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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:54
Remise d’insigne pour la classe préparatoire de l’EPA


10/07/2014 Armée de l'Air

 

Mercredi 18 juin 2014, la classe préparatoire à l’enseignement supérieur (CPES) de l’École des pupilles de l’air (EPA) a reçu son insigne, qu’elle a elle-même créée, au cours d’une cérémonie, présidée par le colonel Jean-Xavier Chabane, commandant l’EPA. 

 

C’est une grande nouveauté pour cette classe intermédiaire entre la terminale et les classes préparatoires destinée à favoriser l’accès aux études supérieures scientifiques à de jeunes bacheliers issus de milieux peu favorisés, créée dans le cadre du plan égalité des chances. Alors que les classes de l’air ont leur «Poussin», la CPES n’avait auparavant pas d’insigne propre.

Ce sont les <-Khûbes->, étudiants en troisième année de classes préparatoires, qui ont épinglé l’insigne sur la veste de leurs cadets. Le général et astronaute Michel Tognini, ancien élève de l’EPA était également présent. Étudiant au parcours d’exception, il est devenu le parrain officiel de cette 6e promotion.

La naissance d’une nouvelle tradition à l’École des pupilles de l’air : cet insigne sera remis chaque année aux élèves de la promotion de CPES, marquant leur appartenance à la troisième division*.

La sixième promotion de la CPES a elle même conçu cet insigne dont l’héraldique est : « Sous les montagnes du Vercors qui se dessine de bleu azur au matin, la racine s'élève de son aile de Pipin. La plume du savoir suivra celui qui la porte, l'étoile le guidera à sa porte. »

 

*La 1e division correspond aux années de collège, la 2e aux années de lycée et la 3eaux classes préparatoires.

 

Acteur du plan égalité des chances, cet établissement public accueille plus de 700 élèves et a pour missions principales l’aide aux familles pour les collégiens et lycéens et l’aide au recrutement des futurs officiers de l’armée française pour les classes préparatoires. Retrouvez plus d’information sur le site du ministère de la Défense.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 07:54
La base aérienne 279 devient un EAR

 

08/07/2014 Armée de l'air

 

Le 2 juillet 2014, la base aérienne 279 de Châteaudun «Lieutenant Marcel Beau» a procédé à sa cérémonie de dissolution, présidée par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et commandant le soutien des forces aériennes (CFSA).

 

Un chapitre important de l’armée de l’air se ferme dans la région dunoise. De nombreuses décorations ont été décernées au profit du personnel des différentes unités de la base. La cérémonie a également été l’occasion de remettre le drapeau de la 52ème escadre de reconnaissance au service historique de la Défense (SHD), moment très marquant pour tous les aviateurs et civils présents.

 

La base aérienne 279, après 60 années d’existence, a vu des générations d’aviateurs se succéder pour accomplir les nombreuses missions dont elle fut la plateforme principale. Sa dissolution entre dans le cadre de la mise en œuvre des restructurations annoncées par décision ministérielle en septembre 2013. Elle sera désormais rattachée à la base aérienne 123 d’Orléans en tant qu’élément air rattaché 279 (EAR). Les missions principales, notamment de stockage des aéronefs, se poursuivent sur le site. Châteaudun reste le point de regroupement unique de tous les aéronefs de la Défense en fin de vie et en attente de démantèlement.

 

La base aérienne 279 devient un EAR
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 07:50
Le général Pascal Chiffoleau et le général Pascal Valentin

Le général Pascal Chiffoleau et le général Pascal Valentin

 

09/07/2014 Armée de l'air

 

Jeudi 3 juillet 2014, à Eindhoven (Pays-Bas), le général Pascal Valentin a transmis le commandement de l’EATC (European Air Transport Command - commandement européen du transport aérien militaire) au Major-General allemand Christian Badia.

 

Depuis 2012, le général Pascal Valentin commandait l’EATC. Il a contribué à l’adhésion du Luxembourg en décembre 2012 et à la déclaration officielle de la «pleine capacité opérationnelle» de l’organisation, le 28 novembre 2013. Le général Pascal Chiffoleau devient le commandant en second de l’organisation européenne. Il commandait la brigade aérienne d’appui et de projection au commandement des forces aériennes depuis 2012.

 

Le même jour, l'Espagne est devenue le sixième membre de l’EATC. Sous la présidence du commandant de la composante Air belge, le général Van De Voorde, et en présence des autorités ibériques, l’accord entérinant l'adhésion officielle de l’Espagne à l'EATC a été signé. Cette contribution permet de mettre à disposition de l'EATC une partie de sa flotte d’avions de transport, constituée de Boeing 707, C-130 Hercules, Casa C-212, C-295 ou autres CN-235.

 

L’EATC, un partenariat européen soudé pour le transport aérien militaire

 

Le commandement européen a été inauguré en septembre 2010 sur la base d’Eindhoven, par l’Allemagne, la Belgique, la France et les Pays-Bas, dans le but de coordonner et d’optimiser l’utilisation des flottes de transport pour le compte des pays partenaires. Ce «concept unique et innovant», selon le général Pascal Valentin, permet de mettre en commun des moyens aériens, dont l’emploi «est optimisé par l’EATC pour effectuer le maximum de missions» dans le cadre du transport de passagers et de matériels, d’évacuations aéro-sanitaires sur le territoire européen mais également en opérations. Depuis sa création, l’EATC a démontré toute l’étendue de sa plus-value, en participant notamment à l’opération Serval au Mali en janvier 2013.

 

Les représentants de l'EATC à Eindhoven aux Pays-Bas

Les représentants de l'EATC à Eindhoven aux Pays-Bas

Le général Pascal Valentin remet le drapeau

Le général Pascal Valentin remet le drapeau

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 11:55
Salamandre en action sur la base de Nancy

 

09/07/2014 Armée de l'air

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey a accueilli l’exercice «Salamandre», entraînement mobilisant les escadrons de chasse de Nancy, Saint-Dizier et Luxeuil. Deux hélicoptères Caracal complétaient le dispositif aérien. Des spécialistes des commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) et n°30 (CPA 30) étaient aussi déployés.

 

La semaine a débuté par des missions de type CAS (Close Air Support - appui aérien rapproché) menées entre les équipages chasse en vol et les groupe FAC au sol (Forward Air Controller– contrôleur aérien avancé).

 

Le scénario a également permis aux aviateurs de répéter les procédures CSAR (Combat Search and Rescue – capacité de recherche et sauvetage au combat) sur le terrain militaire de Mailly-le-Camp. Les Caracal ont réalisé des vol de nuit en configuration de guerre électronique et de l'aérocordage (corde lisse/grappe).

 

La partie tactique de l’exercice s’est achevée par une mission menée par un groupe spécialisé du CPA 20, de type ALI (Air Land Integration – intégration air-sol). Il s’agissait de mettre en synergie des forces aériennes et des forces terrestres grâce à l’utilisation des systèmes d’information et de communication performants. Un groupe spécialisé du CPA 20 a procédé à une mission d’exfiltration de deux pilotes réalisée de nuit. Ce type de mission repose sur le savoir-faire développé récemment par les forces spéciales de l’armée de l’air.

Deux Caracal de l'escadron 1/67 "Pyrénées"

Deux Caracal de l'escadron 1/67 "Pyrénées"

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:56
Revue de l'ensemble des élèves par le général Denis Mercier

Revue de l'ensemble des élèves par le général Denis Mercier

 

08/07/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 4 juillet 2014, le baptême des promotions 2013 de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air s’est déroulé en présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air et de nombreux invités internationaux, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.

 

C’est au crépuscule que le général Denis Mercier accompagné, de ses homologues militaires africains, a passé en revue l’ensemble des élèves à l’honneur. La promotion 2013 de l’École de l’air porte désormais le nom de «général Martial Valin», tandis que celle de l’École militaire de l’air s’est vue attribuer celui de «colonel Amédée Passemard». Elles ont ensuite procédé à l’échange des drapeaux entre la promotion précédente et celle de 2013. La Musique de l’air, les chœurs des élèves et la Patrouille de France ont clôturé les festivités.

 

Cette traditionnelle cérémonie a rassemblé près de 2 200 invités. Elle célébrait également le 40ème anniversaire du cours spécial de l’École de l’air (CSEA). En 2013, la promotion a accueilli des élèves officiers du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal. De nombreuses autorités civiles et militaires françaises et étrangères (Cameroun, Niger, Bénin, Mali, Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Maroc) ont été conviées pour partager ce moment d’émotion. La cérémonie, symbole de valeurs, marque l'engagement des futurs officiers de l’armée de l’air à vivre avec honneur et dignité.

 

Les 40 ans du cours spécial de l’École de l’air

 

Créé en 1973 au sein de l’École de l’air, le CSEA  est destiné à former des officiers des armées de l’air étrangères dont les pays sont liés à la France par des accords de coopération.

Admis sur concours, les élèves sont tous francophones. Le programme de leur formation (3 ans)  est identique à celui de l’École de l’air, sauf l’instruction technique et scientifique qui est adaptée.

Depuis sa création environ 550 élèves, issus de 27 nationalités différentes ont été diplômés à Salon-de-Provence, dont certains sont devenus chef d’état-major dans leur pays.

 

Échange des gardes drapeaux entre les promotions

Échange des gardes drapeaux entre les promotions

Le CEMAA entouré de ses homologues militaires pour le baptême des promotions 2013

Le CEMAA entouré de ses homologues militaires pour le baptême des promotions 2013

source Ordre de la Liiberation

source Ordre de la Liiberation

 

Saint Cyrien de la promotion 1917, il intègre l’armée de l’air  en 1926. En 1940, il devient colonel et rallie la France libre puis développe et dirige les Forces aériennes françaises libres (FAFL) avant de les commander en juillet 1941.

Nommé général, il réorganise le transport aérien militaire ainsi que les unités parachutistes. Jusqu’en 1944, en même temps que commandant des Forces aériennes françaises en Grande-Bretagne, il est chef d’état-major général adjoint de l’armée de l’air et chef de la mission de l’air à Londres.En août 1944, il participe à la Libération de Paris à la tête des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Chef d’état-major de l’armée de l’air de 1944 à 1946, puis chef de la délégation militaire française aux Nations unies, il est nommé Inspecteur général de l’armée de l’air de 1947 à 1957.

Il reste le seul général de l’armée de l’air à avoir été maintenu sans limite d’âge, dans l’état-major général, pour avoir commandé en chef devant l’ennemi. Il décède le 19 septembre 1980.

 

 

Colonel Amédée Passemard

 

Baptême des promotions 2013 à Salon-de-Provence

 

Né en 1920, il obtient son brevet de pilote à 17 ans et s’engage dans l’armée de l’air en 1938. Il lutte contre la Luftwaffe, prend part à la campagne de Tunisie, puis à la Libération de la Corse. Promu  sous-lieutenant en 1944, il rejoint Meknès (Maroc)  comme instructeur. En 1946, à l’état-major de la Défense aérienne du Territoire en Afrique française du Nord, il cumule les fonctions d’adjoint au chef du 3ème bureau, chef des transmissions et commandant de l’escadrille d’entraînement.

Il part en Indochine, puis prend la tête de l’aviation légère d’Oranie (Algérie) avant le prendre le commandement de la base de Bangui (République Centrafricaine).

En 1965, il commande la base aérienne 125 d’Istres avant d’intégrer l’état-major de la Force aérienne tactique, chargé de la sécurité militaire. Il quitte l’armée de l’air en 1969.

Totalisant 5 000 heures de vols et 650 missions de guerre, il décède le 19 août 2013.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 15:55
La défense est le pilier de l'industrie française

 

08/07/2014 Général d'Armée aérienne Denis Mercier, Chef d'Etat-major de l'Armée de l'air – Opinions, LaTribune.fr

 

Pour maintenir l'excellence des industries aéronautiques et spatiales françaises, il faut identifier les technologies clés de l'avenir et maintenir un effort soutenu d'études, explique le général Denis Mercier, Chef d'Etat-major de l'Armée de l'air.

 

En matière de tissu industriel, l'activité « défense » représente notamment 4000 PME, 300.000 emplois dont 165.000 directs et 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le secteur de l'aéronautique civile et militaire représente la plus grande part de la base industrielle et technologique de défense (BITD) en France et en Europe, en développant 20 technologies parmi les 27 classées critiques. Il capte 40% des dépenses d'investissement de la défense. De même, le domaine aéronautique est prépondérant parmi les capacités industrielles militaires critiques (CIMC) indispensables à la souveraineté nationale.

Par ailleurs, l'apport des technologies aéronautiques développées pour le domaine militaire dans le domaine civil est fréquent : le lanceur Ariane est issu des travaux menés dans le cadre des missiles de la dissuasion, Airbus est « fille » de l'aéronautique militaire, le logiciel de conception Catia de Dassault initialement développé pour les avions de combat est désormais utilisé pour l'aviation civile, l'automobile et de nombreux autres secteurs industriels. Les défis que doivent quotidiennement relever les industriels dans les domaines de l'aérodynamique, des structures, de la motorisation, des systèmes de navigation, des liaisons de données, ou encore des systèmes de protection contre les missiles stimulent la recherche et le développement technologique. Les industries aéronautiques et spatiales françaises sont unanimement reconnues dans les domaines civils et militaires. Porteuses de croissance et d'innovation, elles sont des fleurons de l'industrie nationale. Une capacité industrielle et technologique perdue ne pourrait être récupérée qu'au prix d'investissements, humains et techniques, considérables sur plusieurs années (de quinze à vingt ans sont nécessaires pour (re) constituer une capacité de conception et de développement de systèmes aéronautiques).

Un programme majeur comme l'Airbus A400M est un cas concret à partir duquel une véritable stratégie industrielle européenne peut être pensée pour éviter le délitement de ce tissu précieux. Il met aux prises nombre d'acteurs privés ou étatiques, nationaux et communautaires dont la coordination au niveau européen est indispensable.

Par ailleurs, le maintien en service pour encore plusieurs décennies de nombre de nos équipements (le Rafale et son système d'armes resteront en service au-delà de 2050) nécessite que les compétences industrielles indispensables au soutien et aux nécessaires évolutions de ces matériels soient conservées. Même à figer leur définition et accepter de fait leur déclassement progressif au regard de l'évolution des menaces et des critères d'interopérabilité, il est impératif de maintenir ces compétences, ne serait-ce que pour assurer la pérennité des capacités militaires actuelles.

Ce « temps long » des programmes d'armement doit s'appuyer sur une profondeur d'analyse de long terme, indispensable pour assurer la continuité des capacités opérationnelles. Les premiers Rafale livrés devront être retirés du service à compter de 2026, date à laquelle ils atteindront leur limite de vie après plus de vingt années de service. Les conditions du renouvellement de la composante aérienne de combat se définissent aujourd'hui compte tenu des délais d'étude et de développement nécessaires pour définir, développer et mettre en place un nouveau système d'armes.

 

Pour des mutualisations d'abord bilatérales

Pour éclairer les choix des capacités stratégiques à conserver et donner aux forces les moyens de remplir leurs missions, il faut identifier les technologies clés et maintenir un effort soutenu d'études amont. Les capacités de la France à exercer sa souveraineté, à « entrer en premier » sur un théâtre, à participer à la « stabilisation » d'une crise ou à évaluer de façon autonome les situations devront faire appel à des capacités industrielles nouvelles porteuses de mutations technologiques de l'outil de défense. Certains domaines, tels que la surveillance de l'espace extra-atmosphérique et de l'espace aérien, la cybernétique, l'hypervélocité, la furtivité, la détonique, l'accès aux ressources satellitaires, l'observation à partir de véhicules stratosphériques, l'ingénierie des réseaux, sont déjà identifiés.

Les enjeux pour la puissance aérienne portent sur le renouvellement des capteurs de défense aérienne, l'évaluation de la situation dans l'espace, le renouvellement du missile de dissuasion, la maîtrise des effets militaires par l'optimisation des charges, la création d'une filière européenne de drones et la mise en place d'un système de combat combinant des moyens pilotés et non pilotés. Le besoin de réaliser et d'atteindre des capacités opérationnelles doit rester à la base de tout choix futur en matière industrielle. Ceci est en particulier le cas dans le domaine des études amont, dont le besoin au titre du maintien des compétences primordiales ne fait pas débat, mais pour lesquelles les choix ne devront pas reposer uniquement sur des impératifs industriels. Au regard de l'étendue des besoins capacitaires et des capacités financières prévisibles, toutes les opportunités d'optimisation, de partage ou de mutualisation des coûts de développement, voire de production, doivent être recherchées.

De même, des développements au travers de capacités duales, lorsque cela est possible, devraient également permettre l'accès à des financements européens dans le cadre du programme H2020 de la Commission européenne. Le renouvellement des radars de défense aérienne représente dans ce cadre une opportunité, compte tenu de leur contribution à l'évaluation et à la sécurité aérienne de l'Europe. Le développement de programmes en coopération reste une voie possible, mais elle ne peut s'avérer efficace que s'il y a une convergence suffisante des besoins, ce qui incite à favoriser dans un premier temps des approches bilatérales avant de les étendre ensuite à davantage de nations. Une réflexion partagée entre l'État et l'industrie devra également porter sur le poids respectif des coûts de MCO, avec pour fil directeur là aussi la satisfaction du besoin opérationnel. Par ailleurs, les constructeurs aéronautiques et les utilisateurs gagneraient à converger sur une nouvelle politique de gestion de risque dans la maintenance des aéronefs, pour en diminuer les coûts. La profondeur de diagnostic de panne désormais possible avec les systèmes modernes peut être exploitée différemment afin d'optimiser le niveau de maintenance.

L'importance de l'export, enfin, notamment au titre des contributions apportées aux capacités de développement, demeure incontournable. Le soutien étatique dans ce domaine est un élément primordial. Les forces armées en général, et l'armée de l'air en particulier, apportent dans ce cadre, la caution de l'utilisateur national ainsi qu'un accompagnement indispensable à l'exportation des matériels de défense de notre industrie nationale.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 13:55
Tears of the Sun 2

 

08.07.2014 Armée de Terre

 

1 800 parachutistes français et britanniques s'étaient donné rendez-vous fin juin dans la région de Toulouse pour participer à l'exercice Tears of the Sun 2 ! Objectif : faire entrer du matériel dans une zone ennemie. Un exercice collaboratif entre la 11e brigade parachutiste et la 16th air assault brigade, qui a permis de renforcer la capacité commune d'intervention par la 3e dimension.

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:55
Dissuasion nucléaire. Le débat est lancé

Pour le chef d'état-major de la marine, la dissuasion nucléaire doit être crédible et pour l'être, la permanence à la mer est indispensable. (photo Marine Nationale - Armée de l'Air)

 

7 juillet 2014 Catherine Magueur - LeTelegramme

 

Quel avenir pour la bombe ? Il n'y a jamais eu de débat contradictoire sur la dissuasion nucléaire, alors que l'arme nucléaire existe en France depuis plus de 50 ans ! La Commission de la défense a auditionné des « pro » et des « anti ». De l'inédit. Le Télégramme a pu se procurer la copie.

 

Les écologistes avaient déposé un amendement exigeant la suppression de la dissuasion nucléaire lors de débats sur la loi de programmation militaire. Il a - sans surprise - été rejeté mais a révélé une demande de débat contradictoire. La présidente de la commission de la Défense, Patricia Adam, a décidé de lancer une série d'auditions qui touchent à tous les aspects de la dissuasion nucléaire. Le résultat ? Un recueil que chacun pourra consulter dès aujourd'hui. Passionnant. Ce que l'on peut entendre : la guerre froide est loin, les citoyens ne voient pas de menaces qui nécessiteraient l'utilisation de la bombe. De plus, la dissuasion - un gros budget - fait des envieux, dans le contexte de rigueur.

 

« Un outil cohérent »

 

Qu'en est-il ? « Nous disposons d'un outil adapté cohérent et optimisé », a déclaré Pierre de Villiers, le chef d'état-major des armées. « La dissuasion nucléaire est aussi pertinente au XXIe siècle, qu'elle l'a été au XXe », assure-t-il. Les deux composantes (aérienne et océanique) sont, selon lui, complémentaires. Abandon de la dissuasion, suppression d'une composante pour faire des économies : le général de Villiers est persuadé que cela ne profiterait pas à l'armement conventionnel.

 

Cinq euros par mois et par Français

 

L'amiral Rogel, chef d'état-major de la marine est clair : la dissuasion est une stratégie politique avant d'être un outil militaire. Une chose est sûre selon lui : la dissuasion doit être crédible. « Si elle ne l'est pas, elle ne dissuade pas », dit l'amiral. Pour bien dissuader, il faut la permanence à la mer, ce qui signifie au moins quatre SNLE. L'amiral Rogel donne un calcul « simpliste mais nécessaire » : « Si l'on ramène le coût annuel de l'agrégat nucléaire, qui est de 3,5 milliards d'euros, au nombre de notre population, le coût de la dissuasion est de cinq euros par mois et par Français. Est ce trop cher pour notre sécurité ? ». De l'inédit encore : la commission a auditionné les aumôniers en chef des armées, un rabbin, un imam, un pasteur, un évêque. Selon eux, cette arme « qui tue sans distinction » doit rester « hors normes ». Un ancien militaire, ancien pilote de chasse et pro-nucléaire pendant la guerre froide, a changé de fusil d'épaule : le général Bernard Norlain se fait le chantre d'un désarmement nucléaire « général - multilatéral, progressif et contrôlé ».

 

Un « obstacle à la paix »

 

Jean-Marie Collin, auteur de « Arrêtez la bombe » s'interroge : « Pourquoi le débat est-il bloqué ? Quelles sont les économies possibles et l'utilité des armes nucléaires ? Qu'en est-il de l'obligation du désarmement et de l'élimination de ces armes ? ». La France qui a signé le TNP, le Traité de non-prolifération, « ne respecte pas, dit-il, ses engagements ». En fait, selon lui, « l'arme nucléaire est un obstacle à la construction d'un véritable monde de paix ». Le recueil des auditions ne présente ni synthèse, ni conclusions. Un seul constat : celui de la présidente, qui dans l'avant-propos souligne que « le monde d'aujourd'hui n'est pas moins dangereux ni moins incertain que celui d'hier » et que « la vocation de notre outil de dissuasion demeure ». Le débat est lancé.

Dissuasion nucléaire. Le débat est lancé

Note RP Defense : débat lancé quand les écologistes étaient encore au gouvernement. L'audition des représentants religieux à l'Assemblée Nationale doit [beaucoup] s'expliquer par l'influence du mouvement anti-nucléaire [protestant- anglo-saxon ?]. Curieusement, la menace est restée la même, loin de l'Est, mais plus proche de l'Europe. Quant au renégat macaronné ....il a sans doute le syndrome qui permet d'oublier les Pershing et les SS-20. Nul doute qu'il en restera quelques un(e)s (dont RP Defense) pour pour démontrer que l'indépendance du M-51 et de l'ASMP vaut mieux que l'asservissement du Trident.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 11:45
Niger : Focus sur le soutien de l’armée de l’air

 

04/07/2014 Sources : EMA

 

Depuis novembre 2012, des militaires des unités de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) sont déployés à Niamey, au Niger, pour assurer l’appui aux déploiements opérationnels des unités du détachement air (DETAIR).

 

La BAAMA est composée :

du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) ;

du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) qui a pour mission de réaliser les infrastructures opérationnelles initiales nécessaires au déploiement d’un dispositif aérien sur un théâtre d’opération extérieure ;

du groupement des systèmes d’information et de communication tactiques de l’armée de l’air (GTSICAéro) qui assure la projection des capacités tactiques (matériels informatiques, réseaux, liaisons satellites, etc.) ;

du groupement aérien des installations aéronautiques (GAIA) qui est responsable de la composante logistique indispensable à l’approvisionnement des matériels d’infrastructures spécifiques de milieu.

 

A Niamey, les militaires du 25e RGA et du GAAO se sont notamment illustrés avec la mise en place d’infrastructures verticales (protections, clôtures, montage d’astro-arche et de structure métallo...) et horizontales (taxiway, parking avions de transport tactique (ATT), plot de stationnement pour C-135). (Lien brève travaux Niamey)

 

Les élongations importantes de l’opération Serval sur le territoire malien ont nécessité l’intervention de spécialistes de la BAAMA dans plusieurs villes (Gao, Mopti…) avec successivement une phase de reconnaissance, une phase d’expertise, puis une phase d’engagement des travaux. Dès le début des opérations, elle a été la garante des capacités de déploiement de la force.

Niger : Focus sur le soutien de l’armée de l’air
Niger : Focus sur le soutien de l’armée de l’air
Niger : Focus sur le soutien de l’armée de l’air
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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 16:55
Macaronage sur la base aérienne 705 de Tours

 

04/07/2014 Armée de l'air  

 

Mercredi 25 juin 2014, lors de la journée de l’aviateur, la base aérienne 705 de Tours a breveté de jeunes pilotes en présence de nombreuses autorités militaires et civiles dont le maire de Tours M. Serge Babary.

 

La journée a débuté par une cérémonie solennelle au cours de laquelle ont été remis 14 brevets de pilote de chasse, deux brevets de NOSA (navigateur officier système d'armes) ainsi que deux poignards d’officier. Le général de corps aérien Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et le soutien des forces aériennes (CSFA) a présidé la cérémonie. Il a lu l’ordre du jour du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, afin de commémorer les 80 ans de l’armée de l’air.

 

Découverte du simulateur Alphajet, de la tour de contrôle, des maquettes pédagogiques de l’unité d’instruction Alphajet, étaient au programme de l’après-midi à l'occasion de la journée de l'aviateur. Enfin des conférences portant sur la sécurité des vols étaient proposées au profit des équipages des aéroclubs locaux ainsi que sur l’histoire de la base aérienne 705 de Tours.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 16:55
Sharing capabilities to enhance military operations

 

2 July - Norbert Thomas – EATC

 

EATC assigns personell to RAMCC Lyon

 

Beginning next week, the RAMCC at Lyon (Regional Air Movement Coordination Centre) - dealing with the coordination and tasking of the intra-theatre airlift operations for Serval and Sangaris - works in even more close relationship to the EATC, preparing both missions with air transport assets from Europe to Afrika and back: To advice and assist command structures in air transport matters, EATC has begun to install a shift-system with own personell, catching up duty when- and wherever assistance becomes necessary. Starting next Monday, first French AT-specialists of the EATC will join the multinational RAMCC to start the cooperation. After the first two officers have settled the environment, the air transport cell will constantly be manned with EATC personell deployed from Eindhoven Air Base. To balance all EATC Participating Nations efforts equally, each nation contributes one contingent per month. With Spain joining in July as sixth EATC Participating Nation, the reinforcement for the RAMCC is therewith settled until the end of the year.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 16:50
Pictures: EATC PAO

Pictures: EATC PAO

 

3 July - Norbert Thomas - EATC

 

Successful steps of the European Air Transport Commands (EATC) have been done in the past: more will follow. The Change of Command ceremony today at Eindhoven Air Base featured the handover of EATC Command from French Major General Pascal Valentin to German Major General Christian Badia - taken place under the lead of the Dutch Air Force Commander, Lieutenant General Alexander Schnitger, Chairman of the Multinational Air Transport Committee (MATraC). 

 

A serial of changes

Before taking over the command, General Badia was Head of Division Strategic Defence Planning & Concepts at the German MoD. General Valentin instead will now focus on his new assignment, leading the NATO school in Rome.

General Valentin looks back on two busy years with a lot of challenges to cope with: The A400M introduction, reaching Final Operational Capability last year, achieving the accession of Luxembourg and Spain, which at last was finalized on the same day he left the EATC. Few days before he could promulgate the first A400M flying under EATC operational control.

The same date, but not in the limelight of the ceremony, also the Chief of Staff’s post is newly manned. German Brigadier General Jörg Lebert handed over to French Brigadier General Pascal Chiffoleau, former Commander of Air Mobility Brigade at Dijon AFB. Both positions either of Commander and Chief of Staff rotate as planned every two years between Germany and France.

 

New flag at EATC

 

More important decisions had been taken within the MATraC meeting in the morning, representing all EATC Participating Nations Air Chiefs: The lead of this highest circle in European military AT- matters went over from Belgian Lieutenant General Claude Van der Voorde to Dutch Lieutenant General Alexander Schnitger. For the next two years it is now his turn to monitor EATCs steps to reshape and improve the military AT-world within Europe. Although the Dutch Air Chief had a good start… facing only few hours before the accession of Spain to the EATC.

 

A rising giant

With the additional aircraft of Spain, intended to transfer authority latest by the end of the year, EATC will conduct more than 180 aircraft, operating from bases between the Baltic Sea and Gibraltar. But although this “rising giant called EATC” is a successfull lighthouse project in Pooling and Sharing, the new Commander knows, that nothing comes for free, facing e.g. the implementation of two Air Forces AT-fleets (Spain and upcoming Italy) into EATC structures: “With resources decreasing, demands rising, aging fleets and delays in the fielding of our new A400M we have to find better - and for sure sometimes new - ways in order to fulfil our commitments. All that counts at the end of the day is the added value that EATC can provide for each Participating Nation.”

 

Gallery EATC Change of Command Ceremony

 

EATC has a new Commander
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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 16:50
La ville de York honore les groupes lourds

 

04/07/2014 Armée de l'air

 

La ville de York se prépare à vibrer pour le départ du Tour de France dimanche 6 juillet 2014. À cette occasion, le Yorshire Air Museum et l’armée de l’air s’associent pour célébrer le 70ème anniversaire de l’arrivée des deux escadrons français 346 «Guyenne» et 347 «Tunisie» appelés groupes lourds à York à l’automne 1943.

 

Le Yorkshire Air Museum, en partenariat avec la ville de York organise une semaine en mémoire des groupes lourds et des Forces aériennes françaises libres (FAFL). Une avenue de la ville retrouve l’esprit de 1944. Les visiteurs peuvent apercevoir un Hawker Hurricane, premier chasseur monoplan de la Royal Air Force sur le toit du York Theatre Royal sur le boulevard St Leonard du deuxième arrondissement, spécialement aménagé.

 

Les escadrons français 346 «Guyenne» et 347 «Tunisie» furent les seuls groupes de bombardement lourd de l’armée de l’air française au sein des forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils intègrent le Bomber Command de la Royal Air Force.

 

Pour plus d’informations, retrouvez la cérémonie en la cathédrale d’York.

 

Stèle en mémoire aux escadrons français 346 "Guyenne" et 347 "Tunisie" arrivés en Grande-Bretagne en 1943

Stèle en mémoire aux escadrons français 346 "Guyenne" et 347 "Tunisie" arrivés en Grande-Bretagne en 1943

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:50
Malbork : exercice bilatéral de défense aérienne

 

04/07/2014 Sources : EMA

 

Le 25 juin 2014, les pilotes français se sont entraînés avec les équipages polonais au cours d’une mission de « Combat Air Patrol » (CAP).

 

Depuis leur arrivée sur la base aérienne de Malbork le 6 mai 2014, les pilotes français s’entraînent régulièrement aux côtés des pilotes polonais.

 

Dans le scénario de l’exercice du 25 juin, deux avions Mirage 2000 français et deux avions MIG 29 polonais constituaient une force qui avait pour objectif de défendre un espace aérien défini. Deux autres MIG 29 polonais jouaient le rôle d’agresseurs.

 

L’exercice a été précédé d’un briefing complet des pilotes avec un important volet sur la sécurité en vol : altitudes de vol de chaque avion, consignes radio, formations de vol, etc…. La mission de combat air patrols’est déroulée par rotation entre les paires d’avions, chaque binôme Mirage 2000 / MIG 29 étant chargé alternativement de défendre la zone en interceptant les avions intrus. Les avions intrus ont à chaque fois été interceptés.

 

Une fois terminé, l’exercice a fait l’objet d’un débriefing dans la salle opérationnelle du détachement. Chaque avion étant équipé d’une balise GPS et d’un système d'enregistrement et de restitution des paramètres de mission (SERPAM), les profils de vol ont pu être visualisés et analysés. Le « leader » a décortiqué les réactions de chaque pilote. Les analyses de l’exercice ont permis aux pilotes d’identifier leurs erreurs et d’apporter des axes d’amélioration pour les prochains vols.

 

Depuis le 6 mai 2014, un détachement français, composé d’une centaine de militaires et quatre avions de chasse, assure une mission de permanence opérationnelle (PO) au profit des Etats Baltes. Cette mission, effectuée sur demande de l’OTAN, s’inscrit dans le cadre des mesures de réassurance souhaitées par le Président de la République à l’égard des pays alliés face aux tensions régionales. Les avions français profitent de cette mission pour effectuer des exercices d’entraînement avec les avions polonais.

Malbork : exercice bilatéral de défense aérienne
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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:55
Grand meeting aérien du Centenaire du Bourget

 

2 juillet 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

Le Dimanche 13 juillet, Aéroports de Paris célèbre avec faste les 100 ans de l’Aéroport du Bourget. Cinq heures de spectacle vont rappeler les grandes étapes et les évènements qui ont marqué son histoire. En Guest Star, le Spirit of Saint Louis.

 

Le ciel du Bourget, qui tous les deux ans est le théâtre du plus grand Salon Aéronautique au Monde, va être, en marge de cet évènement, une nouvelle fois en fête pour célébrer le centenaire de l’aéroport. Un important meeting aérien, organisé par l’Aéro-Club de France et ADP en partenariat avec l’Armée de l’Air va réunir, le dimanche 13 Juillet, une cinquantaine d’avions de toutes les époques, dont la plupart ont écrit l’histoire de ce champ d’aviation, devenu au fil du temps le seul aéroport de Paris avant la construction d’Orly et l’ouverture de Roissy-Charles-de Gaulle.

 

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La présentation du Rafale aux mains de Benoit Tao Planche est un grand moment d’adrénaline - photo Armée de l'Air

La présentation du Rafale aux mains de Benoit Tao Planche est un grand moment d’adrénaline - photo Armée de l'Air

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:45
Tchad : entraînement de la relève Air

 

02/07/2014 Sources : EMA

 

Le 21 juin 2014, depuis la base aérienne 172 « sergent Kosseï » à N’Djaména, les hélicoptères du 1/67 « Pyrénées », déployés récemment, ont effectué leur premier vol sur le théâtre tchadien.

 

Ce vol en patrouille d’un hélicoptère Puma et d’un hélicoptère Caracal a permis la reconnaissance de plusieurs zones au nord de N’Djamena, la mise en condition opérationnelle des machines ainsi que quelques entraînements de « poser poussière » de jour et de nuit.

 

Les étendues sahéliennes imposent une vigilance accrue aux équipages lors des vols sous vent de sable et lors des atterrissages. Les moteurs des hélicoptères sont en effet sensibles aux poussières de sable ce qui nécessite des procédures et précautions particulières ainsi qu’un entretien et un entraînement accrus.

 

Intégrés au groupement Air de la force Epervier, les équipages et les machines du « Pyrénées » rempliront les missions d’évacuation sanitaire (EVASAN), de sauvetage aéroterrestre (SATER), de soutien et d’appui aux forces déployées sur le théâtre. Ils participeront également à l’une des missions permanentes du dispositif Epervier : la protection des intérêts français, tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:55
Un Lightning P38 pour commémorer la disparition d'Antoine de Saint-Exupéry

Le Lightning P38 entouré d un Mirage F1 et dun Rafale, lors de la cérémonie en hommage à A. de Saint-Exupéry sur la base de Cognac - photo Armée de l'Air

 

1er juillet 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

Le week-end dernier, sur la BA709 de Cognac et à Agay, dans la baie de Saint-Raphaël, un hommage a été rendu à Antoine de Saint-Exupéry, disparu en mission de guerre aux commandes d’un P-38, il y a 70 ans. L’occasion de voir évoluer l’unique P-38 Lightning en état de vol en Europe.

 

Pilot did not return and is presumed lost... Le 31 juillet 1944, après avoir décollé de Bastia Borgo aux commandes d’un Lockheed P-38 Lightning (type F5B), Antoine de Saint-Exupéry disparaissait en mer, à toute proximité de l’ilot de Riou, au retour d’un vol de reconnaissance sur les Alpes dans le secteur de Grenoble et Annecy. Quinze jours plus tard, le débarquement en Provence allait avoir lieu. Mis dans la confidence par ses chefs, ce vol devait être sa dernière mission. Il venait d’avoir 44 ans.

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 17:52
Pictures: Pascal Ballinger, Martin Gesenhoff

Pictures: Pascal Ballinger, Martin Gesenhoff

 

27 June - Pascal Ballinger - News & Press updates / EATC

 

During the last two weeks, as of 25 June, more than 90 missions have been flown and more than 140 flying hours have been performed. Some 34 tons of cargo and nearly 100 paratroopers have been dropped.

 

Whilst one and a half week ago the tactical scenario started with simple familiarization and recognition flights, allowing the participants to get familiar with the exercise terrain, the complexity of the mission evolved to multi-ship formations and more challenging sorties.

 

The mission of the last day was a COMAO, a composite air operation.

 

A COMAO is an operation, limited in both time and space, where assets differing in type and/or role are put under the control of a single commander to achieve a common, specific objective.

 

Integrating a tactical transport aircraft into a COMAO is complicated, especially due to the lack of aircrews’ training and the limited speed and manoeuvers ability of the tactical transport aircraft. This implies that the backbone of a successful COMAO is coordination.

 

EATT14’s COMAO put together 9 tactical transport aircrafts of 9 different nations. Five C-130, 2 CASA CN-295 and 2 C-27J. Moreover two Greek F-16 and a Greek EMB-145H AEW&C participated in the exercise. Bulgarian Mig-29, SA-6 and SA-8 played the threat.

 

The primary objective was a massive personnel and material air drop at drop zone “Gold”, followed by a second air drop on DZ “Africa”. Before entering in the threat area, the tactical air transport aircraft (TAT) waited at a hold on position, while above the F-16, dedicated to the protection of the TAT cleaned the area to prevent air to air threat played by the MIG 29. All these manoeuvers have been coordinated by AEW orbiting 200 km south in a safety area. Moreover the AEW constantly provided the position of the MIG 29 to the TAT and the F-16.

 

To avoid the threat, the COMEO participants, the so-called package, flew at a very low level.

 

When a TAT was committed by the MIG-29, the concerned aircraft reacted and had to leave the transport flow. With AEW information, the F-16 could commit on the MIG aggressor and the engaged TAT could rejoin the flow in order to continue its mission.

 

Approaching the DZ, the transport aircraft reduced their speed, climbed in order to be able to perform the material and personnel air drop.

 

On the DZ, a Dutch pathfinder unit acting as Combat Control Team had put ground markings to authenticate and guide the aircrews.

 

Above, the F-16 continued to protect the package during the drop phase. Given that the TAT had to fly at that moment at lower speed and at a higher flight level, this phase was particularly critical. 

 

After having performed the drop, the TAT accelerated and descended again to the safer low flight level.

 

After the second drop the package back to Plovdiv where they performed a tactical approach before landing.

 

This very impressive last mission closes EATT14, but the next challenge is already on the RADAR – in September 2014, for the first time, the EAATTC – the European Advanced Airlift Tactics Training Course will take place in Zaragoza (Spain).

 

Find more views about EATT at EATT 2014 picture gallery

Pictures: Pascal Ballinger, Martin Gesenhoff
Pictures: Pascal Ballinger, Martin GesenhoffPictures: Pascal Ballinger, Martin Gesenhoff

Pictures: Pascal Ballinger, Martin Gesenhoff

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 17:50
C160 Transall aux couleurs des 70 ans de l’ET 1-64 Béarn - photo Armée de l'Air

C160 Transall aux couleurs des 70 ans de l’ET 1-64 Béarn - photo Armée de l'Air

 

Tuesday 1 July - Norbert Thomas  News & Press updates / EATC

 

For the occasion of their each 70th anniversary and combined with aeronautical presentations, French Béarn and Anjou Squadrons invited the public to join their festivities at Evreux Air Force Base: base simulator sessions and static displays, specially decorated C-160 Transall flying with the colors of the two transport squadrons, a visit to the museum, etc…

The spectators watched flying displays of historic aircraft of both squadrons, including the last “Noratlas” - still airworthy - but also Junker Ju-52 and DC-3 Dakota. Not to forget the C-160 who performed various missions such as parachuting, assault and SpecOps demonstrations.

 

Find more about the open day (French language)

 

Short desciption of Anjou to be found here, Bearn description to be found here.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 16:56
Un Caracal de la Force Epervier dans le désert tchadien



01/07/2014 Photographe : Adj Patrick Le Minoux - EMA / armée de l'Air

 

Le 21 juin 2014, à 17h03, dans le désert tchadien à 20 km au nord de la base aérienne de N’Djamena, un hélicoptère Caracal effectue son premier vol destiné à valider sa mise en condition opérationnelle quelques jours après son arrivée sur le théâtre tchadien. Les premiers entrainements au « poser poussière » commencent malgré la chaleur et le manque de visibilité.

Au côté d’un autre Caracal et d’un Puma, cet hélicoptère a été acheminé sur le théâtre tchadien par gros porteur Antonov 124, le 18 juin dernier. Ces hélicoptères appartiennent à l’escadron 1/67 (EH 167) « Pyrénées » de la base aérienne 120 de Cazaux. Dans le cadre des relèves, ils sont déployés pour un mandat de 4 mois au sein de la Force Epervier. Un deuxième hélicoptère Puma, complètera prochainement ce dispositif.

 

 

Suite de l'article

 

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 15:55
C160 Transall aux couleurs des 70 ans de l’ET 1/64 Béarn

C160 Transall aux couleurs des 70 ans de l’ET 1/64 Béarn

 

01/07/2014 Armée de l'air

 

Les escadrons de transport 1/64 « Béarn» et 2/64 « Anjou» ont célébré, le 27 juin 2014 sur la base aérienne 105 d’Évreux, leur 70 ans .

 

Pour l’occasion, un C160 Transall a été spécialement décoré aux couleurs des deux escadrons de transport. Les spectateurs ont pu assister à des démonstrations en vol des avions historiques des deux escadrons, notamment du dernier Nord 2501 Noratlas encore en état de vol mais aussi du Junker Ju-52 et DC-3 Dakota. Sans oublier le C160 Transall  qui a effectué différents exercices comme du parachutage, du poser d'assaut, ou des déposes de commandos.Cérémonie militaire, visite du musée de la base, séances de simulateur et expositions statiques étaient également au programme de cette journée, alliant aéronautique et festivités.  Retrouvez les 70 ans de l'"Anjou" condensés en quelques minutes...dans cette vidéo.

C160 Transall aux couleurs des 70 ans de l’ET 2/64 Anjou

C160 Transall aux couleurs des 70 ans de l’ET 2/64 Anjou

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:45
Sangaris : les Fennec en RCA

 

30/06/2014 Sources : EMA

 

Le 9 juin 2014, sur l’aéroport de Bangui, en République centrafricaine (RCA), un hélicoptère Fennec a été relevé par un hélicoptère du même type, acheminé depuis la France par avion porteur C 17.

 

Le détachement Fennec (DETFENNEC) fait partie de la force Sangaris. Présent en RCA depuis le 7 décembre 2013 et stationné sur le camp de M’Poko, il est constitué d’une vingtaine de pilotes, mécaniciens et spécialistes chargés de mettre en œuvre deux hélicoptères Fennec. Le détachement est actuellement armé par des aviateurs de l’escadron d’hélicoptères 3/67 de Villacoublay.

 

Le Fennec est engagé sur l’ensemble du théâtre centrafricain pour effectuer des missions d’appui-renseignement et d’appui-feu au profit des troupes au sol.

 

Outre le DETFENNEC, la force Sangaris comprend un sous-groupement aéromobile (SGAM) composé de six hélicoptères de manœuvre Puma et de quatre hélicoptères d’attaque Gazelle.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 17:55
Interception d’un avion de tourisme par un Rafale de la permanence opérationnelle

 

 

30/06/2014 CCH M-A Ilmany - Armée de l'air

 

Vendredi 20 juin 2014 à 11h26 (heure locale), le centre de détection et de contrôle (CDC) de Drachenbronn signale qu’un avion léger de type DA40 vient de pénétrer dans une zone interdite de survol, la zone P33.  Le lieu est considéré comme « sensible » à cause de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime). En quelques minutes, un Rafale de la permanence opérationnelle de Creil procède à l’interception en vol.

 

D’après son plan de vol, l’avion de tourisme, immatriculé en Allemagne, avait décollé de Dieppe dans la matinée pour rejoindre le Luxembourg. Alerté par le CDC de Drachenbronn, le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun classait l’avion suspect. En effet, le DA40 survolait la centrale nucléaire de Penly à une altitude de seulement 1800 pieds (540m), ce qui est interdit par la réglementation aérienne. Sur ordre de la haute autorité de défense aérienne (HADA), le CNOA fait décoller le Rafale d’alerte depuis la base aérienne 110 de Creil pour un Live scramble(1). L’ordre était également donné d’arraisonner l’appareil sur le terrain de Glisy, près d’Amiens. Dès son atterrissage, le DA40 a fait l’objet d’une mesure «Polair» (police de l’air) de niveau 3 mise en œuvre par la gendarmerie.

 

(1) Live scramble : décollage pour mission réelle pour un aéronef classé douteux

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 17:55
«French Air Force 80» a pris part au défi 100/24

 

30/06/2014 Armée de l'air

 

L’école de pilotage de l’armée de l’air (EPAA) de la base aérienne 709 de Cognac a participé, jeudi 26 et vendredi 27 juin 2014, au défi 100/24 au départ de l’aéroport de Quimper (Finistère).

 

atrième au classement général, les six moniteurs de l’EPAA ont tenté cette année de remporter la coupe « Breitling ». Créé en 2009, le défi consiste à effectuer 100 posés-décollés sur des aérodromes répartis dans l’Hexagone en 24 heures. L’équipe gagnante est celle qui aura parcouru la distance la plus faible, et éventuellement, en cas d’égalité, celle qui aura consommé le moins de carburant. Au delà de la performance aéronautique, c’est pour les aviateurs «une occasion de faire découvrir l’outil de formation de l’armée de l’air». Ils concourent sur TB 30 Epsilon qui célèbre par ailleurs, cette année, ses 30 ans de service.

 

Appelée «French Air Force 80», en rappel des 80 ans de l’armée de l’air, l’équipe s’est longuement préparée à cette «aventure humaine». La stratégie de l’équipe consiste à «rentabiliser aux mieux les escales, à limiter les imprévus générateurs de stress et à optimiser le travail en équipage pour garantir la meilleure gestion du vol et établir des temps de repos essentiels au maintien d’un état optimal de vigilance».

 

Depuis sa création en 2009, l’armée de l’air est partenaire de l’événement. Le colonel Olivier Poncet, pilote de chasse et adjoint au chef du service d’information et des relations publiques de l’armée de l’air, a encouragé l’équipe d’aviateurs pour cette course «de gentleman».

 

Le défi 100/24 vise à promouvoir la diversité et le maillage des plateformes aéroportuaires françaises. Il favorise aussi les échanges et l’amitié entre pilotes civils et militaires.

L'Epsilon TB 30 de l'équipe "French Air Force 80"

L'Epsilon TB 30 de l'équipe "French Air Force 80"

Arrivée de la "French Air Force 80" à l'aéroport de Toussus-le-Noble

Arrivée de la "French Air Force 80" à l'aéroport de Toussus-le-Noble

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 05:55
Meeting aérien des 60 ans de l'#ALAT (2/2)

 

30.06.2014 Ministère de la Défense

 

Dimanche 29 juin 2014 de 13h30 h à 18 h, de nombreuses démonstrations en vol (avions et hélicoptères militaires et civils, baptême de l'air) rythmeront l'après-midi et des présentations au sol de matériels militaires et civils compléteront ce tableau aérien jusqu'à la démonstration de la Patrouille de France (PAF).

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