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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:35
Deux Rafales de l'armée de l'air ont fait le déplacement au salon LIMA 2015 photo G Belan

Deux Rafales de l'armée de l'air ont fait le déplacement au salon LIMA 2015 photo G Belan

 

17/03/2015 à 07h29, par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

La 13ème édition du Langkawi International Maritime And Aerospace (LIMA) Exhibition ouvre ses portes aujourd'hui mardi 17 mars jusqu'à vendredi. Le salon aérien régional a malheureusement commencé sur un drame : deux avions KT-1B (de fabrication coréenne) appartenant au Jupiter Aerobatic Team indonésien se sont percutés en plein vol d'entrainement avant l'ouverture du salon. Les pilotes, qui ont eu le temps de s’éjecter, ont été hospitalisés et seraient hors de danger.

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:35
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

Paris, 17 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

L'aide de la France au Vanuatu sera "amplifiée dans les prochains jours pour répondre à l'urgence de la situation", a déclaré mardi l'Elysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre les présidents français et du Vanuatu, François Hollande et Baldwin Lonsdale.

 

M. Hollande a indiqué à son homologue "que l'aide apportée dès dimanche (par la France, NDLR) serait amplifiée dans les prochains jours pour répondre à l'urgence de la situation, évaluer les besoins et permettre la reconstruction du pays", a précisé la présidence dans un communiqué.

 

"J'ai donné tous les ordres et toutes les instructions pour que nous puissions apporter une aide immédiate, une aide matérielle, une aide humanitaire", a souligné un peu plus tard le chef de l'Etat français lors de l'inauguration de nouveaux laboratoires du Collège de France, à Paris.

 

Parlant d'une "situation terrible" et d'une "cataclysme" sans précédent, François Hollande a rapporté des propos de son homologue du Vanuatu, lui disant: "nous sommes aujourd'hui à la fois dévastés et en même temps conscients que ça ne peut plus durer et que vous devez, la communauté internationale, non pas simplement nous apporter une aide mais permettre d'espérer dans la conclusion de la conférence de Paris sur le climat".

 

Selon le communiqué de l'Elysée, le président français a rappelé lors de cette conversation "sa détermination" à ce que cette conférence mondiale s'achève sur "un accord ambitieux" en décembre.

 

"Le cyclone Pam est un nouveau cri d'alarme pour que la communauté internationale prenne toutes ses responsabilités dans la lutte contre le changement climatique", a-t-il fait valoir.

 

A Baldwin Lonsdale, François Hollande a également fait part, toujours selon l'Elysée, "de l'entière solidarité de la France face aux conséquences désastreuses du cyclone Pam" et du "plein soutien de la France dans cette épreuve".

 

Saluant "le courage avec lequel le peuple et le gouvernement du Vanuatu font face à la catastrophe", il a "présenté ses condoléances pour les familles et les proches des victimes", a poursuivi la présidence française.

 

La France a affrété lundi un nouvel avion militaire français avec de l'aide humanitaire vers l'archipel de Vanuatu, qui a été ravagé par le cyclone Pam, évacuant six Français.

 

Un appareil français avait déjà rallié dimanche le Vanuatu depuis la Nouvelle-Calédonie afin d'y apporter du matériel et une équipe d'évaluation des dégâts.

 

Entre autres moyens déployés, la frégate française Vendémiaire, basée à Nouméa, doit aussi appareiller avec du fret et un hélicoptère Puma à bord, qui permettra d'explorer des lieux difficiles d'accès.

 

L'archipel du Vanuatu, dans le Pacifique sud, a été balayé vendredi par le cyclone Pam qui a provoqué la mort d'au moins 24 personnes avec des vents de 320 km/h, ont indiqué lundi les Nations unies.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:35
photo EMA

photo EMA

 

16/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 16 mars 2015, suite au passage du cyclone « PAM », les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), en liaison avec le haut-commissariat de République et l’Ambassade de France au Vanuatu, ont conduit deux nouvelles missions (reconnaissance aérienne et acheminement fret) au profit des sinistrés du Vanuatu.

 

Un GARDIAN du détachement de la flottille 25F a été affrété pour effectuer une mission de reconnaissance dans les iles du Sud de l’archipel au niveau des iles de Tanna et de Erromango avec notamment un représentant de l’organisation gouvernementale National Disaster Management Office (NDMO) et l’ambassadeur de France.

 

Par ailleurs, un avion CASA de la base aérienne 186 a décollé de Nouméa avec le chef d’Etat-major de la Zone de défense et de Sécurité du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, chargé de faciliter la coordination des actions. Cet avion a acheminé des spécialistes et du matériel d’intervention d’urgence : techniciens de la société Électricité et eau de Nouvelle-Calédonie (EEC), Croix rouge française ainsi que 1 tonne et demi de fret, essentiellement de l’outillage.

 

 Six ressortissants français présents sur l’île ont été rapatriés à Nouméa. Bien qu’en bonne santé, ils ont été pris en charge par une cellule d’urgence médico-psychologique de la Direction de la Sécurité Civile et de la Gestion des Risques (DSCGG).

 

 Les FANC participent depuis les premières heures à l’aide internationale apportée aux victimes du cyclone «  Pam ». Ce soutien devrait se poursuivre dans les jours à venir.

 

 Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique » avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 11:55
Exercice interarmées de cyberdéfense DEFNET 2015

 

16/03/2015 Ministère de la Défense

 

Lutte contre les menaces cybernétiques : exercice interarmées de cyberdéfense DEFNET 2015 du 16 au 27 mars 2015

 

Érigée au rang des priorités du ministère dans le Livre Blanc sur la sécurité et la Défense nationale de 2013, la montée en puissance de la composante cyberdéfense se poursuit et se traduit par un effort cyber qui s’élève à un milliard d’euros pour l’actuelle loi de programmation militaire.

 

Conformément aux orientations du plan ministériel de lutte contre les menaces cybernétiques et de développement des expertises militaires et technologiques nécessaires définies dans le Pacte Défense cyber signé par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, en février 2014, le premier exercice DEFNET s’est déroulé aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan) du 30 septembre au 3 octobre 2014. Placé sous le commandement de l’état-major des armées, il s’agissait du premier exercice global de la chaîne cyberdéfense des armées. Simulant une attaque des systèmes informatiques de notre pays, il engendrait la mise en œuvre d’une cellule de crise et le déploiement des groupes d’intervention rapide.

 

Fort des enseignements acquis l’an passé, l’exercice DEFNET 2015 revêt une ampleur plus importante et un caractère résolument interarmées. Il se déroulera ainsi du 16 au 27 mars et associera les spécialistes de cyberdéfense des trois armées. Fondé sur un scénario de menaces cyber réalistes, dans un contexte international fictif, il permettra de s’entrainer simultanément sur sept sites différents (Paris, Rennes, Douai, Toulon, Mont-De-Marsan et en mer, sur deux bâtiments de la marine nationale), autour de thèmes complémentaires.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:35
FANC : Visite du Président de la République aux Philippines

 

16/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 février 2015, dans le cadre de la visite officielle du Président de la République Française aux Philippines, les Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont assuré le transport du Président et de sa délégation, entre Manille et Guiuan.

 

Pendant dix jours, un avion tactique de transports légers et logistique CASA CN 235, appartenant à l’escadron de transport 52 « Tontouta » de la base aérienne 186 « Lieutenant Paul Klein », a été mobilisé aux Philippines afin d’effectuer cette mission de transport de la délégation présidentielle. Malgré une piste d’atterrissage courte, jonchée d’une végétation dense le CASA, parfaitement adapté à ce type d’environnement contraint, a déposé la délégation présidentielle en toute sécurité sur le tarmac de Guiuan.

 

Après deux jours de transit rythmés par des escales australiennes (Cairns et Darwin) et indonésienne (Manado), le CASA est arrivé à Manille le 22 février. Les jours suivants ont permis de préparer l’avion pour sa mission. Le 27 février, le CASA des FANC a réalisé un aller-retour entre Manille et Guiuan, avec à son bord 33 personnes, dont le Président de la République, accompagné de nombreuses autorités et de trois ministres philippins. Dès le lendemain, le CASA débutait son transit retour vers Nouméa, où il est arrivé le 2 mars après deux escales à Darwins et Cairns.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique » avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

FANC : Visite du Président de la République aux Philippines
FANC : Visite du Président de la République aux Philippines
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 16:55
photo davric

photo davric

 

16/03/2015 Ministère de la Défense

 

Mardi 18 mars 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, célèbrera – en l’Hôtel de Brienne - les dix ans de l’aumônerie militaire du culte musulman en présence de l’aumônier en chef Abdelkader Arbi, nommé en juin 2006 ; des aumôniers en chef des cultes catholique, protestant et israélite ; des aumôniers des quatre cultes et de nombreux invités.

 

Créée par arrêté ministériel du 16 mars 2005, l’aumônerie militaire du culte musulman compte trente-huit aumôniers d’active (un aumônier en chef, trois aumôniers en chef-adjoints terre, marine et gendarmerie, cinq aumôniers de zone de Défense, 29 aumôniers des forces) et cinq aumôniers de réserve répartis sur l’ensemble du territoire national.

 

Avec pour missions essentielles de soutenir moralement et spirituellement les personnels militaires et civils de la Défense qui le souhaitent, les aumôniers militaires des cultes catholique, israélite, protestant et musulman peuvent également être consultés par le commandement dans leur domaine de compétences.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 16:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

 

16/03/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 12 mars 2015, la promotion 2014 de l’École militaire de l’air de Salon-de-Provence a visité l’European Air Transport Command (EATC - commandement du transport aérien européen) à Eindhoven (Pays-Bas).

 

Après avoir été accueillis par le colonel Jim Kolm, représentant national français au sein de cette structure internationale, les aspirants de l’École militaire de l’air ont visité le quart opérationnel de l’EATC (Mission Controlling). Une table ronde leur a ensuite permis d’échanger sur la dimension internationale d’une carrière d’officier dans l’armée de l’air. Ils ont pu discuter avec du personnel de l’EATC au sujet de la planification et de la conduite des missions de transport aérien dans un contexte international. Ce fut ainsi l’occasion de les sensibiliser aux objectifs et contraintes opérationnelles des missions menées conjointement, ainsi qu’aux importantes avancées en terme d’interopérabilité dans le transport aérien (logistique, entraînements, dimension aéromédicale, etc.), l’aérolargage et le ravitaillement en vol.

 

Au cours de cette journée, les élèves ont également visité le Movement Coordination Centre Europe (MCCE), organisation voisine et complémentaire de l'EATC, en charge de la coordination de missions de transport air, terre ou mer.

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

L’EATC en bref

 

Inauguré le 1er septembre 2010, l’EATC est un commandement multinational dont le projet est né en décembre 1999 d’une volonté franco-allemande de mutualiser les moyens des pays membres dans le domaine du transport aérien militaire. Composé de la France, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Espagne et récemment de l’Italie, il est en charge du contrôle opérationnel des appareils de transport aérien militaire des sept pays membres et de l’harmonisation des procédures. A ce jour, la flotte EATC regroupe une grande variété d’avions tactiques et stratégiques, pour un total de 189 aéronefs. Une fois le contrôle opérationnel des aéronefs italiens totalement transféré, l’EATC représentera 75% de la capacité européenne de transport aérien.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:55
Special Forces : doing it differently with the 3rd dimension (JDEF)


13 mars 2015 by JDEF

 

Regarding this unpublished issue, “Special forces : doing it differently with the 3rd dimension”, “Le journal de la Défense” (#JDef) followed the French Special Forces commandos’ training during 6 months.
We know neither their faces nor their names, and their missions are even kept secret. Nevertheless, they intervene at any time throughout the world.
Release of hostages, counter-piracy missions, war criminals’ arrest… The 3.300 members of the SOC, the French Special Operations Command, are part of all commitments, time to time in the most demanding conditions.
Whether they belong to the Army, the Air Force or the Navy, all Special Forces units have to master the 3rd dimension, which stands for a conducive environment to their interventions

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:35
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu

 

16/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Suite aux conséquences dramatiques causées au Vanuatu par le cyclone « PAM », les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), en liaison avec le haut-commissariat de la République, la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie et l’antenne locale de la Croix-Rouge, ont déployé dès le 15 mars 2015, une équipe de liaison pluridisciplinaire et du matériel à Port-Vila. Du fret humanitaire a également été dépêché par les armées dans la nuit du 15 au 16 mars.

 

Un avion de transport CASA de la base aérienne 186 (BA 186) « Paul Klein » a effectué un aller-retour sur Port Vila, permettant dès 16h30, la mise en place une équipe d’évaluation de six personnes composée de quatre militaires des FANC (l’attaché de défense non résident au Vanuatu, un conseiller Génie Infrastructure, un transmetteur et un électricien), d’un membre de la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie et d’un membre de la Croix-Rouge. Etaient également à bord du CASA un véhicule léger tout-terrain P4 ainsi qu’un groupe électrogène et des moyens de transmissions.

 

Cette première mission, qui s’inscrit dans le cadre des accords FRANZ [1], avait pour but de renforcer l’équipe de l’ambassade de France de manière à lui permettre d’établir prioritairement un pont de communication depuis le Vanuatu compte-tenu des dysfonctionnements des réseaux, d’effectuer une reconnaissance des zones touchées et de définir les priorités concernant les besoins de la population sinistrée en lien avec les autorités locales.

 

Une deuxième mission a ensuite été réalisée, toujours par avion CASA de l’armée de l’Air, et a permis l’envoi de fret humanitaire pour venir en aide à la population sinistrée.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique » avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

 

[1]L’accord FRANZ a été signé le 22 décembre 1992 et engage ses signataires (France, Australie et Nouvelle-Zélande) à échanger leurs informations afin d’assurer le meilleur usage de leurs ressources pour les opérations de secours à la suite de cyclones et autres désastres naturels dans la région.

Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au VanuatuNouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au VanuatuNouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Disparition de Paul Ibos, compagnon de la Libération et ancien pilote du « Lorraine »


13/03/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 12 mars 2015, Paul Ibos, compagnon de la Libération, s’est éteint à Versailles à l’âge de 95 ans.

 

Paul Ibos est né le 18 août 1919 à Saigon en Indochine, où son père était général dans l’infanterie de marine. De retour en métropole, il fait une partie de ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand à Paris puis au lycée Lakanal de Toulouse. Bachelier, il prépare l’École de l’air au lycée Montaigne de Bordeaux en 1938 et s’engage dans l’aviation le 1er octobre 1939 pour toute la durée de la guerre.

Dès le 1er octobre 1939, Paul Ibos s'engage dans l'aviation pour toute la durée de la guerre. En juin 1940, à l'appel du général de Gaulle et refusant de se résigner à la défaite, il décide de rejoindre l'Angleterre aux côtés de deux camarades, Labit et Forat.

Son arrivée en Grande-Bretagne signe son entrée dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Paul Ibos sera de tous les combats : il participe aux deux campagnes de Libye et effectue plusieurs missions en Méditerranée avant de rejoindre l'Angleterre en 1943. Au sein du groupe « Lorraine », il prend part aux opérations aériennes sur le front de l'Ouest. Il accomplit notamment 74 missions de guerre en 145 h de vol.

Fait Compagnon de la Libération dès 1944, Paul Ibos, était le dernier survivant du groupe « Lorraine » à qui le général de Gaulle a remis en 1945 la Croix de la Libération. Il était également commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations, ainsi que de plusieurs autres décorations.

L'armée de l'air tient à exprimer toute sa tristesse et son soutien envers la famille du défunt.

 

La biographie complète de Paul Ibos est consultable sur le site de l’Ordre de la Libération

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Navigabilité : remise du premier agrément EMAR à Clermont-Ferrand

 

13/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 11 mars 2015, le général Hervé Rameau, commandant la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à l’atelier industriel aéronautique de Clermont-Ferrand le premier certificat d’agrément EMAR (FR) (European Military Airworthiness Requirements) 145 délivré à un organisme d’entretien français. Il s’agit de l’une des toutes premières remises d’agrément de ce type en Europe et dans le monde.

 

Ce certificat confère à l’atelier auvergnat un label de qualité reconnu à l’échelle européenne pour l’entretien, sur base et en ligne, de l’avion de transport tactique A400M Atlas. Cet agrément sanctionne donc l’expertise en maintenance aéronautique développée par cette unité appartenant au service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

Les agréments de navigabilité EMAR résultent de la volonté d’unifier les normes nationales de navigabilité militaire des états membres de l’agence européenne de Défense. Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références communes offrent des garanties de sécurité aéronautique, tout en permettant d’abaisser les coûts d’exploitation des aéronefs au moyen de la mutualisation des stocks de pièces de rechange, d’opérations d’entretien et de formation du personnel de maintenance.

 

La DSAÉ en bref

La direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a pour mission de réglementer et de  surveiller le maintien de la navigabilité des 1600 aéronefs d’État, d’établir des règles de circulation aérienne militaire et de cogestion des espaces aériens. La DSAÉ est également chargée du conseil et de la veille réglementaire concernant la formation des équipages et l’exploitation des aéronefs d’État.

 

La navigabilité en quelques mots

La navigabilité des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à la conception, la production et la maintenance aéronautique. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par l’autorité de navigabilité compétente. La vocation de la navigabilité est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’il est déclaré « bon pour le vol ».

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Les moniteurs-simulateurs ont désormais leur insigne

 

13/03/2015 Armée de l’Air

 

C’est une nouveauté : les moniteurs-simulateurs ont dorénavant leur insigne de brevet de spécialité ! Mercredi 11 mars 2015, l’ensemble des chefs de services « simulateurs » ont été conviés à une cérémonie de remise d’insigne sur la base aérienne 705 de Tours.

 

Lors de son allocution, le général Alain Rouceau, sous-directeur « emploi formation » de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air, a rappelé le caractère symbolique de cette cérémonie et l’importance accordée à ce nouvel insigne. En effet, ce dernier permet la reconnaissance des instructeurs au sein de la communauté des aviateurs.

 

Forte de 127 sous-officiers, cette spécialité se singularise par son domaine d’emploi. Elle couvre la formation et les activités du personnel navigant, en qualité d’instructeur appartenant au personnel non navigant. Cette spécialité nécessite une formation longue et exigeante. Avec l’arrivée de nouveaux simulateurs Rafale et A400M, elle est en forte évolution.

 

Zoom sur l’insigne des moniteurs-simulateurs

 

Homologué le 1e rnovembre 2014, l’insigne des moniteurs-simulateurs a la définition héraldique suivante :

 

 

Les moniteurs-simulateurs ont désormais leur insigne

« Horizon artificiel d’argent et de sable à six repères posé en barre, chargé en pointe de la capitale S et en chef d’un vecteur d’or, à la bordure du même chargée des capitales N au chef, W à dextre et E à senestre, deux foudres en sautoir formant la bordure en pointe, un vol du métal brochant au cœur »

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 13:55
Exercice de tir au fusil d'assaut HK 416 - photo Armée de l'Air

Exercice de tir au fusil d'assaut HK 416 - photo Armée de l'Air

 

12/03/2015 Armée de l'air

 

Des équipages navigants de l’escadron de chasse 2/3 « Champagne » ont participé à un entraînement avant-projection en compagnie du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20). Cet aguerrissement s’est déroulé les 11 et 12 mars 2015 sur la base aérienne 102 de Dijon.

 

Au total, une vingtaine de pilotes et de navigateurs officiers systèmes d’armes (NOSA) nancéens se préparaient dans l’optique d’un prochain déploiement en opérations extérieures.

 

Cette séance d’entraînement était articulée autour de la Personnel Recovery, procédure opérationnelle consistant à récupérer et évacuer un personnel en détresse par des commandos spécialisés. Du fait de leur proximité géographique, les commandos du CPA 20 et les équipages nancéens ont développé au fil des ans des liens opérationnels nourris, notamment lors d’exercices réguliers au Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché). Ce module spécifique vient complémenter la préparation opérationnelle du combattant dispensée par l’école de formation des commandos de l’air (EFCA) à chaque aviateur projeté en opérations extérieures.

 

Au programme de cette préparation figuraient de nombreuses activités : séances de tir tactique ; sensibilisation au danger des mines anti-personnel ; secourisme au combat ; révision des procédures dites de CSAR (Combat Search and Rescue – recherche et sauvetage au combat). Ce dernier volet était dispensé par des cadres du centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS), unité spécialisée stationnée sur la base aérienne 120 de Cazaux.

Des équipages navigants de Nancy s’aguerrissent avec le CPA 20
Des équipages navigants de Nancy s’aguerrissent avec le CPA 20
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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 10:55
A400M‬ Atlas en maintenance au service industriel de l'aéronautique (SIAé) de l'AIA de Clermont-Ferrand

A400M‬ Atlas en maintenance au service industriel de l'aéronautique (SIAé) de l'AIA de Clermont-Ferrand

 

13/03/2015 DSAÉ

 

La DSAÉ remet le premier certificat d’agrément EMAR(FR) 145 à l’AIA  de Clermont-Ferrand pour l’entretien de l’A400M ATLAS

 

La Direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à l’atelier industriel aéronautique de Clermont-Ferrand (AIA CF) le premier certificat d’agrément EMAR 145 (European Military Airworthiness Requirements) délivré à un organisme d’entretien français. Il confère à cet organisme du Service industriel de l’aéronautique (SIAÉ) un label de qualité reconnu à l’échelle européenne pour l’entretien en base et en ligne de l’A400M ATLAS. Il s’agit de l’une des toutes premières remises d’agrément EMAR en Europe et dans le monde.

 

Les agréments de navigabilité* EMAR résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les états membres de l’Agence européenne de défense. Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en permettant d’abaisser les coûts d’exploitation des aéronefs au travers de la mutualisation des stocks de pièces de rechange, d’opérations d’entretien et de formation du personnel de maintenance.

 

Cet agrément, remis à la suite d’une série d’audits réalisés par une équipe du service de la qualité de la direction générale de l’armement, sanctionne le haut niveau de savoir-faire de l’AIA CF du SIAé dans le domaine de la maintenance aéronautique. Il s’inscrit en pleine cohérence calendaire avec la première visite de maintenance d’un A400M ATLAS confiée à l’AIA CF par la DGA le 12 janvier dernier.

 

Au cours d’une brève cérémonie, le 11 mars 2015, le général de division aérienne Rameau, directeur de la DSAÉ, a remis le certificat d’agrément à l’ingénieur général de l’armement Clerc, directeur de l’AIA CF, en présence de l’ingénieur général de l’armement Dufour, directeur central du SIAé, du directeur de programme A400M à la DGA et de représentants d’Airbus Defense & Space.

 

* Navigabilité

La « navigabilité » des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par « l’autorité de navigabilité » compétente. La vocation de la « navigabilité » est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:50
photo FBC - Armée de l'Air

photo FBC - Armée de l'Air

 

12/03/2015 Armée de l'Air

 

À l’occasion de la 5econférence annuelle de Défense du Franco-British Council (FBC) organisée à Londres les 11 et 12 mars 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), et son homologue britannique, l’Air Chief Marshal Andrew Pulford, livrent leur vision respective de la coopération entre les deux forces aériennes. Mme Claire Chick, chef du pôle « Defence » au FBC, a recueilli leurs propos.

 

Claire Chick : Mon général, le partenariat franco-britannique entre les deux armées de l’air est une coopération qui fonctionne bien depuis longtemps. Qu’est-ce que les accords de Lancaster House lui ont apporté?

 

Général Denis Mercier : La coopération entre la Royal Air Force et l’armée de l’air française repose sur une base historique forte, qui a pris corps dès le début de l’aviation. Le deuxième conflit mondial a contribué à forger un fond de culture commune, où les pilotes français et britanniques ont appris à voler sur les avions de leurs partenaires de guerre. L’aviateur René Mouchotte est une figure emblématique de cette entente pragmatique au-dessus de la Manche. Aujourd’hui, l’excellente qualité de notre relation découle aussi en grande partie de notre expérience commune au sein de l’Otan. Nous opérons ensemble en permanence. L’Otan est un catalyseur d’interopérabilité que nous utilisons dans la relation franco-britannique, qui nous permet de développer les mêmes concepts de réactivité. Cette harmonisation des procédures et concepts d’emploi est une spécificité qui est propre aux aviateurs et qui constitue un socle fort de coopération. Reste que l’apport des accords de Lancaster House est clair : depuis bientôt cinq ans, nous allons plus loin sur l’échelle du rapprochement bilatéral, tant au niveau tactique qu’au niveau stratégique.

 

Quelle est par exemple la valeur ajoutée de la Combined Vision and Strategy (CVS) établie fin 2013? Permet-elle de progresser sur la voie d’une formulation stratégique commune?

La CVS est justement un produit concret des traités franco-britanniques de 2010. Les axes qui ont été retenus pour avancer sur la voie d’une influence commune ont ouvert cinq domaines de coopération: le C2, les capacités ISR, la projection stratégique, la force de combat et d’appui et enfin, l’éducation et l’entraînement. La mise en place du comité stratégique board to board est une initiative typiquement franco-britannique, que nous ne connaissons avec aucun autre partenaire, et qui nous permet de déterminer ensemble les objectifs de nos deux armées. Dans la pratique, c’est une démarche qui nous rapproche et nous permet de parler d’une seule voix dans les instances internationales. La European Air Chiefs Conference (EURAC) et la Nato Air Chiefs Conference (NACS) sont à cet égard des plateformes où nous avons l’occasion de formuler ensemble des propositions, et d’initier des projets en affirmant notre leadership.

 
photo EMA

photo EMA

 

Au plan opérationnel, quand pourra-ton parler d’une force de commandement Air franco-britannique pour intervenir dans la gestion des crises?

La Nato Response Force illustre notre volonté de partager et intégrer nos compétences. Quand l’armée de l’air est leader de la composante aérienne, elle reçoit un très fort soutien de la RAF et vice versa. Bien sûr, de nombreuses autres nations sont impliquées mais les capacités de commandement et contrôle françaises et britanniques constituent une force. Au niveau bilatéral, les exercices mis en place dans le cadre du calendrier soutenu de la CJEF sont très satisfaisants. Mais la prochaine étape doit être l’intégration. Nous devons nous projeter sur la constitution d’un détachement franco-britannique, et le partenariat renforcé par les accords de Lancaster House y contribue.

Dans le sillage de ce rapprochement de défense en évolution, le partage capacitaire entre l’armée de l’air et la RAF représente-t-il une ambition?

Une capacité c’est avant tout un groupe d’hommes qui utilise un équipement avec une doctrine d’emploi et une organisation spécifique. Le partage capacitaire intègre donc avant tout les hommes. Et avec les Britanniques, nous commençons à le faire. La mise en place d’un réseau d’officiers d’échange est un pas décisif dans cette direction, et par exemple, l’expérience de pilotes français et britanniques qui volent alternativement sur Eurofighter et Rafale contribue à confirmer la qualité du partenariat de défense. Plus l’intégration opérationnelle entre nos deux armées est forte et plus le partage capacitaire franco-britannique deviendra réalisable. C’est vrai pour les avions ravitailleurs et les transporteurs, c’est vrai aussi pour les drones. Sur le dossier FCAS, aujourd’hui, c’est l’industrie qui a la main pour préparer les choix technologiques de 2016. Mais les militaires doivent réfléchir de leur côté à un concept capacitaire commun. Le défi est de taille mais je suis optimiste, la volonté commune d’y arriver est réelle.

 
photo UK MoD

photo UK MoD

 

Le CEMAA et le CAS sont-ils des incitateurs à la mutualisation du soutien des matériels à l’échelle européenne?

Pour préserver la cohérence de nos équipements, nous estimons que la mise en oeuvre de normes européennes communes est un chantier prometteur. Avec L’EMAR (European Military Airworthiness Requirements), la France et le Royaume-Uni contribuent largement à l’effort d’harmonisation des règles de navigabilité militaire en Europe. Pour le soutien, il est vrai que l’externalisation pratiquée par les Britanniques sur les MRTT nous empêche d’envisager une coopération dans le domaine de la formation et de la maintenance. Le partenariat public-privé matérialisé par le mécanisme du PFI (Private Finance Initiative) n’existe pas en France à ce niveau. Mais sur d’autres dossiers, les initiatives franco britanniques sont des catalyseurs comme cela a été le cas pour le développement de l’European Air Group (EAG) né du groupe aérien Franco-Britannique. Enfin, le contrat franco-britannique de maintien en condition opérationnelle (MCO) des A400M marque le début d'une coopération inédite dans le soutien aéronautique. Le défi sera d’étendre, plus tard, cet effort de standardisation aux cinq autres pays partenaires.

 

Quelle(s) priorité(s) faut-il donner à l’entente bilatérale des aviateurs pour les cinq prochaines années?

Il faut placer le facteur humain au cœur de la relation franco-britannique de défense. Il faut que nos militaires se rencontrent pour que demain ils se déploient ensemble. Il faut que les aviateurs de tous niveaux se connaissent. Aujourd’hui, il existe des rencontres très fréquentes et de bonnes relations entre nos généraux et nos colonels. Il faut que nos jeunes officiers et sous-officiers se rencontrent plus souvent. Nous étions en Afrique récemment avec l’Air ChiefMarshal Pulford pour rendre visite aux aviateurs de la force Barkhane. Les rencontres au poste de commandement interarmées de N’Djamena et aux détachements de chasse et de drones ont permis d’afficher notre entente et d’être à l’écoute de nos unités. Il serait intéressant d’échanger sur nos pratiques en matière de ressources humaines. Et, par exemple, mettre en avant la question du barrage de la langue, même si en France la maîtrise de l’anglais devient un critère d’excellence dans le recrutement de nos militaires. Je suis sûr que bientôt, plus d’aviateurs de la RAF parleront aussi français!

 

Qu’est-ce qui vous divise ?

Le partage du renseignement reste une difficulté. La confiance mutuelle engrangée entre nous est conséquente. On ne peut bien sûr pas tout partager, mais on peut aller plus loin.

 

Retrouvez l’interview de l’Air Chief Marshal Andrew Pulford, Chief of the Air Staff, sur la Franco-British Defence cooperation

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 13:30
Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie

 

12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Les femmes militaires déployées en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal sont mises à l’honneur. Elles nous racontent leur différents parcours et nous livrent leurs impressions.

 

Au sein du détachement de protection projeté en Jordanie, le caporal-chef Tania (CLC) est le seul personnel féminin. Ce militaire du rang a rejoint les Commandos Parachutistes de l’Air n°20 (CPA 20) en 1999 et est devenu l’une des premières femmes commandos en CPA. Pour l’opération Chammal, elle est intégrée au sein d’une équipe d’une quinzaine de commandos, et s’occupe avec eux de la protection du personnel, des infrastructures et des aéronefs français. Suivant un cycle opérationnel régulier, elle participe aussi aux groupes de protection et d’intervention (GPI) mis en place pour sécuriser le camp français.

 

Arrivée sur le théâtre jordanien mi-février 2015, la sergent-chef Laëtitia est responsable des différents travaux de la cellule chancellerie. Ce sous-officier dynamique s’est porté volontaire pour cette première opération extérieure avec le soutien de son époux. « Je suis partie avec quelques appréhensions sur les opérations extérieures mais dès mon arrivée elles ont été totalement effacées ».  Travaillant au sein de l’état-major fonctionnel du détachement air, elle souligne que « les relations y sont très cordiales et respectueuses. L’ambiance entre les collègues est très bonne ». Elle s’est habituée très rapidement à ce rythme de vie et de travail différent de la base aérienne de Cazaux où elle travaille à la cellule relations publiques.

 

Au sein du personnel navigant, on retrouve l’aspirant surnommé « Sissi », qui fait partie de l’escadron 2/3 Champagne et qui est sous-chef navigateur. Cet officier de 29 ans effectue aujourd’hui sa 2ème opération extérieure. Elle est, sur le théâtre, la seule femme personnel naviguant : « En escadron, nous ne sommes pas beaucoup de femmes, j’ai donc l’habitude d’être entourée d’hommes. En opération comme en France, il n’y a aucun rejet, ou aucun sentiment de protection venant de mes collègues parce que je suis un personnel féminin. » Pour l’opération Chammal, Sissi se retrouve au sein d’une équipe d’une vingtaine de pilotes et navigateurs. « Ce sont tous de très bons collègues et quand je suis avec eux, il n’y a aucune gêne dans les discussions. Je ne me sens absolument pas exclue. Et comme on dit : Dans les armées, il n’y a pas de distinctions il n’y a que des militaires ; c’est tout à fait vrai pour ma part ». 

 

La SGC Anne-Sophie travaille à la cellule renseignement des Mirage 2000D, dans une équipe de six personnes où elle est la seule femme. Interprétateur photos, elle est en charge de préparer, entre autres, les missions pour les équipages en insérant dans leur tablette (UMPC) tous les points intéressants et importants sur la zone qui sera survolée. Au retour de vol et en cas de tir, elle crée le compte rendu de tir reprenant tous les éléments de la mission en y insérant les photos des positions tirées. En poste sur la base aérienne 188 de Djibouti depuis 4 ans, elle travaille au sein de l’escadron 3/11 Corse où elle prépare aussi les briefings et les instructions sur le matériel de reconnaissance. En tant que femme militaire, Anne-Sophie explique : « je n’ai jamais eu aucun soucis à travailler avec des hommes, tant que le travail est fait c’est le principal ». Elle ajoute : « pour l’opération Chammal, nous travaillons dans une très bonne ambiance. Les relations avec les équipages  se passent très bien. Ce qu’il faut avant tout c’est qu’on puisse répondre à leurs attentes, qu’on soit un homme ou une femme. »

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en JordanieChammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie
Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:30
Les deux élèves de l'École de l'air lors du briefing le jour du départ de Solar Impulse 2

Les deux élèves de l'École de l'air lors du briefing le jour du départ de Solar Impulse 2

 

11/03/2015 Armée de l'air

 

Lundi 9 mars 2015, le grand départ de l’aventure Solar Impulse 2, premier tour du monde en avion solaire, était lancé ! Charly et Axel, les deux élèves de l’École de l’air (EA) intégrés au projet, nous racontent ce grand départ. Récit en temps réel du sous-lieutenant Charly.

 

Abu Dhabi, 3h00 heure locale : toute l’équipe de Solar Impulse 2 se rassemble.

 

3h30 : briefing et répartition des tâches ; intégrés à la Catching Crew, nous sommes en place le long de la piste pendant le décollage pour récupérer l’avion en cas d’avarie. Axel est au niveau du train principal, tandis que je suis sur l’aile droite pour le roulage.

 

3h45 : préparation initiale de l’avion (allumage du cockpit, nettoyage des ailes et des cellules solaires).

 

5h30 : sortie de l’avion jusqu’à l’approche.

 

6h00 : cérémonie officielle de départ avec les autorités locales et dernières vérifications.

 

6h15 : l’avion est aligné sur la piste. Nous sommes en position ; derrière nous, le soleil se lève sur la grande mosquée d’Abu Dhabi. Les derniers essais techniques sont effectués.

 

Solar Impulse 2 : départ d'Abu Dhabi

Solar Impulse 2 : départ d'Abu Dhabi

7h12 : l’avion décolle. Silencieux et porté par le vent, l’avion s’élance juste au-dessus de nos têtes.

 

7h30 : retour au hangar pour l’équipe qui doit effectuer quelques dernières opérations logistiques.

 

13h : embarquement dans l’avion de transport qui achemine l’équipe entre les étapes. Direction Muscat, à Oman, pour un arrêt mécanique d’une nuit.

 

16h30 : la seconde équipe logistique décharge l’avion cargo. Un travail énorme a été fait en amont du projet pour hiérarchiser et donner un ordre de priorité au déchargement des différentes palettes.

 

20h00 : atterrissage avec succès d'Andre Borschberg, le pilote aux commandes de cette première étape de Solar Impulse 2. La Ground Crew, dont nous faisons partie, s'occupe du roulage et de la sécurité de l'avion sur le tarmac tout au long de la nuit. Direction l'hôtel pour un repos bien mérité !

 

Mardi 10 mars, 6h00 : décollage de Bertrand Piccard, second pilote de Solar Impulse 2, pour la deuxième étape.

 

6h30 : à l’aéroport, nous sommes chargés du rechargement de l’avion cargo.

 

12h00 : l’équipe décolle ; direction Ahmedabad en Inde !

 

21h30 : mise en place sur le taxiway. L'avion est supposé atterrir à l'heure de pointe pour l'aéroport. Finalement, il ne se posera que vers 23h30.

 

Mercredi 11 mars, 1h15 : nous sommes de retour au hangar après le roulage pour la cérémonie de bienvenue.

 

Malgré la fatigue, l'expérience est intense, riche, et nous sommes ravis d'avoir participé à ces deux premières grandes étapes !  L'accueil ici est incroyable et l'intérêt pour le projet est immense.

 

Pour suivre l’aventure : http://www.solarimpulse.com/fr/

Solar Impulse 2 : le grand départ du tour du monde

Solar Impulse 2 : le grand départ du tour du monde

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:45
photo Armée de l'Air

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11/03/2015 Actus Air

 

Jeudi 5 mars 2015, le détachement d’hélicoptères Fennec a réalisé sa 500e mission au-dessus du territoire centrafricain.

 

Ce vol, réalisé dans le cadre d’une mission de reconnaissance dans le sud-ouest du pays, souligne le professionnalisme des équipages et des mécaniciens. Déployés sur la base de M’Poko, depuis décembre 2013, les aviateurs des escadrons d’hélicoptères 3/67 « Parisis » et 5/67 « Alpilles » réalisent quotidiennement des missions d’appui renseignement et d'appui-feu au profit de la force Sangaris. L’excellente disponibilité technique est due au travail des mécaniciens des escadrons de soutien technique aéronautique 2E/060 « Yvelines » et 2E/005 « Barronies ».

 

Reportage sur des aviateurs au coeur de l'Afrique.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10/03/2015 Aspirant Julie Beck  - Armée de l'air

 

Jeudi 5 mars 2015, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, les élèves de la promotion « OSC 2015-02 » d’officiers sous contrat (OSC), du cours spécial de formation des officiers ont reçu leur poignard, symbole du commandement. Récit vécu de l’intérieur.

 

Salle des marbres, 18h30

Tenues impeccables, 33 élèves officiers attendent l’arrivée des autorités. C’est le calme absolu dans la salle des marbres, lieu prestigieux de l’École de l’air. La pression monte. La fierté est palpable sur les visages. Le général Francis Pollet, commandant les écoles d'officiers de l'armée de l'air et la base aérienne, prend place pour présider la cérémonie.

Devant l’œil attentif de l’ensemble de ses camarades, l’aspirant Caroline, major de promotion, sort des rangs pour se faire remettre son poignard des mains du général. Puis au rythme des coups de poignards sur le marbre, les élèves, d’une chorégraphie millimétrée, rejoignent leur parrain.

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Âgées de 23 à 30 ans, ces nouvelles recrues viennent tous d’horizons différents : communication, aérospatiale, mécanique, ressources humaines,… Autant de domaines d’emplois pour lesquels ils ont été recrutés. Parmi eux, des diplômés de master, de licence et d’écoles d’ingénieurs.

Ce moment solennel marque la réussite de la formation militaire générale de l’officier, ainsi que l’obtention de la certification de qualification des officiers. Cette remise du poignard est une étape fondatrice de leur carrière. Elle symbolise l’entrée dans le corps des officiers et l’aptitude à commander.

 

Huit semaines de formation

Pour les OSC, la formation se déroule sur une période de huit semaines. Les élèves ont ainsi pu s’aguerrir lors d’épreuves militaires et sportives. Envers et contre tout, les jeunes officiers ont su faire preuve d’humilité, de dépassement de soi et de cohésion. Au terme de cette aventure, ils ont appris sur eux-mêmes et sur les autres.

Dès aujourd’hui, ils ont tous intégré leur unité d’affectation pour une carrière qui s’annonce d’ores et déjà enrichissante.

photo Armée de l'Air

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:55
Nouvelle opération de sauvetage en Corse

 

10/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 4 mars, le Super Puma de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/44 « Solenzara » a décollé de la base aérienne 126 de Ventiri-Solenzara pour porter secours à un équipage d’ULM en difficulté.

 

Dans l’après-midi, suite à un feu moteur, le pilote d’un ULM (ultra-léger motorisé), en transit maritime vers le continent, passe un message de détresse. Au large de Saint-Florent, il tente de rejoindre l’aéroport de Bastia mais disparaît des écrans radar et n’émet plus de message radio.

 

Après des heures de recherche infructueuses menées conjointement par la gendarmerie, l’armée de terre et le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS), la nuit commence à tomber. C’est alors que le Super Puma de l’EH « Solenzara », apte à remplir des missions de sauvetage maritime (SAMAR) de nuit, est sollicité. Finalement, l’hélicoptère est envoyé vers une plage que le pilote d’ULM naufragé a rejoint à la nage. Le rescapé est évacué par le Super Puma vers Saint-Florent afin d’être pris en charge par le SAMU.

 

Ce sauvetage réussi est un bel exemple de coordination interministérielle dans une opération de secours !

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:35
DSAÉ : visite d’une délégation singapourienne à Villacoublay

 

10/03/2015 Armée de l'air

 

La direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a accueilli, lundi 2 mars 2015, sur la base aérienne 107 Villacoublay, une délégation de la Republic of Singapore Air Force (RSAF).

 

Cette visite était articulée autour du thème de la sécurité aérienne. Cette journée d’échanges a permis aux militaires français et singapouriens de procéder à une présentation croisée de leurs chaînes de sécurité aérienne respectives. De la navigabilité à l’ATM (Air Traffic Management), un vaste ensemble de problématiques a été évoqué.

 

Depuis de nombreuses années, l’armée de l’air et la RSAF entretiennent des relations nourries. La base aérienne 120 de Cazaux héberge depuis 1998 le 150 Squadron, unité chargée de la formation avancée des pilotes singapouriens. Par ailleurs, les deux pays doivent prochainement acquérir des A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport), évolution permettant d’envisager de nouvelles synergies.

 

La DSAÉ en bref

Organisme interarmées et interministériel créé en 2010, la DSAÉ est chargée de la navigabilité des 1600 aéronefs d’État, de la circulation aérienne, de la formation du personnel navigant, ainsi que de l’exploitation des aéronefs.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 19:55
Le tour du monde de l’A400M Atlas

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 février, un A400M Atlas  décollait de la base aérienne 123 d’Orléans pour son premier tour du monde. Au cours de cette mission, l’armée de l’air aura mené des évaluations en vue d’en optimiser l’emploi, d’assurer des transports de fret pour nos forces, et de présenter son nouvel avion de transport, notamment en Australie lors du Salon aéronautique d’Avalon.  

 

Programmé sur quelques 75 heures de vol et une dizaine d’escales seulement, ce vol est avant tout un test significatif pour l’appareil et la communauté A400M. Il représente en effet la plus longue mission jamais réalisée sur Atlas depuis son entrée en service en août 2013 et concrétise l’entrée dans une nouvelle dimension du transport aérien militaire français.

 

Une Armée de l’Air modernisée, avec l’arrivée de l’A400M dans les forces, constitue l’un des points-clés de son programme « Unis pour faire face ». Avion tactique à allonge stratégique, il apporte de nouvelles capacités qui se traduisent notamment par la possibilité de transporter des matériels nouveaux comme le VBCI ou les modules MAMBA. Ce long périple à travers le monde s’inscrit dans le cadre des tests en conditions réelles visant à optimiser son emploi. D’un point de vue technique, l’importante capacité d’emport de l’Atlas, couplée à son très long rayon d’action, permettent aujourd’hui aux équipages de réaliser des missions d’une durée et d’une ampleur jusque-là inédites.

 

C’est ainsi que l’appareil a embarqué 5,5 tonnes de fret à destination de sa première escale aux Emirats Arabes Unis, au profit des forces françaises. Entre les Philippines et Nouméa, poursuivant sa mission, il a déchargé trois tonnes de matériel au profit des forces françaises de Nouvelle Calédonie (FFNC).

 

Lors de son escale à Kuala Lumpur, il a ainsi suscité l’intérêt des Malaisiens, qui recevront leur premier appareil prochainement. Puis, il s’est rendu au salon d’Avalon, la plus importante rencontre aéronautique organisée dans l’hémisphère Sud.

 

L’équipage a aussi évalué les conditions de mise en œuvre d’escales aériennes militaires outre-mer et mené une étude avec le service de santé des armées (SSA) afin de mesurer l’état de fatigue et le niveau de vigilance du personnel navigant sur ces vols longue durée.

 

Il est rentré à Orléans le 06 mars, après 3 jours 2 heures et 20 minutes de vol et 11 étapes. Nul doute que l’armée de l’air saura tirer tous les enseignements de cette mission inédite qui aura mis en valeur les capacités remarquables de l’Atlas.

 

Le tour du monde de l’A400M Atlas
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:55
[Teaser] Afghanistan : du déploiement aux 1ers engagements des forces françaises



10 mars 2015 Ministère de la Défense

 

#Afghanistan - Après treize ans d’opérations de lutte contre le terrorisme et de sécurisation au sein d’une coalition internationale, les militaires français ont quitté l’Afghanistan. Les forces afghanes sont aujourd’hui responsables de la sécurité de leur pays. Pendant ces treize années, près de 70 000 soldats français ont été projetés dans les opérations Héraclès, Pamir, Arès ou encore Epidote. Ils y ont combattus et laissé une part d’eux-mêmes dans les montagnes afghanes. 700 ont été blessés, 89 sont morts, au nom de leur engagement.
Dans cette première partie du Journal de la Défense (#JDef) « spécial Afghanistan », nous vous emmenons sur le théâtre d’opération afghan pour revivre les moments forts de l’engagement des forces françaises entre 2001 et 2009.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:35
L’A400M Atlas se pose en Nouvelle-Calédonie

 

10/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 février 2015, la base aérienne 186 de Tontouta a accueilli un avion Atlas A400M en provenance du salon aéronautique d’Avalon, en Australie.

 

L’avion de transport Atlas A400M s’est posé en terre néo-calédonienne pour la première fois de son histoire, permettant l’acheminement de près de 3 tonnes de fret au profit des Forces Armées Françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC).

 

Cette escale fut l’occasion pour les FANC de présenter l’aéronef français à la population locale. Deux journées de présentation au public ont été organisées les 1er et 2 mars, et plusieurs centaines de personnes se sont succédé sur la base aérienne 186 de la Tontouta, dont des personnalités et élus locaux comme le haut-commissaire de la République Vincent Bouvier et la présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie Cynthia Ligeard.

 

Après cette escale néo-calédonienne, l’Atlas repartira vers le Pacifique dans le cadre d’une campagne d’expérimentation sur la fatigue des équipages.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique », avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

L’A400M Atlas se pose en Nouvelle-Calédonie
L’A400M Atlas se pose en Nouvelle-Calédonie
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:55
Jean-Yves Le Drian en Mirage 2000D - photo R. Pellegrino

Jean-Yves Le Drian en Mirage 2000D - photo R. Pellegrino

 

10/03/2015 BA 133 -  Armée de l’Air

 

Vendredi 6 mars 2015, la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey a reçu la visite de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Cette visite était axée sur l’aspect opérationnel et l’engagement de la BA 133 dans les opérations Barkhane et Chammal.

 

Vendredi 6 mars, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est déplacé sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Accompagné du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), il a effectué une visite axée sur l’aspect opérationnel et l’engagement de la BA 133 dans les opérations Barkhane et Chammal.

 

Dans un premier temps, le ministre a assisté à des présentations de la BA 133 et des opérations en cours avant de poursuivre par des visites dynamiques du Mirage 2000D, des ateliers de l’escadron de soutien technique aéronautique et du centre de formation à l’appui aérien.

 

Le ministre de la Défense s’est ensuite exprimé devant le personnel de la base aérienne. À cette occasion, il a évoqué le tragique événement que la BA 133 a connu, avec la perte de sept de ses aviateurs lors de l’accident aérien qui s’est produit à Albacete (Espagne), le 26 janvier dernier. Il a assuré le personnel de tout son soutien et a rencontré les blessés et rescapés de l’accident qu’il avait déjà rencontré en Espagne au lendemain du crash aérien.

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