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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:30
La France se refuse à frapper en Syrie

 

18 janvier 2015 François Clemenceau - JDD

 

La France, pour l’instant, se refuse à frapper Daech en Syrie ou Al-Qaida au Yémen. Par souci d’efficacité.

 

"Ce n'est pas l'envie qui manque, frapper en Syrie nous ferait certainement du bien, mais cela ne résoudrait rien." Voilà comment un officiel français répond à la question de savoir si la France s'apprête à riposter aux attentats perpétrés à Paris en s'en prenant à des cibles de Daech dans le pays de Bachar El-Assad. Quant à envisager une action punitive au Yémen, par où est passé l'un des frères Kouachi, il n'en est pas question : "Au Yémen, mieux vaut laisser les Américains faire le travail, confie une source diplomatique proche du dossier. Ils ont davantage la connaissance du terrain. Il y a une répartition des rôles, eux au Yémen et en Syrie, et nous au Sahel."

Les responsables français ont pourtant bien conscience que la position de la France sur la Syrie, réaffirmée cette semaine par le président de la République lors de ses vœux aux armées et au corps diplomatique, peut se révéler compliquée à expliquer à l'opinion. Si les auteurs des attentats de Paris ont un lien avec Daech et avec Al-Qaida, et que leurs actions sanglantes sont saluées par ces organisations terroristes, pourquoi ne pas aller participer avec les forces américaines et arabes aux frappes qui visent ces entités en Syrie? "Parce qu'il faut traiter les causes et pas les symptômes, répond un diplomate. Si on ne participe toujours pas aux frappes contre Daech en Syrie, c'est parce que cela ne répond pas au chaos qui persiste et qui a favorisé la montée en puissance de l'organisation État islamique." Cette posture n'est pas figée dans le marbre. Jeudi, à Londres, Laurent Fabius participera à une réunion de la coalition internationale contre Daech.

 

Ne plus agir seuls

Les Français n'ont pas renoncé à l'idée de faire pression sur les Américains pour sanctuariser une zone dans le sud de la Syrie afin de pouvoir y aider l'opposition syrienne non radicale. "Si les Russes et les Iraniens nous laissaient entendre qu'ils ne veulent plus soutenir plus longtemps à bout de bras le régime de Bachar ou si les Américains finissent par comprendre l'utilité d'une zone de protection dans le sud qui nous permette d'aider les rebelles à reprendre du terrain, cela changerait la donne", confie un expert gouvernemental du dossier. C'est la raison pour laquelle les initiatives russes visant à réenclencher une négociation entre les parties syriennes ne sont plus regardées d'un mauvais œil à Paris.

En attendant, la France va renforcer son appui militaire aux rebelles syriens, notamment dans la région d'Alep, et participer activement à la formation de combattants de l'opposition dans les camps qui ont ouvert récemment en Turquie, en Arabie saoudite et en Jordanie. Même si ce programme s'échelonne sur plusieurs années. Si un doute a pu s'installer sur la validité de la moins mauvaise des stratégies, une certitude s'impose : "Nous ne pouvons plus agir seuls." Cela vaut pour la lutte contre Daech mais également et surtout, dans les mois qui viennent, contre les djihadistes en Libye, dont la menace va en s'amplifiant. 

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 20:55
Les hélicoptères du 5e RHC en action

 

18/01/2015 Armée de Terre

 

Du 13 au 16 janvier, lors d’un entraînement interarmes baptisé AFRICAN TIGER, le 5e régiment d’hélicoptère de combat (5e RHC) s’est exercé avec la 11e brigade parachutiste, la base aérienne 118 et la base aéronautique de Lann-Bihoué.

 

Il s’inscrivait dans une préparation opérationnelle en vue d'un déploiement des équipages Tigre dans la bande sahélo-saharienne. Organisé dans les zones d’entraînement du 5e RHC, il a permis de réaliser des missions élaborées sur le retour d’expérience des pilotes des escadrilles d’hélicoptères d’appui-protection (EHAP) de l’opération BARKHANE.

 

Outre la qualité des scénarios ultra-réalistes, « AFRICAN TIGER » permet de confronter des cultures différentes, où chaque protagoniste apporte son vécu opérationnel notamment lors des briefings et débriefings. Ce type d’exercice a vu le jour avant la première projection en Afghanistan du TIGRE en juillet 2007. Il est aujourd’hui devenu incontournable pour éprouver les équipages lors de leur mise en condition avant projection (MCP). L’entraînement dure une semaine et est reconduit avant chaque départ des équipages des EHAP qui sont en auto-relève sur le théâtre malien.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 07:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

15.01.2015 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Défense. Il n’est jamais trop tard pour revenir sur un choix malheureux. La sévère réduction des effectifs militaires de 7 000 hommes prévue en 2015 en était un.

 

Les effectifs fondaient sans que les missions ne diminuent. Les effectifs de la défense ont baissé d'un quart en dix ans. Ce ministère assume plus de 60 % des réductions des postes de l'Etat. « Le costume est taillé trop juste » avaient prévenu les chefs d’état-major. Nous l’avions aussi dit et répété. La Défense française glissait sur la voie du déclassement, au risque de perdre son rang.

 

Les difficultés croissantes pour tenir les opérations extérieures (8 000 hommes) et intérieures (10 000 cette semaine) ont contraint François Hollande à corriger le tir. Il annonce un réexamen de la déflation des effectifs militaires, promesse faite, ce 14 janvier, sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Le chef de l’Etat attend les propositions de l’état-major à la fin de la semaine. Il prendra sa décision le 21 janvier, dès le prochain Conseil de défense. Hollande avale son chapeau, comme Michel Sapin et les « raboteurs » de Bercy, ardents promoteurs de la cure d’austérité militaire actuelle. Jean-Yves Le Drian et ses généraux remportent une victoire, sans crier victoire. Personne n’oublie qu’il aura fallu les 17 morts des 7 et 9 janvier pour contraindre le gouvernement à revoir sa copie.

 

L’intense mobilisation des forces commençait à tendre à l’excès les ressources humaines de la Défense, aux limites de l’exercice continu de déflation. Avec un total de 28 000 hommes mobilisés, en métropole, outre-mer et à l’étranger (en opérations, pour les forces de présence et de souveraineté), le maximum était quasiment atteint. Les responsables militaires priaient pour qu’aucun « coup » inopiné ne déclenche une nouvelle mission d’urgence, au risque de faire basculer le système en phase critique. Le tir sera corrigé mais les capacités resteront dégradées, en effectifs comme en disponibilité des matériels. Un autre gros souci se dessine : le trou persistant de 2 milliards d'euros dans le budget 2015. Les ressources exceptionnelles (REX) annoncées ne sont pas au rendez-vous, ce qui signifie que le budget réel de la Défense n’est pas celui que Hollande a promis de « sanctuariser » à 31,4 milliards d’euros. Une nouvelle fois, il va jouer sa parole.

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 17:55
Teaser reportage Air Actualités de février 2015

 

16 janv. 2015 Armée de l'Air

 

Une équipe du magazine Air Actualités a passé quatre jours au sein de l'escadron d'hélicoptères 1/44 "Solenzara". Retrouvez prochainement un article et un reportage vidéo sur les missions de cet escadron de l'armée de l'air.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 18:55
Mise en œuvre de l’Airbus A400M

 

15/01/2015 Camille Pégol - Armée de terre

 

Dans le cadre de la mise en service opérationnel de l’Airbus A400M, le groupement "aéroportés" de la section technique de l’armée de Terre (STAT) a mené une campagne d’expérimentation sur la base aérienne 126 de Solenzara (Corse) du 9 au 12 décembre 2014, en collaboration avec l’équipe de marque avion de transport tactique du centre d’expériences aériennes militaire (CEAM).

 

Axée sur l’acquisition des savoir-faire troupes aéroportées des forces terrestres avec ce nouvel aéronef, l’expérimentation a été menée avec le renfort du 2e régiment étranger de parachutistes.

 

Les activités au sol ont permis de préciser le nombre de parachutistes équipés FELIN version lourde en ensemble parachutage du combattant  (EPC) pouvant embarquer lors des futures opérations aéroportées en largage de masse et d’expérimenter les arrimages et positions des colis d’accompagnement de  type Milan et mortiers de 81 mm nécessaires à la mise à terre par assaut vertical de la compagnie d’infanterie du 2e REP.

 

Les activités aériennes, quant à elles, ont permis de valider les procédures de poser d’assaut de personnel et de véhicules, de former les premiers chefs d’équipage aéroportage de la STAT TAP et d’entraîner le 2e REP à la mise à terre par aéroportage à partir d’A400M. Le régiment est la première unité de la 11e brigade parachutiste à travailler avec le nouvel avion.

 

Cette première campagne a rempli ses objectifs et ne constitue que le début du long travail de mise en service de l’A400M au profit des troupes aéroportées.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 15:45
Le CPA 20 s’entraîne à Djibouti

 

15/01/2015 Armée de l'air

 

Du 5 au 13 janvier 2015, le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) a réalisé une période d’instruction (PI) sur le sol djiboutien au côté des escadrons de transport (ET) 1/64 « Béarn » et 2/64 « Anjou ».

 

Au programme pour les parachutistes : posés d’assaut dans la région de Grand Bara avec appui chasse de l’escadron 3/11 « Corse », posés d’assaut sur la piste de Chabeley, largages de parachutistes ainsi que des manœuvres d’appui aérien.

 

En milieu de PI, tous les participants se sont retrouvés autour d’un exercice majeur et intense mené de nuit. Les CPA se sont infiltrés par patrouille motorisée et ont participé aux missions d’appui aérien. Les transporteurs ont, quant à eux, effectué des posés tactiques sur terrain sommaire en C160 Transall.

 

Le CPA 20 s’entraîne à Djibouti
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 13:56
Protection du territoire national : plus de 10 000 militaires engagés

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 14 janvier au soir, plus de 10 000 militaires sont déployés dans la mission Vigipirate, dont plus de 6 000 en Ile-de-France et 4 000 en province.

 

En quelques jours, face à une situation d’urgence et sur décision du président de la République, les armées sont parvenues à multiplier par 10 l’effectif militaire déployé sur le territoire.

 

Engagées sur l’ensemble du territoire national, dans le cadre d’une opération intérieure sans précédent, les forces armées concentrent leur action sur la protection de points d’intérêt sensibles, en complément des forces de police et de gendarmerie.

 

En dehors du Plan Vigipirate, 1 500 militaires sont toujours engagés quotidiennement dans des missions de protection du territoire national et des Français, en métropole et outre-mer : missions de sûreté de l’espace aérien et de sauvegarde des approches maritimes, de lutte contre les trafics, de protection de sites sensibles, etc.

 

La protection des Français est une priorité des armées. Cette mission s’exerce à travers la complémentarité entre les missions intérieures de protection du territoire et les missions conduites dans le cadre des opérations extérieures, qui constituent une défense « de l’avant ».

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 13:55
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 13:50
Le général Petr Pavel CEMA tchèque en visite à Avord

Le général Petr Pavel CEMA tchèque en visite à Avord

 

14/01/2015 Armée de l'air

 

Le colonel Fabien Kuzniak, commandant la base aérienne 702 d’Avord, a reçu mardi 13 janvier 2015, le chef d’état-major des forces armées tchèques, le général Petr Pavel. L’occasion pour cette autorité de découvrir les coulisses de l’une des bases françaises à vocation nucléaire dotée de forces conventionnelles.

 

Dans le cadre de sa prise de fonction prochaine à la présidence du comité militaire de l’Otan réunissant les 28 représentants militaires alliés, le général Petr Pavel a échangé avec ses hôtes, dont le général Philippe Lafond, commandant la brigade aérienne du contrôle de l'espace (BACE), sur les problématiques évoquées au sein de l’Alliance atlantique.

 

La visite s’est ensuite articulée autour de la rencontre avec du personnel des deux nouvelles escadres. Le lieutenant-colonel Lardy, commandant la 36e escadre de commandement et de conduite aéroportés, a présenté l’ensemble de missions dévolues à ses unités avant de conclure par une visite d’un avion radar E-3F. Le lieutenant-colonel Petiot, commandant l’escadre sol-air de défense aérienne – 1er régiment d’artillerie de l’air, a ensuite reçu la délégation au sein de ses unités pour une présentation des missions, du matériel et du personnel dédiés aux composantes de défense sol-air.

Le colonel Fabien Kuzniak et le général Petr Pavel

Le colonel Fabien Kuzniak et le général Petr Pavel

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 08:25
FAA : 2014, une année tournée vers les opérations de protection et de secours à la population

 

14/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) ont conduit durant toute l’année 2014 des opérations de lutte contre les trafics de stupéfiants ainsi que des opérations d’assistance et de secours à la population, souvent en coopération avec les nations riveraines de l’arc antillais.

 

En 2014, les forces armées aux Antilles ont ainsi conduit 7 interceptions de drogue contribuant au bilan de près de 1,9 tonnes de drogue saisies en mer par l’action conjointe des services de l'État français dans la zone. Ce bilan, très positif, est le résultat d’une coordination sans faille de l’ensemble des forces armées aux Antilles et de leur socle capacitaire. Forts de leurs entraînements conjoints, marins, terriens et aviateurs ont renforcé leur aguerrissement tout au long de l’année, se tenant prêts à intervenir sur la totalité de leur spectre opérationnel, avec le soutien d’organismes à la pointe, tels que la base navale ou le groupement de soutien de la base de Défense des Antilles. Une bonne coordination a été effectuée avec l’ensemble des autres acteurs, étatiques et civils mais aussi avec nos partenaires régionaux. La capacité de coordination interministérielle et multinationale, indispensable à l’exercice des missions les plus délicates, a été déterminante.

 

Placés sous le commandement du centre des opérations de l’état-major interarmées chargé de planifier et conduire les opérations de lutte contre le narcotrafic, les deux frégates de surveillance basées aux Antilles, le Ventôse et le Germinal, leur hélicoptère embarqué et les moyens des détachements terrestres ont prouvé leur grande efficacité permettant aux FAA d’obtenir des résultats très positifs dans le domaine de la lutte contre les trafics illicites. En 2014, les forces armées aux Antilles ont ainsi conduit 7 interceptions de drogue contribuant au bilan de près d’1,9 tonne de drogue saisie en mer par l’action conjointe des services de l'État français dans la zone.

 

La deuxième mission des FAA est de planifier et être en mesure de participer aux opérations d'assistance aux populations de la Caraïbe en cas de catastrophe naturelle. Dès le début de l’année 2014, les FAA ont livré du fret humanitaire destiné aux populations de Sainte-Lucie et Saint-Vincent et les Grenadines frappées par de graves intempéries durant la nuit de Noël 2013. Sur demande de concours de la Préfecture de la Martinique et de la Guadeloupe, les forces armées aux Antilles sont également intervenues à plusieurs reprises en appui des équipes municipales et des services de l’Etat au profit de la population antillaise pour évacuer des algues sargasses qui menaçaient la santé publique en raison de fortes émanations de gaz toxiques. Enfin, les FAA ont engagé depuis le pôle aéronautique étatique du Lamentin un avion CASA de l’armée de l’Air opérant sur le théâtre Antilles-Guyane afin de soutenir les opérations de sauvetage dans les îles du Nord après le passage du cyclone Gonzalo, mi-octobre.

 

Ces opérations, les forces armées aux Antilles les conduisent souvent en coopération avec d’autres forces armées de la région. Poursuivre le développement d'échanges maritimes avec les nations œuvrant dans la zone Caraïbe, entretenir une coopération de proximité permettant d'améliorer la lutte contre les trafics illicites et développer l'interopérabilité dans le domaine du secours aux populations en cas de catastrophe naturelle sont au cœur des préoccupations des FAA. En complément de leurs réunions d’échanges régulières, elles ont ainsi accueilli, en 2014, quatre détachements militaires étrangers, conduit un détachement d’instruction opérationnel, réalisé quatre entraînements à la mer avec nos alliés américains, britanniques, néerlandais et mexicains et mené une opération commune de lutte contre le narcotrafic avec nos partenaires colombiens.

 

Pour mener à bien ces opérations, une préparation opérationnelle permanente est nécessaire car l’excellence opérationnelle est longue à acquérir. Son entretien exige une alternance de périodes bien marquées, dédiées à la préparation opérationnelle générique, à la mise en condition avant projection ou déploiement et à la remise en condition opérationnelle après l’engagement. 24 stages d’aguerrissement et de préparation opérationnelles ont été conduits par le centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger, 78 sorties sur le terrain ont été réalisées dans le cadre des missions communes de l’armée de Terre par le DTA 33, et un stage de mise en condition opérationnelle encadré par les entraîneurs de la force d’action navale a qualifié l’ensemble des unités Marine des forces armées aux Antilles.

 

Toutes ces opérations ne pourraient avoir lieu sans un soutien logistique sans faille, dans des domaines aussi variés que l’infrastructure de Défense, les systèmes de télécommunication, le maintien en condition opérationnelle ou encore le soutien financier. Les unités de soutien telles que le groupement de soutien de la base de Défense des Antilles, la direction des infrastructures de la Défense, le service de soutien de la Flotte, la base navale, la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information ou encore le centre médical interarmées ont toutes été engagées dans un seul but : la réussite de la mission.

 

L’ensemble de ces actions sont conduites par les 1 200 hommes et femmes, civils et militaires qui servent au quotidien les forces armées aux Antilles.

 

L’année 2014 était également marquée par le centenaire de la Première Guerre Mondiale. Les FAA, très engagées dans les actions de commémoration, se sont naturellement investies cette année pour célébrer ce centenaire. De la reconstitution du D-Day de Normandie avec une barge de débarquement du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, à la cérémonie simultanée en Guadeloupe et en Martinique des « 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux », les forces armées ont rendus hommage à leurs anciens, aux côtés des vétérans antillais et des jeunes Cadets de la Défense. Un véritable symbole de la transmission de la mémoire et de l’esprit de Défense.

 

2014 a donc été une année riche en activités et 2015 sera, à n’en pas douter, un nouveau défi que toutes les unités des forces armées aux Antilles sont impatientes de relever.

FAA : 2014, une année tournée vers les opérations de protection et de secours à la populationFAA : 2014, une année tournée vers les opérations de protection et de secours à la population
FAA : 2014, une année tournée vers les opérations de protection et de secours à la population
FAA : 2014, une année tournée vers les opérations de protection et de secours à la populationFAA : 2014, une année tournée vers les opérations de protection et de secours à la population
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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 21:55
L’armée de l’air a contribué à la protection de la marche républicaine


 14/01/2015 Arrmée de l'air

 

Dimanche 11 janvier 2015, un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) a été activé sur demande du Premier ministre pour protéger la grande marche républicaine qui a réuni plus d’un million de personnes(1) dans les rues de la capitale. Sans compter la présence de 44 chefs d’État et de gouvernement, donnant à cet événement un caractère sans précédent.

 

Pour appliquer les mesures actives de sûreté aérienne (MASA), trois Fennec de l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » ont volé avec à leur bord des tireurs embarqués de l’escadron de protection de Villacoublay et du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20). Un avion radar E-3F d’Avord assurait, quant à lui, la surveillance de l’espace aérien et la coordination des moyens en vol, depuis le ciel parisien. À Creil, les Mirage 2000-5 de la permanence opérationnelle étaient en posture d’alerte renforcée.

Deux jours plus tôt, dès le vendredi, le centre national des opérations aériennes avait établi une zone interdite temporaire (ZIT) de survol au dessus de Dammartin-en-Goële pour permettre aux forces de police et de gendarmerie engagées de mener leurs opérations. Un Fennec MASA du «Parisis» était en vol aux côtés des moyens du GIGN pour faire respecter cette ZIT.

Chaque jour, les aviateurs sont sur le pont pour assurer la posture permanente de sûreté aérienne. Pour des événements sensibles (14 Juillet, sommets internationaux, coupe du monde…), sur demande du Premier ministre, l’armée de l’air active un DPSA avec plusieurs centaines d’aviateurs mobilisés sur le terrain pour intervenir en quelques minutes en cas de menace potentielle.

 

(1) Entre 1,2 et 1,6 millions (sources SIG)

L’armée de l’air a contribué à la protection de la marche républicaine
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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 19:55
Arrivée de l'A400M à l'AIA de Clermont-Ferrand

Arrivée de l'A400M à l'AIA de Clermont-Ferrand

 

14/01/2015 Armée de l'air - Economie et technologie

 

C’est une première de plus à mettre au crédit de l’Atlas ! Lundi 12 janvier 2015, un A400M de l’armée de l’air a débuté sa première visite de maintenance, au sein de l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand (63).

 

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un contrat de maintenance prévoyant la visite d’une douzaine d’appareils, d’ici à la fin 2017. Pendant 18 mois, l’AIA bénéficiera, dans ses locaux, du soutien du constructeur Airbus, avant d’accéder à une totale autonomie sur l’appareil.

 

La prise en charge de l’Atlas par l’AIA de Clermont-Ferrand représente un enjeu fort pour l’établissement auvergnat. En effet, cet avion de transport ouvre des perspectives inédites, telles que la réparation des éléments composites qui constituent plus de 30% de la masse de l’avion ou le remplacement de la documentation papier par des tablettes et des supports numériques. Pour accueillir ce nouveau gros porteur, les opérateurs de l’AIA ont dû se former en amont à la pratique de l’anglais technique.

 

Créé en 1939, l’AIA de Clermont-Ferrand est composé d’environ 1300 personnes. Ses missions principales consistent en la maintenance des aéronefs et de leurs équipements (Rafale, Mirage 2000, Alphajet, hélicoptères, C160, C130, Atlas), en la réalisation de modifications et de rénovations d’aéronefs, ainsi qu’en des installations spéciales au profit des forces.

 

L’AIA de Clermont-Ferrand est un des sites dépendant du service industriel de l’aéronautique (SIAé), aux côtés de ceux de Bordeaux, de Cuers-Pierrefeu, d’Ambérieu, de Bretagne et de la direction centrale à Paris. Le SIAé est un acteur majeur de la maintenance aéronautique militaire, responsable du maintien en condition opérationnelle des principaux aéronefs des forces armées françaises.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:56
 Remise officielle du nouvel insigne au CFA


13/01/2015 Armée de l'Air

 

Mardi 13 janvier 2015, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) de nouvelle génération arbore pour la première fois le nouvel insigne du nouveau commandement issu de la fusion du CFA et du commandement du soutien des forces aériennes.

 

Après la première session du comité stratégique (COSTRAT) de l’année 2015, sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Balard, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a remis officiellement l’insigne au général Soulet, en présence de l’ensemble des hautes autorités militaires siégeant au COSTRAT.

« Cet insigne marque une étape importante de la réorganisation et de la transformation de notre armée de l’air », assure le général Mercier. Le CEMAA a ainsi souligné l’importance de cette remise qui est séquencée en trois phases : la remise au général Soulet, à ses brigadiers dès le lendemain, puis à l’ensemble du personnel du CFA le 15 janvier.

« Je suis très ému car c’est le symbole d’une naissance d’un commandement, explique le général Soulet. J’espère que tout mon personnel se retrouvera derrière cet insigne. » Des insignes ont été également créés pour deux brigades du nouveau commandement : la brigade aérienne des systèmes d’armes aériens et la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne. Le personnel pourra arborer l’insigne du commandement ou celui de sa brigade.

« Depuis le 1er septembre 2013, nous vivons une formidable aventure, très exigeante pour le personnel du commandement  mais qui porte en elle autant de résultats concrets que de germes pour notre avenir commun, a annoncé le général Soulet dans le numéro double décembre-janvier 2015 du magazine Air Actualités. Le bilan intermédiaire se révèle très positif s’agissant tant du résultat obtenu par nos forces engagées dans les missions permanentes et d’intervention que des processus, rénovés et innovants, qui irriguent notre quotidien d’état-major organique. »

 
 Remise officielle du nouvel insigne au CFA

Description de l'insigne

Le nouvel insigne est en acier brossé et représente un rapace armé d’un glaive d’or et surmonté d’une étoile. L’ensemble domine un globe terrestre stylisé. Il fédère ainsi les symboliques des six brigades aériennes qui composent le commandement des forces aériennes. Le choix de l’acier, métal unique, évoque la rusticité et la noblesse du combattant. L’étoile d’or qui surplombe l’insigne exprime le commandement exercé par le CFA sur ses unités. Le rapace rappelle la force et la puissance aérienne. L’œil rouge marque sa précision. Le globe terrestre évoque aussi bien les unités outre-mer que la mobilité des forces. Enfin, le glaive d’or dressé incarne traditionnellement les unités de combat et l’emploi conscient et maîtrisé de la force.

Héraldique

« Rondache d’argent à un globe terrestre du même issant de la pointe, une aigle contournée et éployée également d’argent, allumée de gueules, dépassée au chef et enserrant une épée d’or, brochant, une étoile dépassée du second métal au chef. »

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:56
Journée nationale du réserviste - 27 Mars 2015

 

Source Marine Nationale

 

La prochaine Journée nationale du réserviste aura pour thème "Réservistes : les compétences les plus diverses de la Nation pour son armée". L'objectif de cette journée est de favoriser les rencontres entre la population civile et les réservistes militaires pour faire connaître la réserve, obtenir l'adhésion des employeurs et contribuer au recrutement des forces armées.

 

Retrouvez toutes les informations au sujet de cette nouvelle édition sur www.defense.gouv.fr/reserves

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:55
Le général de brigade aérienne (2s) Jean-Loup Chrétien et ses « Rêves d’étoiles » au CIN de Brest

 

9 Janvier 2015 Marine nationale

 

Le mardi 16 décembre 2014, le capitaine de vaisseau Vincent le Coguiec, commandant le Centre d’instruction naval de Brest, a reçu le célèbre scientifique et spationaute Jean-Loup Chrétien. Le conférencier a partagé sa passion de l’espace devant un public issu de l’Ecole de maistrance, de l’Ecole des mousses et du Lycée naval, et des personnalités civiles et militaires de la région brestoise.

 

Général de brigade aérienne en deuxième section, Jean-Loup Chrétien a quitté la NASA en 2001. A de nombreuses reprises, il s’est distingué dans le domaine spatial. Il est notamment le 1er français à avoir contemplé la Terre depuis un scaphandre. Il a effectué trois missions spatiales et totalise 43 jours et demi dans l’espace. Toujours actif, il est membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace, de l’Association des Explorateurs de l’Espace, de l’Association des Astronautes européens et de l’International Academy of Aeronautics.

 

L’exposé du spationaute s’est déroulé en trois temps. Le public a tout d’abord regardé un extrait de film intitulé « 40 ans de rêves, 50 minutes de rêves ». Aux travers d’images d’archives de l’armée de l’air française, des agences spatiales russes et américaines, l’auditoire a découvert l’essor de l’aéronautique et la marche vers les étoiles. Jean-Loup chrétien a ensuite présenté l’état actuel de l’aventure spatiale. Au cours de son exposé, il n’a pas manqué de rappeler aux jeunes apprentis marins l’importance du travail en équipe et la confiance mutuelle qui doit y régner afin de réussir dans un environnement difficile voire hostile. Enfin, il a s’est soumis au traditionnel exercice en répondant aux nombreuses questions d’un public fasciné par l’expérience du spationaute.

 

À l’issue de la conférence de jeunes élèves de l’École de maistrance ont poursuivi l’échange avec Jean-Loup Chrétien, cet explorateur « insatiable et infatigable », selon ses propres termes, ravi de les avoir fait rêver de la 3ème dimension.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 19:55
Les députés français approuvent la poursuite des frappes aériennes contre l'État islamique

 

13/01/2015 Par Lefigaro.fr avec Reuters

 

Les députés français ont massivement donné mardi, par 488 voix contre 1, leur feu vert à la prolongation de l'intervention des forces françaises en Irak contre l'État islamique.

 

Tous les groupes à l'Assemblée, à l'exception du Front de gauche qui s'est abstenu, ont donné leur feu vert à cette prolongation de l'intervention. Ce vote était prévu par la Constitution, les opérations ayant débuté il y a quatre mois. Le groupe Front de gauche a expliqué son abstention par le fait qu'il jugeait insuffisants les efforts "politiques et diplomatiques" afin de parvenir à une solution.

 

Le vote de cette autorisation de prolongation, prévu depuis la mi-décembre, intervient quelques jours après les attentats de la semaine dernière qui ont fait 17 victimes.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:45
FAZSOI : l’Escadron de Transport 50 « Réunion » au secours des Glorieuses

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 janvier 2015, des militaires des forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien (FASZOI) ont réalisé une mission de dépannage sur l’île Glorieuse, située à 2 000 kilomètres de l’île de la réunion.

 

Une avarie générale des générateurs électriques en place sur l’île Glorieuse a nécessité l’intervention de techniciens depuis l’île de La Réunion. Ils ont été mis en place par avion Transall du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » et le personnel de l’Escadron de Transport 50 « Réunion ».

 

Cette mission était de première importance puisque, privés d’électricité, le personnel militaire en place ne pouvait plus assurer la conservation des denrées de première nécessité ainsi que la mise en œuvre des osmoseurs fournissant l’eau potable. Egalement limités aux batteries de secours du téléphone satellite, il fallait donc réagir dans les plus brefs délais pour éviter un total isolement de l’île.

 

Ce petit bout de territoire français fait partie du 5ème district des Terres Australes et Antarctiques Françaises, plus communément appelé Iles Eparses. Une quinzaine de militaires (14 légionnaires affectés au Détachement de la Légion étrangère de Mayotte et 1 gendarme) en relève tous les 45 jours, sont installés sur l’île Glorieuse pour y assurer la mission de souveraineté de la France.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:55
L’armée appelée à être plus visible sur le territoire national

 

13.01.2015 Par Nathalie Guibert – LeMonde.fr

 

L’armée sera-t-elle, demain, engagée sur le territoire national contre des citoyens français, dans une «  guerre  » contre le terrorisme ? Le cadre légal de la République l’exclut, mais les attentats de ces derniers jours ont montré que les capacités militaires étaient jugées indispensables, en appui de la police.

 

Le ministre de la défense a mobilisé, lundi 12 janvier, sur ordre du chef de l’Etat, 10 000 soldats au total dans le cadre du plan Vigipirate. « Une opération militaire à part entière », selon les mots officiels, sous le commandement d’un préfet, pour protéger les points sensibles. C’est le volume maximal prévu en appui des forces de sécurité intérieure et civile par le Livre blanc sur la défense de 2013. Mais c’est plus que l’effectif déployé dans les opérations extérieures, qui s’établit actuellement à 9 000 hommes, et cela représente un effort très conséquent pour l’armée de terre. Vingt-six régiments sont concernés. Plus de la moitié des effectifs seront consacrés à la région parisienne.

 

Dimanche 11  janvier, pour la marche parisienne, tous les moyens aériens de l’armée de l’air, à l’exception de drones (satellite, avions, hélicoptères) avaient été employés. Le gouvernement avait déjà, dans la foulée des attentats, triplé en trois jours les effectifs de Vigipirate sur l’Ile-de-France, d’abord portés à 1 350 militaires, tandis que le niveau « Vigipirate attentat » permettait d’armer les patrouilles – dans les échelons inférieurs du plan, les munitions sont disponibles mais ne sont pas chargées dans les fusils.

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:45
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 décembre 2014, après plusieurs mois de travaux réalisés par le 25e régiment du génie de l’air (RGA) et le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO), les militaires français de la plateforme de Niamey ont accueilli pour la première fois un avion ravitailleur C135.

 

Les travaux de réfection du taxiway militaire qui ont débuté en avril 2014, se sont achevés à la mi-décembre. Le 25eRGA a entièrement réhabilité le taxiway, permettant ainsi aux aéronefs de circuler sur une plateforme répondant à toutes les normes aéronautiques en vigueur. Ils ont également réalisé un parking temporaire pour l’accueil du C135. Le plot C135 est toujours en chantier et sera livré dans le courant du premier semestre 2015. Récemment, le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) a assuré l’installation des infrastructures qui accueillent aujourd’hui les locaux du Groupement de ravitaillement en vol (GRV).

 

L’opération Barkhanebénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena. L’ensemble des flux conduisent ensuite aux divers sites dont Gao ou vers les détachements isolés, tels que Tessalit, ou le Nord Niger (Madama). Dans le cadre des missions opérationnelles réalisées par les détachements chasse de Niamey (Mirage 2000D) et de N’djamena (Rafale), la possibilité d’accueil du C135 sur l’APOD de Niamey est une vraie plus-value qui permet de réduire les délais d’alerte mais accroit également les élongations du Boeing. Le rayon d’action au profit des avions de combat engagés dans l’opération Barkhane en est alors grandement optimisé.L’action des C135 est indispensable pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Les avions ravitailleurs C135 assurent quotidiennement des missions de ravitaillement en vol mais aussi de transport stratégique de fret, ou d’évacuation sanitaire. Souvent sollicité dans des délais très brefs, le GRV répond immédiatement à la mission essentielle qui lui est confiée : renforcer le dispositif Barkhane pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la BSS.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le caporal-chef Christophe est conducteur avitailleur au sein du service des essences des armées (SEA). Engagé volontaire, il a été recruté au sein du SEA en 1997, a effectué un changement d’armée en 2005 au profit de l’armée de Terre qu’il connaissait bien pour y avoir fait son service militaire, puis, 4 ans plus tard, a réintégré le service des essences en 2009. Il a participé à 5 opérations extérieures sur 3 théâtres d’opérations : le Tchad en 1999 et en 2011, le Kosovo en 2001 et 2004, et la Côte d’Ivoire en 2006.

 

Depuis 2013, au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), sa mission principale est d’approvisionner en carburant l’escadron de transport (ET 88) et l’escadron de chasse (EC 3/11) de la Base Aérienne 188 ainsi que le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). L’avitaillement d’aéronefs militaires français de passage à Djibouti est également possible. Pour accomplir cette tâche, le suivi journalier des prévisions de vols garantit une préparation des missions adaptée aux besoins. L’avitaillement s’effectue directement sur les pistes aéronautiques et, selon le débit désiré, par le biais d’un accrocheur directement branché sur le réservoir de l’appareil ou simplement avec un pistolet comme on peut le faire pour sa voiture à la station essence.

 

Plusieurs types d’opérations existent. Traditionnellement, les aéronefs peuvent avoir besoin de faire le plein ou de compléter le réservoir. Inversement, le conducteur avitailleur peut devoir reprendre du kérosène en cas d’évolution de la mission de l’avion ou de l’hélicoptère (distance à parcourir moins longue, plus de fret à transporter…). Enfin, le « defuelling » ou transfert de carburant d’un aéronef à l’autre autorise une projection plus rapide et plus lointaine. Toutes ces missions sont éprouvantes physiquement à Djibouti avec les fortes chaleurs.

 

Le caporal-chef Christophe exerce son métier en priorité sur le tarmac de la base aérienne qui est utilisée par l’Escadron de chasse, l’Escadron de transport et également le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre. Toutefois, lors des exercices en particulier, il est amené à se déplacer en dehors de Djibouti-ville sur les champs de tir aériens et sur le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD).

 

Dans son métier de soldat du pétrole, le caporal-chef Christophe apprécie particulièrement la variété des tâches car au-delà de l’avitaillement, il doit suivre scrupuleusement un protocole de sécurité en testant quotidiennement la qualité du carburant. Il garde bien en tête que la qualité de son travail à des conséquences sur les missions des pilotes. Voilà , un exemple concret du travail interarmées.

Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:55
Unis pour « Faire Face » : interview du chef de projet "Centre de développement aérospatial"


12 janv. 2015 Armée de l'Air

 

Parmi les 38 projets du plan stratégique Unis pour "Faire Face", le général Richard Reboul présente le projet de création du centre de développement aérospatial sur la base aérienne de Mont de Marsan, afin de pouvoir répondre aux besoins des forces opérationnelles, sur l'expérimentation de leur matériel.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 12:55
L'adjudant-chef Rouchon (3ème en partant de la droite) avec les autres pilotes de la PAF en 1964.

L'adjudant-chef Rouchon (3ème en partant de la droite) avec les autres pilotes de la PAF en 1964.

 

08/01/2015 Armée de l'air

 

L’adjudant-chef Jacques Rouchon, 93 ans et doyen des pilotes de la Patrouille de France, vient de disparaître. Un dernier hommage lui a été rendu lors de ses obsèques, à Lus-La-Croix-Haute (26), le 6 janvier 2015.

 

L’adjudant-chef Rouchon fait partie des premiers pilotes de la Grande Dame telle qu’on la connaît aujourd'hui. Il a ainsi accompagné l’installation de l’équipe ambassadrice de l’armée de l’air en 1964, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, année durant laquelle les Fouga Magister revêtent les couleurs tricolores et les pilotes adoptent définitivement la combinaison bleu ciel.

 

Au cours d’une carrière riche et opérationnelle, le pilote s’était vu remettre de nombreuses décorations dont la Légion d’Honneur et la médaille militaire.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 12:30
Près de 5.000 bombes lâchées contre l’EI

Des marins américains guident un F/ A-18C Hornet sur le pont d'envol du porte-avions USS George HW Bush dans le golfe Persique, le 8 août 2014 (Archives/ Petty Officer 3rd Class Lorelei Vander Griend/U.S. Navy)

 

8 janvier 2015 45e Nord.ca (AFP)

 

Inherent Resolve,

La coalition a lâché près de 5.000 bombes depuis le début des frappes aériennes contre le groupe État islamique (EI), visant plus de 3.000 cibles différentes dont 58 chars, a indiqué le Pentagone mercredi.

Au total, la coalition a mené 1.676 frappes, selon ce bilan arrêté au 31 décembre 2014 et réalisé par le Centcom, le commandement militaire américain de la région.

Le bilan ne donne pas d’information sur le nombre de djihadistes tués ou blessés. Le Pentagone avait indiqué mardi que des investigations étaient en cours pour établir si les frappes avaient provoqué des victimes civiles, mais que rien n’avait encore été établi.

Outre les 58 chars, la coalition a visé plus de 900 véhicules, dont 184 véhicules tout-terrain Humvees et 26 véhicules blindés.

Les frappes ont également visé environ 52 bunkers, 673 postes de combat et près d’un millier de bâtiments divers.

Au total, les avions de la coalition ont mené près de 15.465 sorties.

Les frappes ont commencé le 8 août en Irak, et se sont étendues à la Syrie le 23 septembre.

Le Pentagone a indiqué qu’il ne pouvait pas préciser combien de cibles visées avaient été effectivement détruites.

« Je pense que le niveau de destruction est élevé », s’est borné à dire le colonel Steven Warren, porte-parole au Pentagone.

Les militaires américains n’ont pas non plus voulu préciser combien de chars par exemple restaient encore aux mains de l’EI, malgré ces frappes.

« Nous ne voulons pas que nos ennemis sachent tout ce que nous savons d’eux », a indiqué le colonel Warren.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:30
Rencontre avec le sergent Loïc, en mission au Liban pour des actions de coopération civilo-militaire


06/01/2015 Armée de l'air

 

Son profil est atypique. Dès les premières minutes de l’entretien, on comprend facilement que le sergent Loïc a choisi un parcours hors du commun. Portrait de ce jeune aviateur de 29 ans, adjoint au chef d’équipe de coopération civilo-militaire (CIMIC en anglais), actuellement en mission au Liban.

 

Engagé en 2008 à l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air à Rochefort, le jeune homme fait le choix d’une spécialité qu’il voulait opérationnelle et dynamique. « J’ai choisi les fusiliers commandos de l’air pour vivre une expérience différente, en me dépassant au quotidien pour atteindre des objectifs précis. J’ai ainsi été breveté parachutiste en 2009, après un stage de deux semaines ». Affecté sur la base d’Orléans en tant que chef de poste commandement protection, le sergent Loïc part en mission avec ses équipiers durant six mois aux Émirats arabes unis.

Après quatre années riches et passionnantes, les aléas de la vie et des contraintes personnelles le font radicalement changer de carrière. « En 2013, j’ai été affecté au centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE) de Lyon en tant qu’adjoint au chef d’équipe CIMIC ». À peine le temps de s’immerger pleinement dans ce nouveau métier que le sergent Loic est déployé au Sud Liban dans le cadre de la mission de la FINUL (force intérimaire des Nations unies au Liban).

Intégré à une équipe de quatre militaires, il participe quotidiennement à la réalisation des projets visant à entretenir un lien étroit avec la population locale, afin de contribuer au rayonnement de la France et à la bonne intégration de la force dans son environnement. « En trois mois nous avons déjà mené à bien trois inaugurations, qui m’ont permis de suivre la réalisation des projets de A à Z. Je suis ainsi amené à rencontrer les maires, les mokhtars et autres autorités publiques afin de connaître les besoins des villageois, que ce soit en termes de vie courante (groupe électrogène, purificateur d’eau) mais également en termes d’éducation ou de construction publique. Dans tous les cas, nous faisons toujours en sorte de favoriser les projets qui ont un impact direct sur la qualité de vie des Libanais ».

Dans un pays où les relations interconfessionnelles sont très présentes et où l’intégration de la force passe notamment par les actions de coopération civilo-militaire, le sergent Loïc est conscient d’occuper un poste clef, dans lequel les relations humaines priment et que peu d’aviateurs ont la chance d’exercer. Alors que le mandat Daman XXII se terminera dans deux mois, il est « déjà pleinement satisfait de cette nouvelle aventure, très enrichissante tant professionnellement que personnellement ». Et de conclure : «  je suis fier, en tant qu’aviateur, de servir au CIAE » !

 

La France, engagée au Liban depuis 1978 dans le cadre de la FINUL, a notamment pour mission de soutenir les forces armées libanaises (FAL) afin qu’elles prennent en compte la sécurité du Sud Liban. Le partenariat avec les FAL, inscrit dans le dialogue stratégique FAL – FINUL (entériné par la résolution 2064 d’août 2012 qui renouvelle le mandat de la résolution 1701), est l’axe d’effort de la FCR (Force Reserve Commander) qui conduit ses missions en étroite coopération avec les FAL. Plus d’informations sur le site des opérations.

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:55
Notre cinquième arme à l’oeuvre

 

5 janvier 2015 ECPAD

 

Film d’actualité réalisé par la section cinématographique de l’armée et diffusé aux soldats et au public de l’arrière.

 

Août 1915 - L’escadrille MS 3 (Morane-Saulnier) du capitaine Antonin Brocart est à l’œuvre. Des avions – Farman, Morane-Saulnier Parasol, Nieuport 11 et Maurice-Farman – sont sortis des hangars, armés et réglés avant de partir en mission de surveillance ou de combat.

 

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