'entreprise Airbus

M. Le Drian s'est associé à son homologue espagnol Pedro Morenés pour exprimer un "soutien à l'entreprise" européenne Airbus et demander "que tout soit clarifié le mieux possible, qu'on examine les causes, qu'on en décline les conséquences, que cela se fasse de la manière la plus transparente".

"On ne saurait bâcler une enquête d'une telle importance, elle prendra le temps qu'il faudra", a souligné M. Morenés.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10/05/2015 LesEchos.fr

 

L’Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont suspendu les vols de leurs A400M depuis l’accident. La France a maintenu les vols « prioritaires en opérations ».

 

Après l’accident de l’A400M survenu samedi en Espagne, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont décidé d'immobiliser temporairement leurs Airbus A400M. L'armée allemande a « décidé samedi de suspendre jusqu'à nouvel ordre les vols d'entraînement » de son unique A400M, a déclaré un officier de presse des forces armées à l'AFP. Cet officier a précisé que« depuis sa livraison en décembre, l'avion a volé de façon régulière ». « Nous attendons maintenant les résultats de l'enquête d'Airbus sur les raisons de l'accident de l'A400M à proximité de Séville », a-t-il ajouté, indiquant être « en contact constant avec Airbus ».Même précaution du ministère de la Défense en Grande-Bretagne, où « par mesure de précaution, les avions A400M britanniques sont temporairement immobilisés »depuis samedi, a également déclaré une porte-parole. La Turquie, destinataire de l'appareil qui s'est écrasé samedi, a elle aussi suspendu les vols d'entraînement sur ses deux Airbus A400M « pour des raisons de sécurité », a rapporté dimanche l'agence de presse Anatolie. Un responsable de l'industrie de défense turque a confirmé à l'AFP que cet avion devait être livré en juillet. Au total, Ankara a signé un accord pour l'achat de 10 A400M d'ici à 2018. Deux ont été livrés l'an dernier et deux autres doivent l'être en 2015, a-t-il précisé.

Seule la France a annoncé qu'elle continuerait à faire voler sa flotte de six A400M. Mais, a précisé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, seuls les vols « prioritaires en opérations » des avions de transport militaires A400M de l’armée française seraient autorisés, dans l’attente des résultats de l’enquête sur le crash d’un A400M en Espagne. Le ministre de la Défense a rencontré à Lorient (Morbihan) ses homologues allemand, polonais et espagnol. « La France dispose aujourd’hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1.700 heures de vol de manière extrêmement performante. C’est un appareil de très grande qualité », a insisté M. Le Drian, à propos de cet avion construit par Airbus Defence and Space, filiale du constructeur aéronautique européen Airbus Group.

Un porte-parole de l’armée de l’air avait auparavant déclaré que la France continuerait à utiliser sa flotte d’avions Airbus A400M, jugeant ne « pas avoir d’éléments à ce stade » pour les immobiliser.

 

Soutien à Airbus

M. Le Drian s’est associé à son homologue espagnol Pedro Morenés pour exprimer un « soutien à l’entreprise »européenne Airbus et demander « que tout soit clarifié le mieux possible, qu’on examine les causes, qu’on en décline les conséquences, que cela se fasse de la manière la plus transparente ».

 « La France dispose aujourd’hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1.700 heures de vol de manière extrêmement performante. C’est un appareil de très grande qualité », a souligné Jean-Yves Le Drian devant la presse, à l’issue d’une rencontre à Lorient (ouest) avec ses homologues allemand, espagnol et polonais.

L’entreprise Airbus « représente l’industrie militaire européenne, il est donc essentiel que nous montrions notre soutien et notre appui aux efforts qu’elle mène pour tirer cet incident au clair », a insisté le ministre espagnol, Pedro Morenés. « On ne saurait bâcler une enquête d’une telle importance, elle prendra le temps qu’il faudra », a ajouté M. Morenés, jugeant « extrêmement important de ne pas arriver à des conclusions hâtives ». « Il ne faut pas tomber dans la critique facile d’une entreprise qui s’est montrée jusqu’ici extrêmement dynamique, un formidable concurrent dans son domaine »,a-t-il insisté.

Egalement présente à Lorient, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a proposé l’expertise de son pays pour analyser les causes de l’accident et trouver une solution aux éventuels problèmes décelés.

 

Retards et déboires

Ce crash de l’A400M, le premier pour ce modèle d’appareil, est un nouveau coup dur pour ce programme qui a accumulé retards et surcoûts, conduisant la branche aviation militaire d’Airbus Group à se réorganiser pour changer de patron en début d’année. Déjà en 2010, Airbus avait failli jeter l’éponge. Tom Enders, le patron d’Airbus, avait menacé d’abandonner le programme, lancé en 2003, si les sept pays à l’origine (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) n’acceptaient pas de partager les surcoûts : 6,2 milliards d’euros, soit 30% du budget initial. Le groupe s’interrogeait alors sur la pertinence même de ce programme dont le coût explosait et qui commençait à connaître des retards.

Si aujourd’hui l’existence même de ce programme n’est pas remise en cause, avec 174 appareils commandés et 12 déjà livrés, le programme connaît toujours des difficultés. A tel point que, en janvier, Tom Enders a dû présenter des excuses aux autorités britanniques pour les retards dans les livraisons, avant d’annoncer une réorganisation complète de sa filiale Airbus Defence and Space. « Nous faisons face à des retards dans les livraisons et dans le développement des capacités militaires », avait-il déclaré lors de voeux à la presse. « Ce n’est pas une catastrophe mais c’est suffisamment significatif »,ajoutait-il en assurant que son groupe travaillait « aussi dur que possible pour prendre des mesures correctives ». Dans la foulée était annoncé le départ du directeur de cette branche aviation militaire Domingo Ureña Raso, et son remplacement par Fernando Alonso, jusque-là en charge des essais en vol.

Airbus DS a promis que « le programme A400M sera restructuré (...) pour permettre une meilleure efficacité au sein de la division d’Airbus DS et pour permettre au programme A400M (...) de répondre au mieux aux manquements actuels ». Il devait communiquer fin février/début mars un nouveau calendrier de livraison, mais ce dernier n’est toujours pas connu. Le groupe a aussi dû passer une provision de 551 millions d’euros sur son exercice 2014 pour prendre en compte les nouveaux retards enregistrés par l’A400M.

 

Les clients en colère

L’A400M est un appareil avec une motorisation complexe et des demandes techniques divergentes selon les pays clients. Le groupe a subi de vives critiques de la part de ces derniers. Comme en Grande-Bretagne, par exemple, qui a commandé 22 appareils et en attendait sept en 2015, et où Tom Enders a présenté ses excuses.

Comme en Allemagne aussi, de la part de la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, qui a souligné, fin janvier dans Der Spiegel, qu’il y avait « plus en jeu que la seule image d’une entreprise industrielle, il est question de la fiabilité de l’Allemagne dans ses alliances »militaires. Après environ quatre années de retard, l’Allemagne a reçu en décembre le premier A400M sur les 53 qu’elle a commandés. D’après Der Spiegel, le contrôle par l’armée de l’appareil a décelé « 875 manquements », dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques ou d’autres beaucoup plus anecdotiques comme des moisissures sur l’évier.

Pour autant c’est un « bijou technologique », assurait en 2013 le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lorsque la France a pris livraison de son premier A400M. L’A400M « va transformer la manière dont fonctionnent les opérations militaires », expliquait à l’AFP Ian Elliott, alors vice-président d’Airbus Military, car « pour la première fois, il permettra de livrer des équipements de combat directement sur place ».

Bernhard Gerwert, directeur général d’Airbus DS, a reconnu des « manquements » en soulignant les qualités de l’appareil, qui est d’ores et déjà entré en opération. « Tous les pilotes qui ont volé sur l’A400M vantent les performances » de l’appareil, a-t-il dit. Équipé de quatre turbopropulseurs, l’A400M peut transporter jusqu’à 37 tonnes sur 3.300 kilomètres, se poser sur des terrains non préparés comme le sable, avec à son bord des blindés ou des hélicoptères.

Au total, 174 avions ont été commandés par huit pays à ce jour. Airbus DS assure avoir des « prospects exports qui vont se réaliser en 2015 ».

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11.05.2015 Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) Le Monde.fr

 

Le crash d’un avion militaire A400M à Séville, samedi 9 mai, qui a coûté la vie à quatre salariés espagnols pourrait avoir de graves conséquences économiques pour le constructeur aéronautique européen Airbus.

Dans l’attente de l’analyse des deux boîtes noires retrouvées sur les lieux du sinistre et transmises au juge d’instruction chargé de l’enquête, les causes de l’accident de cet appareil, qui effectuait un vol d’essai avant d’être livré à la Turquie en juin, restent indéterminées.

Peu après son décollage, le pilote avait demandé à la tour de contrôle de réaliser un atterrissage d’urgence à l’aéroport de la capitale de la région andalouse, où se trouve l’usine d’assemblage final de l’A400M. Mais l’avion s’est écrasé après avoir heurté une ligne à haute tension, au-dessus d’un champ. Des gardes-champêtres qui se trouvaient non loin du lieu de l’accident sont parvenus à secourir deux hommes qui avaient sauté de l’appareil en feu. Ces derniers sont hospitalisés dans un état grave.

 

SURCOÛT ET RETARDS

Ce tragique accident s’ajoute aux nombreux déboires que connaît la filiale militaire d’Airbus, Airbus défense and space (Airbus DS), depuis la mise en route en 2003 du programme de l’A400M, un avion militaire doté de quatre turbopropulseurs capable de transporter 37 tonnes sur 3 300 km et de se poser sur des terrains non préparés.

Surcoûts importants et nombreux retards ont marqué le développement d’un programme initialement chiffré à 20 milliards d’euros et financé par les sept pays commanditaires de l’A400M, regroupés au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (Occar), formée par la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie. À tel point qu’en 2010, pour assurer sa survie, le PDG d’Airbus, Tom Enders, avait demandé à l’Occar de prendre en charge près de la moitié du surcoût de la construction, de 6,2 milliards d’euros.

Ces surcoûts avaient été attribués à la décision politique de développer son propre turbopropulseur plutôt que d’acheter des moteurs américains, au fait que chaque pays de l’Occar soit chargé d’une phase de fabrication, dispersant la production, et que chaque client commande sa propre version de l’A400M, provoquant des difficultés au niveau de la chaîne d’assemblage.

Avec quatre ans de retard, le premier A400M avait été livré en septembre 2013 à la France. Depuis, seuls douze appareils sur les 174 qui ont été commandés, ont été livrés à la France, à la Turquie, au Royaume-Uni, à l’Allemagne et à la Malaisie et en 2014, Airbus a dû apporter une provision de 551 millions d’euros pour faire face aux nouveaux retards.

Cela n’a pas empêché, en janvier dernier, que le programme connaisse une nouvelle crise lorsque la ministre de la défense allemande, Ursula von der Leyen, a annoncé dans une interview à l’hebdomadaire Der Spiegel avoir détecté« 875 manquements » sur l’avion qui lui avait été livré en décembre 2014. « Il y a plus en jeu que la seule image d’une entreprise industrielle. Il est question de la fiabilité de l’Allemagne dans ses alliances » avait-elle ajouté.

 

AVIONS IMMOBILISÉS AU SOL

Le PDG d’Airbus, Tom Enders, avait alors présenté ses excuses pour les retards pris dans la livraison de l’A400M et annoncé une réorganisation de sa filiale militaire. Le patron d’Airbus DS, Bernhard Gerwert, avait lui-même avoué « la situation critique du programme. » Finalement, le directeur de la division militaire avait été poussé vers la sortie et remplacé par le responsable des essais au sol Fernando Alonso.

Aujourd’hui, l’accident de Séville ouvre une énième crise aux conséquences imprévisibles pour Airbus DS. Dans un communiqué, la compagnie s’est dite « anéantie » par la nouvelle de l’accident. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la Turquie ont d’ores et déjà annoncé ce week-end leur décision d’immobiliser au sol leurs appareils. La France, qui compte six A400M, a choisi de limiter leur utilisation aux« vols extrêmement prioritaires en opérations », a annoncé dimanche 10 mai le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, tout en rappelant que les six appareils français « ont cumulé 1 700 heures de vol de manière extrêmement performante ».

Son homologue espagnol, Pedro Morenés, a demandé de son côté d’« éviter une analyse sur la crédibilité d’Airbus » le temps que soit déterminé « s’il s’agit d’un accident dû à un élément isolé ou qui pourrait affecter le reste des avions ou le projet en soi. » Quant au chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, il a demandé à Airbus « la plus grande transparence possible » à l’heure d’éclaircir les causes de l’accident.

Partager cet article
Repost0
5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-05-2015 par 13e DBLE Réf : 476 | 521

 

Du 27 mars au 2 avril, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère s’est déplacée à 300 km à l’ouest de ses quartiers pour profiter des possibilités d’entraînement, aujourd’hui quasi introuvables en France, offertes par un espace de manoeuvre désertique mis à disposition par ses hôtes.

 

Cette activité comprenait 36 heures de manoeuvre tactique puis 4 jours intenses de campagne de tir, séparé et conjoint, pour la compagnie d’infanterie et le détachement CAESAR. La 13 poursuivait trois objectifs à travers cette activité complète : manoeuvrer en interarmes dans le cadre de la coopération bilatérale (avec un peloton de chars Leclerc allié), entraîner ses fantassins et ses artilleurs aux différents types de tir dans des conditions proches de l’engagement réel, mais également intensifier sa coopération interarmées (4 créneaux de guidage Rafales pour l’équipe JTAC (Joint tactical air controller), dont un spécifiquement dédié à l’entraînement dans le cadre de l’opération Chamal). Ce dernier objectif a été largement complété par les stages effectués au cours de la même semaine sur le quartier “Brunet de Sairigné” par le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au Moyen-Orient (CECAM) au profit des personnels du groupe aéronaval (GAN) et de la Base aérienne 104.

photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

Partager cet article
Repost0
2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 12:55
Chacun sa pucelle

Pucelle du 32e Régiment d'artillerie (32e RA). On y voit Jeanne d'Arc en armure, ainsi que le blason de la ville d'Orléans. photo SHD

 

29/04/2015 DICOD

 

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, la rédaction propose explique pourquoi les insignes militaires sont appelés "pucelles".

 

Les militaires portent des insignes nombreux et variés, que ce soit sur leurs uniformes ou leurs tenues de cérémonie. Certains sont appelés « pucelles ». Que désigne ce nom pour le moins curieux ? Et d’où vient-il ?

 

Aujourd’hui, le mot pucelle est le terme officiel pour désigner la plaque métallique qui s’accroche sur une patte de cuir ou à même l’uniforme. Il en existe désormais plus de 2 000, de formes très diverses, marquant l’appartenance à un groupe clairement identifié.

 

Cette tradition, informelle en premier lieu, remonterait à la Première Guerre mondiale. C’est la piété des « Poilus » qui serait à l’origine de cette appellation. Issus pour beaucoup des milieux pauvres et croyants, les soldats s’en remettaient à la Vierge Marie ou à la plus célèbre des pucelles, Jeanne d’Arc. Au moment de monter au combat, et bien que ce fût interdit, ils auraient accroché sous le revers de leur capote une médaille de la Sainte Vierge ou de Jeanne d’Arc pour se protéger sur le champ de bataille, à la façon d’une amulette qui les préserverait du mauvais sort.

 

Une autre explication avance que certains insignes militaires de l’armée française étant ornés d’images évoquant Jeanne d’Arc - surnommée « la Pucelle d’Orléans » - ou la ville d’Orléans. Par extension,  ces emblèmes auraient pris le nom de ce qu’ils représentaient.

 

Enfin, une dernière explication trouve sa source dans la tradition militaire : lorsque l’on accroche la première insigne de son unité ou de son régiment, on ouvre la boutonnière de son vêtement pour la première fois. Ce faisant, on « dépucelle » la boutonnière jusqu’alors restée vierge.

 

Les pucelles se portent à droite pour l’armée de Terre et la Gendarmerie, et sur le cœur pour l’armée de l’Air. À l’exception des marins pompiers, la Marine n’en porte pas. Depuis 1945, tout projet d’insigne, assorti de l’explication des éléments de sa composition, doit être présenté au service historique de la Défense. Pour être homologuée, le symbolisme de la pucelle doit être en accord avec l’historique et la mission des unités.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 11:55
Hommage à deux anciens pilotes dans le département de la Manche

 

29/04/2015 Major Michel Madec Section Air de l’École des fourriers de Querqueville - Armée de l'air

 

Chaque année, le 12 avril, la commune de Montebourg (50) vibre au rythme d’une cérémonie hommage à deux anciens pilotes de l’armée de l’air. Cette année encore, de nombreux aviateurs, élèves ou réservistes, se sont réunis pour ce temps fort, dans une région empreinte d’histoire maritime.

 

Chaque 12 avril, un hommage solennel est rendu au sergent-chef Jean-Magloire Dorange et au sergent Pierre Devouassoud, anciens pilotes de l’armée de l’air, et à leurs camarades, sur les lieux mêmes de la tragédie qui les a vu fusiller en 1941. Cette année encore, une large délégation conjointe des unités « air » stationnées en Cotentin participait à l’évènement. Elle était conduite par le lieutenant-colonel Christophe Chevalier, chef de la section air et directeur adjoint de l’école des fourriers de Querqueville, et par le commandant Mathieu, de l’école d’application militaire de l’énergie atomique.

 

Hommage à deux anciens pilotes dans le département de la MancheHommage à deux anciens pilotes dans le département de la Manche
Hommage à deux anciens pilotes dans le département de la Manche

Le commissaire en chef de 1ère classe Patrick Henry, directeur de l’école des fourriers et délégué militaire du département de la Manche, a marqué d’un grand intérêt cette commémoration « air » dans une région empreinte d’histoire maritime. Madame Laruelle, résistante déportée et compagne de cellule des deux valeureux héros, était présente. Une section d’élèves-sous-officiers de l’EFSOAA (école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air) de Rochefort-sur-Mer, en formation à l’école des fourriers, complétait l’important dispositif qui dénombrait une soixantaine de drapeaux d’associations patriotiques, dont celui de l’association nationale des sous-officiers de réserve l’armée de l’air.

 

Ils sont tombés sous les balles de l’occupant...

 

Hommage à deux anciens pilotes dans le département de la Manche

Ils, ce sont le sergent-chef Jean-Magloire Dorange et le sergent Pierre Devouassoud. Sous-officiers pilote de l’armée de l’air au début de la Seconde Guerre mondiale, ils refusent l’armistice de 1940 et décident de rejoindre le général de Gaulle à Londres, par la mer. Ils quittent ainsi Saint-Cast, le 12 février 1941, à bord d’un bateau de fortune, le Buhara, acheté sur leurs deniers. Dans la nuit, le bateau montre des faiblesses ; l’espoir de gagner les côtes anglaises s’amenuise. Ceci se confirme au petit matin, lorsqu’un patrouilleur allemand les arraisonne au large de Guernesey. Les seize membres d’équipage sont convoyés vers le port de Cherbourg, questionnés par la Gestapo puis transférés, le 3 mars, à la prison de Saint-Lô pour y être jugés par la cour martiale.  Quatorze seront condamnés à la déportation. Dorange et Devouassoud seront condamnés à mort pour être respectivement le leader et le financier de l’épopée : ils seront fusillés à Montebourg le 12 avril 1941, au mur d’enclos de l’abbaye.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:55
photo MBDA

photo MBDA

 

30/04/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le 28 avril, les équipes du Ministère de la Défense, de Dassault Aviation et de MBDA ont procédé au premier tir guidé du missile air-air longue portée Meteor à partir du Rafale contre une cible aérienne. Le tir, effectué par un Rafale mis en œuvre depuis le site de Cazaux de DGA Essais en vol, s’est déroulé avec succès dans une zone sécurisée de DGA Essais de missiles (site de Biscarrosse).

 

Dans la continuité des essais de séparation déjà réalisés en 2013 et 2014, il constitue un jalon important dans les travaux d’intégration du missile Meteor au Rafale, réalisés dans le cadre du développement du prochain standard F3-R de l’avion.

 

Equipé d’un statoréacteur et doté du mode « tire et oublie », le missile Meteor est conçu pour la mission de défense aérienne à très longue portée. Grâce aux performances du radar RBE2 à antenne active équipant le Rafale (seul avion européen disposant opérationnellement de ce type de capteur), il sera capable d’intercepter des cibles à  très longues distances, en complément de l’actuel missile MICA utilisé aussi pour le combat ou l’autodéfense.  Les premiers missiles Meteor seront livrés aux forces aériennes françaises à partir de 2018, afin d’équiper l’ensemble des Rafale de l’armée de l’air et de la marine.

 

Fruit d’une coopération entre l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède lancée en 2003, le Meteor est un programme fédérateur qui permet de consolider la base industrielle et technologique de défense européenne dans le secteur des missiles : MBDA-UK, le maître d’œuvre industriel, a pour principaux partenaires industriels MBDA-France, MBDA-Italie, Saab (Suède), Bayern-Chemie (Allemagne) et Inmize (Espagne).

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 13:35
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

30/04/2015 Ministère de la Défense

 

Dans la soirée du 27 avril 2015, un A340 de l'escadron de transport 3/60 "Estérel" a décollé en direction du Népal, avec à son bord du fret humanitaire et des équipes de secouristes, suite au violent séisme qui a frappé le pays samedi dernier. Après une escale aux Émirats arabes unis, il a atterri ce matin à Katmandou.

 

Suite au tremblement de terre qui s’est produit au Népal le 25 avril 2015 et face à la situation de détresse humanitaire, la France a immédiatement décidé de déployer une aide d’urgence pour contribuer aux opérations de recherche et de dégagement des victimes. Le ministère des Affaires étrangères et du développement international, en liaison avec les autorités népalaises et le coordinateur des Nations unies, a décidé l’acheminement d’aide humanitaire, de fret fourni par des organisations non-gouvernementales et d’une équipe de secouriste.

 

Afin d’acheminer le plus rapidement possible cette aide, les armées ont été mobilisées pour planifier dans des délais très courts la mise à disposition d’un avion A340 de l’armée de l’air appartenant à l’escadron de transport 3/60 "Estérel". Dans la soirée du 27 avril, sur la base aérienne 110 de Creil, une équipe de l'escadron de transit et d'accueil aérien a donc procédé au conditionnement et à l’acheminement vers l’aéroport de Roissy des 17 tonnes de fret humanitaire d’urgence.

 

L’avion militaire a décollé à 23h00 de Roissy-Charles de Gaulle en direction de Katmandou avec à son bord du personnel de la sécurité civile et des membres d’organisations non gouvernementales. Faute d’autorisation d’atterrissage sur l’aéroport de Katmandou du fait de la situation d’engorgement, l’avion a stationné au Émirats arabes unis jusqu’au 29 avril. Il a pu atterrir ce matin à Katmandou pour débarquer les équipes de secours et le fret.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:55
 22 mai 2015 : 9éme Rencontres Aviation Civile Aviation Militaire

 

source ienair.fr

 

Le risque aéronautique : de la sécurité des vols à la maîtrise globale


Cette année encore, RACAM invite les intervenants aéronautiques civils et militaires à venir débattre et partager leurs regards sur les enjeux liés à la maîtrise du risque aéronautique.

Retrouvez dès maintenant le programme de cette nouvelle cession et inscrivez-vous en retournant le coupon-réponse ci-joint.

 >> Programme de la journée
 >> Coupon-réponse

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 08:55
[Teaser] Le ministère de la Défense au salon du Bourget 2015


30 avr. 2015 par Ministère de la Défense

 

En attendant l'ouverture des portes du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, du 15 au 21 juin 2015, regardez la présentation des équipements du ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28/04/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

Le processus d'acquisition des neuf prochains drones Reaper français semble être en bonne voie. Le département de la défense américain a annoncé la commande de neuf tourelles multi spectrales de désignation type B de Raytheon dans le cadre d'un contrat FMS (foreign military sales) pour la France. Le coût annoncé du contrat est de 11,6M$. Ces systèmes seront à priori intégrés sur les neufs prochains drones MQ-9 Reaper que la France doit acquérir.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:45
Premier stage IATA sur le détachement air 181 de La Réunion

 

29/04/2015 Armée de l'air

 

Du 20 au 24 avril 2015, un instructeur du centre d’instruction du transit interarmées aérien 343 (CITIA) de la base aérienne 125 d’Istres s’est rendu sur le site du détachement air 181 de La Réunion. Il a ainsi dispensé une formation IATA (International air transport association) au profit du personnel de l’escale aérienne militaire 1D.181. Ce déplacement est une première sur un site ultramarin.

 

Cette formation a pour but de répondre au contrat opérationnel fixé par les Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et permettre le transport de matières dangereuses en toute sécurité, conformément à la règlementation internationale.

 

Manutention des engins de la classe des machines aéroportuaires, règles d’acceptation des marchandises dangereuses ou encore préparation d’un chargement d’un aéronef de type Airbus… Depuis 2011 et le regroupement des formation autrefois dispensées en escales aériennes, le CITIA accueille chaque année des centaines de stagiaires pour leur enseigner les fondamentaux du transit aérien.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:56
photo ECPAD

photo ECPAD

 

29-04-2015 Par Challenges.fr

 

Face à la menace terroriste, François Hollande a annoncé mercredi une rallonge budgétaire de 3,8 milliards d'euros pour la Défense, où seront préservés plus de la moitié des 34.000 postes qui devaient être supprimés.


 

A l'issue d'un Conseil de Défense, réunissant mercredi 29 avril les principaux responsables politiques et militaires, le président François Hollande a détaillé devant la presse ses décisions pour accroître les moyens des Armées et pérenniser le dispositif mobilisé dans l'urgence des attaques djihadistes de janvier. Voici les points clés de sa déclaration.

 

  • 3,8 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2019

"Pour les autres années, les quatre années qui sont celles de la programmation actualisée, la loi de programmation actualisée (ndlr: elle porte sur 2014-2019) sera présentée au Conseil des ministres du 20 mai. Elle prévoira de dégager 3,8 milliards de crédits supplémentaires sur ces quatre années", a annoncé le chef de l'Etat à l'Elysée.

 

  • Poursuite de l'opération Sentinelle

"J'ai décidé ce matin que cette opération, qui prendra le nom d'opération Sentinelle, serait pérennisée ce qui conduira à mettre dans les effectifs prévus 7.000 militaires de manière durable", a déclaré le chef de l'Etat.

 

  • Des crédits pérennisés à 31,4 milliards d'euros

"En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d'euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires, sans aucun appel à des ressources extérieures", a affirmé le président de la République. "Cela veut dire que le ministère de la Défense est sûr de pouvoir disposer de ces crédits dans l'année 2015".

Le président a ainsi écarté le recours à des "sociétés de projet" qui auraient acquis des matériels militaires (avions de transport Airbus A400M, frégates multimissions) pour ensuite les louer à l'armée.

 

  • 18.500 postes préservés sur les 34.000 suppressions prévues 

Sur les 34.000 suppressions de postes initialement prévues par la loi de programmation militaire, 18.500 devraient être évitées.

A l'issue de cette réunion, François Hollande a aussi annoncé le maintien "durable" de la mobilisation de 7.000 militaires sur le territoire national contre les menaces d'attentat.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28 avril 2015 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Pourquoi ne pas profiter de la présence des avions de transport sur les théâtres d’opération pour en faire des combattants efficaces ? Même si elle n’est pas nouvelle, l’idée reste séduisante et Sagem pousse à la roue pour l’appliquer sur les C-130 de l’armée de l’Air…

 

Lire l’article

La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 10:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28/04/2015 Armée de Terre

 

Du 17 au 22 avril, la 4e compagnie du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) a effectué son contrôle opérationnel sur l’ancienne base aérienne canadienne de Vouziers-Séchault, dans les Ardennes.

 

Régiment de l’armée de Terre, le 25e RGA dispose d’une formation opérationnelle de l’armée de l’Air. Ces sapeurs ont notamment pour mission de permettre à l’armée de l’Air d’utiliser les pistes et zones aéroportuaires à l’étranger. La spécificité de ce régiment réside en effet dans le rétablissement du maintien en condition opérationnelle des infrastructures aéroportuaires françaises ou étrangères. Ce régiment peut ainsi rétablir ou créer des pistes en béton, latérite et autres matériaux dont il dispose.

 

L’exercice, qui s’est tenu jour et nuit et qui visait à réparer la piste semée de pièges à retardement pour permettre l’atterrissage sans encombre d’un A400M, s’est déroulé en présence d’une cinquantaine de sapeurs de l’armée britannique. Il avait pour but de certifier la capacité opérationnelle de la 4e compagnie du 25e RGA.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 15:55
MRTT Phénix : l'avion multirôle

 

21/04/2015 Sources : Armées d'aujourd'hui - DICoD

 

Fin 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé la commande de 12 Airbus A330 MRTT (Multi Role Tankern Transport). Baptisé "Phénix", cet appareil pourra assurer des missions de ravitaillement en vol, de transport de personnel et de fret, de relais de renseignement et d'évacuation sanitaire. Cette flotte viendra remplacer les aéronefs actuellement utilisés. Premier exemplaire attendu en 2018.

 

Cliquez sur l'image pour agrandir.

 

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:55
Evreux, une base au service du transport aérien


28 avr. 2015par Armée de l'Air

 

Présentation de la Base Aérienne 105 d’Evreux, au travers des missions opérationnelles des TRANSALL C-160

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:45
 Sautez sur la Passe de salvador au Niger, avec les légionnaires parachutistes du 2e REP

 

18 avr. 2015  Ministère de la Défense

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 09:55
Le CEAM présente - L'expérience ne trompe jamais - CPA10 NEDEX

18 avr. 2015 par CEAM - Armée de l'Air

Exercice NEDEX du CPA10 sur le champs de tir de Captieux.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:56
Zoom sur les pros du GAIO, groupement aérien de l’informatique opérationnelle

Les systèmes informatiques sont indispensables aux opérations aériennes. Ici, dans l'appui aérien rapproché

 

27/04/2015 LCL Samir, commandant le GAIO 02.617

 

Devenus une condition sine qua non de la supériorité opérationnelle de l’armée de l’air lors de ses engagements, les systèmes d’information et les systèmes d’armes appuyant les opérations constituent un centre de gravité de nos capacités de combat.

 

L’interpénétration et l’interconnexion entre ces mondes constituent aujourd’hui un multiplicateur d’efficacité majeur dans la planification, la conduite et l’exécution des opérations aériennes. De cette synergie à une échelle jusque-là inégalée, naît un nouveau défi: le cyberespace a émergé en tant que milieu propre. Et comme chaque milieu, il doit être utilisé et maîtrisé pour porter de nouvelles capacités et produire des effets militaires dans la durée. C’est aussi un espace à défendre pour conserver notre liberté d’action dans la troisième dimension et nous assurer que le multiplicateur ainsi constitué ne devienne un nouveau talon d’Achille.

 

La création du groupement aérien de l’informatique opérationnelle(1) 02.617 (GAIO) s’inscrit dans ce cadre et contribue à faire face à ce nouveau défi de l’utilisation du cyberespace. Fruit de cette maturation, le GAIO forme un ensemble cohérent dont les missions sont déclinées en trois capacités tournées vers la réactivité: de l’ingénierie logicielle pour développer des systèmes opérationnels, de la cyberdéfense au moyen d’une expertise technique et d’éléments d’intervention et, enfin, une capacité d’appui aux opérations.

 

Réaliser des systèmes à haute exigence de sûreté de fonctionnement

 

Le GAIO réalise et maintient en condition opérationnelle les systèmes d’information opérationnels et de commandement en service dans l’armée de l’air non soutenus par un industriel. Il s’agit essentiellement d’outils liés à la préparation opérationnelle et à l’exécution des missions aériennes. Certains de ces systèmes sont embarqués ou impliquent la sécurité des vols. Ils doivent donc être validés par la direction générale de l'armement (DGA) avant d’être avionnés par la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD).

 

Afin d’atteindre cet objectif, le GAIO suit un processus de développement exigeant, spécifique au milieu aéronautique. Disposant de capacités d’assistance à maîtrise d’ouvrage, le GAIO s’inscrit en complémentarité avec le milieu industriel pour offrir une alternative réactive lors de la réalisation de systèmes opérationnels en temps contraints. Il constitue une ressource étatique crédible et sûre pour faire face aux besoins des opérations de l’armée de l’air.

 

Exécuter la manœuvre tactique de cyberdéfense sur les systèmes spécifiques Air

 

Le GAIO constitue l’échelon d’exécution de la manœuvre cyberdéfense de l’armée de l’air. Totalement intégré à l’organisation interarmées aux ordres de l’officier général de cyberdéfense, il exécute les directives émises par le centre de conduite de la cyberdéfense pour l’armée de l’air, centre faisant partie du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes.

 

En tant que centre d’expertise cyberdéfense de l’armée de l’air, le GAIO dispose d’une capacité de cybersurveillance assurant une veille des systèmes critiques. Il dispose d’une capacité d’expertise et de projection au profit des systèmes spécifiques à l’armée de l’air.

 

Regroupant un personnel de haut niveau technique, il s’appuie sur des administrateurs systèmes et réseau, ainsi que des développeurs indispensables à ce type d’engagements. La formation de ces éléments constitue un enjeu majeur pour le développement de cette capacité.

 

Appuyer les opérations aériennes

 

Un informaticien opérationnel en action

Un informaticien opérationnel en action

 

Le GAIO contribue à la capacité de projection de l’armée de l’air, ainsi qu’à ses missions permanentes. D’une part, il accompagne les déploiements du Rafale, en tout temps et en tout lieu, afin de permettre son engagement dans la durée. D’autre part, il appuie la planification et la restitution de l’activité aérienne de chaque plateforme aéronautique.

 

Ces missions permanentes consistent à administrer les données de systèmes livrés par les industriels permettant d’assurer les missions de l’armée de l’air. Elles ont nouvellement été complétées par la formation des administrateurs de l’armée de l’air sur les systèmes C2 et Otan, ainsi que par la gestion de la configuration de tablettes embarquées dans le cadre des missions tactiques.

 

Le GAIO, un outil spécifique aux missions aériennes

 

Souple et réactif, le GAIO contribue dans ses domaines d’expertise à exploiter les possibilités offertes par le cyberespace tout en veillant, dans son périmètre de responsabilités, à ce que le multiplicateur d’efficacité constitué par nos systèmes ne se transforme en vulnérabilité. Cet investissement est considérable pour l’armée de l’air, à la hauteur de l’ampleur prise par les systèmes d’information dans la planification, la conduite et l’exécution des opérations aériennes d’aujourd’hui.

 

(1) Le centre des systèmes d'information opérationnels (CSIO), armé de 12 aviateurs à sa création en 2007, est devenu le GAIO le 1er janvier 2015, fort aujourd'hui de 134 aviateurs.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
EART: le ravitaillement en vol à la mode européenne

 

24/04/2015 Sources : EATC

 

Grâce à l'European Air-to-Air Refuelling Training (EART), le ravitaillement en vol possède désormais son exercice européen de référence !

 

Du 13 au 24 avril, un C135 FR du groupe de ravitaillement en vol 2/91 (GRV) « Bretagne » participe à l’édition 2015 de cet exercice organisé par l’EATC (European Air Transport Command – commandement européen du transport aérien militaire). Des A310 MRTT allemand, KC-767 italien et KC-10 néerlandais complètent le plateau international d’EART stationné sur la base aérienne d’Eindhoven (Pays-Bas).

 

Opérant en soutien de l’exercice tactique Frisian Flag, le tanker français ravitaille en vol de nombreux appareils : F15, F16 et F18 originaires de Pologne, des États-Unis, d’Espagne, de Finlande et des Pays-Bas. Les zones de ravitaillement utilisées se trouvent principalement au-dessus de la mer du Nord, ainsi qu’aux Pays-Bas, au Danemark et au nord de l’Allemagne.

 

Créé en 2014, les exercices EART ont pour objectif principal d’entraîner les participants, en vol comme au sol, à opérer des avions-ravitailleurs depuis une base aérienne avancée (Deployed Operating Base - DOB). Les procédures sont ainsi répétées au quotidien dans un scénario tactique réaliste, conçu et conduit par l’EATC.

 

À l’instar de l’aviation de chasse développant depuis des décennies des entraînement internationaux majeurs, tels que le Tactical Leader Programme (TLP) ou les séries d’exercice baptisés Flags, EART a pour objectif de s’imposer comme un rendez-vous majeur du ravitaillement en vol. Suite à l’opération Unified Protector au-dessus de la Libye en 2011, le besoin d'un entraînement avancé entre nations européennes avait été détecté. D’importants travaux sont actuellement menés au sein de l’EATC, ainsi que par l’Otan, afin de trouver des pistes d’amélioration propres à l’emploi des appareils de ravitaillement en vol en Europe.

 

Plus d’informations sur le site de l’EATC

EART: le ravitaillement en vol à la mode européenne
EART: le ravitaillement en vol à la mode européenneEART: le ravitaillement en vol à la mode européenne
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories