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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays

 

06/05/2014 Sources : EMA

 

Le 5 mai 2014, dans l’après-midi, en République Centrafricaine, à environ 450 km au Nord-Ouest de Bangui, la force Sangaris a été attaquée par un groupe lourdement armé, d’un volume d’une quarantaine d’individus qui étaient engagés dans un raid entre Bémal, au Nord du pays, et de Boguila. Une partie du groupe armé qui composait cette colonne adverse a été détruite, d’autres attaquants se sont repliés. Il n’y a pas de blessé parmi les soldats français.

 

Ces combats ont débuté alors qu’un détachement de la force Sangaris conduisait une mission de reconnaissance depuis Bossangoa vers Paoua, ville située dans l’extrémité Nord-Ouest de la RCA. Cette mission visait à reconnaître cette zone difficile d’accès, dans laquelle de nombreuses exactions étaient rapportées depuis une dizaine de jour, et à y rétablir la situation sécuritaire avec la MISCA.

 

A moins d’une centaine de kilomètres au Sud de Paoua, au niveau de la localité de Boguila, les éléments de tête de la force Sangaris se sont déployés, sur renseignement, pour protéger le village de Boguila et barrer la route à une colonne de pick-ups et de motos transportant des individus lourdement armés.

 

Le groupe armé adverse a immédiatement engagé le combat manœuvrant avec agressivité semblant décidé à s’emparer de la position des éléments français.

 

Ces combats, ont duré plus de trois heures et ont cessé à la tombée de la nuit. Face à l’agressivité de l’adversaire, la force Sangaris a fait usage de son armement lourd, incluant missile anti-char et mortier. La décision a également été prise d’engager un appui aérien d’avions de chasse, en provenance de Ndjamena.

 

Les patrouilles ont repris ce matin autour du village de Boguila, il n’est pas encore possible de déterminer avec précision les pertes adverses. Néanmoins plusieurs véhicules ont été détruits et plusieurs individus armés tués. L’adversaire a rompu le contact et semble s’être exfiltré. L’identité et l’appartenance de cet adversaire est à ce stade difficile à déterminer avec précision. Il pourrait néanmoins s’agir des éléments de la bande armée qui est à l’origine des exactions rapportées dans la région depuis plusieurs jours. La force Sangaris maintient son dispositif de contrôle du village de Boguila.

Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays
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Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:55
Crédits : Valérie Koch-FAGERS

Crédits : Valérie Koch-FAGERS

 

05/05/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) a participé à l’entraînement des forces aériennes stratégiques (FAS), à l’île de la Réunion.

 

Lors d’un exercice interarmées d’appui feu, avec les Rafales de l’armée de l’air, le régiment a notamment pu s’entraîner aux techniques de procédure d’urgence d’appui avec un chasseur.

 

Le scénario reproduisait la situation d’une unité ne bénéficiant pas de personnel qualifié aux procédures d’appui au sol avec des avions de combat. Malgré les difficultés, la section appui reconnaissance du 2eRPIMa a pu montrer à l’armée de l’air, un large éventail de ses capacités.

 

Cette étroite et fructueuse collaboration a permis à chacun de faire partager sa vision du terrain, point clef du succès d’un appui aérien au profit de troupes au sol.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 05:55
Un Rafale porte assistance à un avion de ligne en panne de radio

Rafale F3 aux couleurs de l'escadron de chasse EC 2/30 «Normandie-Niemen» - photo Alexandre Paringaux

 

4 mai 2014 45e Nord.ca (AFP)

 

Un Rafale a porté assistance dimanche après-midi à un avion de ligne en panne de radio, le passage en mode supersonique de l’avion de chasse déclenchant une forte détonation entendue de la région bordelaise jusqu’à La Rochelle, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le Rafale a décollé de la base aérienne BA-118 de Mont-de-Marsan (Landes), car le contact radio était perdu avec un Boeing qui s’écartait légèrement de sa trajectoire, selon la BA-118 et le Service d’information de l’armée de l’Air (Sirpa-Air).

 

Il s’agirait d’un avion de la compagnie américaine United Airlines. Selon le Sirpa-Air, l’appareil effectuait un vol entre Rome et Washington.

 

Afin de rejoindre le plus vite possible l’avion de ligne, le Rafale est passé en mode supersonique, précise-t-on à la BA-118. Selon le Sirpa-Air, l’avion de chasse se trouvait à une altitude de 35.000 pieds (environ 10.000 mètres) et à une centaine de km au sud de Bordeaux lorsque le mur du son a été franchi.

 

Selon les pompiers de Gironde et de Charente-Maritime, la forte détonation a suscité de multiples appels de particuliers inquiets.

 

Le Rafale a rejoint l’avion de ligne entre La Roche-sur-Yon (Vendée) et Nantes (Loire-Atlantique) où le contact radio a été rétabli. L’appareil a alors repris sa trajectoire.

 

Lors de ce type de procédure, le chasseur se positionne au plus près de l’avion de ligne, à sa gauche car c’est là que se situe le commandant de bord. Un dialogue s’engage alors avec un système international de signes pour identifier le problème, selon une source militaire.

 

C’est une intervention normale qui a été menée dimanche, comme nous en faisons plusieurs dizaines par an, a précisé le Sirpa-Air. L’armée de l’air en a effectué environ 70 en 2013.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:45
RCA : le défi logistique

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Toutes les opérations de la force Sangaris, conduites sur une zone d’action désormais étirée sur plus de 1 000 km d’Ouest en Est, nécessitent une manœuvre logistique importante.

 

Elles se réalisent dans un environnement particulièrement contraint : pays enclavé situé à 1 500 km de la côte et dont M’Poko est le seul aéroport à pouvoir accueillir des gros porteurs, et infrastructures routières sommaires et propres à un pays en difficulté. Face à ces contraintes, l’engagement des logisticiens sur le terrain est fondamental : chaque semaine les camions logistiques parcourent plus de 1000km de piste chacun pour ravitailler les unités déployées dans le pays. Le détachement distribue chaque semaine plus de 150m3 de carburant, 100 000 bouteilles d’eau, 15 000 rations de combat, 10 000 repas chauds. Les aéronefs français et alliés permettent de compléter le ravitaillement de nos unités. Le camp de M’Poko quant à lui accueille à la fois Sangaris, la MISCA, les forces centrafricaines, et des milliers de déplacés. Un village de toile est sorti de terre pour accueillir en quelques jours jusqu’à 1 200 Français dans un camp qui en accueillait seulement 200 auparavant. Malgré de fortes contraintes, on observe une évolution constante à la hausse sur le camp M’Poko : infrastructures, repas à l’ordinaire, eau, énergie, par exemple.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 11:55
Mali : 500 heures de vol pour le détachement Reaper

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 31 mars 2014, deux mois et demi après sa mise en service,  le détachement Reaper a passé le cap des 500 heures de vol au profit de l’opération Serval.

 

Quelques jours après son arrivée sur le sol africain, le 16 janvier dernier, le drone français réalisait ses premières missions opérationnelles dans le ciel malien. Dès lors, les missions se sont succédées à un rythme soutenu, et les équipages, constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers renseignement et d’interprétateurs d’images, ont été très largement mis à contribution. Le Reaper aura fait au cours de ces quelques semaines la démonstration de ses capacités et se sera imposé comme un élément clé des moyens ISR (identification, surveillance, reconnaissance) mis en œuvre par les armées françaises.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:45
Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135

 

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2014, sur la plateforme de N’Djaména, les pilotes et les avions (Rafale) du détachement de chasse en mission depuis deux mois et un C-135 ravitailleur, en mission depuis un mois au Tchad, ont été relevés.

 

Durant quelques heures, les personnels du soutien technique se sont relayés pour configurer les avions. Ce détachement, comme son prédécesseur, participera de jour comme de nuit, à des missions d’appui feu et de renseignement au profit des opérations Serval au Tchad et au Mali, et Sangaris en Centrafrique.

 

Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Afrique Centrale et de l’Ouest) contrôle, depuis la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun, tous les moyens aériens français dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA), hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre.

Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Mali : Désengagement du radar GIRAFFE

 

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 3 avril 2014, le système radar GIRAFFE a été désengagé du Mali après avoir servi pendant huit mois la force Serval.

 

Ce système de détection et de contrôle tactique (SDCT) a assuré la sécurité du volume d’approche et la régulation du trafic aérien de l’aéroport de Gao entre les mois d’août 2013 et de mars 2014, contrôlant près de 4000 mouvements. Il a également permis d’assurer, en toutes circonstances, dans son volume de détection, la sécurité des aéronefs de l’ONU et des organisations humanitaires vis-à-vis du trafic militaire engagé dans les opérations aériennes.

 

Interconnecté par liaisons de données tactiques aux centres de conduites des opérations aériennes métropolitains et de théâtre, ainsi qu’au centre de management de la défense dans la 3edimension (CMD3D) co-localisé, il a également contribué à l’accomplissement d’une centaine de missions aériennes de reconnaissance et d’appui aux opérations terrestres et à la remontée des informations de situation aérienne en temps réel vers les centres de décision.

 

Mali : Désengagement du radar GIRAFFE

Opéré par un personnel aguerri, le radar GIRAFFE a entre autre démontré son aptitude réactive à la projection par aérotransport et sa capacité à mettre à disposition de la conduite des opérations aériennes militaires et de gestion des crises des capacités de détection, de surveillance, de conduite, de coordination et de contrôle tactique remarquables.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA. Simultanément, la force Serval conduit son allègement, en coordination avec les FAMA et la MINUSMA, et devrait atteindre les 1000 hommes à la fin du printemps 2014.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:35
L’exercice «Malfrench Daggert» en préparation

 

 

25/04/2014 Armée de l'air

 

Du 7 au 11 avril 2014, l’Initial Planning Conference (IPC - conférence de planification initiale) de l’exercice « Malfrench Daggert 2014 » s’est tenue sur la base aérienne 106, dans les locaux du commando parachutiste de l’air (CPA) n°30.

 

Le chef d’état-major de l’armée de l’air a initié en 2010 une coopération franco-malaisienne dans les domaines GRS (groupe de récupération au sol), JTAC (Joint Tactical Attack Controller - équipes de contrôle et d’appui aérien) et survie au combat dans la jungle.

 

Les fusiliers commandos parachutistes de l’air issus du CPA 30 et les Paskau (fusiliers commandos de l’air malaisiens) ont ainsi construit l’exercice « Malfrench Daggert ». La première édition s’est déroulée dans la jungle malaisienne, du 18 novembre au 1er décembre 2012. Les Malaisiens, très intéressés par cette activité de coopération, ont demandé la participation de leurs troupes à un exercice similaire, cette fois-ci sur le territoire métropolitain.

 

L’édition 2014 de l’exercice aura donc lieu au cours du dernier trimestre de l’année. L’IPC conduite début avril a permis de définir ses principaux objectifs, qui seront validés lors de la prochaine rencontre entre les deux nations, en septembre 2014.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:25
FAG : Un C160 contribue au désenclavement de la commune de Saul

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Le 19 avril 2014, un C160 Transall en provenance de la base aérienne 367 de Matoury, située à proximité de Cayenne, s’est posé sur la piste d’atterrissage de Saul, dans le centre de la Guyane, pour y livrer un véhicule d’incendie.

 

La commune de Saul, difficilement accessible autrement que par voie aérienne, avait besoin d'un véhicule d'incendie depuis plusieurs mois. Le C160 Transall, qui dispose d'une soute adaptée à un colis de ce volume et qui est capable de se poser sur une piste sommaire, a été mis à contribution pour remplir cette tâche.

 

Offrant un volume sensiblement supérieur au besoin de la mission, le cargo du Transall a été rempli avec plusieurs articles supplémentaires, tels qu’un four à pain et du matériel de restauration collective.

 

A 7000km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 07:55
Des opérateurs en poste au JFACC

Des opérateurs en poste au JFACC

 

29/04/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 18 avril 2014, le Combined Air Operation Center (centre de coordination des opérations aériennes) déployé sur la base aérienne de N’Djamena au Tchad a été désactivé. La partie conduite des opérations du Joint Force Air Component Command (JFACC - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) pour l’Afrique centrale et de l’ouest, implantée sur le territoire tchadien depuis décembre 2012, a désormais rejoint la base aérienne de Lyon Mont-Verdun.

 

Les opérations récentes ou en cours, telles  que Harmattan en Libye ou Serval au Mali, ont démontré la capacité de l’armée de l’air à programmer, planifier et conduire les opérations aériennes depuis une structure fixe. C’est au cœur du Mont Verdun, à une centaine de mètres sous terre, que le centre national des opérations aériennes est devenu JFACC permanent. Ce dernier permet d’optimiser des structures permanentes dédiées à la mission de sûreté aérienne et la conduite des missions interministérielles. Il offre ainsi une meilleure réactivité, une disponibilité immédiate de spécialistes formés et entraînés ainsi qu’une diminution des coûts.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 07:55
8ème Rencontre Aviation Civile Aviation Militaire (RACAM)

 

by CESA

 

La 8ème Rencontre Aviation Civile Aviation Militaire aura lieu le 4 juin à la Direction générale de l’aviation civile. A cette occasion de nombreux experts civils et militaires interviendront sur le thème « L’Homme et l’aéronautique : regards croisés vers le futur ».

 

Téléchargez ici le programme

 

Pour vous ,inscrire

 

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:50
Les commandos s’entraînent au tir

Les commandos s’entraînent au tir

 

30/04/2014 Armée de l'air

 

Du 10 au 18 avril 2014, la base aérienne 126 de Solenzara a accueilli une trentaine de militaires de la Royal Netherlands Air Force dans le cadre d’une préparation avant projection au Mali. Des instructions théoriques, pratiques et des mises en situation ont rythmé cette préparation opérationnelle, organisée et encadrée par des fusiliers commandos de l’escadron de protection 84/301.

 

Outre une présentation d’engins explosifs improvisés effectuée par le groupement d’intervention NEDEX de Salon-de-Provence, les fusiliers commandos néerlandais ont suivi des séances d’instruction spécifiques de tir au combat. Une activité rappel et des sessions d'escalade ont été organisées. Cet exercice s’est poursuivi avec une marche en montagne pour finir par un bivouac. D’autres activités ont été menées sur le champ de tir de Diane ainsi que sur le camp d’entraînement de Frasselli, à proximité de Bonifacio. Pour clôturer la période de manœuvre, les stagiaires ont testé leur aguerrissement sur le parcours commando nautique de la base aérienne 126. Fruit d’une initiative du groupe aérien européen, cet exercice a témoigné du savoir-faire des aviateurs de Solenzara dans l’organisation et le soutien à l’entraînement. Après cette préparation, les militaires néerlandais doivent rejoindre les rangs de la mission européenne EUTM Mali.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 16:55
Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

 
 

Poursuivant son cycle d'auditions consacrées à la dissuasion nucléaire française, la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale a entendu le 15 avril le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'Air (CEMAA), ainsi que le général Patrick Charaix, commandant les Forces aériennes stratégiques (FAS). Evoquant la modernisation de la composante aéroportée de la dissuasion, le CEMAA a rappelé que deux projets sont à l'étude pour remplacer l'actuel missile de croisière nucléaire ASMP-A, emporté par les Rafale et les Mirage 2000N : "l'un privilégiant la furtivité du missile, l'autre l'hypervélocité de celui-ci avec des perspectives à Mach 7 ou Mach 8", a-t-il souligné. "C'est cette seconde solution qui a ma faveur", a déclaré l'aviateur.


"La maîtrise de l'hypervélocité apparaît d'ores et déjà comme une donnée centrale", explique le général Mercier aux députés, ajoutant que de nombreux pays comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou l'Inde conduisent déjà des expérimentations dans ce domaine. "J’imagine avec peine que la France, pays qui jouit d’une avance incontestable en matière de statoréacteur, reste en marge de ces développements", ajoute l'aviateur.

Cette évolution à long terme du missile air-sol français, dont le lancement éventuel pourrait être décidé à l'horizon 2016, nécessitera d'opérer une "rupture capacitaire" et d'engager "un véritable travail, avec le CEA et avec MBDA de recherche technologique, notamment sur la résistance des matériaux et les propulseurs", selon les termes du général Patrick Charaix.

Le CEMAA rapelle par ailleurs que "s’agissant du missile ASMP-A, une opération de traitement d’obsolescences et d’amélioration a minima de certaines performances pour les adapter aux missiles anti-missiles connus sera conduite et devrait durer environ dix ans". Ce chantier de rénovation à mi-vie, qui doit théoriquement être commandé cette année par la Direction générale de l'armement (DGA) au missilier MBDA et au CEA, permettra également "d’améliorer la probabilité de réussite des tirs", d'après le général Mercier.

Revenant sur la complémentarité de la composante aérienne par rapport aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, le patron des FAS insiste sur la "très grande précision du missile ASMP-A", censée offrir "la possibilité de détruire des objectifs fortement résistants et d’exécuter des frappes aux effets adaptables et strictement conformes à ceux décidés par le président de la République". "Nous amenons la précision, et la composante océanique apporte un effet plus large", résume le général Mercier.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:50
Quatre Rafale à Malbork

 

29/04/2014 Sources : EMA

 

Quatre Rafale sont arrivés lundi 28 avril 2014 sur la base aérienne de Malbork en Pologne. Partis de la base aérienne 113 de Saint-Dizier, ils se sont posés sur le tarmac polonais à 11h30.

 

Le déploiement de ces avions de chasse intervient dans le cadre des mesures de réassurance en Europe de l’Est. Décidé le 16 avril 2014 sur demande de l’OTAN, il vient compléter l’engagement des Awacs qui, depuis le 1er avril, participent à des missions de surveillance de l’espace aérien à partir de la base aérienne d’Avord. C’est la première fois que les Rafale sont ainsi déployés pour être en mesure d’assurer une mission de permanence opérationnelle dans un pays étranger.

 

Leur déploiement a été facilité par l’engagement d’un échelon précurseur à compter du 24 avril 2014. Composé d’une soixantaine de militaires, cet échelon a procédé à la mise en œuvre de plusieurs tonnes de matériel en vue de l’arrivée des chasseurs. Son travail a été très largement facilité par le soutien de tous les instants apporté par les autorités polonaises dès le début de la mission. Leur accueil chaleureux et le sérieux apporté à ce déploiement ont grandement facilité le travail de chacun.

 

Les quatre Rafale désormais présents à Malbork sont issus de différentes unités. Majoritairement, les matériels de ce détachement proviennent de la base aérienne de Saint-Dizier et de la base aérienne de Mont de Marsan. A compter du 29 avril, ce détachement réalisera des entraînements à la Nato Air Policing aux côtés de l’armée polonaise et, sur demande de l’OTAN, conduira des missions de police du ciel dans les Etats baltes.

 

Ces missions de police du ciel sont conduites dans le cadre de la mission Baltic. Assurée à tour de rôle par les pays membres de l’OTAN, elle vise à garantir l’intégrité de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, qui n’ont pas de moyen propre de défense aérienne. Les pays membres de l’Alliance assurent ainsi à tour de rôle une mission d’assistance et de police du ciel pour garantir l’intégrité de leur espace aérien. Les nations membres de l’OTAN se relaient pour assurer cette mission de surveillance de l’espace aérien et de police du ciel des pays Baltes et une alerte opérationnelle permanente. Durant cette période, les chasseurs doivent être en mesure de décoller dans des délais réduits 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La France a déjà contribué à cette mission en 2007, 2010, 2011 et 2013.

Quatre Rafale à MalborkQuatre Rafale à Malbork
Quatre Rafale à Malbork
Quatre Rafale à MalborkQuatre Rafale à Malbork
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:30
Une coopération franco-israélienne

 

26.03.2014 Tsahal.fr
 

Mon nom est B. J’ai 37 ans et je suis major dans l’Armée de l’Air israélienne. Aujourd’hui, je vais vous parler de l’un des escadrons les plus particuliers de Tsahal dont je suis le commandant adjoint : l’Escadron des “Défenseurs de l’Ouest”. Nous sommes en étroite collaboration avec la Marine israélienne et nos hélicoptères ont la capacité de se poser en pleine mer sur n’importe quel navire, à n’importe quel moment. Il y a deux semaines, nous avons eu la chance de rencontrer nos homologues français.

 

Avant d’arriver au poste de commandant adjoint de l’Escadron des “Défenseurs de l’Ouest”, j’ai été assigné à de très nombreux autres postes tels que commandant adjoint de l’Escadron Rouge, de l’Escadron “Black Hawk” ou encore pilote de l’avion “Cobra”. Au sein de l’Armée de l’Air, nous avons la possibilité d’expérimenter différents rôles et d’avoir ainsi la chance, comme moi, d’être aux manettes de différents bijoux technologiques.

 

Une coopération au service de la sécurité d’Israël

Nous sommes un escadron très indépendant et notre situation est très particulière : nous sommes beaucoup plus proches de la Marine avec qui nous coopérons au quotidien que du reste de l’Armée de l’Air.

Notre principale mission est d’aider la Marine dans la construction d’une carte maritime, d’une carte des cibles et des navires en mer. La Marine est restreinte dans l’obtention de ces renseignements à cause de l’horizon et c’est pour cette raison que nous venons leur apporter notre aide lorsque cela lui est impossible.

Patrouille Marine

Nous devons donc tout d’abbord assurer la sécurité des frontières israéliennes et ce notamment en localisant les bateaux ennemis en mer. Notre deuxième mission touche au domaine du sauvetage. Nous avons les capacités de sauver un soldat blessé sur n’importe quel navire de la Marine. Si nous apprenons qu’une persone est blessée, nous sommes avertis, nous venons nous placer au dessus du bateau concerné et nous réalisons le sauvetage.

 

L’hélicopère “Chauve-Souris”

L’Escadron des “Défenseurs de l’Ouest” est un escadron qui se sert de l’hélicoptère AS565 Panther, plus connu en Israël sous le nom de “Chauve-Souris”, qui est avant tout maritime. Nous collaborons très étroitement avec la flotille des navires de guerre et plus particulièrement avec ceux qui possèdent une hélisurface, plateforme d’atterrissage pour hélicopère.

Cet hélicoptère de pointe comprend des systèmes de radar, de communication avec la Marine et de surveillance qui nous permettent de remplir au mieux notre mission aux côtés des forces navales.

hélicoptère défenseurs de l'ouest

 

L’Escadron rencontre l’Armée de l’Air française

Il y a deux semaines, l’armée française s’est rendue en Israël pour une visite officielle. Un lien s’est soudainement créé entre notre escadron et l’Armée de l’Air française. Nous avons appris qu’un de ses escadrons effectue la même mission avec le même hélicoptère. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous avons énormément discuté, abordé nos points communs et nous nous sommes rendus compte que nous étions en réalité très proches et que nous pouvions énormément apprendre l’un de l’autre. L’Escadron des “Défenseurs de l’Ouest” avait enfin découvert un corps qui lui ressemblait.

Lors de cette première entrevue, nous avons rencontré deux pilotes français qui ont participé à l’une de nos missions. L’exercice était centré sur l’atterrissage des hélicoptères sur les navires. Nous avons tout d’abbord atterri sur l’un de leurs bateaux avec lesquels ils étaient arrivés au port de Haïfa. Ce fut ensuite à leur tour d’atterrir sur l’un de nos bateaux.

Une coopération franco-israélienne

Une coopération franco-israélienne

 

La prochaine étape de notre coopération sera la visite officielle en France du commandant de notre escadron et de deux de nos soldats au sein de leur escadron afin de renforcer nos relations. Notre objectif est d’organiser ces rencontres sur une base régulière pour qu’avec eux, l’Escadron des “Défenseurs de l’Ouest” s’améliore encore afin de pouvoir toujours assurer la sécurité des habitants d’Israël.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 08:50
Le ministre de la Défense rencontre le détachement air français de Malbork

 

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Mardi 29 avril 2014, accompagné du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et du général commandant les opérations aériennes et la défense aérienne (CDAOA), le Ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, a rendu visite au détachement de l’armée de l’air déployé à Malbork en Pologne.

 

En présence du président de la République et du ministre de la défense polonais, il a participé à une cérémonie organisée à l’occasion du départ de deux chasseurs polonais de type MIG 29, qui seront chargés d’assurer la mission de surveillance de l’espace aérien et de police du ciel des pays Baltes (Baltic), à partir de la base de Sïauliaï en Lituanie.

 

A l’issue de cette cérémonie, à laquelle était associé le détachement air français, le ministre de la défense s’est adressé aux quelques soixante-dix militaires déployés à Malbork.

 

Leur rappelant que leur présence s’inscrit dans le cadre des mesures de réassurance visant à marquer le soutien et la solidarité apportés à la Pologne dans la crise que traverse actuellement l’Europe, il est revenu en détail sur les missions qui seront confiées au détachement commandé par le lieutenant-colonel Yann Malard.

 

M. Jean-Yves Le Drian a souligné que ces missions s’inscrivent dans un esprit de fermeté et de responsabilité. Fermeté au travers des sanctions internationales pouvant être prises à l’encontre de la Russie ; responsabilité au travers de la présence militaire française et le souhait de la France de contribuer à la désescalade des tensions dans l’Est de l’Europe.

Le ministre de la défense rencontre le détachement air français de Malbork

 

A ce titre, le détachement air français de Malbork conduira une double mission :

    réaliser des missions d’entraînement à la NATO AIR POLICING aux côtés des équipages polonais ;

    participer, sur demande de l’OTAN, à la mission de surveillance de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, afin de garantir l’intégrité de leur espace aérien.

 

Depuis le 1er avril 2014, les armées françaises renforcent la surveillance des espaces aériens d’Europe orientale et baltique dans le cadre de l’OTAN, pour marquer la solidarité de la France à l’égard de ses alliés. Depuis cette date, des Awacs français réalisent ainsi des missions dans l’espace polonais et roumain, avec un vol tous les trois jours à partir de la base aérienne d’Avord. Le 16 avril, l’OTAN a de nouveau sollicité la France pour engager les capacités aériennes complémentaires qu’elle avait proposées. Avec l’accord du gouvernement polonais, 4 Rafale sont ainsi déployés sur la base de Malbork au nord de la Pologne.

Le ministre de la Défense rencontre le détachement air français de MalborkLe ministre de la Défense rencontre le détachement air français de Malbork
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 07:35
Une délégation Singapourienne en visite dans l’armée de l’air

 

24/04/2014 Armée de l'air

 

Mercredi 9 et jeudi 10 avril 2014, une délégation singapourienne s’est rendue sur la base aérienne (BA) 117 de Paris et sur la BA 702 d’Avord. Les représentants de l’armée de l’air française et de la Republic of Singapore Air Force (RSAF) se sont ainsi rencontrés pour définir leurs prochains axes de coopération.

 

Menée par le Brigadier General Lim Yeong Kiat, la délégation s’est tout d’abord rendue au sein de l’état-major de l’armée de l’air, le 9 avril 2014. Le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air, s’est ainsi entretenu avec son homologue. L’occasion de présenter les évolutions de chacune des armées, dont le projet Unis pour « faire face » lancé en 2013 par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).

 

Les échanges entre les deux armées se sont poursuivis dans l’après-midi au cours duquel les contours de la coopération franco-singapourienne ont été affinés avec le général Crochard, délégué aux relations extérieures. Jusqu’à présent, cette coopération était principalement centrée sur la formation des pilotes et des navigateurs singapouriens au sein du 150èmeescadron de la RSAF, implanté sur la base aérienne 120 de Cazaux depuis près de quinze ans.

 

Aujourd’hui, le domaine de la défense sol/air fait également l’objet de cette coopération bilatérale, les Singapouriens ayant acquis des missiles Aster 30 destinés au système sol/air moyenne portée SAMP. La délégation s’est donc rendue sur la BA 702 d’Avord, le 10 avril 2014, pour visiter le pôle de défense sol/air. Une autre synergie potentielle pourra être développée avec, à plus long terme, la possible acquisition du MRTT (Multi-Role Tanker Transport) par la RSAF.

 

Ces axes de coopérations avaient déjà été affirmés par le CEMAA au cours d’un voyage officiel à Singapour mi-mars.

Une délégation Singapourienne en visite dans l’armée de l’air
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 20:55
Premiers pilotes brevetés et affectés sur A400M

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et commandant le soutien des forces aériennes préside la cérémonie

 

24/04/2014 Armée de l'air

 

Le 18 avril 2014, les deux premiers pilotes affectés directement en sortie d'école sur A400M Atlas ont reçu leur macaron au cours d’une cérémonie présidée par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et commandant le soutien des forces aériennes, sur la base aérienne (BA) 702 d’Avord.

 

Outre ces deux pilotes destinés à rejoindre la première unité opérationnelle qui sera dotée d’A400M, trois pilotes d’hélicoptère et dix-sept pilotes de transport de l’armée de l’air et de l’aéronavale ont également été brevetés.

 

Ces nouveaux pilotes proviennent de l'école de l’aviation de transport de la BA 702, du centre d’instruction des équipages hélicoptères de la BA 115 d’Orange et du centre d’opération de défense sol/air d’Avord. Ils sont désormais aptes à piloter les aéronefs de l’armée de l’air.

 

Enfin, la cérémonie a mis à l’honneur les opérateurs de défense sol/air, parmi lesquels quinze ont reçu leur insigne.

Remise d’insignes aux premiers pilotes brevetés affectés sur l’Atlas A400M à Avord

Remise d’insignes aux premiers pilotes brevetés affectés sur l’Atlas A400M à Avord

Les pilotes fêtent leur nouvelle affectation

Les pilotes fêtent leur nouvelle affectation

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 17:55
Le centre de formation A400M a ouvert ses portes

 

25/04/2014 Armée de l'air

 

Premier centre d’expertise A400M à l’échelle européenne, le centre de formation a ouvert ses portes au sein de la Multinational Entry into Service Team (MEST). Depuis le 1er avril 2014, deux de nos aviateurs sont les premiers stagiaires à passer leur qualification de type (QT) A400M, au sein du centre de formation situé sur la base aérienne 123 d’Orléans.

 

Flambant neuf, le centre de formation dispose des outils les plus modernes lui conférant tous les atouts pour devenir le premier centre d’expertise A400M à l’échelle européenne. Pour les deux pilotes, la formation s’annonce comme un nouveau défi et une expérience inédite dans leur carrière aéronautique déjà riche. L’enseignement s’articule en trois phases successives. Un premier socle de connaissance est consacré à un survol des différents systèmes avion et à une familiarisation succincte avec cockpit de l’A400M. Ensuite, les systèmes avion sont abordés dans le détail et les procédures de travail en équipage sont enseignées pas à pas. Enfin, une succession de séances de simulateur vient compléter la formation.

Le centre de formation A400M a ouvert ses portes
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 17:55
Chargement d’un VBCI dans la soute de l’A400M

 

28/04/2014 Armée de l'air

 

Mercredi 23 avril 2014, l’atelier industriel aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand a accueilli deux mastodontes de technologie, l’un de l’armée de l’air et l’autre de l’armée de terre. Une rencontre inédite s’est en effet déroulée sur le tarmac clermontois, entre l’A400M Atlas et un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI).

 

Le processus d’expérimentation de l’Atlas, mené par le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et la Multinational Entry into Service Team (MEST) se poursuit. En effet, l’objectif de cette journée était de valider l’embarquement d’un VBCI du 92ème régiment d’infanterie dans la soute du MSN 7, baptisé « Ville d’Orléans ».

 

C’est chose faite pour les équipages qui ont pu charger le blindé de 29 tonnes et de 7,80 mètres de long dans la soute pouvant accueillir un volume de 340 m3. Une étape importante avant la mise en service opérationnel du premier escadron Atlas de l’armée de l’air.

Chargement d’un VBCI dans la soute de l’A400M
Chargement d’un VBCI dans la soute de l’A400M
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28/04/2014 Armée de l'air

 

En 1984, les premiers élèves-pilotes à avoir suivi une formation sur EMB 121 Xingu recevaient leurs brevets de pilotes de transport. Le 25 juin 2014, l’école de l’aviation de transport (EAT) 00.319 « Capitaine Jean Dartigues », stationnée sur la base aérienne 702 d’Avord, célèbrera ces 30 années de macaronnages sur Xingu.

 

Après plus de 30 ans d’utilisation du Xingu, destiné à la formation des pilotes de transport, les aviateurs de l’EAT cherchent à prendre contact avec le plus grand nombre d’anciens ayant évolué sur l’avion école : stagiaires, instructeurs ou encore mécaniciens.

 

Si vous souhaitez participer à cette journée, n’hésitez pas à contacter l’escadron par mail à l’adresse traditions.eat@gmail.com, ou par téléphone au 02.48.68.40.47.

 

Visionnez le diaporama photos de l'école de l'aviation de transport !

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 16:50
Mise en place d'un détachement air en Pologne

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 25 avril 2014, un détachement français est déployé sur la base de Malbork pour préparer l’arrivée des avions de chasse français.

 

Fin mars 2014, la France a annoncé à l’OTAN sa disponibilité pour assurer des missions de police de l’air et de surveillance des espaces aériens d’Europe orientale et baltique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mesures dites de « réassurance » qui visent à contribuer, au sein de l’OTAN, à la paix et à la sécurité du continent européen.

 

Dès le 1er avril, des Awacs français ont été engagés, au départ de la base d’Avord, dans la mission de surveillance des espaces aériens.

 

Le 16 avril, l’OTAN a de nouveau sollicité la France pour qu’elle engage des capacités aériennes supplémentaires. Avec l’accord du gouvernement polonais, quatre Rafale de l’armée de l’air seront ainsi déployés à compter du 28 avril 2014. Ils se poseront sur la base de Malbork, situé dans le nord de la Pologne (Voïvodie de Poméranie).

 

L’arrivée de ces chasseurs nécessite naturellement le déploiement d’un échelon précurseur qui est arrivé à Malbork le 24 avril.

 

Cet échelon se compose de 61 militaires, mécaniciens, fusiliers commandos et cyno-techniciens avec leur animal, gendarme, etc. Huit tonnes de fret technique et deux tonnes de fret « civil » ont également été acheminées à bord d’un Airbus A 310 de l’escadron Esterel.

 

Ces militaires sont désormais en mesure d’assurer la manœuvre logistique préparatoire à l’arrivée des chasseurs. Le 25 avril 2014, un Hercule C-130 de la base aérienne 123 d’Orléans a déjà convoyé 6,5 tonnes de matériel. Un second acheminera le 26 avril des lots de matériels techniques d’emport sous aéronefs.

Mise en place d'un détachement air en Pologne
Mise en place d'un détachement air en Pologne
Mise en place d'un détachement air en Pologne
Mise en place d'un détachement air en Pologne
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 16:30
Green Shield 4: des échanges «riches et fructueux»

 

24/04/2014 Armée de l'air

 

La 4e édition de Green Shield, qui avait débuté le 7 avril 2014, s’est achevée la semaine dernière sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Rassemblant divers aéronefs de la Royal Saudi Air Force et de l’armée de l’air, cet exercice bilatéral franco-saoudien a été un succès.

 

Des missions aériennes de type COMAO (Composite Air Operations - dispositif regroupant un nombre important d’appareils différents) et CSAR (Combat Search And Rescue - recherche et sauvetage au combat) ont été réalisées. Jusqu’à seize appareils ont participé simultanément à une même mission. Parmi eux : des F-15 C saoudiens, des Mirage 2000D de Nancy, des Rafale de Saint-Dizier, des Mirage 2000-5 de Luxeuil, des Mirage 2000C d’Orange, un E3-F Awacs d’Avord et des Caracal de Cazaux. Les 24 opérations prévues ont pu être exécutées, représentant près de 200 sorties d’aéronefs et plus de 300 heures de vol.

 

Des échanges entre l’Arabie saoudite et la France qualifiés de «riches et fructueux» par le colonel Louis Pena, commandant la base aérienne 133 et directeur de l’exercice Green Shield 4. Il précise: «Les Saoudiens sont très bons en combat aérien et très habiles en pilotage. De notre côté, grâce nos interventions sur de nombreux théâtres d’opération, nous avons acquis une expérience qu’ils n’ont pas. Chacun a quelque chose à apprendre de l’autre.»

 

Les F-15 C sont repartis vendredi 18 avril 2014 vers leur base d’origine. La prochaine édition de Green Shield devrait avoir lieu en 2016, en Arabie saoudite.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 12:51
Des Rafales français en position dans le nord de la Pologne

Vue de quatre chasseurs Rafale de l'armée de l'air française sur le tarmac de l'aérodrome de Malbork dans le nord de la Pologne, le 28 avril 2014. photo EMA

 

29-04-2014 par Olivier Fourt – RFI

 

Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, se rend ce mardi sur la base aérienne de Malbork dans le nord de la Pologne. Depuis lundi, quatre avions de combat français Rafale ont été déployés sur ce site dans le cadre des mesures dites de « réassurance » de l'Otan.

 

Les quatre avions de combat français positionnés en Pologne devront notamment effectuer des missions de police de ciel. L'objectif est d'assurer le respect de l'espace aérien des pays baltes alors que la crise ukrainienne inquiète les pays d'Europe orientale.

 

Les 4 Rafales se sont posés, lundi 28 avril, en fin de matinée sur la piste de la base aérienne 22 de l’armée de l’air polonaise. Le pool Rafale est constitué d’avions venus de Mont-de-Marsan et de Saint-Dizier. Ils sont équipés des missiles air-air bons de guerre, fixés sous les ailes des appareils.

 

Réponse française

 

Il ne s’agit pas d’un exercice. L’armée de l’air a envoyé ce qu’elle a de mieux en matière d’avion de combat. C’est la réponse de la France à la demande formulée par l’Alliance atlantique, pour ouvrir un créneau de quatre mois de mission de police du ciel depuis la base de Malbork.

 

Il s'agit donc de se tenir prêt à intercepter tout avion qui violerait l’espace aérien des pays baltes, ou qui aurait une attitude suspecte au-dessus de la mer Baltique. Sur cette zone, il n’est pas rare d’y croiser des avions russes ces derniers temps, ou des avions de renseignement, ou même des bombardiers.

 

L'arrivée des Rafales sur cette base va permettre au Mig-29 polonais d'aller se déployer en Lituanie, là encore sur la demande de l'Otan pour la mission Air Baltique. Enfin, la France et la Pologne vont approfondir leur relation en matière de défense, à travers des entraînements axés principalement sur les missions de défense aérienne.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:55
Premier stage de mise en condition avant projection à Saintes

 

18/04/2014 Armée de l'air

 

Du 7 au 11 avril 2014, le centre de formation militaire élémentaire (CFME) de la base aérienne 722 de Saintes a organisé son premier stage de mise en condition avant projection (MCP) au profit des aviateurs. Il vient compléter l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) de Dijon pour la formation des aviateurs, dont la spécialité n'est pas fusilier commando, pompier de l'air ou membre du GAAO (groupement aérien d'appui aux opérations), avant un départ sur un théâtre d’opérations extérieures.

 

Spécialiste, notamment, de l'instruction militaire de base des militaires techniciens de l'air et des volontaires militaires du rang, le CFME élargit désormais le panel de ses stages proposés aux aviateurs. Ainsi, il a accueilli début avril 2014 une quinzaine de stagiaires, de tous grades confondus et de nombreuses spécialités, qui seront bientôt déployés sur un théâtre d’opérations. Afghanistan, Mali, Liban, Niger, République Centre Africaine… L’objectif du stage de mise en condition avant projection (MCP) est de se préparer au mieux à la vie en opération.

 

Deux centres pour le stage MCP

 

Auparavant, seul un déploiement en Afghanistan nécessitait de suivre le stage Martel (module d’apprentissage et de restitution des techniques élémentaires) dispensé uniquement au sein de  l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) de Dijon. Aujourd’hui, cette MCP est ouverte à tous les théâtres d’opérations sur lesquels l’armée de l’air intervient. Face à l’accroissement inévitable du nombre de stagiaires concernés, il a donc été décidé de diversifier les centres d’enseignements, avec le CFME de Saintes.

 

Un enseignement varié mais pas un entraînement commando

 

À l’instar du stage Martel créé en août 2007, le MCP n’est pas un entraînement commando. Il est destiné à des militaires dont la spécialité ne les amène pas à manipuler une arme au quotidien. D’une durée de cinq jours, il est à la portée de tous, quels que soient l’âge, la spécialité ou l’unité d’appartenance. Il s’agit d’approcher les conditions opérationnelles et de la vie courante d’une base aérienne sur un théâtre, avant d’être projetés. Au programme : instruction au tir de combat, de jour comme de nuit, au pistolet automatique et/ou fusil d’assaut, utilisation du gilet de protection balistique, déplacement en véhicule, secourisme au combat, vie en collectivité et technique d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR). Les aviateurs sont également sensibilisés aux menaces NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) ou encore aux aux engins explosifs improvisés (IED).

 

Chaque stage réunit en moyenne une quarantaine d’aviateurs. Au total, ils seront environ 360 par an à passer dans l’un des deux centres de l’armée de l’air.

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