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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 11:54
La DGA livre le troisième A400M français

 

25/07/2014 DGA

 

La DGA a réceptionné le troisième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas le vendredi 25 juillet 2014. L’appareil, qui porte le numéro de série MSN10, a été livré le même jour à l’armée de l’air et rejoindra la base aérienne d’Orléans-Bricy.

 

Ce nouvel appareil avait obtenu sa certification mi-mai. Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du quatrième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Deux ont en effet déjà été livrés à la France en 2013, le premier avion turc a été livré en avril dernier.

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 11:45
Exercice «Frelon Corse» : une coopération franco-américaine à Djibouti

Un pilote de l'EC 3/11 "Corse" à bord de son Mirage entouré de deux F-18 américains de l'US Marine Corps

 

30/07/2014 Capitaine Damien Hamoir - Armée de l'air

 

Du 7 au 23 juillet 2014, les aviateurs de l’escadron de chasse 3/11 «Corse» de la base aérienne 188 de Djibouti ont participé, avec leurs homologues américains, à l’exercice «Frelon Corse».

 

Implanté sur la corne de l’Afrique, l’escadron de chasse 3/11 «Corse» a bénéficié de la présence temporaire de chasseurs américains pour organiser un exercice bilatéral. Après avoir travaillé depuis 2012, successivement avec des F-15E, F-16 et Harrier AV-8B, les Mirage 2000-5 et 2000D français se sont exercés aux côtés de quatre F/A-18A des «Black Knights» de l’US Marine Corps.

 

Durant quinze jours, les pilotes américains et français ont collaboré comme au sein d’une même unité. Les deux nations ont été amenées à préparer ensemble leurs missions de combat aérien. Les journées sont rythmées par deux vagues de missions. La première dédiée aux missions de type Basic Fight Manœuvres («un contre un») ou Air Combat Manœuvres («deux contre un» ou «deux contre deux») et la seconde aux missions complexes de Large Force Employment. Au total, 48 sorties ont été réalisées au cours de l’exercice dont 28 par les Mirage 2000 français.

 

Évoluant avec les mêmes procédures et avec la même vivacité, la mobilisation importante d’aéronefs différents démontre les capacités respectives des deux nations à contribuer ensemble. Parfaitement interopérables et aidés de la L16, liaison de données tactiques partagée entre les unités, les pilotes français et américains se sont entièrement immergés dans l’exercice. Signe d’une preuve d’amitié forte, deux F/A-18A des «Black Knights» ont participé au défilé aérien du 14 Juillet aux côtés de trois Mirage 2000 au-dessus de la base aérienne 188 de Djibouti.

 

Un Mirage 2000N, un Mirage 2000-5 et deux F-18 pour l'exercice "Frelon"

Un Mirage 2000N, un Mirage 2000-5 et deux F-18 pour l'exercice "Frelon"

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 11:55
Cérémonie en hommage à l’aviatrice Maryse Bastié à la base aérienne 722 de Saintes

Cérémonie en hommage à l’aviatrice Maryse Bastié à la base aérienne 722 de Saintes

 

16/07/2014 Armée de l'air

 

L’ensemble des bases aériennes a rendu hommage, au début du mois de juillet 2014, à Maryse Bastié, aviatrice célèbre pour ses dix records internationaux de distance et de durée.

 

Cérémonie en hommage à Maryse Bastié

Au cours de ces cérémonies d’hommage, la citation attribuée à Maryse Bastié a été lue par des aviatrices.

 

Maryse Bastié, une aviatrice de légende

Cérémonie en hommage à Maryse Bastié

 

Née le 27 février 1898 à Limoges, Maryse Bastié marque l’histoire de l’aéronautique. Initiée à l’aviation par son mari, Louis Bastié, lui-même pilote, elle obtient son brevet en 1925. Aventurière, elle réalise le 2 septembre 1930 avec son Caudron C-190, le record féminin de durée de vol, soit 26 heures et 47 minutes. Sur les conseils de l’aviateur Jean Mermoz, elle s’attaque seule à la traversée de l’Atlantique sud, le 30 décembre 1936 qu’elle accomplit en 12 heures et 5 minutes.

 

Sous couvert de son activité à la Croix-Rouge, elle devient membre du réseau de renseignement militaire «Darius»  en mai 1940. Elle recueille des informations sur l’occupant allemand. Son passé aéronautique et son action dans la Résistance lui ont valu d’être nommée lieutenant dans l’armée de l’air où elle s’engage en 1944. Après la guerre, elle entre au Service de relations publiques du Centre d’essai en vol en 1951.

 

Un an plus tard, elle décède dans le crash d’un avion dans lequel elle était passagère, le 6 juillet 1936. Elle rentrait d’un meeting aérien pour lequel elle présentait le prototype Nord 2501.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:55
L’armée de l’air commémore les 100 ans du Bourget

 

18/07/2014 Alice Le Flamanc

 

La célébration du centenaire de la plateforme aéronautique du Bourget s’est déroulée le dimanche 13 juillet 2014. Témoin privilégié de l’Histoire aéronautique, l’aéroport a accueilli les plus grands exploits aériens. C’est donc naturellement que l’armée de l’air, représentée par le général Denis Mercier, son chef d’état-major, s’est associée à l’événement.

 

Le Bourget : un lien unique avec l’armée de l’air

 

Près de 30 000 personnes se sont amassées sur le tarmac pour  participer à cette grande fête aéronautique. «C’est bien plus qu’un simple meeting aérien, confie Bernard Chabbert, journaliste et commentateur aéronautique qui témoigne son attachement à cette manifestation. Il faut considérer cet événement comme une commémoration. Nous ne sommes pas ici pour présenter les avions mais pour les situer dans leur contexte : un aéroport et son histoire. L’aéroport du Bourget fait d’ailleurs partie du patrimoine intellectuel et opérationnel de l’armée de l’air».

 

En effet, terrain militaire en 1914, l’ancienne base aérienne 104 Dugny-Le Bourget a vu naître de nombreuses institutions de l’armée de l’air. Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, témoigne sa fierté de participer à l’événement : «pour l’armée de l’air, le centenaire du Bourget est un bel anniversaire. Ce terrain d’aviation est l’illustration de l’Histoire de l’aviation, de ces hommes et de ces femmes engagés vers une seule et même passion : l’aéronautique. Civils et militaires sont réunis aujourd’hui pour célébrer le succès de cet aéroport. Je tiens à remercier l’ensemble des organisateurs qui a su mettre en valeur les 80 ans de l’armée de l’air. Les 100 ans du Bourget permettent de rassembler cette magnifique communauté aéronautique».

 

Un anniversaire haut en couleurs

 

L’atterrissage est précis et maîtrisé, l’Extra 330 de Catherine Maunoury, directrice du musée de l’air et de l’espace, se pose sur le tarmac. «Aujourd’hui est un jour de fête, déclare la double championne du monde de voltige aérienne. L’aéroport du Bourget est le cœur de l’aviation. Cet événement rend hommage à ces aviateurs civils et militaires qui ont bâti cette histoire formidable».

 

Malgré la pluie, «le plaisir reste intact !», déclare un passionné. Triplan, Albatros, Flamant, Piper J3 et bien d’autres aéronefs se sont réunis dans le ciel couvert du Bourget. Près d’une soixantaine d’avions de toutes les époques se sont rassemblés autour d’une légende : le Spirit of St. Louis, venu des États-Unis. Le public a pu également découvrir des modèles mythiques de l’armée de l’air tels que le Jaguar, le Rafale A, le Tucano ou le Skyraider. Véritable éventail de l’histoire de l’aviation, l’événement s’articulait autour de cinq tableaux chronologiques de 1914 à aujourd’hui.

 

Mais «ce meeting n’a pas vocation à être nostalgique, il est tourné vers l’avenir» affirme Catherine Maunoury. Au fil de la journée, les pionniers de l’aviation ont donc laissé place à l’aviation de combat moderne. D’un claquement sec et brutal, le Rafale a foudroyé le ciel. Le capitaine Benoit Planche, alias «Tao», s’est ainsi lancé dans une présentation explosive du chasseur tigré aux couleurs du Nato Tiger Meet 2014. La Patrouille de France et ses Alphajet étaient également au rendez-vous, tout comme l’Équipe de voltige de l’armée de l’air qui a clôturé les festivités de cette journée riche en émotion.

 

 

L’armée de l’air commémore les 100 ans du Bourget
L’armée de l’air commémore les 100 ans du Bourget

L’armée de l’air et l’aéroport du Bourget, naissance de l’Histoire aéronautique

 

Le centre d’instruction militaire de la cité de l’air (CIMCA) y est implanté dès sa création. Spécialisé dans l’instruction militaire, il formait les aviateurs à divers domaines d’expertises et compétences particulières, utiles aux activités de la cité de l’air ainsi que les jeunes citoyens effectuant leur service militaire en France.

Théâtre des épilogues de la Seconde Guerre mondiale, le terrain du Bourget voit naitre des escadrons de l’armée de l’air. Par exemple, le célèbre escadron de transport 1/64 «Béarn», qui souffle ses 70 bougies cette année, tire ses traditions de ce lieu mythique. Il appartenait en effet au 1er groupe de la 34ème escadre de bombardement, créée en 1933.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:45
Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris

 

18/07/2014 Armée de l'air

 

Le lundi 7 juillet 2014, un hélicoptère AS555 Fennec de l'armée de l'air s'aligne en finale sur le camp M'Poko (Centrafique), après un vol de plus de deux heures. Le capitaine Hugues C., commandant de bord, vient de franchir la barre des 4 000 heures de vol en 22 ans de carrière.

 

Son copilote et lui rentrent d'une mission de dix jours dans l'Est de la République centrafricaine pour l’opération Sangaris. Au cours d'une vingtaine d'heures, à bord de leur hélicoptère armé d'un canon de 20mm et d’obus, ils ont fourni un appui aérien (appui-renseignement et appui-feu) au profit de militaires progressant au sol. Une missions inédite pour le capitaine C., qui, à son arrivé sur le tarmac, a été accueilli comme il se doit par l’ensemble du détachement Fennec, pilotes, mécaniciens, armuriers ou encore logisticiens.

 

Entré en service en 1992 en tant qu'élève pilote officier sous contrat, il choisit très rapidement de devenir pilote d’hélicoptère, métier qui le passionne. Il débute sa carrière sur la base aérienne 128 de Metz Frescaty comme jeune pilote opérationnel au sein de l’escadron d’hélicoptères 2/67 « Valmy ». Il commence par réaliser des missions SAR (Search and Rescue – recherche et sauvetage) avant de partir trois ans en Guadeloupe où il effectuera des missions au profit des militaires déployés aux Antilles. Commandant de bord puis instructeur en unité, il devient par la suite moniteur au centre d’instruction des équipages d’hélicoptères. En juin 2014, il se porte volontaire pour un détachement en Centrafrique et rejoint le détachement Fennec.

 

Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris
Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris
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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 12:55
Le dernier vol d’Antoine de Saint Exupéry

 

18.07.2014 par Thomas Goisque

 

Le 31 juillet 1944, le commandant Antoine de Saint Exupéry, l’auteur du « Petit Prince » disparaissait sans laisser de traces. Il avait décollé de la base de Borgo en Corse pour une mission de reconnaissance au dessus de la Savoie à bord d’un Lockheed P-38 Lightning de la 1re escadrille du groupe II/33.

70 ans plus tard, l’épave de son appareil a été identifiée au large des Calanques de Marseille ; si le mystère est aujourd’hui levé, des questions subsistent…

« Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier » écrivait-il à un ami la veille de sa mort.

 

Reportage photos

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 07:55
EMB-121 Xingu reaches milestone of 30 years of operations with the French AF

 

Jul 17, 2014 ASDNews Source : Embraer - Empresa Brasileira de Aeronautica S.A

 

Embraer Defense & Security this month celebrates the historic milestone of 30 years‘ operations of the EMB-121A Xingu with the French Air Force (Armée de l’Air) and French Navy (Marine Nationale). The Xingu, operated by the French  Ecole de l’Aviation de Transport (EAT) from Airforce Base 702 in Avord, France, has, to date, been used to train more than 1,900 cadets from France but also pilots from Belgium, Burkina Faso, Cameroon, Gabon, Luxembourg, and Madagascar.

 

The EMB-121 Xingu first landed at Air Force Base 702 on March 29th, 1983 as a training aircraft replacement for the Dassault 312 Flamant. In 1984, the first batch of newly qualified pilots concluded their training. Since that time, over 330.000 flight hours have been flown by the 43 Xingus of EAT and today, a total of 33 aircraft remain in operation.

 

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 19:45
Serval: point de situation du 17 juillet 2014

 

17/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval, engagée au Mali, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Au Mali, les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

Concernant la force française, et dans le domaine des opérations aériennes, la semaine a été rythmée par environ 80 sorties, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, autant de missions de ravitaillement et de renseignement, et une quarantaine de missions de transport.

 

La semaine a été marquée par le décès de l’adjudant-chef Dejvid Nikolic, mort des suites de ses blessures après l’attaque perpétrée par un véhicule suicide contre des éléments de la force Serval engagés en opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao, près d’Almoustarat. Le SGTIA qui a été l’objet de cette attaque terroriste était composé de deux sections d’infanterie, du détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) basé à Ansongo et d’un détachement logistique.

 

Lundi 14 juillet à 16h22 locale (18h22 à Paris), un pick-up a été détecté sur une piste passant au sud de la position où stationnait le détachement, piste sur laquelle passe un trafic routier régulier. Ce pick-up arrivant du sud-est a brusquement quitté la piste en effectuant un virage à 90 degrés tout en accélérant vers la position française. Il a explosé moins de dix secondes après, laissant à peine le temps aux militaires français d’adopter une posture défensive. Aujourd’hui, les premières investigations permettent d’estimer que le pick-up transportait une charge de 40kg d’explosif et qu’un seul terroriste se trouvait à son bord.

 

Le médecin du DLAO a très rapidement pris en charge les blessés afin d’évaluer leur état, leur prodiguer les premiers soins et les stabiliser. Ces blessés, au nombre de sept, ont ensuite été transportés par deux hélicoptères médicalisés à Gao pour être pris en charge à l’hôpital militaire de campagne où l’un d’entre eux, l’ADC Nikolic, est décédé des suites de ses blessures. Deux blessés ont ensuite été évacués le 15 juillet à 03h35 (heure locale) par « CASA Nurse » vers Bamako où ils ont été transférés dans un Falcon médicalisé pour être rapatriés et hospitalisés en France. Les quatre autres blessés ont également été évacués vers la France, par précaution, le 15 juillet en fin de journée. La mission du SGTIA près d’Almoustarat s’est poursuivie jusqu’au désengagement des éléments le 16 juillet dans la soirée.

 

Cette semaine a également été marquée par un accident de la route survenu le 16 juillet à l’ouest de Bourem, blessant gravement un militaire français. Ce dernier a été évacué vers la France le 17 juillet.

 

Le ministre de la Défense est actuellement au Mali où il a souhaité se rendre au contact des forces françaises. L’opération Serval, débutée en janvier 2013 et achevée en juillet 2014, a permis de remplir les objectifs de la mission en trois temps : arrêt des groupes terroristes qui descendaient vers la capitale du pays, destruction des sanctuaires terroristes et rétablissement de la souveraineté de l’Etat malien (phase conclue par les élections présidentielles puis législatives), et enfin transfert de la sécurisation du Mali aux forces armées maliennes.

 

Cela ne veut pas dire qu’elle a mis fin au terrorisme dans la région. L’attaque suicide du 14 juillet en est l’illustration. C’est pour cela que le président de la République a décidé le lancement de l’opération Barkhane, qui traduit une nouvelle stratégie régionale, et qui est conduite en partenariat et en appui des pays du « G5 Sahel » (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), avec lesquels la France est résolue à coopérer étroitement. Cette opération s’appuie sur un effectif de 3 000 hommes, sur six avions de chasse, une dizaine d’avions de transport, trois drones, une vingtaine d’hélicoptères, deux cents véhicules blindés et autant de véhicules logistiques. La force opérera depuis deux points d’appui permanents (Gao et N’Djamena) et des bases avancées temporaires (Tessalit par exemple).

Serval: point de situation du 17 juillet 2014
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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:56
Le CEMAT rend hommage à deux aviateurs

 

17/07/2014 Armée de l'Air

 

Le 5 juillet, sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le général Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre, accompagné par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a offert aux colonels Frédéric Chiffot et José Souvignet, respectivement pilote et navigateur sur Mirage 2000, une pièce de l’appareil duquel ils se sont éjectés en 1995, pendant les opérations menées en Bosnie.

 

En 1995, les recherches des restes de l’aéronef des (désormais) colonels Frédéric Chiffot et José Souvignet, alors capturés par des miliciens  serbes, sont menées par des soldats de l’armée de Terre et dirigées par le colonel (à l’époque) Ract Madoux. «J’ai une dette d’honneur et je suis heureux aujourd’hui de rendre à César ce qui est à César, a confié le CEMAT aux deux aviateurs. C’est avec émotion et une grande joie que je remets cette pièce à ce bel escadron Champagne.» Et de souligner : «Ce moment est un symbole fort de la coopération entre les troupes au sol et celles en vol.»

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:20
Général Mercier et Général Welsh

Général Mercier et Général Welsh

 

16/07/2014 Armée de l'air

 

Du 13 au 15 juillet 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a accueilli son homologue américain, le général Mark Welsh, chef d’état-major de l’United States Air Force.

 

L’amitié franco-américaine était à l’honneur en ce week-end de fête nationale et de commémoration du centenaire du premier conflit mondial. Présent en France pour l’occasion, le général Welsh, accompagné du général Mercier, s’est tout d’abord rendu au mémorial de Marnes-la-Coquette le 13 juillet 2014, où une cérémonie était organisée. Ce mémorial français honore la mémoire de l’escadrille historique américaine « La Fayette », constituée en 1916 sous commandement français, afin d'aider la France lors de la Première Guerre mondiale.

 

Le lendemain, après avoir assisté au défilé militaire sur les Champs-Élysées, les deux chefs d’état-major se sont envolés pour Colleville-sur-Mer, en Normandie. L’occasion de visiter le cimetière américain d’Omaha, situé sur l’une des plages du débarquement du 6 juin 1944. Enfin, le 15 juillet 2014, le général Welsh a été reçu par le général Mercier sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Paris-Balard pour une réunion d’état-major, au cours de laquelle lui a notamment été présenté le projet stratégique de l’armée de l’air Unis pour « Faire Face ».

 

Général Mercier et général Welsh à Colleville-sur-Mer

Général Mercier et général Welsh à Colleville-sur-Mer

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:55
Cérémonie commémorative du cinquantenaire des Forces Aériennes Stratégiques

 

07.07.2014 Actus FAS

 

Cérémonie commémorative du cinquantenaire des Forces Aériennes Stratégiques

Vendredi 17 octobre 2014 – BA 125 d’Istres

 

Le vendredi 17 octobre 2014 aura lieu sur la base aérienne 125 d’Istres une cérémonie commémorative pour célébrer le cinquantenaire de la création des Forces Aériennes Stratégiques et de la première prise d’alerte de dissuasion le 8 octobre 1964.

 

Cette journée comportera une conférence sur l’histoire des FAS, une prise d’armes, une exposition statique et des présentations aériennes avant de se clore par un cocktail dînatoire (sur invitation payante).

 

Anciens des Forces Aériennes Stratégiques, en service actif, réserviste ou en retraite, faites-vous connaître en vous préinscrivant avant le 1er septembre sur le site Internet de l’Association Nationale des Forces Aériennes Stratégiques (ANFAS), consultable à l’adresse suivante : www.anfas.fr

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:54
Naissance des Forces aériennes stratégiques 1964

« S’il faut que la France ait une épée, il faut que ce soit la sienne » - Charles de Gaulle, 1950

 

Source Forces Aériennes Stratégiques

 

14 janvier 1964 : création des Forces Aériennes Stratégiques

 

Quatre années à peine après l’opération Gerboise Bleue, l’explosion de la première bombe atomique française, le 13 février 1960 à 7 heures, à Regganne, dans le désert du Sahara, première démonstration de la maîtrise française de la puissance nucléaire, le décret n°64-46 signé par le président de la République Charles de Gaulle créait, le 14 janvier 1964, le Commandement des Forces Aériennes Stratégiques (CFAS).

Ce court document de huit articles, pris en Conseil des ministres, attribue au président de la République en sa qualité de chef de l’Etat le pouvoir d’engager les forces nucléaires mais également de pouvoir définir les objectifs de ces dernières en sa qualité de président du conseil de défense et de chef des armées. Concrétisation d’un long cheminement entrepris depuis mai 1939 pour doter la France d’une arme atomique, il officialise le vœu présidentiel d’une indépendance nationale au travers de sa force de frappe afin de redonner à la France « le rang qui est le sien ».

« Il nous faut faire comme Tintin, ce personnage célèbre dans le monde entier et qui m’est particulièrement sympathique parce que c’est un petit qui ne se laisse pas faire par les gros … », dit alors l’homme de l’appel du 18 juin à André Malraux.

Pour la plupart des commentateurs, c’est avec ce décret que le rôle prépondérant du président de la République dans la direction de la défense nationale est officiellement reconnu. Le général commandant les Forces Aériennes Stratégiques relève directement du président de la République, chef de l’Etat. C’est de lui qu’il reçoit les ordres de mise en posture et c’est de lui qu’il pourrait recevoir, si les circonstances l’exigeaient, l’ordre d’engagement pour l’ensemble des forces nucléaires. Inversement, c’est directement au Chef de l’Etat que le général commandant les FAS rend compte de l’état et de la disponibilité des forces et c’est également à lui qu’il rendrait compte de l’exécution de l’ordre d’engagement.

Ce décret transfigure l’Armée de l’Air, donnant naissance à une force moderne, voulue indépendante de toute source d’approvisionnement étranger par les instances politiques, libérée du jeu des alliances militaires et mettant en ligne le meilleur matériel de l’époque. Réduisant la chaîne de transmission des ordres au strict minimum, elle assoit sa capacité décisionnelle sur la décision d’emploi d’un seul homme : le président de la République. Grâce à la volonté affirmée de Charles de Gaulle qui leur confie la mise en œuvre exclusive de la première arme nucléaire conçue et expérimentée par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA, qu’il a également créé dès le 18 octobre 1945), les FAS, première composante de la dissuasion nucléaire, deviennent les garantes de la sécurité militaire de la France.

Un binôme indissociable va incarner cette « dissuasion à la française » : le Mirage IVA, appareil d’une haute technologie « made in France », et le Boeing C 135 F ravitailleur, appareil permettant de fournir l’allonge suffisante pour atteindre les objectifs les plus éloignés.

Ainsi dotées, les FAS sont alors prêtes, selon la formule d’Hervé Beaumont, à « redonner un destin à la France … »

 

 

Pour en savoir plus :

 

- Jean-Michel Guhl, dans « Forces Aériennes Stratégiques » d’Alexandre Paringaux, Zéphyr Editions, 1997 ;

- David Cumin, « L’arme nucléaire française devant le droit international et le droit constitutionnel », Université Jean Moulin, Lyon III, 2000-2005 ;

- Hervé Beaumont, « Mirage IV, le bombardier stratégique », Docavia, 2003 ;

- Serge Gadal, « Forces Aériennes Stratégiques », Economica, 2009.

Naissance des Forces aériennes stratégiques 1964
Naissance des Forces aériennes stratégiques 1964
Naissance des Forces aériennes stratégiques 1964
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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 06:55
Exercice Angel thunder en Arizona (USA).

 

05.06.2014 par Armée de l'Air

 

Exercice Angel thunder en Arizona (USA), déploiement des moyens CSAR ( recherche et sauvetage au combat) aux états-unis.

 

 

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:55
Le Super Puma tire sa révérence sur la BA 126

Le Super Puma tire sa révérence sur la BA 126

 

15/07/2014 Armée de l'air

 

Sur la base aérienne 126 «Capitaine Preziosi» de Solenzara, le Super Puma de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/44, tire sa révérence après de nombreux et loyaux services. Il a effectué son dernier vol, le 10 juillet 2014.

 

«C’est donc avec une immense fierté qu’aujourd’hui Upoa, nous te disons mauruuru et nana, merci et au revoir » déclare le commandant Maud Grolier, commandant en second de l’EH 1/44. Baptisé «Upoa» du nom d’un oiseau marin polynésien, il est affecté en 1983 sur les îles Tuamotu de la Polynésie Française où il effectue un grand nombre d’interventions. Il participe à l’acheminement de vivres et à des missions de recherche et de sauvetage.

 

Le Super Puma rejoint la Corse en décembre 2010 où il poursuit et achève son histoire avec près de 6 650 heures de vol à son actif.

 

Pour en savoir plus sur l’escadron d’hélicoptère (EH) 1/44

 

Le Super Puma décoré

Le Super Puma décoré

L'escadron d’hélicoptères (EH) 01/44 et le Super Puma "Upoa" sur la base aérienne 126 Solenzara

L'escadron d’hélicoptères (EH) 01/44 et le Super Puma "Upoa" sur la base aérienne 126 Solenzara

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:55
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Les 13 et 14 juillet 2014, les unités françaises engagées dans les opérations extérieures ont célébré la fête nationale du 14 juillet.

 

Au Mali, la cérémonie du 14 juillet a été présidée par le général de division Marc Foucaud, commandant de la force Serval étendue à la BSS, en présence de l’ambassadeur de France et des attachés de défense étrangers sur le site de l’aéroport de Bamako. Etaient également présents,  de hautes autorités civiles et militaires maliennes, de la MINUSMA et de l’EUTM.  A Gao, la cérémonie était présidée par le colonel Jean-Michel Luccitti, et regroupait les unités présentes sur la zone, les français insérés à la MINUSMA et des représentants des FAMA et de la MINUSMA.

 

En Côte d’Ivoire, les militaires de la force Licorne ont célébré la fête nationale sur le camp de Port Bouët. La cérémonie a été présidée par l’ambassadeur de France et placée sous l’autorité militaire colonel Paul Sanzey. Au cours de la cérémonie, une remise de décorations a été faite.

 

Au Tchad, les éléments de la Force Epervier (EFT) se sont réunis sur la base aérienne Adjudant Kosseï. La cérémonie était présidée par le représentant de la force (COMANFOR) Serval au Tchad, le colonel Paul Peugnet, en présence de l’ambassadeur de France au Tchad et de l’attaché de défense. Etaient également présents le représentant du ministre de la Défense du Tchad et le chef d’état-major général des armées tchadiennes. Une exposition statique de matériels (Rafale, Caracal, Puma, ERC 90 Sagaie, VLRA, etc.…) été proposée à l’issue de la cérémonie.

 

En République centrafricaine, le 14 juillet a été célébré à Bangui par une cérémonie qui s’est déroulée sur le camp de M’Poko. Présidée par le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, cette cérémonie regroupait les militaires français engagés sur le théâtre centrafricain et ceux de l’Union Européenne EUFOR RCA. Une délégation de soldats de l’Union Africaine et une représentation des éléments français de la mission internationale des Nations-Unies de soutien en Centrafrique (MINUSCA) étaient également présentes auprès de l’ambassadeur de France ainsi que du ministre de la défense centrafricain accompagné de son chef d’état-major des armées et de nombreuses autorités locales. A Sibut, au nord de la capitale, et à Bouar sur la main supply road (MSR) les hommes des groupements tactiques interarmes (GTIA) « Magenta » et « de Boissieu » se sont également retrouvés autour du drapeau français pour célébrer la fête nationale.

 

L'aviso "Commandant Blaison", engagé dans le golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe, a arboré le petit pavois à l’avant du navire, tandis qu'il participe à des manœuvres communes avec des bâtiments britanniques au large de la Guinée Conakry.

 

Au Liban, une cérémonie a eu lieu sur le camp de Naqoura, présidée par le général Eric Hautecloque-Raysz, chef d’état-major de la FINUL. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des militaires français de la Force Commander Reserve (FCR), qui constitue la force d’intervention d’urgence de la FINUL.

 

En Afghanistan, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de Kaboul et les forces françaises en Afghanistan, a présidé une cérémonie commémorant le 14 juillet, en présence du général américain Joseph Anderson, commandant l’International Security Assistance Force Joint Command (IJC), et d’une délégation étrangère.

 

Enfin, en Pologne, le détachement français était rassemblé sur la 22e base aérienne tactique de Malbork. Après un défilé des quatre Mirage du détachement, la cérémonie militaire, placée sous l’autorité du commandant du détachement, le lieutenant-colonel Gauthier Dewas, s’est déroulée en présence des autorités militaires de la base polonaise.

Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
Théâtres d’opération : cérémonie du 14 juillet
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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:55
Un nouvel insigne pour le CMCC d’Athis-Mons

 

15/07/2014 Actus Air

 

Le 1er mai 2014, le personnel du centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC) 80.920 d’Athis Mons (Essone) a reçu son nouvel insigne homologué sous le numéro A1442. 

 

L’écu bleu à trois fleurs de Lys d’or rend hommage à l’Ile de France. Les trois vecteurs évoquent une patrouille d’aéronefs qui se dirigent vers la Tour Eiffel, symbolisant ainsi la fonction de contrôle. Le réseau sur la partie droite rappelle quant à lui la fonction de surveillance aérienne.

 

Depuis 1947, des militaires de l’armée de l’air sont présents à Athis-Mons aux côtés des civils pour des missions de coordination et de souveraineté de l’espace aérien national. Véritable interface entre les autorités de défense aérienne et l’aviation civile, le CMCC d’Athis Mons, a contrôlé son premier vol militaire le 10 mars 2014.

 

 Définition héraldique :

 

« Ecu moderne parti-cousu d’azur à une Tour Eiffel au naturel formant la partition, un réseau réticulé d’argent issant du cœur à dextre, trois vecteurs d’or posés en barre à senestre et formés en triangle, trois fleurs de lys du même posées deux aux cantons du chef, une en pointe ».

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:50
Malbork : mission d’identification pour les Mirage 2000

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Les 7 et 8 juillet 2014, deux Mirage 2000 de la permanence opérationnelle effectuée par la France au profit des pays Baltes dans le cadre de l’OTAN, ont décollé sur alerte réelle depuis la base aérienne de Malbork en Pologne.

 

Le 7 juillet, à 12h30, la sirène d’alerte a retenti. Sept minutes plus tard, les Mirage 2000 ont décollé afin d’identifier un aéronef survolant la mer baltique sans autorisation. L’appareil est entré dans l’espace aérien des pays Baltes sans plan ni autorisation de vol. A 12h50, les chasseurs ont rallié l’appareil au nord de la Pologne et l’ont identifié comme un Ilyouchine-20 (IL-20), un avion de reconnaissance russe. Après vérification de tous les critères manquants les chasseurs ont reçu l’ordre de rentrer à la base.

 

 Le 8 juillet une seconde mission est déclenchée par l’OTAN selon le même scénario que la veille, alors que les chasseurs rentrent de leur vol d’entrainement. Les mécaniciens et les armuriers ont à peine le temps de reconditionner les avions que la permanence est de nouveau déclenchée. Trois minutes après l’alerte, les chasseurs redécollent et interceptent à nouveau un IL-20 russe dans le même secteur que la veille. Une fois l’identification faite, les chasseurs ont escorté l’avion en limite de zone, puis ont passé le relais à une autre permanence opérationnelle.

 

 Ces identifications et interceptions s’inscrivent pleinement dans le cadre de la permanence opérationnelle mandatée par l’OTAN. La réactivité et le professionnalisme de l’équipe de permanence démontrent bien la capacité des militaires français à réaliser ce type de missions.

 

 Depuis le 6 mai 2014, un détachement français, composé d’une centaine de militaires et quatre avions de chasse, assure une mission de permanence opérationnelle (PO) au profit des Etats Baltes. Cette mission, effectuée sur demande de l’OTAN, s’inscrit dans le cadre des mesures de réassurance souhaitées par le Président de la République à l’égard des pays alliés face aux tensions régionales. Les avions français profitent de cette mission pour effectuer des exercices d’entraînement avec les avions polonais.

Malbork : mission d’identification pour les Mirage 2000
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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 07:55
Défilé du 14 juillet : le Mirage F1 tire sa révérence

 

14.07.2014 Ministère de la Défense

 

Un dernier survol de Paris en guise d'adieu. Après une carrière exceptionnelle au sein de l'armée de l'Air, le Mirage F1 prend sa retraite à l'occasion du défilé aérien du 14 juillet. La rédaction était présente à Châteaudun pour applaudir une dernière fois, celui qui a pris part à tous les conflits majeurs de ces quatre décennies. Récit en images.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 12:57
Général Pierre de Villiers : «Les armées françaises sont à 120 % de leurs possibilités»

 

13/07/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - Chef d'état-major des armées (Cema) depuis février, le général Pierre de Villiers, 57 ans, a répondu en exclusivité aux questions du Figaro sur les enjeux ­actuels de la Défense.


 

LE FIGARO - Il y a deux mois, vous avez envisagé votre démission, solidairement avec les chefs d'état-major des armées de terre, de l'air et de la marine, si les engagements budgétaires pris envers vous n'étaient pas respectés. Où en êtes-vous aujourd'hui?

 

Général Pierre DE VILLIERS - Nous avons la chance d'avoir un projet cohérent et vertueux dans un livre blanc. Celui-ci a défini des scénarios d'emploi et des contrats opérationnels à partir d'une analyse géostratégique. En décembre dernier, la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 a consigné les moyens nécessaires à cette ambition. J'ai moi-même, avec les différents chefs d'état-major d'armées ainsi qu'avec les directions et les services des armées, constitué un projet appelé «Cap 2020». Le budget découle donc des objectifs fixés et répond aux attentes du président de la République, chef des armées. Au début du mois dernier, le chef de l'État a rappelé la sanctuarisation de la LPM. De son côté, le premier ministre a déclaré que «la Défense ne paierait pas deux fois». Je reste donc serein et déterminé.

 

Les armées n'échapperont pas à la fermeture d'un certain nombre d'unités…

Pour supprimer 34.000 postes, il faudra inévitablement en passer par là. Des suppressions, des transferts et des restructurations seront nécessaires. Comme le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, je suis conscient des difficultés que cela entraîne. Nous essaierons de limiter au maximum l'impact de ces déflations qui ne porteront sur les forces opérationnelles que pour un tiers. C'est une sage décision, car la raison d'être d'une armée, c'est sa capacité à s'engager. Nous devons être capables de projeter nos soldats là où le président de la République le demande.

 

Après cinq mois au poste de Cema, quel est votre état d'esprit actuel?

Je le résumerais en trois mots. Le premier, c'est «ensemble». L'union sacrée des différentes armées, des directions et des services de la Défense est plus que jamais nécessaire. Elle constituera un atout majeur dans cette période transformation. Le deuxième mot, c'est «autrement»: compte tenu de la profondeur des changements à réaliser, des difficultés au quotidien vécues par nos personnels, il faudra trouver des solutions novatrices en sortant des schémas habituels pour continuer de construire une armée moderne. Le troisième mot: «au mieux». On ne peut plus faire mieux avec moins, compte tenu de toutes les réformes que nous venons de vivre ces vingt dernières années. Comme d'habitude, nous ferons «au mieux», à 120 % de nos possibilités, avec notre cœur, notre sens du service, notre dévouement pour le succès des armes de la France.

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans l'édition abonnés sur le figaro.fr ou lundi 14 juillet dans votre Figaro.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 08:55
Fête nationale du 14 juillet : touche finale au défilé dans une ambiance morose

 

14/07/2014 Le Point.fr

 

Cette année, le traditionnel défilé du 14 juillet se prépare dans une ambiance tendue. Le moral des troupes est loin d'être au beau fixe.


 

Après des mois de tension, le défilé de demain ne semble pas pouvoir faire oublier les difficultés que traverse l'armée française depuis plusieurs mois. L'Armée de l'air, la patrouille de France, l'Armée de terre, la Marine nationale, l'Aéronavale, la gendarmerie nationale et la garde républicaine se succéderont demain sur les Champs-Élysées, sous les regards de la France entière.

Alors que leur devoir de réserve leur impose une discrétion extrême, les militaires françaises sonnent l'alerte. "On n'a pas de balles à blanc. A l'entrainement, avec les Famas, on doit dire 'pan' au moment de tirer. Franchement, c'est la honte", confiait un caporal-chef au Parisien paru ce jour, et d'ajouter "on ne peut pas protester. Ils profitent du fait que nous n'avons pas le droit ni de manifester ni de nous mettre en grève. Ce n'est pas juste la déprime. On en a ras le bol".

 

Des moyens trop minces au regard des ambitions françaises ?

Une grosse déprime inquiétante, au point que les militaires ne puissent plus remplir leur mission ? Depuis 1960, le budget de l'Armée n'a jamais été aussi faible, rappelle le Journal du Dimanche. Une situation préoccupante qui n'épargne aucun corps de l'Armée et préoccupe jusqu'au sommet de l'État. En coulisse, le budget est évidemment en cause. Dans une enquête parue aujourd'hui, le JDD s'interroge même sur l'inadéquation entre les ambitions françaises et les moyens alloués à son armée actuellement.

Interrogé par le Figaro.fr, le général Pierre de Villiers - qui avait menacé le gouvernement de démissionner pour exprimer son désarroi - considère que "les armées françaises sont à 120 % de leurs possibilités (...) On ne peut plus faire mieux avec moins, compte tenu de toutes les réformes que nous venons de vivre ces vingt dernières années", assure-t-il.

Malgré tout, le défilé de demain aura bien lieu et sera l'occasion cette année de rendre hommage aux troupes alliées de la France dans la Grande Guerre. Elle débutera à 10 h 34 avec la patrouille de France pour se terminer à 11 h 22 au pied de l'Arc de Triomphe.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Au Sahel, l'opération Barkhane remplace Serval

Barkhane source geologues-prospecteurs-fr

 

13/07/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

La France a officiellement acté la lancement d'une nouvelle opération, plus large et permanente pour lutter contre le terrorisme au Sahel. Elle mobilisera 3000 militaires français.

 

A la veille du 14 juillet, la France a acté officiellement la fin de l'opération Serval au Mali et son remplacement dans les prochains jours par «Barkhane», une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3000 militaires français.

«Le président de la République a souhaité qu'il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone» du Sahel, avec «l'opération Barkhane» - du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent - dont «l'objectif est essentiellement du contre-terrorisme» dans toute la région, a déclaré Jean-Yves Le Drian, dimanche, lors de l'émission «Le Grand Rendez-vous» Europe 1-Le Monde-iTélé.

Ce basculement du dispositif militaire au Sahel était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, mais il avait dû être reporté fin mai en raison d'un regain de tension dans le nord du Mali. L'opération «Barkhane» sera mise en place dans les jours qui viennent, en partenariat avec cinq pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, Niger et Tchad). Il s'agira d'une «présence durable», a indiqué dimanche le ministre de la Défense. L'opération bénéficiera de moyens considérables: 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, 6 avions de chasse et 3 drones, a précisé le ministère de la Défense.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:55
14 Juillet 2014 : une fête, des anniversaires

 

11/07/2014 Armée de l'air

 

Cette année, le 14 Juillet est l’occasion de célébrer de nombreux anniversaires de grands moments historiques. Notamment au sein de l’armée de l’air qui souffle début juillet ses 80 bougies.

 

À travers le blog que la rédaction vous propose, entrez dans les coulisses du défilé avec les répétitions en vol et au sol, ainsi qu’une présentation des acteurs du jour-j.

 

Découvrez le blog du 14 juillet 2014 

 

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:55
L’escadron de guerre électronique 48.530 tire sa révérence

 

11/07/2014 Armée de l'Air

 

Le 24 juin 2014, une cérémonie a marqué la fermeture de l’escadron de guerre électronique (EGE) 48.530, basé au Fort des Adelphes à Jeuxey, dans les Vosges. 

 

Répartis sur trois sites (Grostenquin, Jeuxey et Chenevières), les aviateurs de l’EGE sont chargés de la simulation de menaces sol/air au profit de l’entraînement des équipages français, allemands et américains. En effet, l’escadron travaille pour le polygone de guerre électronique, organisation tripartite située de chaque coté de la frontière allemande (voir encadré). Chacune des nations est régulièrement amenée à s’entraîner au cours d’exercices interalliés et interarmées, comme en juin dernier lors d’une campagne SA8-FR. Après la cérémonie, une dernière mission a d’ailleurs été réalisée pour les équipages de Mirage 2000D de la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey.

 

Dès le 1er septembre 2014, date à laquelle l’EGE fermera officiellement ses portes, les autres unités du PGE prendront le relais pour assurer les missions menées par les 23 aviateurs de l’escadron, en utilisant les moyens radars de Grostenquin, Jeuxey et Chenevières et des moyens mobiles. La BA 133 sera quant à elle chargée de la gestion de l’espace aérien dédié au PGE. Au sein du polygone, l’armée de l’air sera désormais représentée par les aviateurs intégrés au sein du centre de coordination du PGE, implanté en Allemagne, à Bann, à quelques kilomètres de la base aérienne de Ramstein. 

 

Zoom sur le polygone de guerre électronique

 

L’escadron de guerre électronique 48.530 tire sa révérence

 

Alors que l’utilisation de système d’armes sol/air s’étend en Europe dans les années 1970, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis créent le Polygone de guerre électronique en avril 1979. Dédié à l’entraînement des équipages, il se situe en territoire franco-allemand, avec trois sites en France (Chenevières, Épinal et Grostenquin) et quatre en Allemagne (Bann A, Oberauerbach, Pirmasens et Bann B, qui coordonne l’activité des sept sites). Chaque nation apporte sa contribution à ce système tri-national. Les Allemands mettent à disposition leurs espaces aériens et des systèmes d’armes réels, les Américains le programme de restitutions d’exercice EPICCCS et des simulateurs, et la France des sites en basse-altitude à partir desquels des missions diversifiées et proche de la réalité sont réalisables.

 

Ordre du jour de dissolution de l'EGE 48.530

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:55
« 100 » dans le ciel du Bourget

 

9 juillet 2014 par Philippe Chetail - Aerobuzz.fr

 

L’aéroport du Bourget fête ses cent ans dimanche 13 Juillet. Parmi les temps forts, une équipe de trente-quatre parachutistes s’entraine pour dessiner le nombre « 100 » aux couleurs nationales dans le ciel francilien.

 

Ce saut particulier, si les caprices de la météo qui s’expriment en ce début de période estivale veulent bien s’estomper, sera l’un des moments phare de cet anniversaire organisé par Aéroports de Paris et l’Aéroclub de France. L’initiative de cette idée originale est due à Isabelle Dreyssé, directrice adjointe de l’Aéroport, accompagnée dans cette aventure par des hommes et des femmes (représentant 30% de l’effectif) cumulant de nombreux titres de champions du Monde et de plusieurs records Mondiaux. Elle même avoue une expérience de plus de deux mille sauts.

 

Suite de l’article

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:55
Le centenaire de l’aéroport du Bourget


09/07/2014 Armée de l'air

 

La célébration du centenaire de la plateforme aéronautique du Bourget se déroulera le dimanche 13 juillet 2014, de 11h à 17h. De nombreuses manifestations aériennes, auxquelles l’armée de l’air participera, seront organisées à cette occasion.

 

Placé sous le haut patronage de M. François Hollande, président de la République, en collaboration avec Aéroports de Paris et l’armée de l’air, cet événement marquera le lancement officiel des célébrations du centenaire de la guerre de 1914. Son anniversaire sera marqué par une manifestation civile, organisée par l’Aéroclub de France et les Aéroports de Paris (ADP), à laquelle l’armée de l’air sera étroitement associée. En vedette, la Patrouille de France et l’équipe de voltige de l’armée de l’air participeront à un grand meeting aérien. L’escadron de chasse 2/30 «Normandie-Niemen» de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan exposera deux Rafale.

Véritable bouillon de culture aéronautique, l’aéroport du Bourget a cette année, un siècle d’histoire. Il a accueilli de nombreux exploits aériens dont le célébrissime Spirit of Saint Louis de Charles Lindbergh, le 21 mai 1927. C’est également au Bourget qu’en 1945, les avions du régiment de chasse «Normandie-Niemen» rentrent de Russie.

 

www.80ans-armeedelair.fr

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