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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 08:55
Le CEMA en visite sur la base aérienne projetée (BAP) constituée pour sécuriser la COP21 - photo EMA / Armée de l'Air

Le CEMA en visite sur la base aérienne projetée (BAP) constituée pour sécuriser la COP21 - photo EMA / Armée de l'Air

 

03/12/2015 Ltn A. Lesur-Tambuté – Armée de l’Air

 

Le 1er décembre 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), est venu à la rencontre des militaires déployés sur une base aérienne projetée (BAP) en protection de la conférence de Paris sur le climat (COP 21), organisée au Bourget. Il était accompagné du général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).

 

Un dispositif humain et matériel conséquent

À la mesure de cet événement d’ampleur internationale, un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) a été déployé. Son objectif ? Assurer la protection de l’espace aérien au-dessus et aux alentours du lieu de réunion de la COP21. Présenté au CEMA, « ce dispositif a été testé et adapté en fonction des éventuelles menaces », a expliqué le général Jean-Jacques Borel, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes et responsable du dispositif. Pour garantir ce DPSA, plus de 600 militaires, majoritairement des aviateurs, sont mobilisés pendant trois semaines sur la BAP constituée pour l’occasion et colocalisée avec le site du Bourget. 

 

Échanger en toute franchise avec le personnel

Cette courte présentation du DPSA achevée, le CEMA et le CEMAA ont privilégié les échanges avec les militaires. Autour d’un déjeuner dans un premier temps. Dans le mess où sont servis 500 repas chaque midi et soir. Le maréchal-des-logis-chef Hervé, adjoint gérant restauration, est ravi de cette rencontre : « Le général de Villiers m’a demandé comment cela se passait, d’où je venais et si le travail avec mes camarades se passait bien. » Le CEMA a également pris le temps de regarder les conditions de logement du personnel. Ensuite, direction la zone opérationnelle de la BAP, à la rencontre des spécialistes sol-air, des « SIC Men » (spécialistes des systèmes d’information et de communications) d’Évreux, ou encore du groupement aérien d'appui aux opérations de Mérignac. « On ne les remercie jamais assez », a souligné le CEMA comme preuve de son soutien. Vérifier le moral des troupes, déceler les éventuelles difficultés rencontrées par le personnel, ou encore simplement échanger avec les militaires… tels étaient les objectifs de cette visite pour les deux autorités.

Conscients de l’importance de l’engagement des militaires, en opérations extérieures ou lors d’évènements tels que celui-ci, le général de Villiers et le général Lanata ont conclu cette visite en saluant l’implication et le dévouement du personnel mobilisé.

 

Le CEMA et le COMDAOA sur la base aérienne projetée à la rencontre des aviateurs - photo EMA / Armée de l'Air

Le CEMA et le COMDAOA sur la base aérienne projetée à la rencontre des aviateurs - photo EMA / Armée de l'Air

COP 21 : Le CDAOA, acteur majeur de la protection (Asp C. Armella, CDAOA)

 

L’armée de l’air, à travers le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), est mobilisée pour assurer la protection de la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP 21), organisée au Bourget.

Sur demande du cabinet du Premier ministre, le CDAOA a la responsabilité de mettre en œuvre un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), afin de parer à toute menace aérienne d’origine terroriste, militaire ou contestataire, pilotée ou non pilotée. Au cœur de cet important dispositif : des avions de chasse, des hélicoptères et avions légers mais aussi des unités sol-air type Crotale et Mamba, ou encore des guets à vue.

Alors que l’activité aérienne a été maintenue autour du parc des expositions du Bourget, des règles spécifiques ont été établies pendant toute la durée de la COP21. Deux zones ont ainsi été définies. Une zone réglementée temporaire (ZRT) dont l’accès est contrôlé et une zone interdite de survol (ZIT).

Afin d’informer les usagers civils sur ces restrictions temporaires, des personnels de la division DPSA du CDAOA ont fait le déplacement auprès des représentants des aérodromes et aéro-clubs pouvant être impactés par le dispositif.

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 19:55
Un hommage a été rendu au SGC Guarato par ses frères d'armes du CPA 10

Un hommage a été rendu au SGC Guarato par ses frères d'armes du CPA 10

 

03/12/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 3 décembre 2015, un hommage national a été rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans au sergent-chef Alexis Guarato, membre du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) décédé jeudi 26 novembre, des suites de ses blessures.

 

Une cérémonie militaire était organisée sur la base orléanaise, présidée par M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, en présence notamment du général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et du général Grégoire de Saint-Quentin, chef du commandement des opérations spéciales (COS).

 

Le ministre de la Défense a élevé, à titre posthume, le sergent-chef Guarato au rang de chevalier de la Légion d’honneur et a prononcé un éloge funèbre saluant la mémoire du défunt. "Vous êtes aujourd'hui, et resterez à jamais, l'un de ces héros que la France honore et pleure à la fois. Un courage admirable, tant de fois démontré, une volonté sans faille, un sang-froid remarquable - tout, chez vous, met en évidence l'engagement qui a été le vôtre." a déclaré le ministre.

 

Au cours de la matinée, les honneurs militaires avaient été rendus au sergent-chef Alexis Guarato, en l’Hôtel national des Invalides (Paris). Présidée par le général Lanata, cette cérémonie intime était réservée à la famille, aux proches et aux frères d’armes du commando parachutiste de l'air. À cette occasion, le sergent-chef Guarato a été décoré, à titre posthume, de la Médaille militaire et de la Croix de la valeur militaire avec palme de bronze.

 

Passage du cortège funéraire sur le Pont Alexandre III

Passage du cortège funéraire sur le Pont Alexandre III

Auparavant, les Parisiens s’étaient massés sur le pont Alexandre III, faisant face aux Invalides, afin de manifester silencieusement et fraternellement leur solidarité au moment du passage du cortège funéraire.

 

Le 13 octobre 2015, engagé au nord du Mali près de Tessalit, le véhicule à bord duquel le sergent-chef Guarato se trouvait a sauté sur une mine. Grièvement blessé, il a aussitôt été rapatrié vers l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy de Clamart où il a succombé à ses blessures  dans la nuit du 25 au 26 novembre 2015. Il appartenait au commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans-Bricy (Loiret).

 

Discours d'hommage au sergent-chef Alexis Guarato (format pdf, 347 kB).

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 20:55
Cérémonie d’honneurs militaires au SCH Alexis Guarato mort pour la France

 

01.12.2015 source GMP

 

Le général de corps d’armée Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, vous informe des honneurs militaires qui seront rendus au sergent-chef Alexis Guarato, le jeudi 03 décembre 2015 en l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e.

 

Le 13 octobre 2014, engagé au nord du Mali près de Tessalit, le véhicule à bord duquel le sergent-chef Guarato se trouvait a sauté sur une mine. Grièvement blessé, il a aussitôt été rapatrié vers l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy de Clamart où il a succombé à ses blessures dans la nuit du 25 au 26 novembre 2015.

Il appartenait du commando parachutiste de l’air n°10 basé à Orléans-Bricy (Loiret).

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général d’armée aérienne André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air, à l’Hôtel national des Invalides à 10h00.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 09h45 et 09h55 le jeudi 03 décembre.

En cette circonstance, le général de corps d’armée Bruno Le Ray invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec le sergent-chef Alexis Guarato, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III à partir de 09h30.

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 19:55
Le général Patrick de Rousiers - photo Armée de l'Air

Le général Patrick de Rousiers - photo Armée de l'Air

 

30/11/2015 Armée de l'air

 

Le 27 novembre 2015, le général Patrick de Rousiers a fait ses adieux aux armes dans la cour d’honneur de l’École militaire, mettant fin à une carrière prestigieuse de plus de quarante  années consacrées au service de la France. La cérémonie d’adieu était présidée par le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers.

 

Suite aux évènements tragiques survenus dernièrement dans la capitale et dans les rangs de l’armée de l’air, le général de Rousiers a souhaité observer une minute de silence, renonçant du même coup à la lecture de l’ordre du jour relatant sa carrière. Un geste d’une grande humilité de la part de ce pilote « de grande classe, reconnu pour son esprit empreint de dignité et de droiture. »

 

Admis à l’École de l’air le 8 septembre 1975 et breveté pilote de chasse le 30 janvier 1979, le général de Rousiers débute sa carrière opérationnelle au sein de l’escadron de reconnaissance 1/33 « Belfort » de la base aérienne 124 de Strasbourg. « Enthousiaste, il révèle pleinement de belles aptitudes au commandement, servies par une autorité naturelle bien maîtrisée », pouvait-on lire dans l’ordre du jour.

 

Alors qu’il est désigné à l’été 1986 pour effectuer un des premiers détachements au Tchad sur Mirage F1-CR, ses qualités de pilote et son action à la tête de son unité lui valent les félicitations du commandant des éléments français au Tchad. À son retour d’Afrique, il est nommé commandant en second de l’escadron de chasse « La Fayette » sur la base aérienne de Luxeuil, dont le commandement lui est confié en 1988. En 1990, il rejoint la 33e escadre de reconnaissance de Strasbourg, dont il devient le comandant en titre en 1992. « Il y joue un rôle déterminant (…), déployant notamment le premier détachement aérien de l ‘opération Aconit.»

 

Après un passage réussi au collège interarmées de défense, il est choisi en septembre 1999 pour diriger la base aérienne emblématique 133 de Nancy-Ochey. « Commandant charismatique, ayant le sens du devoir, il sait commander, coordonner et fédérer. Homme de contact, négociateur habile et efficace, il obtient d’emblée l’adhésion totale de ses subordonnés et s’attache à donner au facteur humain toute son importance. »

 

Nommé général de brigade aérienne le 1er septembre 2002, il se voit confier les fonctions de chef du bureau « études et stratégie militaire générale »  de l’état-major des armées. Sa riche expérience du milieu opérationnel le désigne tout naturellement, en juillet 2006, pour prendre le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes à Taverny. En juin 2008, il accède aux fonctions de chef de la représentation militaire française auprès du comité militaire de l’Union européenne à Bruxelles et se voit adjoindre, l’année suivante, celle de chef de la représentation militaire française auprès du comité militaire du conseil de l’Otan.

 

Destiné à poursuivre une ascension au plus haut niveau de la hiérarchie militaire, il est nommé inspecteur général des armées le 1er septembre 2010. Pour couronner une carrière hors du commun, il est appelé en 2012 à servir les plus hautes instances européennes, auprès de madame Catherine Ashton, puis de madame Federica Mogherini, en qualité de président du comité militaire de l’Union européenne.

 

Grand officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, titulaire de la médaille de l’aéronautique, totalisant plus de 3 200 heures de vol et 76 missions de guerre, le général Patrick de Rousiers s’est vu rendre un hommage national. « Officier animé par un idéal élevé, d’une ardeur jamais démentie et d’un dévouement absolu au service de l’État, je vous exprime la reconnaissance de la Nation et des armées pour les services éminents que vous avez rendus à la France », peut-on lire dans l’ordre du jour signé de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

Cérémonie en présence du CEMA et du CEMAA  - photo Armée de l'Air

Cérémonie en présence du CEMA et du CEMAA - photo Armée de l'Air

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 19:30
Mirage 2000N équipés de quatre GBU-12 - photo EMA / Armée de l'Air

Mirage 2000N équipés de quatre GBU-12 - photo EMA / Armée de l'Air

 

30/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 novembre 2015, la force Chammal a réalisé sa 300e frappe sur Daech.

 

Les objectifs visés étaient à Ramadi, une ville située à 100 km à l’Ouest de Bagdad qui fait l’objet de combats appuyés depuis plusieurs semaines. Elle a permis de détruire des bâtiments, des positions de tirs et des plots de ravitaillement, soit un spectre assez large des capacités de Daech. Ordonnée pour soutenir les troupes irakiennes qui étaient prises sous le feu ennemi, cette frappe leur a permis de poursuivre l’encerclement de la ville.

 

Les objectifs ont été détruits par un Mirage 2000N (M2000N), avion de combat jusqu’alors exclusivement réservé à la dissuasion nucléaire et utilisé pour la première fois en opération extérieure. Le déploiement de ce type d’avions pour Chammal est un signe fort de l’engagement de la France dans la lutte contre Daech. Il s’agissait seulement du 2e vol d’un M2000N avec une configuration emportant simultanément quatre bombes guidées laser GBU 12. Jusqu’alors, il ne pouvait emporter que deux GBU 12. Cette configuration autorisée depuis moins d’un mois permet de doubler les capacités du chasseur.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000Det trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 13:55
Logistique militaire : la Défense se réinvente une supply chain

Dans sa démarche, le projet militaire n’est pas différent des problématiques actuelles d’optimisation logistique de bout en bout des entreprises civiles, dont l’élément fondamental est le désilotage. photo MinDefFR

 

26.11.2015 Par Luc Battais wk-transport-logistique.fr

 

L’État-major des armées françaises s'est engagé dans une vaste refonte de la supply chain militaire. Un chantier colossal qui doit répondre aux nouveaux besoins des armées, très sollicitées sur tous les fronts. Décryptage.

 

Le chantier de refonte de la supply chain militaire mené l’État-major des armées françaises (EMA) depuis plusieurs mois couvre l’armée de l’Air, de Terre, la Marine nationale, les directions et les services. Les militaires, eux aussi, "désilotent".

Ce chantier mobilise une équipe projet de soixante spécialistes des armées, pilotée par le général de division Richard Bienfait (lire l'interview du général Bienfait : "Le projet supply chain est en réalité une refonte complète de la logistique des armées" - accès abonnés), assisté du lieutenant-colonel Stéphane Gauthier, avec l’appui du cabinet EY.


La fin de l'organisation en silo

Dans sa démarche, le projet militaire n’est pas différent des problématiques actuelles d’optimisation logistique de bout en bout des entreprises civiles, dont l’élément fondamental est le désilotage. Mais c’est une révolution copernicienne pour les trois armées françaises, longtemps habituées à disposer chacune de leur propre organisation, de leur territoire d’influence au sein du ministère de la Défense, sur la base de leur culture interne.

Plus précisément, s’agissant du chantier supply chain, c’est la continuation d’un mouvement de désilotage engagé au début des années 2000, notamment avec la création de la Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (Simmad), qui permet de mutualiser un certain nombre de fonctions de maintenance de tous les aéronefs de la Défense.


Pourquoi un changement de modèle ?

Le changement de modèle est guidé par la nécessité d'adapter l'organisation des armées à des missions qui ont évolué avec le nouvel état du monde et les nouvelles contraintes budgétaires. Les armées font la guerre plus souvent et plus loin, avec des matériels de plus en plus coûteux. Parallèlement, elles réinvestissent aussi le territoire national en réponse, notamment, aux attentats sur le sol français.


De multiples défis logistiques

Les questions de mise à niveau et d’harmonisation des process, des référentiels et des outils constituent partout ailleurs un corpus impressionnant de défis logistiques. Mais s’agissant des armées, les conditions actuelles de soutien à la préparation opérationnelle et à l’engagement lié aux cadres d’action des forces françaises créent un niveau de complexité sans égal dans l’organisation.

Le général Richard Bienfait explique : "Dans le domaine de la logistique, le ministre de la Défense a demandé au chef d’État-major des armées de lui proposer et de mettre en œuvre une nouvelle organisation permettant d’améliorer la disponibilité des parcs, de contenir la hausse des coûts de maintien en condition opérationnelle, de diminuer les coûts logistiques et d’optimiser la gestion des stocks tant dans le flux de rechanges que dans leurs modes d’entreposage. Bref, de repenser, selon une logique de bout en bout et de cohérence fonctionnelle, l’ensemble des chaînes de soutien des forces armées".

Le lieutenant-colonel Stéphane Gauthier, référent supply chain à l’État-major des armées, précise : "Au moins pour la logistique physique, tous les types de soutien sont concernés : maintenance des matériels (MCO), soutien du combattant, carburants, munitions, santé… Le projet couvre les processus de supply chain management et l’ensemble des problématiques liées à la logistique physique d’entreposage et d’acheminement, en métropole et hors des frontières nationales". (...)
 

Lire l'intégralité de cet article dans Logistiques Magazine n° 304 de novembre 2015 : "La Défense se réinvente une supply chain" (accès abonnés)

 

Consulter les autres articles du dossier "Supply chain militaire" (accès abonnés) :

> L'interview du Général Richard Bienfait : "Le projet supply chain est en réalité une refonte complète de la logistique des armées"

> Supply chain des matériels aéronautiques : "La Simmad: une mutation en plein décollage"

> La chaîne de distribution du fret banalisé : "Réforme du plan de transport terrestre"

> Reportage : "Moulins, fer de lance de l’armée de Terre"

> Métiers : "La formation, enjeu majeur pour la supply chain"

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

26/11/2015 Armée l'air

 

Les 21 et 22 novembre 2015, le général André Lanata, chef d'état-major de l'armée de l'air (CEMAA), s'est déplacé sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie pour rendre visite aux militaires déployés au profit l'opération Chammal. Il était accompagné du général de corps aérien Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA).

 

À cette occasion le CEMAA est allé à la rencontre du personnel dans les différents services et ateliers de travail. Il s’est alors entretenu avec un grand nombre d’aviateurs, prenant le temps de les écouter et d'échanger avec eux. Les infrastructures, les missions aériennes, les capacités opérationnelles et humaines lui ont ensuite été présentées. À l’occasion d’une table ronde, le CEMAA a répondu aux interrogations des aviateurs. Sur le tarmac, il est allé accueillir les équipages d'une patrouille de Mirage 2000 qui venaient de délivrer une frappe, quelques minutes plus tôt, en appui aérien aux forces irakiennes.

 

Le général Lanata a salué le travail remarquable de l’ensemble du personnel, notamment depuis les attentats funestes du vendredi 13 novembre à Paris. En effet, la BAP a participé, avec ses six Mirage 2000, à l’intensification des raids contre Daech en Syrie. En parallèle, les équipages continuent de réaliser des missions de soutien aérien aux forces irakiennes engagées au contact direct de l’ennemi.

 

Le CEMAA est venu apporter tout son soutien et celui de l'armée de l'air aux militaires projetés qui constituent la première ligne de défense, le bras armé de la nation, face au groupe terroriste Daech. Il a d’ailleurs salué le niveau exceptionnel de performance et d'engagement des aviateurs dans l'opération Chammal. À la fin de son discours, la Marseillaise a été entonnée par l’ensemble des militaires avec une résonance toute particulière au lendemain des attentats parisiens.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 19:50
Visite du CED de Salon-de-Provence - photo Armée de l'Air

Visite du CED de Salon-de-Provence - photo Armée de l'Air

 

24/11/2015 Armée de l'air

 

Le premier séminaire EURAC (European Air Chiefs) sur les minidrones s’est déroulé sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, du 16 au 18 novembre 2015. Quarante et un aviateurs de vingt nations différentes se sont réunis autour du thème « La menace des minidrones ».

 

Définir la menace et répertorier les moyens de faire face aux minidrones : c’est autour de plusieurs tables rondes que les participants au séminaire ont tenté de répondre à ces problématiques. Les armées de l’air ont pleinement conscience de la menace que cette nouvelle technologie en pleine croissance peut constituer. Les groupes de travail ont notamment soulevé les problématiques réglementaires et juridiques liées à l’utilisation de minidrones dans l’espace aérien. « Le minidrone, de par sa nature, impose une réactivité très importante, explique un colonel. L’armée de l’air, de par ses connaissances de la troisième dimension, a véritablement un rôle à jouer ».

 

La visite du centre d’excellence drones (CED) et de l’office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA), tous deux situés sur le site de la base aérienne de Salon-de-Provence, a clôturé ce séminaire. La présentation du CED a d’ailleurs contribué à conforter le rôle moteur de l’armée de l’air française dans la réflexion prospective relative aux minidrones.

 

Focus sur le CED

Inauguré en 2014, le centre d’excellence drone (CED) permet de mutualiser les compétences des différents acteurs des systèmes de drones français (industries, chercheurs, universités, entreprises) et ainsi de créer un pôle référent en la matière. Un large panel de formations est proposé en parallèle aux recherches menées en laboratoire.

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 13:55
Décollage d'un Rafale armé de deux bombes BLU 126 - photo EMA / Armée de l'Air

Décollage d'un Rafale armé de deux bombes BLU 126 - photo EMA / Armée de l'Air

 

25/11/2015 Armée de l'air/EMA

 

Au cours de ces dernières semaines, l’armée de l’air a significativement étendu le spectre de ses possibilités de frappe dans le cadre de l’opération Chammal.

 

En effet, le 14 octobre 2015, un Rafale a, pour la première fois, tiré un corps de bombe BLU 126 avec un kit d’armement air-sol modulaire (AASM) GPS/laser. La mise en service opérationnelle de cette munition avait été prononcée le 1er octobre 2015 par l’état-major de l’armée de l’air, suite aux travaux d’expérimentation menés par les équipes de marque du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Dès le 5 octobre, elle était embarquée pour la première fois en opération. Dérivée de la MK82, corps de bombe équipant notamment les munitions GBU12, la BLU 126 est une bombe de 250 kg. Mais alors que la MK82 contient une charge explosive de 87 kg, la BLU n’en emporte que 13 kg. Cet armement permet notamment de réduire les risques de dommage collatéral, notamment en zone urbaine, tout en préservant la précision.

 

En outre, les Mirage 2000N, également fortement engagés dans l’opération Chammal, bénéficient d’une capacité d’emport de GBU12 doublée. Les avions de chasse français sont désormais capables d’embarquer jusqu’à quatre munitions de ce type. Après avoir réalisé une mission initiale dans cette configuration le 13 novembre 2015, des Mirage 2000N armés de quatre GBU12 ont tiré pour la première fois le 15 novembre 2015, lors d’un raid mené au-dessus de Raqqah en Syrie.

 

Depuis le début de l’opération Chammal, le 19 septembre 2014, les avions de l’armée de l’air française ont réalisé plus de 300 frappes. Lancée le 19 septembre 2014, l’opération mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate antiaérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises, tandis que le groupe aéronaval (GAN) a conduit ses premières missions au Levant le 23 novembre 2015.

 

Départ en mission d'un Rafale armé de BLU 126

Départ en mission d'un Rafale armé de BLU 126

 Décollage d'un Mirage 2000N armé de quatre GBU 12 - photo EMA / Armée de l'Air

Décollage d'un Mirage 2000N armé de quatre GBU 12 - photo EMA / Armée de l'Air

Mirage 2000N engagé dans l'opération Chammal armé de quatre GBU12

Mirage 2000N engagé dans l'opération Chammal armé de quatre GBU12

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 08:50
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

24/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 novembre 2015, s’est achevé l’exercice Trident Juncture 2015. Cet exercice majeur pour l’OTAN a mobilisé pendant plus de deux semaines, dans sa phase dynamique, jusqu’à 36 000 militaires issus de 30 nations différentes. Le bilan est très satisfaisant pour les éléments français déployés, qu’ils soient de la Marine nationale, de l’armée de l’Air ou du Service des essences des armées (SEA). La France a ainsi contribué à optimiser la capacité de réaction rapide de l’OTAN, dans le cadre de l’adaptation stratégique de l’Alliance.

 

À travers l’engagement de la frégate Surcouf, la Marine française a participé aux manœuvres de lutte antisurface. Egalement déployé, le chasseur de mines Sagittaire a apporté un concours précieux en blanchissant les zones d’approches en préparation d’assauts amphibies.

 

L’armée de l’Air a, quant à elle, œuvré pour renforcer l’interopérabilité de ses capacités, avec notamment la participation en Espagne de trois Mirage 2000-5 aux missions d’entrainement conjointes, de jour comme de nuit. Elle a par ailleurs travaillé en étroite collaboration avec la défense aérienne espagnole en intégrant, sur le site de Totana, deux Crotales NG, un SAMP T et le CMD3D.

 

Le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme a joué un rôle majeur dans le soutien de la Task force445, pour les unités déployées de part et d’autre du détroit de Gibraltar. Il a conduit 29 ravitaillements à la mer au cours de l’exercice, permettant la délivrance de 4 800 m3 de combustible. Au total, en trois semaines, 17 bâtiments de 12 nationalités différentes ont effectué des ravitaillements avec la Somme, permettant ainsi à la Marine nationale d’entraîner son équipage dans un cadre interalliés.

 

Il s’agissait par ailleurs de déployer une Capacité modulaire multinationale de soutien pétrolier (MCPU – Modular Combined Petroleum Unit). Déployée pour la première fois en Slovaquie en 2013 dans le cadre de l’exercice Capable Logistician 2013, la MCPU a été confrontée cette fois à un contexte d’emploi beaucoup plus large. Placée sous le commandant français, cette unité de 93 personnes était composée de détachements de six nations (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Lituanie, Italie, Espagne). Elle a assuré une partie du soutien pétrolier de l’exercice sur deux sites distincts de la région de Saragosse en Espagne: sur le camp de San Gregorio, pour la composante terrestre (6 000 personnes de huit nationalités différentes) et sur la base aérienne de Saragosse pour la composante aérienne (30 aéronefs de trois nationalités différentes). Les experts du SEA ont, eux aussi, contribué à accroître l’efficacité opérationnelle interalliés en délivrant 1 500 m3 de carburant sur la durée complète de l’exercice.

 

Dans un contexte d’engagement opérationnel très soutenu de ses forces sur les théâtres d’opération extérieurs et sur le territoire national, la France a participé activement à cet exercice. Elle a ainsi contribué à la certification de la NATO response force et œuvré à l’expérimentation de plusieurs options relevant de l’adaptation stratégique de l’Alliance.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

19/11/2015 Armée de l'air

 

Du 9 au 12 novembre, les stagiaires du centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’air sont venus s’entraîner sur l’aérodrome de Champclauson, dans les Cévennes.

 

Infiltrer, attaquer, prendre le contrôle d’un aérodrome en terrain hostile, ou encore défendre la position étaient les objectifs fixés aux stagiaires du centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’air (CPOCAA). Pour donner plus de réalisme à l’exercice, les aéronefs de l’escadron d’hélicoptères 5/67 « Alpilles » et de l’escadron de chasse 2/5 « Île-de-France » ont fourni un appui aérien en termes de renseignement, d’ouverture d’itinéraires et d’appui-feu.

 

 Cet exercice de grande envergure, tant d'un point de vue opérationnel qu'humain, a permis de valoriser la coopération et l'interopérabilité des unités opérationnelles de la base d’Orange. Le croisement des cultures entre les unités a permis d’envisager de nouvelles perspectives d’entraînements, profitables à tous et s’inscrivant dans une approche très réaliste du contexte rencontré en OPEX.

 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

CPOCAA : temple de l’instruction militaire de l’armée de l’air

13 hectares, 48 bâtiments, 150 cadres, 30 formations, 4000 stagiaires par an… Le centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’air (CPOCAA) offre de belles perspectives. Depuis septembre 2015, plus de 320 stagiaires ont poussé les portes de ce lieu d’instruction militaire de l’armée de l’air d’Orange.

Mise en condition avant projection, formation Vigipirate, formation initiale des militaires du rang, stages de qualifications professionnelles des fusiliers commandos,… Le CPOCAA reprend les activités de l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) de Dijon et du centre de formation militaire élémentaire (CFME) de Saintes, deux unités dissoutes à l’été 2015.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 12:55
Biomédecine : 100e ouverture de terrain militaire

 

20/11/2015 Armée de l'air

 

C’est cette semaine qu’a eu lieu la centième demande d’ouverture de terrain militaire dans le cadre de la mission de biomédecine. Forte du succès de cette mission au profit du ministère de la Santé, l’armée de l’air a doublé sa contribution par rapport à l’année 2014

 

L’agence de biomédecine sollicite régulièrement des ouvertures de terrains militaires dans le cadre de transports de greffons par voie aérienne. Ces derniers sont acheminés par des compagnies d’aviation privées mandatées par l’agence de biomédecine.

 

Parmi les acteurs de cette chaîne vitale, deux unités du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes: le centre opérationnel de l’armée de l’air et le centre national des opérations aériennes. Elles travaillent ensemble pour ouvrir le terrain militaire adéquat et faire en sorte que l’appareil transportant le greffon puisse se poser dans les délais impartis.

 

En constante augmentation cette année, le nombre de missions au profit de l’agence de biomédecine a dépassé le nombre de 100. Ce chiffre record est en partie dû à la fermeture de l’activité civile en heures non ouvrables sur l’aéroport de Tours Val de Loire, terrain préférentiel (avec Villacoublay) pour les transferts d’organes depuis la fermeture de la base aérienne de Dijon.

 

Du prélèvement du greffon à sa transplantation, l’ensemble des acteurs de cette chaîne de vie n’a que quelques heures pour procéder à la greffe des organes prélevés. En effet, la durée maximale de vie d’un cœur est de seulement quatre heures, celle  d’un poumon de huit heures.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 12:55
Remise du carnet d’inspection du général Delfino au régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niemen"

Remise du carnet d’inspection du général Delfino au régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niemen"

 

20/11/2015 Armée de l'air

 

Le « Normandie-Niemen » reçoit le carnet d’inspection du général Louis Delfino.

 

Vendredi 13 novembre 2015. Salle traditions du régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen ». L’instant est solennel. Mme Catherine Delfino, fille du général Louis Delfino, a remis le carnet d’inspection de son père au lieutenant-colonel Patrick Bryant, commandant le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen ». Elle était accompagnée de M. Jean-Marc Giaume, conseiller municipal de la ville de Nice.

 

« C’est un livre empreint d’émotions pour les proches du général Delfino. Il retrace des moments très forts de sa carrière. Au fil des pages, nous apercevons des témoignages de hautes autorités militaires ou encore des photos », confie le capitaine François, de la cellule traditions. Ce livre a désormais sa place sur l’ancien bureau du général Delfino, dans la salle traditions du « Normandie-Niemen ».

 

Note RP Defense: voir Biographie de Louis Delfino

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:55
 photo ECPAD

photo ECPAD

 

20/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Aujourd’hui, la force Sentinelle est constituée de 10 000 soldats - dont 6 500 en Ile-de-France et 3 500 en province. Au total, 50 unités de l’armée de terre ont été mises à contribution pour participer à cet effort. Retour sur cette montée en puissance.

 

Dans la nuit du 13 novembre 2015, l’armée a immédiatement renforcé les dispositifs sécuritaires des forces de sécurité intérieure (FSI) sur les sites frappés par les attentats terroristes. Dans les 48 heures qui ont suivi les attentats, 1000 hommes sont venus renforcer le dispositif Sentinelle d’Ile de France. Puis en 72 heures, 2000 hommes supplémentaires portent les effectifs déployés en France à 10 000 hommes. En région parisienne, l’arrivée de ces renforts porte à 150 le nombre d’unités militaires déployées. Elles sécurisent plus de 350 lieux – en appui des FSI. En province, la vigilance reste maintenue et le 20 novembre, 500 hommes ont renforcé les 3 000 soldats déjà en place. Lancée à la suite des attentats survenus à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015, l’opération Sentinelle vise à protéger les Français et sécuriser, en appui des FSI, les sites les plus sensibles à Paris et en province.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:50
Circaète 2015 : exercice international de défense aérienne

 

20/11/2015 Armée de l'air

 

Le 11 novembre 2015 la Tunisie a accueilli l’exercice international de défense aérienne.

 

Pour cette édition 2015, la Tunisie a conduit l’exercice international de défense aérienne « Circaète » depuis la base aérienne « El Aouina » (Tunis). Cet exercice de sûreté aérienne de l’Initiative 5+5 de défense (voir encadré) a pour objectif de coordonner les actions contre une menace aérienne non militaire de type « Renegade » dans l’espace de la Méditerranée occidentale. Pour ce faire, les pays de l’initiative mènent des interceptions de l’avion classifié « Renegade » dans leurs espaces aériens respectifs ; les nations européennes, quant à elles, mettent en application leurs accords transfrontaliers.

 

Scénario

Un C130 tunisien a joué le rôle de plastron. Les patrouilles opérationnelles des différents pays survolés (Tunisie, Algérie, France, et Italie) se sont ainsi entraînées à son interception. Lors du survol de la France, la permanence opérationnelle de la base aérienne 115 d’Orange a fait décoller un Mirage 2000. Le chasseur français a été relevé par un Eurofighter italien au-dessus de l’Italie.

L’exercice « Circaète » a, une fois de plus, permis de conforter la confiance mutuelle entre les pays participants et de démontrer l’existence d’un réseau pérenne de surveillance et d’alerte avancée en Méditerranée.

 

L’initiative 5+5 de Défense késaco ?

L’initiative 5+5 de Défense, créée en 2004 par les ministres de la Défense de cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et de cinq pays de l’Union européenne (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal), vise à renforcer le dialogue, la sécurité et la stabilité en Méditerranée occidentale.

L’exercice « Circaète » est la concrétisation de cette initiative et met plus particulièrement en œuvre les coordinations et les procédures en matière de lutte contre une menace aérienne terroriste.

 

Quelques évolutions

Cet exercice multinational a été mis en place en 2007 sous le nom de « AIR 2007 ». Il porte aujourd’hui le nom de « Circaète ». Organisé pour la première fois par la France en 2007, il est reconduit annuellement par un des dix pays de l’initiative selon un calendrier prédéfini.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 17:50
La Royal Air Force s’entraîne en Corse

 

19/11/2015 Armée de l'air

 

Du lundi 2 au jeudi 12 novembre 2015, la base aérienne 126 de Solenzara a accueilli un détachement du 208 SQN de la Royal Air Force.

 

Cinq avions d’entraînement Hawk T1, 21 militaires pilotes, agents d’opérations et 16 mécaniciens civils se sont déplacés sur la base corse. L’objectif était de former les équipages aux vols à l’étranger et d'initier les élèves britanniques au combat aérien à vue.

 

L’escadron du 208 SQN forme les futurs pilotes de chasse britanniques de la Royal Air Force et de la marine britannique.

La Royal Air Force s’entraîne en Corse
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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 14:30
L’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie - photo EMA / Armée de l'air

L’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie - photo EMA / Armée de l'air



20/11/2015 source EMA

 

Depuis le 15 novembre 2015, l’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie.

 

En Syrie, la semaine a été marquée par une intensification des frappes contre le fief de Daech basé à Raqqah. En 48 heures, deux centres d’entraînement et quatre centres de commandement ont été frappés. Au total, 35 objectifs ont été détruits.

En Irak, les dernières semaines ont été marquées par des offensives menées par les forces irakiennes contre Daech. Des succès ont été enregistrés et les lignes de front ont évolué au bénéfice des forces irakiennes dans les régions de Sinjar, Tall Afar, Mossoul, Bayji et Ramadi. La ville de Bayji a été reprise par les forces irakiennes ; à Ramadi, les troupes irakiennes exercent une pression continue sur Daech ; dans la région de Sinjar, une opération de grande envergure a permis de reprendre l’axe logistique entre Mossoul (Irak) et la Syrie.
Ces avancées sont les conséquences des choix stratégiques de la coalition.

Les succès opérationnels ont ainsi été rendus possibles grâce aux appuis de la coalition : opérations aériennes et entraînement dispensé aux forces irakiennes et peshmergas.

 

Pour en savoir plus sur l'opération Chammal, cliquez ici.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 08:55
photo Marine Nationale Armée de Terre ECPAD

photo Marine Nationale Armée de Terre ECPAD

 

19.11.2015 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

C’est du jamais vu. Les jeunes français se ruent à la porte de l’armée, pour s’engager. Depuis les attentats du 13 novembre, les demandes reçues par le site internet sengager.fr de la défense ont triplé. « Je suis sur le c… ! », n’hésite pas à s’exclamer jeudi 19 novembre le colonel Eric de Lapresle, chef du bureau marketing et communication du recrutement pour l’armée de terre, « c’est un phénomène totalement inédit ».

La défense n’a pas voulu communiquer sur ce phénomène durant la période de deuil national, gênée de pouvoir laisser penser qu’elle « surfait sur les morts du 13 novembre ». Aujourd’hui, elle donne ses chiffres : elle reçoit 1 500 demandes par jour contre 500 avant les derniers attentats.

L’armée de terre, qui exprime traditionnellement les plus gros besoins en effectifs, vivait déjà en 2015 une année exceptionnelle. En effet, après les attentats de janvier contre Charlie et l’Hyper Casher, le président de la République avait décidé de sauver une grande partie des postes qui devaient être supprimés dans la défense, et les bureaux de recrutement avaient dû repartir en campagne. Les régiments auront embauché 15 000 jeunes d’ici à la fin 2015, contre 10 000 en 2014.

Suite de l’article

 

Note RP Defense: sites de recrutment du Ministère de la Défense

 

Armée de terre

 

Armée de l'air

 

Marine nationale

 

Concours civils

 

Ingénieur militaire d'infrastructure

 

Commissaire dans les armées

 

Travailleurs handicapés

 

Postes d'enseignement

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:30
Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)

Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)


18.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France a conduit jusqu’à maintenant 12% des frappes non-américaines menées par la coalition contre le groupe État islamique, et ce chiffre devrait augmenter avec l’entrée en lice du porte-avions Charles de Gaulle, a estimé mercredi un porte-parole militaire américain.

 

« La France a été le premier partenaire de l’Otan a frapper en Irak en septembre 2014, et a conduit à peu près 12% de toutes les frappes non américaines en Irak et en Syrie jusqu’à maintenant », a déclaré le colonel Steve Warren, un porte-parole militaire américain qui s’exprimait par vidéoconférence depuis Bagdad.

« Je m’attends à ce que ce pourcentage augmente » avec l’arrivée prochaine du Charles-de-Gaulle pour participer aux frappes, a-t-il ajouté.

Le porte-avions français apporte « une capacité de frappe significative à la coalition », a-t-il souligné.

Le Charles-de-Gaulle a appareillé mercredi de Toulon (France) pour rejoindre la Méditerranée orientale ou il doit participer à la campagne contre le groupe Etat islamique, triplant la capacité de frappe française dans la région.

L’armée française disposera au total de 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions — 18 Rafale et huit Super Etendard — plus des douze appareils stationnés aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage 2000).

Paris a décidé d’intensifier ses opérations en Syrie, en riposte aux pires attentats commis vendredi sur son territoire (129 morts, plus de 350 blessés), revendiqués par l’organisation de l’Etat islamique (EI).

Selon les statistiques publiquement disponibles compilées et mises en ligne par l’ONG britannique Airwars, la France est jusqu’à maintenant le troisième pays, autre que les Etats-Unis, en terme de nombre de frappes, derrière le Royaume-Uni et au niveau des Pays-Bas.

La campagne aérienne contre le groupe Etat islamique repose toutefois essentiellement sur les Etats-Unis, qui ont mené plus de 80% des frappes jusqu’à maintenant, selon les chiffres du Pentagone.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
photo J.Redouane ECPAD

photo J.Redouane ECPAD

 

 

Fin octobre, terriens et aviateurs se sont retrouvés au Centre d’Entraînement à la Survie et au Sauvetage de l’Aéronautique Navale (CESSAN), à Lanvéoc. Objectif : apprendre à survivre à un crash en mer. Après s’être extrait d’une cabine immergée, en apnée, après avoir été hélitreuillés, après avoir appris à se libérer d’un harnais de parachute sous en vent de 100 km/h, ils s’entraînent désormais à l’utilisation des équipements respiratoires subaquatiques aérotransportables (ERSA). Dernier contrôle avant d’obtenir le certificat d’aptitude à la survie en mer.

 

CESSAN : le stress sous apnée [Diaporama]

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

 

18/11/2015 G.B. – LaDepeche.fr

 

Pour frapper Daech, l'Élysée peut compter pour l'instant sur six Mirage 2000 (trois «D», trois «N») basés en Jordanie et six Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU). Une flotte de douze avions de chasse auxquels s'ajoutent des avions de reconnaissance type Atlantique 2.Si l'état-major de l'armée de l'air reste discret sur le nombre de pilotes des deux bases de la région c'est pour «préserver les équipages» confie-t-on à l'Hexagone, le nouveau Pentagone français.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 15:30
En trois jours, la France frappe trois fois Daech en Syrie

En 48 heures, la France a procédé à trois raids aériens qui ont permis de détruire "six objectifs d'importance contrôlés par Daech", selon le ministère de la Défense - photo EMA / Armée de l'Air

 

18/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 48 heures, la France a procédé à trois raids aériens qui ont permis de détruire "six objectifs d'importance contrôlés par Daech", selon le ministère de la Défense.

 

C'est la réaction de la France à la suite des attaques terroristes de vendredi à Paris. En 48 heures, la France a procédé à trois raids aériens qui ont permis de détruire "six objectifs d'importance contrôlés par Daech", selon un communiqué publié mardi soir par le ministère de la Défense. Ces raids interviennent alors que la France a prévenu ce weekend qu'elle serait "impitoyable" dans la "guerre" contre Daech, qui a revendiqué les attentats sanglants ayant frappé Paris vendredi.

"Nous allons mener le combat, il sera impitoyable", avait déclaré vendredi soir François Hollande près du Bataclan, la salle de concert où 89 personnes ont été tuées. "Parce que quand des terroristes sont capables de faire de telles atrocités, ils doivent être certains qu'il y aura en face d'eux une France déterminée, une France unie, une France rassemblée et une France qui ne se laissera pas impressionner même si aujourd'hui elle exprime une émotion infinie."

 

Troisième frappe en 48 heures

En début de soirée à partir de 19h30 (heure française), l'armée de l'air française a de nouveau frappé Daech à Raqqah, le fief de l'organisation terroriste en Syrie située dans le nord de la Syrie à moins de 400 km de Damas. La force Chammal a successivement bombardé deux centres de commandement de Daech. Le raid était constitué de 10 avions de chasse (Rafale et Mirage 2000), qui ont été engagés à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie.

S'exprimant mardi soir sur TF1, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souligné que les secteurs de Raqqah mais aussi de Daïr az Zour, à 150 km au sud-est le long de l'Euphrate, constituaient les cibles principales de ces frappes. Il s'agit, a-t-il ajouté, des "sites principaux de la formation des combattants étrangers".

 

Des frappes aériennes avaient déjà touché Raqqah

Dimanche entre 19H50 et 20H25, la force Chammal avait déjà frappé des infrastructures opérationnelles tenues par Daech à Raqqah. Les deux objectifs visés par les frappes avaient été détruits. Le premier objectif détruit était utilisé par Daech comme poste de commandement, centre de recrutement djihadistes et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste.

Ce premier raid était constitué de 12 aéronefs français, dont 10 avions de chasse, qui ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie. 20 bombes ont été délivrées. Il s'agissait d'un raid d'une ampleur sans précédent en raison du nombre d'appareils engagés, depuis le début des frappes françaises en Syrie fin septembre. Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines.

L'aviation française avait de nouveau bombardé Raqqah dans la nuit de lundi à mardi, détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, selon le ministère français de la Défense. "L'armée française a conduit pour la seconde fois en l'espace de 24 heures un raid aérien contre Daech (acronyme de l'Etat Islamique en arabe) à Raqqah en Syrie", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Les Russes ont bombardé Raqqah

Deux semaines après l'attentat contre un avion commercial qui a explosé au-dessus du Sinaï et qui a fait 224 morts, Moscou a procédé à d'intenses frappes contre Rakka. La Russie a lancé un "nombre significatif de frappes sur Raqqah", qui "pourraient" avoir impliqué des missiles tirés depuis des navires en mer et des bombardiers à long rayon d'action, a affirmé mardi un responsable américain sous couvert de l'anonymat. Les forces russes ont prévenu les États-Unis avant le lancement de ces frappes dans le cadre d'un accord pour assurer la sécurité des appareils des deux armées opérant au-dessus du territoire syrien.

De son côté, le commandement de l'armée américaine a annoncé de son côté que les avions de la coalition avaient aussi frappé la ville ces derniers jours. Pour organiser la riposte militaire, François Hollande rencontrera Barack Obama à Washington mardi prochain et Vladimir Poutine deux jours plus tard à Moscou, dans l'espoir d'une coalition unique visant à "détruire" l'Etat Iislamique (EI). Le président russe a ordonné à sa marine de "coopérer" avec la France.

 

33 morts parmi les djihadistes

Les frappes menées depuis trois jours par des chasseurs de l'armée française et d'autres nations ont fait au moins 33 morts dans les rangs de l'organisation Etat islamique (EI) à Raqqah, rapporte mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'Observatoire, qui s'appuie sur un réseau de sources en Syrie, fait également mention du départ de djihadistes et de dizaines de membres des familles des cadres du mouvement vers Mossoul, la grande ville du nord de l'Irak que contrôle l'EI depuis juin 2014.

A l'instar de Mossoul pour l'Irak, la ville de Raqqah est devenue le quartier-général et le centre politique des opérations du groupe djihadiste en Syrie. Les combattants de l'EI et leurs familles représentent désormais une partie importante de la population.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:50
Le capitaine Caballero, de la 14e escadre d’Albacete a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

Le capitaine Caballero, de la 14e escadre d’Albacete a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

 

18/11/2015 Armée de l'air

 

À l’occasion d’une cérémonie organisée le 11 novembre à Madrid, des militaires français et espagnols ont été décorés pour leur action lors du drame d’Albacete

 

Placée sous la présidence de l’ambassadeur de France, M. Yves Saint-Geours, et en présence de plusieurs officiers généraux espagnols, cette cérémonie a récompensé les militaires espagnols et français qui se sont distingués par leur bravoure lors du drame d’Albacete en Espagne.

 

La médaille de la défense nationale échelon or a été remise au capitaine Caballero, de la 14e escadre d’Albacete, pour son acte significatif. Deux aviateurs français, le commandant Thomas et l’adjudant Jean-Christophe, membres permanents du Tactical Leadership Programme (TLP) d’Albacete ont, quant eux, reçu un témoignage de satisfaction du ministre de la Défense.

 

Des militaires décorés pour leur action lors du drame d’Albacete

Des militaires décorés pour leur action lors du drame d’Albacete

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 11:55
Ce que contient le «pacte de sécurité» présenté par Hollande devant le Congrès
 

Par

 

LE SCAN POLITIQUE - Intervenant devant les parlementaires, le chef de l'État a fait une série d'annonces sur le plan intérieur et extérieur. Il souhaite notamment la prolongation de l'état d'urgence et réclame une coalition unique contre Daech. Retrouvez l'essentiel de son discours.

Redonner confiance tout en affichant une fermeté implacable. Intervenant pendant 45 minutes devant les députés et les sénateurs réunis en Congrès à Versailles, François Hollande a voulu apporter une réponse à la hauteur des attentats de vendredi 13 novembre. Voici ses principales déclarations:

 

SUR LE PLAN INTÉRIEUR

» L'état d'urgence prolongé

François Hollande a demandé au Parlement de prolonger l'état d'urgence en France «pour trois mois». Il souhaite le vote d'une loi «adaptant son contenu à l'évolution des technologies et des menaces» d'ici la fin de la semaine. «La loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence prévoit en particulier deux mesures exceptionnelles, l'assignation à résidence et les perquisitions administratives, qui offrent des moyens utiles pour prévenir la commission de nouveaux actes terroristes. Je veux leur donner immédiatement toute leur portée et les consolider. Il sera donc proposé au Parlement d'adopter un régime juridique complet pour chacune de ces dispositions».

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


16.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

Des avions français et américains de la coalition anti-djihadistes ont mené une série de raids en Syrie en visant des infrastructures du groupe État islamique (EI) à Raqa et une centaine de camions-citernes servant au trafic de pétrole.

 

Ces nouveaux raids interviennent alors que la France a prévenu ce weekend qu’elle serait « impitoyable » dans la « guerre » contre l’EI, qui a revendiqué les attentats sanglants ayant frappé Paris vendredi.

Le ministère français de la Défense a annoncé que dix chasseurs-bombardiers Rafale et Mirage 2000 avaient largué 20 bombes dimanche soir dans le nord de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d’entraînement de l’EI.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), « il y a eu au moins 36 explosions dans la nuit à Raqa, certaines causées par des frappes aériennes, d’autres par des explosifs ».

« Les explosions ont secoué la cité entière. Il y a eu des raids au nord et au sud de Raqa », a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH, qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. Parmi les cibles visées, figure la « brigade 17 », un camp d’entraînement incluant des dépôts d’armes.

L’état-major français a précisé que le premier objectif était un site situé à 6 km au sud de Raqa et « utilisé par l’EI comme poste de commandement, centre de recrutement djihadiste et dépôt d’armes et de munitions ».

L’objectif est « nécessaire au fonctionnement de Daech (acronyme en arabe de l’EI) et l’un des lieux à partir duquel des attaques contre notre pays sont susceptibles d’être organisées », a ajouté l’armée.

La deuxième cible, située à l’ouest, est une « infrastructure industrielle inachevée » qui « abritait un camp d’entraînement terroriste et des cellules de recrutement ». « Les deux sites ont fait l’objet d’une longue observation préalable », a-t-on ajouté de même source.

Aucun bilan humain des frappes n’a été communiqué.

 

Interdiction de circuler

Mais selon Abou Mohamed, du groupe d’activistes anti-EI « Raqa est massacré en silence », il n’y a « pas eu de civils tués ».

Il a précisé que les raids avaient visé 10 sites utilisés comme bases de l’EI ainsi que des points de contrôle du groupe djihadiste dans Raqa et à l’entrée sud, citant notamment le stade municipal et le musée.

En réaction aux raids, l’EI a interdit la circulation et coupé l’électricité dans la ville, a-t-il ajouté.

Les avions de la coalition ont par ailleurs détruit 116 camions-citernes utilisés par le groupe EI dans l’est de la Syrie, a affirmé le Pentagone.

« Ce n’est pas la première fois que des camions-citernes sont attaqués mais c’est la première fois qu’il y en a autant de touchés », a précisé un porte-parole de la coalition.

Ces camions ont été détruits dimanche près de Boukamal, dans un parc de stationnement de cette localité tenue par l’EI à la frontière avec l’Irak, où les camions attendent de remplir leur réservoir.

La coalition a récemment annoncé qu’elle allait davantage frapper au portefeuille l’EI, qui contrôle la majorité des champs pétroliers de Syrie, notamment dans la province de Deir Ezzor. Cette contrebande lui rapporterait 1,5 million de dollars par jour lorsque le prix moyen s’établit à 45 dollars le baril, selon une enquête publiée en octobre par le Financial Times.

 

‘Victimisation’

Pour Charlie Winter, un expert basé à Londres des mouvements djihadistes, il est « difficile de croire que de hauts dirigeants (de l’EI) soient à Raqa » où ils seraient une cible facile. « Cela serait une chose ridicule et stupide », selon lui.

Mais si des victimes civiles tombent, « elles seront sûrement transportées devant les caméras », estime-t-il, ajoutant que l’EI jouera sans doute la carte de la « victimisation (…) pour justifier les brutalités futures ». On rentrera ainsi dans un « cercle vicieux ».

Éviter des victimes civiles semble en effet une tâche difficile, souligne Hachem al-Chami, un autre expert des mouvements jihadistes. Car l’EI installe souvent ses camps d’entraînement et ses dépôts d’armes auprès des hôpitaux et d’autres établissements civils.

Il ajoute que l’EI répartit ses forces sur trois zones: ses fiefs qui ne risquent pas d’attaque terrestre, des « zones mixtes » qui pourraient être sous la menace d’attaques ennemies et les « zones » de guerre où le groupe combat d’autres forces. Ses dirigeants se trouvent souvent dans les « zones mixtes », selon M. al-Chami.

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