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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:55
Hommage militaire à Carbes (81)

 

25/11/2014 Armée de l'air

 

Samedi 22 novembre 2014, la communauté des transporteurs et des troupes aéroportées s’est retrouvée à Carbes, dans le Tarn, pour rendre hommage aux victimes du crash de deux C160 Transall survenu le 23 novembre 1984.

 

Lors d’une mission d’entrainement du centre d’instruction des équipages de transport (CIET), les deux avions, qui effectuaient un largage en formation serrée, se sont percutés puis se sont écrasés sur la commune de Carbes. L’accident a fait treize morts. Les victimes étaient affectés au CIET, à l’escadron de transport 2/64 «Anjou», au service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air (Sirpa Air) et à la base opérationnelle mobile aéroportée (BOMAP) (devenu depuis 1errégiment du train parachutiste (RTP)).

 

Après une messe à la mémoire des disparus, une cérémonie militaire présidée par le général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection, s’est tenue en présence des familles, des membres retraités ou d’active de l’association nationale du transport aérien militaire (ANTAM), ainsi que des représentants des unités endeuillées et de l’association « les ailes brisées ».

 

Cet accident fut le seul mortel qu’ait connu le Transall sous les cocardes françaises.

 

Plaque commémorative des victimes du crash

Plaque commémorative des victimes du crash

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:45
Barkhane : un C160 transporte du matériel pour la lutte contre le virus Ebola

 

24/11/2014 Sources : EMA

 

Samedi 22 novembre, un avion C160 Transal de l’armée de l’air a acheminé depuis Conakry plus de deux tonnes de matériel en Guinée forestière au profit de la Croix-Rouge.

 

Un C160 déployé à Niamey, au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane, a effectué le transport de 2 200 kg d’équipements destinés au fonctionnement d’un laboratoire dans le Centre de traitement Ebola (CTE) installé en Guinée forestière, à Macenta. Ce CTE, ouvert depuis le 18 novembre, est géré par la Croix-Rouge française, à la demande du gouvernement français. L’acheminement de ce matériel, initialement prévu par voie terrestre civile, a nécessité un transport aérien en raison de la saison des pluies et de la non-praticabilité des pistes.

 

La force Barkhane a donc appuyé cette manœuvre en complément de l’ensemble des actions déjà réalisées par les armées dans le cadre de la lutte contre le virus Ebola.

 

Depuis cet été, les armées prennent en effet pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre ce virus. Cette participation a pour l’instant consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à œuvrer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à prendre part aux différentes structures du plan interministériel Ebola.

 

Cette participation va encore s’amplifier puisque le BPC Tonnerre qui a appareillé de Toulon le 15 novembre dernier déchargera prochainement à Conackry une partie du matériel nécessaire à la mise en place d’un Centre de traitement pour soignants (CTS). Ce centre destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola sera construit et géré par les forces armées, notamment par du personnel du service de santé des armées.

Barkhane : un C160 transporte du matériel pour la lutte contre le virus Ebola
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:55
Le ministre de la Défense a annoncé la commande de 12 avions MRTT

 

20/11/2014 Ministère de la Défense

 

A l’occasion du colloque « 50eanniversaire des forces aériennes stratégiques et la dissuasion au 21esiècle » à l’École militaire, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé  que le contrat pour l'acquisition de 12 avions Multi-rôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT) est prêt à être notifié.

 

 Préparé par  la Direction générale de l’armement (DGA), le contrat vers Airbus Defence and Space couvre également l'acquisition des systèmes de soutien et de formation associés (rechanges, outillages, outils de simulation...) et des premières années de soutien et de formation. Le montant du contrat est d'environ 3 milliards d’euros. Conformément à la Loi de programmation militaire, la livraison du premier appareil est prévue en 2018, celle du second en 2019. Les livraisons se poursuivront ensuite au rythme de 1 à 2 appareils par an.

 « Notre volonté de moderniser la composante aéroportée de la dissuasion se concrétise avec ce contrat pour l’acquisition de 12 avions MRTT. » a indiqué Jean-Yves Le Drian. « Au-delà de cet engagement stratégique du Président de la République réaffirmé dans le Livre blanc et la Loi de programmation militaire, ce sont les capacités de transport à longue distance et d’évacuation sanitaire qui sont assurées sur le long terme ».

 Expliquant les missions futures de ce MRTT (ravitaillement en vol, transport de personnel et de fret, relais de renseignement et évacuation sanitaire de blessés graves en cas de situation de crise, le ministre a précisé : « Le nom qui a été retenu est « Phénix »,Airbus A330 « Phénix ». Ce choix n’est pas anodin. Il vient souligner la volonté d’associer le caractère légendaire de cet oiseau mythique avec un avion qui représente une avancée remarquable à tous les niveaux de performance. Ce sont de beaux et grands défis qui attendent les futurs équipages. »

 Ces avions sont réalisés à partir d’A330-200 assemblés par Airbus à Toulouse. Le projet fait intervenir Thales Avionics pour la conception et la réalisation du système avionique ainsi que Rolls Royce pour la fourniture des moteurs Trent 700. Outre la France et le Royaume Uni, le MRTT compte 4 clients export. C’est d’ores et déjà un succès commercial européen.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 07:55
La France modernise ses capacités de dissuasion nucléaire

Réalisés à partir d'A330-200, les nouveaux ravitailleurs A330 MRTT viendront remplacer des Boeing C-135 à bout de souffle. photo Airbus DS

 

21/11/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

Jean-Yves Le Drian a annoncé jeudi la commande de douze avions ravitailleurs pour la composante aéroportée de la dissuasion et confirmé le renouvellement de plusieurs éléments clefs de l'armement nucléaire.

 

Jean-Yves Le Drian a saisi l'occasion d'un colloque à l'Ecole militaire sur «Cinquante ans de dissuasion nucléaire» pour souligner jeudi la «pertinence» de l'arme nucléaire et confirmer les efforts de modernisation qui concerneront ses deux composantes, aéroportée et embarquée à bord de sous-marins.

Le ministre de la Défense a notamment annoncé la commande de douze avions multi-rôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT). D'un montant de 3 milliards d'euros, «le contrat est prêt à être notifié (...) dans les tous premiers jours de décembre», a indiqué M. Le Drian. La livraison du premier appareil, déjà baptisé Phénix a t-il révélé, interviendra en 2018 et celle du second en 2019. Les livraisons se poursuivront ensuite au rythme de 1 à 2 appareils par an.

 

Suite de l’article

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 07:30
La France intensifie son action contre Daesh

 

19.11.2014 JDD

 

Paris renforce son dispositif contre l'organisation de l'Etat islamique. Elle va déployer six Mirage, en Jordanie, en plus des neuf Rafale déjà basés aux Emirats arabes unis, a annoncé mercredi le ministre de la Défense.

Le déploiement de ces six nouveaux avions de combat pour lutter contre les djihadistes en Irak devrait se faire d'ici le mois de décembre, précise une source militaire. "Les forces françaises aériennes vont être renforcées (..) par six Mirage qui vont être placés en Jordanie pour compléter notre action", a déclaré Jean-Yves Le Drian à l'Assemblée nationale. Ce pays voisin de l'Irak va faciliter les interventions sur ce théâtre, où la France mène des missions d'appui aérien à l'armée nationale et aux peshmergas kurdes.

"Les succès (sur le terrain face au groupe terroriste, ndlr.) ne sont rendus possibles que parce qu'il y a un appui aérien de la coalition et dans la coalition la France joue un premier rôle", a ajouté le ministre. Deux Rafale français ont ainsi ciblé, dans la nuit de mardi à mercredi, un ensemble de tranchées utilisées par les combattants de l'Etat islamique pour tenir le siège de Kirkouk, dans le cadre d'un raid de grande ampleur de la coalition, a précisé le ministre.

 

Le détail du dispositif. L'opération française Chammal lancée le 19 septembre s'appuyait jusqu'à présent sur neuf Rafale, déployés sur la base française d'Al Dhafra aux Emirats, soit deux à trois fois plus loin de l'Irak que la Jordanie. Un avion de ravitaillement C135, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 complètent ce dispositif aux Emirats, de même qu'une frégate antiaérienne, le Jean Bart, dans le Golfe. "Nous formons par ailleurs les peshmergas et les forces irakiennes au maniement des armes que nous leur livrons", a rappelé Jean-Yves Le Drian. "La France assume ses responsabilités internationales pour sa sécurité", a-t-il conclu.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 19:55
Airbus A330 MRTT tanker aircraft refuels Airbus A400M

Airbus A330 MRTT tanker aircraft refuels Airbus A400M

 

20/11/2014 Airbus DS

 

Twelve aircraft to be acquired in multi-year programme.

 

Airbus Defence and Space has been selected by the French Ministry of Defence to supply 12 A330 MRTT new generation air-to-air refuelling aircraft for the French Air Force. The first delivery is foreseen for 2018, followed by the second in 2019, and then at a rate of one or two per year.

 

The contract agreed between the French procurement agency, la Direction Générale de l’Armement (DGA), and Airbus Defence and Space is now ready for the official award. The contract covers the development and qualification of the specific French configuration as well as the associated support and training systems, such as spares, ground support equipment, training devices and five years of in-service support from first delivery.

 

France’s choice of the A330 MRTT makes it the sixth nation to order the type following Australia, Saudi Arabia, Singapore, the United Arab Emirates, and the United Kingdom which have ordered a total of 34 aircraft. In addition, India and Qatar have selected the MRTT and are in the final stages of contractual negotiations for six and two aircraft respectively. A total of 22 aircraft are currently in service and the aircraft has been battle-proven in recent coalition actions.

 

The A330 MRTT has won every major tanker aircraft procurement competition outside the USA since it has entered the market.

 

Airbus Defence and Space Executive Vice President Military Aircraft, Domingo Ureña Raso said: “The French Air Force has enormous experience in the field of air-to-air refuelling. It knows the factors which are critical to success and its selection of the A330 MRTT is a real honour for us. In addition it is a long-standing operator of our transport aircraft and as always we are particularly proud in gaining the further confidence of an existing customer.”

 

In French service the A330 MRTT will be powered by Rolls-Royce Trent 700 engines, be equipped with a combination of the Airbus Refuelling Boom System and underwing hose-and-drogue refuelling pods, and can be configured in a variety of layouts carrying up to 271 passengers as well as medevac arrangements including the French MORPHEE intensive care module carrying up to ten patients as well as 88 passengers.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 18:55
La Fondation Geneviève Strudel remet sa 1000e bourse

 

20/11/2014 LV Jérôme du Pac de Marsoulies -  Communauté Défense

 

Mercredi 19 novembre 2014, la Fondation Geneviève Strudel qui aide les orphelins de militaires des trois armées, de la Gendarmerie et des pompiers de Paris, a remis sa 1000e bourse. Un chiffre symbolique alors que la fondation fête ses vingt ans au service des orphelins.

 

La Fondation Geneviève Strudel, qui est placée sous l’égide de la Fondation de France, a remis sa 1000e bourse à un orphelin de militaire, mercredi 19 novembre 2014, à Paris. Lors de cette cérémonie, neuf enfants se sont vus attribuer une bourse d’un montant de 370 euros. En 2014, 59 bourses au total ont été décernées.

Cette fondation a été créée en 1994 par Geneviève Strudel qui avait quatre ans lorsque son père, le lieutenant-colonel Strudel, a été tué à la tête de son régiment, le 25 septembre 1915. Cet événement l’incita à venir en aide aux autres orphelins et à créer sa propre fondation pour y parvenir.

Présidée par le général Marescaux, le comité de la Fondation est composé de généraux de l’armée de Terre, de la Marine nationale, de l’armée de l’Air et de Gendarmerie.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Thales va mettre à jour les IFF français

 

19 novembre Aerobuzz.fr

 

Thales s’est récemment vu attribuer un contrat pour la mise à hauteur des répondeurs d’identification ami ou ennemi (IFF : Identification Friend or Foe) des armées françaises. [1] Le contrat remporté par Thales permettra d’implémenter les derniers standards militaire (Mode 5 ou mode sécurisé militaire), civil (Mode S), ainsi que le système de surveillance coopératif pour le trafic aérien (Mode Automatic Dependent Surveillance – Broadcast).

Environ 300 équipements bénéficieront de cette mise à niveau et sont destinés aux hélicoptères, aux avions de combat, aux avions de transports, aux avions de patrouille maritime, aux bâtiments de surface et aux sous-marins des forces françaises. En répondant aux dernières normes de l’OTAN et de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, les aéronefs ainsi équipés pourront naviguer sans restriction dans les espaces aériens civil et militaire.

 

[1] L’IFF (IFF : Identification Friend or Foe) permet d’éviter les tirs fratricides sur le théâtre d’opérations grâce à l’identification des plateformes amies et d’assurer la surveillance du trafic aérien militaire et civil.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 13:35
Le CEMAA Malaisien en visite à Orléans-Bricy

Le CEMAA Malaisien en visite à Orléans-Bricy

 

20/11/2014 Armée de l'air

 

Le chef d’état-major de la Royal Malaysian Air Force (armée de l’air malaisienne) s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, lundi 17 novembre 2014, afin d'assister à une démonstration du programme A400M et une présentation statique du Rafale.

 

Accueilli par le colonel Gilles Besançon, commandant la base aérienne 123, accompagné du général Vincent Carré, chef du bureau préparation de l’avenir à l’état-major de l’armée de l’air, il  a rencontré les différents acteurs du programme A400M. La Royal Malaysian Air Force (RMAF) a en effet commandé quatre exemplaires de l’aéronef. Le chef d’état-major de la RMAF, le général Dato’Seri Rosland Bin Saad s’est vu présenter la situation complète sur la mise en service de l’avion. Du concept de maintenance de l’A400M, en passant par la formation et les premiers retours d’expériences des missions opérationnels de l’avion, cette visite a permis une approche synthétique de l’environnement, humain, matériel, infrastructure du programme A400M.

Le CEMAA Malaisien rencontre les différents acteurs du programme A400M
Le CEMAA Malaisien rencontre les différents acteurs du programme A400M

Le CEMAA Malaisien rencontre les différents acteurs du programme A400M

Dès 2015, une dizaine de personnes, équipages et mécaniciens de la RMAF seront accueillis par l’ensemble des acteurs A400M pour accompagner la montée en puissance de l'aéronef en Malaisie. Les personnels de l'escadron de soutien technique aéronautique 2/61 « Loiret » et de l'escadron de transport 1/61 « Touraine » seront ainsi les principaux interlocuteurs des aviateurs malaysiens.

 

Cette rencontre ouvre ainsi de nouvelles perspectives de coopération bilatérale entre les deux armées de l’air qui ont pu être évoquées lors de l’entretien à Paris entre le général malaisien et son homologue français, le général Denis Mercier.

Le général Denis Mercier et son homologue malaisien

Le général Denis Mercier et son homologue malaisien

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:55
photos Marine nationale

photos Marine nationale

 

18 Novembre 2014 Marine Nationale

 

« Freddy, two groups, range 10, lead group bull’s eye 204 / 15, 27 thousands, trail group 22 thousands, both groups outlaw, spades, hostile ! ». C’est par ces quelques mots, plutôt obscurs pour les non-initiés, que les Officier de Planification et de Conduite des opérations dans la 3è Dimension (OPC3D) échangent avec les pilotes de chasse en mission de défense aérienne.

 

Ce n’est qu’au bout de dix mois d’une formation exigeante et sélective que les élèves OPC3D auront acquis à la fois le vocabulaire tactique – qui leur permettra de communiquer avec les avions – et la compréhension des opérations aériennes dans un cadre « Marine » autant qu’interarmées et interalliés. Ils devront alors faire leurs preuves sur de multiples plateformes et emmagasiner de l’expérience pour devenir, en quelques années, des experts de la défense aérienne et des opérations aéro-maritimes.

 

Une formation longue et pointue

 

Le cours OPC3D est une formation de dix mois (de fin août à fin juin) et se décompose en plusieurs phases, requérant une grande mobilité de la part des élèves. De septembre à décembre, les stagiaires (3 ou 4 en moyenne) effectuent un cursus de quatre mois au sein de l’armée de l’Air durant lequel ils apprennent le contrôle aérien « en route », c’est-à-dire la circulation aérienne militaire de transit. Ou : comment mener un avion militaire d’un point A à un point B, en toute sécurité, en assurant des espacements réglementaires entre les aéronefs militaires et civils (ou militaires entre eux).

 

Contrôle tactique  réel à partir de la salle d’approche de la tour de Landivisiau

Contrôle tactique réel à partir de la salle d’approche de la tour de Landivisiau

Ce cursus mélange cours théoriques et séances sur simulateur. À la sortie du cours, les élèves sont capables de gérer deux avions ou groupes d’avions effectuant des trajets différents, en s’adressant à chacun dans une langue différente (anglais ou français). Le contrôleur leur ordonne un cap et une altitude compatible avec la circulation aérienne environnante, mais s’entraîne également à faire face à toutes sortes de situations non-conformes (pannes, éjection, changement de mission à la demande du pilote ou pour raison opérationnelle). S’ensuit un stage de 2 à 3 semaines dans un centre de contrôle de l’armée de l’Air au cours duquel les élèves doivent réaliser 25 mouvements, c’est-à-dire 25 séances de contrôle réel, au profit d’avions de l’armée de l’Air ou de la Marine en transit.

 

Puis, de janvier à mars, c’est le moment de l’apprentissage du contrôle « tactique » et du volet « opérations aériennes » : cours théoriques et séances d’apprentissage sur Simulateur dédié aux Opérations de Défense Aériennes (SODA) s’enchaînent avec une grande intensité. Une fois les bases acquises, les élèves se confrontent au contrôle réel à partir de la tour de Landivisiau avec le concours de la société Apache Aviation pour des missions d’interception (missions « 1 contre 1 »).

 

Les élèves sont formés à l’interception sur les avions de la société Apache Aviation

Les élèves sont formés à l’interception sur les avions de la société Apache Aviation

Un stage de 2 à 3 semaines à Lorient, sur simulateur E-2C Hawkeye, permet d’augmenter le niveau des élèves qui se confrontent à de plus gros dispositifs (contrôle de deux avions défensifs face à deux ou trois avions offensifs). Enfin, l’année se termine par un dernier stage, dans un centre de contrôle de l’armée de l’Air, pour réaliser du contrôle réel grâce aux vols d’exercice de la Marine et de l’armée de l’Air.

 

Un ultime test écrit et un grand oral devant un jury de trois personnes (directeur du cours et OPC3D affectés au pool) viennent valider la réussite du cours. Cette formation intense et pointue, forme des contrôleurs tactiques rares et précieux, l’un des grands atouts de l’aéronautique navale.

 

« C’est vrai que c’était long, et pas toujours facile… Mais à la fin, lorsque le pilote a approuvé mon « lâché », ça voulait dire que je suis capable de faire le job, de rendre service au pilote dans son avion pour l’aider à comprendre la situation tactique et lui permettre d’agir en toute sécurité », se souvient l’EV C. G. «  Cette fierté, c’est conforme à ce que j’attendais : un travail exaltant, l’alternance de périodes à terre et embarquées… »

 

OPC3D : un brevet, une micro-filière

 

Chaque année, une promotion de 2 à 4 élèves est formée selon ce cursus. Les élèves, une fois leur formation terminée, rejoignent le pool OPC3D (actuellement au nombre de 9 + l’instructeur), au sein du CENTEX GAé à Landivisiau, ou la flottille 4F à Lorient.

 

« C’est un travail exigeant qui demande une grande disponibilité – entre 150 et parfois plus de 200 jours d’absence par an, explique le LV R. H., chef du pool OPC3D. Nous sommes sur tous les théâtres opérationnels ayant une façade maritime, en univers interarmées et interalliés. C’est ce qui rend ce métier passionnant ».

 

Les OPC3D « Surface » gardent leur spécialité de détecteur et se voient attribuer le B.OCDAM, le Brevet d’Officier Contrôleur de Défense Aérienne – Marine. Ils resteront pendant trois à quatre ans au sein du pool, alternant les périodes à terre, soutenant les flottilles dans leurs périodes d’entraînement, et les mises pour emploi sur les bâtiments à vocation de défense aérienne.

 

À l’issue du cours, les OPC3D « Aéro » seront affectés en tant que Radar Officer (RO). A ce poste, ils devront à la fois mettre en œuvre le radar et les systèmes de détection mais également réaliser le contrôle des aéronefs en opérations aériennes.

 

Tous les deux ans, une place dans le cursus de formation des « fighter controller » à Yeovilton, en Grande-Bretagne est ouverte. Le suivi du cours à l’école britannique est une passerelle privilégiée vers un poste d’échange de deux ans à bord d’une frégate type 45 et, à l’avenir, à bord du porte-avions HMS Queen Elizabeth, en construction.

 

Un simulateur à disposition

 

L’arrivée du simulateur SODA sur la base d’aéronautique navale de Landivisiau, mis à disposition des OPC3D, est le support indispensable de la formation initiale des contrôleurs. Il leur permet également de s’entraîner au quotidien afin de ne jamais perdre la main et toujours contrôler en toute sécurité. Le SODA est l’ancien simulateur ESPADON, qui était installé dans les souterrains d’ALFAN et qui servait à l’entraînement des équipages des Central Opérations des bâtiments de surface. Lorsque le remplacement d’ESPADON, devenu obsolète, par ESTURGEON, a été effectif, l’école OPC3D a demandé à ALFAN l’autorisation de récupérer l’ancien matériel, et l’a installé dans l’une des alvéoles restées vides du Centre de Simulation Rafale, au sein du CENTEX.

 

La mise en service de ce simulateur sur la base aéronavale de Landivisiau présente de nombreux avantages parmi lesquels un gain de temps, d’argent et d’efficacité pour l’école OPC3D : auparavant, les élèves devaient se rendre chaque jour au simulateur ESPADON, à Brest, occasionnant une perte de temps (plus d’une heure de trajet chaque jour), l’utilisation d’un véhicule de service et un temps de présence limité par la disponibilité de l’équipement mis à disposition par ALFAN.

 

Entrainement au contrôle tactique du combat air/air sur SODA

Entrainement au contrôle tactique du combat air/air sur SODA

Aujourd’hui, SODA permet une très grande souplesse d’emploi : il est accessible en fonction des besoins y compris en heures non ouvrables et le volume horaire peut-être ajusté en fonction des besoins de chaque élève.

 

Grâce à la mise à disposition de la documentation technique et à l’investissement d’un OPC3D du pool, de nouveaux scénarios ont été créés. Ils serviront de support de travail lors d’un stage de formation à destination des Officier de Lutte Anti-Aérienne de Force Navale (OLAA-FN) des bâtiments de Toulon organisé à la fin de l’année 2014, ainsi qu’à un stage de formation « CROWN [1]» à destination des CTAC.

 

[1] Crown : management des opérations aériennes liées à un théâtre opérationnel

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:45
Gabon : les EFG portent assistance aux victimes des inondations

 

19/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 17 novembre 2014, les éléments français au Gabon (EFG) ont participé aux opérations de secours et d’assistance déclenchées pour venir en aide aux populations touchées par les inondations qui ont concerné l’agglomération de Libreville.

 

Les EFG ont été sollicités dans la matinée du 17 novembre, via l'attaché de défense, par le contre-amiral Mally Hodjoua Gabriel, directeur du cabinet militaire du Ministre de la Défense gabonais, pour porter assistance à la population touchée par les inondations dues à de fortes pluies continues sur l'agglomération de Libreville.

 

Les inondations ont eu lieu principalement dans la ville d'Akanda, au Nord de Libreville, près du stade de l'amitié. De nombreuses personnes s’étaient réfugiées sur les toits de leur habitation et ne pouvaient être évacuées que par des embarcations.

 

Un centre opérationnel a rapidement été mis sur pied pour coordonner les opérations avec les secours gabonais. Après des reconnaissances terrestre et aérienne, quelque quarante militaires des EFG sont intervenus avec des moyens terrestres (P4, VLRA, GBC), mais aussi des équipements plus spécifiques comme des jets ski et des kayaks, équipements qui se sont révélés indispensables. Un hélicoptère Fennec a également permis de procéder à l'hélitreuillage d'un médecin.

 

Les moyens engagés provenaient essentiellement de la 6e brigade d’infanterie de Marine (6eBIMa) et de l'élément Air 470 (EA 470).

 

La coordination a été excellente avec les pompiers gabonais mobilisés et a permis d'évacuer et de sécuriser une centaine de foyers dans la journée. Présent sur place, le Premier Ministre gabonais a pu constater l'efficacité des moyens employés et l'excellente collaboration entre militaires français et moyens de secours gabonais.

 

Cette intervention a été effectuée dans le cadre du traité de partenariat de défense entre la République française et la République gabonaise signé en avril 2011. Ce traité permet notamment de porter assistance à des personnes en danger en appui des forces gabonaises et sur sollicitation de ces dernières.

 

Depuis le 1er septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues « éléments français au Gabon » (EFG), devenant ainsi la deuxième base opérationnelle de coopération sur la façade ouest-africaine avec celle constituée par les éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur la coopération régionale en accompagnant les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective, contribuant ainsi à la stabilité régionale.

 

Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 11:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

18/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Alors qu’il est rentré en France le 15 novembre, un E-3F AWACS de l’armée de l’Air a participé durant trois semaines au dispositif aérien de la coalition internationale engagée en Irak. L’équipage intégré à la force Chammal a effectué son premier vol opérationnel le 27 octobre. Au cours de ses missions, d’une durée moyenne de 9 heures au-dessus de l’Irak, l’E-3F AWACS a assuré la fonction C2 (command and control) des aéronefs de la coalition, en collaboration avec ses homologues des pays alliés.

 

Placé sous le contrôle opérationnel du général américain à la tête d’AFCENT, appuyé par l’amiral commandant la zone de l’océan Indien, l’E-3F français s’est intégré sans difficulté dans le dispositif aérien mis en place pour lutter contre Daech.

La mission principale de l’E-3F AWACS consistait à assurer le commandement et la conduite de l’ensemble des aéronefs de la coalition évoluant sur le théâtre. Parfaitement interopérable, il reliait ainsi les moyens aériens au centre de commandement d’Al Udeid au Qatar, permettant de réagir en quelques minutes en appui des forces armées irakiennes.

 

L’équipage de l’E-3F AWACS déployé se constituait :

  • Pour l’exécution de la mission :
  • 1 chef de mission
  • 4 personnels assurant le contrôle des moyens aériens
  • 1 officier responsable des capteurs gérant 3 opérateurs pour l’établissement de la situation aérienne
  • 2 opérateurs de guerre électronique
  • 3 techniciens (radar, radio et calculateur) appuyés par 1 opérateur de communication
  • Pour la mise en œuvre de l’aéronef :
  • 2 pilotes
  • 1 navigateur
  • 1 mécanicien
  • Pour la maintenance :
  • une équipe de plusieurs mécaniciens

 

L’E-3F AWACS a effectué 9 missions au cours de son détachement sur l’opération Chammal.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Nouveaux drones Reaper : ce que va faire la France

Défense - La France ne peut plus se passer des drones américains Reaper - photo Thomas Goisque

 

18/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France s'apprête à acquérir un troisième drone Reaper aux États-Unis d'ici à la fin de l'année. Et veut s'offrir très rapidement trois autres drones MALE américains.

 

La France s'apprête à acquérir un troisième drone Reaper aux États-Unis d'ici à la fin de l'année. "Nous sommes sur le point d'acquérir le troisième véhicule aérien d'ici à la fin de l'année, a expliqué aux sénateurs le délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon. Il compléterait les deux premiers". Paris attend actuellement la livraison du troisième vecteur, fabriqué par General Atomics et qui viendra compléter les deux premiers, pour une mise en service au cours du premier semestre 2015.

Et la France ne compte pas s'arrêter à l'achat d'un seul système MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) américain composé de trois vecteurs. Le ministère de la Défense veut s'offrir rapidement trois autres drones Reaper. "L'achat d'un deuxième jeu de trois drones est une priorité", avait indiqué mi-octobre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Pour gagner du temps, le ministère a pris la décision d'abandonner la version Block 5, dont les délais de livraison étaient trop longs face à l'urgence du besoin opérationnel français et sur lequel pesaient des "incertitudes", selon Laurent Collet-Billon.

"Nous souhaiterions acquérir un système analogue à celui dont nous disposons aujourd'hui au Mali (...) et à accepter un matériel d'occasion qui a encore du potentiel, a précisé le délégué général pour l'armement. Les Américains étudient notre demande. Le soutien politique à cette initiative est assez fort, à la fois du côté français et du côté américain".

 

Des drones aux couleurs françaises en Irak ?

La livraison d'un deuxième système, de type block 5, prévue par la loi de programmation militaire (LPM) aurait dû avoir lieu en 2017. "Il semble toutefois que les Reaper Block 5 ne seront pas prêts avant fin 2016 et qu'il conviendra ensuite d'attendre une qualification par l'USAF devant être finalisée au plus tôt durant le premier semestre 2017, un retard étant d'ores et déjà prévisible", a expliqué le député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves le Déaut dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. D'où l'abandon de cette option.

Selon Jean-Yves Le Déaut, le besoin français est urgent, "qu'il s'agisse de compléter le dispositif au Niger, ou d'installer le système au Koweït dans la perspective d'éventuelles opérations en Irak". Deux options étaient envisageables : "il pourrait être choisi la livraison fin 2016 d'un deuxième système Block 1 susceptible d'être mis à niveau dans un second temps. La livraison d'un système Block 1 dans des délais encore plus brefs serait à l'étude". Probablement, la France va choisir la deux options.

 

"Il se pourrait que ce deuxième système de drone MALE arrive chez nous très rapidement ce qui serait une bonne chose, compte tenu de l'usage qu'on en a", a affirmé Laurent Collet-Billon. Le ministre de la Défense a d'ores et déjà prévu de commander un deuxième système de Reaper dès 2015.

 

Et la francisation des drones ?

En achetant à nouveau des Reaper Block 1, la France fait l'impasse, contrairement aux promesses initiales du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, sur la francisation des drones américains, ou en tous cas, comme l'a souligné le délégué général pour l'armement devant les sénateurs : "nous souhaiterions acquérir un système analogue à celui dont nous disposons aujourd'hui au Mali, quitte à en différer la francisation".

Pourquoi un tel revirement ? "Le Reaper au Mali a fait franchir une marche très sensible dans la capacité opérationnelle", a assuré Laurent Collet-Billon. Les niveaux d'identification et la qualité d'image s'avèrent nettement supérieurs à ceux des Harfang. Ainsi, ce sont les Reaper qui ont permis la découverte de la zone de crash du vol Ouagadougou-Alger d'Air Algérie le 25 juillet 2014, au cœur d'une zone particulièrement difficile à identifier. Apte à voler jusqu'à 24 heures d'affilée, le Reaper est beaucoup plus rapide et assure une meilleure permanence sur zone. Enfin, la disponibilité du Reaper est "remarquable", a souligné Jean-Yves Le Déaut : "le système intégral, station sol et vecteurs, a un taux de disponibilité de 85 %, leur indisponibilité étant limitée aux périodes de maintenance, contre 55 % pour le système Harfang".

Pour le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, également auditionné par les sénateurs, "le Reaper a changé considérablement l'appréhension des high value targets, les têtes de réseaux terroristes sur le terrain. Cette chasse a trois composantes : le renseignement, le suivi par drone 24 heures sur 24, et la neutralisation. Reaper renforce les trois dimensions, et garantit une opérabilité avec nos amis britanniques, italiens, américains, et j'espère bientôt allemands".

 

Des Reaper armés ?

Laurent Collet-Billon a posé la question la plus sensible en matière de drone. "Une question majeure demeure : le second système de drone MALE doit-il être armable ou non ? Et de refermer aussitôt le débat : "N'ouvrons surtout pas le débat. L'important est de les obtenir vite. On verra le reste après !" Le missilier européen MBDA a obtenu en mars dernier son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du Reaper. Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.

Au-delà de l'armement des Reaper français, les capacités nouvelles apportées par les drones de General Atomics ont fait impression dans les armées françaises. Le "bilan opérationnel dépasse les attentes", a estimé Jean-Yves Le Déaut. Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, a qualifié sa mise en œuvre d'exemplaire. Au 8 septembre 2014, les Reaper ont effectué depuis leur mise en service 1.500 heures de vol correspondant à plus de 100 missions. Leur utilisation intensive a conduit l'armée de l'air à programmer 5.000 heures de vol annuelles au lieu des 2.000 prévues initialement, afin de faire face au besoin croissant d'observation nécessité par les opérations. En outre, le passage à un potentiel de 5.000 heures de vol annuelles n'augmentera pas le coût du soutien par heure de vol supplémentaire à due proportion car il sera dégressif.

 

Indépendance des missions françaises ?

Selon Jean-Yves Le Déaut, l'armée de l'air fait voler ses Reaper avec ses propres satellites et garde son indépendance lors des missions qu'elle conduit sans avoir à demander d'autorisation particulière pour les faire décoller et, dans le cadre contractuel prévu, n'a pas à fournir d'informations sur les lieux survolésMais, il y a un mais. "Si la France souhaitait les déployer sur une autre zone, elle devrait contractuellement solliciter l'autorisation des autorités américaines", a rappelé le député de Meurthe-et-Moselle. En outre, le soutien du Reaper est assuré par une équipe d'assistance américaine dont il est prévu de revoir le format à la baisse.

Enfin, le décollage et l'atterrissage des Reaper de l'armée de l'air sont actuellement effectués par du personnel américain car l'armée de l'air américaine. Pourquoi ? L'USAF délivre la formation spécifique indispensable à la prise en charge de ces phases particulièrement délicates qu'à l'issue d'une expérience d'environ 600 heures de vol, que les premiers pilotes français atteindront en 2015. Par ailleurs, "les capacités d'observation françaises étant insuffisantes et les moindres performances du Harfang ne permettant de l'utiliser pour les opérations particulièrement exigeantes des forces spéciales", il est régulièrement fait appel aux moyens américains en cas d'indisponibilité des vecteurs français. Il en résulte sur le terrain une collaboration accrue entre les deux armées. D'autant que l'armée américaine devrait prochainement ouvrir une nouvelle base de drones à Agadez dans le nord du Niger, susceptible de renforcer encore le soutien à l'opération menée par la France.

 

De nouvelles formations ?

Face à ce bilan opérationnel très positif et à un besoin de surveillance accru, l'armée de l'air ne dispose pourtant pas de moyens suffisants. Notamment en termes d'effectifs. Même si la formation des équipages français sur la base d'Holloman (Nouveau-Mexique) a donné "d'excellents résultats", a souligné Jean-Yves le Déaut. Car il s'agissait de pilotes de Harfang qui possédaient déjà une solide culture du drone, et la formation, couplée à la conception du Reaper, a permis "de mettre le système en service opérationnel quasiment dès le premier jour". Une discussion est en cours pour recourir à des formations supplémentaires dont celles dispensées par General Atomics.

Car l'USAF forme aujourd'hui davantage de pilotes de drone que de pilotes d'avion, et les formations connaissent un problème d'engorgement. "Parallèlement, l'armée de l'air doit pouvoir compter plus d'équipages français car les hommes formés sont trop peu nombreux et restent de ce fait trop longtemps en OPEX, jusqu'à neuf mois sur un an pour les pilotes formés en 2013, a regretté le député PS. Cette situation pose des problèmes d'usure des équipes auxquels l'état-major de l'armée de l'air se doit de porter la plus grande attention".

Aujourd'hui, seuls six équipages, composés d'un pilote et d'un opérateur de capteur, sont formés, deux sont en cours de formation et un équipage débutera sa formation en janvier 2015. Selon Jean-Yves Le Déaut, il conviendrait de pouvoir former encore quatre équipages au cours de l'année prochaine.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:45
photos Thomas Goisque

photos Thomas Goisque

 

source Thomas Goisque

 

Sur la base aérienne de Niamey au Niger, les avions de chasse Mirages 2000D et les drones Reaper et Harfang de l’Armée de l’Air sont prêts à décoller à chaque instant. Les deux Reaper de l’escadron ED 1-33 Belfort récemment achetés aux USA ont une triple mission : détecter, reconnaître et identifier. Capables de voler 24 h à 200 nœuds, ils permettent une surveillance en temps réel diffusée en direct aux troupes au sol comme au CPCO à Paris.

 

 

Voir le reportage photos sur le site de Thomas Goisque

Chasse et drone :  les ailes de la force Barkhane
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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:55
Le DA 204 de Mérignac s’investit pour la jeunesse

 

17/11/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 7 novembre 2014, le colonel Maroussia Renucci, commandant le détachement air (DA) 204 et directeur de l’atelier de réparation de l’armée de l’air (ARAA) 623 de Mérignac a signé une convention de partenariat avec le lycée Marcel Dassault de Mérignac pour la mise en place de classes de défense et sécurité globale.

 

La présence de l’ARAA 623, spécialiste de la maintenance industrielle du domaine de la mécanique et de l'ingénierie associée, est un réel atout pour ce projet, offrant ainsi des possibilités d’échanges. Pendant une année, les élèves issus des classes de BAC Pro technicien d’usinage et de 3ème électrotechnique, énergie, équipements communicants apprendront à mieux connaître les métiers de la Défense. De plus, deux jeunes sous-officiers de l’ARAA, seront les référents de la classe de Bac Pro, tout au long de l’année scolaire et les accompagneront dans tous les projets communs qui seront réalisés.

 

Cette démarche s’inscrit dans la mise en œuvre du dispositif classes de défense et de sécurité globales promu par le délégué ministériel à la jeunesse et à l’égalité des chances et encouragé par l’armée de l’air.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:55
Baptême de la promotion Commandant Fayolle (Ecole de l'Air 2009)

Baptême de la promotion Commandant Fayolle (Ecole de l'Air 2009)


17 nov. 2014 Armée de l'Air

 

Le général Francis Pollet, commandant les écoles d'officiers de l'armée de l'air, explique le regroupement des écoles en une école unique, l'École de l'air, où les élèves-officiers, d'origines variées, seront désormais réunis dans une promotion unique.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:55
Défense antiaérienne : une compétence partagée

 

17/11/2014 Camille Pégol

 

Du 3 au 7 novembre, l’exercice ZOHAN a été organisé au large d’Hyères, sur l’île du Levant. Cet exercice interarmées a permis, grâce au soutien de la Direction générale de l’Armement, le déploiement de moyens de défense sol-air des trois armées.

 

La préparation s’est faite conjointement avec la frégate de défense aérienne Chevalier Paul de la Marine nationale, le système d’armes Crotale des bases aériennes de Mont-de-Marsan et d’Istres, et du 54e régiment d’artillerie (54e RA) sol-air de Hyères, avec sa batterie de commandement tactique et une section Mistral. La coordination et l’ordre des feux étaient assurés par le personnel du 54e RA, établi en poste de commandement.

 

Le but de cet exercice était de vérifier l'interopérabilité des moyens interarmées, dans le cadre de la défense antiaérienne, grâce à des procédures communes, en s’appuyant sur le réseau de transmission L16, commun aux trois armées.

 

Ainsi l’exercice ZOHAN a permis d’être plus efficient face à une menace aérienne.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:55
L’aéronautique navale prend la permanence opérationnelle


17/11/2014 Marine nationale

 

La base aéronautique de Landivisiau, par l’intermédiaire de sa flottille 12F, prend la permanence opérationnelle à partir du mercredi 18 novembre jusqu’au mardi 2 décembre 2014 pour la façade ouest du territoire. Elle poste pour cela, deux Rafale Marine et un troisième le week-end sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué.

Cette mission est normalement dévolue à l’armée de l’Air et émane directement du ministre de la Défense et du Premier ministre. La Marine nationale, avec ses Rafale, la prend alors à son compte une à deux fois par an ce qui permet le partage du calendrier.
La France étant découpée en plusieurs zones, la «chasse française» intervient pour protéger et sécuriser l’espace dès qu’un aéronef non autorisé est intercepté mais aussi pour porter assistance et secours aux aéronefs en difficulté.

Cette permanence opérationnelle permet la veille 24h/24h de l’espace aérien métropolitain, assure la continuité de la dissuasion nucléaire et intervient très rapidement dans les missions de service public.

La dernière permanence avait été assurée par la  flottille 11F du 20 février au 7 mars 2013.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 20:45
photo EMA (Serval 2013)

photo EMA (Serval 2013)

 

16/11/2014 - JDD

 

L'état-major français recevra prochainement des journalistes indiens à N'Djamena, QG de l'opération Barkhane en vue de promouvoir les performances du Rafale. Les autorités indiennes pourraient acheter prochainement 126 exemplaires de l'avion de chasse français.

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 12:55
11 novembre : Rochefort commémore le centenaire de la Grande Guerre

Les militaires de la base aérienne 721 de Rochefort ont rendu les Honneurs dans six communes de la région

 

14/11/2014 Armée de l'air

 

En cette année de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la libération de la France, l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA), la base aérienne 721 et la base de Défense Rochefort-Cognac se sont mobilisées en nombre pour cette journée du 11 novembre.

 

Un détachement de l’EFSOAA a participé à la cérémonie présidée par le chef de l’État sous l’Arc-de-Triomphe. Au total, 34 élèves sous-officiers et cinq cadres était présent, aux ordres du capitaine Eric Durot, pour rendre hommage à ceux qui sont tombés au champ d’honneur.

 

En Charente-Maritime, les militaires de la base aérienne 721 se sont rendus sur les lieux de mémoire et monuments aux morts des communes du département. Les élèves et cadres de l’EFSOAA, de la base aérienne 721 et de la base de Défense Rochefort-Cognac ont également rendu les Honneurs aux combattants morts pour la France dans six communes de la région.

 

Défilé des troupes de Rochefort lors des commémorations du 11 novembre

Défilé des troupes de Rochefort lors des commémorations du 11 novembre

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 12:50
OTAN : deux avions en missions


14/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 13 novembre 2014, un avion Awacs et un Falcon 50 Marine français ont effectué des missions de surveillance aérienne au-dessus de la Roumanie et de la Baltique.

 

Ces missions s’inscrivent dans le cadre des mesures dites de « réassurance » décidées par l’OTAN au profit des alliés d’Europe centrale et du Nord depuis le début de la crise ukrainienne. Au titre de ces mesures, un avion de patrouille maritime Falcon 50 de la Marine nationale, est déployé depuis le 2 novembre à Gdynia, au Nord de la Pologne, pour participer à la surveillance du trafic maritime en mer Baltique.

 

Un avion Awacs de l’armée de l’air a par ailleurs effectué une nouvelle mission de surveillance aérienne au-dessus de la Roumanie. Les Awacs effectuent depuis le mois d’avril des missions régulières de surveillance des espaces aériens roumain et polonais. Avec ce vol, 29 missions de surveillance, en Pologne et en Roumanie ont ainsi été réalisées au départ de la base aérienne d’Avord.

 

Voir notre dossier : La France au cœur des mesures de réassurance

 

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:55
Remise de licences au centre militaire planeur de Saintes

 

13/11/2014 Armée de l'air

 

Mercredi 5 novembre 2014, quatre mécaniciens du centre militaire de planeurs (CMP) de la base aérienne 722 de Saintes ont reçu les licences de maintenance d’aéronefs d’état (LMAÉ).

 

L’adjudant-chef Xavier Tanguy, spécialisé sur planeurs tous types et sur avion à moteur à pistons et opérations de maintenance complexes, s’est vu décerné la licence Be1. Les caporaux-chefs Christophe Boyer, Alexandre Salmeron et Alexis Massée spécialisés sur avions à moteur à pistons, et opérations de maintenance élémentaires, se sont, quant à eux, vus remettre leur licence Ae2. Cette démarche s’inscrit dans le domaine de la navigabilité. Les enjeux d’une telle certification sont nombreux. Ils améliorent notamment  l’interopérabilité et la standardisation des pratiques dans le domaine aéronautique.

 

L’activité vélivole du CMP est essentiellement orientée vers la formation aéronautique initiale des élèves officiers ou encore l'initiation à la troisième dimension du personnel non naviguant exerçant des fonctions en lien direct avec le fait aérien.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : point de situation du 13 novembre 2014

 

13/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 6 au 13 novembre 2014

 

En République centrafricaine, la semaine est restée calme alors que la force Sangaris a achevé l’ensemble de ses relèves.

 

A Bangui, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a poursuivi ses patrouilles en ville en appui des forces internationales. Sangaris a fait porter son effort sur le 4e arrondissement, théâtre des tensions de la semaine passée. Le 7 novembre, la mairie du 8earrondissement de Bangui a été inaugurée en présence de nombreuses personnalités. Pillé et saccagée durant le plus fort de la crise centrafricaine, elle a été restaurée par des artisans locaux grâce à la coopération de la force Sangaris. Cette inauguration montre le retour progressif de l’ensemble des structures étatiques et administratives en RCA.

 

En province, la semaine est restée calme dans la zone de responsabilité du GTIA Korrigan. Le 7 novembre, des missions de reconnaissance ont été menées dans la région de Dekoa. Le lendemain, une mission de contrôle de zone le long de l’axe principal du couloir central, à Sibut, a permis de limiter l’activité des coupeurs de route. A Grimari, la journée du 6 novembre a été marquée par la visite de l’un des conseiller de la Chef d’Etat de Transition (CET), venu rencontrer les représentants de l'Etat de la localité.

 

Du 6 au 8 novembre, dans la région de Damara, à 70 km au Nord de Bangui, s’est déroulée la première mission du drone de reconnaissance au contact (DRAC). Un groupe DRAC est en effet déployé en République centrafricaine depuis le 26 octobre. Cette capacité nouvelle vient densifier les moyens dont dispose Sangaris pour opérer et appuyer la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 13 novembre 2014Sangaris : point de situation du 13 novembre 2014
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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:45
Sangaris : premier posé de l’A400M Atlas à Bangui

 

13/11/2014 Armée de l'air

 

Le 7 novembre 2014, un A400M Atlas de l’escadron de transport 1/61 "Touraine" s’est posé pour la première fois sur la plateforme aéroportuaire de Bangui.

 

L’A400M s’est posé à 9h45 sur l’aéroport de M’Poko pour y décharger 7,4 tonnes de matériels destinés au ravitaillement de la force Sangaris. Le nouvel avion de transport tactique de l'armée de l'air a été engagé au service des opérations extérieures peu de temps après sa livraison.

 

Partis de la base aérienne 123 d’Orléans, les quatorze membres d’équipage (pilotes, mécaniciens d’équipage et chefs de soute) ont fait escale à N’Djamena, au Tchad, avant de regagner Bangui.

 

L'appareil répond parfaitement aux besoins actuels de la force française engagée en Centrafrique. Sa capacité d’emport, entre 20 et 30 tonnes, et son allonge stratégique, représentent une véritable économie des moyens ainsi qu’un gain de temps non négligeable au regard des capacités des appareils d’ancienne génération.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

 

Pour en savoir plus sur l'opération Sangaris, consultez le site de l'état-major des armées.

Sangaris : premier posé de l’A400M Atlas à BanguiSangaris : premier posé de l’A400M Atlas à Bangui
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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 08:54
Un pipin méritant récompensé par un vol sur Alphajet

 

06/11/2014 Armée de l'air

 

Le 20 octobre 2014, Thomas Patry, élève de l’école des pupilles de l’air (EPA) de Grenoble, a pris place à bord d’un Alphajet de l’école de l’aviation de chasse (EAC) à Tours. Une expérience inoubliable pour ce jeune pipin.

 

En juin 2014, les performances scolaires et l’esprit de cohésion des élèves de l’EPA ont été salués lors de la traditionnelle cérémonie de remises des prix. Parmi eux, Thomas Patry s’est distingué et a ainsi reçu le prix spécial du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air : un vol de découverte sur Alphajet.

 

Le 20 octobre dernier, il s’est ainsi rendu sur la base aérienne 705 de Tours pour participer à une mission d’entraînement menée par l’EAC 314. Après une séance de simulateur, le pipin s’est installé en place arrière d’un Alphajet pour enchaîner vol en basse altitude, simulation de  bombardement d’une cible et combats aériens rapprochés. « C’était très éprouvant physiquement, confie-t-il. Mais j’espère déjà remonter à bord, en tant qu’élève officier ! »

Un pipin méritant récompensé par un vol sur Alphajet
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