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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:55
La base d'Istres se prépare à l'A330 MRTT

 

25/03/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



Les travaux d'aménagement de la base aérienne 125 d'Istres pour accueillir les futurs avions-ravitailleurs A330 MRTT de l'armée de l'Air devraient commencer en septembre 2014, pour une fin prévisionnelle des travaux en mai 2018, selon un appel d'offres publié récemment par le ministère de la Défense. Le coût total de ces travaux d'infrastructure est aujourd'hui estimé à 123,8 millions d'euros, selon ce même document.

Cet appel d'offres livre également quelques détails nouveaux quant au périmètre de ce chantier et son calendrier prévisionnel. Ainsi, afin d'être en mesure d'accueillir les premiers ravitailleurs qui doivent être commandés prochainement, un nouveau centre de maintenance sera construit sur la base. Ce bâtiment, d'une hauteur "d'au moins 24 mètres", doit offrir environ 4000 mètres carrés d'ateliers et 2500 mètres carrés de stockage.

Les voies aéronautiques (bretelles, taxiways, piste) devront être rénovées, tandis qu'un parking avions pour l'accueil de neuf MRTT, dont 5 dans la "zone de défense hautement sensible" réservée aux Forces aériennes stratégiques, sera aménagé.

Par ailleurs, une quinzaine d'anciens bâtiments devraient être démolis, dont un grand hangar de maintenance (HM27). Le détachement du Centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'Aéronautique navale (CEPA) sur la base d'Istres devrait quant à lui être "relocalisé".

La Direction générale de l'armement (DGA) doit normalement signer avec Airbus Defence & Space un contrat avant la fin de l'été pour l'achat des premiers A330 MRTT destinés à remplacer les 14 K/C-135F/R de l'armée de l'Air. L'actuelle loi de programmation militaire prévoit une commande globale de douze MRTT, dont deux à livrer avant 2019. Environ 360 M€ devraient être engagés dans ce programme d'acquisition en 2014.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:50
« VOLFA 14-01 » : premier exercice majeur des forces aériennes de l’année

 

25/03/2014 Armée de l'air

 

Du 24 mars au 27 mars 2014, « VOLFA 14-01 », exercice majeur de l’armée de l’air, se déroule dans le Massif central, réunissant plus de 450 aéronefs militaires.

 

Au départ de l’ensemble des bases aériennes du territoire, tous les avions tactiques de l’armée de l’air, ainsi qu’un C 160 Transall allemand et un E2C Hawkeye de la marine nationale participent à cette première édition de l’année. L’A400M Atlas sera intégré à certaines missions, dans le cadre des expérimentations en vue de sa mise en service opérationnel à la rentrée.

 

Le thème principal de cet entraînement de synthèse est « l’entrée en premier ». Les missions menées lors de cette semaine d’exercice vont permettre de valider les savoir-faire des équipages des forces aériennes, démontrant la capacité de notre pays à rentrer seul ou en coalition sur un théâtre d’opérations. Conduites depuis le centre national des opérations aériennes de Lyon et animées par le directeur de l’exercice, les missions comprendront des opérations aéroportées réelles ou fictives ainsi que des frappes dans la profondeur ou tactiques.

 

À la tête de dispositifs complexes (COMAO), les « package leaders » et « mission commanders » (les chefs de dispositifs aériens transport et chasse de chaque mission) vont faire face à une menace air-air et une défense sol-air conséquentes. À cette occasion, le Mamba et le Crotale NG sont déployés sur le terrain. L’intégration de l’Atlas A400 M dans ce cadre tactique complexe vise à valider les procédures d’utilisation du nouvel appareil de transport dans un environnement opérationnel dense.

 

« VOLFA 14-01 » sera aussi l’occasion de parfaire l’utilisation des liaisons de données tactiques (Liaison 16 en particulier) et de poursuivre l’expérimentation de tactiques directement inspirées du retour d’expérience des opérations récentes ou en cours. Les spécialistes de l’appui à la manœuvre aérienne, notamment dans le domaine des systèmes d’information et de communications (SIC), travaillent dans l’ombre pour rendre possible l’intégration de tous les acteurs dans ces opérations.

 

« VOLFA » permet ainsi de maintenir une capacité opérationnelle élevée et un haut niveau d’expertise des combattants de l’armée de l’air.

C-160 Transall allemand, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

C-160 Transall allemand, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

C-130 Belge, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

C-130 Belge, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:55
système tactique modulaire et mobile

système tactique modulaire et mobile

 

24/03/2014 LCL Franck Bertrand - Armée de l'air

 

Du 24 février au 18 mars 2014, l’escadron de détection et de contrôle mobile (EDCM) a engagé un système de détection et de contrôle tactique (SDCT) V0.1 dans le cadre de l’exercice CASEX, entraînement consacré à la formation des FAC (Forward Air Controller - contrôleur aérien avancé) français et allemands des trois armées, organisé sous la direction du centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de Nancy.

 

Opérant depuis ce système C2 « temps réel » au sol doté de la capacité Liaison 16, l’équipage mission a eu pour rôle d’assurer la gestion et la sécurisation de la zone d’entraînement créée pour la circonstance afin de protéger l’activité aérienne spécifique à l’exécution des missions CAS (Close Air Support– appui aérien rapproché).

 

Déployé en terrain libre dans la région d'Apt (Vaucluse), ce système tactique modulaire et mobile a été mis en œuvre par un équipage pluridisciplinaire constitué de contrôleurs, d’opérateurs et de techniciens CNS (communication, navigation et surveillance) et SIC (système d’information et de communications) de l’EDCM, appuyé par du personnel technique du GTSICAéro (groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques) et de l’ESME (escadron de soutien des matériels d’environnement).

 

Composé de 20 véhicules, le détachement s’est également aguerri à la vie en campagne en mode autonome dans des conditions climatiques rigoureuses.

 

Au bilan, affichant une disponibilité opérationnelle de 100%, les capacités du SDCT, ainsi que l’expertise du personnel dans le domaine de l’appui à la manœuvre aéroterrestre ont permis à l’équipage de contrôler 117 missions tout en assurant, à tout moment, la sécurité des aéronefs participant à l’exercice et en contribuant à la réussite de celles-ci, notamment au travers de l’utilisation de la L16.

 

Que ce soit dans la neige et le froid du plateau d’Albion ou bien dans les sables brûlants du Sahel, l’EDCM intervient chaque fois que son expertise et son savoir-faire en matière de gestion et de coordination de la 3e dimension, de surveillance aérienne et de contrôle tactique sont requis pour contribuer à la conduite des opérations aériennes dans le cadre de la protection du territoire national et de la manœuvre aéroterrestre.

 

Gestion et la sécurisation de la zone d’entraînement

Gestion et la sécurisation de la zone d’entraînement

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:50
Workshop trilatéral

 

 

21/03/2014 Armée de l'air

 

Une nouvelle rencontre trilatérale réunissant des représentants des armées de l'air américaine, française et britannique s'est déroulée du 10 au 13 mars 2014, à Londres.

 

Le thème de cette cinquième édition, qui a réuni une trentaine d'officiers supérieurs, était celui de la préparation opérationnelle. Cet exercice, qualifié de Workshop, est le fruit d'une initiative stratégique trilatérale initiée en 2010 par les chefs d'état-major de la Royal Air Force, de l'US Air Force et de l'armée de l'air française (RAF-USAF-FAF).

 

Ce partenariat de haut niveau part du principe que les trois forces aériennes sont susceptibles d'intervenir ensemble, sous faible préavis, dans une crise future. Dans la perspective d'un tel scenario, une coopération soutenue entre les trois capitales doit permettre de renforcer la capacité à mettre en œuvre une réponse opérationnelle commune et en totale synergie.

 

Durant ces trois jours, les officiers ont partagé les difficultés rencontrées au niveau national dans l'entraînement de leurs unités et les solutions mises en œuvre pour faire face aux enjeux logistiques, technologiques, budgétaires, interarmées et interalliés. Une équipe tri-nationale était chargée d'animer les discussions et de proposer des voies d'optimisation en matière d'exercices communs dans le futur.

 

La délégation française était conduite par le général Philippe Montocchio, chef d'état-major du centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 13:55
La division surveillance de l’espace en alerte

 

21/03/2014 cellule communication CDAOA - Clc Ilmany

 

Le 28 février 2014 à 01h39, une éruption solaire de forte amplitude s’est produite dans la couronne du Soleil (couche extérieure de l’atmosphère solaire) provoquant ainsi une éjection de matière gazeuse. Le système FEDOME (fédération des données de météorologie de l’espace) développé par l’adjudant-chef Lionel Birée de la division surveillance de l’espace (DSE) a déclenché une alerte.

 

La division surveillance de l’espace en alerte

Le 1er mars 2014, comme le prévoyait FEDOME, un phénomène de même nature est venu percuter l’environnement spatial terrestre à une vitesse estimée à 1972 km/s, occasionnant ainsi de fortes perturbations du champ magnétique terrestre. Une telle éruption peut affecter la trajectoire des objets en orbite basse. Grâce aux données recueillies par le radar Graves (grand réseau adapté à la veille spatiale), les opérateurs de la DSE sont en effet parvenus à décrire plus de 20 dégradations orbitales : les objets ont chuté sur trois kilomètres en moins d’un jour.

 

Ces éruptions sont spectaculaires. Elles s’accompagnent parfois d’une éjection de matière gazeuse projetée à grande vitesse dans l’espace pouvant perturber les moyens de communications sur Terre.

 

Il s’agit d’une des plus puissantes éruptions solaires que FEDOME ait détectée depuis ces deux dernières  années. Par chance, elle n’a pas eu de conséquence pour nos satellites opérationnels.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:55
Qualification « Montagne » à Megève pour des pilotes de l’ET 3/61 Poitou

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

20 février 2014 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

L’Escadron de Transport ET 3/61 Poitou d’Orléans a ajouté au cursus de formation de ses pilotes de ses nouveaux Twin Otter, la qualification « Montagne ». Elle est dispensée par l’aéro-club de Megève qui forme depuis 25 ans, les pilotes des Canadair et des Tracker de la Sécurité Civile.

 

L’Escadron de Transport ET 3/61 Poitou (base aérienne d’Orléans) a récupéré récemment des DHC-6 Twin Otter. Des avions plus légers que les Transall et les Hercules sur lesquels évoluent les pilotes de l’escadron, et qui ouvrent d’autres possibilités d’action. D’où l’idée de former ces pilotes au vol en montagne. L’Armée de l’air s’est adressée à l’aéro-club de Megève avec lequel, elle a passé un contrat de trois ans. Pour le Lieutenant Colonel Franck Didier, commandant de l’ET 3/61 Poitou, l’aéro-club de Megève est « une référence mondiale du vol en montagne ». En septembre dernier, les quatre premiers pilotes militaires ont suivi un stage de 15 jours au terme duquel ils ont passé leur qualification « vol montagne » (sur roues).

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L’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » met oeuvre des C130 Hercules, C160 Transall et DHC-6 Twin Otter  - photo Armée de l'Air

«  La haute technicité, la rigueur et l’obligation du geste parfait exigés par le vol en montagne sont assez similaires aux qualités intrinsèques des forces spéciales Air et notamment du Poitou.  », affirme le patron de l’ET 3/61 qui rappelle que « depuis son entrée dans les opérations spéciales en 1993, le Poitou s’est toujours employé à développer et maîtriser des techniques et modes d’actions non conventionnelles. Pour être en mesure d’agir dans les milieux les plus extrêmes, l’escadron s’attache à maîtriser l’environnement le plus exigent en aéronautique : le vol de montagne. Ses savoir-faire mis en œuvre lors de largages de nuit en très basses altitudes et de posés d’assaut dans les contreforts de l’Himalaya depuis 2001 et tout au long du conflit Afghan ont prouvé leurs plus values opérationnelles ». Ce savoir-faire, Bruno Muller a pu le mesurer.

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Deux DHC6 ont été affectés à l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans

Le chef-pilote de l’aéro-club de Megève a été impressionné par la maîtrise des quatre premiers pilotes militaires qu’il a eu à former. «  Il leur a fallu s’adapter à une machine beaucoup plus légère et à train classique, en l’occurrence le D-140 Mousquetaire. Ils ont appris à se poser sur de fortes pentes. Mais on sent qu’ils ont l’habitude d’évoluer en montagne, de voler dans le fond des vallées  » admet le chef-pilote. « Ainsi qualifiés « Montagne », les pilotes mettent à profit cette formation au Poitou pour parfaire l’utilisation des C160 et C130 mais aussi pour bientôt opérer sur ces altiports avec le Twin Otter au sein de la troisième escadrille de l’escadron, la F121  », conclut le Lieutenant Colonel Franck Didier.

Leur qualification « Montagne » en poche, les militaires reviendront, en effet, dans les Alpes avec leurs Twin-Otter pour s’entraîner sur les altiports. Bruno Muller est confiant : « Le DHC-6 se pose et décolle plus court que le Mousquetaire !  ». Le chef-pilote de Megève espère que le partenariat que vient de nouer son club avec l’Armée de l’Air sera aussi durable que celui qui le lie avec la Sécurité Civile. Depuis 25 ans, en effet, chaque hiver, les pilotes des bombardiers d’eau viennent rafraîchir leur qualification « Montagne » et s’entraîner à la maniabilité dans l’un des environnements les plus extraordinaires qui soient, mais aussi le plus exigeant.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 08:55
Paris veut envoyer des Rafale dans les pays baltes

 

21.03.2014 Le Monde.fr

 

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se rendait à Vilnius, en Lituanie, vendredi 21 mars pour proposer, selon le Journal du dimanche, l'envoi de trois avions de chasse Rafale pour une mission de surveillance aérienne au-dessus de la zone baltique, coordonnée avec l'OTAN.

M. Le Drian doit ensuite se rendre à Tallin, en Estonie, puis à Varsovie, en Pologne. Selon le JDD, le ministre de la défense « entend par ce geste participer aux multiples efforts des Etats-Unis et de l'Union européenne destinés à “rassurer” les pays baltes et la Pologne ».

Ces pays, préoccupés par la faiblesse des sanctions prises à l'encontre de Moscou, participent depuis jeudi au Conseil européen de Bruxelles au cours duquel une nouvelle salve de mesures pour dissuader la Russie d'une « escalade » dans la crise ukrainienne devait être débattue.

 

Lire : Ukraine : l'Union européenne paralysée face à l'escalade de Moscou

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.

 

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Le 4 mars 2014, la force Epervier a effectué un largage de petit colis au profit des unités présentes sur le champ de tir de Tchigchika.

 

Ce genre exercice fait partie des entrainements indispensables à la qualification opérationnelle des militaires qui arrivent sur ce théâtre désertique.

 

A 7 h 24, un avion de transport CASA du JFACC AFCO s’approche de la zone de largage, indiquée par une lettre au sol visible depuis l’aéronef. Le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), en contact avec le commandant de bord, procède à l’ouverture de la porte latérale de l’avion. Un premier contact visuel et radio avec l’unité au sol est pris, l’équipe du 1er RTP se prépare à larguer, en deux passages, les colis, à 100 mètres d’altitude. Aussitôt après la livraison, l’aéronef repart pour un vol tactique.

 

En plus de ce type d’exercice, le transporteur CASA assure aussi des liaisons intra-théâtre et des missions au profit des opérations conduites par la France dans la région. Présent sur le territoire tchadien depuis juin 2013, il a déjà effectué 150 heures au profit de la Force Epervier depuis janvier 2014.

 

De son côté, le JFACC AFCO contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens de détachement de l’aviation légère de l’armée de terre, ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djaména pour la conduite.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:50
EMBOW XIV: exercice de détection de missiles dans les Landes

 

18.03.2014 Défense Sud-Ouest

 

Du 3 au 28 mars, l’exercice otanien EMBOW XIV mobilise la base aérienne 120 de Cazaux et le centre d’essais de missiles de la DGA à Biscarosse. La capacité de détection de missiles des aéronefs de 18 nations ainsi que leur dispositif de protection (leurres ou système laser actuellement en développement) sont mis à l’épreuve. Pour réaliser ces tests, différents appareils de l’OTAN quittent leur plateforme d’accueil de l’armée de l’air pour se présenter face à une série de systèmes de guidage infrarouge «sol-air» mis en place sur le site de Biscarrosse. EMBOW XIV concerne indifféremment avions de transport, de chasse et hélicoptères. L’exercice est organisé et placé sous la responsabilité d’un ingénieur navigant d’essais de la DGA du site de Cazaux.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 12:55
Forces Spéciales : CPA10, experts 3D

 

Poser d’assaut - Les posers d’assaut permettent un « déchargement » rapide d’hommes ou de matériels en toute discrétion, avec redécollage immédiat quelques minutes plus tard

 

Crédits R. Connan©DICoD

 

Ils maitrisent le savoir-faire commando et sont spécialistes du domaine aéronautique. Les commandos parachutistes de l’air n°10 (CPA10) d’Orléans cultivent leur expertise au profit des opérations spéciales. Nous avons pu passer quelques jours à leurs côtés lors de manœuvres d’entrainements à Djibouti, dans la corne de l’Afrique.

Forces Spéciales : CPA10, experts 3D

Au programme : guidage appui feu et poser d’assaut, ou en d’autres termes, comment guider un avion de chasse pour détruire une cible ou faire atterrir un avion en plein désert ?

 

La réponse en images.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 13:55
Vendée militaire: les armées donnent de la voix au Vendéespace le 5 avril


17.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Les 4 et 5 avril prochain, se déroulera à La Roche-sur-Yon (Vendée), sur le site du Vendéspace (pour les directions, cliquer ici), le Vendée Défense.

Cette manifestation permettra la présentation de matériels des trois armées aux lycéens et collégiens de la Vendée le vendredi 4 avril. 

Le site sera ouvert au grand public le 5 avril de 11h à 18h. L'accès est gratuit.

A 18h le samedi aura lieu dans la salle de concert, un festival de musiques militaires réunissant la musique de l'artillerie de Rennes, la musique des forces aériennes de Bordeaux, le Bagad de Lann-Bihoué et la musique de l'arme blindée-cavalerie de Metz. Ce festival, donné au profit des blessés des trois armées, est payant.

Réservation pour le concert par internet sur le site www.vendespace.vendee.fr  (paiement sécurisé), 24h sur 24h. Les billets peuvent être imprimés à domicile. Tarifs: 15€ tarif plein, 10€ tarif réduit (PMR, demandeurs d’emploi et moins de 18 ans).

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

 

17.03.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Alors que le premier A400M livré à l’armée de l’air se trouve actuellement en visite de maintenance, son petit frère, MSN8 a effectué le 11 mars sa première traversée transatlantique, dans le cadre des campagnes d’expérimentation de la MEST (Multinational Entry into Service Tram). Parti de la BA 123 d’Orléans-Bricy, il a rallié la BA 125 d’Istres, puis l’aéroport de Sal au Cap Vert, afin de se diriger vers la BA 367 de Cayenne, en Guyane, avant de faire le trajet retour avec un détour par Fort de France en Martinique.

 

11 mars, BA 123 Orléans-Bricy, 7h du matin. C’est dans le brouillard matinal que le Ville de Toulouse se prépare à son grand voyage. Le décollage a lieu aux alentours de 8 heure, pour un premier « saut de puce », une escale de quatre heures à la BA 125 d’Istres, afin d’y charger un hélicoptère Fennec destiné aux missions de protection aérienne du centre spatial guyanais de Kourou, ainsi que du fret supplémentaire. L’opération de chargement, une première pour l’A400M, va durer une bonne heure, le temps pour les loadmasters de calibrer les rampes de chargement et de vérifier que la manœuvre pourra s’effectuer de manière optimale. L’ensemble des étapes, les données chiffrées et techniques sont consignées sur une fiche de chargement, afin de servir de base de référence pour les futurs chargements de Fennec.

 

« La difficulté n’était pas de charger le Fennec à l’intérieur de l’avion, mais de trouver le bon arrimage pour pouvoir être dans les normes que nous imposent le transport et les limitations de l’A400M », explique le major Franck Girard, loadmaster. Car si l’emplacement des chaînes d’arrimage est fixé en ce qui concerne l’hélicoptère, il faut en revanche effectuer un calcul pour chaque chaîne en fonction du poids qu’elle peut supporter avec la fixation au sol, qui elle n’est pas définie.

 

L’hélicoptère est treuillé dans l’avion, qui pourrait même en accueillir un deuxième. « A côté d’un Transall ou d’un C-130, c’est le paradis », selon un des militaires chargé de la manœuvre. La capacité de chargement de l’A400M laisse, il est vrai, de la place pour de la cargaison supplémentaire.

 

A 13h30, MSN8 est prêt à re-décoller, chargé du Fennec et de 2,1 tonnes de matériel. Direction l’aéroport de Sal, au Cap Vert, ultime arrêt avant le « grand saut ». Après six heures de vol, l’A400M se pose au crépuscule sur le petit aéroport de l’île située à l’ouest du Sénégal. Le temps de faire le plein et d’exécuter les formalités administratives de rigueur, l’équipage prend l’air et en profite pour se dégourdir les jambes.

 

A 21h, l’A400M prend la direction de Cayenne, pour un vol de 5 heures et 32 minutes. L’arrivée sur la BA 367 « Capitaine François Massé » vers 22h30 heure locale (2h30 heure de Paris) signe l’accomplissement de la première traversée de l’océan Atlantique d’un A400M français. « Tout s’est très bien passé », selon le lieutenant-colonel François Brun, commandant de bord sur A400M, pour qui l’avion a rempli toutes les exigences. Le Ville de Toulouse a atteint les 800km/h et les 32 000 pieds.

 

La traversée permet une fois de plus de constater le gain de temps certain par rapport aux avions de transport actuellement en service. « On ne fait pas la traversée avec un Transall, on se serait arrêté à l’aéroport du Cap Vert, mais Cap Vert-Cayenne ça ne passe pas, donc on aurait fait un arrêt supplémentaire au Brésil », précise le LCL Brun. Un bon point pour ce nouvel avion de transport tactique et stratégique, qui permettra à l’armée de l’air d’acheminer troupes et matériels beaucoup plus rapidement qu’actuellement.

 

Le déchargement de l’hélicoptère Fennec et du fret s’effectue le lendemain sur la base aérienne de Cayenne. L’opération est également consignée dans les moindres détails, l’espacement des rampes calculé au centimètre près. Une fois l’avion vidé, il est à nouveau chargé, emportant à nouveau du fret et un hélicoptère Fennec pour le retour en métropole.

 

MSN8 décolle le 13 mars de la base aérienne 367 pour rallier Fort de France en Martinique en 2 heures et 15 minutes. Le lendemain a lieu la seconde traversée transatlantique afin de retourner en métropole. L’A400M relie Fort de France à la BA d’Istres en 10 heures et 23 minutes, du roulage à l’arrêt des moteurs. C’est le vol le plus long sans escale de l’A400M français à ce stade des expérimentations et la capacité de ravitaillement en vol - qui n’est pas attendue avant fin 2015 - permettra d’allonger encore plus considérablement les capacités de l’avion. Après ce vol de nuit, l’hélicoptère et le fret embarqués à Cayenne sont déchargés en un temps record. MSN8 peut enfin rejoindre sa base à Orléans, signant ainsi la fin de la campagne d’expérimentation.

 

« L’ensemble de la mission s’est très bien passé » pour le capitaine Alexandre Jaubertie, NOSA (Navigateur officier systèmes d’armes) au sein de la MEST. « Avec un vent pas forcément favorable, on n’était pas loin des limites d’endurance de l’avion, c’est pour cette raison qu’on a dû prendre le temps de bien affiner les réserves d’essence avant le départ », précise-t-il. L’ensemble de la mission a permis de valider les points d’expérimentation et les comptes-rendus vont à présent être envoyés au CEAM pour alimenter les banques de données sur l’avion.

 

Prochaine expérimentation, une mission en Norvège, prévue normalement pour cette semaine.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 15:45
French air strikes kill wanted Islamist militant 'Red Beard' in Mali (14 march)

 

 

14 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

French air strikes in the mountains of northern Mali have killed Islamist militant Oumar Ould Hamaha, a jihadist with a $3 million U.S. government bounty on his head, a Malian military source said on Friday.

 

Hamaha, known as 'Red Beard' because of his henna-dyed whiskers, became a leading figure in the Islamist coalition that seized control of northern Mali in April 2012 after drifting among armed Muslim groups in the Sahara over the last decade.

 

A French-led military offensive launched in January 2013 broke the grip of the al Qaeda-linked militants over northern Mali, but small pockets of Islamists have continued to operate in the vast desert region.

 

The Malian military source said Hamaha was reported killed in the Tigharghar mountains in northeastern Mali near the remote town of Kidal.

 

"This is what intelligence services told us yesterday. He was killed by French air strikes in the Tigharghar," the source said.

 

Hamaha was a long-standing member of al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), the group's North African arm, and a close associate of veteran Algerian jihadist Mokhtar Belmokhtar.

 

According to the bounty offered under the U.S. State Department's 'Rewards for Justice' program, Hamaha had participated in the kidnapping and ransom of several foreigners, including Canadian diplomat Robert Fowler from Niger in 2008.

 

During the Islamists' 10-month rule over northern Mali, Hamaha became a spokesman for the Movement for Unity and Jihad in the Islamic Maghreb (MUJWA) that imposed strict sharia law in his hometown of Timbuktu. Militants there cut the hands off thieves and flogged women for dressing immodestly.

 

He vocally defended the Islamists' destruction of the ancient caravan town's historic mausoleums, sacred to followers of Sufi Islam and part of a UNESCO World Heritage site.

 

France is winding down its troop presence in Mali as a 12,000-strong U.N. mission slowly comes up to full strength.

 

Paris still has about 1,600 troops in Mali trying to mop up Islamist cells in the north. It has said it will redeploy its forces across the region to counter Islamist militancy.

 

Paris said last week its forces had killed 10 suspected Islamist fighters in the northern Adrar des Ifoghas mountains, after the group was spotted by a U.S.-made Reaper surveillance drone acquired by the French military last year.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:45
Tchad : exercice combiné en milieu désertique

 

17/03/2014 Sources : EMA

 

Le 4 mars 2014, la Force Epervier a effectué un exercice inter armées combinant des tirs au mortier de 120mm et une livraison par air (LPA) sur le champ de tir de Tchigchika situé à plus de 850 kilomètres à l’Est de N’Djaména.

 

La section mortier du groupement Terre de la force Epervier, basée à Abéché, est actuellement armée par une section du 40eRA de Suippes. Elle a effectué un exercice tactique de tir mortier destiné à évaluer sa capacité opérationnelle en milieu désertique.

 

A son arrivée sur le champ de tir de Tchigtchika, la section a simultanément déployé son dispositif de tir et marqué une zone de mise à terre (ZMT) pour une livraison par air de ses munitions. La matérialisation de la zone de largage par des panneaux de couleurs disposés au sol, a permis à l’équipe du 1erRégiment du Train Parachutistes (1erRTP) , embarquée dans le CASA, de parachuter les projectiles nécessaires à la réalisation des tirs.

 

Dans le même temps, l’équipe légère d’observation (ELO) a défini les coordonnées d’objectifs « à détruire » et a envoyé les demandes de tir à l’équipe « coordination appui feux » (CAF). Cette dernière, en fonction de la situation opérationnelle, a commandé différents types de tirs à la section mortier:

    des tirs de mise en place, pour traiter une cible dont on ne connait la localisation de manière précise ;

    des tirs d’emblée, pour traiter en force une cible dont on connait la localisation de manière précise et sur laquelle on provoque un effet de surprise ;

    des tirs linéaires, pour stopper l’offensive de l’ennemi.

 

A l’issue de chaque séquence de tir, la batterie se déplaçait sur un point de sauvegarde pour éviter d’être la cible d’un tir de riposte.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes : apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:45
Gabon : 48 soldats envoyés à Bangui

 

 

le 15 Mars 2014 koaci.com

 

Gabon - Quarante-huit soldats Gabonais ont été envoyés jeudi à Bangui pour compléter les effectifs des soldats Africains de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA)

 

Les quarante-huit soldats Gabonais ont embarqué par vol spécial depuis la base de l’armée française stationnée à Libreville, en direction de Bangui, capitale Centrafricaine afin de compléter l’effectif de 500 soldats Gabonais déjà présents en Centrafrique.

 

La cérémonie officielle avant le départ des soldats s’est tenue en présence du Général d’armée Jean-Claude Ella Ekogha, chef d’état-major général de l’armée gabonaise, du ministre gabonais de la Défense nationale, Ernest Mpouho Epigat et de l’ambassadeur de France au Gabon, Jean François.

 

Ce contingent Gabonais devra remplacer la cinquantaine de soldats Gabonais dont la mission est arrivée à terme. Ces soldats Gabonais qui rejoindront les rangs de la Misca en RCA est prévue pour une durée de six mois.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 12:55
Aerolargage sur le champ de tir de Tchigchika, Tchad

 

Crédit : EMA/armée de l’air

 

Le 4 mars 2014, à 08h41, sur le champ de tir de Tchigchika, situé à plus de 850 kilomètres à l’est de N’Djamena au Tchad, un avion CASA largue une palette d’obus de 120 mm au profit du détachement artillerie de la force Epervier qui conduit un exercice grandeur nature de déploiement en zone désertique.

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 23:45
Serval : point de situation du jeudi 13 mars

 

14/03/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le lundi 10 mars, le général de division Marc Foucaud, commandant de la force SERVAL, s’est rendu sur Tessalit pour rencontrer les DLAO 1 et 5 (détachement de liaison d’appui opérationnel), ainsi que le général Ousmane, chef du contingent tchadien de la MINUSMA et le chef de corps du GTIA SIGUI. Cette visite lui a permis de faire un point de situation avec les différents acteurs de terrain sur la situation sécuritaire dans la région.

 

Le 11 mars, dans la région d’Aguelhok, un VAB du DLAO1 a été l’objet d’une explosion déclenchée par un engin explosif improvisé, alors qu’il était engagé dans une mission de contrôle de zone en appui des forces armées maliennes. Cette explosion n’a fait qu’un blessé léger.

 

Du 11 au 13 mars, le général de corps d’armée Castres, sous-chef d’état-major des opérations de l’EMA, et Mme Landais, directrice des Affaires Juridiques, se sont rendus au Mali pour une visite de trois jours sur le théâtre. Après une présentation de la mission EUTM Mali à Bamako le mercredi 12 mars, la délégation s’est rendue à Tombouctou pour rencontrer les forces partenaires, ainsi que les éléments du DLAO présent sur place.

 

Le mercredi 12 mars, le général de corps d’armée Wolfgang Wosolsobe,  chef d’état-major de l’Union européenne (EMUE) en déplacement auprès d’EUTM Mali, s’est rendu sur le camp « Damien Boiteux » à Bamako pour rencontrer le général de division Foucaud, afin d’échanger sur la situation sécuritaire au Mali ainsi que sur les relations qui se sont tissées entre les unités françaises et les GTIA maliens formés par EUTM Mali. Le COMANFOR Serval lui a présenté la fonction d’assistance militaire opérationnelle et le rôle des DLAO.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 23:30
Tchad : relève des Mirage 2000 D et Boeing C-135 du JFACC AFCO

 

14/03/2014 Sources : EMA

 

Le 11 mars 2014, le détachement chasse du JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées – de l’Afrique centrale et de l’ouest) a été relevé.

 

Les pilotes et avions des 3 Mirage 2000 D du détachement de chasse et un Boeing C-135 ravitailleur en mission depuis fin décembre, ont été relevés par des équipages et des aéronefs en provenance de Nancy (Mirage 2000) et Istres (C135).

 

Ce détachement, comme son prédécesseur, participera de jour comme de nuit, à des missions d’appui feu et renseignement au profit des opérations Epervier au Tchad, Sangaris en Centrafrique, et Serval au Mali.

 

Au cours des semaines à venir, les pilotes nouvellement arrivés sur le théâtre africain devront se familiariser avec les différentes plateformes aéroportuaires (PFA) de la région qui sont susceptibles de les accueillir durant leur mission. Ils sont alors considérés comme pleinement opérationnels et aptes à agir sous l’autorité du JFACC AFCO.

 

Le JFACC AFCO contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djaména pour la conduite.

Tchad : relève des Mirage 2000 D et Boeing C-135 du JFACC AFCO
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 10:55
Première transatlantique pour l’A400M Atlas

 

14/03/2014 Armée de l'air

 

Le 10 mars 2014, un Atlas de la MEST (Multinational Entry into Service Team – équipe multinationale de mise en service) A400M a décollé de la base aérienne 123 d’Orléans pour sa première traversée de l’océan Atlantique.

 

À destination de l’Amérique du Sud et des Antilles, l’avion de transport tactique à allonge stratégique poursuit ainsi ses expérimentations sur des étapes longue durée, après celles menées vers Bamako fin 2013 ou sur le territoire djiboutien mi-février. L’occasion de valider son accessibilité à plusieurs terrains d’aviation. Après six heures de vol, l’A400M a en effet fait escale sur le tarmac de Sal (Cap Vert) avant de rejoindre Cayenne (Guyane) puis Fort-de-France (Martinique).

 

Cette première transatlantique, d’une durée de 5h30, a également bénéficié aux opérations menées en Guyane. L’Atlas a ainsi emporté dans sa soute deux tonnes de fret et un hélicoptère Fennec dont la mission sera de protéger le site de Kourou dans le cadre de la posture permanente de sûreté.

Première transatlantique pour l’A400M Atlas
Première transatlantique pour l’A400M Atlas
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:55
Le CNES en visite au CDAOA

 

13/03/2014 Economie et technologie

 

Jeudi 6 mars, Monsieur Michel Eymard, directeur des lanceurs au centre national d’études spatiales (CNES), s’est rendu au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Dans le cadre des lancements depuis le centre spatial guyanais, mais aussi lors des rentrées atmosphériques à risques (RAR), CDAOA et CNES collaborent étroitement, en liaison avec le commandement interarmées de l’espace (CIE).

 

Cette visite était organisée par M. Emmanuel de Lipkowski, conseiller au CIE et officier de réserve au CDAOA. Le général Caspar-Fille-Lambie, COMDAOA, a présenté les différentes missions du CDAOA à M. Eymard avant d’aborder les sujets majeurs de cette rencontre : la protection du site de Kourou, présentée par la division défense aérienne élargie et coopération (DAE-C), et la gestion des risques spatiaux par la division surveillance de l’espace (DSE).

Lors d’un lancement, la mise en œuvre du dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), destinée à la protection des installations du site et des vecteurs de lancement (Ariane), est d’une absolue nécessité. Ce dispositif est concomitant du calcul de «fenêtres» de lancement effectué par le CNES, permettant d’éviter toute collision avec certains des objets spatiaux en orbite. Pour cela, le CNES peut s’appuyer sur les données fournies par le système GRAVES.

Bien des années plus tard, GRAVES et les radars SATAM apporteront leur contribution lors de la retombée de l’étage du lanceur (fusée), toujours en lien avec le CNES. Pour cette mission, la DSE/CDAOA peut d’ailleurs adresser une demande au Joint space operations center militaire américain. M. Eymard a ainsi porté un très grand intérêt à sa première visite au sein du CDAOA et a salué le niveau d’excellence du personnel des divisions DAE-C et DSE.

La collaboration étroite entre les spécialistes du CNES et du CDAOA fut récemment mise en avant de la plus belle des manières, lors de la manœuvre d’évitement du satellite ELISA E12 ou encore lors de la RAR COSMOS 1220.

Pour plus d'informations, consultez le numéro 668 du mois de février 2014 du magazine Air actualités (page 46).

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:55
ELISA à la manœuvre

 

13/03/2014 Armée de l'Air

 

Vendredi 28 février 2014, un satellite d’écoute français de la constellation ELISA1 a manœuvré afin d'éviter un satellite inactif représentant un danger potentiel de collision. En étroite coordination avec le centre national d’études spatiales (CNES), la division surveillance de l’espace (DSE) suit la trajectoire des rentrées à risques (RAR), mais joue également un rôle de premier ordre lorsqu’une collision d’objets spatiaux est annoncée.

 

Une constellation comporte plusieurs satellites. Les quatre satellites de la constellation ELISA sont en orbite depuis décembre 2011 et évoluent autour de notre planète à plus de 600km d’altitude (orbite basse). Ces satellites démonstrateurs pèsent environ 40 kilos et ont pour mission l’écoute des émissions électromagnétiques. Lors de leur rotation orbitale, il arrive parfois qu’ils soient exposés à des risques de collision.

Mardi 25 février, la DSE est alertée par le centre d'orbitographie opérationnelle (COO) du CNES à propos d’une collision possible entre l’un des satellites ELISA, le E12, et un satellite inopérant, donc non-manœuvrable. Les spécialistes de la DSE se alors sont appuyés sur les radars SATAM2  de Sommepy et Solenzara pour fournir au CNES les données du satellite inactif, complémentaires à celles déjà recueillies par le système d’acquisition GRAVES3.

En 24h, une décision est prise par le CNES : faire évoluer l’orbite d’ELISA E12. Jeudi 27 février, après analyse du COO, E12 est manœuvré par l’agence spatiale française et évite ainsi la collision. Le cas d’ELISA aurait pu conduire à la destruction totale du satellite et de ses données. Le processus de traitement mis en place conjointement par l’armée de l’air et le CNES a une fois de plus fait preuve de sa fiabilité.

Près de 60% des objets spatiaux répertoriés sont des débris issus de collisions, dont certaines, très rares, concernent les satellites.

1 ELISA : ELectronic Intelligence by SAtellite.
2 SATAM : Système d’Acquisition et de Trajectographie des Avions et des Munitions.
3 GRAVES : Grand Réseau Adapté à la Veille Spatiale.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:55
Réunion des commandeurs sur la transformation des armées, le 10 mars 2014

 

13/03/2014 Sources : EMA

 

Le 10 mars 2014 à l’école militaire, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a réuni les grands commandeurs (officiers généraux à la tête des organismes et structures interarmées) pour leur présenter ses grandes orientations sur la transformation des armées.

 

Quelques semaines après sa prise de fonction, le CEMA a ainsi souhaité réunir ses grands commandeurs pour une journée d’échange autour du projet « CAP 2020 », projet global de transformation des armées. Il était entouré des chefs d’état-major d’armée et des directeurs de service qui ont présenté leur contribution à l’atteinte des objectifs du projet « CAP 2020 ».

 

A cette occasion, les grands subordonnés du CEMA ont reçu « l’ordre aux armées, directions et service 2014-2016 ». Ce document, signé par le CEMA le 15 février dernier, jour de sa prise de fonction, constitue la feuille de route du projet « CAP 2020 ». Il précise les axes stratégiques de la réforme qui permettront, à l’horizon 2020, de disposer d’un outil militaire complet et cohérent, apte à garantir nos intérêts de défense. Ce document servira de référence à chacun des grands commandeurs pour la mise en œuvre de la transformation dans leur périmètre de responsabilité.

 

Le CEMA a ouvert la journée en précisant les lignes d’opération de son projet ainsi que l’état d’esprit nécessaire à la réussite de la réforme : « ensemble, autrement et au mieux ».

 

S’inscrivant dans cette dynamique, chaque chef d’état-major d’armée et directeur de service, a ensuite exposé son projet, partie intégrante du projet « CAP 2020 ».

 

Le CEMA a conclu la journée en rappelant la confiance qu’il accorde à ses grands commandeurs dans la mise en œuvre de la réforme, estimant que celle-ci doit être portée par tous. Il a insisté sur la nécessaire pédagogie à mener, afin de susciter l’adhésion de tous et de conforter la cohésion. « En opération comme au quotidien, c’est en équipe que nous gagnerons et que nous construirons le succès des armes de la France ».

Réunion des commandeurs sur la transformation des armées, le 10 mars 2014
Réunion des commandeurs sur la transformation des armées, le 10 mars 2014
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 12:50
European Air Transport Command - Subcommittee on Security and Defence

 

13-03-2014 SEDE

 

The Subcommittee will exchange views on the European Air Transport Command with its Commander General Pascal Valentin.

 

When : 19 March 2014


Further information meeting documents

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:55
Rétrospective 2013 du CDAOA

 

 

13/03/2014 Sources : CDAOA

 

Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) propose un document complet et illustré retraçant les activités majeures de l’année 2013 dans le cadre des opérations extérieures mais aussi des missions interarmées, des exercices, des événements et de la sûreté aérienne.

 

«La parution en 2013 d’un nouveau Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale a conforté le rôle del’armée de l’air au cœur des missions de protection, dedissuasion et d’intervention confiées aux forces armées, déclare le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.Cette riche rétrospective du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes permet de mesurer concrètement comment s’est décliné l’année dernière, en métropole ou sur les théâtres d’opérations extérieures, cet engagement de tous les instants de l’armée de l’air qui a su remarquablement montrer sa faculté à agir vite et dans la durée.»

 

Opérations, sûreté aérienne, exercices et événements : pour tout savoir sur les activités de l’armée de l’air l’année dernière, consulter la rétrospective 2013 en PDF !

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 17:55
Les armées recrutent de moins en moins

 

11/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le volume de recrutement des armées est en baisse de 21,8 % entre 2008 et 2012. En revanche, la sélectivité des candidats a tendance à augmenter.

 

Les armées recrutent moins. Beaucoup moins même pour certaines comme l'armée de terre. Ce qui est logique au vu des politiques de départ initiées par le ministère de la Défense (77.500 départs prévus sur douze ans entre 2008 et 2019). Depuis 2001, l'armée de terre a par exemple perdu 43 % de ses effectifs, a rappelé le nouveau chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers. "Globalement, le volume de recrutement annuel est en baisse", a récemment constaté le président du Haut comité d'évaluation de la condition militaire (HCECM), Michel Pinault. Soit un très net recul de 21,9 % entre 2008 et 2012. Les baisses les plus marquées concernent l'armée de terre mais aussi la gendarmerie, respectivement en recul de 33 % et de 21 % entre 2010 et 2012.

En revanche, si le volume de recrutement a fortement baissé, "la décroissance du nombre de postes offerts a, dans certains cas, eu pour effet d'améliorer un peu le taux de sélection au recrutement, gage de qualité", a-t-il souligné. Ainsi, le taux de sélection des sous-officiers (hors gendarmerie) était de 3 candidats pour 1 poste en 2008 et de 4,5 en 2012. Celui des officiers sous contrat s'est établi en 2012 à 9,2 candidats pour un poste (contre cinq en 2008). Le taux de sélection des officiers sorti des grandes écoles reste "stable et satisfaisant", a jugé Michel Pinault. Il est passé de 15,2 candidats pour 1 poste en 2008 à 15,3 en 2012.

 

Peu de candidats pour devenir militaires du rang

L'armée a beaucoup de mal à attirer des candidats pour endosser le treillis. "La sélectivité des militaires du rang s'est un peu améliorée mais reste faible", a constaté Michel Pinault. Elle est passée de 1,7 candidat pour 1 poste à 2 en 2010 puis 2,3 en 2012. En revanche, la sélectivité des sous-officiers de gendarmerie a baissé. En 2008 il y avait 8,4 candidats pour 1 poste contre 6,9 en 2012.

Le président du HCECM estime que la sélectivité du recrutement des agents civils de l'Etat est "généralement bien meilleure que celle des militaires". Et de rappeler que le dernier taux de sélection connus (2011) pour le recrutement externes de fonctionnaires civils de catégorie C est "supérieur à 24 candidats pour 1 poste".

 

Pourquoi le métier des armes n'attire plus

Selon Michel Pinault, "la fonction publique civile attire plus que les métiers des armes car elle offre la perspective d'une carrière complète". Y compris aujourd'hui. En dépit de la mauvaise situation du marché de l'emploi, "la taille des viviers au sein desquels les militaires sont recrutés reste globalement stable". "L'attractivité des emplois militaires doit être renforcée et la journée Défense Citoyenneté doit mieux y concourir. Avec la réforme de la carte militaire, on a créé de véritables déserts militaires".

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