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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:55
Patricia Adam : "Le débat contradictoire sur le nucléaire militaire n'avait jamais eu lieu"

Un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) de la marine nationale. photo Marine Nationale

 

08/04/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Dissuasion, Centrafrique : la présidente de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale s'exprime sur deux dossiers du moment.

 

La commission de la Défense de l'Assemblée nationale a entamé un cycle d'auditions sur la dissuasion nucléaire. Une occasion de demander à sa présidente, Patricia Adam, les raisons de cette initiative et le sens qu'elle lui donne. Elle s'exprime également sur un autre dossier chaud, la Centrafrique, en proposant que ce pays soit placé sous tutelle internationale, sur le modèle de ce qui s'était produit au Cambodge, de février 1992 à septembre 1993.

 

Le Point.fr : Plusieurs personnalités françaises, dont les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard, demandent que la France rejoigne le mouvement pour un désarmement nucléaire global. Vous avez décidé de lancer une série d'auditions et d'engager un débat sur la dissuasion nucléaire. Pourquoi ?

 

Patricia Adam : J'ai pris cette initiative au moment où nous débattions de la loi de programmation militaire. Un amendement avait été déposé par les écologistes, exigeant la fin de la dissuasion nucléaire. Il n'a bien évidemment pas été adopté. Mais il a révélé une demande de débat contradictoire en la matière, qu'il convenait d'encadrer, afin qu'il soit le plus complet possible et s'attache à tous les aspects de la question, y compris les plus complexes. Il était donc nécessaire que le Parlement se saisisse des problématiques stratégiques, industrielles, financières et éthiques se rapportant à la dissuasion, sans que cela prive le président de la République d'aucune de ses prérogatives. Sur le budget de la dissuasion, sur la prolifération, sur le respect du TNP, on a entendu beaucoup de contre-vérités. Nous avons donc engagé un cycle d'auditions sur plusieurs mois, et ce travail donnera lieu à la publication d'un document de référence consultable par tout citoyen se sentant concerné par cette question.

 

Suite de l’entretien

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 16:55
Awacs à Roissy photo AFI KLM EM

Awacs à Roissy photo AFI KLM EM

 

07/04/2014 - AFI KLM E&M

 

Based until now at Le Bourget, AFI KLM E&M's Military Product team is moving to CDG as part of a plan to optimize and modernize the MRO's industrial base.

 

For the first time, one of the French Air Force's four AWACS aircraft, whose MRO support is entrusted to AFI KLM E&M, has arrived at Hangar H4 at CDG for a major overhaul scheduled to last several weeks. This is a major first, as military activities and French Air Force AWACS aircraft have until now been handled at Le Bourget ? another AFI KLM E&M facility to the North of Paris.

Leading-edge technology at H4 
The relocation is designed to ensure increased responsiveness for the French Defense Procurement Agency (DGA) as well as the French Defense Ministry's Aircraft Through Life Support Organization (SIMMAD) - two bodies in charge of AWACS modernization and maintenance operations on behalf of the French Air Force.
The inside of the hangar has been completely reconfigured in order to position all support functions (offices, back-office tasks, logistics, technical assistance and modification configuration) as close as possible to the aircraft. For increased security and performance, all operations are conducted in H4. AFI KLM E&M is also in charge of a dedicated AWACS Information System (IS) to concurrently inform both maintenance activity and the customer. The IS was successfully migrated from Le Bourget to CDG.

Heightening security 
AWACs maintenance provided by AFI KLM E&M is subject to a high level of both French and Nato classification. As a result, the investment needed to make Hangar H4 compliant with these security requirements was substantial.

Investing in the future
Executive Vice President Air France Industries Anne Brachet said: "The investment we have ploughed into new infrastructure for this fleet at Roissy-Charles de Gaulle clearly demonstrates our intention to satisfy the expectations of the French Defense Ministry and to be worthy of the trust it has placed in us."
This state-of-the-art maintenance infrastructure delivers improved service quality and is part of a much wider program. The grouping and modernization of operations north of Paris at CDG is part of the Transform 2015 adaptation and development Plan which aims to step up AFI KLM E&M's operational performance and economic effectiveness.
Based on these strong new assets, the Group intends to fully demonstrate its added-value for AWACS aircraft in particular, and for military fleets in general.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 12:56
Les drones, par le patron du 1/33 Belfort, c'est à Lille le 8 avril

07.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Un peu juste comme annonce, mais tant pis! Le thème et la présence du colonel Fontaine méritent le déplacement.

 

Demain mardi, à Lille, aura lieu un café-défense sur le thème des "drones: considérations tactiques, industrielles, légales et éthiques".


Deux intervenants sont annoncés: le lieutenant colonel Jérôme de Lespinois, responsable de programme à l'IRSEM, et le colonel Christophe Fontaine, commandant de l'escadron de drones 1/33 Belfort.

 

Pratique: domaine universitaire de Lille 3, au pont de bois, Amphi B7, de 18h à 20h.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 12:56
Opération de maintenance Awacs sur la base d'Avord photo Cosmao

Opération de maintenance Awacs sur la base d'Avord photo Cosmao

 

 

07/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Il s'est posé ce matin sur l'aéroport de Roissy : pour la première fois, un E-3F Awacs de l'armée de l'Air va être pris en charge par Air France Industries, en charge du maintien en condition opérationnelle de cet aéronef, sur son site de CDG. Et non plus au Bourget, comme c'était le cas jusqu'alors.

 

"Nous avons décidé de transférer cette activité vers Roissy afin de moderniser notre outil industriel et d'assurer la maintenance de cet appareil dans des installations entièrement rénovées", explique Anne Brachet, directrice générale d'Air France Industries. "Nous avons investi plus de cinq millions d'euros afin de réaliser ces travaux, qui s'inscrivent dans la continuité du plan Transform 2015", précise la dirigeante.

 

A ce jour, l'activité Awacs mobilise environ 200 personnes chez Air France Industries (AFI). Pour le moment, le site du Bourget héberge encore les équipes de direction et l'activité aérostructures. Mais cette dernière est également amenée à rejoindre Roissy, où une usine plus moderne est en cours de construction. Elle permettra notamment à AFI d'être mieux armé dans le domaine des matériaux composites.

 

A Roissy, les Awacs français seront désormais entretenus et modernisés sous le hangar de maintenance H4, dans une zone respectant les contraintes de sécurité fixées par le client mais aussi par le gouvernement américain, attentif à l'utilisation qui est faite des systèmes "sensibles" fournis par les Etats-Unis. Ce même H4 continuera toutefois de servir à la maintenance d'autres flottes long-courrier, A330 et A340 notamment.

 

L'Awacs qui vient de se poser à Roissy est par ailleurs le deuxième E-3F de l'armée de l'Air qui doit subir son chantier de rénovation à mi-vie (MLU). Une modernisation majeure qui vise à rénover entièrement le système de mission de l'appareil dans une configuration similaire à la version dite Block 40/45 développée par Boeing pour l'US Air Force.

 

De son côté, Air France Industries entend développer ses activités dans le domaine du soutien militaire à moyen et long terme. "Nous avons clairement exprimé notre volonté de participer au soutien complet des futurs A330 MRTT français", explique Anne Brachet. L'expérience acquise par AFI dans le soutien des A330 civils est une sérieuse référence, sur un marché qui reste toutefois très concurrentiel.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 10:45
Mali : le DETIA International de Bamako

 

05/04/2014 Sources : EMA

 

Le Détachement de transit interarmées (DETIA) Serval basé sur  l’aéroport de Bamako-Ségou assure le suivi de la totalité des flux logistiques aériens, au profit de l’opération française au Mali. Sa mission concerne les liaisons entre la métropole et le Mali, les liaisons intra-Mali, et celles entre les différents théâtres africains.

 

Quotidiennement, les militaires du DETIA réceptionnent tous types de frets et conditionnent des palettes qui seront acheminées par voie aérienne sur les différentes bases militaires du théâtre malien ou vers la France. En 2013, plus de 7 000 tonnes de fret pour 2 000 aéronefs ont été traité. Le DETIA gère aussi tous les mouvements aériens de personnels. Près de 45 000 transits ont été assurés en 2013.

 

Le DETIA a la particularité d’être une plateforme de groupage et de dégroupage pour les théâtres voisins. Il est donc amené à traiter aussi les vols d’Antonov 124 et d’IL76 affrétés par le Centre Multimodal des Transports (CMT). Enfin, il peut aussi assurer des missions tactiques d’aérolargage de matériel, ou d’aéroportage de personnels, via sa composante livraison par air (LPA).

 

La chaleur est la principale contrainte du DETIA, car plus elle est élevée plus la capacité d’emport des aéronefs est réduite : un degré supplémentaire équivaut à plusieurs centaines de kilos en moins dans un avion.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : le DETIA International de BamakoMali : le DETIA International de Bamako
Mali : le DETIA International de Bamako
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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:50
Les avions-radars E-3F au sommet

 

 

04/04/2014 CDAOA/Armée de l'air

 

Les 24 et 25 mars 2014, la posture permanente de sûreté (PPS) a été mise en œuvre hors de l’espace aérien national. Un avion-radar E-3F Awacs du 36e escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA) d’Avord a été déployé lors du sommet de sécurité nucléaire de La Haye aux Pays-Bas.

 

Ce sommet a bénéficié d’une bulle de protection au sein de l’espace aérien hollandais. Durant deux jours, les équipages français ont été totalement intégrés dans un dispositif interallié, à l’instar de l'organisation mise en place lors du sommet international sur la Syrie qui s'est déroulé du 21 au 23 janvier 2014 à Montreux en Suisse.

 

Les moyens aériens dédiés à la sûreté aérienne étaient placés sous le contrôle tactique de l’Otan, notamment avec le Combined Air Operations Center (CAOC - centre multinational d'opérations aériennes) d’Uedem en Allemagne. Les relèves en vol ont nécessité une étroite coordination entre les avions-radars otaniens, mais également entre les avions de chasse F16, les hélicoptères Apache et les avions ravitailleurs KC10 hollandais.

 

L’armée de l’air assure la PPS sur le territoire national, 24h/24 et 7j/7. Cette mission permanente est confiée au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), sous la responsabilité du Premier ministre.

 

Equipage d'un avion radar E-3F

Equipage d'un avion radar E-3F

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:54
Hélicoptère Fennec en mesures actives de sûreté aérienne

Hélicoptère Fennec en mesures actives de sûreté aérienne

 

03/04/2014 Armée de l'air

 

Depuis le 31 mars 2014, les activités aériennes ont repris à un rythme soutenu sur la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara.

 

La base corse accueille jusqu'au 11 avril 2014 deux escadrons d’hélicoptères équipés de Fennec, dans le cadre des entraînements des tireurs d’élites spécialisés en «mesures actives de sureté aérienne» (MASA): le 5/67 «Alpilles» et le 3/67 «Parisis».

 

La  semaine suivante, la Patrouille de France répètera son programme en environnement maritime. Seront aussi présents les Epsilon de la patrouille « Cartouche Doré » pour une présentation tactique, ainsi que le Rafale pour une présentation dynamique.

 

Enfin, du 12 au 23 mai, les Mirage 2000 de l’escadron de chasse 2/5 d’Orange «Ile de France» se déploieront dans le cadre d'une campagne tir air/air réalisée entre Corse et Italie et d'une campagne air/sol sur le champ de tir de Diane.

 

La Patrouille de France lors d'un de ses entraînements à Solenzara

La Patrouille de France lors d'un de ses entraînements à Solenzara

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 10:50
Tonnerre Lighting: nouvel exercice trilatéral

 

03/04/2014 CDAOA / Armée de l'air

 

Vendredi 28 mars 2014, un exercice aérien trilatéral regroupant Américains, Britanniques et Français s’est déroulé au large des côtes de la Grande-Bretagne.

 

Premier exercice de ce type, Tonnerre Lighting avait pour vocation de planifier de manière conjointe, puis de conduire une opération aérienne pour faire face à une menace imminente venant d’un pays agresseur. Cet entraînement a constitué l’occasion pour les trois nations participantes de poursuivre leurs progrès en termes d’intégration, d’interopérabilité et de sécurisation des communications dans un milieu interallié.Des F15 et un avion ravitailleur américains étaient engagés, tout comme des Typhoon britanniques, ainsi que des Rafale, des Mirage 2000-5 et un E-3F français.

 

F15 américain ravitaillé par un C135 français

F15 américain ravitaillé par un C135 français

 

Placée sous la direction d’un officier de l’US Air Force situé à Ramstein (Allemagne), Tonnerre Lighting a permis de mettre sur pied une planification robuste et un dispositif de conduite synchronisés par le 603rd Air and Operations Center (unité basée à Ramstein), le Joint Forces Air Component Command (JFACC- commandement de la composante air des forces interarmées) britannique de High Wycombe et le JFACC français de Lyon Mont-Verdun.Tonnerre Lighting visait à consolider la mise en œuvre des procédures interalliées lors des opérations aériennes. Récemment, la Grande-Bretagne, les États-Unis et la France ont en effet été engagés ensemble au sein de dispositifs aériens d’envergure. En 2011, les trois nations ont fait partie de la coalition engagée lors de l’opération Harmattan au-dessus de la Lybie. Plus récemment, les États-Unis ont également apporté un soutien logistique à la France lors des crises malienne (opération Serval) et centrafricaine (opération Sangaris).Cet exercice a nécessité plusieurs mois de préparation et un second volet de même ampleur, conduit depuis le JFACC permanent de Lyon Mont-Verdun, doit avoir lieu avant la fin de l’année.

Typhoon britannique

Typhoon britannique

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:55
Des nouvelles des prochaines Universités de la Défense

 

03.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

La 12e Université d'été de la Défense se tiendra à Bordeaux le lundi 8 et le mardi 9 septembre 2014. L'armée de l'Air sera le "partenaire de Défense" de cette nouvelle Université et accueillera les participants sur la Base aérienne de Bordeaux-Mérignac.

 

Cinq ateliers seront au programme de travail de cette 12e Université :
- Cohérence stratégique et composantes nucléaires
- Les Centres de Commandement et de Contrôle (C2) : un enjeu stratégique structurant
- MCO : sortir des schémas anciens
- Afghanistan, Côte d'Ivoire, Libye, Mali, Centrafrique : perspectives de 10 ans d'engagements extérieurs
- Les atouts stratégiques de la maîtrise de la troisième dimension

 

Chaque atelier fera l'objet d'une note stratégique prospective (publiée à l'été) et d'un "red paper" présentant les grandes options du débat, afin de dynamiser les échanges.

 

Les prochaines étapes:


- Ouverture du site internet de l'Université le 10 avril
- Diffusion du 1er numéro du journal de l'Université le 15 avril
- Ouverture des inscriptions le 2 Mai

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:45
La France déploie ses Mirage 2000D au Niger

 

02/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Trois Mirage 2000D de l'armée de l'Air ont quitté la base tchadienne de N'Djamena au cours des tout derniers jours pour rejoindre l'aéroport de Niamey, au Niger, selon des sources concordantes. Ces appareils étaient jusqu'alors déployés au Tchad aux côtés de trois Rafale B/C en soutien des opérations françaises en Afrique et sur la bande saharo-sahélienne.

 

Prévu de longue date, ce repositionnement n'a pour le moment fait l'objet d'aucune communication officielle. La France déploie déjà à Niamey ses drones d'observation Harfang depuis janvier 2013 ; en fin d'année dernière, ce "plot" renseignement avait été renforcé par les deux premiers MQ-9 Reaper de l'armée de l'Air. Des travaux d'infrastructure significatifs ont dû être menés afin de pouvoir accueillir ces nouveaux moyens dans de bonnes conditions.

 

Le gouvernement nigérien accueille également dans sa capitale des moyens américains. Washington utilise en effet cette implantation, stratégique de part sa position centrale dans la bande sahélienne, pour mettre en oeuvre ses propres drones ainsi que différentes aéronefs de renseignement.

 

A ce jour, l'armée de l'Air dispose donc de douze chasseurs-bombardiers sur le continent africain : trois Mirage 2000D à Niamey, trois Rafale B/C à N'Djamena et sept Mirage 2000C/D à Djibouti.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:55
Exercice Volfa: zoom sur les moyens mobiles de contrôle

Les spécialistes du contrôle et du commandement des opérations ont participé à l'exercice Volfa

 

02/04/2014 Armée de l'air

 

Du 24 au 27 mars 2014, un équipage de l’escadron de détection et de contrôle mobile (EDCM) de la base aérienne 105 d’Évreux a participé à la première édition 2014 de l’exercice VOLFA, qui se déroulait dans le Massif central.

 

Opérant à bord d’un CDCd (centre de détection et de contrôle déployable), sa mission a consisté à assurer la conduite tactique des forces «ennemies» placées sous son contrôle. Pendant quatre jours d’intense activité, opérateurs et contrôleurs aériens ont effectué la surveillance aérienne de la zone d’entraînement, préalable à l’engagement des moyens aériens et sol-air Mamba et Crotale NG participant au scénario de l’exercice.

 

L’équipage a pris part à la totalité des créneaux d’activité, de jour comme de nuit, contrôlant 17 missions aériennes complexes, en utilisant notamment la liaison 16. Plusieurs spécialistes des CDC fixes de Cinq-Mars-la-Pîle, de Lyon Mont-Verdun, et de la réserve opérationnelle de l’unité sont venus prêter main forte à leurs camarades de l’EDCM.

 

La participation à ce type d’exercice majeur constitue l’opportunité de se familiariser avec le travail spécifique à bord du CDCd et de constituer un réservoir de force capable d’appuyer les équipages tactiques de l’EDCM en cas de besoin opérationnel.

 

Le CDCd constitue un moyen d’intervention complet, équipé d’un module de contrôle tactique doté de 14 postes de contrôle. Équipé d’une poursuite multi-radar alimentée par plusieurs radars HMBA (haute, moyenne, basse altitude), il offre une capacité de détection sur un large spectre. En plus de moyens de téléphonie et d’interphonie, il est aussi équipé de liaisons de données tactiques.

 

Aperçu de la salle d'opérations d'un CDCd

Aperçu de la salle d'opérations d'un CDCd

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:55
exercice MONTAUBAN 2014

27 mars 2014 Armée de Terre

 

Du 12 au 17 avril 2014, la 11e brigade parachutiste (11e BP) conduira un exercice en terrain libre baptisé MONTAUBAN 2014, dans le triangle Moissac-Caylus-Montauban (Tarn et Garonne). Cet exercice engagera dans des conditions proches de la réalité, les capacités spécifiques de plusieurs régiments de la brigade. MONTAUBAN 2014 permettra également à l'état-major de la brigade d'évaluer le niveau opérationnel de deux de ses régiments, le 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) de Montauban et le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne, tout en offrant la possibilité aux nombreuses unités participantes de s'entraîner en interarmes et en interarmées dans un cadre espace-temps particulièrement réaliste et dimensionnant.

Programme de l'exercice

A partir du 7 avril :
- Déploiement sur le site de Toulouse Francazal des matériels et du personnel composant une base d'opérations aéroportées. Mise en place d'un chantier de conditionnement et de transit.
- Mise en place du poste de commandement de la brigade.
- Regroupement de la force en zone d'attente opérationnelle.
- Etude et préparation des ordres tactiques.

Dans la nuit du 12 au 13 avril :
- Aérolargage des commandos parachutistes sur le camp de Caylus.
- Infiltration des commandos parachutistes, recherche et acquisition de renseignements, préparation de l'appui à la mise à terre d'un sous groupement interarmes.
- Mise en place des plongeurs du génie à proximité du point de franchissement de Moissac.

14 avril :
- Début du franchissement offensif du Tarn par l'échelon blindé au sud de Moissac.

15 avril :
- Aérolargage de personnel (en deux vagues d'environs 100 parachutistes chacune) et de matériel (notamment génie) sur la zone de mise à terre de Caylus.
- Posé d'assaut d'avion de transport tactique pour la mise en place de véhicules.
- Reconnaissances dans la région Montbeton.

16 avril au 17 avril :
- Infiltration des unités en direction de Montauban.
- Saisie du Pont Vieux et d'objectifs particuliers dans Montauban (caserne Andreossy et SEITA).
- Héliportage d'unités d'infanterie sur l'aérodrome de Montauban.
- Contrôle de zone dans la ville de Montauban.

Le programme des activités aéroportées peut être modifié en fonction des conditions météorologiques.

PARTICIPANTS
11e brigade parachutiste
Etat-major de la 11e brigade parachutiste de Toulouse-Balma
3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Carcassonne
8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres
1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers
2e régiment étranger de parachutistes de Calvi
1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes
35e régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes
17e régiment du génie parachutiste de Montauban
1er régiment du train parachutiste de Toulouse
11e compagnie de commandement et de transmissions de Toulouse
Hors 11e brigade parachutiste :
5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau
13e régiment du génie du Valdahon
31e régiment du génie de Castelsarrasin
2e régiment de dragons de Fontevraud.
132e bataillon cynophile de l'armée de Terre de Suippes
503e régiment du train de Nîmes.
515e régiment du train de Brie.
Régiment médical de la Valbonne.

Armée de l'air avec des équipages d'avions de chasse et de transport tactique du
Béarn.

Au total : 1600 hommes – 6 jours – 1600 km2 – 350 véhicules – 19 hélicoptères - 3 avions

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:55
Première visite officielle du CEMA auprès des aviateurs

 

01/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er avril 2014, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu sur la base aérienne (BA) 942 de Lyon Mont-Verdun pour effectuer sa première visite officielle aux forces aériennes.

 

Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, le CEMA a rencontré les aviateurs du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) qui planifient et conduisent au quotidien les opérations aériennes.

 

En se rendant dans le centre névralgique des opérations aériennes, là où se jouent à la fois la protection et la sécurité du territoire national, ainsi que le volet aérien de nos engagements en opérations extérieures, le CEMA a voulu témoigner sa reconnaissance et sa fierté aux hommes et aux femmes qui permettent aujourd’hui à la France de disposer d’une armée qui gagne et qui protège. « J’ai vu ici toute la cohérence de nos forces aériennes. J’ai vu la diversité et la complexité des missions, la manière remarquable dont elles s’imbriquent les unes dans les autres, comme si tout était simple et évident. J’ai vu des hommes et des femmes maîtrisant parfaitement leur partition, des aviateurs engagés, passionnés par leur métier ».

 

Lors de cette rencontre, le CEMA a également voulu leur communiquer sa vision du modèle d’armées à l’horizon des années 2020. Il a ainsi rappelé que l’objectif de la transformation qui est engagée est de conserver un outil de défense performant. Les modalités de réalisation de ce défi constituent le projet « Cap 2020 » dans lequel il souhaite que chacun s’implique à ses côtés. « Les défis sont nombreux, importants. Ils sont à notre portée si nous agissons ensemble et autrement, pour continuer à faire au mieux. C’est l’esprit de Cap 2020 qui rejoint celui de l’armée de l’Air ‘Unis pour Faire face’ ».

 

Ce déplacement a été l’occasion pour le CEMA de rencontrer les experts du centre national des opérations aériennes (CNOA) et de découvrir la future salle ACCS (Air Command and Control System). Ce système de commandement et de contrôle aérien de pointe constituera, d’ici 2016, une capacité d’intégration multinationale des systèmes et des données opérationnelles, notamment ceux des partenaires européens de l’Alliance atlantique. Le CEMA a également pu visiter le commandement de la composante aérienne des forces interarmées en Afrique centrale de l’ouest, le JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command). Avec son antenne localisée à N’Djamena au Tchad le JFACC AFCO planifie et conduit l’ensemble des missions aériennes au profit des différentes opérations et forces stationnées dans cette zone. A ce titre, il exerce le contrôle opérationnel des moyens aériens engagés au profit de l’opération Serval. Depuis janvier 2013, le JFACC AFCO a été à la manœuvre des 6000 sorties aériennes réalisées au Mali, dont 2000 ont été consacrées à la chasse, 1600 au renseignement et au ravitaillement, et 2700 aux missions de transport.

 

Après sa visite à Mailly-le-Camp le 24 mars, le CEMA s'est à nouveau rendu sur le terrain pour rencontrer les hommes et les femmes qui sont au cœur des engagements opérationnels. En qualité de commandant des opérations, il a voulu leur témoigner de sa confiance. Il a également voulu les assurer de sa volonté de bâtir, avec eux, le modèle d'armée qui sera le leur à l'horizon 2020.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 12:45
Tchad : Focus sur le ravitaillement en vol depuis un C-135

 

01/04/2014 Sources EMA

 

Le 21 mars 2014, le détachement C-135 présent à N’Djaména a effectué une mission de ravitaillement en vol au profit de deux Rafale engagés en opération au-dessus du territoire tchadien.

 

5h00 : salle des opérations du détachement d’aviation de chasse de la plateforme Épervier. Les quatre membres d’équipage du C-135 terminent le briefing préalable à la mission en rappelant les objectifs, l’itinéraire, la météo, les fréquences radio ou encore les éléments de rejointe avec les chasseurs.

6h45 : après la prise en compte de l’appareil et les vérifications techniques d’usage (système électrique, hydraulique, carburant, réacteur), le pilote, le co-pilote, le navigateur et l’opérateur de ravitaillement en vol (ORV) sont à bord, prêts à décoller. La tour de contrôle autorise le décollage, les moteurs sont mis en route et l’avion commence à rouler pour se positionner en bout de piste.

7h00 : le C-135 décolle. En quelques minutes, il atteint une vitesse de croisière d’environ 280 nœuds, soit plus de 500 km/h. Le contact radio avec les avions à ravitailler est établi. 

7h50 : « Les chasseurs sont à l’approche », annonce l’ORV, plus communément appelé le « Boomer », aux autres membres d’équipage. Deux méthodes de ravitaillement en vol sont alors possibles : la première se fait à partir de la perche centrale qui se situe à l’arrière de l’avion. Cette perche rigide rétractable se termine par un tuyau souple et un « panier entonnoir » dans lequel l’avion ravitaillé vient placer sa propre perche de ravitaillement. L’ORV, depuis sa cabine située sous l’appareil, juste en arrière de la base de la perche, commande l’opération.

La seconde méthode de ravitaillement est effectuée depuis les nacelles situées aux extrémités des ailes de l’avion. Depuis ces deux nacelles, des tuyaux souples, terminés par un « panier » stabilisé aéro-dynamiquement, sont déroulées afin que les avions puissent venir se ravitailler.

Pour cette action, le « Boomer » est en cabine avec le reste de l’équipage. Il effectue le ravitaillement à l’aide de petites caméras implantées dans l’avion qui lui permettent de surveiller la livraison de carburant et de s’assurer de la sécurité des chasseurs. Cette technique est plus aisée pour les avions de chasse et permet surtout de ravitailler deux appareils simultanément. Ce qui était le cas pour ce vol.

7h55 : Le décompte commence : « Cinq mètres, quatre, trois, deux, un contact ! » Les perches de ravitaillement des deux Rafale sont connectées aux paniers de ravitaillement. En quelques minutes, près de dix tonnes de kérosène sont délivrées.

12h30 : Après trois séquences de ravitaillement en vol, l’équipage prend contact avec la tour de contrôle de N’Djamena. L’approche débute et l’avion se pose sur la piste de la base aérienne 172. La mission est terminée.

Un avion de chasse dispose d’une autonomie d’environ deux heures de vol. Cette autonomie peut être étendue grâce au ravitaillement en vol. Les C-135, souvent comparés à des « stations-service volantes », sont indispensables et permettent aux autres aéronefs de pouvoir effectuer des missions avec une élongation plus importante.

Les avions déployés à N’Djamena œuvrent au profit des opérations Serval au Mali, Epervier au Tchad, et Sangaris en RCA. Leurs missions sont coordonnées par le JFACC AFCO.

Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées de l’Afrique centrale et de l’ouest) contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement du volume des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun, pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djamena pour la conduite.

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Sources : EMA

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 10:55
Caylus ne chôme pas !

 

31.03.2014 par Frederic Lert (FOB)

 

Pendant encore une petite dizaine de jours, le camp de Caylus, au nord de Montauban, accueille l’exercice Gorgones de la Brigade des Forces Spéciales Terre. Cet exercice de synthèse, qui permet de confirmer les enseignements de l’instruction spécialisée, permet de faire jouer ensemble des éléments du 13ème RDP, du 1er RPIMA et du 4ème RHFS de Pau pour le volet aéromobile, ou encore la CCTFS (Compagnie de Commandement et Transmission des Forces Spéciales) également stationnée à Pau. S’y ajoutent quelques intervenants du COS comme l’escadron de transport Poitou ou le CPA10 pour l’armée de l’Air et d’autres moyens extérieurs au COS, comme le 132ème bataillon cynophile. Après une première semaine consacrée à quelques entrainements techniques spécifiques, sous la pluie et dans la bonne humeur, les semaines deux et trois, qui débutent ce lundi, permettront de dérouler des thèmes tactiques sur le rude plateau des Causses, avec un PC tactique monté à Caylus. Le thème central de Gorgones 2014 sera « les grandes élongations », toute référence aux opérations dans le Sahel étant tout sauf fortuite. Signe des temps et de l’engagement très fort des Forces Spéciales ces dernières semaines (et ces derniers mois, et ces dernières années…) le 4ème RHFS n’a par exemple pu envoyer à Caylus que cinq appareils en première semaine : un Tigre, deux Gazelle, un Cougar et un Caracal.

A partir du 12 avril prochain et pendant six jours consécutifs, ce sera au tour de l’exercice Montauban 2014 de se tenir dans le triangle Moissac-Caylus Montauban. En ligne de mire cette fois, l’évaluation des capacités globales de la 11ème brigade parachutiste. 1600 militaires, 350 véhicules et 19 hélicoptères devraient y participer.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 18:50
L'équipe de Solar Impulse à Salon-de-Provence

 

31/03/2014 Armée de l'Air

 

Mardi 25 mars 2014, l’équipe de Solar Impulse a été conviée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence afin d’animer une conférence au sujet de leur projet « Across America », auquel ont participé deux élèves des écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) en 2013.

 

À cette occasion, Bertrand Piccard et André Borschberg, cadres principaux de Solar Impulse ont pu voler à bord d’Alphajet de la patrouille de France, scellant ainsi le double partenariat de la fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse, organisatrice de cette manifestation, avec l'entreprise Solar Impulse et l’armée de l’air.

D’avril à juillet 2013, les sous-lieutenants Guilhem Gineste et Goran Chatelus, ont intégré l’équipe sol du projet « Across America ». Le projet consistait en une traversée du continent américain par l’avion Solar Impulse. Les deux élèves de la promotion 2010 de l’École de l’air ont ainsi pu réaliser leur stage de fin d’études d’ingénieur dans le cadre de cette grande première scientifique et humaine.

« La mission « Across America » consistait en une traversée des États-Unis d’ouest en est, avec un avion monoplace solaire, et ce en plusieurs étapes, témoignent les jeunes officiers. Ce stage visait à valider le diplôme d’ingénieur mais c’était aussi l’occasion d’établir un partenariat pour l’accueil d’autres stagiaires de l’École de l’air » Au cours de la cérémonie organisée à New-York, officialisant ce partenariat,  Bertrand Piccard et André Borschberg, avait dit leur intérêt pour le travail des deux élèves-officiers et leur bonne intégration au sein de l’équipe. « Le projet avec l’avion solaire, immatriculé HB-SIB, prévoyant déjà un tour du monde en 2015, la participation de futurs élèves de l’École de l’air sera alors extrêmement intéressante », concluent les jeunes Salonais. Affaire à suivre. 

Retrouvez l’intégralité du retour d’expérience des sous-lieutenants Gineste et Chatelus dans le journal des EOAA (numéro 45, page 7).

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:45
Serval : point de situation du jeudi 27 mars

 

 

28/03/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse. 20 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Débarqués les 17 et 20 mars par Antonov sur l’aéroport de Bamako-Ségou, quatre porteurs polyvalents logistiques (PPLOG) ont été acheminés par convoi routier du 25 au 27 mars vers la plateforme opérationnelle désert de Gao pour être affectés au sous groupement logistique du BATLOG Camargue, armé par le 503e Régiment du Train de Nîmes-Garons. Le 26 mars ce sont six PPLOG qui ont de nouveau été acheminés par Antonov. Dix PPLOG sont ainsi engagés sur le théâtre malien et permettent d’assurer le ravitaillement logistique des emprises de Kidal, Tessalit, Tombouctou ou encore Ansongo. Ils peuvent également assurer le transport de personnel, de véhicules, et de matériaux pour l’appui à la mobilité.

 

Du 17 au 20 mars, le colonel Olivier KIM, commandant la gendarmerie prévôtale en France, s’est rendu sur le théâtre malien pour inspecter et échanger avec les détachements de prévôts basés sur Gao et Bamako.

 

Du 21 au 24 mars, une mission de sécurisation de l’axe Tessalit-Gao a été menée par le bataillon tchadien de la MINUSMA, avec le soutien du détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) n°1, basé à Tessalit.

 

Les actions conjointes ont permis de reconnaître les abords du massif au Sud Est de Tessalit et de reconnaître en véhicule les axes de la région d’Aguelhok.

 

Le 23 mars, le groupement tactique Vercors (GT-Vercors) a mené des actions de « Key Leader Engagement » (KLE) avec les autorités d’un village à l’Est de Taghlit. En parallèle était réalisée une Aide Médicale à la Population (AMP), sécurisée par le GTIA « SIGUI » des FAMA et appuyée par le DLAO 5 de SERVAL. Trois jours après, le GT-V a engagé des moyens d’escorte et de transport stationnés sur la plateforme opérationnelle désert de Gao pour assurer un convoi logistique vers Tessalit.

 

Mme MAIGA, députée de Tessalit, a salué l’engagement de SERVAL et de l’ambassade de France dans la mise en œuvre des actions civilo-militaires sur l’axe Tessalit-Kidal : les projets ACM viennent en appui d’une population longtemps menacée par le joug des terroristes.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

 

Reportage photos

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 13:55
Cyberdéfense et forces opérationnelles

 

28/03/2014 Asp. Camille Martin Economie et technologie

 

Voir, détecter et agir. Aujourd’hui, la haute technologie est intégrée aux forces opérationnelles et chaque soldat est directement concerné par la cyberdéfense. Pour préserver la continuité des missions, la sécurité des systèmes d’information est une obligation. Terre, Air et Marine, chaque armée doit pouvoir s’appuyer sur des moyens techniques, des experts compétents et une organisation opérationnelle.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 13:50
A400M - RAF visit Airbus DS in Seville


 

27 March 2014 Miss Rebecca Jepps - Royal Air Force

 

The RAF has paid an exclusive behind the scenes visit to Airbus Defence and Space in Seville, Spain to see the progress being made on A400M, otherwise known as ATLAS.

 

The next generation military transport aircraft will bring a unique capability to the RAF as it combines the intercontinental range of the C-17 with the ability to do tactical rough landings of the C-130 Hercules.

A400M

 

Air Officer Commanding 2 Group, Air Vice Marshal Sean ReynoldsCBE DFC RAF said:

 

"It was a privilege to visit Airbus Defence and Space in Seville to see at first hand the progress that is being made with the A400M programme. As part of bringing the aircraft into RAF service, our people including aircrew, engineers and support crew are currently preparing at the International Training Centre to operate the aircraft. ATLAS will bring a unique capability to the RAF’s Air Mobility fleet, with combined strategic and tactical capabilities ensuring that it will be a key capability in the decades to come. ATLAS will be based at RAF Brize Norton, which has an exciting future as it prepares to operate the RAF’s newest aircraft."

Tony Flynn, 45, ex-RAF pilot and Experimental Test pilot

 

Tony Flynn, 45, ex-RAF pilot and Experimental Test pilot is busy putting the aircraft through its paces:

 

“For a pilot, A400M is fantastic to fly. You have the latest generation of fly by wire so it’s easy to fly. It’s supposed to be that way so pilots can focus on the mission. We’ve had lots of pilots from customer nations together with the test pilots fly the aeroplane and everybody is impressed by its handling qualities.”

 

The A400M programme was borne from the combined needs of European and International partners, and is an opportunity for the French Air Force (FAF) and the RAF to work together for mutual benefit following the Defence and Security Cooperation Treaty.

Flt Lt Chris Aston (left) and Lt Col Ben Pallard on the A400M Simulator at Airbus Defence & Space in Seville.

 

Flight Lieutenant Chris Aston, 34, a former C130 Hercules pilot, and FAF pilot Lieutenant Colonel Ben Paillard, 36, a previous exchange officer with 47 Sqn, are both learning to fly the aircraft in a state of the art simulator. Chris said:

 

“It’s been good to get different ideas in the way we operate. The main aim is for interoperability; to make sure, for example, that a British aircraft could fly to a French airfield, pick up a French load and fly it somewhere and they wouldn’t see any difference in the way we operate.”

 

Ahead of its arrival at RAF Brize Norton, planned later this year, RAF loadmasters and avionics technicians are also learning to operate the aircraft. Engineer, Corporal Lloyd Hill, 32, is currently training to be an instructor:

Corporal Lloyd Hill

 

 

“I saw A400M fly at RIAT and really liked it and applied for the programme, I didn’t expect to get it! There are a lot of modern systems on the aircraft and I’m excited to see it up close and see what it can do. The next phase of training will be on the Final Assembly Line (FAL) and training on handling the aircraft.”

Final Assembly Line at Airbus Defence and Space at Seville, Spain

 

Currently undergoing construction on the FAL is ‘MSN 015’, which will be the first ATLAS in RAF Service. ATLAS is at the forefront of modern technology with its software, wings and the aircrew simulator being British manufactured. The cutting edge aircraft will bring an enhanced capability to the RAF. ATLAS can carry 116 Armed Forces personnel, including paratroopers, a Chinook helicopter, heavy outside cargo and modern heavy military armoured vehicles. It can fly faster and further than the C130 Hercules and will be used in peace, crisis or conflict.

 

Photographs: SAC Ben Tritta / SAC Helen Farrer

Airbus Defence and Space in Seville.

Tony Flynn, 45, ex-RAF pilot and Experimental Test pilot.

Flt Lt Chris Aston (left) and Lt Col Ben Pallard on the A400M Simulator at Airbus Defence & Space in Seville.

Corporal Lloyd Hill.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:55
La chaîne de défense aérienne en action

 

27/03/2014 Armée de l'air

 

Mardi 18 mars 2014, dans le cadre des entraînements « haute autorité de défense aérienne » (HADA),  tous les acteurs de la chaîne de défense aérienne ont participé à un exercice de sûreté aérienne, mettant en scène une pénétration de zone interdite par un avion de tourisme, joué par un avion plastron de la section aérienne de réserve de l’armée de l’air (SARAA).

 

À 09h43, le centre de détection et de contrôle (CDC) de Lyon signale qu’un avion de tourisme vient de pénétrer la zone interdite de survol de Saint-Alban (Haute-Garonne). L’application de la réglementation permet rapidement de classer l’appareil « suspect ». Sur ordre de la HADA, le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon  fait  décoller un Mirage 2000 de la permanence opérationnelle (PO) d’Orange. En quelques minutes, le chasseur rejoint l’avion de tourisme et réalise des mesures actives de sûreté aérienne (MASA). Le pilote du Mirage confirme le type et l’identité de l’appareil : un avion de tourisme aile basse de type DR400 de couleur blanche et rouge, et évoluant à 110 nœuds (environ 200km/h) en direction du sud.

 

Dans des délais très réduits, le Fennec MASA décolle à son tour et prend le relais du Mirage. Une contrainte d’itinéraire, appuyée par un tir de semonce fictif conduit finalement le pilote du DR400 à obtempérer. À 10h51, il est arraisonné sur le terrain de Valence.

 

Les entraînements réguliers des HADA sont indispensables pour traiter tout type de menace aérienne. En permanence, l’ensemble des acteurs de la chaîne de défense aérienne reste cependant mobilisé pour garantir la souveraineté de l’espace aérien et ainsi préserver la sécurité du territoire national.

La chaîne de défense aérienne en action
La chaîne de défense aérienne en action
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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:25
Guyane : 217e lancement Ariane sous la protection des FAG

 

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Le 22 mars 2014, à Kourou, le 217elancement d’une fusée de type Ariane 5 a été permis grâce à la mise en œuvre du dispositif Titan. Près de 300 militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployés à terre, en mer et dans les airs pour assurer la protection externe du Centre Spatial Guyanais (CSG) et permettre le décollage de la fusée.

 

La mission Titan est l’une des missions majeures des FAG. Elle s’effectue dans une zone inhospitalière de près de 750 km2, constitué pourr 80% de forêt primaire et de marécages. Elle consiste à assurer la protection externe des installations du CSG, sur terre, en mer et dans les airs.

 

Pour la partie terrestre, le cœur de la mission s’est déroulé en forêt et dans les savanes. Aguerris par une formation spécifique de vie « en jungle », les légionnaires du 3eREI ont patrouillé à bord de leurs véhicules ou à pied, en quad, en chenillettes (BV206) ou même en Kayak, afin de contrôler les accès pédestres au site de lancement. Un élément d’intervention héliporté était en alerte sur la base de l’escadron de transport 68 (ET 68) basé à Cayenne.

 

Dans les airs, sous l’autorité de la haute autorité de défense aérienne (HADA), une bulle de sécurité ou dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA) a été activée. Cet espace, interdit à tout aéronef, était maîtrisé par les hélicoptères Fennec ainsi que par le détachement armé par une compagnie de défense sol-air équipée de missiles Mistral.

 

Enfin, en mer, un patrouilleur de type P400 et une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) de la Marine nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement.

 

Les FAG sont également engagées dans la mission intérieure Harpie de lutte contre l’orpaillage clandestin, en soutien des forces de gendarmerie et de police. Cet engagement dans la durée rend de plus en plus difficile l’action des orpailleurs clandestins.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:55
Exercice de sécurité nucléaire à Saint-Dizier

 

26/03/2014 Armée de l'air

 

Mardi 18 mars, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, s’est déroulé un exercice de sécurité nucléaire. De niveau 2, il a impliqué toutes les unités présentes sur cette base aérienne à vocation nucléaire (BAVN).

 

Durant la journée, le personnel de la base a ainsi été mobilisé afin de mettre en œuvre le plan d’urgence interne (PUI). Les premières actions consistaient à évacuer les blessés, circonscrire l’origine de l’incident, mettre à l’abri le personnel présent sur la base et établir un périmètre de sécurité de la zone potentiellement contaminée. Celle-ci a ensuite été affinée par le biais d’une phase de détection sur le terrain.

 

Organisés régulièrement, ces exercices ont pour vocation d’entraîner les BAVN et les bases aériennes « gîte d’étape » pour le transport d’éléments d’arme nucléaire (TEAN), à faire face à une potentielle situation d’urgence radiologique. Ils sont classés selon quatre niveaux qui vont du plus élémentaire (niveau 1) au niveau national à dominante sécurité civile avec l’implication des pouvoirs publics (niveau 4). À partir du niveau 2, tous les exercices de sécurité nucléaire sont organisés (scénario, aspects techniques, logistique) par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), en relation avec l’état-major des armées pour les niveaux nationaux, et en collaboration avec le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

Le prochain rendez-vous est fixé les 17 et 18 juin prochains sur la base aérienne d’Istres avec un exercice national de niveau 4 (AIRNUC), auquel participera la préfecture des Bouches du Rhône.

Exercice de sécurité nucléaire à Saint-Dizier
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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:45
photo D. Payet- 5e RIAOM

photo D. Payet- 5e RIAOM

26 mars 2014  FORCESFRANCAISES

 

Le 5 mars 2014, deux hélicoptères Puma du détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre (DETALAT) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont été engagés en République Centrafricaine.

Ces 2 aéronefs finalisent le déploiement des moyens complémentaires annoncés le 14 février 2014 par le président de la République. Elles permettront d'assurer les missions d'appui feu aux troupes engagées au sol ainsi que le transport de troupes, de matériel, de vivres ou d'évacuations médicales. Chacun de ces hélicoptères a été démonté, convoyé par avion Transall C 160 depuis Djibouti jusqu'à Bangui et remonté pour être opérationnels en moins d'une semaine.

Le sous-groupement aéromobile de la force Sangaris est essentiellement armé par le 3erégiment d'hélicoptères de combat (3eRHC) de l'ALAT ainsi que des éléments de l'armée de l'air. Il est composé de 6 hélicoptères de manœuvre de type Puma, 2 hélicoptères d'attaque de type Gazelle et de deux hélicoptères de reconnaissance et d'appui de type Fennec de l'armée de l'air en provenance d'Orange et Villacoublay.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:25
Campagne de tir canon de l’ET68 « Antilles – Guyane »

 

26/03/2014 Armée de l'air

 

Du lundi 17 au mercredi 19 mars 2014, l’ET68 « Antilles-Guyane » a organisé une campagne de tir au canon de 20mm sur le champ de tir des « Battures de Malmanoury », situé au large du centre spatial guyanais.

 

Le canon n’est pas utilisé lors de la mission principale du Fennec en Guyane : la défense du centre spatial de Kourou. Les équipages doivent néanmoins maintenir cette capacité en tant que forces projetables. Ainsi, un  Fennec a été équipé pour l’occasion d’un canon monté en sabord. Si la plage de tir est moins large qu’avec un tireur d’élite embarqué, l’hélicoptère devant manœuvrer pour viser, son calibre de 20 mm lui donne une portée plus élevée. Sa cadence de 700 coups par minute et la capacité de 240 obus du caisson donnent une bonne indication de la puissance de feu.

 

Les équipages se sont aguerris au tir en translation et en stationnaire, jusqu’à une distance de 1500m. Ainsi, en 12 heures de vol et 1400 obus tirés, l’escadron a entrainé et qualifié 8 pilotes. Cette campagne a également été l’occasion pour les tireurs d’élite de l’escadron de s’entraîner au tir réel de fusées éclairantes, utilisées pour les tirs de semonce dans le cadre des mesures actives de sureté aérienne (MASA).

Campagne de tir canon de l’ET68 « Antilles – Guyane »
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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:55
Séminaire interarmées des grandes écoles militaires sur la base aérienne 105

 

 

25/03/2014 Armée de l'air

 

Le jeudi 20 mars 2014, la base aérienne 105 d’Évreux a ouvert ses portes aux promotions d’élèves officiers de quatorze écoles militaires à l’occasion du séminaire interarmées des grandes écoles militaires (SIGEM) 2014.

 

Le séminaire avait cette année pour objectif de faire prendre conscience aux jeunes élèves officiers des problématiques et des enjeux des forces armées à travers des conférences des plus hautes autorités militaires et des expositions statiques des différents matériels du ministère.

 

Six cents élèves ont ainsi évolué autour de onze modules aux thèmes variés, parmi lesquels figuraient la planification et la conduite des opérations aériennes, la dissuasion, la reconnaissance aérienne et spatiale, ou encore la sûreté aérienne. À cette occasion, une large gamme de matériel aérien, sol, ou encore sol-air était exposée sur le tarmac de la base.

 

Actuellement en opération extérieure, le colonel Feola, commandant la base aérienne 105, a tenu à s’exprimer par visioconférence aux futurs cadres militaires. Il leur a rappelé que l’engagement des armées sur les théâtres extérieurs est une réalité. Cette visioconférence a  également permis de démontrer les capacités techniques du GTSIC Aéro, responsable des systèmes d’information et de communications sur les théâtres d’opérations.

 

Lors de la présentation statique, ponctuée par une démonstration dynamique de mission personnal recovery (PR) – récupération au combat, le personnel présent a été assailli de nombreuses questions, preuves de l’intérêt des élèves pour cette journée de découverte du milieu opérationnel. Quelques élèves se sont également prêtés furtivement au jeu de l’interview, avec des médias locaux, présents à cette occasion.

Séminaire interarmées des grandes écoles militaires sur la base aérienne 105Séminaire interarmées des grandes écoles militaires sur la base aérienne 105
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