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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

26/01/2016 Adj Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Un an après le tragique accident d’Albacete, le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne de Nancy-Ochey et sur l’élément air rattaché de Châteaudun pour rendre hommage aux neuf aviateurs français qui ont péri le 26 janvier 2015.

 

Mardi 26 janvier 2016, le CEMAA, accompagné du général Patrick Pacorel, inspecteur de l’armée de l’air, du général Bernard Schuler, commandant les forces aériennes stratégiques, du général Guy Girier, directeur central de la SIMMAD (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense), et du général Philippe Lavigne, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, a été accueilli sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy par le colonel Olivier Lapray, commandant la BA 133.

 

Lors d’une cérémonie militaire, il a commémoré l’anniversaire de l’accident d’Albacete. Principalement composé de troupes de l’escadron de chasse 1/3 «Navarre» et de l’escadron de soutien technique aéronautique 15/3 «Malzéville», le dispositif comprenait une délégation particulière réunissant le personnel présent sur le site espagnol le jour du drame. Le général a décoré des aviateurs qui se sont distingués en portant secours à leurs camarades au péril de leur vie.

 

Après cette remise de décoration, CEMAA a prononcé l’ordre du jour : «Il y a un an, jour pour jour, 11 personnes perdraient tragiquement la vie dans un dramatique accident au cours duquel, suite à un incident technique, un chasseur grec s’abîmait, tuant son équipage, sur le parking du détachement français au moment où tous préparaient le décollage de la prochaine mission. Brutalement arrachés à leurs familles, à leurs proches et à leurs camarades, neuf aviateurs français nous quittaient : le lieutenant-colonel Mathieu Bigand, le commandant Gildas Tison, le capitaine Marjorie Kocher, le capitaine Arnaud Poignant, l’adjudant-chef François Combourieu, l’adjudant-chef Thierry Galoux, l’adjudant Gilles Meyer, le sergent-chef Nicolas Dhez et le sergent-chef Régis Lefeuvre…»

 

Cette allocution a été ponctuée par le passage des Alphajet de la Patrouille de France venus peindre le ciel d’un ruban tricolore à la mémoire des aviateurs disparus.

 

À l’issue de cette cérémonie, le CEMAA a inauguré une stèle commémorative avant de partager un moment avec les familles et les camarades des sept disparus nancéens et les blessés.

 

«Chères familles, chers blessés, chers aviateurs. C’est par une note d’espérance que je voudrais conclure cette brève intervention. Espérance dans l’exemple que nous apportent les disparus, espérance par la solidarité qui s’est exprimée et enfin espérance par les missions qui se poursuivent pour nous entraîner comme à Albacete», a déclaré le CEMAA.

 

Le général Lanata et la délégation se sont ensuite rendus sur l’élément air rattache 279 de Châteaudun pour y dévoiler une plaque commémorative.

 

Aujourd’hui, cet accident reste gravé dans la mémoire des aviateurs, les blessés les plus grave découvrent peu à peu une nouvelle vie et sont repassés en fin d’années revoir leurs camarades en unité puisque leur état le leur permettait entre hospitalisation lourde et rééducation. Les autres blessés ont repris l’entrainement et les engagements opérationnels ; certains d’entre eux rentre juste d’un détachement en Jordanie et d’autres sont aujourd’hui même sur la base d’Albacete pour décrocher la qualification « Chef de mission » lors de l’entraînement OTAN Tactical Leadership Program (TLP), certification ultime des pilotes et navigateurs de combat pour conduire les opérations coalisées, et repartir au combat.

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Le drame d’Albacete

 

Lundi 26 janvier 2015, à 15h30, un avion de chasse F16 biplace grec a connu un incident au décollage et a dévié de sa trajectoire. L’avion s’est écrasé à proximité immédiate du lieu de stationnement des avions français. Les équipages et mécaniciens français étaient sur place, se préparant au décollage de leurs appareils pour une mission d’entrainement. Neuf victimes sont à dénombrer : sept étaient affectées sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, une provenait de la base de Châteaudun et la dernière officiait en qualité d’officier d’échange en Espagne. Cinq blessés graves des bases de Nancy et de Mont-de-Marsan sont également à dénombrer.

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 08:45
photo EMA / Armée de l'Air

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 26/01/2016 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois de décembre 2015, le détachement C135 de Niamey a changé d’équipages et d’aéronef. Composé d’un avion et d’un équipage d’une vingtaine de personnes, il est doté, pour la première fois en opération extérieure, d’un des trois avions de ravitaillement KC 135 RG nouvellement livré sur la base aérienne d’Istres.

 

Trois exemplaires de C135 ont été acquis en 1995 auprès de l’US Air Force avant de faire l’objet en 2014 d’un programme de rénovation piloté par la Direction générale de l’armement (DGA). L’objectif visé est de moderniser l’avionique du cockpit ainsi que la totalité des moyens de communication et de navigation. Cette évolution offre de nouvelles capacités opérationnelles et une totale conformité aux exigences actuelles de circulation aérienne. Elle permet ainsi d’obtenir des normes de navigation identiques à celle des KC 135 américains et une intégration plus efficace et sécurisée dans la circulation aérienne générale. Après une campagne d’expérimentation en métropole ainsi que des vols de qualification assurés par les experts de l’équipe de marque ravitaillement en vol et transport stratégique, le premier KC 135 RG est déployé en opération extérieure.

Si l’on prend le cas des Mirage 2000 présents à Niamey, le ravitailleur peut leur délivrer en vol près de cinq tonnes de kérosène, soit 1 h et demi de potentiel supplémentaire. Sur une même opération, le KC 135 RG pourra assurer plusieurs ravitaillements aux mêmes chasseurs, leur permettant de prolonger d’autant leur mission.

Le capitaine Eric en témoigne : « Un Mirage 2000 a une autonomie de près de 2 h en vol avec les réservoirs pendulaires, ce qui est la plupart du temps insuffisant, compte tenu des distances très importantes à couvrir sur la bande sahélo-saharienne. C’est pourquoi ils ont besoin du ravitailleur, qui est en fait une grosse station-service volante. La manœuvre de ravitaillement reste un moment particulièrement délicat pour les chasseurs comme pour l’opérateur de ravitaillement, mais en 10 minutes il permet au chasseur de pouvoir poursuivre sur zone sa mission. »

Le détachement C 135 soutient les actions menées sur l’ensemble de la zone d’opération des forces françaises en assurant le ravitaillement en vol des Mirage 2000 et des Rafale de la force Barkhane, qui assurent des missions de renseignement et d’appui au profit des troupes au sol.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 25 janvier 2016, en cette journée de résultats des élections en République Centre-africaine,  Sangaris a contribué à la sécurisation du processus électoral en appui de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et des forces de gendarmerie centrafricaines.

 

Des sections des sous-groupements tactiques interarmes ont patrouillé toute la journée dans la capitale ainsi que dans l’arrière pays au Nord et à l’Est de Sibut afin de maintenir une présence continue. Par ailleurs, les hélicoptères Tigre et Fennec de Sangaris ont accompagné ces missions en assurant des vols de surveillance et d’appui au sol.

À l’heure où les Centrafricains sont impliqués dans le processus électoral en cours, les forces internationales poursuivent leurs opérations de sécurisation et suivent avec attention l’évolution de la situation sécuritaire.

Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris compte environ 900 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la  MINUSCA, les soldats français fournissent un appui opérationnel aux 12 500 Casques bleus déployés dans le pays.

photo EMA / Armée de Terre

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:55
Décollage de Marty pour son 7e vol d'entraînement - Armée de l'air

Décollage de Marty pour son 7e vol d'entraînement - Armée de l'air


25/01/2016  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'Air

 

Jeudi 21 janvier 2016, le capitaine Jean-Guillaume Martinez, alias « Marty », futur Rafale Solo Display (RSD), a réalisé son septième vol de préparation sur Rafale, sous le regard attentif de son coach, le capitaine Benoît Planche, « Tao ».

 

Il est 11h00 lorsque Marty répète son enchaînement dans son bureau, à l’aide d’un Rafale miniature. Tao le conseille et lui donne quelques orientations. « J’essaie de mémoriser un maximum et de mentaliser mes gestes », confie Marty. Pour l’instant, le futur présentateur Rafale réalise des vols fractionnés. « Il lui en reste encore huit avant de s’attaquer à la réalisation de son ruban, la chorégraphie aérienne qu’il voudra présenter à son public », ajoute Tao. Toutefois, le futur présentateur semble avoir déjà quelques idées : « Je commence à entrevoir ma future démonstration ».

12h00, le Rafale s’élance dans le ciel de Saint-Dizier. Vingt minutes pendant lesquelles Marty réalise des figures, voire les recommence sous le regard attentif et les conseils de son coach Tao. La séance est un peu éprouvante. C’est déjà le troisième entraînement de la semaine pour notre futur  présentateur. « Il va réaliser entre deux et trois vols par semaine, explique le coach. Ce rythme va lui permettre d’assimiler et de garder un rythme, une continuité dans sa préparation. » Au retour de vol, le duo réalise déjà un débriefing de l’entraînement. Vitesse, altitude, esthétique de la démonstration… tout est attentivement regardé.

Tao réalisera sa dernière présentation aérienne en tant que RSD à Singapour, le mois prochain.  Il confie : « Après trois ans en tant que présentateur Rafale, passer le flambeau et devenir coach est un processus normal. » Une passation qu’il voit d’un très bon œil. « Je suis là pour apporter à Marty mon retour d’expérience et lui transmettre tout ce que j’ai acquis au cours de mes années de RSD. »

Retrouvez un article sur le nouveau Rafale Solo Display dans le prochain numéro d’Air Actualités (février 2016).

« Marty », futur Rafale Solo Display, poursuit ses entraînements
« Marty », futur Rafale Solo Display, poursuit ses entraînements
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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:45
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

 

26/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 19 janvier 2016, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le voyage d’étude de la 68esession d’auditeurs de l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN).

 

La visite était articulée en deux volets : l’un à Djibouti-ville et l’autre en zone de manœuvre. La délégation a ainsi bénéficié d’une série de conférences d’autorités civiles ou militaires, françaises et alliées, exposant les enjeux stratégiques de la Corne de l’Afrique et les aspects géopolitiques de cette région.

 

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photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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Après une visite des emprises des FFDj, les 96 auditeurs et 16 cadres se sont rendus sur le terrain, du 17 janvier matin au 18 janvier midi. Ils ont d’abord rejoint le désert du Qaïd à environ cinquante kilomètres à l’ouest de Djibouti. Le 5e régiment interarmes d’outre-mer y a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm héliportée par les Puma du Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Plus tard, depuis l’observatoire d’Ali Odé, les auditeurs ont assisté à une manœuvre aéroterrestre d’un sous groupement tactique appuyé par des Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3.11 Corse, le C160Transall de l’escadron de transport 88 Larzac, et des hélicoptères Gazelle et Puma du DETALAT. Les engins blindés de reconnaissance feu AMX-10 RC, mis en œuvre par un peloton du 3eescadron, armé par le 1er régiment étranger de cavalerie, venaient tout juste d’arriver sur le territoire.

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photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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Après un déplacement dans le désert du Grand Bara, les auditeurs ont observé l’entraînement des moyens aériens des FFDj qui réalisaient l’interception d’un C160 Transall par des Mirage 2000 puis un posé d’assaut avec débarquement d’un groupe motorisé des forces spéciales, show of force et appui-feu des avions de chasse, débarquement et récupération de commandos par hélicoptères de manœuvre. À l’issue, les auditeurs ont rejoint un bivouac dans le désert du Qaïd où ils ont échangé avec les militaires de l’ensemble des unités des FFDj. Dès le lendemain matin, les convois se sont déplacés sur Arta Plage pour observer un largage de parachutistes en mer suivie d’une action vers la terre exécutée par les commandos Marine appuyés par les moyens du DETALAT, de la base aérienne 188 et de la base navale.

 

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

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26/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 25 au 26 janvier 2016, la force Chammal a frappé un site utilisé à des fins militaires par Daech à Mossoul en Irak.

 

Constituée de Mirage 2000 et de Rafale, la patrouille a délivré son armement contre un site occupé par l’organisation terroriste. Situés au nord de la ville de Mossoul, ces hangars et ces bâtiments abritaient un dépôt de munitions, des stocks d’armement ainsi qu’un centre de commandement de Daech.

 

Les aéronefs du raid ont été ravitaillés en vol par  un MRTT britannique et un C-135 FR français. Cette mission illustre l’interopérabilité des capacités françaises avec les autres moyens engagés par nos alliés.

 

La coalition et la France mènent actuellement des campagnes aériennes de frappes planifiées ciblant des sites de commandement et de télécommunications de Daech dans la ville de Mossoul. La semaine dernière, deux raids ont été conduits contre l’organisation terroriste dans cette région – détruisant deux centres de commandement et de communication.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3 500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie, en frappant l’organisation terroriste avec ses moyens aériens. Le dispositif de la force Chammal comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour assurer la formation et le conseil des militaires irakiens. Les moyens aériens sont composés de 38 chasseurs (armée de l’Air et Marine nationale), ainsi que de capacités de renseignement, de commandement, de contrôle (C2) et de ravitaillement. Depuis le 23 novembre 2015, le groupe aéronaval (GAN) est intégré à la force Chammal. Il est composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, de la frégate multi-mission (FREMM) Aquitaine, du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, de la frégate allemande Augsburg. Le 18 janvier 2016, la frégate légère furtive (FLF) Surcouf a également rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale. Si nécessaire, le dispositif peut être soutenu par des moyens complémentaires de ravitaillement (C135-FR) et de contrôle aérien (E3F).

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:55
L’Hexagone Balard, la Défense du XXIe siècle

 

Olivier Berger - La Voix du nord

 

Les états-majors et les principales directions du ministère de la Défense ont progressivement migré depuis un an à l’Hexagone Balard, le Pentagone à la française. Ce colossal édifice du sud parisien, qui regroupe plus de 9 000 personnels, a été conçu pour piloter les armées françaises à l’horizon 2040.

 

Depuis le périphérique ou le ciel, le nouveau ministère de la Défense fait penser au bombardier stratégique américain B2 Spirit de Northrop avec ses plaques sombres, mates et ses angles improbables qui garantissent sa furtivité. Un paradoxe pour un projet hors-norme, au sud du XVe arrondissement, de 13,5 hectares, 128 000 m2 de bureaux, 89 façades et 5 600 m2 de panneaux photovoltaïques qui en font le bâtiment le plus écologique de Paris. Une gageure pour le cabinet d’architectes parisien ANMA (Agence Nicolas Michelin & associés).

Passé la porte monumentale du boulevard du Général-Martial-Valin et l’inévitable sas de sécurité, on se retrouve dans une discrète fourmilière de 9 300 personnes, regroupant l’état-major, ceux des trois armées (terre, air, marine nationale pour les étourdis), des directions imposantes comme le secrétariat général pour l’administration (SGA) et la direction générale de l’armement (DGA).

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:50
photo Amée de l'Air

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22/01/2016 Ministère de la Défense

 

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à son homologue allemande, le Luftfahrtamt der Bundeswehr (LufABw), un certificat de reconnaissance dans le cadre de la navigabilité appliquée à l’A400M.

 

Ce certificat permet à l’autorité française de reconnaitre dorénavant la validité des agréments de navigabilité que le LufABw délivrera à des organismes d’entretien (145) d’A400M, à des organismes de formation à la maintenance des techniciens (147), ou pour la délivrance des licences de mécaniciens d’A400M (66).

La tenue de cette cérémonie à Wunstorf, qui accueille l’école commune de formation des mécaniciens d’A400M, permet d’illustrer les objectifs poursuivis au travers de cette certification. En effet,  l’agrément de formation (147) récemment délivré à cette école par le LufABw, confère  désormais l’employabilité des stagiaires formés en Allemagne comme en France.

Outre réduire la charge d’audit et de surveillance afférente, le champ des gains potentiels ouvert par l’adoption d’exigences communes de navigabilité, dénommées EMAR**, et par la reconnaissance entre les deux autorités chargées de la navigabilité, est très large :

  •  il est le socle qui a permis l’établissement de l’école commune de formation de Wunstorf ;
  •  il accroit l’interopérabilité pour la maintenance des A400M, car les mécaniciens formés pourront intervenir indifféremment sur des A400M français ou allemands ;
  •  il rend la fongibilité des pièces de rechange possible, ce qui le cas échéant permet l’abaissement des coûts d’exploitation par mutualisation du stock de pièces de rechanges et optimisation de la logistique.

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), au cours d’une brève cérémonie, le général de division aérienne Rameau, directeur de la DSAÉ, a remis le certificat de reconnaissance au Major General Rieks, directeur du LufABw.

 

* Navigabilité

La « navigabilité » des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à  la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par « l’autorité de navigabilité » compétente. La vocation de la « navigabilité » est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

** EMAR

Les agréments de navigabilité EMAR (European Military Airworthiness Requirements) résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les états membres de l’Agence européenne de défense (AED). Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en offrant un vaste champ de coopération, de mutualisation, et d’interopérabilité.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:25
photo Armée de l'Air

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22/01/2016 Sources : commandement des forces aériennes - Armée de l'air

 

Dans le cadre des activités de coopération bilatérale entre la Fuerza Aérera argentine et l'armée de l'air française, le sergent-chef Stéphane, instructeur de survie opérationnelle au sein du centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS), a gravi début décembre 2015 l'Aconcagua (point culminant la cordillère des Andes à plus de 6962m).

 

Cet exploit physique et humain récompense une préparation minutieuse et un entraînement physique spécifique. L'instructeur a ainsi bénéficié du soutien des centres montagne air, de la cellule préparation du combattant et du centre médical air de la base aérienne 120 de Cazaux et du savoir-faire de l'armée de l'air afin de préparer au mieux sa mission et son arrivée à Mendoza en Argentine le 3 décembre 2015.

 

Encadrée par deux instructeurs spécialistes « montagne », un sauveteur et aidée par des mules pour le volet logistique, la petite équipe a réalisé son ascension sur une durée de 11 jours, multipliant les nécessaires paliers d'acclimatation afin d'écarter tout risque d'embolie pulmonaire, un risque non négligeable à de telles altitudes.

 

Cette mission exceptionnelle a non seulement permis au CFSS d'élargir son expertise dans le domaine de la survie en haute altitude mais aussi de tester in situ les matériels et tenues spécifiques haute montagne détenus par l'équipe recherche et sauvetage aérolarguée du commando parachutistes de l'air n° 10.

 

Riche d'enseignement, cette expérience hors norme a porté haut les couleurs du commandement des forces aériennes et de l'armée de l'air.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
Sous les cocardes n°4 est en ligne !

 

21/01/2016 Armée de l'air

 

Dans ce reportage de 26 minutes, partez à la découverte du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Outil essentiel de l’armée de l’air, il expérimente tous les équipements de l'armée de l'air. Les experts qu’il emploie permettent d’adapter les outils des forces aériennes aux opérations en cours.

 

Cette nouvelle émission vous emmène notamment à bord de l’A400M Atlas. Nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air, il est aussi synonyme d’innovation technologique. Vous verrez comment les spécialistes testent les limites des équipages, notamment la fatigue ressentie en vol. Un second volet vous plongera dans l’expérimentation matérielle d’une tablette tactile d’aide à la décision. Depuis le lancement du programme Rafale dans les années 1980, les missions confiées à l’armée de l’air ont évolué. Afin d’augmenter l’efficacité des équipages, les équipes du CEAM ont développé un nouvel outil : l'OCAD (outil connecté d’aide à la décision). Ce concentré d’informations vient en complément des systèmes de l'aéronef. Il permet de s'adapter à l'évolution des menaces et aide ainsi le pilote à prendre les bonnes décisions.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 21:30
A French Dassault Rafale flies above the Charles de Gaulle aircraft carrier. photo Marine nationale.jpg

A French Dassault Rafale flies above the Charles de Gaulle aircraft carrier. photo Marine nationale.jpg

 

21.01.2016 by

 

On Thursday, French President Francois Holland declared that the US-led coalition against ISIS would intensify air strikes on ISIS targets.

"The pace of the interventions will be accelerated and France will play its role in this," Hollande said in a speech to ambassadors, the AFP reports.

On Wednesday, France's Defense Minister, Jean-Yves Le Drian, co-hosted a meeting with US Secretary of Defense Ash Carter where seven nations renewed their pledge to continue fighting ISIS and explore new ways to "degrade and destroy" the terror group.

Specifically, Le Drian mentioned that the coalition would be targeting ISIS' de facto capitals of Raqqa in Syria, and Mosul in Iraq, eventually planning to reclaim the territory.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 20:55
La mort du général Jean-Philippe Douin, ancien chef d’état-major des armées

 

21 Janvier 2016 Jean-Dominique Merchet

 

Un communiqué de l’Elysée nous apprend le décès du général  Jean-Philippe Douin, 75 ans, qui fut chef d’état-major des Armées (CEMA) de septembre 1995 à avril 1998. Il avait ensuite été nommé Grand Chancelier de l’Ordre de la Légion d’Honneur.

Issue d’une famille militaire, Jean-Philippe Douin était un aviateur : entré à l’Ecole de l’Air en 1961, il devint pilote de chasse, essentiellement sur Mirage. Commandant de la base de Dijon-Longvic, il fut brièvement chef d’état-major de l’armée de l’air, avant d’être nommé Cema par Jacques Chirac, à la suite de l’amiral Lanxade.

Il eut à lancer la professionnalisation des armées, décidée en 1996, ainsi que le reformatage de la dissuassion nucléaire (fin des essais à Mururoa, fermeture du plateau d’Albion...). Au plan des Opex, son « mandat » de Cema fut essentiellement marqué par la guerre en Bosnie. 

Grand, mince, peu démonstratif, sans doute mal à l’aise dans ce poste de cema trop politique pour lui, le général Douin était animé d’une profonde foi catholique. Après avoir quitté la grande chancellerie en 2004, il avait, pour ainsi dire, disparu des écrans-radar de la communauté de défense. 

Il est, à ce jour, le dernier aviateur a avoir occupé le poste de chef d’état-major des armées.

source Elysée:

Entré à l’Ecole de l’Air en 1961, Jean-Philippe DOUIN avait choisi de devenir pilote de chasse. Aviateur d’exception, il a joué un grand rôle dans la modernisation de l’Armée de l’air. Son apport fut essentiel dans la mise au point du système d’armes du Mirage 2000 puis comme pilote d’essai du Mirage F1.

Commandant de la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » de Dijon en 1985, Jean-Philippe DOUIN occupe ensuite divers postes de haut niveau à dominante interarmées, avant d’accéder aux responsabilités militaires les plus hautes : chef d’état-major de l’armée de l’air, puis chef d’état-major des armées en 1995.

C’est ce parcours exceptionnel qui a conduit le Président de la République Jacques CHIRAC à le nommer en 1998 à la tête des deux ordres les plus prestigieux de notre République, en le faisant Grand Chancelier de l’Ordre de la Légion d’Honneur, Chancelier de l’Ordre national du mérite, fonctions qu’il a exercées jusqu’en 2004.

 

source  Association Nationale des Membres de l'Ordre National du Mérite :

Le général Jean-Philippe Douin est le premier aviateur auquel furent confiées les hautes responsabilité de Chancelier des deux grands Ordres nationaux, jusqu’alors confiées à des officiers généraux de terre ou, plus récemment, de mer. Petit-fils d’officier de marine, et fils d’officier d’infanterie, c’est l’arme aérienne que devait choisir ce dernier rejeton d’une lignée de soldats. Né le 8 avril 1940 à Saint Florentin, dans le département de l’Indre, Jean-Philippe Douin fut élève de l’Ecole de l’Air de 1961 à 1964. Les stages qu’il suivit à l’issue de sa scolarité, successivement à l’Ecole de chasse, à la 8° escadre de Cazaux et à la 7° de Nancy précédèrent son affectation à l’Escadron de chasse Lafayette de Luxeuil, puis, en 1966, à l’Escadron de chasse des Cigognes, à Dijon, sur Mirage IIIC.

Commandant de la SPA 103 en 1970, il reçut quelque temps plus tard la médaille de l’Aéronautique en témoignage des recherches personnelles qu’il poursuivait et qui devaient aboutir, en 1980, à la mise au point du Système d’armes Mirage 2000 . En raison de ses capacités techniques aussi bien que tactiques, il fut chargé du pilotage d’essais du nouveau Mirage F 1 C, prévu comme appareil de défense aérienne, et reçut la mission de récréer l’escadron de chasse Comtat Venaissin, sur Mirage F 1 B. C’est alors qu’il suivit un an de stage à l’Ecole supérieure de guerre aérienne, et fut affecté à l’Etat major de la Force aérienne tactique et de la première région aérienne de Metz. Durant trois années il étudiera les possibilités d’un rapprochement interarmées entre les Alliés en considérant les diverses spécificités de l’armée de terre et de la marine.

Commandant de la Base aérienne Guynemer à Dijon, en 1985, il fut affecté, en 1987, au Centre des Hautes Etudes de la Défense nationale, puis, en juillet 1988, promu commandant du Centre d’opérations de gestion de la guerre du Golfe. Entre 1991 et 1994, élevé au grade de major général de l’Etat major des armées, il élabora la mise au point des diverses organisations interarmes, ce qui lui valut, le 1° juillet 1994, de parvenir au rang de général d’armée aérienne et de chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air. Totalisant six mille heures de vol, le général Douin fut nommé Grand Chancelier de l’Ordre de la Légion d’honneur, Chancelier de l’Ordre national du Mérite, par décret présidentiel du 4 juin 1998. Grand-Croix des deux Ordres nationaux, il est également titulaire de nombreuses décorations étrangères parmi les plus prestigieuses.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Amée de Terre

photo EMA / Amée de Terre

 

21/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 9 janvier 2016, la seconde édition de l’opération Korbo est conduite par la section du 2e régiment étranger du génie au cœur de la forêt amazonienne. L’objectif visé par les Forces armées en Guyane (FAG) est de détruire tous les puits primaires aurifères illégaux de Dorlin.

 

Avec l’appui des Puma de la base aérienne 367, indispensables dans l’opération Harpie, 1 000 kilos d’explosifs Hexal ont été préalablement acheminés par les airs. Après plusieurs heures de préparation, les containers d’explosifs ont été descendus les uns après les autres au fond des trois premiers puits, parfois profonds de 40 mètres, sous le contrôle du capitaine Pierre, directeur de la mise en œuvre. Pour un maximum d’efficacité et de sécurité pour les opérateurs du génie, chaque charge a été disposée selon un plan très précis. L’objectif était la destruction totale des puits d’orpaillage primaire*.

 

Pendant que les militaires du génie se concentraient sur la mise en place des charges, plusieurs patrouilles, intégrant des éléments de la gendarmerie, surveillaient les abords des sites pour dissuader les orpailleurs illégaux de s’en approcher.

 

Au total, en quatre jours, 18 puits et tunnels ont été détruits. Afin de poursuivre dans la durée la lutte contre les orpailleurs illégaux, l’opération Harpie se poursuit. Celle-ci perdurera, jusqu’à la destruction de l’ensemble des sites d’orpaillage illégal.

 

Harpieest une des deux opérations permanentes conduites par les FAG. Lancée officiellement par le Président de la République en février 2008, Harpie est une opération interministérielle de grande envergure. Elle est menée conjointement par les forces de l’ordre (police aux frontières, gendarmerie) et les FAG. Placée sous l'autorité du préfet et du procureur de la République pour la partie judiciaire, elle vise à éradiquer les zones d'orpaillage clandestin.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

*Extraction primaire : extraction de roches aurifères depuis des mines en sous-sol et concassage.

photo EMA / Amée de Terrephoto EMA / Amée de Terre
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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 16:55
photo EMA / Armée de l'Air

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21.01.2016 Jean-Dominique Merchet
 

Lors de ses voeux à la Défense, mercredi soir au Val de Grâce, Jean-Yves Le Drian a esquissé une ouverture vers l’armement des drones de type Reaper, que l’armée de l’air utilise au Sahel. Voici ces propos - c’est nous qui soulignons : « Les drones d’observation décuplent nos capacités de renseignement et d’action – mais nous n’en sommes qu’au début. Les théâtres d’opérations nous confrontent à des situations nouvelles – je pense en particulier à la question du « déni d’accès », qui peut remettre en cause notre liberté d’action aux endroits mêmes où nous sommes engagés. Dans ce cadre-là, certains de nos alliés ont déjà eu recours à des drones de combat, en faisant la preuve de leur efficacité. »

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MQ-9 Reaper - photo USAF

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 13:55
photo DGA Marine nationale

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21 janv. 2016 Marine nationale

 

Le 13 janvier 2015, la DGA et la Marine ont réalisé avec succès le premier aérolargage d’une ECUME (Embarcation commando à usage multiple et embarquable) au large de Brest. Cette première s’inscrit dans le cadre du processus de validation du largage à la mer de l’ECUME. Cette opération a mobilisé au total environ 80 personnes, dans les airs et sur le plan d’eau dont environ 50 membres de la FORFUSCO, principalement de l’état-major et du commando Ponchardier, avec une quinzaine d’embarcations sur l’eau, du personnel de CECLANT et de la base navale de Brest et, évidemment, du personnel de la DGA, qui pilote la qualification aérolargage de l’ECUME, un BSAD (batiment de soutien, d’assistance et de dépollution), et un C130 de l’armée de l’air

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:56
photo Armée de l'Air

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19/01/2016 Propos recueillis par le capitaine Karim DJEMAI - Armée de l'air

 

13,5 hectares, 290 000 m2 de bureaux, 9300 militaires et civils de la Défense, plus de 1500 visiteurs quotidiens… Le site de l’Hexagone Balard affiche des statistiques impressionnantes, inédites en France. À la tête de son commandement militaire se trouve un aviateur, le colonel Laurent Boïté. Rencontre.

 

Mon colonel, dans quelles circonstances le commandement militaire (COMILI) de Balard a-t-il été créé ?

 

Dans le cadre du « projet Balard », un échelon précurseur du COMILI a été mis en place dès le mois de septembre 2014. Cette entité était placée sous l’autorité du colonel Jean-Pascal Ruvira, également commandant de la cité de l’air et de la base aérienne (CABA) 117. La montée en puissance et les déménagements se sont enchaînés à compter du printemps 2015. L’essentiel des effectifs est arrivé en mai et juin 2015, avec notamment l’installation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Aujourd’hui, les déménagements sont globalement terminés et le site a quasiment atteint la totalité de ses capacités d’accueil. Après la cérémonie de dissolution de la CABA 117, le 25 juin 2015, le COMILI a hérité de ses traditions. Nous avons ainsi reçu avec fierté la garde du drapeau de la 34e escadre aérienne de bombardement, une escadre à l’histoire très fournie.

 

Comment est organisée la gestion de l’Hexagone Balard ?

 

Le fonctionnement quotidien du site est articulé autour d’un « triumvirat » réunissant le COMILI et le service parisien de soutien de l’administration centrale (SPAC) côté ministère de la Défense, et le partenaire privé OPALE Défense. Les périmètres d’actions de chacun sont clairement définis. Ce « triumvirat » dialogue en permanence pour assurer le bon fonctionnement de l’Hexagone Balard. Étant à la tête du COMILI, je suis garant du caractère militaire du site. Pour sa part, le SPAC est chargé de la gestion financière du partenariat public-privé, avec la société OPALE Défense, responsable du soutien. Cette dernière est elle-même articulée autour des trois grands groupes industriels que sont Thales, Bouygues et Sodexo. Enfin, je tiens aussi à souligner l’action majeure, au travers de son centre de Balard, de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de la Défense (DIRISI) dans l’exploitation et la mise en œuvre des systèmes de communications spécifiques du ministère de la Défense.

 

Quelles sont les missions confiées au COMILI ?

 

Le COMILI est un organisme interarmées subordonné à l’état-major des armées. Trois grandes missions lui sont confiées : la sécurité incendie et la protection de l’Hexagone Balard ; l’administration du personnel militaire ; une mission « appui-finances ». Pour cela, je m’appuie sur un effectif d’environ 300 personnes aux profils très variés : plus d’une centaine de militaires de tous horizons (dont une soixantaine d’aviateurs), du personnel civil, ainsi que des pompiers de Paris et un groupement de gendarmes de l’air.

 

Pourriez-vous nous détailler ces missions ?

 

Tout d’abord, je suis délégué local en termes de sécurité. Pour exercer cette fonction, je suis placé sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Cela s’explique par le fait que, historiquement, l’implantation géographique de Balard dépend du CEMAA, notamment lorsque le site hébergeait la CABA 117. Pour la protection, je m’en remets essentiellement aux gendarmes de l’air, dont c’est la mission essentielle. Avec l’opération Cuirasse lancée pour faire face à la menace terroriste, nous disposons aussi d’un renfort de personnel militaire, composé d’aviateurs et de marins. Cela requiert de gros efforts, puisqu’en parallèle nous accueillons chaque jour jusqu’à 2000 visiteurs sur le site. Nous devons donc conserver une certaine fluidité d’accès. Une partie de la mission de protection incombe également à des sociétés privées de gardiennage. Ces dernières sont notamment chargées des fonctions de filtrage et d’accueil, ainsi que de la supervision des dispositifs de surveillance à distance. À titre d’exemple, les systèmes d’alarme ne comptent pas moins de 25 000 capteurs.

 

Le COMILI assure aussi l’administration d’environ 5000 militaires, quelle que soit leur affectation : état-major, inspection, direction générale de l’armement… Cette mission est complexe, car chaque organisme ou armée administre son personnel selon des procédures différentes. Nous assurons notamment un volume considérable de travaux de chancellerie. Par exemple, le COMILI a rédigé pas moins d’une centaine de mémoires de propositions au cours de la dernière campagne d’attribution de la Légion d’honneur…

 

Le COMILI gère également tout ce qui a trait à la vie militaire du site. Nous sommes ainsi responsables de la préparation opérationnelle individuelle du combattant, du cérémonial militaire, des services de garnison... Pour la préparation physique des militaires du site, nous disposons d’infrastructures admirables, avec l’un des services des sports les mieux dotés de la Défense.

 

Enfin, un bureau « budget » est chargé de suivre et de valider les dépenses de certains organismes du site, notamment l’état-major des armées. Y figure aussi l’échelon liquidateur de la CABA 117.

 

D’un point de vue personnel, quelles sont vos impressions en tant que premier commandant militaire de Balard ?

 

C’est une responsabilité très enrichissante. J’ai la chance d’avoir un point de vue très intéressant sur l’Hexagone Balard et de pouvoir dialoguer avec l’ensemble des états-majors et des échelons de direction du ministère. Une telle concentration présente de nombreux avantages. Au cours de mes précédentes affectations, j’ai pu tisser un solide réseau interarmées. Cela s’avère précieux dans l’exercice quotidien de mes fonctions. Mais j’ai surtout la chance d’être à la tête d’un personnel passionnés venant de formations interarmées. Cela permet de tirer le meilleur de chaque armée et de s’inspirer des bonnes pratiques, là où elles se trouvent. Dans cette phase de création d’un nouveau commandement, c’est un atout inestimable.

 

L’Hexagone Balard en quelques chiffres :

photo Armée de l'Air

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- 16,5 ha de superficie totale,

- 87 200 m² de façades,

- 5 600 m² de panneaux photovoltaïques,

- 2 espaces de restauration de 3 500 places pour 7 200 repas par jour,

- 3 135 bureaux, dont 1 521 bureaux individuels,

- 15 200 ordinateurs,

- 400 salles de réunion,

- 700 chambres,

- 108 ascenseurs,

- une piscine de 25 mètres,

- un pôle d’activités sportives.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:20
photo Armée de l'Air

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20/01/2016 Armée de l'air

 

Le 8 janvier 2016, sur la base de Ramstein en Allemagne, des récompenses ont été attribuées par le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) aux officiers, sous-officiers et personnel civil de l’Otan qui se sont particulièrement distingués dans l’exercice de leurs fonctions et responsabilités au sein de l’organisation.

 

Le général Frank Gorenc, commandant de l’état-major air de l’Otan (AIRCOM), a ainsi remis un « SACEUR Awards » au lieutenant-colonel Antoine Garand, qui occupe la fonction d’adjoint au directeur du management depuis l’été 2013. Le colonel Thierry Coupeau (muté au commandement des forces terrestres depuis l’été 2015) a également reçu un « SACEUR Awards » en reconnaissance de la qualité de son travail et de son implication dans le cadre du NATINAMDS (NATO Integrated Air and Missile Defense System).

 

Décernée à titre individuel, cette récompense  est le reflet de la bonne image et de la crédibilité dont bénéficie l’ensemble du contingent français au sein de l’état-major de Ramstein. Celui-ci, placé sous les ordres du général de Longvilliers, commandant en second de l’état-major air de l’Otan, est composé de 36 officiers et 22 sous-officiers qui participent au quotidien à l’exécution des missions permanentes de l’Alliance dans les domaines aérien et spatial, que ce soit pour la police du ciel ou la défense antimissile. Ils sont également pleinement engagés dans les travaux contribuant à l’adaptation de l’Alliance au nouveau contexte géostratégique, concourant ainsi à l’amélioration de la réactivité et de la flexibilité de l’organisation. Enfin, ils participent à la mise en œuvre et au maintien des capacités de commandement et conduite des opérations aériennes de l’Alliance, au travers des nombreux exercices organisés par AIRCOM ainsi que du développement des systèmes de commandement et contrôle.

photo Armée de l'Air

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:55
La BA 118 de Mont-de-Marsan a accueilli l’ensemble des staffs des équipes masculines et féminines de jeunes de rugby à VII et à XV le jeudi 14 janvier. - photo Armée de l'air

La BA 118 de Mont-de-Marsan a accueilli l’ensemble des staffs des équipes masculines et féminines de jeunes de rugby à VII et à XV le jeudi 14 janvier. - photo Armée de l'air

 

1 9/01/2016 Armée de l'air

 

À l'invitation du comité départemental de rugby des Landes, la direction technique nationale de la fédération française de rugby (FFR) a organisé du 12 au 15 janvier 2016 sur la base aérienne (BA) 118 de Mont-de Marsan un séminaire de travail.

 

La BA 118 de Mont-de Marsan, sur laquelle avait eu lieu le dernier stage de préparation du XV de France militaire  avant la coupe du monde militaire de rugby en septembre dernier, a accueilli l’ensemble des staffs des équipes masculines et féminines de jeunes de rugby à VII et à XV le jeudi 14 janvier. Mené par Didier Retière, directeur technique national, le séminaire de travail avait pour objet le renouvellement des projets de jeu des équipes de France de rugby.

 

Ces séances de réflexion ont été suivies d’une conférence du colonel Daniel, pilote de chasse et rugbyman, qui a comparé les exigences du métier de pilote de chasse à celles du métier de joueur de rugby de haut niveau.

 

Enfin, le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen » et l’escadron de soutien technique aéronautique 15.030 « Chalosse » avaient préparé la visite d’un Rafale, qui a ravi l’assistance.

Conférence du colonel Daniel, qui compare les exigences du métier de pilote de chasse, à celles du métier de joueur de rugby de haut niveau - photo Armée de l'air

Conférence du colonel Daniel, qui compare les exigences du métier de pilote de chasse, à celles du métier de joueur de rugby de haut niveau - photo Armée de l'air

Didier Retière, directeur technique national de rugby.- photo Armée de l'air

Didier Retière, directeur technique national de rugby.- photo Armée de l'air

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 16:57
La Marine va tester le remplaçant du “logiciel fou” Louvois

 

18.01.2016 Acteurspublics.com

 

Le nouveau calculateur de la solde des militaires, Source Solde, élaboré après le fiasco du logiciel Louvois sera réellement mis en service au deuxième semestre 2017 pour la Marine, après une phase de test. Suivront l’armée de terre en 2018 et l’armée de l’air en 2019.

 

Un optimisme teinté de prudence.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affiché une sérénité contenue en présentant, le 15 janvier, sur le site parisien de Balard, un point d’étape sur le projet Source Solde, destiné à remplacer le calculateur de la solde des militaires Louvois, qui a engendré d’innombrables dysfonctionnements. Un logiciel fou comme l’appelle le ministre, dont il avait lui-même acté l’abandon en 2013. « D’ici la fin du premier trimestre, un système apte à calculer une solde sera présenté à la qualification, soit moins d’un an après la notification du marché [à la société Soprasteria, ndlr] », a promis Jean-Yves Le Drian, en référence au nouveau logiciel Source Solde, choisi en avril 2015 à l’issue d’un appel d’offres lancé par la direction générale de l’armement.

S’en suivra une phase dite de « solde à blanc » qui durera sept mois à partir de l’été et au  cours de laquelle le système calculera des soldes sur de vrais dossiers. Avant d’être branché au reste de l’écosystème de solde et en particulier au système d’information RH de la Marine, première armèe concernée. Débutera alors une phase de soldes en double, en parallèle de Louvois. Concrètement, la mise en service pour la Marine devrait intervenir au deuxième semestre 2017, en 2018 pour l’armée de terre et en 2019 pour l’armée de l’air. Un calendrier extrêmement ambitieux mais réaliste, a souligné le ministre.

 

Failles multiples

« La solde semble devenir particulièrement visible » a-t-il prudemment jugé. L’enjeu des ressources humaines pour le ministère est considérable: retisser un lien humain et de confiance avec ses soldats grâce à un dialogue de gestion de qualité. Mais d’ici là, il faut compter avec Louvois, générateur de beaucoup de dégâts. En arrivant à la tête du ministère en 2012, Jean-Yves Le Drian avait dû prendre en main la gestion de ce scandale, dont on commençait à peine à déceler l’ampleur. A l’époque, des épouses de militaires s’étaient même affichées sur Internet avec des inscriptions au feutre dans le dos pour dénoncer l’incapacité de la Défense à régler le problème.

« C’est bien l’ensemble d’une chaîne qui révélait ses failles, depuis les systèmes d’information de ressources humaines, les SIRH, jusqu’au calculateur Louvois lui-même, en passant par une organisation qui avait décidé trop vite la transformation » a analysé rétrospectivement le ministre. Cette affaire a notamment révélé un manque de vision ministérielle dans l’approche du sujet. Depuis, la direction des ressources humaines du ministère est dotée d’une autorité transversale et fonctionnelle sur les trois armées. La gouvernance de la fonction solde a également été renforcée avec un comité stratégique mensuel présidé personnellement par le directeur de cabinet du ministre, Cédric Lewandowski.

Depuis trois ans, une véritable politique de gestion de court terme a dû se mettre en place pour faire face au désordre généré par Louvois : un plan d’urgence (52 millions d’euros) destiné à rétablir les droits des militaires les plus lésés sous la forme d’avances, et l’instauration d’une mission d’assistance fiscale pour les militaires désorientés.

 

180 000 lettres pour recouvrer les trop-perçus

La cellule Solde assistance mise en place pour l’occasion a quant à elle vu le nombre d’appels passer de près de 500 par jour en 2012, au plus fort de la crise, à 50 par jour aujourd’hui. « Bien entendu, nous ne serons pleinement satisfaits que le jour où plus aucune difficulté ne sera rencontrée mais nous constatons aujourd’hui que les appels portent principalement sur des demandes de certificats administratifs rectifiant le montant des revenus imposables » s’est félicité le locataire de l’hôtel de Brienne.

Mais Louvois n’a pas généré que des retards ou des sous-versements. Le logiciel a aussi été à l’origine de trop-versés sur lesquels il est toujours très difficile de rependre socialement le dessus. 180 000 lettres ont été envoyées pour recouvrer des créances. Le ministère a par ailleurs tenté d’améliorer la gestion technique de court terme.

« Au plus fort de la crise, fin 2012, début 2013, 20 000 procédures de contournement devaient être effectuées en sortie de Louvois, et malgré cela, malgré ce travail important, c’étaient près de 20 % des soldes qui étaient erronées, a rappelé Jean-Yves Le Drian. Nous en sommes aujourd’hui à moins de 20 % de soldes erronées. Mais au prix d’un nombre toujours élevé de contournements, soit près de 10 000 mensuels, ce qui traduit l’instabilité de ce logiciel. » On comprend mieux la prudence du ministre. Chat échaudé craignant l’eau froide.

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 12:55
Remise d’agréments de navigabilité au MGAA et au GCFA

 

13/01/2016 Armée de l'air

 

Sous la présidence du général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Hervé Rameau, directeur de la sécurité aéronautique d’État, en présence du général Patrick Lefèbvre, directeur de la navigabilité, a officiellement remis les agréments de « l’organisme de gestion du maintien de la navigabilité air » au général Philippe Adam, major général de l’armée de l’air (MGAA), et de « l’organisme de formation à la maintenance CFA » au général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA).

 

Ces remises d’agréments closent la première phase de déploiement de la navigabilité au sein de l’armée de l’air, initiée en août 2008. Elles récompensent les efforts des aviateurs des bases aériennes et des états-majors dans la recherche constante de qualité et de performance de la sécurité aéronautique, dans un contexte opérationnel toujours plus exigeant.

 

Il convient désormais de maintenir ce haut niveau de performance grâce à une chaîne « qualité » de surveillance interne robuste, et de préparer les deux autres échéances à venir : l’attribution d’un certificat de navigabilité à chaque aéronef dès le 31 décembre 2016 et la certification des organismes d’entretien un an plus tard.

 

L’intégration des flottes d’aéronefs de l’armée de l’air dans un environnement contrôlé de navigabilité ancre la crédibilité de l’institution dans les paysages national et européen de la sécurité aéronautique. Cet environnement assure à l’armée de l’air un cadre juridique aussi robuste et performant que celui applicable à l’aviation civile, tout en répondant aux besoins spécifiques des armées. En particulier, il permet aux autorités militaires d’assumer des prises de risques conscientes, par l’emploi d’appareils s’écartant, en toute connaissance de cause, du cadre de conformité fixé, lorsque l’enjeu des missions à accomplir le justifie. Appliquée conjointement et selon une réglementation commune aux partenaires étrangers qui exploitent des types d’appareils identiques, la navigabilité permet également de réduire les coûts de maintien en condition opérationnelle, et de mutualiser certaines des opérations de maintenance. C’est notamment le cas sur l’A400M Atlas, au travers du contrat de soutien franco-britannique qui permet de disposer d’un stock commun de pièces de rechange, et au travers de l’école franco-allemande de formation des techniciens de Wunstorf, qui offre la possibilité d’employer indifféremment des mécaniciens allemands ou français. L’extension de ces principes aux autres nations dotées d’A400M ou à d’autres types d’appareils, tels que l’A330 MRTT ou encore les hélicoptères NH90 et Tigre, a d’ores et déjà conduit l’Australie et la Nouvelle-Zélande à adopter la même réglementation, et Singapour et la Malaisie à s’y intéresser.

 

C’est à cette nouvelle dimension de l’aéronautique militaire internationale que l’armée de l’air prend part au travers de son engagement dans la navigabilité, dans l’esprit novateur et précurseur qui la caractérise.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/01/2016 Armée de l'air

 

Les réservistes et leurs associations constituent des relais essentiels au renforcement du lien entre la nation et les forces armées. L'armée de l'air s'efforce, à tous ses échelons et dans toute la mesure du possible, de faciliter leurs actions, à l’instar de celles menées par l’Association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air (ANORAA) ou par l’Association nationale des sous-officiers de réserve de l’armée de l’air (ANSORAA).

 

À ce titre, le délégué aux réserves de l’armée de l’air, le général Jean-Pascal Breton, a signé deux conventions le mardi 22 décembre 2015 sur le site de l’École militaire avec d’une part le président de l’ANORAA, le colonel Ribatto, et d’autre part le président de l’ANSORAA, l’adjudant-chef Ladane. Ces conventions précisent les engagements réciproques de chacune des parties.

 

Ces deux référents nationaux contribueront, entre autres, au déploiement du brevet d’initiation aéronautique (BIA) sur l’ensemble du territoire national, et notamment dans les zones où l’armée de l’air n’est pas ou peu présente. Volet prioritaire et prééminent de la politique de l’armée de l’air, cette action concourra à la promotion de la réserve opérationnelle auprès des jeunes et devrait aider à atteindre les objectifs de recrutement assignés à l’armée de l’air au titre du plan ministériel « Réserve 2019 ».

 

Cette convention s’inscrit dans le cadre d’une mission nouvellement confiée au centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA), désormais en charge pour l’armée de l’air de mettre en place la politique des partenariats et d’en assurer le suivi.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 12:55
photo Armée de l'Air

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07/01/2016 Armée de l'air

 

Le projet « Diplômation » a fait un grand bond en avant. Vendredi 11 décembre 2015, l’armée de l’air et le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) ont signé une convention fixant les bases du projet « diplômation ».

 

L’armée de l'air était représentée par le général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) par Mme Robine, directrice  générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), et par Mme Bonnafous, directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP).

 

Le projet « diplômation » a pour objectif d’offrir une chance aux aviateurs qui le désirent d’acquérir un niveau d’étude supérieur à celui qu’ils avaient en entrant dans l’armée de l’air. Le général Claude Tafani l’a souligné dans son discours : « Nous souhaitons permettre à nos jeunes aviateurs d’aller toujours plus loin, d’apprendre toujours plus et, encore une fois, de donner le meilleur d’eux-mêmes. »

 

« Il est de notre devoir aujourd’hui de répondre aux besoins de compétences de notre pays », a précisé de son côté Mme Bonnefous. « La valorisation des compétences et l’obtention de ces dernières doit se faire tout au long de la vie, nous ne pouvons plus exclusivement miser sur la formation initiale. »

 

Les différentes parties se sont donc entendues pour permettre aux aviateurs, quel que soit leur grade, et dont le métier est transposable dans le civil, de valoriser les compétences qu’ils ont acquises tout au long de leur parcours professionnel par l’obtention d’un diplôme du MENESR.

 

La mise en œuvre de ce projet engagé dès 2014 constitue un véritable atout pour les deux ministères. Mme Robine le soulignait dans son intervention : « Nous sommes très satisfaits des échanges fructueux entre nos équipes. Ce projet s’inscrit pleinement dans notre politique actuelle. »

 

Inscrit dans le plan stratégique Unis pour « Faire face »,  ce projet vise, dans un premier temps, à accompagner les militaires du rang dans l’obtention d’un diplôme de niveau CAP ou BEP (niveau V) ou d’un baccalauréat professionnel (niveau IV). Les sous-officiers titulaires d’un baccalauréat peuvent prétendre à un diplôme de brevet de technicien supérieur ou un à un diplôme universitaire de technologie (niveau III), puis une licence professionnelle (niveau II).

 

Une visite de la base opérationnelle de Saint-Dizier sera organisée à la fin du premier trimestre 2016. Elle  sera l’occasion d’apprécier les premières concrétisations du projet.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 08:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/01/2016 CDAOA – Armée de l’Air

 

Dans le cadre des accords de défense aérienne unissant la France et l’Italie, les deux pays ont organisé, mardi 16 décembre 2015, un exercice transfrontalier baptisé APEX.

 

Menés régulièrement, ces entraînements ont pour objectif d’éprouver les procédures communes de police du ciel, ainsi que la coordination opérée entre les deux pays dans le but de protéger leurs espaces aériens nationaux respectifs. L’exercice APEX était bâti autour d’un scénario simulant le déroutement d’un avion de ligne par un pirate de l’air.

 

Dans les faits, un A320, simulé par un avion Piaggio Avanti, se dirige en direction de la France. À bord, un pirate de l’air projette de détourner l’appareil vers Paris, contrairement au plan de vol initial. Depuis ses installations situées à Lyon Mont-Verdun, le centre national des opérations aériennes (CNOA) demande, sous l’autorité permanente de la haute autorité de défense aérienne (HADA), le décollage d’un avion de la permanence opérationnelle (PO) de la base aérienne d’Orange. Dans le même temps, deux Eurofighter de la PO italienne réalisent les premières mesures actives de sûreté aérienne (MASA) : reconnaissance à distance, observation visuelle, afin d’obtenir des renseignements sur l’avion de ligne qui se dirige vers la France. Dans le cadre des accords bilatéraux franco-italiens, les avions de chasse italiens poursuivent leurs mesures au-dessus du territoire français sous l’autorité du CNOA. Un avion de chasse français prend le relais à partir du survol de la Corse, jusqu’à l’arraisonnement de l’A320 sur la base aérienne d’Orange.

 

APEX a permis d’entraîner les chaînes de commandement et de contrôle (C2) des deux armées de l’air. Ce type d’exercices binationaux permet de tester les procédures et les échanges d’informations, qui constituent la pierre angulaire de la mission permanente de sûreté aérienne.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 07:55
Remise des agréments FRA 145 au SIAé - photo Armée de l'Air

Remise des agréments FRA 145 au SIAé - photo Armée de l'Air

 

05/01/2016 Armée de l'air

 

Le 16 décembre 2015, la direction de la sécurité aéronautique de l’État (DSAÉ) a remis deux agréments FRA 145 au service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

Au cours d’une cérémonie organisée sur le site de l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux, le général Hervé Rameau, directeur de la DSAÉ, a officiellement délivré ces deux documents à l’ingénieur général de l’armement (IGA) Patrick Dufour, directeur central du SIAé.

 

Associés aux agréments EMAR 145 et Part 145 relatifs à l’entretien de la cellule et du moteur de l’A400M, les agréments FRA 145 mettent l’ensemble des activités de maintenance aéronautique menées par le SIAé au profit de ses clients étatiques en conformité avec les règlements de la navigabilité.

 

Le SIAé intègre ainsi le cercle fermé des industriels capables de concevoir, produire et entretenir des matériels dans un environnement contrôlé par la navigabilité. Cela contribue à consacrer le service au niveau des meilleurs industriels de maintenance aéronautique.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 07:55
André Turcat à l’époque où il était pilote d’essai du N.1500 Griffon

André Turcat à l’époque où il était pilote d’essai du N.1500 Griffon

 

05/01/2016 Armée de l'air

 

C'est avec une réelle émotion que nous apprenons le décès d'André Turcat, survenu le 4 janvier 2016.

 

Polytechnicien (X40), ce dernier avait choisi de rejoindre les Forces Aériennes Françaises Libres. Breveté pilote en 1947, il avait servi en Indochine sur C-47 au sein du groupe de transport II/64 "Anjou", et s'était notamment illustré lors de missions d'évacuation d'urgence.

 

Fort de cette expérience, il fut ensuite admis en 1950 à l'école du personnel navigant d'essais et de réception basée au centre d'essai en vol de Brétigny-sur-Orge, dont il prit le commandement 2 ans plus tard. En 1953, il rejoignit Nord-Aviation, où il travailla en tant que chef pilote d'essais sur le Gerfaut et le Griffon.

 

Il devint ensuite directeur des essais en vol du projet Concorde, pour Sud-Aviation, réalisant notamment le premier vol de l'appareil le 2 mars 1969 et le premier vol supersonique le 1er octobre de la même année.

 

L'armée de l'air présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de ce pionnier de l'aviation, totalisant de nombreuses heures de vol sur plus de 20 avions différents.

 

Note RP Defense: voir l'Hommage de l'ECPAD à André Turcat, premier pilote d’essai du Concorde

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