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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:50
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 13 juin 2014, le détachement français, stationné sur la base aérienne de Malbork, a été invité à participer à l’exercice bilatéral Pologne/Etats-Unis intitulé Eagle Talon.

 

Pour cet exercice, où s’entrainaient des aéronefs polonais et américains, les Français étaient invités pour mettre à profit leurs moyens et leurs expériences. Les pays participants avaient imaginé un scénario de combat aérien auquel ont participé deux Mirage français (un 2000 C et un 2000-5) en tant que « red » (forces ennemis) aux côtés de quatre MIG 29 polonais. Des SU22 polonais et des F16 américains formaient les forces coalisées : les « blue ».

 

Les scénarios se sont répétés sur cinq jours. Des moyens de contrôle aérien et des systèmes sol-air ont également été déployés pour le dispositif.

 

Les équipages français se sont relayés sur les départs en mission, ce qui a permis aux pilotes français de s’entrainer avec les deux autres nations sur un même scénario.

 

Depuis le 6 mai 2014, un détachement français composé d’une centaine de militaires français et 4 avions d’armes assurent une mission de permanence opérationnelle (PO), sur demande de l’OTAN. Le détachement alterne cette mission avec des phases d’entraînement avec les équipages polonais.

Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 16:55
Système d’arme sol-air à courte porté SA8  GECKO

Système d’arme sol-air à courte porté SA8 GECKO

 

19/06/2014 Armée de l'air

 

Du 10 au 12 juin 2014, l'escadron de guerre électronique (EGE) 48.530 a déployé son système d’arme sol/air à courte porté SA8 "GECKO" sur la base aérienne 133 de Nancy pour sa dernière campagne.

 

Lors de ces deux jours d'entraînement, des équipages de Mirage 2000D et de Mirage 2000N ont pu se frotter à ce système d'arme d'origine soviétique mis en œuvre par le personnel qualifié de l'EGE 48.530. 
A cette occasion, les pilotes et les navigateurs ont pu bénéficier de présentations statiques et participer à des missions aux côtés des opérateurs depuis l'intérieur du SA8.

 

Dans le cadre de ses missions de générations de menaces d'origine électromagnétique au profit de l'entraînement des équipages, l'EGE met en œuvre un SA8 "GECKO" depuis 2008.

 Cette campagne SA8 était la dernière réalisée par l’EGE 48.530 avant sa fermeture programmée au 1er  septembre prochain.

 

Le SA8 «GECKO»

 

Le SA-8 GECKO ou 9K33 OSA est un système de défense antiaérien mobile, conçu pour intercepter les avions et les hélicoptères de combat. Il s’agit du premier système d’arme sol/air soviétique opérationnel qui, à partir d’un seul véhicule automoteur, peut de façon entièrement autonome accomplir toutes les opérations de surveillance, identification, conduite de tir et lancement de missiles.

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:55
Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»

 

20/06/2014 Adj Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Les deux unités des forces spéciales «air», l’escadron de transport 3/61 «Poitou» et le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) ont célébré leur vingtième anniversaire au sein du commandement des opérations spéciales (COS), le 12 juin 2014. Pour l’occasion, une cérémonie dirigée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a été organisée sur la base aérienne 123 d’Orléans.

 

«Je suis heureux d’être là aujourd’hui car j’ai une grande admiration pour ces aviateurs, affirme le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Ces deux unités des forces spéciales font valoir toute la compétence dans la troisième dimension indispensable à l’exécution des opérations spéciales. Dans ces 20 ans, les nombreuses citations sont là pour démontrer toutes les qualités des unités, que ce soit le «Poitou», le CPA 10 et les unités d’hélicoptères. Aujourd’hui il n’ont rien à prouver, si ce n’est de qu’on les admire.»

 

Lors de cette commémoration, de nombreuses décorations ont été décernées à ces hommes et femmes de l’armée de l’air qui œuvrent le plus souvent dans l’ombre sous le commandement du COS. «Aujourd’hui, j’ai le sentiment que ces deux unités obtiennent la reconnaissance qu’elles méritent, déclare le colonel Gilles Besançon, commandant la base aérienne 123 d’Orléans. C’est vrai qu’elles font des choses extraordinaires que nous ne devons pas dévoiler pour les raisons évidentes de sécurité. Il est d’autant plus important que ces aviateurs soient reconnus devant leurs proches, devant leur famille, devant leurs anciens et devant leurs pairs de la base aérienne. La base aérienne s’est configurée dans son soutien qu’elle a mis en place pour les appuyer.» Les décorations étaient aussi bien à titre collectif qu’à titre individuel pour les opérations menées dans la bande sahélo-saharienne. Le «Poitou» et le CPA 10 ont reçu une nouvelle croix de la valeur militaire à titre collectif. «Cette cérémonie était un moment fort et intense, témoigne le lieutenant-colonel Éric Asselin, commandant le CPA 10. Légion d’honneur, médaille militaire, Croix de la Valeur militaire avec des citations extraordinaires… Autant de décorations qui ont permis aux anciens de se rendre compte que leur héritage est aujourd’hui vivace. À travers l’individu, quel que soit son grade ou sa spécialité (pilote, commando, mécanicien-navigant, officier renseignement) ce sont les unités des forces spéciales «air» qui ont été récompensées.»

 

Cette commémoration a été l’occasion pour l’escadron de transport des forces spéciales de recevoir officiellement le fanion de sa troisième escadrille nouvellement créée. «Nous avons atteint l’âge de la majorité avec l’arrivée de cette troisième escadrille F121 qui accueille des Twin Otter. Cette remise officielle montre la montée en puissance de l’unité et de l’armée de l’air au sein des opérations spéciales. Les aviateurs du «Poitou» sont des opérateurs forces spéciales, ils développent des capacités techniques du combattant et d’innovation et d’initiative quels que soient leur grade et leur spécialité», souligne le lieutenant-colonel Franck Didier, commandant l’escadron de transport 3/61 «Poitou».

 

La célébration des 20 ans s’est clôturée par une démonstration dynamique mettant en œuvre de nombreuses capacités des opérations spéciales dans la troisième dimension.

Un Caracal de l’escadron d’hélicoptères «Pyrénées» a assuré les différentes techniques de mise à terre, de récupération et d’appui-feu avec les commandos du CPA 10. «L’apport des hélicos cela se concrétise aujourd’hui par la formation «opérations spéciales» d’équipages de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées», déclare le CEMAA. Nous avons des aviateurs affectés au 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales, à Pau et nous formons aujourd’hui une partie du «Pyrénées», pour avoir une participation plus importante, conformément au Livre blanc. La formation ne va pas durer longtemps car nos équipages ont déjà toutes ces compétences requises. Je suis content car cela élargit notre domaine d’emploi, qui est lié à la troisième dimension. Nous avons besoins de grandir, spécifiquement pour les forces spéciales « air ».»

 

Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»
Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:50
EATT 2014 : entraînement des unités des transports tactiques

 

 

19/06/2014 Armée de l'air

 

Sous l’égide de l’agence européenne de Défense, la 3e édition d’EATT (European Air Transport Training - entraînement européen du transport aérien) se déroule du 15 au 27 juin 2014 à Plovdiv, en Bulgarie.

 

Dix nations, soit près de 300 personnes se sont réunies pour participer à cette 3e édition. Parmi elles, l’armée de l’air met en oeuvre d’un Hercule C130. Deux équipages et des mécaniciens de l’escadron de transport 2/61 «Franche-Comté» de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, ainsi que des instructeurs du centre d’instruction des équipages de transport (CIET) et trois aviateurs de l’escadrille aérosanitaire «Étampes» de la base aérienne 107 de Vélizy-Villacoublay sont déployés.

L’EATT est un exercice dédié à l’entraînement des avions de transport dans le domaine tactique. Il est basé sur la mutualisation et le partage des moyens «pooling and sharing». Son objectif principal est de promouvoir l'interopérabilité entre les nations participantes. Des entraînements communs dans un contexte international sont ainsi réalisés.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du 19 juin 2014

 

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

La semaine a été marquée environ 60 sorties aérienne, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, 10 missions de ravitaillement et de renseignement, et 30 missions de transport. Le dispositif français reste inchangé avec deux points d’appui principaux à Gao et Bamako, et quatre plots avancés à Tessalit, Kidal, Tombouctou et Ansongo.

 

Du 11 au 13 juin, le GTD DIO a mené une opération de surveillance et de contrôle du grand Gao et de la région d’Almoustarat - Djebok. Cette opération a permis d’affirmer la présence de la force Serval dans la région sud de Gao. Divers contacts ont été pris avec la population et les forces en présence.

 

Du 6 au 14 juin, le convoi du nouveau bataillon logistique Salamandre (BATLOG Salamandre) a effectué sa première boucle avant de ravitailler des emprises des DLAO dans le Nord. Ce premier convoi a permis aux soldats du BATLOG de se confronter aux dures réalités des pistes sablonneuses et rocailleuses du Mali. Malgré les difficultés mécaniques imputées au terrain et grâce aux efforts déployés par les diverses équipes du BATLOG, le convoi a pu mener à bien sa mission et apporter le matériel nécessaire à l’ensemble des détachements de la force sur les emprises de Gao, Kidal et Tessalit.

 

Le 18 juin 2014, deux hélicoptères Caracal et un hélicoptère Puma de l’armée de l’air ont été acheminés sur la base aérienne de N’Djamena par gros porteur Antonov 124. Ces hélicoptères appartiennent à l’escadron 1/67 (EH 167) « Pyrénées » de la base aérienne 120 de Cazaux. Dans le cadre des relèves, ils sont déployés pour un mandat de 4 mois au sein de la Force Epervier. Un deuxième hélicoptère Puma, complètera prochainement ce dispositif. Intégrés au groupement Air de la force Epervier, les équipages et les machines du « Pyrénées », ils reprendront les missions d’évacuation sanitaire (EVASAN), de sauvetage aéroterrestre (SATER) et de soutien et d’appui aux forces déployées sur le théâtre. Ils participeront également aux deux missions permanentes du dispositif Epervier: la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, le soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

Serval : point de situation du 19 juin 2014
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Serval : point de situation du 19 juin 2014
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:57
Sahel : Premier vol du drone Harfang depuis Cognac

 

20/06/2014 Armée de l'air

 

Le mardi 17 juin 2014, l’équipe de marque drones du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), l’escadron de drones 1/33 «Belfort» et le détachement drones en bande sahélo-saharienne (BSS) ont conduit une expérimentation visant à valider la capacité de pilotage d’un drone Harfang décollé de sa base de déploiement en opérations extérieures, depuis un cockpit en France.

 

Ce vol est une première et valide le concept dit de Reachback ou de Remote Split Operations (RSO). D’une durée d’une heure environ, ce vol expérimental réalisé en condition opérationnelle, a consisté concrètement au transfert des fonctions de pilotage du drone et de mise en œuvre de son capteur principal, depuis le cockpit en BSS d’où il avait été décollé, à celui de Cognac, pourtant situé à près de 5000 Km de distance. À l’issue de ce créneau de vol assuré par le cockpit de Cognac, le détachement du théâtre a repris le contrôle du drone Harfang et terminé la mission.

Cette nouvelle capacité peut offrir des avantages pour la conduite de la manœuvre des drones. Elle permet en effet de disposer de la capacité d’augmenter l’offre ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance - renseignement, surveillance, reconnaissance) en cas de surge sur le théâtre sans quitter le territoire national. Elle permet aussi de maintenir une activité aérienne à Cognac dans le cas de contraintes techniques ou météo en France. En fonction de la bande passante et du potentiel disponible, il serait même envisageable de piloter ainsi simultanément deux drones basés à Niamey, un depuis Cognac, un autre depuis Niamey.

 

Cette opération s’est parfaitement déroulée et a pleinement donné satisfaction. Un C4I (Command, Control, Communications, Computers and Intelligence) robuste sur le plan cybernétique, dont le centre nodal pour l’armée de l’air est  le CNOA/JFACC*, assure la connexion entre le théâtre et le territoire métropolitain et a permis de réaliser cette expérimentation sans encombre.

Cette nouvelle capacité prometteuse doit cependant amener à développer les réflexions sur la notion de distanciation et ses conséquences, phénomène rencontré par nos alliés notamment. Dans ce cadre, la doctrine d’emploi de l’armée de l’air demeure le déploiement du plot drones au plus près de l’action et des troupes soutenues, gage d’efficacité et de réactivité.

Cette réussite technique et opérationnelle démontre une nouvelle fois la compétence technique et la maturité opérationnelle des équipages et mécaniciens dronistes de l’armée de l’air.

 

 

* Centre national des opérations aériennes / Joint Forces Air Component Command – Commandement de la composante aérienne des forces interarmées.

 

Le drone Harfang au décollage

Le drone Harfang au décollage

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:55
Transall C-160 : 50 ans de bons et loyaux services

 

19 juin 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

A travers des témoignages, Gérard Pons et Hervé Bertrand, deux anciens pilotes de Transall C-160, évoquent 50 années d’opérations de cet avion, du Tchad à la Mauritanie, au Zaïre ou plus récemment au Mali. Cet ouvrage à la gloire de cette machine emblématique des ailes françaises, est illustré par des photos de Gilles Bordes-Pages.

 

C’est le 24 septembre 1964, il y a donc tout juste cinquante ans, que les ministres de la défense, allemand et français, signaient les contrats portant sur 160 commandes (110 pour la RFA et 50 pour la France) d’un nouvel avion de transport destiné à remplacer "La Grise" comme on l’appelait dans l’Armée de l’Air, le célèbre N2501 Noratlas vieillissant.

 

Ce nouvel avion, le C-160 "Transall" avait effectué son premier vol un peu plus d’un an auparavant, le 25 février 1963. Il arrivait donc à point nommé pour équiper les deux pays et, grâce à sa polyvalence, se vit rapidement confier les missions les plus variées.

 

Suite de l'article

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 20:06
Daher et ses Antonov 12 au secours de Serval en manque de Transall

 

18.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le salon Euro-Satory est souvent l'occasion de découvrir des prestations effectuées par des entreprises silencieuses jusqu'alors et qui en font la promotion à cette occasion (et ainsi de découvrir les difficultés et carences de nos forces. J'en donnerai sous peu un ou deux autres exemples).

 

Exemple avec Daher qui a déjà contribué au désengagement français d'Afghanistan.

 

Cette fois, l'entreprise soutient l'armée française au Mali.

Dans un communiqué de ce 18 juin, Daher explique que "l'OPEX Serval au Mali a contraint les forces armées françaises à libérer les C160 utilisés habituellement pour le fret, pour les consacrer à des missions plus tactiques. Le commandement a décidé d’utiliser un vecteur aérien affrété et choisi DAHER, pour effectuer cette prestation." On pourrait commenter la "libération" des Transall mais au diable la mesquinerie !

Et Daher de poursuivre: "Depuis avril 2013, DAHER effectue environ 4 vols par semaine sur le territoire malien, participant ainsi activement au transport de fret au profit de l’opération Serval. Dans le cadre de l’opération Serval, DAHER organise et pilote le transport de matériels des forces françaises au Mali en affrétant notamment des moyens privés (Antonov 12) en complément des vecteurs aériens du Ministère de la Défense français. "

 

Preuve à l'appui avec cette vidéo.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 16:25
L’inspection de l’armée de l’air en Guyane

 

18/06/2014 LCL Frédéric Roman - Armée de l’air

 

Du 1er au 6 juin 2014, le général Gilles Lemoine, inspecteur de l’armée de l’air, accompagné par une équipe de l’inspection de l’armée de l’air (IAA), s’est rendu sur la base aérienne 367 «Capitaine François Massé», en Guyane.

 

La réalité des missions de souveraineté (opération Harpie, appui à la gendarmerie et à la police aux frontières, police des pêches), de lutte contre les trafics illicites ainsi que leur contribution aux missions de service public leur ont été présentées. L’inspecteur a eu l'occasion de voir un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) réel, déployé pour  assurer  au sol et en vol la sécurité des transferts des lanceurs Ariane 218 et 219. L’intégralité des moyens mis en œuvre quotidiennement pour la réalisation des missions de la base, les ressources humaines ainsi que les infrastructures en développement, ont constitué pendant ces cinq jours de visite, les sujets autour desquels la délégation de l’inspection a articulé toutes ses activités.

Des rencontres avec les aviateurs affectés en Guyane, sur la base aérienne 367 au sein des participations air en GSBdD, DID, EMIA et DIRISI ont également été organisées, confortant l'identité des aviateurs au sein des forces armées en Guyane.

 

GSBdD : Groupement de soutien de base de Défense

DID : Direction de l'infrastructure de la Défense

EMIA : État-major interarmes

DIRISI : Direction Interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information

L’inspection de l’armée de l’air en Guyane
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
Reprise des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» par le CMOS


18/06/2014 Armée de l'Air

 

La reprise des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» par le centre militaire d’observation par satellites (CMOS) s’est déroulée jeudi 5 juin 2014 à 10h30 sur la place d’armes de la base aérienne 110 de Creil.

 

La remise du fanion du CMOS 1/92 «Bourgogne» et des fanions des escadrilles BR7 et BR35 était présidée par le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA), en présence des représentants d’industriels, élus et militaires.
À l’issue de cette cérémonie, les participants ont été conviés à l’allocution du COMDAOA et à une exposition portant sur les traditions du «Bourgogne» rassemblant des illustrations historiques, des reproductions d’œuvres de peintres de l’air et des maquettes de satellites et de fusées.

 
De la BR7 au CMOS La BR7 est une unité navigante de la Première Guerre mondiale, dont sont issues les traditions du CMOS. Dès 1914, les Bréguet de l’escadrille n°7 participent à l’observation et à la transmission des premières photographies aériennes des fronts allemands par le lieutenant René Roeckel : la mission de reconnaissance aérienne photographique est née. En 1925, le lieutenant Vandelle décide de créer l’insigne du «Pierrot» que le personnel du CMOS arbore encore aujourd’hui.
Situé sur la base aérienne de Creil, le centre militaire d’observation par satellite (CMOS) prend en charge l’ensemble de l’imagerie spatiale, de l’expression du besoin jusqu’à la réception de l’image. Le CMOS élabore les plans de travail du système Hélios, réceptionne et diffuse les images prises par les satellites. Il hérite des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» et du «Pierrot».
 

Pour en savoir plus, consultez le site ici

Reprise des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» par le CMOS
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 10:55
photos Dassault

photos Dassault

L'avion de combat furtif, programmé et contrôlé depuis le sol, est développé par Dassault Aviation avec des partenaires européens, notamment l'italien Alenia et le suédois Saab

 

17 juin 20174 par

 

Les faits - Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu jeudi à Istres pour le 70e anniversaire du centre d'essais en vol. Il a notamment assisté au vol d'un Neuron, le démonstrateur européen de drone de combat furtif, qui préfigure le successeur du Rafale à l'horizon 2030.

 

Seul le bruit est familier aux passionnés d'aviation : c'est celui d'un vieux réacteur Adour qui équipait jadis le Jaguar. Pour le reste, le changement est radical. L'appareil est une sorte d'aile volante sans poste de pilotage. Le Neuron est le premier drone européen de combat furtif. Depuis décembre 2012, iI vole régulièrement depuis la base aérienne d'Istres pour des essais. Le ministre de la Défense, Jean Yves Le Drian, est venu jeudi assister au 53e vol de l'appareil, une manière pour lui de réaffirmer que «la France va continuer à soutenir sa filière aéronautique» avec les milliards de la loi de programmation militaire qu'il vient de sauver de haute lutte. «Il en va de nos intérêts stratégiques comme de nos intérêts industriels" a-t-il ajouté.

Le Neuron n'est pour l'heure qu'un démonstrateur technologique. Ce n'est pas donc le prototype d'un futur avion de combat mais un moyen pour les industriels de découvrir et de maîtriser des technologies qui serviront, demain, dans de véritables projets militaires qui entreront en service vers 2030. Ceux qui viendront remplacer le Rafale ou l'Eurofighter.

Lancé véritablement en 2006, ce programme est européen avec une forte participation française (46,1%), Dassault Aviation étant le maître d'œuvre industriel de l'ensemble. L'Italie avec Alenia (22,5%) et la Suède avec Saab (18,1%) sont les deux principaux partenaires aux côtés de l'Espagne, la Grèce et la Suisse.

Neuron n'est que la première brique d'une coopération qui va être élargie au Royaume Uni. En janvier, Paris et Londres ont décidé de s'associer pour concevoir l'avion de combat du demain, le FCAS (Future Combat Air System) sur la base des acquis du Neuron et de son homologue britannique, le Taranis. Un contrat devrait être signé en juillet pour un développement qui durera sans doute une dizaine d'années. Jean-Yves Le Drian a confirmé jeudi que plus de 200 millions d'euros y seraient consacrés.

Le Neuron constitue une rupture technologique majeure pour l'industrie européenne. Deux grandes raisons à cela : cet appareil de combat est furtif, c'est-à-dire qu'il échappe à la détection radar, et il n'a pas de pilote à son bord. Sa forme très profilée, son revêtement, la sortie de son réacteur : tout est conçu pour que les ondes radar rebondissent sur lui. Les Américains savent faire depuis un quart de siècle mais ne partagent pas ce genre de chose. Avec le Neuron, les Européens apprennent. Ou réapprennent des techniques abandonnées depuis la seconde guerre mondiale, comme le stockage des bombes dans une soute. Impossible de rester discret au radar si l'on accroche des missiles sous le fuselage : il faut les cacher à l'intérieur puis ouvrir une trappe et sortir l'engin. Pas si simple, surtout quand tout est automatisé.

Contrairement aux drones d'aujourd'hui, qui traquent les terroristes au Sahel ou au Pakistan, le Neuron et ses descendants ne sont pas pilotés par un équipage installé dans une station au sol. Son vol et sa mission sont entièrement programmés à l'avance, mais l'appareil reste en permanence sous le contrôle d'une équipe au sol. Un responsable, toujours appelé «pilote» peut intervenir si nécessaire, par exemple pour annuler la mission et faire revenir l'appareil. Le cockpit est simplement devenu un écran d'ordinateur avec son clavier et sa souris... «Il faut maintenir l'homme dans la boucle, pour des raisons éthiques» explique-t-on à la Direction générale de l'armement. Les industriels ne sont pas en train d'inventer des robots tueurs, mais des systèmes qui préserveront la vie des aviateurs dans les missions de bombardement à très haut risque.

Le nEuron ouvre un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire française
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 07:50
DGA meets EATC (3 June)

 

3 June - EATC News & Press updates

 

This Tuesday (3 June), a delegation from the French DGA (Direction générale de l'armement/General Directorate for Armament) visited Eindhoven Air Base within EATC premises. The Commander of the EATC, Major General Pascal Valentin, welcomed the delegation under the lead of Mr. Tanguy Lestienne, Chief Engineer of the DGA Armament Division. From EATC aside the visit was prepared by LTC Stefan Wilmers, Secretary of the Operational Users Group A400M and LTC Marc Liboureau, Deputy Head of EATCs Technical and Logistics Branch.

 

A400M cockpit

 

The scope of the visit was to share the French experiences concerning the entry into service of the A400M and to identify possible opportunities for common multinational activities between the EATC and the A400M user nations.

The EATC, as a future central actor for the common use of the A400M, is already now deeply involved in the writing of a common A400M concept and a common A400M doctrine. Moreover since 2011 the EATC provides the chairman of the Operational Users Group A400M.

The DGA explained the role and organisation of the different French entities and gave a lookout on the increased capabilities of the new aircraft.

Furthermore the current and future French service and support organization has been presented and the A400M configuration management has been discussed.

The participants underlined the importance of sharing experience between the EATC, OCCAR and the different A400M user nations and identified common configuration management, common data and information management as well as common spare parts management as most promising fields of cooperation.

 

Who is who on the A400M introduction

The A400M program is a cooperative development of seven European countries and NATO members Germany, France, Spain, Great Britain, Turkey, Belgium and Luxembourg. Program management (project) is provided by the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR). Program development and production of the A400M is under the direction of Airbus Defence & Space.

Together with the Staff of the French Armed Forces the DGA provides the capabilities essential for military sustainment, structures military needs, proves and recommends solutions for military equipment. In this regard the DGA is responsible for the A400M testing phase together with the MEST (Multinational Entry into Service Team) – before the aircraft is approved/licensed for operational military service.

EATC finally works on several working groups and concepts to accelerate the A400M employment into the EATC Participating Nations Air Forces. As far as each national owned aircraft finish successfully the national testing phase and join the national operational service, EATC shall consequently take over the aircraft under operational Command (OPCON) via Transfer of Authority (ToA). This way EATC will run the biggest A400M fleet on the continent within just one decade.

 

Read more about the EATC involvement in A400M matters here.

DGA meets EATC (3 June)
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:50
EATT catches up speed

 

17 June  Pascal Ballinger - EATC

 

In Plovdiv (Bulgaria) for the moment military out of 20 nations are just staring to the sky with the same question in mind: when will the rain stop?
This morning, Tuesday June 17, 2014 the 3rd EATT started with some academicals for air crews. While inside the meeting room the crews have been briefed on air operations and have got an update on the threat situation in the vicinity of Plovdiv Airbase - while outside it was just raining “cats and dogs”.
EATT 14 brings together more than 450 participants, 19 crews and 10 transport aircraft of five different types having flown in from ten different countries.
The aircraft and crews come from Belgium, Bulgaria, Czech Republic, France, Germany, Italy, Lithuania, The Netherlands, Spain and Norway. Luxembourg, the smallest EATC Participation Nation joins with one single pilot embedded inside the Belgian crew.
Observers are coming from Austria, Finland, Hungary, Portugal, Romania, Sweden, UK, and USA.
Greece is supporting the exercise with F-16 aircraft and one EMB-145H AEW&C.

 

Find EATT 2014 picture gallery here.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:17
Le Mirage F1 passe le relais à Mont-de-Marsan

 

17/06/2014 CNE Karim Djemai - Armée de l'air

 

Après 40 ans de bons et loyaux services passés dans l’armée de l’air, le Mirage F1 a tiré sa révérence, vendredi 13 juin 2014, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

 

Les aviateurs - pilotes, mécaniciens, personnel de soutien - ayant servi sur cet avion de chasse mythique étaient conviés sur la base montoise, en présence également de leurs proches. « Ce fut un grand honneur d’accueillir les membres de la famille du Mirage F1, estime le lieutenant-colonel Benjamin Souberbielle, commandant l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie », dernière unité évoluant à bord de Mirage F1. Le fait qu’autant d’Anciens du F1 se soient déplacés suscite aussi beaucoup de fierté. C’est un avion unique qui a profondément marqué plusieurs générations d’aviateurs. »

 

Tout au long de la journée, la grande famille du Mirage F1 a pris beaucoup de joie à se retrouver. Les accolades entre figures familières se sont succédé, tout comme les récits d’anecdotes et de souvenirs partagés.

 

Cette journée riche en émotions a débuté par une cérémonie militaire présidée par le général Antoine Creux, major-général de l’armée de l’air, également ancien pilote de Mirage F1. Pour saluer l’action décisive de l’escadron 2/33 « Savoie » dans les premières heures de l’opération Serval au Mali, le général Creux a décoré son fanion de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent, avec citation à l’ordre de la division aérienne. « De l’opération Manta à Serval au Mali, de l’Afghanistan à l’ex-Yougoslavie : l’escadron 2/33 « Savoie » s’est distingué sur tous les fronts », a également déclaré le major-général.

 

Plus tard dans l’après-midi, les principales formations acrobatiques de l’armée de l’air ont ponctué cet événement de démonstrations aériennes. Pour l’occasion, une patrouille de deux Mirage F1 était associée au programme. Les Carol Hotel, nom donné à cette patrouille éphémère, ont réalisé une présentation tactique de l’appareil.

 

Dans le même temps, un espace dédié aux traditions était installé dans un hangar de maintenance de la base aérienne montoise. De nombreuses pièces rares (photos, cahiers de marches, fanions, écussons) étaient regroupées, revenant sur les 40 ans du Mirage F1 et plus largement, sur les 100 ans de la mission de reconnaissance aérienne. Une exposition photographique réunissant une centaine de clichés d’époque avait également été installée pour l’occasion.

 

En clôture de cette journée exceptionnelle, une dernière soirée réunissant les Anciens du Mirage F1 était organisée en présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. « Plutôt qu’un discours officiel, je voudrais vous livrer quelques impressions qui ont émaillé ma carrière sur ce fabuleux avion qu’est le Mirage F1, a confié le général Mercier à une assistance émue. J’ai un excellent souvenir de mon premier vol sur F1 C à l’escadron de chasse 1/5 « Vendée ». À l’époque, empli de fierté, je m’étais dit : « çà y est, j’y suis arrivé » (…). Aujourd’hui, avec la modernisation de la flotte des avions de combat, le temps est venu pour le Mirage F1 de passer le relais. »

 

La polyvalence des équipages de Mirage F1, ayant pris part à tous les conflits majeurs de ces 40 dernières années, a également été une dernière fois saluée.

 

Après deux dernières représentations de la Patrouille Carol Hotel ( Cazaux les 21 et 22 juin, puis Nancy, les 5 et 6 juillet), le Mirage F1 effectuera un dernier survol de Paris, à l’occasion du défilé aérien du 14 juillet.

 

Ce sera l’ultime occasion d’admirer, en vol, la ligne en flèche de cet avion de chasse racé.

Le Mirage F1 passe le relais à Mont-de-MarsanLe Mirage F1 passe le relais à Mont-de-Marsan
Le Mirage F1 passe le relais à Mont-de-Marsan
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:12
Le moteur du Rafale sous toutes ses coutures

 

17/06/2014 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et le soutien des forces aériennes (CSFA), a accueilli le 28 mai 2014, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le symposium des utilisateurs du M88-2, organisé par le groupe Safran avec une forte participation de représentants des sociétés SNECMA et SAGEM.

 

L’objectif de ce séminaire organisé par le CFA et le CSFA était de rassembler les industriels et les opérationnels autour d’un sujet commun : le M88-2. Cette année, le séminaire a bénéficié d’une large participation des acteurs industriels, opérationnels, étatiques et privés. L’armée de l’air était présente avec l’ensemble de l’expertise opérationnelle acquise du Rafale. Ils sont réunis autour de différents domaines tels que la conception, l’emploi et la maintenance du moteur du Rafale.

Les spécialistes du CSFA, d’ALAVIA, de la SIMMAD, de la DGA ou du SIAé ont orienté le séminaire sous l’angle de l’emploi. Des témoignages de pilotes du Rafale ont permis de faire avancer les recherches. De l’Afghanistan au Mali, leur vécu opérationnel des théâtres d’opérations permet de souligner les capacités de cet avion polyvalent sur une gamme de missions très diversifiées.

Pour conclure, cette rencontre a permis de nouer un dialogue entre les spécialistes et les acteurs industriels, étatiques et privés. La compréhension mutuelle des réalités de chacun permet ainsi de progresser pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui. Ce symposium permet de consolider les connaissances de cet avion pour que demain ce chasseur puisse devenir toujours plus performant.

 

ALAVIA : Amiral commandant la force aéronautique naval

SIMMAD : Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense

DGA : Direction générale de l’armement

SIAé : Service industriel de l’aéronautique

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 11:55
D-DAY: les armées ont sécurisé les commémorations du Débarquement
Jusqu’au 9 juin 2014, les armées ont participé de jour comme de nuit, en appui et en renforcement du dispositif de sécurité permanent national, à la sécurisation et au soutien des cérémonies internationales commémoratives du débarquement en Normandie.

2400 militaires ont été déployés en Normandie dont 1200 pour l’armée de terre, 900 pour la marine nationale et 300 pour l’armée de l’air.
 
Reportage photos
 
 
D-DAY: les armées ont sécurisé les commémorations du Débarquement
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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 11:45
Un Transal C160 transportant un hélicoptère Tigre

 

Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 4 juin 2014, à 10h 17, un avion Transal C160 transportant un hélicoptère Tigre se pose sur le tarmac de l’aéroport de Bamako.


Dans le cadre de la réorganisation des moyens aéromobiles de la force Serval et de la cinématique de relève des matériels, ce Tigre va être mis en condition pour rentrer en France par voie aérienne.

 

Reportage photos

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:57
Eurosatory 2014 SAMP/T - MAMBA

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Système sol-air de moyenne portée/terrestre

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:55
Premier entraînement explosif pour l’ESIS de Villacoublay

Les démineurs en tenue de protection NRBC lors de la levée de doute

 

13/06/2014 Armée de l'air

 

L’escadron de sécurité incendie et de sauvetage (ESIS) de la base aérienne 107 de Villacoublay a su démontrer ses capacités d’intervention en mettant en place une chaîne de décontamination. Cet exercice s’inscrit dans un entraînement organisé par le secrétariat général de la zone de défense de Paris (SGDSP), les 27 et 28 mai 2014, au centre national civil et militaire de formation et d’entraînement (CNCMFE) de Gurcy-le-Châtel.

 

Supervisé par l’état-major interarmées de zone de défense et de sécurité de Paris (EMIAZDSP), cet entraînement NRBC-E (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique, explosif) a mobilisé environ 162 acteurs ministériels. Sapeurs-pompiers, gendarmerie, police, Samu, démineurs et laboratoire central de la préfecture de police (LCPP) ont participé à cet exercice.

Levée de doute, prise en charge des populations en zone contaminée, sas et périmètres, commandement ont été les thèmes abordés pour appréhender l’exercice en toute sécurité. Ces présentations ont pour objectif de développer les capacités interministérielles d’intervention sur le risque NRBC-E.

 

«Attentat au sarin dans une rame de RER à Saint-Cyr-l’Ecole !»

Le 28 mai, le scénario est levé : une explosion avec diffusion de sarin s’est déroulée dans le RER à Saint-Cyr-l’École. Alertés les premiers, les gendarmes arrivent sur zone, suivis par les sapeurs-pompiers. Un colis suspect a été repéré sur le site, les démineurs en tenue de protection NRBC vont pouvoir effectuer la levée de doute par rayon X. Si un explosif est avéré dans ce colis, un désamorçage sera effectué. Une détection positive au neurotoxique implique la décontamination de l’équipe de démineurs.

 

Les trois étapes d’une intervention

La première étape de l’exercice consiste à trier les personnes impliquées ou non pour éviter les crises de panique qui peuvent survenir dans de telles circonstances. Les premières victimes potentielles sont  déshabillées et rassemblées sur le point de regroupement des victimes (PRV). Afin de faciliter l’enquête en cours, des bracelets sont distribués à toutes les personnes présentes sur le site. Ils permettent de tracer chacune d’elles et de parvenir, le cas échéant, à identifier les suspects potentiels. Cette procédure est une étape essentielle dans la gestion de ce type de crise.

La deuxième étape consiste à prendre en charge les premiers sauveteurs et à les décontaminer tour à tour  selon un protocole lourd et formalisé, mais dont le résultat garantit leur protection. Pour la première fois, le service de santé des armées (SSA) a été mis à contribution et participe au renforcement des moyens civils. Leur mission est d’assurer la décontamination interventionnelle et la médicalisation rapide, la prise en charge des urgences NRBC «sous équipement» de protection individuelle (EPI) et le protocole de déshabillage simplifié d’urgence. Le SSA a pour but d’intervenir avant l’évacuation pour les urgences absolues et relatives. Les médecins ont pour objectif principal de maintenir les fonctions vitales des victimes quel que soit leur degré de contamination.

La dernière phase consiste à réaliser la chaîne de décontamination des personnes valides et invalides. Cette étape cruciale est un point de passage pour toute personne présentant des symptômes. Un lavage suivi d’un rinçage sont alors effectués. Le flux de décontamination est soutenu, un invalide toutes les 10 minutes et un valide toutes les 3 minutes. Ces chaînes exigent un réapprovisionnement permanent en consommables (draps-savon…). Ce mécanisme très lourd, doit permettre de distinguer le flux des victimes des flux de sauveteurs et celui du matériel à fournir pour la décontamination.

 

Un succès pour l’ESIS de la base aérienne 107 de Villacoublay !

L’entraînement s’achève, l’ESIS s’est distingué par sa rapidité d’intervention et sa capacité à opérer avec les inter services mis exclusivement en œuvre pour l’exercice de décontamination.

 

La chaîne de décontamination de l'escadron de sécurité incendie et de sauvetage (ESIS)

La chaîne de décontamination de l'escadron de sécurité incendie et de sauvetage (ESIS)

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014

 

13/06/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 9 juin, un Mirage 2000D de retour de mission s’est écrasé dans une zone semi-désertique à mi-chemin entre Gao et Niamey. Suite à une panne technique, l’équipage s’est éjecté, avant d’être récupéré sain et sauf. La zone du crash est depuis sécurisée en coopération avec les autorités nigériennes. Comme pour tout accident d’aéronef, l’objectif est dorénavant le relevage de l’épave.

 

Le 6 juin, lors d’une mission de contrôle de zone dans la région d’Almoustarat, au Nord de Gao, et sur renseignement de la population, des éléments de la force Serval ont découvert une importante cache d’armes. 11 roquettes de 122 mm ont ainsi pu être récupérées dans un puits avant d’être détruites.

 

Parallèlement, les missions des détachements de liaison et d’appui (DLAO) se poursuivent. Le 9 juin, à Tessalit, des séances d’entraînement ont été assurées au profit du bataillon SIGUI des forces armées maliennes. Les entraînements ont principalement porté sur les savoir-faire basiques tels que le déplacement, l’orientation, et la transmission d’un message.

 

Le 11 juin, la force Serval a apporté son appui à la MINUSMA suite à l’attaque suicide qui a visé son camp à Aguelhock et qui a fait 4 morts dans les rangs du bataillon tchadien. Le GTD Dio a assuré l’évacuation sanitaire d’une partie des blessés, qui ont été pris en charge par les structures médicales de Kidal et de Gao de la force Serval.

 

Enfin, les 8 et 9 juin ont été marquées par la visite du général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), auprès des militaires de l’armée de Terre déployés au Mali. Le CEMAT est arrivé le 8 juin à Bamako où un point des opérations lui a été présenté par le COMANFOR et les personnels du poste de commandement. En fin de soirée, il s’est adressé à l’ensemble des personnels de Bamako. Sa visite s’est poursuivie le lendemain par des déplacements à Tombouctou puis Tessalit pour y rencontrer les détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO). En fin de journée, il a été accueilli sur la PFOd de GAO où il a pu rencontrer l’ensemble des détachements.

Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:55
«ALINS», un laboratoire d’idées pour l’armée de l’air

 

12/06/2014 Armée de l'air

 

La seconde édition des rencontres nationales de l’intégration air/sol s’est déroulée le 5 juin 2014 sur la base aérienne 116 de Luxeuil.

 

Combat en zone urbaine, planification et conduite d’une opération spéciale en milieu urbain ont été les sujets abordés par les acteurs militaires, industriels et universitaires. Cette année, le forum s’est articulé autour de l’«intégration air/sol et puissance aérienne en zone urbaine». Ce séminaire a pour but de promouvoir les équipements novateurs et les technologies clés permettant le recueil, le traitement et la diffusion de l’information sous toutes ses formes. À cette occasion, de nombreuses autorités militaires ont pris part aux débats comme le colonel Gilles Bertrand, commandant la base aérienne 116 de Luxeuil et le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et le soutien des forces aériennes (CSFA).

 

Baptisé «ALINS» pour Air-Land Integration Network Seminar, ce laboratoire d’idées vise à fédérer une communauté d’acteurs issus des sphères de l’enseignement supérieur, de l’entreprise et des forces armées. Référent dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, l’ALI est une association innovante dans la recherche des équipements novateurs à destination de l’industrie française et de la Défense nationale.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 10:18
Démonstration tactique de la patrouille Ramex Delta - video

 

source Armée de l'air française

 

Resserrez le harnais, respirateur sur oxygène pur, branchez la post-combustion, vous pouvez cliquer sur lecture.

 

La patrouille Ramex Delta est composée de Mirage 2000N. En tant qu'ambassadrice, elle présente l'excellence et le savoir-faire tactique de l'armée de l'air. Les équipages qui effectuent la démonstration en vol sont issus des Forces Aériennes Stratégiques (FAS).

 

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 12:56
Les équipages de Rafale à l’heure indienne

 

11/06/2014 Ltn Christelle Hingant - Armée de l'air

 

Depuis le 2 juin 2014, quatre Rafale de l’escadron de chasse 3/30 «Lorraine» sont déployés sur la base aérienne de Jodhpur, en Inde, pour participer à l’exercice «Garuda». Cette cinquième édition de l’exercice franco-indien prendra fin le 13 juin.

 

«De forts liens d’amitié». C’est ainsi que le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a défini les relations entre l’armée de l’air française et l’Indian Air Force (IAF) à l’occasion de sa visite à Jodhpur le 9 juin dernier. « J’ai été impressionné de constater une telle collaboration après cette première semaine d’exercice, poursuit-il. Nous souhaitions mixer les équipages pour faciliter les échanges et je suis heureux de souligner le succès de cette coopération bilatérale. » Les équipages français se sont donc frottés aux Sukhoi 30, Mig 21 et autres Mig 27. Douze avions de chasse indiens sont engagés dans l’exercice. «L’IAF a déployé de nombreux moyens, qu’elle utilise à pleine capacité, ce qui prouve l’importance qu’elle accorde à Garuda», confie le lieutenant-colonel Nicolas Lyautey, directeur français de l’exercice et commandant du 3/30 «Lorraine».

 

Après une première semaine de vols de familiarisation, avec du combat à vue, du un contre un, deux contre un ou deux contre deux, les missions combinées de type LFE (Large Force Employement) ont débuté. Défense aérienne, escorte, attaque au sol, Air Interdiction… Les nombreux scénarios amènent les équipages français et indiens à préparer ensemble leurs missions et employer leurs aéronefs respectifs dans des situations tactiques complexes réalistes. Un entraînement qui renforce l’interopérabilité entre les deux armées de l’air, dans un environnement non régi par les standards Otan qui permet aux aviateurs d’ajouter une corde à leur arc.

 

Les équipages de Rafale à l’heure indienneLes équipages de Rafale à l’heure indienne
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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 11:55
Le C160G Transall

Le C160G Transall

 

11/06/2014 Armée de l'air

 

L’escadron électronique aéroporté (EEA) de la base aérienne 105 d’Évreux soufflera ses cinquante bougies le mercredi 17 septembre 2014. Les anciens de cette unité sont appelés à se mobiliser pour cette célébration.

 

L'escadron électronique aéroporté reprend les traditions de l'escadrille MF20 qui fêtera son centenaire. Elle a participé à toutes les grandes batailles du premier conflit mondial en tant qu'unité d'observation et de renseignement. Créée en 1964, l'escadre électronique (EE) 54 prend rapidement l’insigne et les traditions de l’escadrille 20. Le nom de «Dunkerque» lui est alors attribué.

L’année 2014 est riche en événements pour la base aérienne d’Évreux. Deux célébrations s’ajoutent à cette date : le centenaire de l’escadrille MF20 et les 25 ans de service du  C160G Transall «Gabriel».

 

Plus d'informations sur l'histoire de l'escadron électronique aéroporté

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:55
Francazal : entre aviation d'affaires et industrie [et défense]

 

10/06/2014 Ph. E – LaDepeche.fr

 

La Setfa SAS, qui regroupe SNC Lavalin, Aéroport de Blagnac et CCIT, a obtenu mardi dernier la concession pour 45 ans de l'aéroport de Francazal. Elle présente aujourd'hui ses projets de développement.

 

La Société d'exploitation Toulouse Francazal Aéroport (Setfa SAS) est aux commandes de la plate-forme aéroportuaire de l'ancienne base militaire de Francazal, pour les prochaines 45 années. C'est officiel depuis mardi dernier. La Setfa présente aujourd'hui à la presse ses projets de développement pour la piste historique du Sud-ouest toulousain qui devrait renouer ainsi avec sa vocation aéronautique première, loin des mirages hollywoodiens.

 

«La concession a été attribuée officiellement au groupement autour de SNC Lavalin mardi dernier», précise Jean-Michel Vernhes. «Elle porte sur les terrains de l'ex base militaire, près de 200 ha», ajoute le président du Directoire d'Aéroport Toulouse Blagnac, associé (avec 39 % des parts dans la Setfa) au groupe canadien Lavalin (51 % des parts) et à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse (10 % des parts). Le groupement a remporté l'appel d'offres pour l'exploitation de Francazal face au groupe Vinci Aéroport. Jean-Michel Vernhes sera le président du comité de surveillance associant Lavalin, aéroport de Toulouse Blagnac et CCIT. «La Dépêche» avait annoncé, dans son édition du 30 janvier dernier, le choix, par le Conseil d'état, du groupe canadien Lavalin, qui exploite déjà une dizaine d'aéroports en France (dont celui de Tarbes) et plusieurs dans le monde.

 

«Ce choix a nécessité la signature de plusieurs ministères et a peut-être été retardé par le récent changement de gouvernement», avance Bertrand Bilger, président de la Setfa SAS, pour justifier le délai de cinq mois qui a été nécessaire pour obtenir la concession officielle. Le nouveau patron du site de Francazal, par ailleurs directeur général de l'aéroport de Tarbes, évoque un avenir de Francazal «tourné vers l'aviation d'affaires, en liaison avec Blagnac, et à vocation aéronautique et industrielle. La vocation militaire est aussi affirmée». Transall et A 400 M continueront donc de décoller de Francazal (1 700 mouvements militaires ont été enregistrés, y compris en hélicoptère, sur 3 000 au total, en 2012). «L'armée française ne sera pas la seule à en bénéficier, des exercices comme celui de la semaine dernière par l'armée belge étant toujours possibles», indique Bertrand Bilger.

 

Lavalin envisage d'investir 10 M€ pour moderniser et reconvertir industriellement le site. Six des sept hangars existant sont déjà occupés par des entreprises issues du secteur de sous-traitance aéronautique dont la principale est Atlantic Air Industries, qui a quitté la Bretagne pour Cugnaux et occupe à elle seule trois bâtiments. 220 emplois directs liés à l'aviation civile ont déjà été générés, dont 150 dans l'industrie.

 

Ni vols réguliers ni charters

 

La préfecture de Haute-Garonne a fixé un cadre réglementaire très strict pour l'exploitation de Francazal : «Aucun vol régulier de passagers ni aucun vol de charter ne seront programmés sur cet aérodrome, et aucune subvention publique versée au groupement retenu», ont indiqué les services de l'état dans le document d'appel d'offres initial.

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