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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:30
Chammal : l’appui aérien aux forces de sécurité irakiennes se poursuit

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 22 et 23 octobre 2014, la force Chammal a poursuivi l’appui des opérations terrestres conduites par l’armée irakienne dans l’ouest de Bagdad et dans la région du Mont Sinjar au nord de l’Irak.

 

Le 22 octobre, lors d’une mission de reconnaissance armée, le centre opérationnel aérien d'Al Udeid (CAOC) a orienté une patrouille de Rafale, qui était alors en vol dans la région de Falloujah, sur une cible d’opportunité. L’objectif, identifié et confirmé par les équipages, était des combattants de Daech en train de monter à l'assaut de position des forces armées irakiennes. Vers 14h00, ouvrant le feu au cours d'une passe canon, les Rafale ont neutralisé le volume d'un groupe avec des obus de 30mm.

 

Le lendemain, les Rafale français évoluant au-dessus des zones de combat irakiennes dans la région du Mont Sinjar, ont mené un nouveau raid aérien. Aux environs de 11h, ils ont détruit un poste abritant un véhicule de Daech, à l’aide d’une bombe guidée laser (GBU 12).

 

Quotidiennement les militaires de la force Chammal poursuivent leurs missions de reconnaissance armée afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Depuis son entrée dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:30
Chammal : mission de bombardement de nuit de la coalition

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la soirée du 23 octobre 2014, la force Chammal a participé à un raid aérien mené par la coalition contre un complexe logistique de Daech au sud de Moussoul, dans la région de Kirkouk.

 

Le renseignement collecté par la coalition depuis le début de l’opération a permis de planifier une mission de bombardement contre un site stratégique de l’organisation terroriste dans le secteur d’Al Hawijah, à 250 km au Nord de Bagdad.

 

Aux environs de 20h30 heures (heure de Paris), une patrouille de Rafale, armés chacun de 6 bombes AASM (1) et équipés de pod Damocles, a délivré douze AASM sur l’objectif. Ce raid aérien auquel participaient nos alliés a permis de détruire un complexe de Daech servant à la fois d’usine de fabrication de bombes artisanales et de centre de recrutement, de formation et d’entraînement des terroristes. Cette action a été complétée par des frappes simultanées de nos alliés sur deux autres sites stratégiques de Daech, portant un coup dur à leur logistique.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Depuis son entrée dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

(1) L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:30
photo EMA

photo EMA

 

23.10.2014 par Emmanuel Huberdeau

 

[...] Mercredi 22 octobre, pour la première fois durant l'opération Chammal, les Rafale ont fait usage de leur canon de 30 mm. Les appareils français ont tiré contre des fantassins du groupe Daesh en train d'attaquer une position tenue par l'armée irakienne à proximité de Falloujah. En raison de la faible distance séparant les assaillants et les défenseurs, l'usage d'une bombe a été jugé trop risqué. Les Rafale de l'armée de l'Air ont donc effectué des "passes canon" pour mettre fin à l'attaque des islamistes. [...]

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 12:55
L'inquiétant cri d'alarme du Chef d'Etat-Major des Armées

 

22-10-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Invité à l'Assemblée nationale par la commission de la défense, Pierre de Villiers les a avertis qu'il n'y avait "plus de gras" et qu'on s'attaquait maintenant "aux muscles".

 

"Nous payons le prix du sang. Nous attendons une légitime solidarité pour les coûts financiers." C’est un véritable cri d’alarme qu’a adressé le chef d’état-major des armées (CEMA) Pierre de Villiers devant les députés de la commission de la défense de l’Assemblée nationale le 7 octobre, dont le compte-rendu vient seulement d’être publié. Si le budget de 31,4 milliards d’euros en 2015 pour la défense a été confirmé dans le projet de loi de finances 2015, le CEMA affirme craindre "l’infiltration rampante, le grignotage progressif de nos ressources financières". "J’ai besoin des ressources 2015 en temps et en heure, assure Pierre de Villiers. Il n’y a plus de gras dans nos armées, on attaque le muscle. C’est mon devoir de vous le dire."

De la part du chef d’état-major des armées, ce cri du cœur interpelle. Pourquoi cette sortie maintenant? L’armée française, souligne le CEMA, est mise à rude contribution par les engagements en cours: "20.000 militaires déployés hors métropole, dont 8.000 au profit de 27 opérations sur quatre continents, dans les airs et sur tous les océans", résume-t-il. Et les décisions politiques récentes ont encore accru la pression sur les forces: "Mi-septembre, en moins de deux semaines, nous avons ouvert trois nouveaux théâtres de nature bien différents : l’Irak, l’Ukraine avec l’OSCE, Ebola avec notre participation, en cours de définition, à la lutte contre ce fléau déstabilisateur de l’Afrique de l’Ouest", rappelle Pierre de Villiers.

 

Une masse salariale en baisse de 2,1%

L’armée française serait-elle en surchauffe ? S’il assure que le dispositif militaire français reste "considéré par nos alliés" et "craint par nos adversaires", le successeur de l’amiral Edouard Guillaud n’est pas loin de la penser. Il donne ainsi l’exemple d’une chirurgienne de 32 ans qui a participé, en 25 mois, à cinq opérations extérieures de 2 à 3 mois chacune, en plus de son travail en hôpital militaire. L’état des hélicoptères français au Sahel est aussi évoqué, avec un taux de disponibilité de moins de 50%.

 

Le message est clair: l’armée apporte déjà son écot au redressement des finances publiques, elle ne pourra guère faire plus. Les effectifs des forces françaises? Un quart des postes du ministère auront été supprimés de 2009 à 2019. 7.500 postes sont encore détruits en 2015, soit 60% des suppressions d’emplois au sein de l’Etat. Pierre de Villiers souligne aussi l’important effort de "dépyramidage des effectifs", marqué par la suppression de 1.000 postes d’officiers. La masse salariale a baissé de 2,1% en 2014, souligne le CEMA, et les effectifs de l’état-major des armées ont fondu d’un tiers en deux ans, de 900 à 600 personnes.

 

Des ravitailleurs vieux des 50 ans

Les économies de fonctionnement ? Pierre de Villiers n’y croit pas non plus. "Que les choses soient dites, il n’y a plus de gras dans nos armées, si toutefois il y en a eu. J’invite tous ceux qui ne sont pas convaincus à aller voir les conditions de travail et de vie de nos soldats." Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian avait évoqué le 1er octobre un plan d’urgence lié aux "infrastructures vie" (hébergement et restauration), pour traiter les 700 points noirs identifiés dans les garnisons, nécessitant un investissement de 560 millions d’euros. 310 opérations sont déjà programmées, pour un coût de 67 millions d’euros.

Il n’y pas plus de gras dans les commandes de matériel, assure le CEMA. "Nos ravitailleurs actuels ont plus de 50 ans, souligne le général de Villiers. Ils datent du début des 1960, tout comme les avions Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler en Caravelle?" Idem pour les blindés projetés en Centrafrique, qui ont 40 ans, de même que les hélicoptères Puma, à peu près du même âge.

 

La DGA peine à payer ses fournisseurs

Conséquence : le budget de défense devra être respecté à l’euro près, plaide le CEMA. Le surcoût lié aux opérations extérieures doit être pris en charge par la réserve interministérielle de précaution, comme le prévoit l’article 4 de la loi de programmation militaire, assure Pierre de Villiers. Les ressources exceptionnelles (REX), 2,3 milliards d’euros en 2015, doivent être sanctuarisées, et le dégel des crédits doit être décidé dès que possible. De fait, la Direction générale de l’armement peine déjà à payer ses fournisseurs en temps et en heure: le report de charges du ministère (le montant des factures de l’année dont le paiement est repoussé à l’année suivante) atteignait 3,45 milliards d’euros fin 2013. Le spectre de la cessation de paiements de la DGA n’a plus rien d’une vue de l’esprit.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 11:45
FAZSOI : Exercice multinational Papangue 2014

 

22/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 17 octobre 2014, les forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont, dans le cadre de leur entraînement opérationnel régulier, conduit l’exercice Papangue 2014à La Réunion. L’objectif était d’entraîner les FAZSOI à agir dans une opération interarmées et interalliés d’évacuation de ressortissants, en se déployant simultanément par voie maritime et aérienne.

 

A cette occasion, des éléments des forces malgaches, mauriciennes, seychelloises et comoriennes ont été intégrés au sein des unités des FAZSOI.

 

La Mauritius Police Force et les Coast Guard mauriciens ont notamment déployé un hélicoptère de type Fennec, un avion Dornier et le navire Gardian qui participait aux côtés de l’Albatros, à l’évacuation des ressortissants et à la sécurisation de l’espace maritime. Les moyens aériens français, notamment les C160 Transallet le Panther de la frégate de surveillance Nivôse, ont permis l’infiltration par aérolargage et poser d’assaut, de jour et de nuit, de soldats français et malgaches. Ils ont également été mis à contribution pour l’exercice d’évacuation des ressortissants.

 

L’armée malgache a engagé une centaine de soldats issus du 1er et 2e régiment de force d’intervention (2e RFI), intégrés aux forces du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2ème RPIMa). Une section mauricienne a quant à elle été insérée au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM). Des officiers de liaison comoriens et seychellois avaient été insérés dans l’ensemble des postes de commandement mis en œuvre.

 

Enfin, un centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) a été mis en place par le DLEM sur le Détachement Air 181. Celui-ci a permis l’accueil de plus de 200 personnes.

 

Au total, ce sont 800 hommes et femmes qui ont été déployés sur une grande partie de l’île de La Réunion.

 

« Cette manœuvre concrétise nos efforts pour préserver la sécurité et faire face aux défis que rencontrent les îles du Sud de l’océan Indien » a noté le général Franck Reignier, commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien, lors de la cérémonie de clôture qui a rassemblé toutes les parties prenantes, françaises et étrangères, sur la place d’armes du 2eRPIMa à Pierrefonds.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : Exercice multinational Papangue 2014FAZSOI : Exercice multinational Papangue 2014
FAZSOI : Exercice multinational Papangue 2014
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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:55
L’École de l’air accueille des étudiants en mastère


1/10/2014 Armée de l'Air

 

Du 13 octobre au 14 novembre 2014, l’École de l’air accueille la quatrième promotion du mastère spécialisé « Aerospace Project Management ».

 

Composée de 26 étudiants français et étrangers, ainsi que de deux officiers de l’armée de terre, cette formation est réalisée en partenariat avec l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE) et l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) de Toulouse. Elle combine de façon originale la thématique « Management de projet / programme », avec une spécialisation milieu (aérospatial) et une très forte dualité civilo-militaire. Elle couvre  ainsi tout le spectre en matière de formation aux métiers de la gestion de projet en milieu aérospatial.

Durant leur séjour sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, les stagiaires assisteront à une partie des cours académiques puis à des conférences. Ils visiteront également des sites industriels institutionnels tels que l’atelier industriel de l’aéronautique à Valence, Gamstat stationné à Cuers, Thales Alenia Space basé sur Cannes et Airbus Helicopter  implanté à Marignane.

Pour en savoir plus sur le mastère spécialisé « Aerospace Project Management », rendez-vous sur le site de l’École de l’air.

Droits : ©

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
Sangaris : dans la peau d’une pilote chef de détachement FENNEC

 

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Le commandant Gaëlle, 36 ans, a été déployée en République centrafricaine (RCA) depuis août 2014 pour une durée de 2 mois. Chef de détachement FENNEC sur le camp M'Poko de Bangui, elle a commandé une équipe d’une vingtaine de personnes. Affectée sur la base aérienne (BA) 107 de Vélizy-Villacoublay à l’escadron d’hélicoptères 3.67 PARISIS, elle exerce la fonction de chef d’escadrille depuis 2008.

 

Au camp M’Poko de Bangui, elle est à la tête du détachement FENNEC. « Mes missions sont assez similaires à celles conduites durant l’opération Licorne que j’ai faite deux fois en 2010 et 2011. Les missions que l’on peut être amené à réaliser avec ce type d’appareil sont diverses, cela comprend la collecte de renseignements, le soutien au profit de la force, voire l’évacuation de ressortissants (EVASAN). En RCA, c’est le sous-groupement de renseignement multi-capteurs qui ordonne les missions. En tant que chef de détachement, c’est à moi de m’adapter aux missions en étant force de propositions. »

 

Sur les théâtres d'opération plus qu'ailleurs, c’est l’opérationnel qui commande. La planification à chaud ne laisse que peu de temps pour se préparer, et le planning des vols n’excède généralement pas plus de 48 heures. Certaines semaines où le rythme est soutenu, il lui arrive de passer quatre jours sur le terrain, cumulant plus de 30 heures de vol. D’autres semaines, elle restera à Bangui et ne fera qu’une dizaine d’heures de vol. « Je me souviens d’un retour de mission de nuit très compliqué et éprouvant du fait des conditions météo orageuses, où nous avons été obligés de nous dérouter sur Bambari. Dans ma fonction, il faut savoir temporiser, être réactif et toujours partir avec son sac d’alerte ! »

 

En France, son travail est quelque peu différent. « Je suis chef d’escadrille, en charge de la conduite des opérations au sein d’un escadron d’une trentaine d’officiers pilotes. En RCA, le format est réduit, je suis à la tête du détachement. On organise et coordonne les missions quotidiennes des aviateurs. Je trouve particulièrement valorisant d’appuyer les troupes au sol. J’aime les deux métiers, car ce sont bien deux approches différentes. Maintenant, l’expérience est plus dure à vivre ici qu’en France. Ce n’est pas toujours simple de conjuguer vie personnelle et professionnelle. En outre, ce métier n’est pas sans risques. […] Ma mère aurait préféré que je devienne institutrice ! Nous ne sommes qu’une quinzaine de pilotes d’hélicoptère féminines en France dont trois sur le théâtre. »

 

A la question, si elle est bien acceptée en tant que femme commandant un détachement elle répond : « dans la mesure où je me montre professionnelle, les autres adhèrent. Nous sommes dans une armée de spécialistes, de compétences et de précisions. En OPEX, la mission gomme les différences. Nous sommes tous dans le même bateau. »

 

Quand elle était petite fille, le commandant Gaëlle admirait les avions de chasse passer au-dessus de sa maison et rêvait de devenir pilote. Dans le futur, elle souhaite naturellement devenir chef d’escadron de l’armée de l’Air.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:25
A l'assaut du CSG

 

16-09-2014 3e REI - Réf : 200 -900

 

Le 4 septembre 2014, la 3e section de la 2e compagnie du 3e Régiment étranger d'infanterie, a effectué un exercice de poser d’assaut en CASA sur l'aérodrome du Centre Spatiale Guyanais (CSG).

 

Il n'y a rien de pire pour un légionnaire que de rester au quartier à monter le service. Enfin un peu de combat pour nous distraire.

Cinq heure, départ pour l'aéroport de Cayenne. Une fois sur place, il faut s'équiper... et les plus jeunes, qui n'ont jamais vu le gilet pare balle, semblent encore hésitants... Ensuite, il faut driller sur la base aérienne, pour que le poser d'assaut s'exécute correctement. Le chef de section assiste à la Réunion Air Terre (R.A.T.) pour fixer les derniers éléments de détails, puis nous embarquons enfin dans l'avion.

 

Suite de l’article

A l'assaut du CSG
A l'assaut du CSG
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:55
Cérémonie d’hommage au sous-lieutenant Marius Baizé

 

20/10/2014 Armée de l'air

 

Mardi 14 octobre 2014, un détachement de la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun a rendu les honneurs au sous-lieutenant Marius Baizé, premier pilote de chasse français mort au combat durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Le 21 septembre 1939, au cours d’un combat entre chasseurs français et allemands au-dessus de la vallée de la Blies (Moselle), le Morane Saulnier 406 du sous-lieutenant Baizé est abattu. Le pilote parvient néanmoins à s’extirper du cockpit. Mais en raison de la faible altitude il n’a pas pu ouvrir correctement son parachute qui se met en torche. L’officier terminera sa chute sur une colline à proximité de Bliesbrück.

 

Au cours de cette cérémonie du souvenir, organisée notamment par l’association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air, un piquet d’honneur composé d’aviateurs de la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun a rendu hommage au sous-lieutenant mort pour la France.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:55
Ils vont sauter au-dessus des pôles !


 21/10/2014 Armée de l'air

 

Après l' Everest, ils s'attaquent au pôle Nord et au pôle Sud ! Cette aventure, c’est l’histoire de deux hommes, l’adjudant-chef Mario Gervasi, directeur adjoint de l’équipe de France militaire de parachutisme et Marc Knopp, atteint de la sclérose en plaques.

 

Après le succès de ce premier saut, ils vont poursuivre l’aventure et sauter à 7 000 m d’altitude au point zéro du pôle Sud en décembre 2014 et à 6 000 m d’altitude en avril 2015 au point zéro du pôle Nord. « J’ai été fauché quand on m’a appris ma maladie, mais j’ai décidé de ne pas m’enfoncer, explique Marc Knopp. J’ai lancé un groupe de parole. Je suis un « passeur de vie ». Quand je montre à d’autres malades mon saut à l’Everest, ils comprennent qu’on peut être malade avec le sourire. En ajoutant : Si nous n’avons que peu de choix sur ce que nous vivons, nous avons toujours le choix de comment le vivre ».

 

Vous pouvez soutenir ce tandem gagnant, en consultant leur vidéo de présentation et suivre l’aventure au jour le jour sur leur page Facebook.

 

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:56
A400M : expérimentation en facteur humain (Vidéo)

 

16/10/2014 Sources : CEAM

 

Fatigue, vigilance, charge de travail… Les équipages de l’A400M Atlas ont été mis à contribution par les équipes du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et l’institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) pour mener une expertise terrain avant, pendant et après des vols de longue durée.

 

Depuis son arrivée dans les forces, l’A400M Atlas n’a cessé d’être l’objet d’expérimentations pour valider les différentes étapes de sa mise en service opérationnel. Aujourd’hui, c’est sur le domaine du facteur humain que les équipes du CEAM se penchent. Le département de médecine aéronautique opérationnelle  (DMAO) et l’IRBA ont intégré, en moins de trois semaines, un protocole scientifique de tests à une mission d’expérimentation, conduite par l’équipe de marque avions de transport tactique (EMATT) et élaborée sur une série de vols internationaux et transméridiens. L'Atlas a d'ailleurs effectué une escale sur le terrain bolivien de La Paz, situé à 4061m d’altitude.

 

Mesure de bruit suivant les postes de travail, installation de capteurs de température et de pression dans la soute, prélèvement d’air pour analyse de la pollution éventuelle, mais aussi mesure de la fatigue et du niveau de vigilance de l’équipage… Tout est passé au crible par les équipes expertes. Des mesures ont même débuté une semaine avant le vol et continueront la semaine suivant le retour des équipages.

 

Cette étude minutieuse vise à fournir des éléments d’objectivation scientifique rigoureux nécessaires pour l’emploi optimisé de toutes les capacités de l’A400M.

 

Les résultats permettront notamment de repousser les temps d’activité et de vol, tout en garantissant la sécurité aérienne.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:55
Les SIC au service des opérations

 

20/10/2014 Asp Julie Beck - Armée de l'air

 

Outils incontournables lors de toute opération, les systèmes d’information et de communication (SIC) sont au cœur de l’exercice interarmées « Exotic 2014 ». En vue d’améliorer leurs performances, cet entraînement annuel se déroule au centre de commandement Millé à Houilles (Yvelines), du 29 septembre au 31 octobre 2014.

 

Unique exercice interarmées dédié aux SIC, « Exotic » réunit 130 militaires de tous horizons. « Outre les échanges directs entre les techniciens de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la marine nationale, l’exercice nous permet de traiter directement avec l’industriel grâce à la présence de la  direction générale de l’armement », témoigne le capitaine Xavier Boulin, officier de marque et directeur technique de l’exercice. Piloté par la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) sous mandat de l'état-major des armées, « Exotic » se fonde essentiellement sur les retours d’expériences des opérations Harmattan et Serval. Trouver des pistes d’amélioration, régler des problèmes identifiés, optimiser les performances et ainsi améliorer le service rendu aux unités opérationnelles constituent les objectifs des participants.

Station sur remorque de type THD (très haut débit)

 

Moyens militaires et liaisons satellitaires, tout est mis en œuvre pour rendre l’exercice le plus réaliste possible. « Nous avons reconstitué une bulle informatique identique à celle de l’opération Serval, explique le capitaine Boulin. Nous multiplions les barrières techniques et recréons toute la chaîne existante en opération, du commandement des opérations, aux unités tactiques, en passant par l’état-major interarmées et le JFACC* ».

 

Pour les aviateurs, un des objectifs d’« Exotic » est d’optimiser la transmission de la vidéo délivrée par le drone Harfang, à tous les acteurs sur le théâtre et en métropole. Au fil des jours, des idées émergent et des pistes sont explorées. « La nouveauté cette année est d’utiliser la diffusion multicast qui consiste à envoyer un flux d’information simultanément à l’ensemble de nos abonnés, ajoute le capitaine Xavier Boulin. La vidéo réalisée par le drone est alors transmise en une seule fois à tous les acteurs. Cette optimisation libère la bande passante satellitaire, ce qui permet de l’utiliser à d’autres fins ».

 

Prochain défi pour les « SIC men », tester la robustesse du système SYRACUSE face à une agression électromagnétique c’est-à-dire utiliser les services du satellite Syracuse alors que son signal est brouillé.

 

*Joint Forces Air Component Command - commandement de la composante aérienne des forces interarmées

Les SIC au service des opérationsLes SIC au service des opérations
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:50
Exercice "Noble Arrow" 2014

 

21/10/2014 Armée de l'air

 

Du 13 au 29 octobre 2014, l’armée de l’air conduit depuis la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun, l’exercice « Noble Arrow ». Il s’agit d’une étape majeure vers la prise d’alerte par la France du commandement de la composante Air (Air C2) de la force de réaction rapide de l’Otan en 2015 (Nato Response Force - NRF).

 

Pour répondre militairement à une crise émergente, l’Otan s’est dotée d’une force de réaction rapide. Au 1er janvier 2015, l’armée de l’air française prendra le commandement de la composante aérienne de cette force. Un processus de certification de l’aptitude des forces contributrices à exercer de telles responsabilités  précède cette prise d’alerte. « Noble Arrow » a précisément pour objectif la certification du Joint Forces Air Component (JFAC HQ) français (commandement de la composante aérienne des forces interarmées) pour la NRF 2015.

 

Jusqu’à 100 sorties aériennes par jour

 

Sous l’autorité du général Jean-Christophe Zimmermann (COM JFAC), cet entraînement multinational de grande ampleur, de type « Livex », met en œuvre le C2 (Command and Control par le JFAC HQ) ainsi que des moyens aériens, terrestres et maritimes. « La meilleure manière de préparer le JFAC, c’est d’avoir en aval des travaux conduits par l’état-major,  des forces qui réalisent les missions d’entraînement planifiées et programmées par l’état-major », explique le lieutenant-colonel Pascal Sotty, commandant le core-JFAC (ancien JFAC permanent) français basé à Lyon et JFAC Director de l’exercice. À partir de moyens mis en œuvre depuis 22 sites, près d’une cinquantaine d’aéronefs, des systèmes sol-air (Mamba et Crotale) et des radars tactiques français et danois sont ainsi engagés dans l’exercice. Au total, 14 nations, soit plus de 1000 personnes sont mobilisées.

 

Une dimension interalliée et interarmées

 

Au-delà d’un entraînement interallié, « Noble Arrow » comprend une vraie dimension interarmées. « Pendant 10 jours, cet entraînement est mené en cohérence avec les exercices français « Toll » et « Catamaran », respectivement conduits par l’armée de terre et la marine nationale », a ajouté le général Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes. « Grâce à des scénarios de plus en plus complexes,  « Noble Arrow » offre à l’ensemble des participants des conditions très proches de la réalité et ce, quel que soit le niveau de commandement  ».

 

Prochaine étape, « Trident Juncture »

 

Alors que la France aura la responsabilité du commandement de la composante air de la NRF 2015, la composante terre sera sous commandement germano-néerlendais, la composante marine  sous commandement espagnol tandis que les  forces spéciales  seront sous commandement polonais. Après  « Steadfast Cobalt » qui a permis courant mai 2014 de valider les structures SIC (systèmes d’information et de communication) et « Noble Arrow » destiné à la certification du FR JFAC, le Core-JFAC français participera à « Trident Juncture » dont la finalité est la certification du commandement de niveau opératif confié au Joint force command (commandement des forces interalliées) de Naples.

 

"Noble Arrow" en chiffres :

 

    60 aéronefs

    14 nations : Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Estonie, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie, Suède, Suisse, Turquie

    130 militaires dans le JFACC

    22 sites impliqués dont 9 bases aériennes

    Jusqu’à 100 sorties par jour

Exercice "Noble Arrow" 2014Exercice "Noble Arrow" 2014
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:30
Chammal : deux pick-up terroristes détruits au cours d’un raid aérien (19 oct.)

 

20/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Le 19 octobre, au cours d’une mission d’appui des troupes irakiennes au sol, deux Rafale français ont détruit deux « pick-up » du groupe terroriste Daech.

 

Au cours d’une mission de reconnaissance armée dans la région de Tikrit, à 200km au Nord de Bagdad, des objectifs mobiles ont été transmis en vol aux équipages. Après leur identification et la confirmation de leur caractère hostile par les pilotes des Rafale, ils ont été traités par trois bombes guidées laser GBU 12. Les chasseurs français, équipés de pod de désignation Damocles, ont porté leurs frappes entre 12h15 et 13h15 (heure de Paris). Deux « pick-up » terroristes ont été détruits. Cette frappe s’inscrit dans le cadre de l’appui de la coalition à l’offensive des forces armées irakiennes dans la région de Baiji-Tikrit.

 

Durant ce vol d’environ huit heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à cinq reprises par les avions alliés américains et australiens engagés sur zone.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, 1 avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. En entrant dans le golf arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart, va compléter ce dispositif afin de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

Chammal : deux pick-up terroristes détruits au cours d’un raid aérien (19 oct.)Chammal : deux pick-up terroristes détruits au cours d’un raid aérien (19 oct.)
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 10:55
UED 2014 - A400M et VBCI - photo LB

UED 2014 - A400M et VBCI - photo LB

 

22/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Les industriels en charge de la maintenance des équipements militaires devront s'engager sur des taux de disponibilité opérationnelle.

 

Améliorer la disponibilité du matériel de l'armée française est une des cinq grandes priorités de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. En 2015, le budget de l'entretien des équipements appelé MCO (maintien en condition opérationnelle) augmentera de 4,5%, à 3,2 milliards d'euros. L'hôtel de Brienne a fixé des objectifs de redressement du taux de disponibilité d'ici à 2017 et décidé d'introduire des critères de performance et d'efficacité dans les contrats MCO. En clair, les industriels en charge devront s'engager sur des seuils de disponibilité. À défaut, il y aura des pénalités.

L'effort se justifie par l'urgence de la situation. Les équipements et les hommes sont extrêmement sollicités en raison de la multiplication des opérations extérieures (Opex). Afghanistan, Mali, Centrafrique et désormais l'Irak. L'armée française est sur tous les fronts avec 7800 militaires déployés. Les matériels, surtout les plus anciens qui équipent l'armée de terre, se détériorent à grande vitesse et nécessitent des réparations toujours plus coûteuses.

 

Des avions gouvernementaux très disponibles

En 2013, seuls 31% des AMX 10 RCR, ces chars de reconnaissance et de combat de 15 tonnes, et 44% des hélicoptères de manœuvre - Puma, Gazelle et autres Caracal - qui interviennent en appui des fantassins, étaient bons pour le service. La marine ne pouvait compter que sur 48% de ses frégates et l'armée de l'air sur 49,7% de son aviation de transport tactique et 61,8% de ses avions de combat. En revanche, les avions destinés aux missions gouvernementales sont prêts à décoller 90% du temps!

D'ici à 2017, le taux de disponibilité non pas du parc installé mais des matériels indispensables pour remplir le «contrat opérationnel» fixé aux armées devra remonter. Celui des frégates est fixé à 68%, celui des hélicos légers de l'armée de terre à 60% et celui de l'aviation de transport tactique à 80% et à 94% pour les chasseurs. Remise à niveau des matériels rapatriés d'Afghanistan ou du Mali, maintien en service prolongé de d'équipements en fin de vie et financement du surcoût des Opex seront, selon le ministère de la Défense, «les facteurs clefs du succès en 2015» et dans les années à venir en attendant la mise en service de véhicules ou aéronefs de nouvelle génération.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle opérationnel à 10% en 2017

L'AMX 10 RCR très engagé au Mali par exemple doit tirer les fruits d'une remise à niveau (retrofit) dès 2015 en attendant l'arrivée de son successeur, l'EBRC, dans le cadre du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre. Même scénario pour le véhicule avant blindé (VAB) dont le taux de disponibilité sera maintenu à 50% jusqu'à l'entrée en service du VBMR. De son côté, l'armée de l'air doit bénéficier de la montée en puissance de l'Airbus de transport A400M dont cinq exemplaires ont déjà été livrés.

A contrario certains équipements seront quasi indisponibles. Ce sera le cas du porte-avions «Charles-de-Gaulle» dont le taux de disponibilité ne sera que de 10% en 2017 (32% en 2013, 95% prévus en 2014). «Cette prévision (...) s'explique par le début de l'arrêt technique majeur numéro 2 qui comprend des travaux de grande ampleur destinés à lui redonner du potentiel et à maintenir ses capacités opérationnelles», est-il précisé dans l'annexe dédiée au budget de l'armée du projet de loi de finances (PLF) 2015. De même, le taux de disponibilité des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) chutera de 70 à 72% actuellement à 57%. «La diminution de la disponibilité technique opérationnelle des SNA en 2017 s'explique par le retrait du service du SNA Rubis avant l'admission en service actif du SNA Suffren (NDLR: le premier des six nouveaux SNA de classe Barracuda) en 2018», peut-on lire dans l'annexe au PLF 2015.

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 20:30
Irak : nouvel appui aérien aux troupes irakiennes au contact

 

21/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 21 octobre 2014, la force Chammal a appuyé une opération terrestre conduite par l’armée irakienne dans la région de Mossoul.

 

Les avions français, en contact permanent avec le centre opérationnel aérien (CAOC), ont porté durant près de trois heures leur effort sur la région de Mossoul, où l’armée irakienne est engagée contre les terroristes du groupe autoproclamé Daech.

 

Au cours de ce vol, une cible d’opportunité s’est dévoilée. Après sa prise en compte par les Rafale, elle a été détruite vers 14h (heure de Paris) par un tir de GBU 12. Il s’agissait d’un véhicule 4x4 militaire blindé de type Humvee, utilisé par des terroristes.

 

A l’instar des missions réalisées quotidiennement par les équipages de la force Chammal, cette mission de reconnaissance armée visait à appuyer l’action des forces armées irakiennes engagées au combat contre Daech.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, 1 avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. En entrant dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart, va compléter ce dispositif afin de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

Irak : nouvel appui aérien aux troupes irakiennes au contact
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:55
L’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » partenaire de l'ASM Clermont Auvergne

 

14/10/2014 Armée de l'air

 

Le samedi 11 octobre 2014, au stade Marcel-Michelin, l’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » de la base aérienne 705 de Tours a signé une convention de partenariat avec l’association sportive Michelin (ASM) Omnisports et l’ASM Clermont Auvergne.

 

Au-delà du rapprochement logique autour de « l’Auvergne », les trois entités ont décidé de formaliser une convention comportant essentiellement deux aspects : la promotion de leurs valeurs communes(que sont l’excellence, la solidarité, l’engagement et le respect) et l’échange de cultures, le partage de savoir sur la préparation physique et mentale.

 

Pascal Thibault, président de l’ASM Omnisports, Éric de Cromières, président de l’ASM Clermont Auvergne, et le commandant Thibault Chazelle, garant des traditions de l'escadron de chasse 3/13 « Auvergne », ont signé cette convention, en présence du général Serge Soulet, commandant des forces aériennes, du colonel Cyrille Duvivier, commandant de la base aérienne 705 de Tours et du lieutenant-colonel Xavier Hirschauer, commandant de l’école de l’avion de chasse.

 

Présentation des partenaires

 

L’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » est un escadron d’instruction en vol de l’armée de l’air, basé à Tours mais dont les traditions viennent d’Auvergne ; il constitue une des mailles de la formation très complète des pilotes de chasse.

 

L’ASM Omnisports est une association créée en 1911 qui compte pas moins de 15 sections, incluant la section rugby et son centre de formation élite.

 

L’ASM Clermont Auvergne, filiale de l’ASM Omnisports, est une équipe de rugby professionnelle qui participe au championnat de France de Top 14 et à la Coupe d’Europe de Rugby. Son palmarès compte notamment un titre de champion de France en 2010.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:45
La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire

 

15/10/2014 Armée de l'air

 

Dimanche 5 octobre 2014, sur la base aérienne (BA) 188 de Djibouti, à des milliers de kilomètres de Jonchery-sur-Vesle, lieu de la première victoire aérienne, s’est déroulée une cérémonie commémorative.

 

En association avec l’institut français de Djibouti, les aviateurs ont marqué cette étape décisive de l’histoire aéronautique militaire. Au cours de la cérémonie, placée sous la présidence du général Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti, et en présence de son excellence Monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti et du général Hassan Ali Kamil, représentant le chef d’état major des forces armées djiboutiennes, trois Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3/11 « Corse » ont défilé. Une exposition statique réunissant aéronefs actuels et photos d’époque avait été mise en place afin de présenter l’ensemble de la flotte aérienne mise en œuvre par la BA 188.

La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:55
La suprématie aérienne est-en péril?


12.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le sujet de la suprématie aérienne est d'actualité avec les opérations aériennes en cours en Irak et en Syrie, même si les capacités de l'EI ne mettent pas en péril l'aviation coalisée. Un ouvrage qui vient de sortir aborde les capacités nouvelles et à venir d'adversaires dotés de capacités défensives nettement plus performantes : missiles antiaériens modernes et intégrés dans des réseaux redondants, chasseurs de 5e génération, moyens d’agression à longue distance, drones ou encore cyber-attaques…

La suprématie aérienne en péril. Menaces et contre-stratégies à l’horizon 2030, publié par La Documentation Française, a été coécrit par Corentin Brustlein, Etienne de Durand et Elie Tenenbaum.

 

 

Suite de l'article

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:50
OTAN : un AWACS en mission pour l’Alliance

 

15/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 14 octobre 2014, un avion Awacs de l’armée de l’Air a décollé de la base aérienne d’Avord pour effectuer une mission de surveillance aérienne au-dessus de la Roumanie.

 

Ce sont les mêmes avions qui effectuent depuis le mois d’avril des missions régulières de surveillance des espaces aériens roumain et polonais. 26 missions de surveillance, dont 6 en Pologne, 19 en Roumanie ont ainsi réalisées au départ de la base aérienne d’Avord. En septembre, un AWACS français avait été engagé pour assurer une mission de surveillance aérienne au profit de la sécurisation du sommet de l’OTAN à Newport, au Royaume Uni.

 

Ces missions s’inscrivent dans le cadre des mesures dites de « réassurance » décidées par l’OTAN au profit des alliés d’Europe centrale et du Nord depuis le début de la crise ukrainienne.

 

Voir notre dossier : La France au cœur des mesures de réassurance

 

En novembre prochain, au titre de ces mesures de réassurance, c’est un avion de patrouille maritime Atlantique 2de la Marine nationale, qui sera déployé durant une quinzaine de jours à Gdynia, en Pologne, pour participer à la surveillance du trafic maritime en mer Baltique.

OTAN : un AWACS en mission pour l’Alliance
OTAN : un AWACS en mission pour l’Alliance
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Eléments Français au Gabon : inauguration de la piste de Mokékou

 

 

15/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 19 septembre 2014, le CASA 235-200 n°45 français a réalisé le premier posé sur la piste sommaire du complexe de tir et de manœuvre des Monts Mokékou, au Gabon.

 

A cette occasion, le général Fransisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon (EFG), l’ambassadeur de France, l’attaché de défense, ainsi que de nombreuses autorités militaires gabonaises, dont le secrétaire général de la défense et le chef d’état-major des forces armées gabonaises, ont symboliquement inauguré cette nouvelle piste d’aviation en coupant un ruban aux couleurs de la France et du Gabon.

 

Dix mois seulement après la signature, le 4 octobre 2012, du décret présidentiel attribuant aux forces de défense gabonaises (FDG) un terrain autorisant le tir et la manœuvre militaires sur les Monts Mokékou, une équipe d’une trentaine de militaires du 25 ème régiment d’infanterie de l’Air (25ème RGA) d’Istres a travaillé avec ses engins de terrassement, du 12 août jusqu’au 15 octobre 2013, pour créer cette piste en latérite de 1 000 mètres sur 70 mètres.

 

Son inauguration n’a pu avoir lieu qu’un an après sa réalisation en raison de l’engagement des FFG dans l’opération Sangaris en Centrafrique.

 

Après l’ouverture d’une piste forestière d’accès à la zone vie, la réhabilitation et la création de baraquements sur cette zone vie, la réalisation d’un forage d’eau et la création d’un premier champ de tir, l’inauguration de la piste sommaire d’aviation réaffirme la grande qualité de la coopération bilatérale, et valorise l’investissement consenti par les deux partenaires français et gabonais.

 

Cette piste représente un jalon capital de la montée en puissance du complexe des Monts Mokékou, destiné à devenir une plate-forme de préparation opérationnelle aéroterrestre de premier ordre au Gabon à l’issue de l’ouverture d’un second champ de tir, et la construction de baraquements supplémentaires par le génie militaire gabonais à l’horizon 2015.

 

Les forces armées gabonaises souhaitent en effet en faire le centre d’entrainement et de contrôle de la préparation opérationnelle (CECPO) de leurs bataillons. Les éléments français au Gabon s’appuieront sur ces installations pour la réalisation de leur mission prioritaire de coopération opérationnelle au profit des forces armées des pays de la communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC).

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun, Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les FFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

Eléments Français au Gabon : inauguration de la piste de MokékouEléments Français au Gabon : inauguration de la piste de Mokékou
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 10:55
photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

 

11 octobre 2014 (Breizh-info.com)

 

C’est une première pour la France. La future arme individuelle qui doit remplacer le Famas ne sera pas fabriquée par la France. Et ce, parce que l’appel d’offres a été rédigé ainsi, explique la revue spécialisée DSI dans son numéro de septembre.

La DGA veut acquérir ainsi 45 000 fusils d’assaut en version courte et autant en version standard, mais aussi 38 millions de cartouches d’exercice (5.56 mm), 51.000 grenades de 40×46 mm basse vitesse, 13.000 grenades fumigènes et 28.000 grenades d’exercice. Les premières livraisons sont prévues pour 2017, à raison de 16.000 nouvelles armes par an.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:55
Pilote et manager, Cédric Tranchon nous révèle Les secrets d’un leader

 

14/10/2014 par Samantha Lille

 

Qui n’a jamais rêvé de pénétrer dans les coulisses de la célèbre Patrouille de France (Paf), de saisir les subtilités de la voltige aérienne mais aussi la finesse du management d’une équipe très singulière? Ce laissez-passer inédit, le lieutenant-colonel Cédric Tranchon, ancien commandant de la Paf, nous l’offre grâce à son ouvrage Les secrets d’un leader. Au fil des pages, il mène le rythme, donne la cadence et raconte son expérience unique. Rencontre avec un homme qui a su passer maître dans l’art de conduire les hommes et les machines.

 

Quelle est la genèse de ce livre, pourquoi avez-vous eu envie d’écrire sur ce thème ?

Après avoir quitté la Patrouille de France fin 2011, j’ai répondu à plusieurs sollicitations de la part d’entreprises qui souhaitaient que je leur parle de mon expérience du leadership. Dans ce monde en pleine évolution, voire révolution, les entrepreneurs cherchent constamment à connaître d’autres milieux, à découvrir de nouvelles méthodes de management . L’exemple de performance collective que reflète une démonstration de la Patrouille de France les intéresse particulièrement. Beaucoup s’interrogent sur notre façon de sélectionner le personnel, de gérer les incidents et les conflits et surtout le facteur humain. Notre préparation mentale, la « Musique » qui s’apparente aux techniques d’optimisation du potentiel, les intrigue et les fascine.
J’ai donc commencé à participer à des conférences. A la fin de l’une d’entre elles, un auditeur est venu me suggérer de faire partager mon expérience à un plus grand nombre, à travers un livre. Je ne vous cache pas que j’ai trouvé l’idée un peu folle car ni moi ni mon interlocuteur -Yorick de Guichen- ne sommes des « littéraires ». Mais il m’a convaincu de nous lancer dans cette aventure en cherchant, à partir de questions ciblées, à décrypter la dimension « interne » du leader. Après deux ans d’efforts, le projet a abouti.

 

A travers votre témoignage, on comprend qu’un leader est non seulement un pilote mais aussi un meneur d’hommes…
La Patrouille de France est un subtil mariage de deux aventures. D’une part, c’est une prouesse technique car on apprend un pilotage très fin, d’autre part, c’est un défi humain, extrêmement riche. Le leader doit faire avancer toute l’équipe dans la même direction, fédérer les individualités pour atteindre son objectif.

 

Pour arriver à un tel niveau, on imagine que la confiance entre tous les équipiers est primordiale ?
En vol, la confiance est indispensable pour pouvoir exceller dans ce que l’on fait. Lors d’une démonstration aérienne, chacun a la responsabilité d’un élément vital. Le leader est attentif à tout ce qui se passe autour de la patrouille (énergie, vitesse, altitude, proximité du sol), il assure la sécurité des huit pilotes. De leur côté, les équipiers doivent maintenir la cohésion de la formation, ils veillent à garder leur place à 2 mètres les uns des autres pour ne pas se toucher tout en volant à 600 km/heure. Quand j’étais leader, à aucun moment je ne regardais derrière moi pour vérifier si mes équipiers étaient en place, je savais qu’ils l’étaient. De la même façon, mes équipiers me faisaient confiance pour nous affranchir du sol et respecter les bons éléments de vol.

 

La Paf, difficile d’y rentrer et… d’en sortir, comment gère-t-on l’après Patrouille de France ?
Je vous dirai sans hésiter que c’est plus difficile de la quitter ! Personnellement, j’ai mis plusieurs mois à m’y faire, pourtant, je m’y étais préparé. Pour un officier de carrière qui enchaîne sur une période en état-major, c’est très dur. On passe du rang de leader de la Patrouille de France, où l’on représente l’armée de l’Air mais aussi bien souvent toute l’institution militaire sur le territoire national et à l’étranger, à celui d’officier rédacteur. Au début, on a l’impression de sortir d’un train lancé à pleine vitesse, la vie ralentit brutalement car on vole peu et l'on se voit confier moins de responsabilités mais c’est une illusion. En réalité, c’est juste la continuité logique dans une carrière d’officier. La Paf est une expérience intense, une parenthèse dorée et gratifiante mais ce n’est pas la normalité. Les Secrets d’un leader m’a permis de revenir sur cette expérience technique et humaine atypique pour pouvoir transmettre à chacun des clés de performance collective.

 

Pilote et manager, Cédric Tranchon nous révèle Les secrets d’un leader

Les secrets d’un leader
Dans les coulisses de la Patrouille de France
Cédric Tranchon avec la collaboration de Yorick de Guichen
17€ - Editions ROBERT LAFFONT

 

Pilote et manager, Cédric Tranchon nous révèle Les secrets d’un leader

Breveté pilote de chasse en 2002, Cédric Tranchon participe à plusieurs missions de protection et de police du ciel sur le territoire national ou à l’étranger, sous mandat de l’Otan. En 2009, il rejoint la Patrouille de France, dont il deviendra le leader deux ans plus tard. En 2012, l’officier est muté à Paris au sein de l’état-major opérationnel de l’armée de l’Air. Dans la foulée, il suit l’enseignement militaire supérieur de l’École de Guerre tout en étant auditeur à l’Institut des Hautes Études de l’Entreprise. Depuis l’été 2014, Cédric Tranchon est affecté sur la base de Nancy-Ochey, à l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » en tant que commandant en second.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:56
Un rapport dénonce le fiasco financier et calendaire du drone Harfang

Airbus Group a mis près de 270 millions d'euros de sa poche pour livrer le drone Harfang à l'armée française (Crédits : Arméé de l'Air)

 

14/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une facture qui enfle (de 100 à 440 millions d'euros), des délais qui explosent (5 ans de retard), une opération qui est mal évaluée, selon un rapport du ministère de la Défense. Le drone Harfang a cumulé tout ce qu'il ne fallait pas faire.

 

Le Predator aurait pu voler beaucoup plut tôt sous les couleurs de l'armée française. Dès 2003. C'est la petite histoire dans l'histoire chaotique, trop chaotique du SIDM (Système intérimaire de drone MALE). Car Sagem, associé à l'américain General Atomics, proposait en 2001 au ministère de la Défense un système sur la base du drone Predator. Mais c'est finalement Airbus Group (alors EADS), qui est retenu par la DGA (Direction générale de l'armement) pour doter l'armée de l'air d'un drone de surveillance, de reconnaissance et de désignation d'objectif de jour comme de nuit. La plateforme du successeur du drone Hunter est réalisée par le groupe israélien IAI, sur la base du drone Heron.

C'est le début d'un long chemin de croix pour les militaires, qui ne pourront disposer du drone Harfang, d'abord conçu comme une solution intérimaire de courte durée, qu'en 2008... au lieu de 2003. Cette opération non érigée en programme (ONEP) initialement prévue pour être réalisée entre 2001 et 2003, devait être proche d'un achat sur étagère. Elle s'est poursuivie "jusqu'à la fin 2008", note un rapport du ministère de la Défense. "Plus de cinq ans de retard, pour une durée initialement prévue de deux ans, montrent que la difficulté technologique d'une telle opération avait été sous-estimée. De plus, le refus américain d'autoriser l'utilisation de certains composants a créé des problèmes qui ont également retardé le déroulement du programme", explique ce rapport.

 

La facture passe de 100 à 440 millions d'euros

A l'origine, le coût envisagé était relativement limité pour quatre drones (environ 100 millions d'euros), explique le rapport. Mais le résultat est très éloigné de cette évaluation : il a été multiplié par plus de quatre, pour atteindre plus de 440 millions. Selon le rapport, le coût de réalisation (163 millions) ne représente que la moitié des coûts identifiés jusqu'en octobre 2013, le soutien (contractualisé et interne) atteignant près de 100 millions d'euros, tandis que le coût d'utilisation s'élève à 36 millions d'euros. Pour une utilisation jusqu'à 2017, les coûts de soutien et d'utilisation sont évalués à plus de 120 millions d'euros, dont près de 22 millions d'utilisation: soit 440 millions d'euros.

Airbus Group a effectué, pour sa part, plus de 130 millions d'euros de dépenses propres, auxquelles peuvent être ajoutés plus de 120 millions d'euros pour les études du futur drone MALE. Il a par ailleurs eu à s'acquitter de 18,5 millions d'euros de pénalités. Soit près de 270 millions d'euro de sa poche.

 

Une opération mal évaluée

Lors du lancement de l'opération, les difficultés de réalisation ont été "mal évaluées, notamment en matière de navigabilité ou de capacité de vol". Airbus Group "n'a pas tenu ses engagements, notamment en termes calendaires". En revanche, le rapport du ministère estime que "les équipements livrés apportent aujourd'hui une capacité essentielle aux forces, et leur intégration dans la chaîne opérationnelle est maintenant bien maîtrisée". Les auteurs du rapport reconnaissent que certaines étapes de la réalisation du drone "ont connu des problèmes difficilement prévisibles".

Pour autant, en dépit des difficultés de ce programme, l'emploi du drone Harfang a été "décisif en Afghanistan et au Mali". Ces drones ont pu être employés en opérations extérieures, notamment en Afghanistan dès 2009, avant même d'avoir toutes leurs capacités. Celles-ci ont été apportées par la suite et utilisées au Mali. Ils ont montré une "excellente intégration dans la manoeuvre aérienne et terrestre".

 

Et maintenant ?

Comme toujours, en matière de drones, le futur est toujours compliqué en France. Des travaux sont actuellement menés pour maintenir jusqu'en 2017 le système Harfang actuel. Au-delà, il est prévu que la capacité de drones MALE soit assurée par des systèmes Reaper (un premier système a été acheté et livré en 2013) et les réflexions se poursuivent pour les drones futurs. "Quant au système pérenne qui doit lui succéder, espéré depuis 2001 et aujourd'hui envisagé pour 2020, il risque de connaître également un glissement de calendrier de plusieurs années, notamment s'il s'agit de développer un drone de conception européenne", estime le rapport.

La France dispose dans ce domaine de capacités industrielles certaines, estime le rapport, mais il lui est difficile d'y rester présente face aux Américains. "Il lui faut néanmoins tenter de poursuivre cette activité, notamment dans le domaine des équipements pour lequel les industriels ont des compétences reconnues", précise-t-il. Pourtant, les drones, qui sont de plus en plus indispensables aux armées, ont un intérêt opérationnel essentiel. "Les drones ne remplacent pas des capacités existantes mais apportent des capacités nouvelles (notamment l'endurance longue de 24 heures et la surveillance à distance de la base)". Enfin, "si l'on compare les missions effectuées avec celles d'un avion de combat, le coût global d'une heure de surveillance d'un drone est bien moins coûteux: celui-ci assure en effet une permanence longue et ne nécessite pas d'avion ravitailleur pour effectuer le transit".

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:55
Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

 

410.10.2014 source O. Kempf

 

Club Participation et Progrès - Séminaire d’étude du 3 Novembre 2014 « Les armes hypersoniques sont-elles l’avenir ? »

 

en collaboration avec : La Revue Défense Nationale - La Revue Défense - Air et Cosmos à l'Ecole Militaire Amphithéâtre Louis 1, Place Joffre 75007 PARIS

 

Introduction : Les armes hypersoniques : contenu et enjeux par Philippe MIGAULT, Directeur de Recherche à l’IRIS

 

I Partie : Programmes et projets d’armes hypersoniques en France

  • « Un missile hypersonique pour les forces aériennes stratégiques françaises à l’horizon 2035 » par le Général d’Armée Aérienne Denis MERCIER, Chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air.
  • « Les nouveaux drones de demain. Drones de reconnaissance dans la profondeur : l’option hypersonique » par Laurent SERRE, Responsable des programmes hypersoniques ONERA (présence à confirmer)

 

II Partie : Les armes hypersoniques vont-elles être une « révolution dans les affaires militaires ? »

  • « Le besoin opérationnel d’armes hypersoniques » par le Général de Corps d’Armée (2s), Michel ASENCIO, Chercheur associé à la FRS.
  • « Les armes hypersoniques : un temps d’avance tactique et/ou stratégique » par Eric POURCEL , Officier Réserve Marine.
  • « L’hypersonique, futur différentiateur de puissance » par l’Amiral Jean Pierre TIFFOU, Conseiller Défense du Président MBDA.
  • « Pouvons-nous, devons-nous nous « mobiliser » pour et sur les armes hypersoniques ? » par le Général Etienne COPEL, Ancien sous-chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air

 

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Projets drone Falcon HTV -bombe AHW (bas). source Missile Defense Agency - U.S. Army

Projets drone Falcon HTV -bombe AHW (bas). source Missile Defense Agency - U.S. Army

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