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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:30
Vol sans escale de l’Atlas A400M aux Émirats arabes unis

 

18/02/2015 Sources EMA/ Armée de l'air

 

Le 28 janvier 2015, un Atlas A400M s’est posé sur la base aérienne 104 d’Al Dhafra, pour livrer du fret aux militaires français des forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU).

 

Nouvel avion de transport tactique à allonge stratégique de l’armée de l’air, l’Atlas A400M démontre chaque jour un peu plus son extraordinaire capacité de projection.  Son allonge lui permet de remplir ce type de mission sans escale avec un emport plus important que sur Transall C160 ou Hercules C130.

 

Déployé à plusieurs reprises lors des opérations Chammal et Barkhane, il soutient les forces armées engagées sur les théâtres extérieurs et facilite les flux logistiques tout en permettant d’économiser les moyens engagés.

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:55
L’esplanade du musée de l’air et de l’espace de Paris-Le Bourget photo X. Deregel - MAE

L’esplanade du musée de l’air et de l’espace de Paris-Le Bourget photo X. Deregel - MAE

 

16 février 2015 par Aerobuzz.fr

 

Le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget se prépare pour une grande mutation. Objectif 2024. Sous l’impulsion de sa directrice, Catherine Maunoury, un vaste chantier de rénovation du bâtiment est en cours de réalisation. Les premiers effets seront visibles dès juin 2015.

 

Au musée de l’air et de l’espace de Paris, la première phase de travaux doit se terminer peu de temps avant le prochain salon du Bourget, en juin 2015. Elle comprend notamment la rénovation de la façade Est du musée (côté route nationale et parking voiture) et celle de la salle des Cocardes qui est consacrée aux premiers avions de combat à réaction. Les travaux intérieurs ont commencé en septembre dernier avec par exemple l’enlèvement de tous les velums qui tapissaient les murs et masquaient la structure du bâtiment. Le hall gagne ainsi du volume et de la clarté dans cette opération qui est une très belle réussite.

 

Suite de l’article

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : Entrainement au tir du DETPRO de Niamey

 

16/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le mercredi 11 février, dans le cadre de son maintien en condition opérationnelle, une section du détachement de protection (DETPRO) s’est rendue sur un champ de tir nigérien en périphérie de Niamey au Niger, pour effectuer une séance de tir.

 

L’objectif de cet exercice était la réalisation d’une séance de tir d’entraînement, obligatoire pour chaque commando. L’ensemble du groupe avait effectué en amont deux semaines de stage de validation avant projection, sur la base aérienne 126 de Solenzara.

 

Après avoir effectué des tirs de réglage, les fusiliers commandos ont procédé à des tirs statiques et dynamiques avec leurs armes de dotation, le FAMAS et le PAMAS G1. Le tireur d’élite du groupe a quant à lui effectué un tir au fusil de précision FRF2.

 

Le détachement de protection du Détachement air (DETAIR) de Niamey, assure la sécurité des installations contre toute action qui pourrait mettre en péril l’activité opérationnelle de la base.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Entrainement au tir du DETPRO de Niamey
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 09:50
Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

 

16/02/2015 Armée de l'air

 

Au printemps 2015, deux élèves de la promotion 2012 de l’École de l’air (EA), Charly et Axel participent à l’aventure Solar Impulse 2 : le premier tour du monde en avion solaire (HB-SiB).

 

Arrivés cette semaine à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) pour rejoindre l’équipe de Solar Impulse 2, les sous-lieutenants Charly et Axel, élèves à l’École de l’air (EA), sont enthousiastes : « Le rythme promet d'être intense mais nous sommes d'ores et déjà persuadés que nous allons vivre une expérience extraordinaire ! » L’année dernière, pour se préparer et mieux comprendre la mission, ils se sont rendus à Payerne (Suisse) afin d’assister au déroulement complet d’un vol.

 

Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

Les deux élèves-officiers participent à cette aventure dans le cadre de leur stage de fin d’études. Ils poursuivent ainsi une tradition de partenariat entre l’école et le projet. « Avant nous, deux sous-lieutenants de la promotion 2010 de l’EA ont participé à la traversée des États-Unis en 2013 et deux sous-lieutenants de la promotion 2011 de l’EA ont travaillé en Suisse sur le projet de construction d'un hangar mobile pouvant accueillir l'avion au cours des différentes étapes du tour du monde l'année dernière. » Leur mission au sein du projet ? « Intégrer la Ground Team de Solar Impulse pour participer à l'ensemble des opérations logistiques et suivre l'avion, ainsi que ses pilotes autour de la planète. En parallèle, nous nous intéresserons à l'analyse des données de télémétrie relevées au cours des différents vols réels de HB-SiB afin de travailler à la rédaction d'un mémoire. »

 

Pour suivre le projet Solar Impulse

 

Éclairage sur Solar Impulse

 

Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

« Around the world in a solar airplane » est un challenge né dans l'esprit de l'aéronaute suisse Bertrand Piccard à l'issue de son tour du monde en ballon et sans escale en 1999. Il souhaitait poursuivre l'exploration du monde dans un domaine pionnier et répondant aux défis de notre temps : les énergies renouvelables. Il présenta son projet à l'école polytechnique de Lausanne en 2003 et obtint alors le soutien indéfectible d’André Borschberg, l'ingénieur qui deviendra le second pilote de l'avion Solar Impulse. Dès lors, ils franchirent ensemble les différentes étapes permettant d'envisager la réalisation d'un tour du monde : le premier vol de nuit en 2010, le premier vol intercontinental en 2012 et la traversée des États-Unis d'ouest en est en 2013. Au printemps, leur rêve de tour du monde devrait enfin se concrétiser.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:55
Des valeurs communes mises à l’honneur

Partenariat entre l'école de rugby UST et l'escadron d'instruction en vol 3/13 "Auvergne"

 

13/02/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 4 février 2015, dans le cadre d’un partenariat, le joueur de rugby Jean-Marcellin Buttin et Franck Azéma, entraîneur de l’équipe de l’association sportive montferrandaise (ASM) ont effectué un vol d’information sur Alphajet.

 

Des jeunes de l’école de rugby de l’US Tours ont été invités à participer à cette rencontre au cours d’un goûter au sein de l’escadron d’instruction en vol 3/13 « Auvergne ». Ce moment de partage a abouti à la mise en place d’un partenariat entre l’école de rugby et la base aérienne au travers de futurs stages de découverte. Il a également permis de rappeler les valeurs chères à l’armée de l’air : respect, intégrité, service et excellence.

 

Ce vol s’inscrivait dans le cadre du partenariat conclu le 11 octobre 2014 entre l’escadron d’instruction en vol 3/13 « Auvergne » de l’école de l’aviation de chasse et l’ASM Clermont-Auvergne afin de favoriser l’échange des cultures et la promotion de valeurs communes.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Appel aux anciens des unités GE (Armée de l'Air)

 

13/02/2015 Armée de l'Air

 

À l’occasion de ses 10 ans de création à l’été 2016, l’escadron électronique sol (EES) 21.054 souhaite éditer une histoire « des unités sol de guerre électronique dans l’armée de l’air ».

 

Cette étude envisage de couvrir la période des premières missions en Indochine jusqu’à nos jours. Aussi, l’unité fait appel à tous les anciens aviateurs de la guerre électronique afin de recueillir leurs témoignages et bénéficier de leurs fonds iconographiques.

 

Pour tout renseignement, contacter l’officier traditions de l’unité  à l’adresse suivante :

EES 21.054

Base aérienne 123 - BP 30130

45143 ST JEAN DE LA RUELLE CEDEX

Téléphone : 02 38 42 67 54 ou 02 38 42 67 79

Mail :  ees21054.10ans@laposte.net

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Tir HK 416 d'un commando du CPA 20 - photo Armée de l'Air

Tir HK 416 d'un commando du CPA 20 - photo Armée de l'Air

 

13/02/2015 Armée de l'air

 

Exercices dans la neige pour le commando parachutiste de l’air (CPA) n°20, qui a mené une campagne de tir de type « temps froid » du 9 au 12 février au camp du Valdahon, dans le Doubs.

 

Organisé tous les ans à cette période de l’année, cet entraînement a permis aux commandos de travailler différentes phases de tir tactique et technique par -10°C et 70 cm de neige. L’ensemble du personnel engagé a pu s’exercer aux fondamentaux du combat en zone enneigée, ainsi qu’au tir sur différents types d’armement.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
Rafale (photo S. Fort)

Rafale (photo S. Fort)

source ASDS Media

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:55
Rafale : un avion de combat ultrapolyvalent par excellence

 

12/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

À la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu pour le Rafale.

 

L'ultrapolyvalence. C'est sans doute la plus grande des qualités de l'avion de combat français. Lors du lancement du programme, à la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu: le Rafale, qui a effectué son premier vol d'essai le 19 mai 1991, est capable de remplir toutes les missions auparavant dévolues à plusieurs avions: défense aérienne, reconnaissance, attaque de précision air-sol et air-mer, missions nucléaires… C'est aussi un appareil omni-rôle, capable d'accomplir plusieurs tâches au cours d'une même mission, en combinant par exemple attaque au sol et combat aérien ou encore tir air-air longue distance pendant une phase de pénétration à basse altitude. L'avion est également interopérable, c'est-à-dire apte à combattre au sein d'une coalition amie en suivant des procédures communes.

Dès le départ, l'armée de l'air et la marine fixent à 286 le nombre de Rafale dont elles ont besoin pour assurer leurs missions. Le chasseur a été pleinement opérationnel dans la marine en 2004 avec la Flottille 12F, puis en 2006 dans l'armée de l'air. Depuis, le Rafale a été plusieurs fois déployé en Afghanistan, en Libye, au Mali et plus récemment en Irak, où il remplit ses missions avec succès. Il est l'avion de combat des armées françaises des trente prochaines années.

 

Technologies «critiques»

Le Rafale a été développé en trois versions à partir d'une même plateforme et d'un même système d'armes: un monoplace capable de décoller d'un porte-avions (le Rafale M), doté d'un train d'atterrissage renforcé et d'une crosse d'appontage ; un monoplace (le Rafale C) et un biplace (le Rafale B) qui opèrent à partir d'une base terrestre. Les trois chasseurs utilisent 80 % de composants communs.

L'appareil se distingue par sa conception aérodynamique basée sur une aile delta, sa taille moyenne, son agilité et son concentré de technologies dites «critiques». L'avion de combat est en effet le produit industriel le plus complexe à mettre au point. Le Rafale a bénéficié de toutes les innovations technologiques récentes. Son cockpit est équipé d'un système de commandes électriques 100 % numérique. Motorisé par Safran, il est équipé de deux turboréacteurs M88-2 qui développent 7,5 tonnes de poussée chacun, soit un rapport de poussée sur masse élevé. Le Rafale pèse 10 tonnes à vide et peut emporter dans ses réservoirs internes - principalement dans les ailes - 4,7 tonnes de kérosène F34 au standard Otan. L'avion compte 14 points d'emports pour des armes lourdes et des réservoirs extérieurs d'une capacité additionnelle de 6,8 tonnes de carburant, pour un total de 9,5 tonnes. En résumé, il est capable d'emporter près de 1,5 fois son poids…

Ce chasseur bénéficie de plusieurs premières technologiques. Dès le départ, il est équipé d'un radar RBE2 à balayage électronique à antenne fixe conçu par Thales. Seuls les chasseurs américains bénéficient également de ce type de radar ultrasophistiqué qui permet de regarder partout. Le Rafale est aussi doté d'une nouvelle version du RBE2 à antenne active qui améliore ses performances. Autre saut technologique, la présence des matériaux légers tels que les composites (30 % de la cellule de l'avion et 70 % de la surface extérieure) qui allègent l'appareil et lui permettent de gagner en discrétion. Le reste de la cellule est composé à 60 % d'aluminium et à 10 % de titane.

En janvier 2014, le ministre de la Défense a notifié le contrat de développement du nouveau standard (F3R) du Rafale pour un total d'un milliard d'euros. Après quatre ans de travaux et de tests en vol, le chasseur élargira ses compétences dans deux domaines principaux: le combat aérien et le ciblage d'objectifs terrestres mobiles. Il va en effet intégrer le nouveau missile air-air longue portée Meteor, développé par MBDA pour six clients européens (France, Suède, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et Italie). Mais, grâce à sa conformité à la norme Otan Stanag 1760, l'avion français peut aussi être équipé d'armes spécifiées par le client.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:55
Op. Chammal - photo Armée de l'Air

Op. Chammal - photo Armée de l'Air

 

12/02/2015 LeFigaro.fr (AFP)

 

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Neuf appareils sont actuellement engagés en Irak.

 

De l'Afghanistan à l'Irak où il est engagé aujourd'hui dans des opérations contre l'organisation Etat islamique, l'avion de chasse français Rafale, dont 24 exemplaires vont être vendus à l'Egypte, a été éprouvé au combat sur de multiples terrains d'interventions.

Fer de lance de la défense française, entré en service en 2004, «le Rafale est un avion de combat de quatrième génération considéré comme l'un des appareils multirôle les plus performants actuellement en service», explique Edward Hunt, consultant sénior chez IHS Jane's.

Conçu dès l'origine comme un avion omnirôle, c'est-à-dire capable de remplir toutes les missions de la chasse française, le Rafale a acquis un haut degré de maturité opérationnelle depuis son entrée en service en 2004. L'appareil est qualifié pour des opérations de défense aérienne, de bombardement stratégique et d'appui au sol, de lutte anti-navires et de reconnaissance aérienne. Capable de mener différentes missions au cours d'un même vol, il est également le vecteur aéroporté de la dissuasion nucléaire française.

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Là, il s'est illustré en menant le raid le plus long de l'armée de l'air française: 9 heures 35 en vol entre la base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne) et N'Djamena au Tchad.

Neuf appareils sont actuellement engagés dans l'opération Chammal en Irak, que mène la France aux côtés de ses alliés contre l'organisation Etat islamique (EI). L'appareil, désormais éprouvé au combat, a ainsi apporté la preuve de sa pertinence dans le contexte géopolitique actuel fait de conflits asymétriques, avec une capacité de déploiement rapide et d'excellentes performances opérationnelles.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 11:55
Nouvelle déconvenue pour l'A400M, il ne ravitaillera pas en vol les hélicoptères

Pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, il faut désormais oublier la mission de ravitaillement en vol des hélicoptères par l'A400M pourtant prévu dans les spécifications. Trop dangereux pour les hélicoptères. (Crédits : Airbus Defence & Space)

 

10/02/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Décidément le programme A400M n'en finira jamais avec les déboires. Le patron de la DGA Laurent Collet-Billon estime qu'il est trop dangereux de ravitailler les hélicoptères en vol avec l'A400M


Chaque jour qui passe, on en apprend un peu plus sur les déboires de l'A400M, l'avion de transport militaire développé et fabriqué par Airbus Group. Pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, il faut désormais oublier la mission de ravitaillement en vol des hélicoptères par l'A400M pourtant prévu dans les spécifications. Trop dangereux pour les hélicoptères, qui sont par définition des appareils instables a-t-il précisé, en raison des turbulences des hélices contracycliques de l'A400M, dont un exemplaire sera exposé la semaine prochaine au salon Aero India en Inde à Bangalore.

Encore une déconvenue pour cet appareil, qui est toutefois "bien né" et offre d'excellentes capacités de transport, a assuré lundi le patron de la direction générale de l'armement (DGA) lors la présentation du bilan 2014 de sa maison. Un atout qui reste donc précieux au vu du déploiement de troupes françaises en Afrique. Pour autant il a également évoqué une autre difficulté pour cet appareil : la mission de parachutage par les portes latérales n'est pas encore satisfaisante, a-t-il expliqué. D'après "Der Spiegel", l'armée allemande a décelé "875 manquements", dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques. En fait, ce serait 1.300 manquements...

 

La France pas satisfaite du développement et de la production

Laurent Collet-Billon, qui doit rencontrer à Berlin la semaine prochaine le nouveau patron du programme A400M Fernando Alonso, a précisé que la France attendait "contractuellement" cette année la livraison de quatre avions de transport militaire d'Airbus Group, en plus des six qu'elle possède déjà. "Les armées les attendent. Notamment celles qui sont engagées en Afrique pour faire le job. Il nous faut ces avions", a-t-il expliqué, suggérant également que le besoin opérationnel des armées françaises devraient être prioritaire dans l'établissement du nouveau calendrier qui va être annoncé fin février par Airbus Group. "Nos armées sont engagées opérationnellement en Afrique, contrairement à d'autres", a-t-il martelé.

D'ailleurs, la DGA sera "extrêmement attentive" au nouveau calendrier de l'appareil, a bien souligné Laurent Collet-Billon. "Nous sommes extrêmement attentifs au bon respect du calendrier d'Airbus", a-t-il précisé. Et d'exprimer déjà un très sérieux reproche à Airbus Group "concernant la production et le développement, nous ne sommes pas satisfaits dans les deux cas". Laurent Collet-Billon attend également le calendrier du prochain standard de l'A400M, le standard 1.5, c'est-à-dire une première version militarisée de l'appareil attendue en octobre prochain..

"Nous écouterons ce qu'ils ont à nous dire en termes de capacité de livraison en 2015 de cet avion", a-t-il souligné. "Nous écouterons également ce qu'Airbus a à nous dire sur la fourniture du standard 1.5 qui devait être livré à la rentrée".

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 09:45
Lutte contre le terrorisme : sur les traces des soldats français au Mali

L’opération Barkhane mobilise 3 000 soldats français, déployés au Mali depuis six mois pour lutter contre le terrorisme. (photo EMA)

 

10/02/2015 francetvinfo.fr

 

Une équipe de France 3 a suivi des soldats français de l’opération Barkhane. Une opération militaire qui mobilise 3 000 soldats français depuis six mois au Mali.

"C’est dangereux parce qu’il faut toujours se rappeler à l’ordre et se dire qu’on évolue dans un climat hostile, que ça peut attaquer à n’importe quel moment. Le piège, c’est que face à un ennemi invisible, le danger est de subir la routine", explique un soldat, face à la caméra de France 3.

 

 

Suite de l'article

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:55
L’île de Beauté forme les futurs plongeurs

 

10/02/2015 Armée de l'air

 

L’armée de l’air forme chaque année de nouveaux plongeurs sauveteurs, appelés les « ploufs ». Du 13 janvier au 13 février 2015, une vingtaine de jeunes stagiaires ont alterné cours théoriques et cours pratiques sur la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara.

 

Le cursus de formation des plongeurs sauveteurs se décline en plusieurs étapes qu’il faut impérativement réussir. La première, d’une durée de 5 semaines, est réalisée au sein de la marine nationale à Saint-Mandrier, où les apprentis plongeurs doivent acquérir les techniques de base de la plongée. Ensuite, si les stagiaires n’en sont pas déjà titulaires, ils doivent obtenir les qualifications spécifiques aux premiers secours en équipe premier et second degrés (PSE 1 et 2). Enfin, c’est sur la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara, à l’escadrille d’instruction des sauveteurs plongeurs héliportés (EISPH) de l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» qu’ils vont s’imprégner des techniques du sauvetage héliporté, pendant 5 semaines.

 

Sous l’eau, en surface, dans les airs, en montagne… le programme est varié, intensif et progressif. Les instructeurs, des sauveteurs plongeurs aguerris, encadrent, dispensent les cours et évaluent bien sûr leurs élèves. Ils en profitent également pour leur transmettre de nombreuses astuces acquises au cours de leurs carrières.

 

Basée en Corse, l’EISPH bénéficie d’un environnement de travail idéal, avec à proximité la mer, mais aussi la montagne. A l’issue de cette phase de formation, les stagiaires de l’armée de l’air poursuivront leur apprentissage au sein de leur unité d’affectation : soit à Cazaux, soit à Ventiseri-Solenzara, sous la forme d’un parrainage.

 

L’île de Beauté forme les futurs plongeurs
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Les nouveaux visages de la voltige : Capitaine Caroline Paillier (2/2)

 

09/02/2015 Armée de l’Air

 

Il y a quelques jours, nous vous présentions le lieutenant Victor Lalloué, nouveau pilote de l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA) depuis le 3 février 2015. Voici maintenant le deuxième volet des présentations avec le capitaine Caroline Paillier !

 

Quand avez-vous appris votre admission ? Quel a été votre sentiment ?

Capitaine Caroline Paillier : J’ai appris mon recrutement au sein de l’EVAA peu de temps après les sélections par les membres de l’équipe. Ce fut un superbe cadeau de Noël !

 

Comment avez-vous vécu les sélections ?

Les deux semaines de sélection ont été épuisantes mais vraiment enrichissantes. Nous réalisions deux vols par jour : des vols courts de près de 30 minutes mais très exigeants en terme de ressources mentales et surtout physiques. Toutefois, l’excellente ambiance qui régnait dans l’équipe faisait immédiatement oublier les douleurs corporelles liées aux facteurs de charge.

 

Pourquoi l’EVAA ?

J’ai découvert la voltige grâce à Jérôme Guglielmi, mon instructeur à l’aéroclub de Charleville-Mézières avant même d’entrer dans l’armée. J’ai tout de suite aimé cette discipline qui demande énormément de concentration, de précision et de rigueur. À l’époque, c’étaient les performances des capitaines Delorme et Narjoux qui me faisaient rêver. Aussi, lorsque j’ai vu une prospection pour l’EVAA, ce fut une évidence.

 

Quelles sont vos prochaines échéances ?

Je n’intégrerai l’équipe qu’au mois de septembre 2015. D’ici mon arrivée, je profite des quelques heures de vol de Tornado que je peux encore faire avant de passer aux commandes d’un nouvel appareil !

 

Les nouveaux visages de la voltige : Capitaine Caroline Paillier (2/2)

Parcours

2001: entrée dans l'armée de l’air

2004: breveté pilote de chasse

2005-2009: régiment de Chasse 2/30 Normandie-Niemen sur Mirage F1 CT

2009-2012: instructeur au 1/8 Saintonge sur Alphajet

2012-1015: pilote en échange sur Tornado au Taktisches Luftwaffengeschwader 51 " Immelmann"

 

Expérience aéronautique

1600 h de vol

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Le numéro de février d'Armées d'aujourd'hui est en ligne

 

09/02/2015 La Rédaction Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le numéro 395 d’Armées d’Aujourd’hui de février 2015 ne pouvait s’ouvrir sans que l’édito rende hommage aux neuf aviateurs français décédés tragiquement le 26 janvier sur la base espagnole d’Albacete. Vous y retrouvez  les messages de François Hollande, président de la République, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air.

Ce mois-ci en exclusivité, l’interview du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, qui ouvre le dossier « Transformation, priorité à l’opérationnel ». Le nouveau modèle du service de santé des armées, la supply chain ou les derniers programmes d’armements composent  aussi ce dossier.

Armées d’Aujourd’hui revient sur les opérations en cours, Chammal, Sangaris ou encore l’opération intérieure d’une ampleur sans précédent : Sentinelle. C’est en suivant la formation des soixante volontaires du service de santé des armées avant leur projection en Guinée pour « faire face à Ebola » que l’on clôt les pages opérations.

Votre magazine fait aussi la part belle au nouveau centre interarmées de défense NRBC, à la formation des réservistes d’état-major ou encore aux stages de sensibilisation aux effets du manque de sommeil.

Enfin, Armées d’Aujourd’hui invite le lecteur à découvrir sur les écrans le documentaire of men and war, les blessures invisibles  dans sa rubrique culture et à faire un détour historique aux côtés des fantassins suisses.

Bonne lecture.

 

>>> Lire le magazine

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:50
Second European Tanker Training on the scope

 

21 January 2015 by Norbert Thomas - EATC

 

After its great success last year, the EATC together with the EDA and Eindhoven Airbase are about to run the 2nd European Air-to-Air Refuelling training, EART 2015.

 

Participating agencies and - nations had sent their subject matter experts to Eindhoven in order to discuss planning issues, setting the pace for this year’s EART exercise, which will be conducted from 13 to 24 April 2015 and will see tanker aircraft from France (Boeing (K)C-135 FR), Italy (Boeing KC-767A), Germany (Airbus A310 MRTT) and the Netherlands (McDonnel Douglas KDC-10). So far in discussion is also a fifth tanker from a further non-European country in a kind of observer status.

EART is an excellent training opportunity within Europe to operate missions with dedicated AAR scenarios embedded in Frisian Flag, a highly recognized fighter exercise that runs parallel from Dutch Airbase Leeuwarden in the North of the Netherlands. The EART training concept is made by EATC and performed by Eindhoven Airbase.

 

Find more about the European Air-to-Air Refuelling Training at our EART website.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

le 05/02/2015 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

La relève des 10.000 militaires déployés dans le cadre de Vigipirate «alerte attentat» depuis le 7 janvier, va débuter mi-février, avec l'arrivée de «troupes fraîches», afin de surveiller et protéger les Français ainsi que les sites sensibles.

 

Combien de temps peut-on maintenir le dispositif Vigipirate au niveau actuel? «Le temps nécessaire. À ce stade, on ne sait pas. C'est la première fois que ce dispositif est activé. Il est exceptionnel et n'a pas vocation de durer éternellement», explique-t-on au ministère de la Défense. «Tous les jours, les engagements de sécurité demandés aux différents services sont réévalués ainsi que la contribution que la défense apporte aux forces de sécurité intérieure», poursuit-on.

Début janvier 2015, le plan Vigipirate a changé de dimension. Avant le déclenchement des attaques terroristes, l'armée était déjà engagée dans la sécurité nationale avec 738 militaires issus de l'armée de terre, 217 aviateurs en «posture de sureté», c'est-à-dire prêts à faire décoller les avions de combats Rafale, ainsi que 300 à 450 marins, en charge du domaine maritime.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
Aviateurs au-dessus de la Syrie: voler, malgré la peur

 

6 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les terrifiantes images du pilote jordanien brûlé vif par le groupe Etat islamique hantent désormais les aviateurs qui survolent les terres contrôlées par le mouvement jihadiste, mais rien ne les empêchera d’accomplir leurs missions, assurent d’anciens officiers.

 

Le sort horrible réservé à Maaz al-Kassasbeh illustre l’importance de la procédure de récupération des pilotes abattus, qui dans ce cas n’a pas eu le temps d’être enclenchée à temps pour éviter sa capture dans la région de Raqa, « capitale » du groupe extrémiste qui a conquis des régions entières en Irak et en Syrie.

« Des images comme ça, pour sûr ça frappe les esprits » confie à l’AFP l’ancien chef d’un service français de renseignement, qui demande à ne pas être identifié. « Les pilotes sont des hommes comme les autres, pas des robots. Ils savent qu’ils prennent des risques en survolant des zones hostiles. Mais il est certain qu’après ça ils vont réfléchir à deux fois. »

« Ça fait longtemps que la guerre n’est plus une affaire de gentlemen. Autrefois les pilotes abattus étaient capturés et placés en détention. Tout ça c’est fini. Maintenant, c’est la barbarie, surtout dans les guerres asymétriques. Les pilotes savent que s’ils se font chopper, ça va être très dur pour eux. Et là on a passé un cap supplémentaire dans la sauvagerie. C’est du jamais vu », ajoute-t-il. « S’ils tombent au coeur même des combats, on ne donne pas cher de leur vie ».

Le général Gilles Desclaux a commandé jusqu’en 2011 la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA) de l’armée de l’air française. Les pilotes « y ont pensé forcément, au moment où c’est arrivé », dit-il. « Puis ils pensent à leur mission. Ils y repenseront sans doute si à un moment ils ont à prendre une décision d’éjection, s’ils ont une panne ou sont abattus au dessus d’une zone de combat, ça leur reviendra à l’esprit. Mais psychologiquement ils sont prêts. Ils en on parlé entre eux, ils en ont parlé avec l’encadrement. Chacun ensuite prend sa décision ».

« C’est comme quand j’étais jeune pilote », ajoute-t-il, en évoquant les « missions nucléaires » où les pilotes ignoraient s’ils recevraient ou non l’ordre de lâcher la bombe . « On allait porter des bombes nucléaires sans aucun espoir de retour en Union Soviétique… »

Depuis la guerre du Vietnam, et le sort réservé à ses pilotes tombés aux mains de l’ennemi, l’armée américaine a mis au point des procédures de sauvetage, dont ce sont inspirées toutes les armées modernes.

Cela commence avec la balise qui s’enclenche automatiquement lors de l’éjection, captée par des avions qui survolent la zone en permanence. Les patrouilles de combat comptent toujours au moins deux appareils : si l’un tombe, son équipier tourne en cercle autour du point d’éjection.

« Il fait tout ce qu’il peut pour le protéger », précise le général Desclaux. « En clair, il tire sur tout ce qui approche, tente d’isoler le +survivor+ de tout élément hostile ».

Dès que le pilote est localisé, une course contre la montre commence : des commandos de l’air spécialisés embarquent dans des hélicoptères, eux-mêmes protégés par des chasseurs-bombardiers, et partent récupérer le pilote. Dans le meilleur des cas, il faut compter plusieurs heures.

« Les aviateurs sont entraînés à se cacher le mieux possible, s’ils sont valides. L’idée est de s’enterrer dans la journée et s’ils doivent se déplacer, ils le font la nuit » ajoute l’ancien chef d’un service de renseignement. « Avant même de monter une opération aérienne, la première chose à laquelle on pense, c’est le Resco (Recherche et sauvetage au combat). Et là, faire une opération Resco dans les zones contrôlées par Daesh, c’est dur-dur. Un pays qui fait partie d’une coalition peut refuser de mettre ses pilotes en danger tant qu’il n’y a pas une Resco crédible ».

C’est ce qu’ont fait, au lendemain de la capture du pilote jordanien, les Émirats arabes unis, a révélé le New York Times. Reprochant à Washington d’avoir positionné au Koweït, c’est-à-dire trop loin, ses équipes de Combat Search and Rescue (CSAR), les Emirats ont suspendu leur participation aux frappes aériennes contre le groupe Etat islamique, exigeant que les V-22 Osprey, ces appareils mi-avions, mi-hélicoptères de l’US Air Force et les commandos de l’air soient positionnés dans le nord de l’Irak, pour gagner du temps en cas de besoin.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:56
Bilan 2014 de la direction générale de l’armement

 

09/02/2015 DGA

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

«Ce résultat est conforme à la loi de programmation militaire, dès sa première année. Il préserve tous les secteurs industriels de défense et permet de développer les technologies et les compétences dont nous aurons besoin demain.» déclare Laurent Collet Billon.

 

La DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

 

Parmi les équipements majeurs, la DGA a livré aux forces armées  4 avions de transport A400M, 11 Rafale, 3 hélicoptères de combat Tigre HAD, 9 hélicoptères NH90, 212 systèmes d’armement air sol AASM, 77 véhicules blindés VBCI, 4036 équipements du fantassin Félin, 13 lances roquettes unitaires LRU, ainsi que les 20 premiers équipements de communication par satellite COMCEPT associés au satellite Athena Fidus. La DGA a commandé les premiers blindés du programme Scorpion, les avions ravitailleurs MRTT, la nouvelle version du missile M51, le 4e sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, autant de programmes emblématiques du ministère de la Défense.

 

Les PME ont également bénéficié des investissements de la DGA. Le dispositif RAPID a atteint 45 millions d’euros, sous l’impulsion du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Deux Clubs Rapid ont été lancés en 2014 : photonique et cyberdéfense. Ces clubs favorisent le développement des PME par la mise en relation avec les grandes entreprises.

 

Concernant la coopération, 2014 a vu les avancées les plus significatives en franco-britannique avec le lancement  des études de faisabilité du futur drone de combat FCAS DP et la notification du programme de missile anti navire léger ANL. Pour Laurent Collet-Billon « FCAS DP est un pas majeur pour l’industrie européenne de l’aviation de combat. »

 

Evoquant les défis 2015, Laurent Collet-Billon a souligné l’intérêt des  méthodes innovantes, que ce soit dans le domaine financier avec la mise en place des sociétés de projet, ou pour l’évolution de la DGA avec la généralisation de l’ingénierie système.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 12:55
Les nouveaux visages de la voltige : Lieutenant Lalloué (1/2)

 

06/02/2015 par Caroline Perocheau-Arnaud, stagiaire au SIRPA Air. Armée de l'air

 

Depuis le 3 février 2015, le capitaine Caroline Paillier et le lieutenant Victor Lalloué sont officiellement les nouveaux pilotes de l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA). En avant-première, nous avons recueilli leurs premières impressions. Premier épisode d’une rencontre en deux volets : embarquement avec le lieutenant Victor Lalloué !

 

Quand avez-vous appris votre admission ? Quel a été votre sentiment ?

Lieutenant Victor Lalloué : J’ai été informé assez rapidement, par un appel du capitaine Fabrice Camliti, directeur de l’EVAA. Ça a été pour moi un grand bonheur ! Je pensais que c’était loin d’être gagné. Même si j’avais toujours un espoir, je n’y croyais qu’à moitié… D’où ma surprise et ma joie à l’annonce de mon admission !

 

Comment avez-vous vécu les sélections ?

C’était un stage très agréable, malgré la pression. L’équipe d’encadrement était sympa et très disponible, toujours prête à nous aider et à nous donner des conseils. De plus, les notations étaient très transparentes, ce qui rendait l’ambiance de travail sereine. J’ai également beaucoup appris du contact avec les autres pilotes postulants.

 

Pourquoi l’EVAA ?

J’ai toujours été attiré par la voltige aérienne, que je voyais comme une forme de consécration. J’ai d’ailleurs commencé cette discipline avant même de rejoindre l’institution. Ensuite, une fois dans l’armée de l’air, je profitais de chaque occasion pour m’y entraîner.

 

Quelles sont vos prochaines échéances ?

Je dois intégrer l’équipe début mai. L’année 2015 sera surtout consacrée à l’intégration dans l’équipe, que je suivrai lors des meetings et des compétitions, notamment, je l’espère, lors des championnats du monde qui auront lieu du 20 au 29 août 2015 à Châteauroux. Dans un premier temps, je les accompagnerai et leur apporterai mon soutien, tout en poursuivant mon entraînement. Je ne débuterai vraisemblablement la compétition qu’en 2016.

 

Les nouveaux visages de la voltige : Lieutenant Lalloué (1/2)

Parcours du lieutenant Lalloué

 

Cursus

Avril 2003 : Entrée dans l’armée de l’air

Juillet 2006 : Brevet de pilote de chasse

2007-2009 : Pilote à l’escadron de reconnaissance 1/33 « Belfort », sur Mirage F1 CR

2010-2014 : Pilote à l’escadron de transport 60, à Villacoublay, sur TBM 700

 

Expérience aéronautique

TB 30 Epsilon : 150h

Alphajet : 200h

Mirage F1 CR : 300h

EMB 121 Xingu : 150h

TBM 700 : 1000h

CAP 10, CAP 20 : 20h

Nombre total d’heures de vol : 2000h

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:55
Le premier numéro de l’année d’«Air actualités» est arrivé !

 

06/02/2015 Armée de l'air

 

Le numéro 678 d’Air actualités revêt une dimension particulière, teintée de tristesse. Pour rendre hommage aux neuf aviateurs français disparus lors de l’accident dramatique du 26 janvier à Albacete (Espagne), vous trouverez au cœur de ce nouveau numéro un livret commémoratif, compilant les biographies des défunts, ainsi qu’un message du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. Malgré le deuil et la douleur, les aviateurs continuent à faire face.

 

Ce mois-ci, il y a également du renseignement dans l’air. Dans son « Dossier », Air actu vous présente cet enjeu stratégique majeur.

 

Dans ce numéro, embarquez avec des équipages pas comme les autres, qui nuit et jour, se consacrent à une mission de la dernière chance : sauver des vies !

 

Au gré des rubriques, découvrez les coulisses de l’opération Chammal, à travers le détachement « Air » déployé depuis l’automne 2014 sur les terres jordaniennes dans le cadre de la lutte contre Daech.

 

Enfin, comme tous les mois, retrouvez en textes et en images, toute l’actualité de l’armée de l’air, à travers ses entraînements et ses opérations majeurs.

 

Et pour toujours plus d’informations et d’actualités, rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram.

 

Le numéro de décembre 2014 est désormais consultable en ligne.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:55
Musée de l’air: un salon pour découvrir les métiers de l’aéronautique

 

06/02/2015 Sources : Musée de l'air et de l'Espace

 

La 23e édition du salon des formations et métiers aéronautiques se tient, du 6 au 8 février 2015, au musée de l'Air et de l’Espace du Bourget (93).

 

Organisé en partenariat avec le magazine Aviation et Pilote, cet événement s’est affirmé, au fil des ans, comme un événement incontournable du secteur. Plus d’une cinquantaine d'exposants, français et étrangers, sont rassemblés afin de présenter tous les métiers du secteur aérien, ainsi que les cursus de formations.

 

Les intervenants présents sur les stands et les conférenciers présenteront les métiers du pilotage, du contrôle aérien, de l’escale, du service à bord, de la sécurité aérienne et de la maintenance, ainsi que les carrières militaires. Un stand est notamment tenu par le centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) de Pontoise, tandis que des conférences quotidiennes présenteront notamment les métiers de l’aéronautique de Défense.

 

Informations pratiques:

Ouverture les 6, 7 et 8 février 2015, de 10h à 17h

Hall 10 - Entre deux guerres

Entrée gratuite

Plus d’informations sur le site du musée de l’air et de l’espace

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Les tireurs embarqués en campagne de tir MASA dans le Sud-Ouest

 

06/02/2015 Sources : Armée de l'air

 

Embarqués à bord d’hélicoptères Fennec, ils assurent la protection aérienne du territoire français, contribuant à la posture permanente de sûreté (PPS).

 

Du 2 au 4 février 2015, une campagne de tir air-sol organisée au profit des équipes « mesures actives de sûreté aérienne » (MASA) s’est déroulée sur le champ de tir de Captieux (33).

 

Des spécialistes des escadrons de protection des bases aériennes 115 d’Orange et 107 de Villacoublay et du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) de Bordeaux participaient à cet exercice, tout comme l’équipage d’un Fennec de l’escadron d’hélicoptère 5/67 « Alpilles ».

 

Cette campagne de tir a permis la reconduction des licences opérationnelles délivrées à une vingtaine de chefs d’équipe et de tireurs embarqués. Chaque équipe MASA a réalisé deux séances de jour, ainsi qu’un tir de nuit, délivrant plusieurs types de munitions (calibre 7,62 mm de fusil HK 417, calibre 12 de fusil à pompe TPS, fusées éclairantes, etc.).

 

365 jours par an, 24 heures sur 24, l’armée de l’air est responsable en toutes circonstances de la défense aérienne du territoire national. S’appuyant sur un dispositif permanent interarmées et interministériel travaillant en réseau (radars, centre national des opérations aériennes), des hélicoptères et des avions de chasse de la permanence opérationnelle (PO) répartis sur l’ensemble de l’Hexagone, se tiennent prêts à décoller à tout moment pour effectuer des missions MASA.

 

Tireurs embarqués lors de la campagne de tir air-sol

Tireurs embarqués lors de la campagne de tir air-sol

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:55
Prendre soin de son sommeil pour rester opérationnel

Stage sur la gestion de la fatigue en milieu opérationnel. Un stagiaire effectue une micro-sieste après avoir été tenu éveillé plus de 30 heures. - photo DICoD

 

06/02/2015 C.B. – Ministère de la Défense

 

Depuis plusieurs années l’unité « fatigue et vigilance » de l’Institut de recherche biomédicale des armées (l’IRBA) mène des recherches sur le sommeil. Des recherches et des expertises qui sont menées au profit des armées.

 

Le sommeil joue un rôle fondamental pour notre organisme. Il est l'unique moyen de récupérer nos capacités physiques et psychiques. Dormir aide donc l’organisme à se régénérer. L’altération du cycle veille-sommeil induit de nombreuses conséquences sur notre organisme.

 

L’unité Fatigue et vigilance du département Neurosciences et contraintes opérationnelles de l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) mène des recherches sur le sommeil. « Nous étudions la somnolence dans les sous-marins, la détection de micro-sommeil et d’hypovigilance en vol chez les personnels navigants (A400M, Falcon, Atlantique 2, etc.) ou encore la vigilance des pilotes de drone ou de Super étendard marine… Ces problématiques touchent toutes les armées », souligne le docteur Mounir Chennaoui, chef de l’unité Fatigue et vigilance.

 

En opération extérieure, les altérations du cycle veille-sommeil sont très fréquentes. Les missions sont longues et le personnel doit gérer au mieux sa récupération physique et mentale. Or des études scientifiques ont démontré que la fatigue altère la vigilance et les performances mentales psychotechniques. Elle diminue également la résistance au stress. Les personnes sont moins aptes à prendre la bonne décision le moment voulu. Lors d’une mission, les conséquences peuvent alors être très graves pour l’individu et le groupe. La restriction de sommeil induit également des conséquences physiologiques avec l’apparition de symptômes métaboliques comme le diabète ou l’hypertension.

Des contre-mesures existent pour pallier aux effets de la fatigue. « Les siestes sont les meilleurs outils pour maintenir la performance et la capacité opérationnelle des hommes », explique le médecin principal Fabien Sauvet. « Il est vérifié scientifiquement que toute période de sommeil est bénéfique à l’organisme. »

 

Les excitants comme le café ou le thé sont également des moyens employés ainsi que la luminothérapie. L’emploi des techniques d’optimisation du potentiel ou TOP peut également favoriser la récupération physique.L’usage de la pharmacologie est à envisager en ultime recours : l’utilisation en opération de substances qui maintiennent l’éveil ou facilitent un sommeil réparateur étant très réglementée. Les médecins militaires peuvent ainsi prescrire dans des situations particulières des hypnotiques pour favoriser le sommeil, ou des médicaments excitant comme la caféine à libération prolongée. Cette substance qui permet de maintenir une personne éveillée durant six heures a été employée pour la première fois lors de missions aériennes pendant l’opération Harmattan.

 

10 règles à respecter pour optimiser au quotidien son sommeil :

-    favoriser de bonnes conditions (température, bruit, obscurité, confort) ;

-    se lever et se coucher à la même heure ;

-    pratiquer une activité physique régulière ;

-    respecter un rituel du sommeil ;

-    faire appel à une activité relaxante le soir (lire, prendre un bain tiède) ;

-    éviter les sources lumineuses le soir (smartphone, tablette…) ;

-    éviter de regarder la télé au lit ;

-    diner léger ;

-    s’abstenir de consommer de l’alcool ;

-    éviter les excitants –café, thé, nicotine – le soir.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:25
FAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS Germinal

 

06/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 31 janvier 2015, l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » des forces armées en Guyane s’est entraîné durant plusieurs jours dans la zone Antilles, voyage longue distance, vol en région montagneuse au-dessus de la montagne Pelée et plus particulièrement, le maintien des qualifications à l’appontage sur un bâtiment en mer.

 

Le jeudi 29 janvier 2015, la frégate de surveillance Germinal a appareillé de son port-base de Fort-de-France pour accueillir l’hélicoptère de l’armée de l’Air, à quelques nautiques des côtes.

 

Guidé à l’approche par le directeur de pont d’envol, aussi appelé « chien jaune » par la couleur de son uniforme et l’aboiement de ses ordres, le Puma a réalisé une succession d’appontages (Touch and Go) et décollages, visant le centre de la grille d’appontage du Germinal. Les « posé -décollé » de l’hélicoptère ont été annoncés en continue à la radio entre la passerelle (lieu où est conduit le navire), « l’avia » (l’officier en charge de la coordination entre l’équipage de l’aéronef, la passerelle et le personnel du pont d’envol), et le « CO » (le central opérationnel de la frégate qui suit au radar l’évolution en vol de l’aéronef).

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

FAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS GerminalFAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS Germinal
FAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS GerminalFAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS Germinal
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