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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:50
Pologne : exercice Baltic Region Training Event n°18

 

04/06/2014 Sources : EMA

 

Les 27 et 28 mai 2014, le détachement français stationné sur la base aérienne de Malbork, a participé à la 18ème édition de l’entraînement aérien de l’OTAN intitulé Baltic Region Training Event (BRTE18).

 

L’objectif de ces sessions est de fournir des entraînements adaptés qui apportent aux pays qui y participent une expérience opérationnelle différente en planifiant des scenarii modérément complexes pour le contrôle aérien. C'est la cinquième fois qu’une formation de contrôleurs avancés (FAC) a été menée dans un BRTE.

 

Pour cette édition, les pays alliés tels que le Grande-Bretagne, la Suède, le Danemark et la France sont venus renforcer les moyens engagés par les pays baltes (un avion d’entrainement L39 Albatros et un hélicoptère R44 estoniens, et un hélicoptère Mi17 pour la Lettonie). Des contrôleurs aériens des pays alliés (finlandais, polonais et suédois) ont aussi participé aux exercices de simulation de procédure d'urgence.

 

Les Rafale français engagés en Pologne ont participé à cinq missions : trois de Close Air Support (CAS) avec les contrôleurs aériens avancés lettons et deux d’entraînement à l’interception avec des Jas-39C Gripen suédois. Pour chacune de ces missions, un seul Rafale était engagé depuis Malbork.

 

L’exercice Air-Air, quant à lui, s’est déroulé entre l’espace aérien letton et lituanien. L’aire d’entrainement dédiée située sur la commune d’Adazi, en Lettonie, a été utilisée pour des entrainements Air-Sol.

 

Depuis le 6 mai 2014, un détachement français composé de près de 100 militaires français et 4 avions d’armes assurent une mission de permanence opérationnelle (PO), sur demande de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement alterne cette mission avec des phases d’entrainement avec les équipages polonais.

Pologne : exercice Baltic Region Training Event n°18
Pologne : exercice Baltic Region Training Event n°18
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:55
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations

 

 

04/06/2014 Sources : EMA

 

Agissant en étroite coopération et en coordination avec les forces de sécurité intérieure, les armées sont engagées au sein du dispositif de sécurité mis en place à l’occasion des commémorations du 70e anniversaire du débarquement de Normandie.

 

2400 militaires, dont 1200 pour l’armée de terre, 900 pour la marine nationale et 300 pour l’armée de l’air sont ainsi déployés pour compléter et renforcer le dispositif national mis en place par le gouvernement pour assurer la sécurité de la population et de la vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement qui seront présents sur les sites historiques du débarquement du 5 au 8 juin. Ce déploiement interarmées vient en renforcement des postures habituellement activés ou mises en alerte au titre de la sureté aérienne et maritime, ainsi que de la sécurité du territoire.

 

La composante terrestre du dispositif est constituée de 1200 hommes, principalement engagés dans une mission de surveillance des sites concernés par les cérémonies. L’armée de Terre déploie dans ce cadre une dizaine d’hélicoptères qui sont aussi capables d’assurer l’engagement d’éléments d’intervention en cas d’urgence (QRF).

 

La composante aérienne repose d’abord sur le dispositif engagé quotidiennement dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne (mise en alerte d’avions de chasse et d’hélicoptères, ainsi que d’un avion ravitailleur).  A cette posture permanente, il convient de rajouter 300 hommes qui arment des moyens de circonstance dont un avion de détection et de contrôle E3F, un centre de détection et de contrôle, un radar, un dispositif de guet aérien et de protection et plusieurs détachements aériens déployés à terre.

 

Enfin, 900 marins sont mobilisés pour l’intervention, la surveillance, le contrôle de zone et le secours, avec notamment une demi-douzaine de bâtiments à la mer ou en alerte, des moyens de surveillance aéromaritimes, des moyens de neutralisation d’explosif (NEDEX). Ce dispositif s’appuie en partie sur la posture permanente de sauvegarde maritime, avec par exemple la participation active du réseau des sémaphores.

 

Les armées participent régulièrement à la sécurisation de grands événements lorsque le dispositif national déployé pour de telles occasion nécessite d’être complété avec les moyens spécifiques et l’expertise de chacune des armées. En dehors de ces grands événements, environ 2500 militaires, sont chaque jour engagés dans la protection du territoire national : un millier au titre du seul plan Vigipirate et 1500 pour les activités permanentes de protection du territoire (lutte contre les trafics en tous genres en métropole et outre-mer et postures de sureté aérienne et maritime).

D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
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D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 10:55
Photo O. Nicolas - Marine Nationale

Photo O. Nicolas - Marine Nationale

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Le 4 juin 2014, le vice-amiral d’escadre Emmanuel Carlier, préfet maritime de la Manche et le général de corps d’armée aérienne Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant des opérations aériennes, se sont rendu à bord de la frégate anti-aérienne (FA) « Jean Bart » pour s’assurer de la bonne coordination en matière de surveillance et d’intervention anti-aérienne.

 

La connaissance mutuelle des dispositifs est déterminante dans l'optique d'un événement d'ampleur impliquant une action coordonnée, rapide et efficace au niveau interarmées, voire interministériel.

 

 Ainsi, le préfet maritime, qui coordonne le dispositif maritime, et le COMDAOA, qui commande les unités engagées dans des missions de sureté aérienne, se sont rendus sur la frégate Jean Bart pour avoir une connaissance précise de l’activité maritime et aérienne dans la baie de Seine, tant au large que dans les eaux côtières, afin de garder la capacité d’anticipation et in fine de faire respecter les zones d’interdiction temporaires définies par arrêté inter-préfectoral, au large des lieux de cérémonies.

 

Les deux officiers généraux ont pu constater la parfaite intégration et l’étroite coordination des moyens aéro-maritimes quotidiennement engagés (réseau de sémaphores, patrouilles maritimes, avions de chasse et hélicoptères en alerte) avec les renforts de circonstance (un avion de détection et de contrôle E3F, un centre de détection et de contrôle, un radar, un dispositif de guet aérien et de protection et plusieurs détachements aériens déployés à terre) pour la sécurisation de cet événement mondial.

 

Les armées participent régulièrement à la sécurisation de grands événements lorsque le dispositif national déployé pour de telles occasion nécessite d’être complété avec les moyens spécifiques et l’expertise de chacune des armées. En dehors de ces grands événements, environ 2500 militaires, sont chaque jour engagés dans la protection du territoire national : un millier au titre du seul plan Vigipirate et 1500 pour les activités permanentes de protection du territoire (lutte contre les trafics en tous genres en métropole et outre-mer et postures de sureté aérienne et maritime).

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 07:50
Pologne : Relève des Rafale par les Mirage 2000

 

06/06/2014 Sources : EMA Ministère de la Défense

 

Le 3 juin 2014, sur la base aérienne tactique de Malbork, en Pologne, les Rafale, déployés depuis le 28 avril, ont été relevés par des Mirage 2000.

 

Après l’arrivée de l’échelon précurseur le 28 mai et des équipes de mécaniciens le lendemain, les quatre chasseurs se sont posés tour à tour sur la base aérienne de Malbork, le 2 juin en fin de matinée. Le lieutenant-colonel Gauthier Dewas a pris la succession du lieutenant-colonel Yann Malard à la tête du détachement air en Pologne.

 

La relève se constitue de deux Mirage 2000-5 (de la base aérienne de Luxeuil) et de deux Mirage 2000 C (de la base aérienne d’Orange). Ces avions monoplace de défense aérienne armés de missiles air-air et dotés d’une grande autonomie sont capables, comme le Rafale, d’assurer la mission de permanence opérationnelle (PO).

 

Le détachement air présent en Pologne se compose ainsi d’une centaine de militaires et de quatre Mirage 2000 prêts à décoller 24/24h et 7/7j.

 

Le 16 avril 2014, l’OTAN sollicitait la France pour engager des capacités aériennes. Quatre Rafale ont ainsi été stationnés en Pologne depuis le 28 avril, sur la base de Malbork. La relève, nombre pour nombre, permet au détachement de continuer sa double mission :

•    réaliser des missions d’entraînement à la NATO AIR POLICING aux côtés des équipages polonais ;

•    participer, sur demande de l’OTAN, à la mission de surveillance de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, afin de garantir l’intégrité de leur espace aérien.

Pologne : Relève des Rafale par les Mirage 2000
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 05:55
70 ans du D-Day - JT n° 5 - Samedi 7 juin 2014


8 juin 2014 ministeredeladefense

 

Le 6 juin 2014, la France commémore le 70e anniversaire du Débarquement allié en Normandie. À cette occasion, retrouvez du 4 au 9 juin un journal vidéo quotidien avec les principaux événements s'étant tenus lors des Commémorations.
Aujourd'hui, au sommaire du cinquième « Journal des commémorations », découvrez l'immense show aérien qui a eu lieu dans le ciel d'Arromanches, là où en juin 1944, fut installé par les alliés le port artificiel de Mulberry Harbor. Avions d'époque, démonstrations de sauvetage héliporté par la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et la Marine nationale, sans oublier le show aérien fulgurant de la Patrouille de France.

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 12:55
L'E-3F du 36ème EDCA "Berry" de la base aérienne d'Avord

L'E-3F du 36ème EDCA "Berry" de la base aérienne d'Avord

 

 

02/06/2014 Alice Le Flamanc, Sirpa air

 

Lundi 26 mai 2014, un avion radar E-3F du 36ème escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA) «Berry» situé sur la base aérienne (BA) 702 d’Avord a effectué pour la première fois un ravitaillement en vol sur un KDC-10 néerlandais.

 

Opération réussie pour l’Awacs : «c’est une première» souligne le lieutenant-colonel Étienne Ruellan, commandant en second de l’EDCA. «Habituellement nous ravitaillons auprès des KC135 ou C135. Ce vol nous a permis de transformer l’essai. Le ravitaillement en vol reste une opération délicate. Derrière un avion aussi gros, c’était d’autant plus intéressant». D’une durée de quatre heures, le vol a permis de qualifier pilotes, navigateurs et mécaniciens navigants avec succès.Au-delà de l’instruction des équipages, cette mission permet d’augmenter l’élongation de l’E-3F et la possibilité de ravitailler sur un plus grand type d’avion. «La réalisation de ce vol va permettre plus de souplesse opérationnelle dans la conduite de nos missions mais aussi dans leur planification par nos partenaires otanien», conclut le lieutenant-colonel Ruellan.

 

 

Le KDC-10 de la Royal Netherlands Air Force sur la base aérienne d'Avord

Le KDC-10 de la Royal Netherlands Air Force sur la base aérienne d'Avord

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 07:55
Nouvelle édition d’Ardennex : un entraînement des forces aériennes réaliste

 

02/06/2014 Armée de l'air

 

L’escadron de chasse 3/3 «Ardennes» a organisé, du 21 au 23 mai 2014, l’exercice Ardennex, dédié aux forces aériennes.

 

Conduit et dirigé depuis la base aérienne 133 de Nancy, en coopération étroite avec le commandement des forces aériennes-commandement du soutien des forces aériennes (CFA-CSFA) et le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), Ardennex a nécessité une préparation minutieuse.

L’objectif de cet entraînement, mettant en scène des forces amies et des forces ennemies, était d’exercer les unités aériennes à d’importantes missions «d’entrée en premier», dans un environnement réaliste, en optimisant les moyens engagés. L’utilisation de la liaison de données tactiques L16 entre les différents aéronefs et centres de commandement et de conduite aéroporté ou au sol a fait partie des principaux axes d’entraînement des équipages.

 

De nombreux aéronefs de l’armée de l’air ont été engagés au sein de dispositifs complexes (COMAO - composite air operations): Mirage 2000D de la base aérienne de Nancy, Rafale de Saint-Dizier, Mirage 2000-5 de Luxeuil, E-3F d’Avord, Alphajet de Dijon. Des Rafale de la marine nationale complétaient le dispositif, ainsi que des F-16 belges de la base aérienne de Florennes. Tous ces aéronefs ont été engagés dans une zone d’exercice temporaire spécialement créée pour l’événement couvrant un large quart nord-est de la France. De plus, la contribution de moyens de défense sol/air, ainsi que des installations du polygone de guerre électronique ont permis de récréer un environnement tactique dense et réaliste.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 16:55
Premier symposium des systèmes d’information et de communications (SIC) Air

L’armée de l’air organise son premier symposium des systèmes d’information et de communications (SIC) Air sur la base aérienne d’Évreux

 

05/06/2014 Armée de l'air

 

Les 20 et 21 mai 2014, le groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) 10.805 et la base aérienne d’Évreux ont accueilli le premier symposium des SIC Air, projet dont la conduite d’ensemble avait été confiée à la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) du commandement du soutien des forces aériennes (CSFA) de l’armée de l’air. Le thème retenu pour cette année était «les systèmes de surveillance, d’information et de communications & des opérations aériennes».

 

Présidée par le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air, cette manifestation avait pour objectif de démontrer le savoir-faire de l’armée de l’air, de présenter l’état de l’art des technologies de l’information, le savoir-faire ainsi que les enjeux et les innovations des SIC appliqués aux travers des missions de l’armée de l’air.

De nombreuses autorités dont le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, le général Gilles Lemoine, le général Gilles Modéré, le général Jean Borel ou encore le général Gérard Lapprend ont fait spécialement le déplacement et l’ensemble des armées, directions et services était représenté. Les participants ont pu assisté à de nombreuses conférences dont l’objectif était de présenter aussi bien les acquis opérationnels liés aux technologies de l’information ainsi que les besoins et perspectives d’avenir. Une quinzaine de partenaires industriels s’étaient joints à l’événement en vue d’y présenter leurs produits et développements futurs. Ils ont également pu échanger autour de tables rondes ou lors de rencontres avec les nombreux partenaires industriels présents tels que Thales, Airbus Defence & Space, Moss dans les espaces de démonstration prévus à cet effet.

 

Dans les locaux de la base aérienne 105, en coordination avec le CSFA et le GTSICAéro 10.805, l'armée de l'air a relevé le défi de réunir les différents acteurs militaires et civils du domaine des SIC Air. Nul doute que ce symposium deviendra un rendez-vous incontournable dans les prochaines années.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 15:55
Deux aviateurs récompensés par le prix de l’audace 2014


04/06/2014  Constance Guillermin

 

En partenariat avec la mission pour le développement de l’innovation participative (MIP), qui fête ses 25 ans cette année, la fondation Maréchal Leclerc de Hautecloque a remis son prix de l’audace à des innovateurs des armées et de la gendarmerie, en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 28 mai 2014 à l’École militaire à Paris. Deux aviateurs de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan ont été récompensés pour leur ingéniosité. 

 

TITAAN : lauréat 2014

 

Deux aviateurs récompensés par le prix de l’audace 2014

 

L’adjudant-chef Hervé Le Borgne et l’adjudant Christophe Fournier ont été récompensés pour leur projet baptisé : «TITAAN» (technologies intégrées au travail d’appui aérien numérisé). Cette innovation permet, lors d’une mission d’appui aérien, de maintenir une liaison permanente entre le combattant et sa chaîne de commandement grâce à un gilet tactique comprenant une tablette et deux téléphones Iridium (émission et réception). «Ergonomie, gain de poids, rapidité et interopérabilité » sont les termes employés par l’adjudant-chef Le Borgne et l’adjudant Fournier pour qualifier les plus values apportées à l’armée de l’air grâce à leur innovation. «L’idée est née de retours d’expérience opérationnelle. Il s’agissait de trouver une solution pour améliorer l’appui aérien apporté au sol » précisent les deux lauréats qui travaillent sur le projet depuis deux ans. Par ailleurs, TITAAN visait également à alléger ses usagers grâce à des technologies plus modernes et compactes : « Nous effectuons un travail de fond afin que le logiciel soit de plus en plus interopérable, soit avec des systèmes français, soit avec des systèmes Otan et étrangers».

 

Deux aviateurs récompensés par le prix de l’audace 2014

 

TITAAN, qui a déjà été expérimenté par les Américains lors de l’exercice Bold Quest 2013, poursuit son évolution.

 

Deux autres projets innovants également en compétition

Le capitaine Daniel Gigan, docteur en sciences cognitives à Salon-de-Provence, a présenté un système permettant aux drones d’éviter les collisions en vol appelé . Cet enseignant chercheur du centre de recherche de l’armée de l’air s’est basé sur sa propre expérience. «J’ai cherché à savoir comment le cerveau humain réussissait à anticiper l’obstacle afin de concevoir un outil capable d’agir comme celui-ci», précise l’aviateur.

Enfin, les experts du centre d’expériences aériennes militaire (CEAM) ont conçu une maquette pour la formation à l’utilisation des jumelles de vision nocturne (JVN). Pour les porteurs de ce projet, il était «indispensable de créer cet outil. La maquette, qui représente les théâtres d’entraînement et d’opérations, permet de recréer certaines conditions du vol sous JVN. […] Grâce à ce concept, les pilotes économisent plusieurs heures de vol

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:35
photo Livefist

photo Livefist

 

5 June 2014 airforce-technology.com

 

The Indian and French Air Forces are conducting the fifth Indo-French bilateral air exercise, code-named Ex Garuda V, at Jodhpur Air Base in Rajasthan, India.

 

The fortnight long exercise aims to enable the two air forces to engage in operations based on their operational philosophy and methodology of operations by practicing various challenging air situation scenarios, in order to validate their capabilities and help enhance operational cooperation.

 

During the exercise, the participants are expected to perform multiple missions, including close combat engagement of large forces, slow mover safety, and protection and engagement of high-value aerial assets at the strategic airbase located near the Indo-Pak border, as reported earlier by Press Trust of India.

 

The wargame will primarily focus on air to air refuelling, basic and advanced fighter interceptions, protection of high-value aerial targets and group combat manoeuvring, according to the officials.

 

The Indian Air Force (IAF) is represented by the frontline fighter aircraft, including Su-30, Mig-27 (UPG), Mig-21 Bison, and force multipliers such as the airborne warning and control system (AWACS) and IL-78flight refueller aircraft, while the French Air Force has deployed Rafale fighter aircraft along with their KC 135 refueller for the exercise, which scheduled to conclude on 12 June.

 

The last iteration of the exercise, Garuda IV, was conducted at the Istres Air Base in France, from 14 to 25 June 2010, and was also joined by the Republic of Singapore Air Force (RSAF) along with their F-16 Fighting Falcon and KC-135 aircraft.

 

Note RP Defense : more pictures at Livefist website

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 10:55
USS Corsica

4 juin 2014 Armée de Terre

 

Une compagnie de la 82e Airborne et le 2e REP ont échangé leurs brevets parachutistes américains et français. La coopération interarmées prend tout son sens à l'approche des commémorations du jour J.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:50
Defender AL.2 ZH001 photo Colin Frankland

Defender AL.2 ZH001 photo Colin Frankland

 

30 Mai Ouest-France

 

Deux Mirage 2000 français ont évité de peu la collision avec un avion militaire britannique.

 

Un avion militaire britannique a évité une collision en octobre dernier avec deux avions de chasse français qui participaient à un exercice en Ecosse. C'est ce qui ressort d'un rapport des autorités britanniques chargées de la sécurité aérienne, publié ce vendredi.

 

Selon le rapport, les deux Mirage 2000 « n'ont pas vu » l'avion militaire britannique Britten-Norman BN2T Defender, qui effectuait « un exercice de navigation » le 10 octobre 2013, au nord de l'île écossaise d'Islay.

 

« La sécurité de l'appareil aurait pu être mise en danger »

 

L'un des deux Mirage est passé à 100 pieds (30,48 m) de l'avion britannique qui, ayant reçu une alerte l'informant de la présence d'un appareil en-dessous de lui, a alors pris de l'altitude, et vu un second Mirage passer au-dessus de lui.Les deux avions français opéraient depuis la base de la Royal Air Force Leeming, dans le nord-est de l'Angleterre, et participaient à un exercice militaire avec l'armée britannique.

 

Les autorités aériennes ont classé à B le risque de cet incident, ce qui signifie que « la sécurité de l'appareil aurait pu être mise en danger ».

 

« Les actions du pilote du BN2T ont empêché un incident plus grave », indique le rapport.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
1997 - Nacelle Escape

1997 - Nacelle Escape


28/05/2014 DGA

 

Une nacelle de récupération déployable depuis un hélicoptère, un simulateur de vol conçu à partir de déchets, un détecteur pour le contrôle magnétique des plongeurs démineurs ou encore un guide médical illustré… La mission innovation participative (MIP) en a vu passer des projets depuis sa création il y a 25 ans ! Depuis 1988, ce sont ainsi près d’un millier d’innovateurs, hommes et femmes du ministère de la Défense, qui ont été soutenus pour transformer leurs idées en matériels d’avenir. Coup de projecteur sur 4 innovations qui ont marqué leur temps et sont toujours d’actualité.

1997 - Nacelle Escape : le meilleur moyen pour sauver des vies 
 
Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

ESCAPE : Késako ? C’est une nacelle de récupération déployable depuis un hélicoptère. Réalisé par le capitaine Jean-François Tardy du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, cette invention pour laquelle la MIP a accordé un soutien financier à hauteur de 74 000 € en 1997 puis 90 000 € en 2003, a reçu le prix de l’Audace en 2000. Le principe est simple : la nacelle est lancée repliée de l’hélicoptère. La descente et l’ouverture sont contrôlées par un système de freins positionnés dans l’hélicoptère. L’ouverture de la nacelle peut être commandée à n’importe quel moment de la descente ou une fois la nacelle au sol. Le temps de mise en œuvre (largage et ouverture) est inférieur à 10 secondes. Ce matériel permet le sauvetage d’urgence de personnels menacés par les flammes, de personnes blessées et d’emporter du matériel. La nacelle permet ainsi la récupération - en une seule rotation et en moins de 5 minutes - de 10 personnes et/ou deux brancards. Au total, ce type de matériel possède une capacité d’emport jusqu’à 1,5 tonnes de personnels et/ou de matériels. Son double défi : accroître les performances des opérations de sauvetage tout en maintenant voire augmentant les conditions de sécurité des secouristes  et des secourus. Pari réussi puisque aujourd’hui cette innovation est commercialisée et utilisée opérationnellement depuis des années et s’adresse aussi bien aux secteurs militaires que civils.

2009 - Avec Matrack, dehors les mauvaises ondes !

 

Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

Inutile de le préciser, le déminage sous-marin est une tâche particulièrement délicate ! Et dans le domaine, toute idée pour sécuriser la mission est la bienvenue. Partant de ces multiples expériences et constatations, Thierry Vaillant, ingénieur à DGA Techniques navales à Brest, a mis au point un détecteur pour le contrôle magnétique des plongeurs démineurs. En effet, toute fuite d’onde magnétique provenant de leur équipement peut potentiellement déclencher la charge explosive à neutraliser. Grâce à cette innovation, Matrack (magnetic anomaly tracker), le contrôle est réalisé directement sur le plongeur juste avant l’intervention et son entrée dans l’eau.

Avec ses 25 petits centimètres, Matrack a donc révolutionné la détection des ondes indésirables. Facilement maniable et transportable, cet appareil répond à la fois aux normes françaises et à celles de l’OTAN, et remporte un franc succès. Et tout a démarré en 2009, lorsque Thierry Vaillant s’est vu alloué un budget de 90 000 € par la MIP. Un soutien financier qui a permis à son inventeur de concevoir, avec le concours d’une PME brestoise, un prototype. Projet largement plébiscité puisque Matrack a remporté le prix de l’Audace 2010 et est depuis fabriqué en série pour devenir un incontournable pour les équipes de déminage sous-marin. Les unités françaises s’en sont équipées à partir de 2013 et les armées étrangères pourraient bientôt en faire de même. Une histoire à suivre.

2011 - Le simulateur de vol 100% écolo
 
Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

Dans l’aéronautique non plus, les enjeux de développement durable ne sont pas tombés dans les oubliettes... Pour preuve, un simulateur de vol d’avion Cap 10 a été entièrement conçu à partir de matériels de récupération et de déchets. Développé par les seconds maîtres Valentin Azzopardi et Cédric Balourdet de la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, le dit engin est destiné aux entraînements des élèves officiers pilotes de l’aéronautique navale. En 2011, la MIP, intéressée par le projet, a souhaité y allouer un budget de 3 000 €. Pour réaliser leur innovation, les deux techniciens aéronautiques ont eu l’idée de récupérer du matériel ancien - des pièces déclassées d’avions et d’hélicoptères - et de l’associer à des technologies modernes. Résultat : un simulateur de vol fiable, fonctionnel et écolo totalisant plus de 1 000 heures de fonctionnement. Le tout à moindre frais puisque le coût de conception de ce simulateur de vol est de 1 800 €.

2012 - Soins en opérations extérieures : un AMI qui vous veut du bien

Autre innovation marquante portée par la MIP : l’aide médicale illustrée. Tellement simple que personne n’y avait pensé… et il y a fort à parier que les équipes médicales en OPEX ne pourront bientôt plus s’en passer ! Conçu par le lieutenant médecin Julie Saulnier de l’hôpital d’instruction des armées à Laveran (service de santé des armées), ce livret petit format d’une soixantaine de pages permet de dialoguer avec un patient non-francophone. Un échange souvent indispensable ne serait-ce que pour établir un diagnostic… Le principe qu’a mis en place le Dr Saulnier est enfantin : il suffit au patient de choisir l’illustration qui correspond à ses symptômes. Reste au médecin d’établir le diagnostic clinique. Cet outil futé, pratique et peu encombrant, peut se glisser dans une poche de treillis de médecin d’unité ou de tout personnel paramédical. Présenté à la MIP en 2012, c’est avec un budget de seulement 4 000 € que le prototype a été élaboré. Ce guide médical illustré a été sélectionné pour concourir au prix de l’Audace 2014 pour le compte de l’état-major des armées (EMA). Il est certainement promis à un brillant avenir…

Le recueil de 25 ans d'innovation participative au ministère de la Défense

A l'occasion des 25 ans de la mission innovation participative, un recueil a été édité dans lequel de nombreuses innovations. Il n’a pas vocation à présenter tous les projets soutenus, il donne un aperçu de la diversité des innovations issues des personnels du ministère de la Défense et de la gendarmerie. > Télécharger le recueil (PDF 1,5 Mo)

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Serval : point de situation du mercredi 28 mai

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 65 sorties, dont une quarantaine dédiées aux missions de transport. Une dizaine de sorties ont été réalisées par les avions de chasse et une quinzaine de sorties ont été dédiées aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

A Kidal, la journée du 21 mai a été marquée par des combats entre des unités des forces armées maliennes (FAMa) et les groupes armés touaregs.

 

Pour les forces françaises, ces évènements ont conduit au report de la bascule du PC de Serval vers N’Djamena. Par ailleurs, afin de faciliter les actions de relève de la force Serval qui étaient en cours, un détachement de la force Licorne en provenance d’Abidjan a été déployé au Mali.

 

La relève entre les mandats Serval 3 et Serval 4 s’est effectuée conformément à la planification le 26 mai. Le GT-Vercors, armé par la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne, a cédé la place à Gao au nouveau GT-DIO, armé principalement par la 2e Brigade Blindée.

 

Le GT-DIO tire son nom du Général Louis Dio qui a été le 1er chef de corps du Régiment de marche du Tchad, créé en 1943. Il était présent sur les rangs lors du serment de Koufra prononcé par le Maréchal Leclerc.

 

Le 7e BCA et le 4e RCH, qui armaient les compagnies de combat du GT Vercors, ont été respectivement relevées par le RMT et le 12e RC.

 

Les cinq DLAO ont eux aussi effectué leur relève sur leur site respectif : à Tessalit, le DLAO 1 armé par la 27e BIM a été relevé par le 40e RA, et le DLAO 5 armé par le CPA a été relevé par le CPA 30 et des renforts ; à Kidal, le DLAO 2 armé par GCM de la 27e BIM a été relevé par le 1er RI ; à Ansongo le DLAO 3 armé par la 27e BIM a été relevé par le 1er REC ; enfin à Tombouctou le DLAO 4 armé par le 1er RA et le 4e RD a été relevé par le 16e BC.

 

Les éléments d’appui ont également été relevés. Le 2e REG a ainsi cédé sa place au 13e RG.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 mai
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 mai 2014, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant de la force Pamir, s’est rendu sur l’aéroport international de Douchanbé afin de rencontrer les militaires français et visiter le chantier que ceux-ci conduisent, un mois après le lancement de la dernière campagne de travaux.

 

En vertu des accords de coopération entre la France et le Tadjikistan, le 25e régiment du génie de l’air (25eRGA) procède depuis 2004 à la réfection de l’intégralité des chaussées aéroportuaires, à l’exception de l’emprise occupée par le détachement air (DETAIR) pendant dix ans.

 

Depuis le mois d’avril 2014, sur cette surface de 24 000 m², les sapeurs du 25e RGA ont pour mission de réaliser, selon les normes internationales, quatre plots de stationnement pour avion moyen porteur type B757-200 et Airbus A310. Ils se chargeront aussi de réparer les dégradations du taxiway, d’effectuer l’entretien annuel de la piste (dégommage), de poser trois pylônes d’éclairage, de réaliser le terrassement des réseaux et le dévoiement d’une ligne haute tension.

 

La campagne de travaux conduite cette année sera la dernière d’une série de onze campagnes étalées sur dix ans.

Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à DouchanbéTadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:45
Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2014, un hélicoptère Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) a rejoint la flotte aéromobile des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Engagé dans l’opération Serval, au Mali, l’aéronef a été relevé début mai par un hélicoptère Cougar nouvelle génération.

 

Son convoyage a été assuré par le C160 Transall de l’escadron de transport (ET) 88 Larzac depuis Gao au Mali, vers la base de Djibouti. Ce transfert a été réalisé dans le cadre de la relève opérationnelle et selon la logique de bascule d’efforts qui prévaut entre les forces françaises déployées en Afrique. Les FFDj mettent actuellement deux de leurs hélicoptères Puma à disposition de l’opération Sangaris, en République centrafricaine.

 

Pour convoyer par avion cet hélicoptère de près de 5 tonnes, les mécaniciens du peloton de soutien du DETALAT des FFDj ont procédés au démontage minutieux de l’aéronef. La poutre de queue, le MRP (Moyeu Rotor Principal) et la cellule (habitacle et soute) ont été démontées puis chargées, une à une, dans la soute du Transall. Les points sensibles de l’hélicoptère, barque (partie inférieure du Puma) et moteurs notamment, ont fait l’objet d’une attention rigoureuse, car ils ne doivent pas toucher la structure de l’avion pendant le chargement, au risque d’endommager l’un ou l’autre, voire les deux aéronefs.

 

A leurs côtés dans cette manœuvre délicate, les mécaniciens navigants de l’escadron de transport ont apporté leur soutien et leurs savoir-faire sur le chargement et la répartition des parties de l’hélicoptère dans la soute du C160.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
Campagne de tir air/air à Solenzara

 

27/05/2014 Armée de l'air

 

Du 12 au 23 mai 2014, la base aérienne 126 de Solenzara a accueilli l’escadron de chasse 2/5 «Île-de-France» pour une campagne de tir.

 

Trois Mirage 2000B et neuf Mirage 2000C ont été déployés pour entraîner les 25 pilotes participants à la campagne de tir. À leurs côtés, une centaine de mécaniciens étaient présents pour assurer la mise en œuvre des aéronefs. Durant une dizaine de jours, les pilotes ont pu renouveler leur qualification et pour les plus jeunes, l’acquérir. Les aviateurs se sont exercés au tir canon air/air qui consiste à viser une cible aérienne tractée ainsi qu’au tir air/sol (canon et bombes) sur le champ de tir de Diane.

Cette campagne a également permis aux jeunes pilotes de poursuivre leur transformation sur Mirage 2000.

 

Le séjour sur la base aérienne de Corse s’est achevé sur un bilan extrêmement positif puisque tous les pilotes sont repartis avec leur qualification air/air.

Campagne de tir air/air à SolenzaraCampagne de tir air/air à Solenzara
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
MIP - Scarabée, un pont entre terre et ciel
 
 

Depuis 1988, la Mission innovation participative apporte son soutien matériel, financier, administratif, technologique, moral et juridique aux innovateurs des trois armées, de la gendarmerie nationale, du service de santé des armées, de la direction générale de l'armement et de tout autre organisme dépendant du ministère de la Défense. A l’occasion de ses 25 ans, découvrons des projets innovants proposés, réalisés et validés par des personnels civils ou militaires de la Défense.

 

A l’occasion des 25 ans de la Mission innovation participative (MIP), la rédaction vous propose de découvrir quelques inventions soutenues par cette structure. Aujourd’hui, plein feu sur Scarabée, lauréat du Prix de l’audace en 2008 !

Vous l’aurez peut-être deviné, il ne s’agit pas là du coléoptère mais du « Système de communication aéroterrestre de restitution, d'acquisition et de bibliothèque embarquée évolutif » qui équipe les Mirage 2000D*. Derrière cette longue dénomination se cache une véritable révolution dans le monde des transmissions de données. 

 

L’aventure commence au début des années 2000. Les forces armées sont confrontées à des crises où l’imbrication géographique des différents protagonistes (combattants amis et ennemis, population locale, organisations non gouvernementales…) est de plus en plus forte. Les missions d’appui aérien se complexifient, la coordination entre les troupes au sol et les équipages d’aéronefs de combat doit être de plus en plus précise. Pour répondre à cette problématique, une équipe constituée de personnels du Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et de commandos parachutistes de l’air 10 (CPA 10) va travailler de concert pour aboutir à Scarabée. Le concept consiste à installer un micro-ordinateur embarqué doté d’une bibliothèque de données aéronautiques (des cartes par exemple) dans l’avion afin  que le contrôleur au sol et l’équipage en vol puissent observer une image identique (en provenance d’un satellite, de capteurs embarqués, etc.). Cette référence visuelle commune va permettre le partage de la situation tactique, via une liaison de données simple, garantissant ainsi une meilleure appréhension de l’objectif. « Avant, on se parlait en clair à la radio avec le FAC  (Forward air controller - contrôleur aérien avancé). Grâce à Scarabée, nous avons gagné en précision, en temps et on s’est affranchi des problèmes de linguistique et de conversion de coordonnées », explique le colonel Cédric Gaudillère, à l’époque navigateur officier système d’armes sur Mirage 2000D et chargé du projet au CEAM.

 

L’appui aérien passe en mode numérique 

En 2005, sollicitée par l’équipe en charge du dossier, la MIP décide de soutenir le projet à hauteur de 25 000 euros. « La principale difficulté résidait dans la qualification de cet outil informatique sur avion de chasse », poursuit le colonel Gaudillère. Deux ans plus tard, le système est testé aux États-Unis lors de l’exercice interallié Bold Quest puis mis à l’épreuve en Afghanistan. C’est un succès. Aujourd’hui, le produit initial est toujours en service. Il est d’ailleurs actuellement utilisé sur le théâtre africain et la version numéro 2 est attendue pour cet été. Elle sera notamment dotée de nouvelles fonctionnalités comme un système de communication plus poussée.

 

* : le système Decalco est la transposition de Scarabée adapté au Rafale

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
Réussite d’un double tir Mamba franco-italien

 

26/05/2014 Sources : DGA - Armée de l'air

 

L’armée de l’air française et l’armée de terre italienne ont réussi un double tir de leurs systèmes sol/air moyenne portée (SAMP), le 20 mai 2014, sur le site de la direction générale de l’armement (DGA) «Essais de missiles» à Biscarrosse. 

 

Les deux tirs de missiles Aster 30 ont intercepté avec succès deux cibles représentatives de drones.

Ce double tir constitue une nouvelle démonstration des larges capacités opérationnelles du SAMP, système également appelé Mamba par l’armée de l’air française. Pour la première fois, une campagne de tir conjointe entre opérationnels français et italiens s’est déroulée, permettant aux militaires italiens de réaliser leur premier tir de Mamba depuis le site de Biscarosse.

Le SAMP présente de nombreux atouts, notamment la défense de zone à 360 degrés, sa portée, l’agilité du missile, la modularité et la capacité à traiter simultanément tout type de cibles aériennes modernes.

Pour rappel, le premier tir opérationnel réalisé par l’armée de l’air avait été effectué par l’escadron de défense sol/air 4/950 « Servance » le 1erseptembre 2011. Lire la brève ici

 

 

Réussite d’un double tir Mamba franco-italien
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
L’armée de l’air participe à l’exercice Jawtex

 

27/05/2014 Armée de l'air

 

Les 20 et 21 mai 2014, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes, s’est rendu sur la base aérienne d’Holzdorf, en Allemagne, pour l’exercice de défense sol/air interarmées et interalliés Jawtex (Joint Air Warfare Tactical Exercice), mis en œuvre par les escadrons de défense sol/air des forces aériennes.

 

Le général Serge Soulet, accompagné de son homologue allemand, le général Martin Schelleis, s’est rendu sur la zone d’exercice afin d'observer les différents systèmes de défense sol/air français et allemands déployés. Les généraux ont suivi diverses démonstrations dynamiques et ont assisté à une présentation des centres de commandement et des batteries sol/air.

 

L’exercice, qui s’est déroulé sur trois semaines, a réuni plusieurs pays de l’Otan. Les aéronefs ont assuré de multiples manœuvres afin de faire travailler l’ensemble de la chaîne sol/air. Détection par radars, répartition des «cibles» entre les différents systèmes de courte, moyenne ou longue portée et tirs fictifs de missiles étaient au cœur des entraînements.

 

Ce premier déploiement du système sol/air Mamba dans un cadre interallié a permis de vérifier la parfaite interopérabilité des défenses sol/air allemande et française. Les systèmes Patriot et Mamba ont été ainsi connectés sans difficulté via la liaison de données tactique L16.

 

La seconde partie du déplacement du général Serge Soulet a été consacrée à la visite du salon aéronautique ILA Berlin air show. L’armée de l’air y a déployé un A400M Atlas de la MEST (l’unité en charge des expérimentations du nouvel aéronef) de la base aérienne 123 d’Orléans et un Rafale. Le général Schelleis a recueilli les impressions de l’équipage de l’Atlas, qui comprend l’officier pilote allemand inséré au sein de la MEST.

 

Les deux généraux ont ainsi pu échanger sur la préparation opérationnelle et la performance des nouveaux armements et appareils, dont l'A400M Atlas. L’Allemagne devrait recevoir son premier exemplaire en fin d’année.

L’armée de l’air participe à l’exercice Jawtex
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
Préparation à la NRF 2015 en Lituanie

 

26/05/2014 CNE Nolot/CDAOA - Armée de l'air

 

Du 12 au 23 mai 2014, à Kaunas en Lituanie, 44 aviateurs ont participé à l’exercice Steadfast Cobalt. Il s’agit du premier exercice de préparation de la NRF 2015 (NATO Response Force – force de réaction de l’Otan).

 

Cet entrainement a constitué la première étape d’un processus de certification des forces. Il avait pour objectif de vérifier l’interopérabilité des systèmes d’information et de communication (SIC).

 

Steadfast Cobalt permet de vérifier dès maintenant la capacité des systèmes Command and Control (C2) à s’interconnecter dans un milieu interarmées et interallié. Le commandement de la NRF situé à Naples doit pouvoir communiquer avec l’ensemble des composantes en utilisant des réseaux d’informations classifiées, transitant par des moyens satellitaires.

 

En 2015, la France prendra le commandement de la composante aérienne de la NRF. Cette dernière est principalement constituée d’un échelon central de commandement interarmées et interalliés : le Joint Force Command (JFC), situé à Naples, et de composantes placées sous la responsabilité de leurs nations d’origine. La France sera chargée de la mise en œuvre de la composante aérienne. L’Allemagne et les Pays-Bas seront chargés de la composante terrestre, l’Espagne de la composante maritime et la Pologne des forces spéciales.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:20
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis

 

 

16/05/2014 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air  

 

Du 5 au 16 mai 2014, l’armée de l’air participe pour la première fois à l’exercice de Personnel Recovery (PR - récupération de personnel) Angel Thunder sur la base aérienne de Davis Monthan, en Arizona (États-Unis). Deux Caracal de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » et deux équipes du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) évoluent aux côtés de leurs homologues américains et d’une dizaine d’autres nations.

 

Une soixantaine d’aviateurs français est déployé depuis le 1er mai 2014 dans le sud-ouest des États-Unis pour cet exercice américain visant à conduire des missions d’entraînement interarmées et interalliés dans le domaine de la PR.

 

Un enseignement américain, une expertise française

 

Cette participation à Angel Thunder constitue un véritable retour aux sources pour les aviateurs français. En effet, c’est par des commandos américains que les premières unités de l’armée de l’air (CPA 10 et CPA 40) ont été formées en 1994 aux techniques de dépose, de récupération et de sauvetage de pilotes au combat, durant le conflit en ex-Yougoslavie. Aujourd’hui, la France est en pointe dans le domaine de la CSAR (Combat Search and Rescue - recherche et sauvetage au combat) sur la scène internationale. Et ce sont les aviateurs du CPA 30 et de l’EH 1/67 « Pyrénées » qui ont hérité de ce savoir-faire spécifique. « Cela fait trois ans que la France souhaite participer à cet exercice de grande ampleur, déclare le lieutenant-colonel Meyer, officier projet et directeur de l’exercice. Jusqu’à maintenant, notre forte activité opérationnelle ne nous l’avait pas permis. Nous sommes ravis d’avoir pu enfin répondre à l’invitation de l’US Air Force, d’autant que nous sommes l’une des rares nations étrangères à déployer des moyens aériens. »

 

Un entraînement varié pour les deux unités françaises

 

Deux hélicoptères Caracal et leurs quatre équipages de la base aérienne 120 de Cazaux réalisent des vols quotidiens dans tous les domaines d’action que recouvrent la complexité de la mission CSAR (ravitaillements en vol, évacuations médicales, vols de nuit…). Depuis le 10 mai, de véritables COMAO (Composite Air Operations - dispositif complexe d'aéronefs réalisant simultanément plusieurs missions) sont préparées et réalisées, notamment aux côtés de ravitailleurs C130, d’hélicoptères Apache et Pavehawk, d’un avion-radar Awacs, de chasseurs de type F16 et A10 Thunderbolt II américains. Ces avions d’attaque au sol dédiés au Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché) accompagnent et protègent les hélicoptères et les équipes du CPA 30 de la base aérienne de Bordeaux déployés sur le terrain.

 

À quelques jours de la fin de l’exercice, la French Air Force comptabilise déjà une soixantaine d’heures de vol et plus de 7 heures de ravitaillement en vol.

Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:55
Un élève de l'École de l'air vole en apesanteur

 

 

22/05/2014 SLT Thomas Koch - Armée de l'air

 

Le 26 mars 2014, le sous-lieutenant Thomas Koch a réalisé un vol à bord de l’Airbus A300 ZÉRO-G basé sur l’aéroport de Bordeaux. Organisé par la société Novespace, ce vol de 2h30 a compris quinze paraboles, totalisant cinq minutes cumulées d’apesanteur.

 

Élève de l’École de l’air à Salon-de-Provence, le sous-lieutenant Koch a participé à un concours organisé par le centre national d’études spatiales (CNES). Il a monté un dossier avec l’aide de son professeur de mécanique spatiale. Son choix s’est porté sur le projet « FUSEX», réalisé dans le cadre du C’Space en août 2013. Suite à la présélection du projet et à sa présentation orale devant un jury composé notamment de l’astronaute Jean-François Clervoy, de représentants du CNES et de scientifiques, le sous-lieutenant Koch a été retenu. Il a pris place sur ce vol atypique avec d’autres étudiants issus par exemple, de l’École polytechnique, de Centrale ou encore de Supaéro.

 

Le jeune aviateur nous relate son aventure.

 

« Après trois mois d’impatience, le jour J arrive enfin. La journée commence avec l’accueil de tous les participants par l’équipe Air Zéro G. Puis la remise des combinaisons et chaussettes spécialement prévues pour ce type de vol. Après avoir été intégré au groupe anglophone nommé «Moon», et présenté à mes instructeurs du jour, nous poursuivons la matinée par un briefing de Jean-François Clervoy, qui nous expose le contexte de ces vols paraboliques, leur déroulement et les différentes consignes à respecter. S’ensuit la reconnaissance de l’avion avant d’embarquer aux alentours de 11h.

 

Après le décollage et les démonstrations de sécurité à bord, la zone d’évolution parabolique est enfin atteinte. Il est environ midi, c’est-à-dire l’heure pour tous les participants de rejoindre leurs zones d’évolution en apesanteur, accompagnés de leurs instructeurs. Les pilotes de l’appareil amorcent la première parabole. Celle-ci est martienne, à 0,38g, les deux suivantes sont, quant à elles, lunaires, à 0,16g. Elles me permettent de découvrir des sensations inédites : me sentant plus léger que jamais, je réalise les figures les plus acrobatiques avec une aisance incomparable. Nous effectuons ensuite douze paraboles en totale apesanteur.

 

Aucun mot n'est assez fort pour décrire cette sensation incroyable de pouvoir flotter sans aucune contrainte, de liberté absolue, couplée à une perte totale de nos repères terrestres. Nous nous lançons avec amusement dans quelques figures de groupe et autres lâchers de liquide, dans le but d’agrémenter encore un peu plus l'expérience.

 

Jean-François Clervoy a clôturé cette journée en nous remettant le diplôme officiel Air Zéro G Weightless Flyer et en partageant avec nous, lors d’une petite conférence, ses expériences en tant qu’astronaute, son entraînement, et bien d’autres anecdotes. »

 

Stationnée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, l’École de l’air occupe une place de tout premier rang dans le domaine de l’aérospatiale. C’est dans ses bâtiments que de nombreux astronautes français ont été formés.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:54
Coup de projecteur : moniteur simulateur au CIEH

 

 

22/05/2014 Capitaine Marianne Jeune - Armée de l'air  

 

Le centre d’instruction des équipages d’hélicoptères (CIEH) situé sur la base aérienne 115 d’Orange compte quatre moniteurs sur simulateur. Découverte de ce métier de l’ombre avec un jeune sergent passionné.

 

Il ne porte pas le macaron ailé. Pourtant, il maîtrise les commandes d’un simulateur Fennec comme le ferait un pilote aguerri. À 25 ans à peine, le sergent Kevin Martin est l’un des quatre moniteurs à former et sanctionner la formation des élèves pilotes du CIEH. « Outre quelques cours dispensés au sol, chaque module débute par des séances de simulateur, explique le jeune sergent. Nous sommes alors sollicités, soit en place avant de l’appareil, à côté du stagiaire, soit au pupitre lors de séances plus complexes menées par les instructeurs du centre. Dans chacun des cas, nous sommes amenés à enfiler plusieurs casquettes. » Au CIEH, le petit groupe de moniteur s’amuse d’ailleurs à se comparer à des décathloniens. « Il faut savoir tout maîtriser, mais on ne peut pas être expert en tout ! »

 

Lorsqu’il est au pupitre, le moniteur est le garant de l’interface homme-machine pour le réalisme des missions proposées. Il est le spécialiste de la programmation du simulateur tout en jouant le rôle de différents acteurs avec qui le stagiaire peut être amené à interagir pendant sa mission : de l’hélicoptère leader d’un vol en formation au contrôleur aérien d’un centre de détection et de contrôle, en passant par un avion intercepté lors des mesures actives de sûreté aérienne. « Et nous jouons parfois tous ces acteurs durant une même séance », lance le moniteur. Et d’ajouter : « J’essaie également d’être force de proposition. L’instructeur pilote élabore ses missions conformément au programme de formation, mais on peut proposer des scénarios spécifiques ou ajouter une météo particulière. C’est un travail collaboratif qui fonctionne très bien. »

 

Lors des séances en équipage, le moniteur simulateur est assis en place avant à côté de l’élève. Il faut alors tenir le rôle de copilote tout en menant l’instruction et en vérifiant le travail du stagiaire. Malgré son jeune âge et sa courte expérience, le sergent Martin ne manque pourtant pas de légitimité aux yeux des stagiaires. « La fonction prime sur le grade, explique-t-il. Tout le monde en est conscient. C’est sûr qu’au début ça n’a pas été évident. Mais avec des bases solides et en travaillant bien la documentation, on devient plus à l’aise. »

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:45
18 mai 1978, opération Bonite au Zaïre

 

Source La Chronique de la semaine - CESA

 

Le 13 mai 1978, des unités de guérillas katangaises (4 000 hommes) s’emparent de la ville minière de Kolwezi, au sud du Zaïre, où travaillent quelques 2 500 Européens (parmi lesquels de nombreux ressortissants français), qu’ils prennent en otages. La situation dégénérant, le président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing, ordonne une opération militaire en liaison avec les troupes zaïroises afin de « rétablir la sécurité et l’ordre à Kolwezi ». Jouant de l’effet de surprise, les hommes du 2e régiment étranger de parachutistes reprendront les quartiers résidentiels avant de s’emparer du terrain d’aviation situé à 6 kilomètres de la ville...

 

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18 mai 1978, opération Bonite au Zaïre
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