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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:55
L’île de la Réunion accueille pour la première fois le Rafale

 

23/04/2014 Armée de l'air

 

Pour la première fois depuis sa mise en service opérationnel, le Rafale a volé dans le ciel réunionnais. En effet, dans le cadre d’un entraînement aux missions à longue élongation des forces aériennes stratégiques (FAS), le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros » de Saint-Denis de la Réunion accueille, du 22 au 25 avril, un C135 du groupe de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 « Bretagne », stationné sur la base aérienne (BA)125 d’Istres (13 – Bouches-du-Rhône), et deux Rafale B de l’escadron de chasse (EC) 1/91 « Gascogne », stationné sur la BA 113 de Saint-Dizier (52 – Haute-Marne).

 

L’ensemble du dispositif, qui a décollé d’Istres à 5 heures du matin, s’est posé, mardi 22 avril en milieu d’après-midi, à Saint-Denis après 10 heures 35 de vol pour les Rafale (et cinq ravitaillements) et 11 heures pour le C 135. Une quarantaine de personnes du commandement des forces aériennes stratégiques, de l’EC 1/91 « Gascogne », du GRV 2/91 « Bretagne » et des escadrons de soutien technique aéronautique 15.007 de Saint-Dizier et spécialisé 15.093 d’Istres constituent le détachement.

 

Cette opération a plus précisément pour objectif l’entretien des qualifications des équipages à exécuter des missions de très longue durée. Elle démontre l’aptitude des FAS à intervenir en tout lieu. La fonction ravitaillement en vol, assurée par le C135FR, permet aux avions de combat de l’armée de l’air et alliés, ainsi qu’aux avions radar « Awacs » de réaliser leurs missions à des milliers de kilomètres de leur base. Systématiquement impliqués dans les opérations extérieures, les C135, bien que vieillissants, placent la France en nation leader au sein de l’Europe pour cette capacité indispensable à toute intervention. Ce modèle français du ravitailleur Boeing permet également les missions de transport stratégique de fret comme de passagers. Equipés du module Morphée, ils assurent dans des délais très brefs des missions d’évacuation sanitaire de blessés graves.

 

La présence sur l’île de la Réunion de ces appareils sera l’occasion pour les deux Rafale B de mener, dans l’après-midi du mercredi 23 avril, un exercice interarmées d’appui-feu (dit de Close Air Support) au profit du 2ème régiment parachutiste d’infanterie de marine, stationné à Saint-Pierre, au sud de l’île. En effet, les moyens des FAS ne sont pas uniquement dédiés aux frappes nucléaires et peuvent tout aussi bien être affectés à la réalisation de missions conventionnelles. Ainsi, le Rafale comme le Mirage 2000N peuvent emporter des armements classiques et guidés laser et les équipages s’entraînent au quotidien aux missions conventionnelles sur le territoire national et hors métropole en participant à de nombreux exercices interalliés (Canada, Brésil, Egypte…). En outre, les équipages du « Gascogne » assurent régulièrement la permanence opérationnelle dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne.

 

Le même jour, dans la matinée, la présence des appareils aura été l’occasion d’une présentation des missions de l’armée de l’air et des forces aériennes stratégiques aux autorités civiles et militaires locales, aux associations, réservistes dans le cadre de la journée nationale du réserviste (JNR) et aux jeunes concernés par la journée défense du citoyen (JDC).

 

À noter que si la piste du détachement air 181 est habituée à l’atterrissage de gros porteurs civils et militaires, elle n’a pas accueilli d’avions de chasse depuis dix ans, les derniers à être venus poser leurs roues sur l’Ile Bourbon étant des Mirage IV des FAS en 2004.

 

Les appareils reprendront leur vol à destination de la métropole dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 avril.

 

Pour mémoire, les forces aériennes stratégiques assurent depuis 1964 la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis 50 ans, positionne ce commandement comme la première composante permettant au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ces responsabilités internationales.

L’île de la Réunion accueille pour la première fois le Rafale
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:55
Fusée Ariane: une rentrée atmosphérique à risque sous surveillance



18/04/2014 CDAOA - Armée de l'air

 

Vendredi 11 avril 2014 à 10h27, la rentrée atmosphérique à risque (RAR) n° 26039 a entamé sa percée dans l’atmosphère, au-dessus de la République Démocratique du Congo. Ce type d’événement fait toujours l’objet d’un suivi très précis des services français spécialisés pour estimer date, heure et lieu de retombée. Mais son orbite équatoriale a nécessité une coopération internationale.

 

Depuis l’annonce de la RAR n°26039, la division surveillance de l’espace (DSE) du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) et le centre national des études spatiales (CNES) ont été mis en alerte. Ce débris spatial qui les préoccupe provient du 3èmeétage de la fusée ARIANE 44L R/B lancée le 22 décembre 1999, depuis le centre spatial guyanais de Kourou. À l’époque ce lanceur avait mis en orbite le satellite américain de télécommunication GALAXY 11. Après un séjour de 15 années dans l’espace, le 3ème étage de la fusée pèse moins de 100 kg et ne représente pas de danger pour les zones d’intérêts français. Mais la France reste néanmoins responsable en tant qu’État lanceur.

 

Seul problème, les moyens de détections françaises GRAVES et SATAM ne peuvent couvrir la zone de retombée et assurer son suivi. En effet, la rotondité de la Terre sert de masque naturel pour cette orbite équatoriale. La France a donc fait appel à l’homologue américain du CNES, le Joint Space Operations Center (JSpOC), qui a la capacité technique de suivre les trajectoires des orbites équatoriales. Au final, la RAR n° 26039 s’est entièrement consumée avant son arrivée sur Terre.

 

Chaque année, environ 400 débris spatiaux rentrent dans l’atmosphère. La plupart se désintègrent entièrement sans toucher la surface de notre planète.

 

À lire aussi : " Cosmos 1220 : une rentrée atmosphérique à risque"

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 10:50
Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 28 avril 2014, quatre avions Rafale de l’armée de l’air se sont posés à Malbork dans le nord de la Pologne. Ils avaient décollé le jour même de la base aérienne de Saint Dizier.

 

L’arrivée de ces chasseurs a été précédé par le déploiement d’échelons précurseur et logistique les 24 et 26 avril dernier.

 

Fin mars 2014, la France a annoncé à l’OTAN sa disponibilité pour assurer des missions de police de l’air et de surveillance des espaces aériens d’Europe orientale et baltique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mesures dites de « réassurance » qui visent à contribuer, au sein de l’OTAN, à la paix et à la sécurité du continent européen. Le 16 avril, l’OTAN a de nouveau sollicité la France pour qu’elle engage des capacités aériennes supplémentaires. Avec accord des autorités polonaises, les 4 chasseurs français sont désormais stationnés sur le base de Malbork (Voïvodie de Poméranie).

Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]
Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]
Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 10:50
photo EMA

photo EMA

 

28 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Quatre avions de combat français sont arrivés lundi en Pologne tandis que quatre britanniques ont rejoint la Lituanie dans le cadre d'une mission de l'Otan de surveillance de l'espace aérien des pays baltes, selon des sources officielles à Paris et Londres.

 

Les quatre Rafale français ont rejoint lundi matin la base de Malbrok, dans le nord de la Pologne, a-t-on appris à Paris auprès de la Défense.

 

Ce renfort fait partie des mesures de réassurance de l'Alliance atlantique en faveur des pays de l'Est de l'Europe, inquiets de l'attitude de Moscou dans la crise ukrainienne, a précisé cette source.

 

Environ 70 militaires français ont été déployés à Malbrok, selon le porte-parole de l'état-major de l'armée française, le colonel Gilles Jaron. Ce détachement participera à des entraînements à la police du ciel au profit de l'armée polonaise, et à des missions de surveillance aérienne.

 

Du côté de Londres, le ministère de la Défense a indiqué que quatre jet Typhoon britanniques étaient arrivés en Lituanie et allaient survoler les espaces aériens estonien, lettonien et lituanien dans le cadre de mesures prises par l'Otan pour soutenir et rassurer les Etats membres de l'Est.

 

La France avait proposé mi-mars aux Etats baltes et à la Pologne de mettre quatre Rafale à leur disposition pour renforcer cette mission de surveillance aérienne que l'Otan assure depuis 2004. Jusqu'en mai, ce sont les Etats-Unis qui conduisent cette mission. La Pologne, membre de l'Otan, prendra ensuite la relève.

 

Depuis le 1er avril, un avion radar Awacs français assure par ailleurs plusieurs fois par semaine des missions de surveillance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie. Un autre avion radar Awacs, britannique celui-là, a également été déployé en mars pour les mêmes missions.

 

L'Otan a annoncé mi-avril le renforcement de la défense des pays d'Europe orientale et multiplie les sorties de ses avions au-dessus des pays baltes. Des navires doivent être déployés dans la mer Baltique et en Méditerranée orientale.

 

Washington a également annoncé la semaine dernière le déploiement de quatre compagnies de parachutistes, soit 600 soldats, pour des exercices en Pologne et dans les pays Baltes.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 17 avril

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 10 avril, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées a rencontré les unités de la force Serval sur les sites de Gao et d’Ansongo. A cette occasion, il a pu prendre contact avec les forces partenaires en présence du chef d’état-major général des Armées (CEMGA) malien.

 

Samedi 12 avril, alors que le DLAO 1 appuyait une section du GTIA malien « SIGUI » pour débuter un contrôle d’axes routiers sur 6 km à l’Est de Tessalit, un véhicule de l’avant blindé (VAB) a explosé sur un engin explosif improvisé occasionnant un blessé léger au sein de la force Serval. Le blessé a été évacué à Gao pour examens complémentaires.

 

Le lendemain, durant les opérations d’évacuation du VAB du DLAO 1, un second engin explosif a été détecté sur l’axe, à 150 mètres du premier. Il a été détruit par l’équipe EOD du DLAO.

 

Au cours des mois de mars et d’avril, des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone ont été conduites dans la région de l’Adrar des Ifoghas aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ces opérations permettent d’entraver la liberté de mouvement des groupes armés logistiques, de perturber leur logistique et de permettre aux FAMA de prendre pied dans cette zone.

 

Ce type d’action se poursuit en permanence : les DLAO, en soutien de la MINUSMA et des FAMA, ont participé à une dizaine d’opérations cette semaine. Le 14 avril, par exemple, une section du GTIA malien « ELOU », appuyée par le DLAO 2, a effectué une patrouille de reconnaissance de l’axe Kidal-Aguelhok sur une distance de 20 km.

 

Le 16 avril, le général de brigade Benoit HOUSSAY, général adjoint opérations (GAO) a rencontré le général TOURE, le CEMGA malien pour faire un point de situation sur les opérations en cours et aborder les projets d’évolution du dispositif des forces armées maliennes dans le Nord Mali.

 

Le 15 avril 2014, le Conseil de l’Union européenne a décidé de prolonger de deux années le mandat d’EUTM Mali (jusqu’au 18 mai 2016) et de créer une mission civile PSDC, dite EUCAP Sahel Mali, de soutien aux forces de sécurité intérieure du Mali.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:55
Entraînement des unités sur milieu terrestre

Entraînement des unités sur milieu terrestre

 

 

15/04/2014 Armée de l'air

 

Du 14 au 25 avril 2014, l’exercice «orage d’acier» 2014 réunit le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) et le 2e régiment étranger parachutiste (2e REP) dans la région de Calvi. Les aviateurs ont une dizaine de jours d’entraînement pour parfaire leurs capacités en interarmées.

 

25 aviateurs du CPA 20 et les hommes du 2e REP affineront leurs savoir-faire au cours des entraînements intenses d’«orage d’acier». Saut, tir, dropping en mer, aérocordage, assaut en mer ou encore appui aérien sont au programme. D’autres unités de l’armée de l’air sont présentes pour appuyer l’exercice: l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette», l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» et l’escadron de transport 1/64 «Béarn».

Reconduit depuis plusieurs années, cet exercice interarmées a longtemps été réservé à des commandos parachutistes aguerris. Il offre l’occasion de renforcer la mutualisation des moyens des armées et permet aux aviateurs de se mettre en situation tactique.

 

Séance de sauts en parachute pour les aviateurs du CPA 20

Séance de sauts en parachute pour les aviateurs du CPA 20

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 10:55
L’Armée de l’air fête ses 80 ans à Cazaux, en juin


14.04.2014 Aerobuzz.fr
 

Les samedi 21 et dimanche 22 juin 2014, à l’occasion des journées de la base aérienne 120 (BA 120) de Cazaux, l’armée de l’air célèbrera l’anniversaire des 80 ans de sa création (le 2 juillet 1934).

Lors d’un grand meeting aérien, des présentations statiques et dynamiques seront réalisées par des avions emblématiques de l’armée de l’air française, des plus anciens aux plus récents.
Ce meeting sera également l’occasion de célébrer les 100 ans de la base aérienne de Cazaux et les 100 ans de la 1ère mission aérienne spéciale. En effet, il y a un siècle, pour la première fois, une mission aérienne pénétrait les lignes ennemies pour en exfiltrer du personnel détenteur de renseignements.

La journée du samedi 21 juin est dédiée aux autorités civiles et militaires ainsi qu’au personnel de la BA 120 de Cazaux et à leur famille.

Le site des 80 ans de l’Armée de l’Air

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:55
Armée de l'air. Les militaires réalisent un exercice dans la Hague

 

11 Avril ouest-france.fr

 

Pendant quinze jours, l'Armée de l'air réalise un exercice dans la Hague. But de l'opération : tester le dernier système de défense, baptisé Mamba, autour des sites sensibles.

 

Pendant quinze jours, les militaires investissent les hauteurs de Vauville, dans la Hague. De là, ils ont une place de choix pour surveiller le chantier de l'EPR de Flamanville et l'usine Areva de retraitement des déchets nucléaires. L'Armée de l'air est venue ici pour tester son dernier système de défense sol-air, lancé en 2010 et baptisé Mamba.

 

Objectif de cette opération : s'assurer de la bonne protection des sites sensibles en cas d'intrusion, comme le prévoit le plan Ammonite. « L'idée, c'est d'être capable de faire face à un événement, comme par exemple l'attentat du 11 septembre 2001 à New York », résume Frédéric Hourdé, commandant de l'escadron sol-air Tursan, de la base aérienne de Mont-de-Marsan.

 

A tour de rôle, les équipes testent le matériel de radio, s'assurent que les communications sont bien transmises aux autres postes, regardent si les radars, d'une portée de 100 km, fonctionnent bien etc. Un exercice en conditions réelles, avec les vrais missiles en moins, qui permet aussi de vérifier que les moindres recoins du secteur n'échappent pas à la vigilance de l'armée de l'air.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:50
Le Super Puma décolle de la frégate Aquitaine

Le Super Puma décolle de la frégate Aquitaine

 

14/04/2014 Armée de l'air

 

Du 31 mars au 11 avril 2014, un Super Puma de l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration (ETEC) 65 «GAEL», stationné sur la base aérienne 107 de Villacoublay, a participé à l’édition 14.1 de Joint Warrior sur le territoire écossais.

 

Déployé du 2 au 8 avril à Prestwick (Écosse), le Super Puma de l’ETEC a réalisé des missions de transport logistique et d’autorités au profit des bâtiments participant à l’exercice, notamment la frégate multi missions (FREMM) Aquitaine, récemment mise en service.

 

Interarmées et interallié Joint Warrior a réuni une dizaine de nations membres de l’Otan. Il s’agit d’un exercice de niveau supérieur organisé deux fois par an au printemps et à l’automne, au Royaume-Uni.

 

L’édition 14.1 a été dédiée principalement à des manœuvres maritimes.

 

Super Puma et CH-47 Chinook

Super Puma et CH-47 Chinook

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
TCHAD : visite du GDA Philippe Boussard à N’Djaména.

 

14/04/2014 Sources : EMA

 

Du 28 au 30 mars 2014, le général de division aérienne (GDA) Philippe Boussard, commandant le centre multimodal du transport (CMT), s’est rendu sur la base « Kosseï » de N’Djamena pour rencontrer les unités de l’armée de l’air engagées au sein de la force Epervier.

 

Le GDA Boussard s’est rendu sur le théâtre tchadien afin d’effectuer un point de situation dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la BSS. Cette régionalisation fera de N’Djamena le nouveau centre de gravité de la zone. A terme, les flux logistiques (munitions, nourritures, carburant,…) seront ainsi centralisés sur la capitale tchadienne.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Air France Industrie transfère à Roissy la maintenance des AWACS français

L’Armée de l’Air possède 4 Boeing E3F Awacs de Guet Aérien. Deux d’entre-eux devront subir prochainement une grande visite sur le nouveau site de maintenance d’Air France Industrie.  photo Armée de l'Air

 

10 avril 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

La maintenance des Boeing E3F AWACS de l’Armée de l’Air française, assurée par AFI KLM E&M sur l’aéroport de Paris-Le Bourget jusqu’à ce jour, change de site. Pour la première fois, l’un des 4 appareils en service vient d’arriver au hangar H4 de l’Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour suivre un chantier de grande visite, à mi parcours de son utilisation opérationnelle.

Exit les installations de maintenance du bâtiment Saint Exupéry sur l’Aéroport de Paris le Bourget. La nef du hangar H4 de Charles de Gaulle vient d’être entièrement réaménagée et tous les services vont progressivement être regroupés pour accueillir l’ensemble des fonctions de support au plus près de l’avion de guet aérien : (bureaux, back-office, logistique, assistance technique et configuration des modifications).

Ces infrastructures industrielles modernes qui doivent, à terme, apporter une qualité de service améliorée s’inscrivent dans une démarche plus vaste. En effet, la modernisation et le regroupement à CDG des activités industrielles du nord de Paris font partie du plan Transform 2015, qui vise à renforcer la performance opérationnelle et l’efficacité économique d’ AFI KLM E&M.  [1]

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Le premier AWACS modifié salué par les pompiers de l’aéroport du Bourget avant son décollage. (février 2014) photo AFI KLM E&M / Guillaume Grandin

"Nous avons décidé de transférer cette activité vers Roissy afin de moderniser notre outil industriel et d’assurer la maintenance de cet appareil dans des installations entièrement rénovées" précise Anne Brachet, directrice générale d’Air France Industries. L’objectif de ce déplacement de l’activité, dont l’investissement s’élève à plus de 5 millions d’Euros, est aussi d’offrir encore plus de réactivité et de qualité à la Direction générale de l’Armement (DGA) et à la SIMMAD [2], qui pilotent respectivement les modernisations et le soutien des AWACS au profit l’Armée de l’Air. « Les investissements que nous avons consacrés à de nouvelles infrastructures pour cette flotte sur le site de Roissy-Charles de Gaulle démontrent clairement notre volonté de répondre aux attentes du Ministère de la Défense, et d’être à la hauteur de la confiance qui nous est accordée ». ajoute Anne Brachet.

 

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Le premier AWACS de l’Armée de l’Air, arrivé à Charles de Gaulle attend sa place dans le H4, spécialelement aménagé pour le recevoir. photo K. Plumel

Fort de ces nouveaux atouts, le groupe entend bien démontrer ainsi toute sa valeur ajoutée pour l’Awacs en particulier et pour les flottes militaires en général. Les opérations de maintenance des Awacs mobilisent à ce jour plus de 200 personnes chez Air France Industries.

 

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Un long chantier débute pour cet AWACS de l’Armée de l’Air.  photo AFI-KLM

 

[1] Air France Industries KLM Engineering & Maintenance : Émanation de la générale industrielle d’Air France, Air France Industries (ou AFI) est la marque commerciale de la branche de la compagnie, responsable de la maintenance et de la réparation des avions. La maintenance aéronautique est le troisième métier du groupe Air France-KLM. En complément des services dispensés aux flottes du groupe, cette activité réalise plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires avec des clients externes.

[2] Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques militaires, la SIMMAD a pour mission d’assurer la meilleure disponibilité des aéronefs du ministère de la défense et d’en maîtriser les coûts.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 06:55
Dernier Recce Meet pour les Mirage F1 et passage de flambeau

 

 

11.04.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Alors que les derniers Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » s’apprêtent à tirer leur révérence en juillet prochain, ils ont toutefois organisé un dernier exercice Recce Meet, qui s’est tenu du 7 au 10 avril sur la BA 118 de Mont-de-Marsan. Il s’agissait cette année plus que tout de transmettre les grands principes de la reconnaissance et la transmission d’un savoir aux équipages qui reprendront la mission à bord des Rafale.

 

Et comme il ne fallait pas s’y attendre, c’est le RC 2/30 « Normandie-Niémen » qui a remporté la compétition cette année. « Ils ont été très très bons, les interprètes images du 2/30 ont fait un travail exceptionnel », détaille le capitaine Manuel Blache, référent technique de ce Recce Meet. Mais si c’est le 2/30 qui a gagné le trophée, ce sont bien le 2/30 et le 2/33 qui ont dominé sur l’ensemble de la compétition, face au 1/7 « Provence » et à la flottille 11F de la Marine nationale.

 

L’exercice, planifié six mois en amont, a été préparé de telle sorte que les Rafale engagés puissent montrer la pleine puissance de leurs capacités de reconnaissance. « Les exercices de reconnaissance ont été axés sur un aspect plus tactique qu’en 2013 », explique le lieutenant-colonel Christophe Canto, commandant en second du 2/33. Reco en temps de paix, SCAR, attaque au sol, CAS, menace air-air, appui-feu, ont rythmé la semaine, alors que l’édition 2013 du Recce Meet était elle plus centrée sur la reconnaissance à l’ancienne.

 

Mais pour autant, les pilotes n’ont pas échappé à un exercice de travail à l’œil le premier jour, car comme le capitaine Blache aime à le dire et à le répéter : « le premier capteur, c’est l’œil, un principe immuable quelle que soit la plateforme, c’est extrêmement important, même pour un avion comme le Rafale ».

 

Les cinq missions organisées ont également permis de pointer certaines difficultés et d’améliorer ainsi l’efficacité future des pilotes qui reprendront les missions de reconnaissance. « Pour les missions axées sur de la reco pure, j’ai volontairement été vague sur la zone à couvrir, ils se sont donc retrouvés avec des kilomètres carrés à survoler et sont venus me dire ensuite que je leur en avais trop demandé », expose le capitaine Blache non sans humour. Un petit piège dont le but était de montrer que le travail de reconnaissance avant la mission est d’orienter et de cibler la recherche : « s’ils étaient revenus vers moi, j’aurais pu leur dire ce que je voulais exactement ». Une leçon retenue qui a fait partie des « très bons feedbacks » retransmis après l’exercice.

 

Quatre jours « très denses », une météo « magnifique », ce dernier Recce Meet des Mirage F1 a été un exercice réussi pour le capitaine Blache, qui s’estime « très très content » du travail mené avec les différents équipages. Même son de cloche pour le lieutenant-colonel Canto, qui parle également de très bons échanges avec les équipages des F-18 de l’Ejercito del Aire venus sur place, mais aussi avec les équipages des Phantom grecs de la Polemikí Aeroporía, qui ont été « emballés et très intéressés », malgré leur non-participation aux vols.

 

Ce qui a été le dernier Recce Meet des Mirage F1 ne sera peut-être pas le dernier Recce Meet au sein de l’armée de l’air. « Au-delà de la compétition et de l’entraînement, l’idéal ce serait de reconduire l’exercice les prochaines années, qu’une semaine par an soit consacrée à la reco, pour se remémorer les grands principes », tel est le souhait du capitaine Blache, qui quittera bientôt les Mirage F1, pour retrouver les Alphajet.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 05:45
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Les 9 et 10 avril 2014, à l’issue de sa participation à la réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel » à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu auprès des soldats français de l’opération Serval stationnés au Niger et au Mali.

 

Le général de Villiers s’est rendu au contact des militaires français de l’opération Serval, engagés dans la lutte contre les groupes armés terroristes (GAT). Accompagné du général de division Foucault, il a successivement rendu visite au détachement air stationné sur la base aérienne 101 de Niamey, puis aux militaires du GTIA Vercors stationnés sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao au Mali, et enfin au détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) stationné à Assango (Mali).

 

A chaque étape, le CEMA a présenté l’évolution du dispositif de l’opération Serval dans la bande sahélo-saharienne.

 

Il a tout d’abord rappelé que le succès de l’opération Serval, « salué par tous les alliés de la France », a permis, face à une situation d’urgence, de mettre fin à l’organisation industrielle des groupes terroristes au Mali. Les autorités maliennes ont ainsi pu reprendre le contrôle sécuritaire et administratif de leur territoire. En ce sens, la bataille a été gagnée.

 

Il a ensuite souligné que la menace terroriste régionale n’a cependant pas disparu dans l’ensemble de la région. Elle conserve en effet un caractère transfrontalier, essentiellement lié à la nature désertique de la zone d’action sahélienne. Le CEMA a donc présenté aux soldats de l’opération Serval l’intention de la France qui, en accord avec les Etats africains de la région, a décidé de s’engager dans une approche régionale de la lutte contre les GAT.

 

Les moyens français déployés dans la zone seront ainsi engagés à partir du Mali, du Niger et du Tchad. Fin 2014, les forces françaises dans la région représenteront un volume de près de 3000 hommes. Elles seront commandées depuis N’Djamena par un commandant unique.

 

Enfin, le général de Villiers a rappelé qu’il tire toute sa fierté et son honneur d’être sur le terrain à la tête d’une armée combattante, professionnelle, aguerrie et sachant s’adapter en toutes circonstances, malgré la difficulté des combats, la chaleur épuisante et les conditions de vie très rustiques.

Mali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:35
photo China MoD

photo China MoD

 

 

10-04-2014 French.china.org.cn

 

Le conseiller d'Etat chinois et ministre de la Défense nationale Chang Wanquan a rencontré jeudi à Beijing le chef d'état-major de l'armée de l'air française, Denis Mercier.

 

Le président chinois Xi Jinping a effectué en mars une visite d'Etat en France, et les deux pays ont adopté à cette occasion un plan de coopération à moyen et long terme pour faire entrer les relations bilatérales dans une nouvelle ère de développement global et rapide, a indiqué M. Chang.

 

L'armée chinoise accorde une grande importance aux relations avec les forces armées françaises et est prête à promouvoir les relations militaires à un nouveau niveau, a-t-il déclaré.

 

M. Mercier a indiqué que la France et la Chine étaient toutes deux des nations pacifiques et a exprimé l'espoir de voir les deux armées continuer de promouvoir la coopération pratique, notamment entre les armées de l'air et dans le cadre des missions de maintien de la paix.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:30
Exercice Green Shield

Exercice Green Shield

 

11/04/2014 Armée de l'air

 

Du 7 avril au 18 avril 2014, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey accueille la 4e édition de «Green Shield». Cet exercice bilatéral franco-saoudien rassemble différents appareils de l'armée de l'air et de la Royal Saudi Air Force.

 

Le 7 avril au matin, l’exercice est lancé officiellement avec le décollage de deux F15 C saoudiens et deux Mirage 2000-5 de Luxeuil. Ces premiers vols sont des missions de familiarisation avec le lieu de déroulement de l’exercice.Dès le 8 avril, des Rafale de Saint-Dizier, des Mirage 2000D de Nancy, des Mirage 2000C d’Orange et des Caracal de Cazaux décollent à leur tour. Les moyens de l’escadron de guerre électronique (EGE) d’Épinal sont également sollicités.Jusqu'à seize aéronefs français et saoudiens participent à des missions aériennes au cours de l’exercice. Ayant vocation à entraîner les pilotes de chasse au combat aérien, «Green Shield» favorise les échanges d’expérience entre les deux nations.

         

 

F-15 biplace arborant la cocarde de la RSAF

F-15 biplace arborant la cocarde de la RSAF

Un F-15 saoudien passe devant un alignement de Mirage 2000 de Nancy

Un F-15 saoudien passe devant un alignement de Mirage 2000 de Nancy

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 10:50
Ravitaillement en vol de 2 Caracal par C130J italien

Ravitaillement en vol de 2 Caracal par C130J italien

 

11/04/2014 Armée de l'air

 

Du 7 avril au 11 avril 2014, l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 «Pyrénées» réalise la quatrième campagne de ravitaillement en vol d’hélicoptères EC725 Caracal conjointement avec la 46e brigade de transport aérien italien évoluant sur KC 130J Hercules.

 

Cette campagne se réalise pour la deuxième fois avec des vols en formation et pour la première fois au-dessus des terres. L’EH 1/67 engage deux Caracal à chaque ravitaillement sur les six qu’il possède.

 

Deux Caracal ravitaillés par un C130 J italien

Deux Caracal ravitaillés par un C130 J italien

Un tel entraînement permet de qualifier ou maintenir la qualification de pilotes de l’unité. Aujourd’hui quinze aviateurs de l’escadron sur dix-huit sont qualifiés au ravitaillement en vol (dont neuf en tant que moniteurs).

Vol d'un EC725 Caracal

Vol d'un EC725 Caracal

C’est aussi l’occasion d’entraîner l’unité avant leur participation, en mai, à l’exercice Angel Thunder dédié à la Personnel Recovery (récupération de personnel), aux Etats-Unis. Rare nation au monde à disposer d'une capacité de recherche et sauvetage au combat, la France est la seule en Europe à posséder un hélicoptère ravitaillable en vol.

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:50
Air-to-Air Refuelling photo Luftwaffe

Air-to-Air Refuelling photo Luftwaffe

 

Eindhoven - 10 April, 2014 European Defence Agency
 

A Distinguished Visitors (DV) Day is held as part of the first European Air-to-Air Refuelling training (EART14) at Eindhoven Air Base on 10 April 2014. The day brings together high-level military figures to witness and learn about the ongoing training.

 

EART14 runs from 31 March to 11 April, with German and Dutch aircraft and crews present for the entire period and Italy joining for the second week. The training was developed by the European Defence Agency (EDA) in close cooperation with the European Air Transport Command (EATC) and Dutch armed forces. It runs alongside the highly recognised Dutch fighter exercise Frisian Flag, to provide crews with the opportunity to take part in dedicated Air-to-Air (AAR) scenarios embedded in realistic combat situations.

 

Experiences so far

In the first week the Dutch KDC-10 and German A-310 flew 15 sorties  between them, off-loading more than 135,000 Kilos of fuel. The training has allowed tanker and logistic crews to enhance their skills in realistic AAR scenarios, helping ensure that crews remain proficient in areas outside of their daily AAR tasks. Crews have built up knowledge of the characteristics of aircraft used by other EU countries, while flying sorties in the morning and afternoon has allowed them to practice their quick turnaround procedures.

 

Multinational cooperation

Speaking about the training, Giampaolo Lillo, EDA Director for Cooperation Planning & Support, commented “this first European Air-to-Air Refuelling training is a prime example of how Europe can optimise the use of its existing assets through multinational cooperation. The EDA has a role to play as an enabler, however the success of the training is thanks to the Netherlands as host nation, EATC, and the participating Member States.”

 

Background

The EDA has a comprehensive plan to improve the AAR capabilities in Europe. Mandated by Defence Ministers, EDA is engaged in four work strands in this domain: short-term gap filling; optimisation of existing assets; optimisation of AAR capacity offered by the future A400M fleet and enhancement of Europe’s strategic tanker capability by creating a multinational Multi Role Tanker Transport (MRTT) capability.

As part of this global approach, the EDA, Italy and the Movement Coordination Centre Europe (MCCE) jointly organised the first collective European Air-to-Air Refuelling (AAR) clearance trial on the Italian KC767 in September 2013. This enhanced AAR capabilities, as technical and operational clearances are mandatory to provide or receive fuel and they are thus a prerequisite to interoperability in multinational operations. Aircraft from France and Sweden participated in the campaign to obtain technical and operational AAR clearances against the Italian strategic airlift tanker. 

 

More information:

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:50
OTAN : des AWACS en mission pour l’Alliance

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 1er avril, dans le cadre de la contribution aux missions de surveillance de l’OTAN, des avions radars français de type AWACS sont engagés dans le ciel roumain et polonais, aux côtés des autres aéronefs de l’OTAN.

 

Réalisées sous contrôle tactique de l’OTAN, les missions de ces avions français sont conduites selon des séquences de vols bien précises au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, depuis la base aérienne d’Avord. L’Alliance assure le ravitaillement en vol de ces avions avec ses propres ravitailleurs.

 

Ces vols s’intègrent dans le cadre des missions de surveillance de l’OTAN et font l’objet d’une coopération entière avec les organismes et unités de l’OTAN.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



C'est un officiel de l'Otan qui l'indique à Reuters dans une dépêche parue hier : la France devrait déployer dès le mois prochain quatre avions de combat afin d'assurer des missions de défense aérienne depuis la Pologne, dans le cadre d'un élargissement de l'actuel mandat "Baltic Air Policing". Cette mission de l'Alliance mobilise depuis 2004 des chasseurs venus de différentes forces aériennes de l'Otan, qui se relaient pour assurer la défense de l'espace aérien des pays baltes.

L'Alliance atlantique souhaite désormais augmenter considérablement cette présence, selon la source citée par Reuters. De quatre avions aujourd'hui, la présence otanienne sur la Baltique devrait passer à trois plots de quatre chasseurs. Afin de répondre à la récente crise ukrainienne, les Etats-Unis ont déjà passé de quatre à dix le nombre de F-15C déployés en Lituanie dans le cadre de Baltic Air Policing.

A partir du mois prochain, ce plot américain devrait être remplacé par quatre Eurofighter britanniques, quatre F-16 danois et quatre MiG-29 polonais, selon cette même source otanienne. L'armée de l'Air avait assuré en 2013 cette mission Baltic avec des Mirage F1CR, et en 2011 avec des Mirage 2000C RDI.

Cette fois-ci, la présence française en Europe de l'est est envisagée en marge du dispositif Baltic Air Policing. Les quatre avions de combat de l'armée de l'Air seraient déployés en Pologne, peut-être sur la base de Lask qui accueille depuis mi-février 12 chasseurs bombardiers F-16C/D américains en plus d'avions de combat polonais du même type.

L'armée de l'Air pourrait théoriquement déployer des Rafale ou des Mirage 2000-5F. Ces derniers appareils, mis en oeuvre par l'EC-1/2 "Cigognes" depuis la base de Luxeuil, sont uniquement dédiés à la mission de défense aérienne, et leur déploiement en Pologne permettrait d'économiser le potentiel de la flotte Rafale.

L'armée de l'Air mène également depuis le 1er avril des missions régulières avec ses avions-radar E-3F Awacs au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, toujours dans le cadre de la posture renforcée affichée par l'Otan suite à l'annexion de la Crimée par Moscou. Ces missions sont menées directement depuis la base d'Avord. Des Awacs de l'Otan et de la Royal Air Force participent également à ces missions.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

10/04/2014 CNE Karim DJEMAI - Armée de l'air

 

Du 31 mars au 10 avril 2014, l'élément "air" rattaché (EAR) 944 de Narbonne accueille plus d’une centaine de militaires français et italiens, dans le cadre d’un entraînement majeur placé sous le signe de la défense sol/air.

 

 

Durant près de deux semaines, les radars de haute altitude TRAC 2400 et TRS 22XX de l’emprise narbonnaise sont placés sous la protection de trois sections de défense sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba italienne et françaises ; la frégate de défense aérienne Forbin, quant à elle, croise à quelques nautiques marins.

 

Après une première phase d’expérimentation tactique menée du 31 mars au 6 avril, l’exercice « grandeur réelle » sollicite du 7 au 9 avril la participation de nombreux moyens terrestres, maritimes et aériens.

 

«Pendant GBADEX, environ 200 militaires sont stationnés sur l’emprise narbonnaise, alors qu’en temps normal, ce chiffre n’excède pas 80 personnes, explique le capitaine Gérard Féraud, commandant l’EAR de Narbonne. Cela représente une importante charge de travail supplémentaire, notamment pour les volets hébergement et restauration.»

 

Jusqu’au jeudi 10 avril, date marquant la fin de l’exercice, le site narbonnais doit quotidiennement faire face à de nombreuses agressions simulées. Selon le scénario établi, Narbonne est la capitale d’un petit pays indépendant menacé par les velléités belliqueuses d’un puissant voisin localisé au nord. Suite au vote d’une résolution de l’Organisation des Nations unies, une coalition internationale se constitue dans le but de porter assistance à l’enclave narbonnaise.

 

Afin de rendre cet entraînement le plus réaliste possible, de nombreux moyens des composantes terrestres, maritimes et aériennes sont sollicités. En mer, la frégate de défense aérienne Forbin est ainsi mobilisée, tandis que des hélicoptères Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain (Meuse), unité de l’aviation légère de l’armée de terre, ont également été déployés. L’armée de l’air apporte aussi une contribution importante en mobilisant de nombreux aéronefs : des avions de chasse (Rafale, Mirage F1, Mirage 2000 D, C, et N), un avion ravitailleur C135, un avion-radar E-3F et un hélicoptère Caracal.

 

Au sol, l’armée de l’air a aussi déployé à Narbonne deux sections sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba, en provenance des escadrons de défense sol/air (EDSA) 4/950 «Servance» de Luxeuil et 1/950 «Crau» d’Istres. Parallèlement, une section de défense sol/air du 4erégiment d’artillerie antiaérienne de Mantoue (Italie), est également sollicitée afin de tester sa pleine interopérabilité avec les moyens de défense sol/air français et préparer sa participation à la prochaine campagne de tir commune sur le sol landais. En effet, cette unité italienne est équipée de sections Mamba, à l’instar de ses homologues françaises.

 

«Une telle concentration de moyens interarmées et interalliés permet de créer un environnement réaliste et actuel, propice à un entraînement de qualité, explique le commandant Sylvain Ryckebusch, commandant l’EDSA 4/950 «Servance». L’exercice GBADEX permet de développer nos compétences en matière de liaison de données tactiques L16, afin d’obtenir une parfaite intégration dans une chaîne de défense aérienne cohérente.»

 

 «Les forces armées françaises sont aujourd’hui équipées de systèmes très performants comme le Rafale, les frégates de nouvelle génération ou le Mamba, détaille le capitaine Jérémy Gueye, adjoint au chef des opérations de l’escadron «Servance». Grâce à des moyens de transmissions performants, tels que les liaisons de données, nous pouvons interconnecter ces systèmes. Cela offre d’énormes perspectives tactiques et opérationnelles.»

Le Mamba se déploie en pays cathare
Le Mamba se déploie en pays cathare
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:55
Visite du président du CNES au CDAOA



10/04/2014 CNE F. Nolot  - Armée de l'Air

 

Mercredi 2 avril 2014, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) recevait pour la première fois M. Jean-Yves Le Gall, président du centre national d’études spatiales (CNES). Dans la continuité de sa rencontre en mars dernier avec Monsieur Béranger, directeur des lanceurs du CNES, le général Caspar-Fille-Lambie, COMDAOA, a pu évoquer avec M. Le Gall l’étroite collaboration entre le CNES et le CDAOA.

 

Après une présentation de l’ensemble des missions du CDAOA, le président du CNES s’est vu proposer un focus sur les responsabilités confiées au CDAOA, notamment par le code de la Défense, en matière d’espace. Ainsi, le colonel Blanc, commandant la brigade aérienne connaissance-anticipation à Lyon et conseiller espace du COMDAOA, le colonel David, commandant le centre militaire d’observation par satellite à Creil et le commandant Fleury, chef de la division surveillance de l’espace sont successivement intervenus sur le sujet. Ayant assisté à de nombreux lancements de fusée depuis le centre spatial guyanais, Monsieur  Le Gall a fait part de son expérience sur ce sujet, présenté par la division défense aérienne élargie et coopération en charge du dispositif de protection du site de Kourou.
En parallèle, Monsieur Le Gall et le COMDAOA ont évoqué le renforcement de la coopération entre le CNES et le CDAOA, par l’échange de personnel au profit de chaque entité, chacun apportant son expertise. À ce titre, trois officiers d’échange du CDAOA sont déjà intégrés au sein du CNES.
Autre sujet abordé lors de cette rencontre de haut niveau, les travaux nécessaires à l’amélioration du radar GRAVES (grand réseau adapté à la veille spatiale). Ce radar de détection en orbite basse, unique en Europe, a été mis en service en 2005 par la France. Aujourd’hui, l’intérêt commun pour le CNES et le CDAOA est que le système GRAVES puisse s’adapter à une situation spatiale en évolution permanente.
Le dernier point avait trait aux opérations aériennes. Comme l’a souligné le général Caspar-Fille-Lambie, le CDAOA peut s’appuyer sur l’expertise du CNES pour exprimer précisément ses besoins opérationnels auprès de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations (DIRISI) concernant les capacités satellitaires de localisation, mais également de transmission de données géographiques et images, en particulier pour l’emploi des drones.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:55
Rade de Brest photo Marine nationale Alain MONOT

Rade de Brest photo Marine nationale Alain MONOT

 

9 avril 2014 LeTélégramme

 

Un exercice de protection défense interarmées a lieu jusqu'au 18 avril autour de la rade de Brest, et notamment en presqu'île de Crozon. Cet entraînement consiste en un renforcement de la protection défense de la rade de Brest et de ses installations militaires. Il met en oeuvre de nombreux moyens interarmées, notamment un dispositif sol-air de l'armée de l'air ainsi que des éléments de forces terrestres et maritimes.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 17:55
French Pilot Talks Up RAF Voyager Tanker

 

April 8, 2014 defense-aerospace.com

(Source: Air Tanker Co.; issued April 8, 2014)

 

‘Entente [Most] Cordiale’

 

With the French Air Force expected to place its first order for the MRTT, we catch up with Capitaine Francois Gilbert, Armée de l’Air, who has joined Voyager on secondment.

 

 

It is only Capitaine Francois Gilbert’s uniform, that of the Armée De L’Air, the Tricolore on its shoulder, which betrays his status. “My brief is to be a 10 Squadron pilot. To do exactly what they do and to go exactly where they go. I report into Wing Commander Jamie Osborne as Officer Commanding 10 Squadron and I follow his orders”, he explains in perfect, if slightly ‘accented’ English.

 

He joined Voyager from the Groupe de Ravitaillement en Vol: ‘The Bretagne’, which was formed in the deserts of Chad by the Free French Movement at the beginning of 1942 and now operates from Istres Le Tube, just south of Marseille.

 

His rank ‘translates’ broadly to that of Flight Lieutenant in the RAF, and with 10 years in the Armée De L’Air behind him – six as an air-to-air refuelling (AAR) specialist, flying the Boeing C135 - air transport and air-to-air refuelling, have become his specialism, if not his ‘Raison d'être’.

 

Capitaine Gilbert ‘joined’ the RAF Voyager programme last year, as part of a three year ‘secondment’ to serve with the RAF and No.10 Squadron. “The culture is perhaps a little different between the French and UK air forces but mostly the same. I suspect that Voyager is a little different anyway from what is ‘normal’ for the RAF because of AirTanker”, he continues.

 

But these cultural observations are made purely in passing. The French Air Force is expected to place its first order for the MRTT later this year. With the first of 12 tankers built by Airbus Defence and Space to be delivered by 2018, they will replace France’s 14-strong fleet of C135 FR jets, three A310 and two A340.

 

“I’m here to build an understanding of the MRTT, its capability and training required to fly it so that when I go back, the knowledge and understanding that I have gained here, can be applied to the French AAR programme”, he says.

 

At the cutting-edge of military aviation, the Multi Role Tanker Transport (MRTT) is the only fully certified new-generation aircraft of its type flying today. Able to carry 111 tonnes of fuel, Voyager, the MRTT in its RAF guise - can support air-to-air (AAR) refueling missions, without the requirement for additional fuel tanks.

 

With this inherent fuel capacity leaving its’ cargo hold and passenger capacity un-checked, Voyager can carry 291 passengers, eight NATO pallets or a payload of 43 tonnes, or be configured to provide a 40 stretcher medical evacuation capability.

 

But it’s not just the flexibility in operation but also the technical capability of the aircraft that sets RAF Voyager apart. Rolls-Royce Trent 700 engines deliver an impressive 71,000 lbf (316kN) thrust. Fly-by-wire technology protects the flight envelope and reduces crew workload. While a cutting-edge vision system delivers 240 degree rear situation awareness, giving far greater visibility in air-to-air refueling missions.

 

In its configuration for the French Air Force, the first aircraft delivered will be equipped with a central boom and two underwing pods. Later versions should include a cargo door and specialist datalink which will allow the plane to receive information and transfer information more effectively from the L16 equipped receivers.

 

“It’s interesting moving from the Boeing to the Airbus”, continues Gilbert, “To begin with one is a 50 year old aircraft the other is new and the fly-by-wire technology is very different but the training is much the same and I believe is being delivered to a very high standard.

 

“Voyager is particularly good for receiver aircraft. The hose is a little longer and that’s good because they get hit by less turbulence but the wing span is also very good because it’s bigger.

 

“Air-to-air refuelling is not a ‘natural’ thing. If you had two or three aircraft that closely together it would normally be classed as an accident. The bigger wing span keeps the aircraft further apart and the technology is excellent, which is good for everyone!”

 

 

French Pilot Talks Up RAF Voyager Tanker

AirTanker has a responsibility for not only the delivery of 14 fully converted A330/MRTT aircraft to the RAF but also the service and support systems which underpin their operation through to 2035. This includes ground and flight operations, engineering, maintenance and dispatch, plus a comprehensive training programme.

 

This training covers everything from aircraft-type and mission systems training to ground handling and cabin crew courses. “Because I’m still part of the training programme I haven’t had a huge number of hours flying. I have gone through the SIM and classroom programme and done a trip to Akrotiri in addition to flying training sectors”, continues Gilbert.

 

“I believe the training is being delivered to a very high standard and works well with the civilian instructors, for example Dave Hall and Kieran Roebuck, who have incredible aircraft-type experience.

 

“It [AirTanker] does a lot of the things that Squadrons would normally do. In France you get the order to carry ‘X’ from ‘A’ to ‘B’. It’s then up to you to file your flight plan, you as a squadron manage diplomatic clearances. Here, all that is done for you. You check that it’s been done correctly but all of that initial work is done by the civilian partnership, which is quite different I think.”

 

This year represents a watershed for the Voyager programme as it picks up roles previously performed by the VC10 which was retired last autumn and the TriStar, which followed it in March. This includes a new role in support of the RAF’s Quick Response Alert (QRA).

 

2014 will also see delivery of the nine-Voyager strong core fleet in the summer. In the pursuit of this aim, AirTanker and the Voyager programme took receipt of its seventh aircraft, ZZ337 in late January. This brings the total number of aircraft flying on the MAR to six, (2x two-point tankers and 4x three-point capable tankers).

 

Since the start of air transport operations in April 2012, these aircraft have together clocked more than 7,200 hours, flying more than 1,940 sectors, carrying more than 125,300 passengers and 8,100 tonnes plus of freight. This includes the start of flights in and out of Camp Bastion in support of the Afghanistan air-bridge in December last year.

 

Voyager 02, which flies on the Civilian Aircraft Register, has flown more than 2,700 hours and 490 sectors, carrying over 55,600 passengers and more than 3,400 tonnes of freight, since the start of AirTanker’s civilian airline operation at the beginning of 2013.

 

With a home base south of Marseille and just having come through a winter classed as ‘wet’ by even UK standards, Gilbert concedes that he on occasion, has “missed the sun a little”. But he is hugely complimentary about his hosts’ hospitality. “I have a house just inside the wire at RAF Brize Norton, which is good for me. You don’t really feel that you’re on base. And the squadrons [No.s 10 and 101] have been very welcoming.

 

He concludes: “It’s been great. I have felt a part of the Squadron since my arrival and I’m sure the rest of my time is going to be good.”

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:55
Comité exécutif de la défense surface-air

 

 

08/04/2014 Armée de l'air

 

Du 1er au 3 avril 2014, la onzième session plénière du comité exécutif de la défense surface-air s’est tenue à Dijon.

 

Ce séminaire bisannuel a réuni le général Hugues Neret, chef d’état-major du commandement des forces aériennes et président du comité exécutif (COEX) ainsi que ses deux co-présidents : le général Claude Mathey, général adjoint préparation opérationnelle environnement du commandement des forces terrestres et le capitaine de vaisseau Guillaume Chove, adjoint de l’amiral commandant la force d’action navale pour les domaines transverses.

 

Les débats se sont orientés autour de dossiers d’actualité tels que les contrats opérationnels et la préparation opérationnelle comme par exemple "NAWAS", exercice interarmées mettant en œuvre des moyens pour faire face aux menaces aériennes. Ce fut également l’occasion de préparer le prochain comité de direction de la défense surface-air qui se déroulera le 5 juin 2014 à l’état-major des armées, à Paris.

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