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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:54
Le nouveau numéro d’« Air actualités » est arrivé !

 

10/03/2015  Air actualités

 

Dans ce numéro 679, la rédaction d’Air actualités vous emmène à la découverte des unités d’appui au déploiement. Explorez les missions de ces aviateurs de l’ombre, qui opèrent dans l’envers du décor, en préparant le terrain pour les forces, sur les théâtres d’opérations extérieures notamment.

 

Vous pourrez également plonger dans les coulisses d’une opération de haut-vol : une évacuation aéromédicale. Un journaliste d’Air actu est allé à la rencontre des « anges du ciel » et a embarqué à bord d’un de ces « hôpitaux en kit volants », qui restent en alerte jour et nuit pour intervenir à tout moment.

En ce mois de mars, les femmes et les réservistes sont à l’honneur : faites la connaissance de deux aviatrices passionnées par leur métier, qui ont choisi de poursuivre l’aventure dans la réserve.

Au gré de votre lecture, vous pourrez également suivre les premiers pas des fusiliers commandos de l’air au sein du stage Maquis, en savoir plus sur la modernisation du contrôle aérien et « buller » dans l’univers de la BD aéronautique.

Sans oublier, comme tous les mois, un survol en textes et en images de toute l’actualité de l’armée de l’air. N’attendez plus et partez à la découverte de ce nouveau numéro. Et pour toujours plus d’informations et d’actualités inédites, rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram.

 

Le numéro de février 2015 est désormais consultable en ligne.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 12:55
Biplan Voisin de reconnaissance en 1915 - Coll. Jean Molveau

Biplan Voisin de reconnaissance en 1915 - Coll. Jean Molveau

 

7 mars 2015 par Jean Molveau – Aerobuzz.fr

 

Claude Thollon-Pommerol a entrepris de retracer, mois après mois, la guerre des aviateurs français de 1914 à 1918. Dans une publication trimestrielle associée à un site internet, l’historien alterne le suivi chronologique des événements et les sujets thématiques. Le dixième volume de cette œuvre démesurée vient de paraître.

 

« Les Cahiers des as oubliés 14-18 », tel est le nom d’un périodique (trimestriel), qui vient en complément du site Internet « asoublies1418.fr », lequel est une très importante ressource documentaire sur les ailes françaises de la Grande Guerre. Le site, comme les publications papier sont l’œuvre d’un ancien universitaire, Claude Thollon-Pommerol, qui s’est lancé dans un travail titanesque, celui d’apporter une lumière sur ce qui s’est passé dans le ciel autour de la Première Guerre mondiale.

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
Quand on reparle des ALSR (avions légers de surveillance et de reconnaissance)


06.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Selon la loi de finances 2015, "un avion léger de renseignement (ALSA2R), dit ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance) léger, sera commandé en 2015". La LPM prévoit, elle, la commande de trois ALSR (Avion Léger de Surveillance et de Reconnaissance).

Où en est-on de ce projet alors que nos armées continuent de louer les services d'au moins deux entreprises privées (Air Attack et CAE) qui leur fournissent des vecteurs ISR en Afrique?

Voilà ce que j'en disais le 9 octobre dernier:
- la commande porte sur deux avions (la LPM prévoit trois achats),
- le type d'avion n'est pas encore arrêté; mais on pariera qu'un King Air 350 (voir photo ci-dessus. Crédit: Beechcraft), comme ceux des Douanes, pourrait constituer une bonne plate-forme,
- la procédure sera patrimoniale,
- la commande sera finalisée "début 2015",
- la livraison interviendra "18/24 mois plus tard", le temps d'intégrer les équipements sur les appareils,
- les deux avions seront mis en œuvre par l'armée de l'air,
- ils seront mutualisés entre la DGSE et la DRM.

La procédure a enfin été lancée (donc, avec du retard) et les spécifications ont été diffusés aux industriels susceptibles de répondre.

Le marché porte sur 2+1 avions dont le type n'est pas spécifié mais qui seront du type Beechcraft 350ER. L'enveloppe serait de 50 millions d'euros pour l'achat (8/10 millions par appareil), les modifications et l'intégration des équipements (optique, équipement ROEM, trans). Une enveloppe à l'épaisseur modeste au vu des exigences techniques détaillées dans le cahier des charges.

La copie est à rendre à la DGA pour le 20 avril.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:56
Journée de la femme - Une touche féminine au coeur des infographistes

 

08/03/2015 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Représentant 22% des effectifs de l'armée de l'air, les aviatrices œuvrent dans tous les domaines : personnel navigant, secrétariat, contrôle aérien, informatique, comptabilité, fusiliers de l'air, mécanique, renseignement ou encore métiers de l'image. Rencontre aujourd'hui avec le sergent-chef Gwendoline, infographiste au sein du service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air (Sirpa air).

 

Jonglant entre InDesign, Photoshop et Illustrator, trois logiciels de conception graphique, le sergent-chef Gwendoline est à pied d’œuvre sur la nouvelle plaquette de présentation des ambassadeurs de l’armée de l’air. «À l’âge de huit ans, j’accompagnais déjà mon père dans les meetings de l’air, se souvient-elle. J’étais impressionnée par la virtuosité des pilotes qui réalisaient des figures que je trouvais époustouflantes.» Sous-officier supérieur sur la base aérienne de Bordeaux, son père lui a fait découvrir le monde de l’aéronautique militaire.

 

Après une formation scientifique, c’est tout naturellement qu’elle se dirige vers l’armée de l’air pour y embrasser une carrière technique. «J’avais d’abord opté pour une spécialité comme “mécanicien avionique” ou “électronique bord”, précise-t-elle. J’ai découvert la spécialité “photographe” par hasard et j’ai été rapidement conquise.Même si au départ, on m’avait certifié qu’il y avait peu de places disponibles. Je me suis quand même lancée et je n’ai pas regretté.»

 

Sportive, la jeune Gwen survole la partie militaire de sa formation à Rochefort. Grâce à ses qualités athlétiques, notamment en course à pied, elle termine major de sa promotion. Elle commence ensuite son stage de qualification élémentaire dans la spécialité “photographe“. En seconde position lors de l’amphi sanctionnant la fin de la formation à Rochefort, elle opte en février 2005 pour un poste au centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA) situé au cœur de l’École militaire, à Paris.

 

«Le CESA m’a permis d’appréhender diverses facettes du métier de photographe dans l’armée de l’air, explique l’aviatrice. J’ai pu faire de la photo, de la vidéo et également un peu de PAO (publication assistée par ordinateur).» Cette dernière discipline lui a tellement plu qu’elle n’a pas hésité quand, au début de l’année 2014, elle prend connaissance d’un poste d’infographiste au Sirpa air. Quelques entretiens plus tard, la sergent-chef déménage de quelques kilomètres pour rejoindre l’équipe de la section infographie du Sirpa Air. Elle peut dès lors se spécialiser dans un domaine qui l’attirait déjà : «Rapidement, j’ai pu faire mes premières armes sur le magazine Air actualités, c’était une expérience exaltante. J’avais beaucoup de choses à apprendre mais je me suis accrochée. Nous sommes une équipe très soudée au sein de laquelle je peux exprimer ma créativité.»

 

Après près d’un an passé à la rédaction, elle a déjà à son actif, outre sa contribution au magazine Air actualités le calendrier 2015, des plaquettes de présentation de l’armée de l’air et de ses ambassadeurs, et d'autres produits de notoriété. «Ce qui me plaît le plus dans ce travail au sein de la section infographie, c’est de voir la finalité de mon travail distribué au sein de l’armée de l’air et même à destination du grand public.» Gwen apporte sa petite touche de féminité à la conception graphique. «Dans les différents postes que j’ai occupés depuis mon entrée dans l’armée de l’air, mon appartenance à la gente féminine ne m’a jamais causé de difficultés, assure-t-elle. Aujourd’hui de plus en plus de femmes sont attirées par le métier de photographe dans l’armée de l’air.»

 

Le sergent-chef Gwendoline écoute les conseils avisés du chef de la maquette

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

 

6 Mars 2015 defens-aero.com

 

Lors du renforcement des moyens aériens français dans le cadre de l'opération Chammal le 1er Octobre 2014, le Président de la république François Hollande avait pris la décision de déployer trois Rafale supplémentaires, issus de l'Escadron de Chasse 1/7 "Provence" et du Régiment de Chasse 2/30 "Normandie Niémen".

A ce moment-là, ces avions de chasse rejoignaient donc les six Rafale de l'Escadron de Chasse 3/30 "Lorraine", le ravitailleur C-135FR, ainsi qu'un avion de patrouille maritime Atlantique II de la Marine Nationale. Mais depuis, le dispositif aérien (et même terrestre...) de l'opération Chammal s'est consolidé et a été renforcé par le déploiement de six Mirage 2000D en Jordanie (base aérienne Prince Hassan), ainsi que l'engagement du groupe aéronaval, constitué de douze Rafale M et de neuf Super-Etendard Modernisés de la Marine Nationale.

C'est pourquoi, l'Etat-Major a pris la décision de retirer les trois Rafale qui n'appartiennent pas à l'EC 3/30 "Lorraine", et qui ne sont donc pas habituellement pré-positionnés sur la base aérienne 104 d'Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis. Ces trois appareils sont rentrés en France accompagnés par un ravitailleur C-135FR, ce qui fait qu'actuellement, la France n'engage pas de ravitailleur dans la coalition internationale. Mais c'est une situation qui n'est que passagère.

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 08:55
Webdocumentaire « Les femmes dans la Défense »

 

06/03/2015 DICOD

 

Isabelle, Morgane, Bérengère, Gaëlle… Le point commun de ces quatre femmes ? Elles appartiennent à la communauté de Défense qui compte 32 600 femmes militaires et 24 200 civiles, faisant ainsi de notre armée l’une des plus féminisées au monde. A l’occasion de la journée de la Femme, le 8 mars, ce webdocumentaire les met à l’honneur à travers quatre rencontres et un émouvant portrait du général Valérie André, première femme à atteindre ce grade prestigieux.

 

Voir le webdocumentaire

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 22:50
MQ-9 Reaper - photo Armée de l'Air

MQ-9 Reaper - photo Armée de l'Air

 

March 7, 2015: Strategy Page

 

Britain, France, Italy and the U.S. are forming an international MQ-9 Reaper users group to make it easier for all users (soon to expand to Netherlands and a few more countries) of the MQ-9 to quickly share information on maintenance, tactics and operations in general. This would allow new ideas that work to quickly become known to all MQ-9 users.

 

Training is a particular problem. For example, the MQ-9 is not yet cleared (by government aviation authorities) to operate in British air space. So the ten British Reapers recently withdrawn from Afghanistan are grounded until they can find some hospitable air space to operate in. The British Reapers might end up in a Middle Eastern base, for actual recon work as well as training for operator and maintenance crews.

 

While the Reaper manufacturer serves as a clearing house and common source for maintenance information (as is common with all aircraft) the different countries using the UAV develop local variations on the standards that are often an improvement on the standards. Eventually the manufacturer becomes aware of this and after some time lets other users know. The new user group spreads information like that immediately via a secure form of communication (like an encrypted version of the Internet the U.S. Department of Defense has been using for over a decade).

 

The RUG (Reapers Users Group) would work mainly because all the current users and the most likely future ones are NATO members. That means the RUG members already have arrangements for sharing classified information and technical data in general. The U.S. recently eased the export restrictions on where Reaper could be exported to so future Reaper users won’t automatically be invited to join. No problem there because many other complex American military systems that were widely exported have formal and/or informal users groups. With the Internet that was unavoidable. But with a formal users group you can freely exchange everything and when it comes to useful tip from those with combat experience, this can be a matter of life or death.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:55
Cargo Luno : médaille de bronze de sauvetage pour les aviateurs de l’EH « Pyrénées »

 

 

06/03/2015 Armée de l’Air

 

Jeudi 5 mars 2015, deux militaires de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » ont été récompensés lors de la cérémonie des couleurs sur la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Le capitaine Benjamin et le sergent-chef Mathieu se sont vu décerner la médaille de bronze de sauvetage pour « actes de courage et de dévouement accomplis dans les eaux maritimes. »

 

Lors de cette cérémonie, deux des membres de l’équipage de l’hélicoptère de l’EH « Pyrénées » ont été décorés. Les quatre autres aviateurs de l’escadron, membres de l’équipage concerné, actuellement en mission, se verront remettre cette décoration dès leur retour.

 

Il y a un an... : retour sur un sauvetage de haut vol

 

Cargo Luno : médaille de bronze de sauvetage pour les aviateurs de l’EH « Pyrénées »

 

Mercredi 5 février 2014, le cargo Luno; se trouve en difficulté au large des côtes basques, en raison de problèmes mécaniques, aggravés par des conditions météo extrêmes : les creux atteignent 10m au large du Cap Ferret et les prévisions au large d’Anglet sont pessimistes. Les onze membres d’équipage, ainsi que le pilote du port, sont menacés et doivent être évacués en urgence.

 

10h35 - Le centre national des opérations aériennes (CNOA) ordonne le décollage immédiat de l’équipage d’alerte du PUMA SAR (Search and rescue – recherche et sauvetage) de l’escadron d’hélicoptères (EH) « Pyrénées » de la base aérienne de Cazaux.

 

Quelques minutes après le décollage, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage  (CROSS) annonce par radio à l’équipage de l’EH « Pyrénées » que la situation s’est très fortement dégradée. Le Luno, incapable de manœuvrer, vient de se briser en deux sur la digue de la commune d’Anglet. La survie du personnel du bord n’est plus qu’une question d’heures, peut-être de minutes…

 

Avant d’arriver sur zone, le Puma SAR est en mesure d’entendre les conversations radio des équipes qui sont déjà sur place. L’hélicoptère de la Gendarmerie nationale décrit une situation particulièrement difficile et périlleuse.

 

11h27 - Les gendarmes tentent à plusieurs reprises d’insérer des sauveteurs plongeurs par hélitreuillage mais décident finalement d’abandonner cette option.

 

Arrivé à la verticale du Luno, il semble clair pour l’équipage du « Pyrénées » que la survie des marins ne passe que par une délicate opération d’hélitreuillage. Le vent souffle à près de 100km/h, des vagues déferlantes de plus de 10m se brisent sur la poupe du navire en perdition. Un orage se rapproche dangereusement. Le temps presse… Un sauveteur plongeur quitte le Puma, suspendu au treuil de la machine. À tout instant, il peut être percuté, le câble peut s’entraver sur les armatures. À plusieurs reprises, les sauveteurs tentent de persuader les naufragés d’abandonner leur prise, en vain.

 

12h15 - Il se résout à interrompre la mission. Toutefois, pour sécuriser la descente du plongeur, il décide de mettre à contribution le pilote du port : celui-ci, à l’aide d’un bout guidé, permettrait au sauveteur plongeur d’atteindre la passerelle dans de meilleures conditions de sécurité.

 

13h00 - Le ciel est dégagé, le Puma est stabilisé au-dessus du Luno. Un sauveteur plongeur est hélitreuillé. L’exercice est périlleux. Le sauveteur est percuté par les structures du bateau mais il parvient sur le pont.

 

13h07 - Le premier des douze naufragés monte à bord du Puma. Dans son regard se mêlent le soulagement et l’effroi. Les 24 minutes qui suivent sont une course contre la montre pour permettre la récupération des onze naufragés restants. Les conditions de vent et de mer restent exceptionnellement périlleuses. Les gestes sont précis.

 

Aucun des six membres de l’équipage du « Pyrénées » ne trouve le moindre répit dans ce sauvetage d’une extrême difficulté : la gîte du navire, qui est entrechoqué par des déferlantes d’une dizaine de mètres d’une part et les énormes rocher de la digue d’autre part, est imprévisible et chaotique. Le Puma maintient une position qui permet la récupération de chaque personne en un temps record, et les treuillages s’enchaînent. 13h35 - Le capitaine du Luno quitte en dernier son navire. Le Puma se pose à proximité.

 

C’est un sauvetage périlleux mais réussi pour les six membres de l’équipage de l’EH « Pyrénées ».

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 11:55
La caporal-chef Christelle au Mali lors de l'opération Serval. photo EMA

La caporal-chef Christelle au Mali lors de l'opération Serval. photo EMA

 

06-03-2015 Par Romain Mielcarek - RFI

 

Dans les unités de commandos parachutistes, les femmes se comptent sur les doigts d'une main. Christelle a été la première à obtenir la qualification de commando spécialisée. Une jeune femme coriace qui a dû mettre sa vie personnelle entre parenthèses pour pouvoir « faire comme les hommes ».

 

« Pourquoi moi et pas les autres ? », se demande la caporal-chef Christelle alors que l'on s'intéresse à son parcours, plutôt qu'à celui de ses camarades. « Je n'aime pas me mettre en avant », insiste-t-elle, avec un air un peu revêche. Une différence saute pourtant aux yeux chez cette militaire : elle est la première femme à être devenue commando spécialisée dans une unité de commando parachutiste de l'armée de l'Air (CPA).

 

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 février 2015, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont apporté un soutien logistique significatif aux Forces armées djiboutiennes (FAD) en mettant à disposition un avion de transport tactique et son équipage pour transporter une partie de l’effectif du Bataillon Hiil 2 (BATHIIL 2) engagé au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).

 

Dans le cadre du déploiement du contingent BATHIIL 2 vers Beledweyne en Somalie, au sein de mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont apporté un soutien de transport aérien militaire qui a permis à 80 soldats djiboutiens de rejoindre Beledweyne ainsi que le retour de mission de 9 autres.

 

Ces liaisons ont été assurées par un Transall C160 de la base aérienne 188 des FFDj. Les quatre vols de C160 réalisés dans la même journée ont été planifiés communément avec les FFDj et les FAD.

 

Cette action s’inscrit dans le cadre plus large de la coopération opérationnelle entre la France et Djibouti. Celle-ci se traduit notamment par des formations régulières réalisées pour parfaire la préparation opérationnelle des éléments djiboutiens avant leur projection au sein de l’AMISOM, au format BATHIIL.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d’une capacité d’entrainement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD), qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 20:55
Le sergent Antoine, cadet de la mission Atlas - photo Armée de l'Air

Le sergent Antoine, cadet de la mission Atlas - photo Armée de l'Air

 

06/03/2015 Cne Karim Djemaï – Armée de l’Air

 

À 21 ans, le sergent Antoine, alias « Tonio », est le plus jeune participant à la mission menée par l’A400M Atlas autour du monde. Du 19 février au 6 mars 2015, Tonio a, en tant que mécanicien « vecteur », contribué à la mise en œuvre et à la maintenance de l’avion de transport de l’armée de l’air. Rencontre tonifiante entre deux fuseaux horaires.

 

Comment ce tour du monde à bord de l’Atlas s’est-il passé pour vous ?

Sergent Antoine L. : C’est ma toute première mission à l’étranger et j’ai eu la chance d’avoir été choisi pour effectuer ce périple. Du coup, je me suis donné à fond ! Durant ce tour du monde, nous avons enchaîné les pays à un rythme soutenu. À chaque étape, notamment pendant le salon aéronautique d’Avalon en Australie, nous avons reçu un accueil exceptionnel. Partout, les gens se sont pressés pour voir l’avion de près et nous poser toutes sortes de questions. En à peine quinze jours de mission, j’ai énormément appris. Aujourd’hui, j’ai gagné en assurance et mes compétences se sont étoffées. En termes de maintenance, l’appareil s’est extrêmement bien comporté.

 

Quel était votre rôle durant la mission ?

En tant que mécanicien « vecteur » j’interviens sur l’ensemble de l’appareil : circuits hydrauliques, moteurs, freins, train d’atterrissage... Je participe aussi aux opérations de servicing (remise en œuvre de l’appareil) : faire les niveaux et les pleins de carburant, brancher un groupe de démarrage, mettre les cales et les sécurités…  N’étant pas encore titulaire de toutes les qualifications, je devais assister mon chef d’équipe. L’appareil disposait d’un ensemble de pièces de rechange (roues, protections des capots de moteurs, bougies…) pour pallier les différents cas de figures.

 

Depuis quand opèrez-vous sur A400M ?

Lorsque je suis arrivé sur la base aérienne 123 d’Orléans, j’ai dû attendre l’arrivée des premiers Atlas. Je me suis donc « fait la main » sur Transall. Pendant 18 mois, j’ai été affecté à l’atelier moteur de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 2E/061 « Loiret ». J’étais chargé de remettre en état les hélices de C160. De juin à septembre 2014, j’ai suivi la formation sur A400M, chez l’industriel à Séville en Espagne. C’était très exigeant. En quelques semaines, il a fallu assimiler le fonctionnement général des systèmes de l’appareil. Cela représente une documentation d’environ 12 000 pages ! En plus, pour corser le tout, la totalité des cours se déroulaient en anglais !

 

Comment avez-vous choisi de devenir « mécanicien vecteur » ?

J’ai toujours été attiré par l’aéronautique. Tout gosse déjà, mon père m’emmenait sur les meetings aériens. J’ai très vite attrapé le « virus ». Je me suis engagé en 2009 comme arpète sur la base aérienne 722 de Saintes. J’avais alors 16 ans. J’ai décroché un BAC STI avec mention bien. Jamais je n’aurais obtenu de tels résultats dans un lycée classique. À Saintes, la préparation est excellente. Chez les arpètes, l’esprit de cohésion est très fort. On forme un groupe soudé. On prend beaucoup de plaisir à se revoir, que ce soit en France ou partout ailleurs dans le monde. En tant que mécanicien vecteur, je voulais travailler sur un gros avion, fait pour le transport aérien. J’adhère totalement à l’état d’esprit qui règne dans le transport. On constitue une communauté unie. En tant que dernier arrivé, je dois m’imprégner des traditions. Pendant ce tour du monde, je devais par exemple m’occuper de la mascotte de l’atelier. Elle est revenue en métropole avec pleins de souvenirs, qui pourront ensuite être partagés avec l’ensemble de l’unité !

 

Mission Atlas : le sergent Antoine, mécanicien - photo Armée de l'Air

Mission Atlas : le sergent Antoine, mécanicien - photo Armée de l'Air

Des mécaniciens autour du monde

Pour effectuer son premier tour du monde, l’A400M Atlas a embarqué pas moins de huit mécaniciens afin de pouvoir assurer un dépannage, en toute autonomie, à des milliers de kilomètres de la métropole. De nombreuses spécialités étaient représentées : un officier mécanicien, un chef de piste, un mécanicien « cellule », un technicien en télécommunications, ainsi que deux mécaniciens « vecteur » et deux mécaniciens « avionique ». Ces deux dernières spécialités sont aussi respectivement appelées « B1 » et « B2 ». La lettre B correspond au niveau de licence de navigabilité délivré, en accord avec la réglementation civile.

Le tour du monde de l’Atlas à travers les yeux du sergent Antoine
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:50
First German “Atlas” under operational control

 

Thursday 5 March - EATC

 

The Transfer of Authority (ToA) of the first German A400M under EATC Operational Control (OPCON) has taken place.

 

The A400M with the tail number 54+01 is operated by the Air Transport Wing 62 located at Wunstorf Airbase near Hannover. The aircraft was handed over to the German Air force three month ago and is now ready to take on the first EATC tasks.

In total Germany will operate a fleet of 40 A400M in the years to come. The fleet will enhance the EATC capabilities in air transport considerably.

 

The French Air Force already operates six A400M – of which five are EATC assigned.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Few days ago a French A400M successfully completed its first mission to New Caledonia and back.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 19:51
Semaine mondiale des femmes de l’air - Women of Aviaton Week

 

05/03/2015 Armée de l'air

 

Du 2 au 8 mars 2015, nous célébrons la semaine mondiale des femmes de l’air, dont le thème cette année est : « servir avec honneur : 100 ans des femmes pilotes de combat. »

 

Les femmes pilotes à l’honneur à Avignon lors de la journée de la femme

 

Cet événement sera clôturé le 8 mars par la journée de la femme.  À cette occasion, après Le Touquet et La Baule, Avignon accueillera la journée de sensibilisation du public féminin aux activités aéronautiques organisée en France. Les femmes pilotes de combat seront mises à l’honneur. L'armée de l'air y participera avec un Fennec et un SR22. En plus d’aviatrices, l’événement accueillera également des équipages de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT), de la marine nationale et de la gendarmerie.

 

L’armée de l’air est « la plus féminisée de France, voire d’Europe »

 

Le 20 février 2015, lors d’une intervention devant le groupe « Grandes Écoles au féminin », le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a eu l’occasion de parler des femmes dans l’armée de l’air. À cette occasion, il a rappelé que c’est l’armée « la plus féminisée de France, voire d’Europe ». Dès sa création, elle s’est construite autour de femmes aviatrices, telles que Maryse Bastié, Jacqueline Auriol, Élisabeth Boselli, ou encore Valérie André. Aujourd’hui, les femmes dans l’armée de l’air, représentent « un peu plus de 10 000 personnes, soit environ 23% des effectifs, avec une grande diversité des parcours et des carrières. » Le CEMAA a également rappelé que c’est « la seule armée qui n’a pas de spécialité fermée aux femmes. » Pour lui, pas de différences propres entre les hommes et les femmes dans la manière de commander, mais plutôt des spécificités propres à chacun : « Se connaître soi-même est essentiel. Chacun doit être sincère et développer son style propre de leadership. »

 

Les femmes dans l’armée de l’air en chiffres

 

Près de 10 000 femmes, soit 23% des effectifs.

52% d’entre-elles sont sous-officiers

39% militaires du rang

et 9% officiers (2 d’entre elles ont le grade de général).

110 personnels naviguant féminin sont aujourd’hui en activité.

Les femmes représentent 30% des candidats au recrutement.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 18:57
Le CEAM présente - Episode 02 - Expérimentation A400M Capacité opérationnelle sur longue distance

05.03.2015 CEAM

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:50
Signature d’un accord franco-suisse concernant l'espace aérien

 

05/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 25 février 2015, la France et la Suisse ont signé un accord relatif à la zone aérienne d’entraînement transfrontalière aux deux nations.

 

Le général de division aérienne Hervé Rameau, directeur de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ), et le lieutenant général Aldo C. Schellenberg, commandant des forces aériennes suisses, ont représenté leur gouvernement respectif pour signer ce traité, portant sur l’utilisation de la zone aérienne d’entraînement opérationnel par les aéronefs militaires des deux pays.

 

Cet accord permettra de favoriser l’entraînement opérationnel des forces aériennes de la Confédération suisse et des aéronefs des forces armées françaises, dans le respect des conventions internationales en vigueur. Signé sur la base aérienne de Payerne, en Suisse, il a pour but de déterminer les caractéristiques et fixer les principes généraux de gestion et d’utilisation de la nouvelle zone EUC25, anciennement nommée CBA25, remplaçant ainsi le précédent accord datant de 2002.

 

La DSAÉ en bref

La direction de la sécurité aéronautique d’État a pour mission de réglementer et de  surveiller le maintien de la navigabilité des aéronefs, d’établir des règles de circulation aérienne militaire et de co-gestion des espaces aériens. La DSAÉ est également chargée du conseil et de la veille réglementaire concernant la formation des équipages et l’exploitation des aéronefs d’État.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:55
Les FAS ou 50 ans d’alerte nucléaire

 

4 mars par Aerobuzz.fr

 

Comme le rappel le Général Philippe Steininger, commandant des Forces aériennes stratégiques, « le 8 octobre 1964, un Mirage IV armé d’une bombe nucléaire AN11 et un avion ravitailleur se tenaient pour la première fois prêts à décoller sur ordre du résident de la république. La France devenait ce jour-là une puissance nucléaire à part entière et sa posture stratégique changeait de nature  ». Cette «  lourde responsabilité » de la mise en œuvre de la force de frappe est assumée depuis ce jour, par les Forces aériennes stratégiques qui ont fêté l’année dernière leurs cinquante ans d’existence et auxquelles, le photographe Alexandre Paringaux, consacre un album photo de 140 pages, avec le renfort de Frédéric Lert, pour les textes.

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:35
photo Armée de l'Air

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04/03/2015 Cne Karim Djemaï - Armée de l'Air

 

Lancé dans son premier tour autour du monde, l’A400M Atlas s’est posé, pour la première fois de son histoire, sur le parking du détachement air 190 de Tahiti Faa’a, dans la soirée du lundi 2 mars.

 

L’avion de transport tactique avait pourtant décollé le 3 mars de la base aérienne 186 de Tontouta en Nouvelle-Calédonie… Ce décalage horaire inhabituel s’explique par le franchissement de la ligne de changement de date. Cette ligne imaginaire, tirée à la surface de la Terre, longe approximativement le 180e méridien, situé légérement à l’est des îles Tonga et Samoa. Une fois traversée vers l’Est, il convient de changer de date et de retrancher un jour.

Au cours de son vol entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, l’équipage de l’Atlas s’est également posé sur l’aéroport de Wallis, avant de redécoller aussitôt vers Tahiti. Le but de ce poser consistait à valider le terrain de Wallis et tester la compatibilité de la piste avec les caractéristiques de l’appareil. 

 

Curiosité locale pour le « petit » nouveau de l’armée de l’air

Une fois arrivée en terre polynésienne, l’Atlas a, comme à chacune des étapes de son tour du monde, remporté un très large succès.

Emmenées par le contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle, commandant supérieur des forces armées de la Polynésie française (FAPF), les troupes militaires de l’île se sont pressées pour apercevoir l’« imposant petit dernier » arrivé dans l’armée de l’air. Certaines des plus hautes autorités civiles étaient également présentes, comme M. Lionel Beffre, haut commissaire de la République en Polynésie française.

 
photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Zoom sur les FAPF

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

En raison de l’éloignement géographique et de la dispersion des cinq archipels polynésiens (Marquises, Tuamotu, la Société, Gambier et Australes), les forces armées de Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif aéromaritime de premier plan sur le théâtre Pacifique, en coordination avec les forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC). Sur le détachement air 190 de Tahiti Faa’a, l’armée de l’air met en œuvre deux avions de transport tactique Casa CN235, au sein de l’escadron de transport 82 « Maine ».

Plus d’informations sur le site de l’état-major des armées.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:45
Visite sur la BA 188 des élèves de l’école de la Nativité à Djibouti

 

04/03/2015 Armée de l'air

 

Le 19 février 2015, 26 élèves de l’école de la Nativité de Djibouti ont eu le plaisir de découvrir le monde de l’aéronautique, en poussant les portes de la base aérienne 188 de Djibouti.

 

Ces élèves de primaire et leurs accompagnateurs se sont rendus à l’escadron de chasse 3/11 « Corse » et à l’escadron de transport 88 « Larzac ». Ils ont approché de près les Mirage 2000 et bénéficié d’une visite guidée à l’intérieur d’un Transall et d’un Puma. Avides de connaissances, ils ont pu satisfaire leur curiosité grâce aux nombreux échanges avec les aviateurs.

 

Cette belle matinée a permis de consolider les liens déjà existants entre la base aérienne 188 et la population locale.

Visite sur la BA 188 des élèves de l’école de la Nativité à Djibouti
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:55
En piste avec le génie de l'air


3 mars 2015 Armée de l'Air

 

Pour toutes les opérations aériennes demandant une projection, le 25 Régiment de l'Air est sollicité. Cette unité de l'Armée de l'Air, composée de sapeurs de l'armée de terre, est spécialiste des plateformes aéronautiques. Topographes, géomètres, conducteurs d'engins préparent l'arrivée des aéronefs. Que ce soit pour construire, rénover ou expertiser une piste, ils amènent leurs compétences dans toutes les situations.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 19:55
Tournoi Gimbert: le CEMAA en compagnie de Jean-Marie Goyheneche - photo Armée de l'Air

Tournoi Gimbert: le CEMAA en compagnie de Jean-Marie Goyheneche - photo Armée de l'Air

 

02/03/2015  Armée de l'air

 

Samedi 28 février 2015, la base aérienne 107 de Villacoublay a accueilli la 32e édition du traditionnel tournoi de rugby Gimbert, en parallèle au match du tournoi des Six Nations, France-Pays de Galles.

 

Lors de cette rencontre annuelle, des aviateur, âgés d’au moins 36 ans, et provenant de différentes bases, se sont affrontés au cours de quatre matchs.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air a répondu présent à cet événement. L’occasion de mettre en évidence les valeurs communes à l’armée de l’air et au rugby : cohésion, combattivité et sens de l'engagement.

 

Cette année, les rugbymen ont eu l’honneur d’accueillir deux invités de marque : Jean-Marie Goyheneche, préparateur mental du XV de France et Thomas Lièvremont, ancien joueur, entraîneur et manager de rugby professionnel. À cette occasion, ils ont pu témoigner de leur expérience, tant de sportif de haut niveau que de meneur d’hommes.

 

Ce tournoi rend hommage au général Henri Gimbert, pilote de chasse, fervent défenseur de la pratique du sport et chargé de l’inspection auprès de l’armée de l’air, décédé en service aérien commandé le 8 décembre 1983.

 

Le rugby à l’honneur à VillacoublayLe rugby à l’honneur à Villacoublay
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 19:35
photo L Marzin Armée de l'Air

photo L Marzin Armée de l'Air

 

02/03/2015 Cne Karim Djemaï - Armée de l'air

 

Dans la soirée de samedi 28 février 2015, l’A400M Atlas s’est posé en terre néo-calédonienne, pour la première fois de son histoire. À l’échelle de ce petit pays et de ses 270 000 habitants, c’est un événement considérable !

 

Le nouvel avion tactique à allonge stratégique de l’armée de l’air a atterri sur la base aérienne 186 de Tontouta, après avoir parcouru les 19 000 kilomètres de distance et la dizaine de fuseaux horaires séparant la Nouvelle-Calédonie de sa base d’attache, à Orléans-Bricy. Durant quelques jours, le plus jeune avion de l’armée de l’air, dans les forces depuis août 2013, fait donc escale sur la plus jeune base aérienne française, créée en 2011.

 

Trois tonnes de fret acheminées

 

À son arrivée à Nouméa, peu avant minuit, le personnel de l’Atlas a déchargé trois tonnes de fret destinées aux forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC). Malgré l’heure tardive, le colonel Antoine Sadoux, commandant la base aérienne 186, était présent pour accueillir en personne les équipages de l’armée de l’air. « C’est une page supplémentaire de l’histoire du terrain de Tontouta qui s’écrit, confie le colonel. L’Atlas est en train de changer nos modes de ravitaillement depuis la métropole, et en cas de besoin opérationnel, il pourra désormais appuyer considérablement les missions qui nous sont confiées : assistance humanitaire lors d’une catastrophe naturelle, évacuation de ressortissants… »

 

Un flot continu de visiteurs

 

Jusqu’à son départ programmé mercredi 3 mars 2015, l’Atlas est une attraction majeure du « Caillou ». Plusieurs centaines de personnes se succèdent sur la base aérienne : militaires accompagnés de leurs familles, personnalités et élus locaux dont Vincent Bouvier, haut commissaire de la République et Cynthia Ligeard, présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Chacun espère pouvoir approcher de près le nouvel avion de transport militaire français ! Après cette escale néo-calédonienne, qui fait suite à la participation au salon aéronautique d’Avalon (Australie), l’Atlas poursuivra ensuite sa « route vers l’Est », lancé désormais à travers l’Océan Pacifique.

 

La base aérienne 186 de Tontuta : la plus jeune base aérienne de l’armée de l’air

 

Tout au long de l’année, la base aérienne 186 de Nouméa abrite deux avions de transport Casa CN-295, ainsi que trois hélicoptères Puma regroupés au sein de l’escadron de transport 52 « Tontouta ». Au total, environ 180 personnes opèrent sur ce site de l’armée de l’air.

 

Opérant en coordination avec les forces armées de Polynésie Française (FAPF) (orientées vers les interventions maritimes), les forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) représentent le principal point d’appui aéroterrestre du « théâtre Pacifique ». Elles ont pour mission d’assurer la souveraineté de la France dans sa zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 

Pour plus d’informations sur les FANC, consultez le site de l’état-major des armées ou la page des forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) et sur Facebook.

photos L Marzin Armée de l'Airphotos L Marzin Armée de l'Air
photos L Marzin Armée de l'Air
photos L Marzin Armée de l'Airphotos L Marzin Armée de l'Air

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 17:55
photo Armée de l"Air

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27/02/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 27 février 2015, l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/44 « Solenzara » a assuré une nouvelle mission de sauvetage en mer.

 

Dans la matinée, la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara a reçu un message d’alerte. Une femme voyageant à bord d’un paquebot situé au large de Propriano (Corse) doit être évacuée.

 

Le Super Puma, alors en mission d’entraînement, est immédiatement rappelé et se dirige vers la zone d’intervention, moins de 45 minutes après avoir recueilli les premiers éléments.

 

La passagère, en détresse respiratoire, est conditionnée par les sauveteurs plongeurs et l’équipe médicale de la BA 126, afin d’être hélitreuillée par civière, puis déposée aux urgences de l’hôpital d’Ajaccio. Cette mission démontre encore une fois la capacité rapide d’intervention de l’EH 1/44 « Solenzara » !

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 10:55
Groupe du CPA 20 prêt à embarquer en Caracal

Groupe du CPA 20 prêt à embarquer en Caracal

 

27/02/2015 Armée de l'air

 

Du 23 au 27 février 2015, le commando parachutiste de l'air n°20 (CPA 20) et l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » se sont retrouvés sur la base aérienne 120 de Cazaux et sa région pour un entraînement commun, baptisé « Brume d’hiver 2015 ».

 

Le but de cet exercice conjoint était de renforcer la synergie entre les différentes unités, de mettre en œuvre les savoir-faire Quick Response Force (QRF), de s’entraîner à la survie en zone hostile, au tir ou encore au largage de petits colis.

 

Au programme de cette semaine : des séances de tir, de l’aérocordage, de jour et de nuit, des exercices de combat adaptés, des exercices de combat urbain, des exercices de personnel recovery et des opérations de largage de petits colis à partir d’hélicoptère Caracal.

 

Caracal de l'EH Pyrénées

Caracal de l'EH Pyrénées

Extraction par grappe en zone encombrée

Extraction par grappe en zone encombrée

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:30
photos Armée de l'Air

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27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 26 février 2015, la moitié du détachement de protection mis en place sur le détachement chasse projeté en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal a été relevé.

 

Déployé dès le début de la mission, le détachement des Commandos Parachutistes de l’Air 20 (CPA 20) connaît sa première relève. Ainsi seize personnels du CPA 20 constituant le détachement de protection (DETPRO) du détachement chasse quitteront le sol jordanien cette semaine et seront remplacés par seize militaires des Commandos Parachutistes de l’Air (CPA 30).

 

Au sein des forces en présence, le détachement du CPA 20 a travaillé en étroite collaboration avec les forces de sécurité jordanienne et a assuré la sécurité des personnels, matériels et des installations du détachement contre les agressions potentielles. Il a également assuré la protection des aéronefs lors des phases de décollage ou d’atterrissage, grâce à la mise en œuvre de patrouilles légères franco-jordaniennes, dont les missions principales sont de surveiller, renseigner et alerter.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal  mobilise dorénavant 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés.

photos Armée de l'Air
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 13:35
« Vous n’étiez plus seulement des combattants, vous étiez devenus des libérateurs. »

 

27/02/2015 Armée de l'air

 

Le 25 février 2014, quatre vétérans australiens de la Seconde Guerre mondiale ont été décorés de l’ordre de la Légion d’honneur, lors d’une cérémonie au Consulat de France à Melbourne.

 

Au cours d’un hommage émouvant, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), alors en visite officielle en Australie, et S.E.M. Christophe Lecourtier, ambassadeur de France en Australie, ont salué les parcours de MM. Ronald Cleaver, James Coulter, Dennis Kelly et Donald McDonald.

 

« J’ai le grand honneur de me trouver face à quatre héros […] Grâce à votre courage et votre esprit de sacrifice, vous avez trouvé votre chemin jusqu’au panthéon de notre nation. Elle vous honore aujourd’hui[…] Je suis venu aujourd’hui pour vous dire, au nom de la République française,  et en présence de vos familles et amis, que nous n’avons pas oublié, que notre reconnaissance demeure […] Vous êtes la mémoire australienne de notre libération […] Je n’aurais qu’un simple mot : merci »

 

C’est avec ce discours très fort que S.E.M. Christophe Lecourtier, ambassadeur de France en Australie, ouvrait la cérémonie.

 

Pilotes, opérateur radio ou navigateur, tous âgés de moins de 20 ans en 1944, les quatre aviateurs, dont l’humilité n’a d’égal que le courage, ont participé aux opérations du Débarquement en Normandie et aux opérations successives de libération de la France.

 

En présence de leurs famille et amis, les quatre vétérans, visiblement émus, ont ensuite reçu, des mains du CEMAA, les insignes de chevaliers dans l’ordre de la Légion d’Honneur.

« Vous n’étiez plus seulement des combattants, vous étiez devenus des libérateurs. »
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