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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:55
Catamaran 2014 : un aviateur parmi les marins

 

29 Octobre 2014 Sources :  Marine nationale

 

La Marine nationale accueille, comme les autres armées, des officiers de liaison de l’armée de Terre ou de l’armée de l’Air. Cela permet de faciliter la compréhension et de renforcer les liens entre les trois armées qui travaillent ensemble au quotidien en opérations et sur le terrain.

 

Au sein de la force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR) sont ainsi affectés plusieurs officiers de l’armée de Terre et un aviateur, chargé, pendant l’entraînement Catamaran, d’assurer la coordination entre les aéronefs Marine et ceux de l’armée de l’Air.

 

Ainsi, le lieutenant colonel A. assure le lien indispensable entre la force maritime, qui déploie des aéronefs et la Joint Force Air Composant Command (JFACC), structure de commandement de la composante aérienne basée à Lyon qui conçoit, planifie, programme et conduit les opérations aériennes au dessus du territoire. « Mon travail consiste à s’assurer de la bonne transmission et compréhension des informations à caractère opératif et tactique entre le JFACC et la task force 473 articulée autour du Charles de Gaulle. Nous ne travaillons pas forcément avec les mêmes outils, et j’apporte l’indispensable fluidité entre Marine nationale et armée de l’Air. Les impératifs des « marins du ciel » nous sont méconnus : strict respect des heures de vol pour les « pontées » (phases de catapultage ou d’appontage des aéronefs sur le porte-avions) ; contraintes de localisation du porte-avions au large…Par ailleurs, je suis le vecteur privilégié pour solliciter le concours de moyens de l’armée de l’Air et des moyens étrangers, concours qui a permis de jouer des séquences tactiques très intéressantes avec des AWACS, des aéronefs espagnols, suisses ou britanniques. Ces derniers ont apporté une vraie plus-value aux séquences aériennes de l’exercice ».

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:55
Drone n°4/11 - Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Préparation du DRAC par un binôme de la batterie de renseignement de la 9e brigade légère blindée de Marine appartenant au 11e régiment d'artillerie de Marine lors du camp régimentaire à Suippes - Crédits : J-B. Tabone/Armée de Terre

 

source Defense.gouv

 

Les hommes derrière les machines. Qui sont les hommes qui font voler les drones ? Voici un album sur les mécaniciens et opérateurs sans qui les drones n’existeraient pas…


http://bit.ly/ADAdrones

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 16:55
Pierre de Villiers : « L’Armée supporte les deux tiers des suppressions de postes de l’Etat »

Nommé en février 2014, Pierre de Villiers doit mener à la fois trois opérations extérieures et une profonde restructuration de l’armée - photo EMA

 

09/11 Par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

« Da materiam splendescam » - « Donne-moi les moyens et je resplendirai » - c’est la devise du 2e dragons, le premier régiment dans lequel a servi Pierre de Villiers. Au moment où elle est engagée sur trois fronts, où les crédits de la Défense sont sous pression et alors qu’elle doit encore supprimer 25.800 postes, l’armée française a-t-elle encore de quoi resplendir ? « Oui » répond son chef d’état-major en cette veille du centenaire de l’armistice de la grande guerre, même s’il ne nie pas l’ampleur du défi.

 

En cette veille du 11 novembre, l’armée française a-t-elle le moral ?

 

La commémoration du 11 novembre est tout à fait singulière cette année, et j’y attache une attention particulière. Début septembre, nous avons organisé une journée « Cent Villes, Cent Drapeau et Cent Héros » pour commémorer le centenaire, et plus particulièrement la transmission des valeurs militaires entre le poilu d’hier et le soldat d’aujourd’hui : le courage, la fraternité d’armes, la cohésion, le sens du sacrifice. Ces valeurs qui, finalement, ont traversé ces années, constituent le socle du moral. Le moral des armées est excellent en opération, il est à surveiller dans le temps de paix car nous menons une profonde transformation. La vie quotidienne aujourd’hui dans les armées n’est pas toujours facile.

 

Il reste encore 25.794 postes à supprimer de 2015 à 2019. Est-ce possible sachant que vous doutez que l’on puisse faire partir 1.000 départs officiers cette année ?

 

Bien sûr qu’on peut y arriver. On le doit. Nous allons tirer les enseignements de cette année durant laquelle nous aurons supprimé 7.500 postes. Un millier d’officier, c’est trois fois plus que ce que l’on a fait en 2013. C’est un énorme effort. Je ne peux pas forcer les gens qui ne le souhaitent pas à partir. Il faut adapter nos incitations au départ pour offrir des conditions de reconversion acceptables. La réforme des ressources humaines est une partie très importante de ma responsabilité puisqu’on touche aux hommes et aux femmes des armées qui sont exceptionnellement dévoués et qui obtiennent des résultats incroyables en opération. La facture est très importante. Ce qui est clair, c’est que nous ne ferons pas ces déflations d’effectifs sans restructurations, sans transfert d’unités, sans dissolutions.

 

Malgré cela, l’armée attire toujours ?

 

Oui, les armées attirent toujours. Nos personnels y trouvent ces valeurs, cette cohésion, cette camaraderie, cette communauté humaine, au service de la France.

 

Mais comment susciter les vocations d’officiers quand on supprime des régiments ?

 

Notre modèle de ressources humaines va évoluer face à cette nouvelle donne. A l’évidence, il faudra changer la pyramide pour mieux adapter le grade à la responsabilité et à la rémunération de façon à ce que chacun à sa place ait un sentiment d’essentialité dans l’édifice. Et que les carrières, dont la première partie est généralement vouée aux opérations tandis que la seconde l’est plus à des emplois d’Etat-major ou d’administration, demeurent attractives. Nous ne devons conserver que les effectifs nécessaires à l’institution, mais avec un dispositif juste et équitable, en conservant ce qui fait notre trésor : l’ascenseur social. Aujourd’hui, vous pouvez commencer deuxième classe et terminer colonel ou général.

 

Au sein de l’Etat, la Défense paye un tribu plus lourd que les autres ministères ?

 

Je ne me permettrai pas d’établir une comparaison. Ce que je note, c’est que nous représenterons cette années 60% des déflations d’effectifs de l’Etat, et 66% l’année prochaine. Nous prenons notre part dans la réorganisation de l’Etat. A ce titre, la loi de programmation militaire me semble un bon compromis entre la souveraineté financière et la souveraineté de la défense. On a donné.

 

L’opération Barkhane n’aligne « que » 3.000 hommes pour contrôler 5 pays du Sahel. C’est jouable ?

 

Cette opération répond à un concept transfrontalier car nous avons affaire à des groupes armés terroristes extrêmement mobiles, qui connaissent le terrain, et qui se jouent des frontières. L’objectif n’est pas que l’armée française contrôle l’ensemble de la zone. L’objectif c’est de neutraliser ces groupes en lien étroit avec nos amis Africains. Barkhane c’est d’abord le partenariat élargi. Nous coopérons avec cinq pays - Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad – j’y adjoins le Sénégal et l’Algérie. Je vous assure que cette coopération est efficace. Trois mille hommes aujourd’hui, peut-être un peu plus demain, c’est suffisant. On a mis en place une boucle vertueuse. Elle passe d’abord par le renseignement pour lever les cibles. Il s’agit ensuite de suivre ces cibles 24 heures sur 24, avec des drones notamment. Si on les lâche ne serait-ce qu’une heure, elles disparaissent dans le désert. Enfin, nous déployons les capacités pour les neutraliser au bon endroit et au bon moment. Le tout avec un facteur clé, la surprise. Un exemple, il y a trois semaines nous suivions depuis une semaine un convoi de 6 pick-ups au nord du Niger. Résultat : trois tonnes de munitions et d’équipements détruits, ving-et-un terroristes neutralisés ou prisonniers.

 

Malgré ces succès, l’opinion publique peut avoir le sentiment que ces groupes seront toujours là.

 

Cette opération sera longue. Mais la question est la suivante : veut-on que ces groupes arrivent chez nous ou pas ? Ma principale mission c’est de protéger les Français. Si on ne va pas les chercher sur place, ils viendront nuire chez nous. Les pertes chez l’adversaire, en particulier au niveau des têtes de réseaux, me font dire que Barkhane est un succès, même si ce n’est pas facile. Les récents combats au Nord Mali qui ont coûté la vie à l’adjudant Thomas Dupuy, le démontrent. Ils se déroulent au corps à corps.

 

De la même manière on peut vaincre Daech en Irak et en Syrie ?

 

Le terrorisme est global. C’est l’honneur de la France d’être intervenue en Irak au cœur de l’été. Si tel n’avait pas été le cas, Daech aurait pu entrer dans Erbil ou Bagdad. Nous avons été les premiers à fournir de l’aide humanitaire, à armer les Peshmergas, et à Bombarder avec les Américains. Mais la solution, c’est l’action terrestre menée par les forces locales. Les bombardements contiennent, mais ne suffisent pas. La deuxième phase ce sera la contre-attaque.

 

Dans combien de temps ?

 

Quand les forces locales seront en mesure de le faire. Il faudra des mois pour les rééquiper, les ré-entrainer, en Irak ou en Syrie. Nous gagnerons la guerre c’est certain, avec une coalition de 22 pays telle qu’elle s’est constituée. Mais il faudra derrière gagner la paix. Le chantier est politique, diplomatique ou psychologique avec les populations. Le plan de campagne doit intégrer tous ces facteurs.

 

La France s’accroche à son modèle d’armée complet et vous-même le défendez comme la meilleure réponse à la diversité des crises actuelles. Sauf que, LPM après LPM, ce modèle rétrécit et les budgets avec. Est-ce que l’on ne se ment pas ?

 

C’est une question que l’on s’est posée lors de la rédaction du livre blanc. Nous sommes capables de demeurer une puissance globale, avec parfois des moyens très comptés, à partir du moment où la loi de programmation, qui est un projet cohérent, est respectée. Elle a le grand mérite d’avoir été cousue main. Chaque agrégat a été étudié à la loupe. Tout est une question de rythme. Si les équipements n’arrivent pas comme prévu, nous aurons des trous capacitaires. Pour l’instant, la loi de programmation s’exécute normalement, et j’entends bien qu’il en soit ainsi l’année prochaine…

 

… il manque 2,1 milliards dans le budget de la défense 2015. Le projet de société de projet qui louerait du matériel à l’armée s’apparente à une usine à gaz…

 

Oui (sourire)

 

… vous y croyez ?

 

Ensemble, autrement, au mieux : ce sont mes trois mots clés pour la loi de programmation. Je voudrai insister sur le deuxième : si à chaque fois on ferme une piste nouvelle avant même de l’avoir ouverte, cela ne marchera pas. La LPM est calculée au plus juste. Elle tiendra à un certain nombre de conditions, dont une est que l’on accepte de faire autrement. Il faut avoir un esprit novateur, de défricheur. C’est comme cela que toutes les réformes sont conduites.

 

Sauf que ces sociétés de projet, ce n’est pas nouveau. Cela a été étudié maintes fois, sans succès…

 

Je ne suis pas expert en la matière. Je demande qu’on creuse la piste. Il y a une vraie volonté politique pour le faire, je m’en réjouis.

 

Quelles seront vos exigences par rapport au matériel qui pourrait être loué ?

 

Ce qui m’importe, c’est d’abord que cela ne coûte pas d’argent. Avec le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, nous voulons 31,4 milliards d’euros en 2015. Ensuite, je veux être associé au choix des équipements, car la location ne doit pas impacter les rythmes de livraisons. Enfin, il ne faut pas ajouter des conditions à leur utilisation en opération. Pour le reste, je suis extrêmement ouvert. Si cette piste s’avère impossible, nous en trouverons une autre. De toutes façons, j’ai l’assurance de la sanctuarisation des crédits militaires par le Président de la République qui l’a répété à de multiples reprises ces derniers mois. Nous avons 8.500 soldats engagés dans le monde. Les menaces ont augmenté depuis le vote de la LPM. Est-il raisonnable de penser que le budget de la défense ne soit pas respecté ? Les citoyens n’ont-ils pas besoin d’être protégés ?

 

Qu’est ce qui fait un bon chef d’Etat-major des armées ?

 

Je ne sais pas si je suis un bon chef d’Etat-major des armées, mais je pense avoir été bien préparé, avec une expérience interministérielle et quatre années comme major général, c’est-à-dire numéro deux avant d’être numéro un. Dans un grand groupe, c’est souvent un parcours similaire. Dans cette période qui n’est pas facile, ma principale préoccupation c’est la conduite des opérations militaires et de transformation. Je conduis la transformation comme une opération militaire. La finalité des armées c’est la conduite des opérations, et la finalité de la transformation doit demeurer la conduite des opérations.

 

L’Europe de la défense, quand vous y pensez - si vous y pensez - ça vous fait sourire, ça vous laisse indifférent, ou ça vous désole ?

 

L’Europe de la défense, ça me rend pragmatique. Elle se construit pas à pas, par des projets à géométrie variable. Nous avançons.

 

Quand on additionne tous les effectifs militaires en Europe, on aboutit à 2 millions d’hommes sous les drapeaux. On en fait quoi de ces deux millions de soldats ?

 

Moi je construis l’armée des ambitions de la France et des besoins d’aujourd’hui, pas l’armée de mes rêves. La loi de programmation impose des économies par des coopérations bilatérales ou multilatérales à dominante européennes. Les choses avancent.

 

Elles avancent à quel rythme dans le cadre du traité franco-britannique de Lancaster House ?

 

Il se trouve que comme major général, avec mon homologue britannique de l’époque, Nicholas Houghton qui est devenu chef d’Etat-major comme moi, j’ai été désigné pour conduire ce projet. On en parle assez peu, et ça se déroule correctement. Le poumon de Lancaster House, c’est la force expéditionnaire commune. Nous avons réussi à rendre nos systèmes d’information compatibles. Nous serons au rendez-vous en 2016, j’en suis persuadé. Sur le reste du traité, certains projets ont bien avancé, comme les drones de combat ou la guerre des mines. Je crois beaucoup à la coopération avec les Britanniques qui n’est pas exclusive de la coopération avec l’Allemagne.

 

Vous voyagez beaucoup. Quelle image vos interlocuteurs vous renvoient-ils de la France ?

 

La France est un pays admiré, respecté et je le mesure partout où je vais. Une anecdote : à Washington, lors du sommet des chefs d’Etat-majors de la coalition anti-Daech, 22 pays étaient représentés. Barack Obama passe une heure et demie avec nous. Le général Dempsey, chef d’Etat-major américain, a choisi trois d’entre nous pour s’exprimer devant le Président américain. J’étais un des trois.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 12:55
Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN

 

7 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Du 4 au 7 novembre 2014, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a mené un exercice interarmées de défense aérienne au large de Toulon, afin d’améliorer encore l’interopérabilité entre les unités spécialisées des différentes armées.

 

Le scénario de l’exercice, construit autour de la défense de l’Île du Levant menacée par une nation hostile, avait d’abord pour but de créer un environnement de crise réaliste. Le Chevalier Paul a ainsi été engagé pour la protection de ce territoire face à des menaces aériennes. Sur l’île, des éléments de défense sol air du 54ème Régiment d’Artillerie de l’armée de Terre et de l’Escadron de Défense Sol Air (EDSA) 12.950 TURSAN de l’armée de l’Air ont été déployés. Ils comprenaient notamment un ensemble SAMPT, une batterie CROTALE NG et des affûts PAMELA.

 

Une première phase d’intégration entre les unités des différentes armées a été réalisée à travers la mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques (L16) permettant un partage de la situation tactique.  

 

Les phases d’entraînement de l’exercice ont alors été jouées sous le commandement du Chevalier Paul avec, dans un premier temps, des tirs contre des cibles aériennes et contre terre. L’exercice devint encore plus réaliste à travers de nombreux Air Defence Exercise (ADEX) qui ont vu plus de 40 passes d’aéronefs de l’armée de l’Air (Mirage 2000 et Rafale) se succéder pour simuler des attaques aériennes.

 

Au bilan, les objectifs de l’exercice ZOHAN sont pleinement atteints : interopérabilité grandissante entre les unités des trois armées spécialisées dans la défense aérienne, partage du contrôle de l’espace aérien en zone côtière sous coordination du Chevalier Paul, mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques à bord d’une frégate de défense aérienne.

 

Après une période de mise en condition opérationnelle conduite en septembre et l’exercice amphibie CATAMARAN en octobre, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul complète encore sa préparation en démontrant sa capacité à assurer les fonctions d’Air Defense Commander dans un contexte interarmées.

Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN
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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 13:55
Passage du cortège funèbre sur le pont Alexandre III

Passage du cortège funèbre sur le pont Alexandre III

 

07/11/2014 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Les drapeaux étaient en berne sur les bases aériennes ce mercredi 5 novembre 2014 pour un dernier hommage à l’adjudant Thomas Dupuy, tombé au combat lors d’une opération au Mali. L’armée de l’air, en deuil, s’est recueillie devant le sacrifice de cet aviateur du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA n°10).

 

Dès le matin, une foule nombreuse a assisté au passage du cortège funèbre sur le pont Alexandre III, aux Invalides. Un moment empreint d’émotion, de solidarité et de fraternité pour cet aviateur mort pour la France. À 10 heures, une cérémonie militaire à huit-clos s’est déroulée dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides. Elle a rassemblé ses frères d’armes du CPA n°10 et sa famille proche. La cérémonie a été présidée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), accompagné du général Grégoire de Saint-Quentin, général commandant les opérations spéciales (GCOS). À cette occasion, l’adjudant a été décoré à titre posthume de la Croix de la Valeur militaire et de la médaille militaire. Pour clôturer cette cérémonie intime, le cercueil transporté par huit commandos des forces spéciales «air» a quitté l’Hôtel des Invalides.

 

Cérémonie dans la cour d'honneur des Invalides

Cérémonie dans la cour d'honneur des Invalides

 

L’après-midi, la cérémonie d’hommage national en l’honneur de l’adjudant Dupuy s’est tenue sur la base aérienne 123 d’Orléans, lieu de stationnement du CPA n°10. Elle a été présidée par Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, en présence de Monsieur Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, du général Denis Mercier, CEMAA, et du général Grégoire de Saint Quentin, GCOS. Après un éloge funèbre à l’adjudant Dupuy, le ministre a remis la médaille de la Légion d’honneur à titre posthume. Après la sonnerie aux morts, le temps semblait comme suspendu. Les regards se sont tournés vers le cercueil emporté par ses compagnons d’armes, sous le roulement solennel du tambour militaire. L’émotion, la fierté et la fraternité ont atteint leur apogée alors que le cercueil disparaissait à l’intérieur de la soute d’un avion de transport Casa pour l’acheminer vers sa dernière demeure à Toulouse.

 

Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, remet la légion d'honneur à titre posthume à l'adjudant Thomas Dupuy

Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, remet la légion d'honneur à titre posthume à l'adjudant Thomas Dupuy

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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 12:55
Plan stratégique Unis pour « Faire Face » - Interview du général A. Creux, major général de l’armée de l’air

 

7 nov. 2014 Armée de l'Air

 

Le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air, explique face caméra la genèse du plan stratégique de l’armée de l’air. Il tire un premier bilan après deux ans de mise en œuvre autour de ses grands principes et évoque l’avenir du plan dans l’institution.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:56
Manœuvre en 3 dimensions - TOLL 2014

 

07/11/2014 Jean-Raphaël DRAHI - Armée de Terre

 

Du 20 au 30 octobre, le quartier général du corps de réaction rapide (QG CRR-Fr) a commandé l’exercice TOLL 2014, sur le camp de Canjuers. L’état-major lillois s’était fixé comme objectif d’intégrer la coordination 3e dimension (3D) dans une manœuvre de niveau brigade à dominante artillerie.

 

Actuellement d’alerte OTAN NRF (Nato Response Force), le QG CRR-Fr a conduit, pendant deux semaines, un exercice majeur incluant des régiments d’artillerie. Intégrés à l’exercice, les avions de la Marine nationale et de l’armée de l’Air ont donné l’occasion au centre opération de travailler la gestion de la 3D. Le centre de management et de défense dans la 3e dimension du 54e régiment d’artillerie (54e RA), a permis au CRR-Fr de coordonner tous les moyens volants (avions, hélicoptères, drones) et les nombreux tirs d’artillerie. Pour prévenir toute incursion d’aéronefs ennemis, le 54e RA a déployé six pièces MISTRAL, renforcées exceptionnellement par une section belge.

Pour TOLL 2014, la 9e BIMa a fourni l’essentiel des troupes au sol. C’était l’occasion pour le 11e régiment d’infanterie de marine (11e RAMa) de faire son exercice de validation opérationnelle (ANTARES). Avec leurs mortiers de 120 mm et leurs canons CAESAR, les 3e et 11e RAMa ont tiré des centaines d’obus en situation tactique proche de la réalité. Élément clé de la rapidité de manœuvre, les PUMA du 5e régiment d’hélicoptères de combat ont mené plusieurs raids artillerie, afin d’accélérer la mise en place des batteries mortiers.

 

Pour la première fois, les lance-roquettes unitaires du 1er régiment d’artillerie ont participé à une manœuvre brigade. Après sa validation opérationnelle par la commission d’artillerie, le CRR-Fr a profité de ce nouveau système d’armes qui porte les tirs d’artillerie dans la grande profondeur (70 km).

 

Riche d’enseignements, TOLL 2014 a permis au CRR-Fr de continuer sa montée en puissance vers son format de Joint Task Force (JTF). Le 1er juillet 2017, il devra être en mesure de prendre le commandement d’une opération interarmées à dominante terrestre.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:55
"Bulles d’air" : le rendez-vous de la BD et de l’aviation ce week-end à Évreux


07/11/2014 Armée de l'air

 

Les 8 et 9 novembre 2014, la base aérienne (BA) 105 d’Évreux accueille le festival « Bulle d’air ». Après le succès de la première édition l’an dernier, ce deuxième rendez-vous s’annonce d’ores et déjà prometteur. Rendez-vous dès 10 heures à l’entrée de la base ébroïcienne !

 

Marcel Uderzo, Michel Lourenço, Wallace, Jean-Michel Arroyo, Patrice Serres, Romain Hugault et bien d’autres. Tous les auteurs de bandes dessinées aéronautiques se sont donnés rendez-vous pour cette deuxième édition de « Bulles d’air ». Des aventures de Tanguy et Laverdure à celle de Buck Danny, le public sera immergé dans les univers de la BD et de l’aviation.

 

Au-delà de la mise à l’honneur du neuvième art, les organisateurs proposeront une exposition statique d’aéronefs de l’armée de l’air, avec comme point d’orgue la visite d’un Transall C160, une reconstitution à l’authentique d’un camp de soldats américains de la Seconde Guerre mondiale, ou encore le vernissage de différentes œuvres, dessins et planches originales de certains auteurs. Sans oublier une exposition de peintures sur supports aéronautiques réalisée par Christophe Chevalier, artiste peintre qui a eu la lourde tâche de mettre en peinture un Transall aux couleurs des escadrons de transport 1/64 « Béarn » et 2/64 « Anjou » afin de commémorer leurs 70 ans d’existence.

 

En bref, deux jours de fête aéronautique et artistique attendent petits et grands sur la BA 105. Entrée gratuite.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet et la page Facebook de l'événement.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:35
Déplacement de Jean-Yves Le Drian en Australie

 

07/11/2014 International

 

À l’invitation de son homologue australien David Johnston, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a effectué du 31 octobre au 2 novembre 2014 une visite en Australie. L’occasion pour les deux pays de renforcer leur coopération dans le domaine de la défense et de commémorer la Première et la Seconde Guerre mondiale.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu en Australie du 31 octobre au 2 novembre à l’invitation de son homologue australien, David Johnston. A cette occasion, il a participé à la commémoration à Albany du départ des troupes australiennes et néozélandaises pour les fronts de la Première Guerre mondiale. A l’issue, le ministre a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à trois vétérans qui ont servi en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Le 2 novembre, le ministre a rencontré à Perth son homologue australien, David Johnston, pour évoquer la situation en Afrique et au Moyen-Orient et les efforts pour combattre le terrorisme international. Les ministres ont réaffirmé leur engagement, en coopération avec leurs partenaires internationaux, de soutenir l’Irak dans son combat contre le groupe Daesh.

 

Afin de faciliter la coopération opérationnelle, les ministres ont également signé un arrangement technique qui définit les conditions du ravitaillement en vol des avions Rafale par l’Airbus KC-30 MRTT de la Royal Australian Air Force. Ils ont par ailleurs noté l’achèvement des négociations sur l’arrangement qui définit les conditions du soutien logistique mutuel en opérations, en particulier en cas de catastrophes naturelles ou d’assistance humanitaire.

 

Les ministres ont salué la bonne coopération entre les deux pays dans le domaine des équipements de défense et rappelé l’importance de poursuivre des échanges réguliers. Jean-Yves Le Drian et David Johnston ont conclu que la France et l’Australie devaient continuer à travailler sur la question des capacités de défense et à partager les meilleures pratiques et le retour d’expérience dans les domaines opérationnels et techniques.

 

Cette visite de Jean-Yves Le Drian marque le renforcement des relations entre la France et l’Australie. Elle précède le déplacement du président de la République en Australie à l’occasion du sommet du G20 et de la visite d’État planifiée les 18 et 19 novembre.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
Au cœur des FAS : un livre-témoignage de Robert Galan

 

4 novembre Aerobuzz.fr

 

Robert Galan est un ancien pilote des Forces Aériennes Stratégiques qui fêtent cette année leurs 50 ans. Il livre au lecteur une « moisson du ciel » d’un genre particulier : des dizaines d’anecdotes toutes plus intéressantes les unes que les autres où apparaissent non seulement des pilotes d’exception, mais aussi l’élite des mécanos, la silhouette unique du « Mirage IV-A », la robustesse du « 2000-N » et la félinité puissante du « Rafale ». On y croise des aéronefs aussi indispensables que les ravitailleurs stratégiques (C 135) aux mains de véritables orfèvres du pilotage au millimètre et on se glisse dans la vie quotidienne des bases aériennes enterrées, du PC nucléaire de Taverny au fameux plateau d’Albion où furent stockés les missiles SSBS (sols-sols balistiques stratégiques).

 

Suite de l’article

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
La collaboration entre le CEAM et l’institut polytechnique de Bordeaux officiellement lancée


05/11/2014 Armée de l'Air

 

Le 31 octobre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), implanté sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, a reçu une délégation bordelaise. La venue des membres de l’institut polytechnique (INP) de Bordeaux, de l’école nationale supérieure de cognitique (ENSC) et de la région Aquitaine a ainsi officialisé une coopération débutée à l’été 2013.

 

À cette occasion, le général Richard Reboul, commandant du CEAM, a signé la convention de collaboration avec M. François Cansell, directeur général de Bordeaux INP et M. Bernard Claverie, directeur de l’ENSC. Entité experte en ergonomie et disciplines du futur de l’homme dans les systèmes complexes, « l’ENSC est la seule école enseignant dans le créneau du facteur humain, confie M. Claverie. Cette collaboration est une opportunité pour irriguer nos expertises et nos recherches. Et ce n’est qu’un commencement.» 

La coopération entre les deux entités a pour premier objectif le renforcement du développement de la problématique « facteur humain » dans le cadre des expérimentations et des études exploratoires conduites au sein du CEAM. Depuis 2013, l’ENSC, la société AKIANI et le centre d’expériences aériennes militaires analysent par exemple l’activité et la répartition de la charge de travail des équipages de l’A400M. Pour la première fois dans le domaine aéronautique, le dispositif Eyetracker (oculométrie) a été utilisé et permet, de façon conjointe et scientifique, la mise en place des procédures d’emploi et des fiches de postes correspondantes.

« Je vois ce projet comme un concentrateur de compétences », se félicite le directeur général de Bordeaux INP, M. Cansell. Ce rapprochement avec l’armée de l’air pourra prochainement se traduire par la conduite d’expérimentations aériennes conjointes, l’organisation de manifestations scientifiques et techniques, la participation commune à des actions de formation complémentaires ou encore par un soutien réciproque à des équipes d’expérimentation.

 

À lire aussi : "A400M : expérimentation en facteur humain (Vidéo)" 

La collaboration entre le CEAM et l’institut polytechnique de Bordeaux officiellement lancée
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:55
Intégration du AASM sur le C-130 par AA-ROK. photo ARINC

Intégration du AASM sur le C-130 par AA-ROK. photo ARINC

 

Jean-Dominiqu Merchet

 

Transformer les C-130 Hercules de l'armée de l'air en bombardiers : c'est le projet d'une petite société française AA/ROK, créée par un (jeune) ancien de la DRM Patrick Gaillard. 

 

Il s'en explique pour Secret-Défense

 

 

 

C-130 Hercules équipé du SSA-1101 Gerfaut au salon du Bourget 2013

C-130 Hercules équipé du SSA-1101 Gerfaut au salon du Bourget 2013

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 21:30
CEMA : visite officielle aux EAU


04/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 3 et 4 novembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis (EAU), à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Hamad Al Rumaïthi. Dans ce cadre, il a également inspecté le dispositif des forces françaises aux EAU (FFEAU).

 

Cette première visite officielle du CEMA aux EAU s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre nos deux pays. A ce titre, le général de Villiers a rappelé l’importance des partenariats mis en œuvre dans le golfe arabo-persique pour maintenir la stabilité régionale et prévenir les crises, en soulignant la coopération étroite entretenue avec les EAU. Les échanges avec les forces émiriennes sont riches de partage d’expériences et de savoir-faire. « Je pense à la formation en milieu désertique, à celle en zone urbaine ; aux entraînements communs des pilotes de chasse, notamment pour le ravitaillement en vol ; ou encore à la coopération marine avec des exercices bilatéraux avec nos Alliés dans la région » a pu rappeler le CEMA. Cette coopération est mise en œuvre, côté français, par l’amiral commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN), le contre-amiral Antoine Beaussant, qui est également à la tête des forces françaises stationnées aux EAU (FFEAU).

Après son entretien avec le CEMA émirien, le général de Villiers a rencontré les soldats, marins et aviateurs qui arment aujourd’hui ce dispositif. Pour cette première visite en tant que CEMA, il a tenu à leur rappeler l’importance de leur mission. Elément clef de notre dispositif des forces de présence, les FFEAU contribuent non seulement à animer la coopération régionale mais également à maintenir un réservoir de forces rapidement déployables pour appuyer un engagement opérationnel dans la zone. Le CEMA a plus particulièrement souligné la pertinence et l’efficacité de ce dispositif interarmées, qui s’illustre aujourd’hui à travers l’opération Chammal. Il a ainsi tenu à féliciter les militaires pour leur action dans le cadre du soutien fourni aux forces armées irakiennes engagées dans leur lutte contre le groupe Daesh, soulignant leur capacité à s’adapter dans l’urgence : « Si la France a été capable de répondre aussi vite à la demande du gouvernement irakien, […] c’est grâce à vous et à votre réactivité ». Cette action, a-t-il souligné, devra « s’inscrire dans la durée », en liaison avec notre allié émirien dont il a salué l’engagement dans un combat « complexe et difficile ». 

Au cours de ce déplacement, le général de Villiers s’est également rendu à bord de la frégate anti-aérienne (FAA) Jean-Bart engagée dans l’opération Chammal.

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:59
Honneurs militaires rendus à l’adjudant Thomas Dupuy le 5 Nov. 2014

 

03/11/2014 Ministère de la Défense

 

Les honneurs militaires seront rendus à l’adjudant Thomas Dupuy, tué au Mali dans la nuit du 28 octobre alors qu’il participait à une mission conduite par la force Barkhane, le mercredi 5 novembre 2014 à 10h en l’Hôtel national des Invalides à Paris. Auparavant les parisiens sont invités à manifester leur solidarité à 9h30 sur le pont Alexandre III.

 

Engagé au Mali depuis le 2 août dernier, l’adjudant Thomas Dupuy a été mortellement atteint dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014 alors qu’il participait à une mission conduite par la force Barkhane qui visait à neutraliser les groupes armés terroristes. Il appartenait au commando parachutiste de l’air (CPA) n° 10 de la base aérienne 123 d’Orléans (Loiret).

 

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches se déroulera à l’Hôtel national des Invalides à 10h le mercredi 5 novembre. Elle sera présidée par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, en présence du général de division Grégoire de Saint-Quentin, commandant les opérations spéciales.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 9h30 et 9h45. En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité à l’adjudant Thomas Dupuy, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
Infographie - Des drones à tous les étages

 

31/10/2014 Capitaine K. Djemaï / infographie sergent-chef S. Millet - Sources : Armée de l'air

 

Ils sont souvent présentés comme les vecteurs aériens du futur. Pourtant, les drones font pourtant partie du présent de l’armée de l’air depuis plus d’une décennie.

 

Des 20 mètres d’envergure du Reaper aux quelques centimètres d’un mini-drone, les systèmes utilisés par les aviateurs sont très variés. Tous évoluent dans le même espace aérien et sont soumis au respect d’une réglementation stricte.

 

Ci-dessous, l’infographie animée vous présente les grandes familles de drones actuellement en service en France et dans le monde.

 

 

À noter également que le magazine Air actualités consacre, dans son numéro de novembre 2014, un article sur la création du centre d’excellence « drones ». Stationnée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, cette unité doit répondre aux besoins croissants de l’armée de l’air en matière de formation et d’innovation.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
Entraînement de trois Fennec du 3/67 "Parisis"

Entraînement de trois Fennec du 3/67 "Parisis"

 

30/10/2014 Armée de l'air

 

Mardi 28 octobre 2014, trois Fennec de l’escadron 3/67 « Parisis » de la base aérienne 107 de Villacoublay ont mené un entraînement aux mesures actives de sûreté aérienne (MASA).

 

À 15 heures, les trois hélicoptères ont décollé de la base vélizienne. Leur mission : réaliser à tour de rôle une manœuvre MASA. Deux tireurs d’élite (TE) ont pris place à bord du Fennec leader pour mener, au plus près des conditions réelles, leur mission de police du ciel. Une fois le visuel entre les deux hélicoptères établi, l’un des TE présente, portes ouvertes, le panneau numérique pour établir la communication et donner ses instructions à l’aéronef jouant le plastron. Pour compléter leur entraînement, les équipages ont également simulé un tir de semonce.

 

Au-delà de ce perfectionnement, cet entraînement était l’occasion de réaliser des formations de manœuvre offensive ainsi que des interceptions, les trois hélicoptères ayant successivement tenu le rôle d’Aggressor. Un scénario qui nécessite des échanges radio coordonnés, « point clé de la mission », selon le commandant Nicolas Chalons, chef des opérations du « Parisis ».

 

Le « Parisis » participe quotidiennement à la posture permanente de sûreté aérienne. L’escadron est aussi engagé dans les opérations Licorne, en République de Côte d’Ivoire, et Sangaris, en République centrafricaine.

 

Les tireurs d'élite entrent en contact avec l'aéronef intercepté

Les tireurs d'élite entrent en contact avec l'aéronef intercepté

Les Fennec de l'EH 3/67 "Parisis" sont stationnés sur la base aérienne 107 de Villacoublay

Les Fennec de l'EH 3/67 "Parisis" sont stationnés sur la base aérienne 107 de Villacoublay

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 08:56
Mali : décès du sergent-chef Thomas Dupuy (28 oct.)

 

30/10/2014 Armée de l'air

 

Dans le cadre d'une mission de neutralisation d'éléments terroristes lancée dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014 dans le massif du Tigharghar dans le Nord du Mali, le sergent-chef Thomas Dupuy a trouvé la mort lors des combats.

 

Né le 18 mai 1982 à Toulouse, le sergent-chef Thomas Dupuy aura servi la France durant 9 ans et 5 mois.

 

À 23 ans, il intègre l’armée de l’air en qualité de sous-officier. À compter du 30 mai 2005, il suit pendant un an sa formation initiale à l’École des sous-officiers de l’armée de l’air de Rochefort. Il est successivement nommé caporal, le 1er novembre 2005, puis caporal-chef, le 1er janvier 2006 et sergent le 1er mars 2006.

 

Le 28 mai 2006, il rejoint l’escadron des fusiliers commando de l’air, stationné à Dijon, pour y suivre sa formation spécialisée de fusilier commando de l’air. À l’issue, le 9 octobre 2006, il est affecté au sein du commando parachutiste de l’air n° 30 de Bordeaux-Mérignac. Il est intégré au groupe Rapace puis à la cellule MASA (mesures actives de sûreté aérienne) en qualité de tireur d’élite. Enfin il intègre un module «Récupération de personnel» (Personnel recovery).

 

De février à mai 2007, il effectue une mission au Togo où sa motivation, son très bon esprit d’équipe et son courage, lui ont permis d’assumer ses responsabilités de chef de poste de commandement de la protection et la défense et d’assurer le maintien en condition opérationnel de son personnel.

 

Le 24 août 2009, il rejoint le groupe action 14 du commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans, puis en septembre 2010, il est affecté au groupe 12C, en qualité de chuteur opérationnel. Du 16 octobre 2010 au 19 novembre 2010, il est déployé à Djibouti.

 

Du 2 décembre 2010 au 27 janvier 2011, il est engagé sur alerte dans la bande sahélo-saharienne au sein du groupement de forces spéciales « CARLIT » en qualité d’équipier groupe action. Il s’est particulièrement distingué en apportant un soutien sans faille à son chef, dans la préparation à l’engagement du groupe, lors d’un saut opérationnel à grande hauteur sur une zone d’opération tenue par des preneurs d’otages, tout cela dans des conditions difficiles et dans des délais extrêmement réduits. Son comportement exemplaire et ses qualités remarquables de combattant lui ont permis d’être cité en exemple et de lui voir attribuer la Croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze.

 

Calme et réfléchi, le sergent-chef Dupuy était doté de capacités physiques et intellectuelles rares. Cherchant constamment à progresser, il était un spécialiste reconnu dans des domaines aussi variés que l’appui aérien, les transmissions opérationnelles et le saut à ouverture très grande hauteur. Élément incontournable de son groupe, il était un camarade apprécié de tous.

 

Engagé du 8 juin au 28 octobre 2011 comme chef d’équipe au sein d’un groupe action du groupement de forces spéciales «Jehol» dans le cadre de l’opération Pamir en Afghanistan, il a fait preuve de belles qualités militaires. Il a été pris à partie par des insurgés au cours d’une infiltration derrière les lignes adverses où il a efficacement appuyé le désengagement des éléments amis. Quelques jours plus tard, il est violemment accroché par des rebelles et pris sous le feu, il a parfaitement riposté avant d’être blessé par des éclats de roquette. Ceci lui a valu l’attribution de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent et l’attribution de la médaille des blessés.

 

Le 1er juillet 2013, il est promu sergent-chef.

 

Le sergent–chef Thomas Dupuy était engagé au Mali depuis le 2 août 2014. Ce sous-officier était titulaire de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent et étoile de bronze, de la médaille d’outre-mer agrafe Sahel et République de Côte d’Ivoire, de la médaille d’argent de la défense nationale et la médaille des blessés.

 

L’aviateur avait une compagne et n'avait pas d'enfant.

 

Âgé de 32 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

L’armée de l’air partage la douleur de sa famille et de ses frères d’armes.

Mali : décès du sergent-chef Thomas Dupuy (28 oct.)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:35
Afghanistan : dissolution du détachement air de Douchanbé

 

29/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 28 octobre 2014, en présence de l’ambassadeur de France au Tadjikistan, son excellence Didier Leroy, le colonel Colinet, sous-chef de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne, a présidé la cérémonie de dissolution du détachement Air (DETAIR) de Douchanbé, au Tadjikistan, mettant ainsi symboliquement un terme à quelque treize années de présence militaire française dans ce pays.

 

Décidée après les attentats du 11 septembre 2001, l’intervention militaire internationale en Afghanistan nécessite un point d’appui logistique à proximité du théâtre. Un accord est ainsi rapidement mis en place entre la France et le Tadjikistan. Il prévoit la mise à disposition d’une partie des infrastructures de l’aéroport international de Douchanbé.

 

Le 7 décembre 2001, le premier C160 Transall français se pose sur le tarmac tadjik, inaugurant le déploiement du groupe de transport opérationnel (GTO) à Douchanbé, devenant en 2002 le DETAIR 00.433 de Douchanbé.

 

Au cours de son activité, le DETAIR a assuré le transit de 89 000 militaires, 11 000 missions d’aérotransport et d’appui correspondant à 21 500 heures de vol. Il a également accueilli entre 2005 et 2007 un détachement d’avions de chasse (3 Mirage 2000 et 3 Mirage F1 CR remplacés par 3 Rafale à partir de mars 2007) lors de l’opération Serpentaire(reconnaissance et appui au sol), ainsi qu’un avion ravitailleur C135 d’octobre 2009 à juillet 2010.

 

Dans le cadre de l’accord conclu avec le Tadjikistan, la France s’était engagée à rénover l’intégralité des chaussées aéroportuaires de l’aéroport de Douchanbé. Cette mission, confiée au 25e Régiment du génie de l’Air (25eRGA), s’est déroulée de 2004 à 2014 en dix campagnes successives de travaux. La dernière campagne, débutée le 20 avril 2014 a vu notamment la réalisation de quatre plots de stationnement pour avions moyens porteurs type B757-200 et Airbus A310, la réparation du taxiway et la pose de trois pylônes d’éclairage.

 

Durant treize ans, le DETAIR aura ainsi réalisé une mission de modernisation importante de l’aéroport tadjik tout en constituant un point d’appui indispensable à la bonne conduite des opérations menées en Afghanistan.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan est armé par environ 200 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:45
Initiative "5+5/Défense": réunion de la Vlème Conférence des Chefs d'Etat-Major Air du 28 au 30 octobre à Rabat

 

27 Octobre 2014 AtlasInfo

 

Le Maroc doit accueillir du 28 au 30 octobre à Rabat la sixième Conférence des Chefs d'Etat-Major Air des pays membres de l'Initiative "5+5/Défense".

 

Selon un communiqué de l'Etat-Major Général des FAR, ce meeting régional s'inscrit dans le cadre de la multiplication des actions de coopération multilatérale et de concertation entre les Armées de l'Air de la région, pour développer les voies de partenariat dans les domaines prioritaires de sécurité aérienne et du soutien des Forces Aériennes à la protection civile. Les discussions porteront sur le thème global intitulé "Contribution de l'Armée de l'Air aux missions d'intérêt général et d'aide humanitaire", précise le communiqué.

 

Le thème retenu doit aborder l'émergence de nouveaux paradigmes stratégiques qui amènent les Armées de l'Air à assister les services publics dans la gestion des situations de crise et à s'investir, de plus en plus, dans des missions d'aide humanitaire et d'évacuation sanitaire, de recherche et sauvetage d'occupants d'aéronefs ou de navires en détresse, et de lutte contre les situations d'urgence liées aux feux de forêts, à la sécheresse, aux inondations et à l'invasion des acridiens, ajoute la même source.

Regroupant les cinq pays européens riverains de la Méditerranée occidentale (Portugal, Espagne, France, Italie et Malte) et les cinq pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Mauritanie), l'Initiative "5+5/Défense" vise tout particulièrement à renforcer la coopération et à promouvoir la sécurité dans le bassin méditerranéen

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Flotte Casa CN-235 à Creil

Flotte Casa CN-235 à Creil

 

28/10/2014 Armée de l'air

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) s’est rendu sur la base aérienne (BA) 110 de Creil, jeudi 23 octobre 2014, après l’annonce par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de la fermeture de la plateforme aéronautique en 2016.

 

Le commandeur a notamment rencontré les aviateurs de la flotte Casa CN235, des escadrons de transport (ET) 1/62 « Vercors » et 3/62 « Ventoux », unités impactées par les restructurations, pour leur en expliquer les implications.

 

Les ET 1/62 « Vercors » et 3/62 « Ventoux » seront transférés vers la base aérienne d’Évreux en 2016. Un échelon précurseur d’une vingtaine d’aviateurs sera également constitué en 2015 pour préparer l’accueil des Casa CN235, de leurs équipages et de leurs mécaniciens.

 

La montée en puissance de l’A400M Atlas, accompagnée du retrait progressif des C160 Transall, permet de moderniser la flotte de cargos tactiques et de simplifier le réseau de bases « transport ». Ce dernier sera réarticulé autour de deux pôles : un pôle A400M sur la BA 123 d’Orléans-Bricy et un pôle cargo léger et moyen sur la BA 105 d’Évreux. Les visites aux ET 3/60 « Estérel » et escadron de transit et d'accueil aérien (ETAA) ainsi que plusieurs tables rondes sur le thème des restructurations ont également ponctué cette journée.

 

Retrouvez un focus sur les restructurations dans le prochain numéro d'Air actualités, à paraître en novembre.

Le commandant des forces aériennes rencontre les aviateurs de CreilLe commandant des forces aériennes rencontre les aviateurs de Creil
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:45
C-130 Hercules et Casa sur la PfOD de Gao

 

Crédit : Etat-major des armées / Armée de Terre

 

29 septembre 2014 à 11h10, sur la plate-forme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, au Mali, un C130 Hercules est sur le point de reprendre son envol après un déchargement de 30 minutes, alors qu'en arrière-plan un CASA s'apprête à se poser sur la piste principale de la PfOD.
En cette période de relève les avions tactiques de transport (ATT) sont en activité permanente sur les pistes de la force Barkhane : les mouvements s'enchainent entre transport de matériel et transport de troupes.


 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:35
Deux aviateurs du GAAO à Kandahar

 

28/10/2014 Armée de l'air

 

Pendant six semaines, de septembre à octobre 2014, deux aviateurs du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) de la base aérienne 106 ont été déployés sur Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, pour appuyer le désengagement des aéronefs de l’armée belge.

 

Ils avaient pour mission d’apporter une assistance technique pour le démontage de neuf structures d’astro-arches, dédiées au stationnement des aéronefs. Ces infrastructures sont couramment projetées pour abriter les plots « chasses » lors des opérations extérieures, compte-tenu de leur compacité une fois démontées et de leur rapidité de montage par les équipes du GAAO. L’excellente collaboration entre les militaires français et belges témoigne de la capacité du GAAO à réaliser des missions interalliées.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:55
Le Rafale F3.4+ expérimenté à Istres

 

27/10/2014 Aspirant Julie Beck - Armée de l'Air

 

Du 6 au 17 octobre 2014, les aviateurs de l’équipe intégrée d’essais en vol (EIEV) d’Istres et de l’équipe de marque Rafale du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan ont évalué une nouvelle version du Rafale.

 

Intitulé  F3.4+, ce nouveau standard du Rafale, en cours de développement par les industriels sous la responsabilité de la direction générale de l'armement (DGA), s’inscrit dans l’amélioration continue du système d'armes. Il prend en compte les retours d’expériences des opérationnels et le renforcement constant de la sécurité des vols. Les experts de l’EIEV et du CEAM forment le noyau dur des premiers utilisateurs et accompagnent le déploiement du nouveau système. « Pendant deux semaines, nous avons mené une campagne d’essais en vol, explique le commandant Mathieu Rigg, commandant de l’antenne équipe de marque Rafale à l’EIEV. L’appareil sera ensuite déployé en phase d’expérimentation finale à Mont-de-Marsan avant sa mise en service opérationnel. »

 

La version F3.4+ comporte de nombreuses évolutions logicielles, par exemple, l’amélioration de la saisie et de la conversion des coordonnées géographiques au standard de l’Otan (format MGRS) qui constituera un gain de temps très appréciable pour les équipages. Dans le domaine de la sécurité, un nouveau réticule « attitude » permettra aux pilotes de mieux appréhender les illusions sensorielles en les avertissant d’une position inusuelle. De plus, en phase de décollage, une alarme permettra de ne pas dépasser l’énergie maximale acceptable par les freins de l'avion, ce qui constitue une aide précieuse à la gestion de l'interruption au décollage. Enfin, « dans le domaine du suivi de terrain, le F3.4+ offre une nouvelle commande en temps réel pour les transitions entre mode radar et fichier numérique », ajoute le commandant Rigg.

Tout au long de l'évaluation, représentant une vingtaine d'heures de vol, les aviateurs de l’EIEV et du CEAM se sont attachés à définir les limites des domaines d’emploi du système avant d’en rédiger les fiches d’utilisation opérationnelle. Le nouveau standard F3.4+ du Rafale devrait être déployé dans les forces début 2015.

Pour en savoir plus sur le Rafale, Air actualités y a consacré un dossier complet dans le numéro 669 de mars 2014, disponible en ligne.

 

Zoom sur l’équipe intégrée d’essais en vol d’Istres

L’équipe intégrée d’essais en vol, stationnée à Istres, est composée de sept membres étatiques (pilotes, navigateurs et ingénieurs d'essais) du CEAM (armée de l'air), du centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronavale (marine nationale) et de la DGA Essais en vol. En lien privilégié avec les industriels, les aviateurs de l'EIEV sont les référents techniques de l’état-major de l’armée de l’air lors des grandes orientations d’un programme. Outre une expérience aéronautique et opérationnelle forte, ils ont suivi un stage d’un an à l’école du personnel navigant d’essais et de réception (EPNER) de la DGA. Ils s’assurent notamment de l’implémentation des nouveaux systèmes et de leurs impacts sur l’interface homme/système.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Des escadrilles centenaires sur la base aérienne de Luxeuil

 

24/10/2014 Armée de l'air

 

Pour le groupe de chasse 1/2 « Cigognes » de la base aérienne (BA) 116 de Luxeuil, l’année 2014 marque les 100 ans de deux de ses escadrilles. La SPA1 103 et la SPA 26 rejoignent ainsi leur grande sœur, la SPA3, au sein des grandes unités centenaires. Une cérémonie a marqué l’événement sur la BA 116, le 17 octobre 2014.

 

Cet anniversaire a été fêté lors de la traditionnelle « journée des cigognes », qui réunit tous les deux ans les anciens du groupe. Présidée par le général Joël Rode, adjoint à l’inspecteur de l’armée de l’air, la cérémonie officielle s’est déroulée sur la BA 116, avant que les anciens puissent découvrir ou redécouvrir les locaux, les pilotes et les missions de l’actuel escadron.

 

Un siècle d’histoire

 

Trouvant leurs origines aux débuts du premier conflit mondial, ces escadrilles ont honoré la France non seulement grâce à leur renom, mais aussi car elles lui ont offert le plus grand palmarès de la chasse française. Preuve en est l’appartenance à la SPA 103 de l’as des as alliés, le pilote aux 75 victoires homologuées que seul le baron rouge a supplanté : le capitaine René Fonck. La SPA 26, plus méconnue, a néanmoins vu évoluer le célèbre Roland Garros. Déjà héros avant-guerre grâce à sa traversée de la Méditerranée, il est celui qui a mis au point le dispositif de tir à travers l’hélice, donnant ainsi un avantage certain aux appareils français.

 

Ces illustres pilotes ne doivent pas nous faire oublier les Haegelen, Coudouret, Xavier de Sevin, Soulier et les autres, car tous ont contribué aux 160 victoires homologuées de ces deux unités prestigieuses. Depuis, ces escadrilles ont participé à de nombreux conflits, de la Seconde Guerre mondiale à l’opération Harmattan en Lybie, en passant par la crise de Suez ou la guerre du Golfe. Les SPA 103 et 26 ont célébré un bel anniversaire qui ouvre un nouveau siècle d’excellence. Les adieux ne furent que des au revoir en attendant la prochaine journée des « cigognes » !

 

(1) Nom donné à une escadrille équipée d’avions SPAD à sa création

Des escadrilles centenaires sur la base aérienne de LuxeuilDes escadrilles centenaires sur la base aérienne de Luxeuil
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
La baisse des effectifs atteint ses limites dans les armées

 

24 oct. 2014, par Xavier Sidaner

 

En dix ans, les armées auront perdu 82 000 postes. “Il ne faut pas aller au-delà”, a prévenu Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, au micro d’Europe 1, vendredi 24 octobre.

 

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